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  • [Livre] Maximilienne Carpentier: journal intime

    Quand une jeune femme qui ne connaît rien à la vie va devoir défendre la sienne

    Je remercie les éditions « Mon petit éditeur » pour cette lecture

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    Résumé originel : Suite à la mort de ses parents sur leur demeure en plein océan, Maximilienne Carpentier se retrouve face au plus fondamental des besoins - la survie. Débarque alors un étranger qui envahit son île et s'empare de son cœur.
    Candide et vulnérable, Maximilienne se donne corps et âme à celui qui semble prêt à lui venir en aide, avant de se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses. Exposée pour la première fois aux rouages compliqués de la vie, l'héritière apprend à ses dépens la folie de son engagement hâtif.(a quel point celle-ci peut être impitoyable)
    Cependant les dés sont jetés, et tandis qu'un mal plus grand encore (que le danger) se profile à l'horizon, Maximilienne se retrouve poussée à des extrêmes dont elle ne se serait jamais crue capable, engagée dans une lutte désespérée pour sauver son héritage et sa peau.
    Qui était cette femme étrange? Où se trouve l'île dont elle parle? S'est-elle débarrassée de ses ennemis de la manière dont elle le dit? Qui est le mystérieux Claude Besson, son prétendu secours en temps de difficulté? Qu'en est-il du titre royal auquel elle fait allusion, et de son affirmation que Charles VII de France ratifia le précieux document?
    Si certains détails s'attardent résolument dans l'instabilité des turbulences politiques du XIXe siècle, Maximilienne Carpentier n'en reste pas moins un des personnages les plus insaisissables et énigmatiques de l'histoire européenne récente.


    Résumé que j’aurais mis : Suite à la mort de ses parents sur leur demeure en plein océan, Maximilienne Carpentier se retrouve face au plus fondamental des besoins - la survie. Exposée pour la première fois aux rouages compliqués de la vie, l'héritière apprend à ses dépens à quel point celle-ci peut être impitoyable.

    Cependant les dés sont jetés, et tandis quele dangerse profile à l'horizon, Maximilienne se retrouve poussée à des extrêmes dont elle ne se serait jamais crue capable, engagée dans une lutte désespérée pour sauver son héritage et sa peau

    Auteur : John Allen

    Edition : Mon petit éditeur

    Genre : Inclassable

    Date de parution : 2013

    Prix moyen : 20€

    Mon avis : Alors tout d’abord laissez-moi vous dire que le proverbe est vrai : « Il ne faut jamais juger un livre à sa couverture ». Non parce que le problème de ce livre, c’est que la couverture est trop sobre. 
    Alors on tourne on vire, on lit le quatrième de couverture. Mouais ça a l’air pas mal… On le repose…On regarde avec envie le tome 7 d’une série dont on attendait la sortie depuis un bail…

    Et puis au bout d’un moment, je me suis dis : « bon ça suffit Selene ! Ils ont eu la gentillesse de t’envoyer ce livre alors tu te mets un coup de pied aux fesses, tu poses ta série, elle ne va pas s’envoler, et tu LIS CE LIVRE !!!! »
    (Bizarrement quand je m’engueule moi-même la voix dans ma tête est celle de ma mère…allez comprendre).
    Bref, donc je lis. La première page…
    Et bien merci « mon petit éditeur » ! J’ai éteins la lumière à 3h du matin !!! Si je suis bonne à rien aujourd’hui, je n’hésiterais pas à vous jeter en pâture aux loups affamés pour leur dire pourquoi j’ai pas dormi !
    Ce livre est fantastique. Il n’y a qu’un seul petit bémol. On commence par le bémol ? Allez comme ça on s’en débarrasse.
    Je n’ai pas vu de mention d’un quelconque traducteur (ou traductrice) donc j’en déduis que l’auteur a écrit directement en français ou a traduit lui-même son œuvre. Or le monsieur est d’origine anglaise. Ce qu’il fait qu’il y a parfois des tournures de phrases, un peu de syntaxe, voire des mots qui ne sonnent pas très bien. (Par exemple, il utilise à un moment le mot évidence, au lieu du mot preuve…ben oui « evidence » en anglais, c’est « preuve » chez nous). Mais franchement, c’est très dispersé dans le roman et ça n’empêche pas la compréhension du texte (Et j’aimerais écrire anglais comme il écrit français !!).
    On oublie très vite qu’il s’agit d’un journal intime car il n’y a aucune mention de date, comme en général dans ce genre de style ce qui ne m’a gênée, au contraire. Il n’y a qu’à la fin, ou les « écrits » sont plus courts, plus hachés que l’on retrouve le style « journal intime.
    Ce n’est en fait pas vraiment un journal intime en ce sens où la narratrice n’écrit au jour le jour qu’à la fin du livre, après avoir écris tous les événements qui se sont déroulés en une fois, comme des mémoires.

    Le début est un peu lent, mais le rythme s’accélère très vite pour devenir effréné jusqu’à la conclusion.

    Ah si il y a un second petit bémol, mais qui n’est pas dû au livre lui-même mais au quatrième de couverture. Il en dit un peu trop. En haut de page, une fois n’est pas coutume, j’ai mis le résumé que j’aurais mis. J’ai repris les termes du résumé originel mais j’ai enlevé ce qui, selon moi, en dévoile trop sur l’intrigue. C’est bien plus agréable d’être surpris que de s’attendre aux événements !

    Mais ce livre reste quand même un excellent livre.


    Un extrait 
    : ELLE REPOSE COMME un bijou sous le soleil de l’après-midi, à bonne distance d’une chaîne d’îles plus importantes, dont aucune (d’après mon père) n’est aussi belle. Sur son pourtour poussent des petits buissons, et vers son sommet, un sous-bois et des arbres fruitiers. Sur ses pentes inférieures, là où vagabondent les chèvres sauvages, s’épanouit une abondance de palmiers cocotiers et dattiers. Du côté le plus à l’ouest on trouve quantité de bananes et de mangues qui ne demandent qu’à être cueillies. De nombreux sentiers battus relient les différents points de l’île, surtout ceux où je me rends fréquemment lors de mes promenades le long des sources qui courent de la paroi rocheuse de la cascade jusqu’à la mer. C’est là que l’eau limpide finit par disparaître, se jetant telle une offrande dans l’Atlantique salé.

    Quand j’étais enfant, cela me faisait peine de voir l’eau douce se perdre ainsi, mais mon père se riait de mes larmes, affirmant que seul un tremblement de terre pourrait tarir la source.

    — Qu’importe alors qu’elle se jette sans cesse dans la mer ? me disait-il. Tu ne peux te servir de toute cette eau de toute façon, et comme moi et ta mère, elle te reste fidèle, mon enfant, et toujours là.

