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Livres - Page 96

  • [Livre] Le théorème de cupidon

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    Résumé : Adélaïde est exubérante, directe, rigolote, mais elle fuit les histoires d'amour. Philéas est timide, maladroit, sérieux, et ne pense qu'à conclure. Ils ont le même âge, travaillent tous les deux dans le cinéma, pourtant ils ne se connaissent pas. Enfin, c'est ce qu'ils croient... Entre situations pétillantes et rebondissements irrésistibles, une savoureuse comédie romantique à deux voix, l'une féminine, l'autre qui a mué.

    Auteur : Agnes Abecassis. Journaliste, scénariste et illustratrice, elle a écrit plusieurs comédies.

    Edition : Le livre de poche

    Genre : Chick-lit/ comédie

    Date de parution : 1er février 2012

    Prix moyen : 6,30€

    Mon avis : Je ne vais quand même pas parler que de mes livres préférés! Bon certes, je ne parlerais peut être pas des livres que je n'ai pas du tout aimé, mais il y a certains bouquin qui sont entre les deux. On ne peut pas dire qu'on les a aimé... mais ils n'ont pas déplus... Ce sont les livres qu'on oublis quasiment sitôt la dernière page refermée. Et c'est un peu le cas de celui là.
    Il est sympa à lire mais sans plus. Franchement, après avoir lu : les tribulations d’une jeune divorcée et Au secours il veut m’épouser, je m’attendais à nettement mieux. Il se laisse lire, et on ne s’ennuie pas mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Contrairement aux deux titres précédemment cités, je n’ai eu aucun mal à le poser pour aller faire la vaisselle.
    Les personnages principaux ne sont pas assez développés, quant aux secondaires, ils sont mentionnés, sans plus, nous appâtant sur leur histoire qui n’est au final jamais vraiment racontée.
    Au final, un livre sympa pour passer le temps dans la salle d’attente du docteur ou lors d’un trajet de bus un peu long… mais guère plus.

    Un extrait : Nous nous embrassons et j’invite Viviane à entrer, avant de m’accroupir à la hauteur du minus qui la suit et de planter un gros bisou sur sa joue en lui caressant les cheveux.

    – Ben qu’est-ce qui t’arrive, ma cocotte, qu’est-ce qui te met dans cet état ? dis-je en relevant la tête vers elle.

    Viviane, qui s’apprêtait à entrer dans le salon, se retourne brusquement et braille en s’agrippant à ses propres bras :

    – C’est abominable ! Maël a des poux…

    Je retire immédiatement ma main des cheveux du gosse, et le pousse d’un coup de coude vers sa mère.

    – Mais… C’est dégueulasse !

    Elle renvoie du plat de la main son fils vers moi, qui trottine sans comprendre.

    – Adélaïde, c’est horrible ! Il faut que tu m’aides, là, je ne sais pas quoi faire, c’est la première fois qu’il me ramène ça, c’est répugnant, ça me dégoûte, ça me dégoûte…

    Je redirige Maël d’une impulsion des doigts sur les fesses hors de mon périmètre de sécurité, c’est-à-dire vers sa génitrice.

    – Mais tu crois que ça ne me dégoûte pas, moi ? ! Bon, bon, calme-toi… il faut le traiter. Lotion, peigne fin, désinfection de la literie, la totale. T’as du boulot pour ce soir, ma cocotte. C’est gentil d’être passée, à bientôt.

    Viviane me fixe, les bras ballants, ses mèches blondes tombant sur son œil hagard, l’air complètement décontenancé, comme si je l’invitais à retourner s’immerger dans la zone de sables mouvants dont elle était parvenue à s’extraire.

    – Eh bien justement, puisque t’en parles, commence-t-elle. Je me demandais si tu pouvais le faire pour moi…

    – Pardon ?

    – Oui, tu comprends, tu as des filles, elles ont certainement déjà eu des poux, non ? Toi au moins, tu sauras comment t’y prendre…

    Je regarde Maël, qui a sorti une minivoiture de sa poche et la fait rouler sur sa jambe en émettant un petit bruit de moteur. Il est adorable, si attendrissant, avec sa petite houppette dorée et ses grands yeux clairs. Habillé d’une salopette verte en velours côtelé, c’est un petit garçon sage et poli dont le léger zézaiement me fait fondre.

    – Plutôt crever.

    – Mais…

    – Enfin, Viviane. Ça va pas bien de m’apporter tes parasites à l’apéro, et de me demander de leur servir un petit coup à boire, en plus à mains nues ?

    – Mais c’est pas les miens, c’est ceux de Maël ! Ton filleul ! Presque ton fils !

    Les poings sur les hanches, je lui demande :

    – Ah bon ? Et depuis quand c’est mon filleul ?

    – Depuis tout de suite ! Voilà, que ce soit dit !

     

  • [Livre] Raison et sentiments

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    Résumé : Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale étriquée et à l'hypocrisie feutrée. L'aînée, Elinor, a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s'éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de cœur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu'au jour où Willoughby disparaît...

