Titre original : Hotel Transylvania
Réalisé par : Genndy Tartakovsky
Date de sortie : 13 février 2013
Genre : Animation
Pays d’origine : USA
Durée : 1h31
Casting (voix française) : Serge Faliu (Dracula), Virginie Efira (Mavis), Alex Goude (Jonathan), Maïk Darah (la tête réduite), Xavier Fagnon (Le monstre de Frankestein), Guillaume Lebon (le loup)…
Résumé : Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains.
Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore…
Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…
Mon avis : Quand on me dit que Dracula himself ouvre un hôtel pour que les monstres puissent partir en vacances sans crainte d’être repéré par des humains, je veux absolument voir ça.
Et quand, en prime, Dracula se révèle être un vrai papa poule, prêt à toutes les bassesses pour protéger sa fille, il était clair que l’histoire ne pouvait que me plaire.
La fille de Dracula (Tonton Drac pour les – nombreux – enfants du Grand méchant loup) est sur le point de fêter ses 118 ans.
Elle rêve de partir découvrir le vaste monde, ce qui n’est pas vraiment du goût de son vampire de père, traumatisé par la mort de sa femme dont il tient, à juste titre, les humains pour responsables.
Le hic, c’est que lui et ses potes monstres ont gardé l’image des humains armés de fourches et de torches du XIXème siècle sans tenir compte du fait que le monde a changé et que, puisqu’ils sont devenus de vrais mythes, les populations sont moins enclines à vraiment croire en eux et donc à les pourchasser.
Donc voilà, un hôtel réservé aux monstres et des monstres qui y font la fiesta. Ça, c’est la base.
Comme dans Monstres et Cie, les humains sont considérés comme dangereux et, comme dans Monstres et Cie, un humain va s’introduire accidentellement dans ce havre de paix pour monstres.
Et comble de l’horreur, Mavis, la fille de Dracula, va avoir un coup de foudre pour lui (coup de foudre que sa mère appelait « le zing »).
Les gags s’enchaînent. Certains de manières plus subtiles, comme quand Mavie, petite, transformée en chauve-souris coiffée d’un casque à vélo rose vif, apprenant à voler, rentre dans un mur en arrière-plan de la scène, clamant « Je vais bien » alors que son père parle de la construction de son hôtel avec l’entrepreneur, que d’autres comme Dracula apprenant que les toilettes sont bouchées par un Bigfoot géant.
Tous les personnages sont attachants. Frankenstein et sa poissonnière de femme qui se font expédier par colis, ou encore le Grand méchant loup, épuisé par ses nombreux et turbulent enfants, qui ressemble à un cadre moyen de banlieue au bord du burn out.
Quant au personnel de l’hôtel, que ce soit les armures du service de sécurité, les sorcières du service de ménage, les zombies groom ou encore les têtes réduites faisant office de concierge pour chaque chambre, je les ai tous trouvés hilarants ! En particulier la tête réduite de la porte de Mavis qui ne mâche pas ses mots face au grand patron.
Jonathan, lui, l’humain qui déboule à l’Hotel Transylvanie, est du genre cool. Très cool. A un point qu’il en serait presque énervant. Disons qu’il ne donne pas l’impression d’être fatigué par le travail celui-là. Il fait un peu gamin attardé, un peu mollusque… mais il est gentil et a l’esprit ouvert, et, pour Dracula comme pour Mavis, c’est l’essentiel.
Bien entendu, on se doute de la fin quasiment depuis l’arrivée de Jonathan à l’Hôtel mais qu’importe.
Le but était de passer un bon moment et de rire, et il a été parfaitement atteint.