    Il passait alors ses grandes mains doucement dans ma chevelure, expliquant que l’eau provenait du plus profond de la terre, et qu’elle jaillissait ainsi depuis des milliers d’années.

    — Il paraît que beaucoup de gens ont cherché à s’installer ici, me dit-il une fois, mais malgré leur désir de manger dattes et mangues et de pêcher le mérou et la dorée dans la baie, il n’y avait pas d’eau douce à part l’eau de pluie, alors leur espoir de résidence permanente se trouva contrarié. C’est ainsi que mon ancêtre parvint à obtenir l’île assez facilement car, sans source, elle était considérée sans valeur.

    — Mais alors comment l’eau est-elle apparue ?

    — Ah ! Il y eut un tremblement de terre sous la mer, dans les profondeurs de l’océan, et s’il provoqua sans doute d’importants ravages ailleurs, sur cette petite terre, il fit craquer les roches juste assez pour libérer la source alimentant ce qui est aujourd’hui ta cascade.

    Il tendit le doigt vers l’horizon lointain au nord, où les îles plus grandes formaient une ligne sombre et souvent brumeuse.

    — Regarde Fogo, ma chère petite. C’est un ancien volcan, mais de temps en temps il nous secoue encore avec ses grondements. En 1857, à peine deux ans après notre arrivée, il jeta de la roche en fusion suffisamment haut pour qu’on l’aperçoive même de cette distance.

    La mémoire de l’événement amena un sourire à ses lèvres.

    — La nuit, et pendant des semaines, Maximilienne, le ciel rougeoya. Quel spectacle ce fut.

    — Alors, Fogo est dangereux ? demandai-je, les yeux grands ouverts.

    — Seulement pour ceux qui sont tout près, m’assura-t-il, prenant ma main dans la sienne.

    Alors son visage se fit grave.

    — Méfie-toi plutôt des gens, ma petite, car ceux qui veulent cette île pourraient bien venir ici un jour afin de s’en emparer, et là se trouve le véritable danger. Alors profite de tout ce qui t’appartient tant que tu l’as, et ne t’inquiète pas du tarissement des sources. Il y a dans la vie des soucis de plus grande importance.

    C’est mon père qui, au lendemain de mon quinzième anniversaire, me fit savoir que cette île m’appartenait en héritage, et il avait l’air très solennel lorsqu’il m’en expliqua les implications légales. Puis il me montra des papiers qu’il conservait, depuis des années semblait-il, dans une vieille boîte en fer reposant au bas de l’armoire de leur chambre.

    — Nous gardons ces papiers sous verrou, mon enfant, avait-il prévenu, car cette île est ton héritage, comme elle le fut de mes propres parents, et ceci est probablement le seul document légal de la transaction encore en existence.

    Avec ces paroles, il pausa la main tendrement sur la cassette en métal.

    — La Révolution a beaucoup détruit, mais tout ce dont tu auras jamais besoin est sous ce couvercle. Souviens-toi de cela, et ne néglige jamais ce qui t’appartient. Tiens, regarde le titre de propriété.

    Je ne savais que dire, alors j’ai serré mon père dans mes bras, puis je me suis emparée des papiers et suis partie embrasser ma mère. Elle comprenait ce qui se passait bien sûr, comme elle savait toujours tout, et elle sourit tendrement à mon innocence.

    — Prends-en bien soin, dit-elle.

    — Quoi ? dis-je en fronçant les sourcils. Cette liasse de papiers ?

    — Pas que cela, ajouta-t-elle en riant. L’île, voyons. Elle est à toi, ne comprends-tu pas, et tu peux la détruire plus facilement qu’il n’y paraît. Fais attention à ce que tu plantes, et à quel endroit. C’est une question de gestion, ma petite. Bon, veux-tu me passer cette casserole sur l’étagère. Ton père a faim.

     

  • La K de Kronenbourg

    Il y avait longtemps que je n'avais pas postulé pour un test de produit sur Trnd!
    C'est chose faite et j'ai été sélectionnée pour essayer la nouvelle bière parfumée K de Kronenbourg

    A peine quelques jours après avoir été informée par mail que j'étais sélectionnée, J'ai reçu un coup de fil d'un livreur qui n'avait pas envie de traverser la résidence (au moins 50 mètres hein) pour apporter le colis à domicile (il me semblait que c'était le concept mais bon). Je suis donc allée le chercher moi même dans la rue.

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    Le temps de débarrasser un coin de table, de trouver une paire de ciseaux et j'ouvre ce beau (et lourd) carton.

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    Mmm Typique... Non mais cherchez pas, c'est une question de karma...si si...j'ouvre toujours une boite de médicament du coté où est plié la notice, la boite d'un tube du coté du fonds du tube, la boite d'allumette à l'envers (une SEULE fois!!!). Bref Karma vous dis-je!

    Cela dit, il faut reconnaître que tout est très bien emballé et que les bouteilles sont arrivées en un seul morceaux. (Par contre le dépiautage du carton pour récupérer les documents qui du coup étaient dessous, c'était moins drôle...comment? J'avais qu'à retourner le carton pour l'ouvrir de l'autre coté...oui aussi mais ça aurait été moins drôle... bon ok, j'y ai pensé qu'après!)


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    damned...

    Bon donc BREF... j'ai sorti mes petites bouteilles. Dites donc ils font pas les choses à moitié hein, nous voilà avec 6 bouteilles de chacun des trois parfums à goûter

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    Déjà vous remarquerez que les couleurs des bouchons n'ont absolument rien à voir avec le parfum de la bière. A mon avis c'est une erreur marketing. 
    Il y a trois parfums: fruits rouges, Citron/citron vert et mangue.
    On devrait donc avoir respectivement des capsules (oui on me dit en régie que ce n'est pas des bouchons, INCULTE, mais des capsules...) rouge, verte et jaune (voire orange).
    Ce serait plus logique et ça permettrait de trouver plus facilement la bière que l'on veut dans le frigo... Que voulez vous, les femmes sont pragmatiques...

    Ni une, ni deux, j'ai préparé un petit sac avec deux bouteilles de chaque parfum et quelques fiches marketing que j'ai porté à copine Marie dès mardi matin première heure. Comme on ne va pas avoir l'occasion de se voir (vacances et tout ça), elle va organiser sa propre dégustation, faire remplir les questionnaires et me faire un rapport complet comme une bonne meilleure amie qu'elle est (sinon elle sera rétrogradée!).

    En ce qui me concerne, j'ai emporté une bouteille au citron et une aux fruits rouges chez maman (elle n'aime pas la mangue, donc inutile de s'encombrer) afin qu'elle me serve de cobaye de généreuse testeuse.
    Elle a trouvé le système d'ouverture pratique mais qui pourrait être amélioré car il est facile de se couper dessus (et elle parle en connaissance de cause).
    La bière citron lui a semblé bien, un peu sucré mais le goût du citron pas très présent. La fruits rouges, pour elle, était amère, et plus à la grenadine qu'aux fruits rouges, elle n'a pas aimé celle là.