    Auteur : Jane Austen. Appartenant à la gentry anglaise, Jane Austen n’a pas signé ce roman lorsqu’il est paru, se contentant de noter : signé par une dame. En effet sa position sociale lui interdisait de signer un roman destiné à la vente. Tous ses romans ont été publiés dans les dernières années de sa vie, de 1811 à 1816. Deux, écrits probablement au début des années 1800, ont été publiés à titre posthume. Née en 1775, elle décède en 1817 d’une maladie qui n’a pas été clairement établie.

    Edition : Archipoche

    Genre : Romance/ Classique étranger

    Date de parution : Par cette édition : 22 Novembre 2006 ; sinon le roman a été publié pour la première fois en 1811.

    Prix moyen : 7€

    Mon avis : J’ai lu ce roman dans le cadre d’un challenge sur le forum clubdelecture et je l’ai, du coup, ouvert un peu à contrecœur. Je voulais remplir le challenge mais je n’avais pas plus envie que ça de lire un roman classique. Même s’il s’agissait d’une romance. Même d’un auteur anglais. Et puis j’ai lu les premières pages et je n’ai plus pu le lâcher jusqu’à la fin. Dès le début du roman on sent bien qu’Elinor est la raisonnable de la famille, celle qui a la tête sur les épaules. Ses sœurs et sa mère vivent dans leur monde, un monde ou leurs désirs doivent devenir réalités, où parce qu’un jeune homme fait un regard un peu tendre à une jeune fille, cela veut dire qu’il va forcément l’épouser et où rien, absolument rien, ne prend le pas sur l’amour. Je me  suis plus retrouvée en Elinor qui a plus les pieds sur terre, (elle sait bien que l’honneur, la position sociale, l’argent, entrent toujours en ligne de compte) qu’en Marianne qui est trop « comédienne » à mon goût. Cela ne l’empêche pas d’aimer et de souffrir des évènements qui se produisent, contrairement à ce que semblent penser sa mère et sa sœur, mais elle ne se livre pas à de grands cris de désespoir, sa souffrance est plus digne, elle sait montrer une certaine réserve. Ça a vraiment été mon personnage préféré. J’ai trouvée Mme Jennings trop indiscrète et à la limite de la bienséance avec sa façon de colporter des rumeurs sur les mariages qui sont, selon elle, censés se produire. Marianne m’a paru d’un égoïsme sans nom. Willoughby est un sale type, Fanny une vrai garce et leur frère un faible incapable de s’affirmer même dans son égoïsme et sa cupidité. Finalement, je dois avouer qu’en dehors d’Elinor, du colonel Benton et d’Edward Ferrars (qui n’a comme défaut que sa mère et sa sœur), les autres personnages m’ont assez énervée : les uns avec leur avarice, les autres avec leur manière de se mêler de ce qui ne les regarde pas et tous pour faire des montagnes de taupinières.
    Je suppose que cette caricature des personnages secondaires était faite pour cela : faire ressortir les qualités d’Elinor, Ferrars et du colonel Benton et montrer le changement qui s’opère en Marianne quand elle devient plus femme et moins adolescente.
    J’ai aimé la fin, parfaite pour une romantique comme moi et j’ai vraiment apprécié l’adaptation cinématographique d’Ang Lee avec  Emma Thompson et Kate Winslet dans les rôles des sœurs Dashwood mais bien entendu, le livre est bien meilleur.

    Un extrait :Les funérailles ne furent pas plus tôt achevées que Mme John Dashwood, sans en avertir sa belle-mère, arriva à Norland Park avec son fils et tous leurs domestiques. Personne ne pouvait lui disputer le droit d’y venir ; puisque, au moment du décès de leur père, cette terre leur appartenait ; mais le peu de délicatesse de ce procédé aurait été senti même par une femme ordinaire, et Mme Dashwood mère, avec un sens parfait des convenances, ne pouvait qu’en être très blessée. Mme John Dashwood n’avait jamais cherché à se faire aimer de la famille de son mari ; mais jusqu’alors, ne vivant point avec eux, elle n’avait pas eu l’occasion de leur prouver combien peu elle se souciait des réactions d’autrui.

    Mme Dashwood fut si aigrie de cette conduite, et désirait si vivement le faire sentir à sa belle-fille, qu’à l’arrivée de cette dernière elle aurait quitté pour toujours la maison si sa fille aînée ne lui avait fait observer qu’il ne fallait pas se brouiller avec leur frère. Elle céda à ses prières, à ses représentations, et, pour l’amour de ses trois filles, consentit à rester pour le moment à Norland Park.

    Elinor, son aînée, dont les avis étaient presque toujours suivis, possédait une force d’esprit, une raison éclairée, un jugement prompt et sûr, qui la rendaient très capable d’être, à dix-neuf ans seulement, le conseil de sa mère, et lui assuraient le droit de contredire quelquefois, pour leur avantage à toutes, une vivacité d’esprit et d’imagination, qui, chez Mme Dashwood, aurait souvent conduit à l’imprudence ; mais Elinor n’abusait pas de cet empire. Elle avait un cœur excellent ; elle était douce, affectionnée ; ses sentiments étaient très vifs ; mais elle savait les gouverner ; c’est une science bien utile aux femmes, que sa mère n’avait jamais apprise, et qu’une de ses sœurs, celle qui la suivait immédiatement, avait résolu de ne jamais pratiquer.

