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[Film] La gloire de mon père

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Titre original : La gloire de mon père

 

Réalisé par : Yves Robert

 

Date de sortie : 29 août 1990

 

Genre : Comédie dramatique

 

Pays d’origine : France

 

Durée : 1h45

 

Casting : Julien Ciamaca, Philippe Caubère, Nathalie Roussel, Didier Pain, Thérèse Liotard, Joris Molinas, Victorien Delamare, Pierre Maguelon, Paul Crauchet, Jean-Pierre Darras…

 

Résumé : Le jeune Marcel Pagnol part en Provence avec toute sa famille pour les vacances d'été. Enfant de la ville, c'est la découverte de la nature, des grands espaces et la fierté d'avoir un père grand chasseur. Des vacances qui marqueront à jamais ses souvenirs d'enfance.

 

Mon avis : Le film est sorti quand j’avais 9 ans, et pour moi, la voix de Pagnol a toujours été celle de Jean-Pierre Darras, le narrateur du film.
Une de mes scènes préférées est celle avec les gendarmes qui cherchent Mond des parpaillouns pour braconnage et qui illustre parfaitement les sentiments que les provençaux ont pour les représentants de la loi. Avec la mauvaise foi en sus avec les réponses à la phrase ironique des gendarmes (merci pour votre précieuse collaboration) : de rien, y’a pas de quoi, c’est toujours un plaisir…
La musique créée par Vladimir Costa est superbe et je ne me lasse jamais de l’entendre.
On retrouve souvent des sentiments à l’emporte-pièce de la part de Marcel. Il parle de la toute-puissance de son père mais dès que celui-ci se montre simplement humain, Marcel a tendance à en éprouver de la honte.
Mais il finit par se rendre compte que cette humanité rend son père encore plus attachant que l’image parfaite et sans faille qu’il en avait.
On retrouve dans ce film l’accent chantant du sud qui manque trop souvent au cinéma, tous les films français semblant se dérouler à Paris là où la voix est lisse, sans accent, sans intonation.
Le fait que les trois jeunes acteurs ayant interprétés Marcel, Paul et Lili n’aient joué dans aucun autre film et aient quitté le monde du cinéma (l’un travaille pour EDF, l’autre dans la plomberie et le troisième a disparu de la circulation) fait qu’ils resteront toujours pour moi les trois personnages de l’enfance de Pagnol.

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Même chose, en réalité pour les interprètes de Joseph, qui s’est ensuite surtout consacré au théâtre et d’Augustine que je n’ai pas vue dans d’autres rôles (elle a joué dans plusieurs productions mais je ne les ai pas vus).

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Alors est ce que le film a des défauts ? Oui certainement, comme tous les films, d’autant plus que chacun s’est imaginé les scènes du livre.
Mais pour moi, Yves Robert est resté très proche de l’œuvre de Pagnol. Et, même si on la voit très peu et seulement au début du film, Mlle Guimard, la première institutrice de Marcel est délicieusement odieuse, que ce soit dans son attitude envers Marcel qui sait déjà lire (petit singe savant) ou dans ses commentaires sur la sœur d’Augustine lorsqu’elle attend son premier enfant (les enfants de vieux c’est toujours délicats).
C’est un film qui rend nostalgique. Certes on n’a pas connu l’époque, certes les avantages sociaux d’aujourd’hui n’existaient pas (il suffit de voir les enfants de la classe de Joseph pousser des exclamations ravies quand celui-ci leur dit que les machines pourraient sûrement permettre de réduire à 10 heures la journée de travail et que le travailleur aura un jour de repos par semaine), mais la vie semblait paradoxalement plus douce, plus facile à vivre, moins stressante.



 

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