    Pour ma part, ma première impression est que "l'ouverture facile" est tout sauf facile (qui a dit: pas douée, va?). Le haut de la capsule se déchire en deux tandis que la partie inférieure reste en place. Il n'y a pas de prise pour un décapsuleur classique, ce qui fait que si le système "foire", la bière est perdue à moins d'avoir un truc, que personnellement, je n'ai pas!
    J'ai même failli m'entailler le doigt en forçant pour ouvrir ma première bouteille.

    Je teste en premier la plus "classique", celle au citron/citron vert. Pour moi, elle n'a pas le goût du citron, j'ai l'impression de boire une bière classique. Le goût du citron est plus présent quand on boit un Gommé (ou un Twist comme il parait qu'on l'appelle dans le nord, soit au dessus de la Durance) et quand je bois une bière parfumée, j'attends de sentir un parfum. C'est donc un mauvais point pour cette première dégustation.

    La bière aux fruits rouges, m'a laissé la même impression, on ne sens pas les fruits rouges mais un goût assez indéfinissable, je n'ai pas reconnu la grenadine comme maman mais cela m'a rappelé un médicament que j'avais pris gamine. Je l'ai trouvée plus amère que la citron, j'ai eu plus de mal à la boire.

    Même impression avec la bière à la mangue. Je n'ai pas reconnu le goût de la mangue. J'ai été incapable de définir le parfum.

    Le goût général est assez décevant, pour les trois parfums. Le parfum pas assez présent et généralement ne rappelle pas le goût annoncé.

    Du coté des amis, l'impression est généralement la même: pas assez parfumés, parfum chimique pas assez reconnaissable, certaines trop sucrées, d'autre trop amères...

    En bref ce n'est pas un produit que j'achèterai à l'avenir. Il n'est pas encore au point.

     

  • The Top Ten Tuesday #2

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

    Le thème de cette semaine est :

     

    Les 10 livres qui présentent des personnages qui vous ont fait fondre 

    (Dans le sens "ouh qu'il est meugnon" et pas "Si je pouvais le coincer dans une ruelle sombre celui-là")

     

    01 - Warner dans Insaisissable de Tahereh Mafi

     

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    Juliette a trompé la vigilance de Warner, en le séduisant et en lui infligeant une terrible blessure. Elle s’est enfuie avec l’aide d’Adam et de Kenji. Le père de Warner, le Commandant suprême, compte bien faire payer à ces trois rebelles le prix de leur trahison. 
    Et pour Juliette, ce sera sa vie.

    Warner porte un masque en permanence. Tout ce qu'il fait semble être d'une cruauté sans nom et pourtant, quand on lis le hors série, on se rend compte qu'il avait des raisons que l'on n'aurait jamais imaginé. Il doit se montrer fort en permanence et pourtant, il y a une certaine faiblesse en lui. Au début je l'ai détesté, puis au fils des tomes, j'ai commencé à l'adorer.

     

    02 - Tyrion Lannister dans Game of Throne

     

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    Est il bien nécessaire de mettre un résumé? Non parce qu'il y a quinze tomes et que le résumé est plus long qu'une nouvelle de Maupassant.
    Pourquoi cette photo plutôt qu'une couverture d'un des tomes? Parce que, maintenant, après 4 saisons et une 5ème qui ne va pas tarder en VF (enfin j'espère), je pense que Peter Dinklage est indissociable du personnage.
    Tyrion est, et de loin, le plus humain et le plus intelligent de sa famille. Peut être que le fait qu'il soit né nain et que sa mère soit morte en couche, ce qui lui a valu le mépris de son père et la haine de sa soeur a fait qu'il n'a pas été élevé dans les mêmes "valeurs". Cependant il me fait fondre parce que derrière sa carapace, derrière sa façon de mettre de l'humour sur quasiment tout, on sent qu'il est profondément affecté par le rejet de sa famille. Il suffit de voir à quel point il est attaché à Jamie, qui est le seul à sembler l'aimer pour le comprendre.

     

    03 - Lucas dans les Loups de Riverdance

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    Lucas a toujours vécu en marge de la société. Traqué par sa propre famille, il n’a jamais pu poser ses bagages. Pourtant, il continue de rêver à une vie rangée : un petit copain régulier, des amis… Il pense trouver tout cela dans cette petite ville des North Cascades. Cependant le monde surnaturel n’est pas le seul à abriter le mal et le jeune homme va voir ses rêves de bonheur piétinés. Brisé, il est recueilli par Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le coeur de Lucas. Mais Marcus est avant tout l’Alpha de la meute locale et lorsque le passé de Lucas le rattrape et que les cadavres commencent à s’empiler, la nature même du jeune homme va devenir un danger pour les loups…

    Le résumé est assez explicite. Ce pauvre garçon croit avoir enfin trouvé un semblant de bonheur et de stabilité et vlam! Tout se casse la figure... et pas qu'un peu!

     

    04 - Quatre dans Divergente de Veronica Roth

     

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    Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite. Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité. Pour Béatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore.

    Déjà dans la trilogie, il fait craquer, mais quand on a un aperçu un peu plus précis de sa jeunesse, avant qu'il rejoigne les audacieux, il nous fait carrément fondre...

     

    05 - Cress dans Les chroniques lunaires de Marissa Meyer

     

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    Le sort de la Terre est dorénavant entre les mains de Cinder et de ses compagnons. Ils doivent à tout prix empêcher le mariage de l'empereur Kaito avec la terrifiante reine Levana.
    Cress, hackeuse de génie, enfermée dans un satellite depuis sa naissance, est la seule à pouvoir les aider.
    Mais peut-on vraiment lui faire confiance ?

    Cress, c'est Raiponce mais en pire. Parce que Raiponce, plus ou moins, elle fait ce qu'elle veut dans sa tour et la sorcière ne la maltraite pas. Alors que Cress est exploitée, terrorisée dans son satellite...

     

    06 - Maxon dans La sélection de Kiera Cass

     

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     Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.

    Parce que malgré le fait qu'il soit prince, l'héritier du trône etc... la vie est difficile pour lui. Etre prince ne lui donne pas tant de privilèges que ça et faire son choix dans la sélection plutôt que suivre l'avis (l'ordre) de son père, cela signifie qu'il va devoir s'opposer à lui. 

     

    07 - Nathaniel dans Anita Blake de Laurell K. Hamilton

     

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    Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

    Bon, maintenant il commence à reprendre du poil de la bête et même à se montrer un poil autoritaire. Mais pendant longtemps il a été exploitée par un alpha sans scrupule et même une fois libéré de lui, il lui a fallu du temps pour se reconstruire.

     

    08 - Carmen dans Virtuosity de Jessica Martinez

     

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    Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

    Avec la mère qu'elle a, les problèmes dans lesquels elle se débat, et a décision qu'elle doit prendre, on attend avec impatience qu'elle s'en sorte...

     

    09 - Anna Walsh dans Réponds si tu m'entends de Marian Keyes

     

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    Le "meilleur boulot du monde" à New York pour une marque de cosmétiques ultra branchée, une garde robe de rêves, une meilleure amie très fashion, une famille irlandaise gentiment foldingue et Aidan, un parfait petit mari, à la fois adorable et sexy: de l'avis de tous Anna Walsh est une sacrée veinarde!
    jusqu'à ce terrible accident qui la ramène tout droit à Dublin, sur le canapé de ses parents, entre plâtre, cicatrices, médicaments, séries télés et zizanie familiale.
    Mais Anna est bien décidée à retrouver sa trépidante vie New-yorkaise et son homme au plus vite.
    Aidan, qui, depuis l'accident, n'a plus donner signe de vie...
    Anna est prête à tout pour le retrouver, quitte à mettre la Grosse Pomme sens dessus dessous !!!

    J'ai pleuré pour elle pendant tous le roman.

     

    10 - Angel dans Charley Davidson de Darinda Jones

     

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    Mon nom c’est Charley et je suis la Faucheuse.
    Les morts, je connais : j’en vois depuis que je suis née. Des fois, je les aide à faire des trucs du genre laisser un mot à leurs proches ou traquer leur assassin… Ça tombe bien parce que je suis aussi détective privée ! Pratique, non ? Ce qui l’est moins, c’est que les gens autour de moi ont du mal à y croire. Comme Swopes, l’agent avec qui je bosse : je voudrais qu’il me lâche un peu la grappe.
    Cela dit, je pourrais le gérer si je n’avais pas d’autres chats à fouetter… comme ce bel inconnu qui vient me rendre visite toutes les nuits dans des rêves torrides et dont j’aimerais bien découvrir l’identité…

    J'adore ce gamin qui essaie de se faire passer pour un dur et qui cache un lourd secret qu'on n'a découvert que récemment!

     

  • C'est lundi, que lisez-vous? #1

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     Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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  • [Livre] Hex Hall Tomes 2 et 3

    Amis ou ennemis ? Les rôles, si clairs autrefois, commencent à se mélanger. A qui accorder sa confiance ? Sophie n’aura qu’une seule chance…

     

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    Résumé : Bien plus puissante qu’une simple sorcière, Sophie a appris qu’elle est en réalité un démon, comme son père et sa grand-mère. Pour supprimer ce
    maléfice, elle décide de subir le Rituel. Son père essaie de l’en dissuader et la persuade de passer l’été à Londres, à Thorne Abbey, magnifique résidence d’où il dirige le Conseil. Sophie y rencontre d’autres adolescents mi-humains mi-démons, comme elle. 
    Mais voilà qu’Archer prend contact avec elle. Même s’il l’a trahie, elle l’aime toujours. Lorsqu’il la sauve de la menace de L’Occhio di Dio, la secte qui poursuit les siens depuis des siècles, Sophie est déchirée entre la loyauté envers son père et le Conseil et son amour pour Archer, leur ennemi absolu…
    Et quand les choses s’aggravent brusquement, i
    l n'y a plus qu'à retourner là où tout a commencé. S'il y a un endroit où il est possible de trouver une solution, ce ne peut être que Hex Hall !

     

    Auteur : Rachel Hawkins

    Edition : Albin Michel

    Genre : Bit lit


    Date de parution
     : 01 septembre 2011 et 29 août 2012

    Prix moyen : 13€

    Mon avis : Comme je l’avais supposé à la fin du tome 01, les choses ne sont pas toujours telles qu’on les croit.
    Bon, je l’admets, je n’avais pas imaginé autant de révélations et de retournements de situation.
    Tous, qu’ils soient les « gentils » ou les « méchants » me donnent envie de leur taper sur le crâne avec un objet très lourd tant ils sont embourbés dans leur arrogance.
    Chacun est sûr de détenir la vérité universelle et Sophie, prise au milieu de tout cela doit faire preuve d’une sacrée patience.
    Ici nous avons l’exemple typique du livre où on ne pouvait pas déduire ce qui allait se passer parce qu’on ne nous donne les indices qu’au moment des révélations. Alors forcément, si on ne nous dit que la moitié des choses…
    Pour résumer les trois tomes, on pourrait dire que le 1er est la présentation de l’univers et des personnages, le 2nd le tome où tout se dégrade et le 3ème, celui où tout « s’arrange ». Mais comme on dit, parfois les choses s’arrangent, mais en mal ? Comment vont s’arranger les choses ici ?

    Ne comptez pas sur moi pour vous le dire.
    Je ne dirais que deux choses : la 1ère : un des personnages, dans le 3ème tome ne trouve pas de « conclusion » : dans quel camp est-il, comment cela se termine-t-il pour lui ? Oubli de l’auteur ? Ou n’a-t-elle pas jugé utile de s’attarder sur la question ? Je trouve dommage de ne pas pouvoir mettre de point final sur cette personne.
    La 2nd : Oui j’ai pleuré à un moment… Ok, ça ne vous en dit pas beaucoup, il m’arrive de pleurer devant les pubs, mais là je vous promets qu’il y avait des raisons, enfin une raison, et une bonne.
    Bon ben il ne vous reste plus qu’à lire le livre pour en savoir plus !

     

    Un extrait : Non, ça ne peut pas être Archer, me suis-je dit tandis que mon agresseur me reposait à terre et me délivrait. Il devait s’agir de quelqu’un d’autre. Puis je me suis retournée.

    La lumière était faible dans cette partie de l’allée, mais c’était bien Archer Cross qui se tenait devant moi. Un Archer endurci, avec des cheveux plus longs et une barbe de quelques jours. Il paraissait fatigué et faisait plus âgé.

    Parmi les émotions qui me submergeaient, il y avait la peur, bien sûr, la stupéfaction, et aussi autre chose, un sentiment qui me gênait.

    Cela ressemblait à de la joie.

    Je me suis empressée de l’étouffer. Me rappelant soudain du couteau qu’il avait sorti lorsque nous étions seuls dans le cellier d’Hécate, je ne tenais pas à m’attarder pour découvrir ce qu’il me réservait.

    J’ai rassemblé mes dernières forces. L’énergie me manquait pour me téléporter, mais j’étais certainement en mesure de lui décocher un éclair foudroyant. Le flux magique a commencé à monter en moi. Trop faible, hélas. Si j’arrivais à lui envoyer quelques étincelles à la figure, j’aurais de la chance.

    Je n’en ai pas eu le temps. Il m’a saisie par les poignets et m’a clouée contre le mur de l’allée. J’ai levé un genou qu’il a esquivé et, tandis que je me débattais, il a chuchoté :

    – Je ne vais pas te faire de mal. Mais les autres n’ont pas les mêmes intentions que moi.

    En songeant au nombre de membres de L’Occhio qui avaient envahi leShelley’s, j’ai cessé de lutter.

    – Cross ! a braillé une jeune voix masculine.

    Archer a tourné la tête et s’est positionné afin qu’on ne puisse pas voir mon visage.

    – Ce n’est pas elle ! a-t-il lancé. C’est simplement une humaine qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment.

    Le garçon s’est adressé à lui dans une langue étrangère. Ça ressemblait à de l’italien. Naturellement, je n’ai pas compris ce qu’il disait, mais Archer a marmonné entre ses dents une insulte que je connaissais avant de répondre dans la même langue que son interlocuteur. J’ai entendu un bruit de pas qui s’éloignait.

    Archer m’a lâché les poignets et a appuyé ses deux mains au mur. Je n’osais pas me détendre de crainte que mon corps ne touche le sien.

    – Ça fait combien de fois que je te sauve la vie ? Deux ? Ou plutôt trois si on compte l’incident durant le cours de la Vandy. Et à ce sujet, tu continues à lever le coude trop haut quand tu appliques la technique 9.

    J’ai dégluti.

    – Je m’entraînerai.

    J’ai attendu qu’il se déplace. J’avais besoin qu’il s’écarte de moi car j’avais déjà commencé à trembler. Il est resté où il était, si près que je pouvais voir ses cernes violets et combien ses joues étaient creuses. Je me suis efforcée de fixer un point au-dessus de son épaule droite. Tant de fois, je m’étais figuré le moment où je reverrais Archer, et j’avais des milliers de questions à lui poser, comme, par exemple, pourquoi il m’avait sauvé la vie ce soir et depuis combien de temps il travaillait pour L’Œil. S’il avait fait semblant d’être attiré par moi. À la place, j’ai demandé :

    – Est-ce que les membres de L’Œil ont débarqué au Shelley’s parce qu’ils me cherchaient ?

    – En fait, nous sommes venus parce qu’on nous avait dit qu’il y avait des beignets de hot-dogs gratuits. Imagine notre déception.

    J’ai bougé la tête pour le regarder. Erreur. Nos nez se touchaient presque. J’ai donc tendu le cou vers la droite et déclaré :

    – La dernière fois qu’on s’est vus, tu as sorti un couteau. Alors si tu pouvais garder tes bonnes blagues pour toi, ça m’arrangerait.

    Bien sûr, la dernière fois, nous avions aussi échangé un baiser, si brûlant que mes cheveux s’étaient presque enflammés, mais je ne tenais pas à l’évoquer. En sentant le poids de son regard sur mes lèvres, je me suis demandé s’il pensait également à cela.

    – Très bien, a-t-il dit. Oui, c’est toi qu’on cherchait. Qu’est-ce que tu fabriques en Angleterre ?

    – Et toi ? Le Conseil veut t’éliminer et tu as choisi de te cacher où ? Près de chez eux !

    – Je ne me cache pas. J’ai été affecté à Londres. Et tu n’as pas répondu à ma question.

    Je l’ai regardé.

    – Je suis ici avec mon père.

    Il a haussé un sourcil, ressemblant soudain à l’Archer dont je me souvenais.

    – Pour une réunion familiale de démons ?

    J’étais sur le point de lui parler du Rituel quand au loin, j’ai entendu la voix du garçon qui s’était adressé à Archer un moment plus tôt. Archer a fermé les yeux puis a crié quelque chose en italien. Ensuite, il a mis la main dans sa poche et je me suis raidie.

    – Détends-toi, a-t-il murmuré, et entre ses doigts, j’ai vu une pièce d’or. C’est Raphaël, le plus jeune des membres de L’Œil et également le plus idiot. Il voulait savoir ce qui me prenait autant de temps. Je lui ai dit que j’effaçais le contenu de ta mémoire avant de te libérer.

    – Tu peux faire ça ?

    Il a souri.

    – Non, mais il l’ignore. C’est la raison pour laquelle il n’ose pas s’approcher de nous.

    Pour la millième fois, je me suis demandé comment un sorcier avait pu devenir membre de L’Occhio di Dio. Il a glissé la pièce d’or dans ma main.

    – Tu es logée à Londres ? s’est-il enquis.

    – Non, à l’abbaye Thorne. C’est…

    – Je te retrouverai. Garde cette pièce avec toi.

    J’ai saisi la manche de sa veste.

    – Non. Archer, le Conseil s’est installé à Thorne. Et mon père a donné l’ordre de t’exécuter.

    – Il y a beaucoup de choses dont nous devons parler, Mercer. Je suis prêt à prendre ce risque.

    J’ai secoué la tête mais il a ajouté :

    – Reste dans l’ombre et sors d’ici. Et surtout, ne mets plus les pieds dans les boîtes de nuit de Prodigium, d’accord ? Ces gens ne sont pas tes amis.

    – Comment ça ? ai-je questionné.

    Sans me répondre, d’un pas brusque, Archer s’est éloigné vers le Shelley’s. J’ai aperçu Raphaël. Archer avait raison : il était jeune. Très jeune même. Pas plus de quatorze ans. Archer a posé une main sur son épaule et dit quelque chose d’une voix enjouée. Raphaël a secoué la tête et regardé dans ma direction. Puis une explosion de lumière bleue provenant de l’ouverture du mur du Shelley’s a attiré leur attention, et j’en ai profité pour quitter l’allée en courant. Après avoir tourné à gauche, les jambes flageolantes, je me suis appuyée un instant au mur de la rue. Je ne savais plus où se trouvait l’Itinerarius. J’ai poursuivi mon chemin, espérant que Daisy ou Nick avaient laissé des miettes de démon à suivre, et quand je suis arrivée au bout de la rue, je les ai vus qui m’attendaient avec Jenna devant un bâtiment en béton. Daisy et Nick fumaient. Les crocs toujours sortis, les prunelles rouges, Jenna arpentait le sol de long en large.

    À ma vue, elle s’est illuminée, ressemblant davantage à une gosse le jour de Noël qu’à une vampire. D’un pas chancelant, j’ai avancé jusqu’à eux, et Jenna m’a prise dans ses bras.

    – J’ai cru qu’ils t’avaient capturée, a-t-elle dit d’une voix émue.

    La gorge nouée, je l’ai étreinte. Je m’étais promis qu’il n’y aurait plus de secrets dans ma vie, mais je ne pouvais pas lui confier que j’avais revu Archer. Même si Jenna était ma meilleure amie, il y avait certaines choses qu’elle ne pouvait pas comprendre.

    – C’est à cause de ces bottes ridicules, ai-je déclaré avec un rire tremblant. Ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour courir.

     

     

    Hex Hall T02 – Le maléfice

     

  • Le tiercé du samedi #1

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres qui vous ont fait dormir la lumière allumée parce que c’est pas que vous aviez peur mais bon, quand même, on sait jamais…

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Les quatre fils du docteur March de Brigitte Aubert

     

     

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    Jeannie, la bonne de la famille du docteur March, tombe sur la confession d'un meurtre abominable. Elle ne peut pas croire que l'un des quatre garçons au visage angélique est un assassin sanguinaire. Un monstre qui lui écrit, qui la provoque, qui la menace dans un cruel et morbide jeu de cache-cache...

    Pas aussi angoissant que les deux autres, mais la tension monte tout au long du livre et, disons qu'avant d'aller me coucher, j'ai quand même bien vérifié que les portes et fenêtres étaient bien fermées...deux fois...

     

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    L'écorchée de Donato Carrisi

     

     

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    Avez-vous jamais eu envie de disparaître ? On a tous ressenti un jour ou l’autre l’envie de disparaître. De fuir le plus loin possible. De tout laisser derrière soi. Mais il y en a pour qui cette sensation n’est pas que passagère. Elle les obsède, les dévore, les engloutit. Ces individus se volatilisent corps et bien. Nul ne sait pourquoi. Nul ne sait où. Et bientôt, tout le monde les oublie. Ou presque. Chaque fois que Mila Vasquez entre dans « Les Limbes », le bureau des personnes disparues aux murs tapissés de leurs portraits, leurs yeux se braquent sur elle. Elle les garde toujours à l’esprit, elle, l’enquêtrice qui porte dans sa chair les marques des ténèbres, comme autant de fleurs rouge sang. Peut-être est-ce pour cela, d’ailleurs, qu’elle excelle dans son domaine. Peut-être est-ce pour cela, aussi, que sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, elle refuse d’éprouver la moindre émotion. Et si, soudain, ces disparus réapparaissaient pour tuer ?

    Ce livre est le second tome du "chuchoteur" mais je l'ai trouvé plus angoissant que le premier. Malgré l'heure tardive quand je l'avais fini, j'avais quand même du regarder un truc léger à la télé pour faire retomber la pression!

     

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    Le masque de l'oubli de Dean Koontz

     

     

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    Se souvenir de ses vies antérieures est déjà une expérience terrifiante, mais il y a pis, bien pis... 
    Elle avait surgi de nulle part. Au beau milieu de la circulation, se jetant devant les roues de leur voiture. Une adolescente qui n'avait ni passé, ni famille, ni souvenirs. Très vite, Carol et Paul s'étaient sentis irrésistiblement attirés vers elle. Pour eux, c'était l'enfant qu'ils n'avaient jamais eu. En utilisant l'hypnose pour l'aider à recouvrer la mémoire, ils croyaient lui venir en aide. Jamais, ils n'auraient pu imaginer l'horreur tapie derrière « le masque de l'oubli »...

    Ce livre est celui qui m'a donné le plus de cauchemars. J'ai dormi au moins deux nuits la lumière allumée. Mais pour ma défense, j'avais 17 ans quand je l'ai lu!

     

    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que vous avez honte de lire mais que vous lisez quand même!

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • The Top Series Addict #1

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Vos nouveautés Automne – Hiver 2014/2015 préférées

     

    Alors par nouveauté, j'ai décidé de considérer qu'il ne s'agissait pas forcément de nouvelles séries, mais aussi des nouvelles saisons, parce que sinon, on ne s'en sort pas!

    1 - La saison 10 de Bones

     

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    Sauf qu'ils sont bien mignons, messieurs les programmeurs, mais ils nous ont mis les deux premiers épisodes de la saison et depuis nada, plus rien...c'est un brin frustrant!

     

    2 - La saison 2 de Defiance

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    Maintenant on veut la saison 3... Non parce qu'attendre longtemps pour une série de 22 épisodes, c'est déjà super énervant, mais pour une série de 13, c'est carrément horripilant!

     

    3 - La saison 09 de Supernatural

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    Et il a bien raison... Cependant, nous vivons une arnaque totale et complète!!! A savoir que nous avons carrément 2 saisons de retard!!! Et oui, chez nous la saison 9 a commencé à être diffusée début janvier et outre-Atlantique, la saison 11, oui oui, 11 est prévu pour cet automne!!! Je proteste énergiquement!!! Ils s'en foutent, certes, mais je l'aurais dit!

     

    4 - La saison 9 d'Esprits criminels

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    Bon là je râle pas, prochaine saison prévue pour bientôt. Ils l'ont déjà au canada francophone, donc le doublage est fait (pas les moyens pour les séries de faire un doublage québécois ET un doublage français), donc ça ne va plus tarder. CQFD.

     

    5 - La saison 2 d'Elementary

     

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    Et on a déjà la saison 3. Elle est pas belle, la vie???

     

     

  • [Film] La couleur des sentiments

    Le vent du changement commence par une brise…

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    Titre original : The help

    Réalisé par : Tate Taylor

    Date de sortie : 26 octobre 2011

    Genre : Drame

    Pays d’origine : USA, Inde, Emirats Arabes

    Durée : 2h26

    Casting : Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Chris Lowell, Octavia Spencer…

    Résumé : Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...

    Les récompenses : Le film a été nommé 27 fois alors je ne vais pas donner le détail et je vais me contenter d’annoncer les prix qu’il a remporté (9 quand même).
    Octavia Spencer totalise 5 des 9 récompenses remportées pour ce film, toujours dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle » (ou appellation équivalente) pour son rôle de Minny Jackson : lors des Oscars/Academy Award 2012, des Orange British Academy Film Awards 2012, des Golden Globes 2012, des screen actors guild Awards 2012 et du Washington DC Area Film Critics Association Award 2011.

    Dans la même catégorie, Jessica Chastain a obtenu un prix lors des New York Film Critics Circle Awards 2011 pour son rôle de Celia Foote.

    Viola Davis a, quant à elle, obtenu le Screen Actors Guil Awards 2012 de la meilleure actrice pour son rôle d’Aibileen Clark.
    Et l’équipe a obtenu, lors de la même cérémonie, le prix du meilleur ensemble d’acteurs.

    Enfin, le réalisateur, Tate Taylor, a obtenu un prix de la part de « Lumière sur…by Kinepolis 2011 ».

    Mon avis : Avant de voir le film j’avais lu pas mal d’avis assez disparates. Ceux qui encensaient carrément en disant que c’était le plus beau film de tous les temps et ceux qui le descendaient en flammes parce que ce n’était pas « réaliste ».
    Finalement, j’ai vu, je me suis fait une idée et je ne suis d’accord avec personne (qui a dit « ça nous aurait étonné, tiens » ???).
    Déjà, je refuse totalement de lui accorder le titre de plus grand film de tous les temps, titre qui est et reste détenu par « Autant en emporte le vent ».
    Mais pour autant je ne comprends pas ses détracteurs qui s’accordent sur un point : Ah oui, parler du droit ou non d’utiliser les toilettes des blancs a du être vital pour le droit des afro-américains.
    Alors déjà, je commencerai par dire que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières et ensuite que ces personnes là n’ont rien compris au film.
    Déjà, ce n’est pas un documentaire sur la vie des afro-américains au début des années 60, en pleine ségrégation.
    Le film est l’histoire d’une jeune fille, qui, rentrant de l’université, est choquée par la manière dont ses amies d’enfance traitent leurs domestiques noires. Elle qui rêve d’être journaliste a alors l’idée d’écrire un livre qui raconterait le point de vue de ces domestiques, leur ressenti au quotidien.
    Le coup des toilettes semble n’être rien, mais il est un exemple parfait de l’hypocrisie de ces bourgeoises blanches, sûres de leur bon droit.

    Hilly, celle à l’origine du projet d’obliger les gens à installer des toilettes à l’extérieur pour les domestiques donne pour « raison » que « ces gens là ont des maladies particulières…. Je protège nos enfants ».

    Et à coté de cela, ses enfants sont élevés par ces mêmes domestiques qui leur donne bien plus d’amour que leurs mères, trop occupées qu’elles sont à se faire de nouvelles robes pour leurs galas de charité.

    La jeune Skeeter, donc, décide d’écrire ce livre et pour cela elle a besoin de témoignages. Ce qui ne va pas être simple à obtenir car il n’est pas question ici seulement de racisme de rue mais aussi de loi, celle du Mississipi qui prévoit que quiconque écrirait quoi que ce soit en faveur de l’égalité raciale encours la prison. La prison ou pire, les lynchages étant encore courants à cette époque.

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    Concernant les personnages, j’ai bien aimé Miny et la relation qu’elle noue avec sa seconde patronne, Celia, elle-même mise au ban de la bonne société parce qu’elle s’est mariée enceinte. On sent qu’elle souffre énormément de cette situation et Miny va lui apporter beaucoup de soutien.

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    Du coup, vous vous en doutez, j’ai beaucoup aimé Célia aussi, ainsi que son époux, même si on ne le voit pas beaucoup.

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    Skeeter est aussi un personnage attachant. Même si ce projet de livre me donne l’impression de commencer pour de mauvaises raisons, comme une façon de s’opposer à sa mère, elle va vite se rendre compte des risques que prennent ces femmes en lui confiant leurs expériences. Elle va aussi découvrir que tout n’est pas noir (oui bon, il fallait bien le sortir à un moment ou un autre celui-là) et que certaines ont vécu de bon moment avec des patrons qui les respectaient et les aimaient, mais qui ne pouvaient rien faire contre la loi.

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    Hilly est un personnage qu’on adore détester. Elle est vraiment horrible mais le pire est qu’elle est sûre de son bon droit. Elle n’a pas conscience d’être méchante. Pour elle, elle se comporte comme toute femme de la « bonne société » doit se comporter.

    Stuart m’a déçue, mais il faudra que vous regardiez le film pour savoir pourquoi.

    La fin m’a fait pleurer, comme probablement beaucoup de personnes. Ce n’est pas une fin dramatique à la Titanic mais c’est triste, même si dans un sens, on pouvait s’attendre à certaines choses.

     

    C’est quand même un film magnifique et émouvant que je conseille à tout le monde, sauf à ceux pour qui il faut 20 explosions à la minute pour qu’un film les intéresse. Ceux là, passez votre chemin.


     

     

  • [Livre] Dans la peau de Marie Stuart

    Saut temporel, folie ou machination ?

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

     

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    Résumé : Jeune Anglaise frivole, Susan ne s’intéresse guère à l’histoire de son pays, contrairement à son fiancé James. Mais le décès d’un oncle la propulse dans un cottage des bords du Loch Leven, où Marie Stuart avait été emprisonnée en 1567. Elle se découvre de surprenantes affinités avec la reine déchue, tandis que flotte sur elle l’ombre de la mystérieuse et antipathique Moïra Mac Grégor, ancienne gouvernante de son oncle. Et son voyage en Écosse se transforme en un saut temporel totalement inattendu.

    Auteur : Marie Laurent

    Edition : Artalys


    Genre : Inclassable


    Date de parution : 16 décembre 2013


    Prix moyen : 1,99€


    Mon avis : Une petite nouvelle de 54 pages agréable à lire. Ici, l’auteur va droit l’essentiel. Dès les premières pages le décor est planté. On souligne la ressemblance physique de Susan et Marie Stuart et on explique pourquoi elle et son fiancé se rendent en Ecosse.

    Le malaise s’installe dès le second jour en Ecosse, quand ils visitent le Loch Leven. Puis le saut temporel a lieu.
    Celui-ci se termine très vite (ben oui, 54 pages) et une explication est donnée. Une explication qui est assez logique avec un peu d’imagination. C’est plausible et inattendu.

    Je ne m’attendais pas à cette explication là, j’ai vraiment été surprise !

    Le style est direct, il n’est pas alambiqué et, après avoir lu des livres qui font des détours incroyables pour aller de A à B, j’ai apprécié d’avoir l’impression que l’auteur savait exactement où elle allait.
    Contrairement à beaucoup de nouvelles, celle-ci est parfaitement dosée. Il n’y a pas une histoire qui s’étire en « longueur » pour ensuite rapidement bâcler la fin.

    Ici, chaque partie de l’histoire est dosée en fonction de l’importance que l’auteur semble vouloir lui donner et l’ensemble apparaît assez harmonieux.
    C’est une lecture sympathique quand on veut faire une petite pause entre deux pavés.


    Un extrait : Ils se mirent en quête du jeune Mac Grégor et le trouvèrent en train de ravauder ses filets. Âgé d’une vingtaine d’années, les cheveux blond paille, le visage constellé de taches de son, Will ne ressemblait pas à sa mère. Ses yeux bleus se posèrent sur Susan avec une admiration dont elle avait l’habitude. James ne s’en formalisa pas. Il était davantage préoccupé par l’état de la barque.

    « Elle est petite, mais robuste, se défendit le garçon. C’est sur un esquif de ce genre que notre pauvre reine s’est évadée, avec la complicité de ses gardiens.

    — Mais elle a été reprise, signala James, et son armée défaite à Langside.

    — Vous connaissez son histoire, je vois. Ça fait des siècles que Kinross en vit. Ici, on compte plus de boutiques de souvenirs que de pubs. »

    Tout en ramant, il leur conta quelques anecdotes relatives au séjour forcé de Mary à Loch Leven, sans quitter Susan du regard. Celle-ci l’écoutait à peine tandis que James était suspendu à ses lèvres. Ces vieux récits la rasaient ; en plus, elle avait envie de vomir. Ce doit être le mal de mer, pensa-t-elle. Bizarre sur des eaux dormantes. Au fur à mesure qu’ils s’approchaient de l’île, ses nausées s’amplifièrent. James ne s’était aperçu de rien, il discutait avec Will avec animation.

    Le jeune homme amarra la barque à un ponton, presque au pied du château. De l’ancien mur d’enceinte, il ne restait plus qu’un talus de terre. Susan et James le gravirent et se retrouvèrent dans une cour rectangulaire, envahie par les herbes folles. Des deux côtés de la cour, des pans de murs dévorés par le lierre. Le donjon que Susan avait aperçu de la chambre occupait un coin ; il avait encore fière allure bien que dépourvu de toit. À l’opposé, se dressait une tour ronde, mieux conservée en apparence.

    « C’est ici que logeait la reine, expliqua James. Je vais voir si l’escalier est assez solide pour nous supporter.

    — Comme tu veux. Je ne bouge pas d’ici. Fais quand même attention ! Ces marches vermoulues sont traîtres. »

    La perspective d’être enfermée dans cet endroit humide ne tentait guère Susan. Ses nausées avaient diminué, mais pas complètement cessé. Elle s’assit sur une pierre tiédie par le soleil et ferma les yeux. Une force qui la dépassait l’obligea à les rouvrir. Son regard fut attiré par une autre pierre, contiguë à celle où elle avait pris place. Large et plate, d’une forme régulière. Ça ressemblait à une stèle. Intriguée, elle écarta les fougères qui la recouvraient presque entièrement. Des inscriptions en latin apparurent. Susan regretta d’avoir séché ce cours. Elle guetta le retour de James qui ne tarda pas à revenir.

    « Impossible de monter à l’étage, annonça-t-il, dépité. Une marche sur deux est cassée.

    — J’ai découvert une tombe ; enfin, je crois. »

    James la regarda caresser la pierre d’un geste plein de tendresse. Ce geste l’étonna de la part d’un être aussi terre-à-terre que sa Susie. La magie du lieu opérait peut-être.

    « Une tombe ? s’écria-t-il. Tu es sûre ? Voyons un peu. »

    Il s’agenouilla dans l’herbe et déchiffra :

    « Mary et Elisabeth, 1567 : deux noms pour une seule date. Il doit s’agir des jumelles mort-nées de Mary Stuart. »

    Susan fut submergée par un chagrin inexplicable, comme si la brève existence de ces enfants l’avait concernée personnellement.

    « Mort-nées ? balbutia-t-elle, le cœur serré. Quelle chose affreuse ! »

    James fut une fois de plus déconcerté par sa réaction, mais l’érudit prit vite le pas sur le fiancé.

    « Oui. Au début de sa captivité, Mary a accouché de deux filles, issues de son union avec James Hepburn, comte de Bothwell, son troisième époux : un reître, brutal et sans cœur.

    — James…murmura Susan, sans cesser de fixer les deux noms gravés.

    — Oui, mon amour ? »

    Il effleura la main de Susan ; elle était glacée.

    « Tu aurais dû mettre des gants », ajouta-t-il.

    Elle s’arracha enfin à sa contemplation pour le regarder. Il fut frappé de l’expression douloureuse de ses yeux. Son joli visage semblait avoir vieilli de plusieurs années en quelques minutes. Une ride se creusait entre ses sourcils et des plis d’amertume s’esquissaient aux commissures de ses lèvres.

    « Susie, dit-il avec douceur, ces bébés sont morts depuis des siècles ; il ne reste d’eux qu’une poignée d’os. »

    Il étendit le bras pour la toucher, mais elle se leva d’un bond et recula hors de sa portée.

    « Tais-toi ! répliqua-t-elle, tu n’as pas le droit de parler ainsi de mes petites fleurs. »

    Brusquement, elle éclata en sanglots et enfouit son visage entre ses mains. James, qui ne l’avait jamais vu pleurer, la contemplait, les bras ballants, ne sachant quoi faire pour apaiser cette douleur incompréhensible.

    « Je n’aurais pas dû t’amener voir ces ruines, finit-il par dire. Ce lieu est sinistre. Allons-nous-en ! Il n’est pas trop tard pour Perth.

    — Non, restons encore un peu. Pardon, je ne sais pas ce qui m’a pris, c’est stupide. »

    Susan redressa la tête, essuya sa figure inondée de larmes avec un mouchoir en papier, puis se moucha un bon coup. James fut soulagé. Il avait de nouveau devant lui sa Susan habituelle. La ride entre les sourcils dorés avait disparu ; de même les lignes autour de la bouche dont les coins se relevaient en un faible sourire. James l’entraîna hors de la cour. Ils se promenèrent bras-dessus, bras-dessous, dans les prés entourant le château, puis à l’heure convenue, rejoignirent le jeune Will. Malgré ses craintes au sujet de Susan, James ne put se retenir d’évoquer leur découverte. Le garçon haussa les épaules :

    « Ah ! La tombe ! Les gens du pays la connaissent, mais vous êtes les premiers touristes à vous y intéresser.

    — Évidemment ! s’exclama Susan avec virulence. Si aucun guide ne la mentionne…

    — Ce n’est pas étonnant, dit James. Le fait est mineur, sans incidence sur la biographie de la reine. »

    Susan prit un air scandalisé. Ça recommence, pensa-t-il, navré, que va-t-elle me sortir, cette fois ? Mais elle ne dit rien.

     

  • The Top Ten Tuesday #1

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

    Le thème de cette semaine est :

     

    Les 10 blogueurs (livresques) et/ou booktubers préférés

     

     

    01 - Au fil des pages

     

    02 – Délivrer des livres 

     

    03 – Une touche de grenadine

     

    04 – Mya’s book

     

    05 – Aux livres des saisons

     

    06 – Ma vie livresque

     

    07 – Echos de mots

     

    08 – De livres et d’épices

     

    09 – Lectures féériques

     

    10 – Les lectures de Marinette 

     

    Ça a été très dur de départager certains, car, pour bien faire il m'aurait fallu un choix de plus à mettre. Et encore, heureusement que je dois faire ce choix aujourd'hui, parce que, dans la mesure où je découvre de nouveaux blogs tous les jours, si je devais refaire ce choix dans un mois, je m'arracherais les cheveux!!!