    Pour l’intelligence, l’esprit et les talents, Marianne était sur de nombreux points l’égale d’Elinor ; mais sa sensibilité toujours en mouvement n’était jamais réprimée par la raison. Elle s’abandonnait sans mesure, sans retenue à toutes ses impressions ; ses chagrins, ses joies étaient toujours extrêmes ; elle était d’ailleurs aimable, généreuse, intéressante sous tous les rapports, et même par la chaleur de son cœur. Elle avait toutes les vertus, excepté la prudence. Sa ressemblance avec sa mère était frappante ; aussi était-elle sa favorite.

    Elinor voyait avec peine l’excès de la sensibilité de sa sœur, tandis que leur mère en était enchantée, et l’excitait au lieu de la réprimer. Elles s’encourageaient l’une l’autre dans leur affliction, la renouvelaient volontairement et sans cesse par toutes les réflexions qui pouvaient l’augmenter, et n’admettaient aucune espèce de consolation, pas même dans l’avenir. Elinor était tout aussi profondément affligée, mais elle s’efforçait de surmonter sa douleur, et d’être utile à tout ce qui l’entourait. Elle prit sur elle de mettre chaque chose en règle avec son frère pour recevoir sa belle-sœur à son arrivée, et l’aider dans son établissement. Par cette sage conduite, elle parvint à relever un peu l’esprit abattu de sa mère, et à lui donner au moins le désir de l’imiter.

    Sa sœur cadette, la jeune Margaret, n’était encore qu’une enfant ; mais, à treize ans, elle ne promettait guère de devenir plus tard l’égale de ses aînées.

     

  • [Livre] Les quatre fils du Dr March

     

    Y a t-il un meurtrier dans cette maison? Ou bien plus que cela?

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    Résumé : La jeune Jeanie, récemment sortie de prison, est engagée comme bonne par la très respectable famille du Dr March. Un soir, elle découvre, caché dans une penderie, un journal intime où est consignée une série de meurtres atroces. Pour Jeanie, l'auteur n'est autre que L'un des fils March. Se sentant démasqué, l'assassin la provoque, la menace. Le jeu morbide du chat et de la souris commence alors.

    Auteur : Brigitte Aubert est l’auteur de plusieurs Thriller et de divers scénarios dans le même domaine.

    Edition : Points

    Genre : Thriller

    Date de parution : 20 mars 2008

    Prix moyen : 6,30€

    Mon avis : Je ne m’attendais pas à ça… Je pensais avoir un roman traditionnel émaillé des lectures du journal du tueur.  Le fait que le roman tout entier repose sur l’alternance du journal du tueur et de celui de Jeanie m’a un peu dérangée. Mais seulement pendant les premières pages, parce que très vite on est happé par l’histoire, on cherche les indices dans ce qu’il écrit, dans ce que dit Jeanie, on compare leurs notes, pour essayer de démasquer le coupable. J’ai commencé à avoir des doutes sur son identité dans le dernier tiers du livre. Mais je n’étais vraiment pas certaine. J’ai douté, j’ai même pensé qu’il n’y avait pas qu’un seul assassin, puis que c’était Jeanie elle-même, puis qu’elle devenait folle et qu’elle imaginait des trucs (ok celle là était vraiment tiré par les cheveux). Ce n’est que dans les toutes dernières pages qu’on a, enfin, le fin mot de l’histoire.
    Le roman est très bien ficelé, et l’ambiance qu’il crée est sombre et angoissante. Je l’ai refermé avec un mélange de satisfaction d’avoir (presque) deviné la fin et un certain soulagement. Pas un soulagement du genre : c’était bidon, enfin c’est fini, mais plutôt le soulagement qu’on ressent quand la tension retombe.
    C’était le premier roman de cet auteur que je lisais. Si jamais j’en trouve un autre, je pense que je n’hésiterais pas à le lire. Par contre, je pense que la forme même du roman ne s’adapterait pas bien à une adaptation cinématographique. Il faudrait qu’il n’y ait presque pas de dialogues et qu’une voix off raconte ce que l’on voit pour garder l’effet : journal intime… Mais après tout, pourquoi pas, ça pourrait être un genre…
    Au niveau des personnages, ils ne sont pas vraiment approfondis, ce qui est normal, puisqu’il n’y a pas de narration et que les auteurs des journaux, que ce soit le tueur ou Jeanie, ne développe pas trop cet aspect. On en apprend plus sur Jeanie, bien sûr, car, contrairement au tueur, elle n’a rien a cacher. Et ce n’est pas vraiment une héroïne : alcoolique, feignante, menteuse et voleuse… elle n’attire pas d’emblée la sympathie. C’est le fait qu’elle devienne la cible du tueur dans ce jeu malsain qui la rend plus sympathique.

    Un extrait :

    Journal de Jeanie

    Cet après-midi, j’ai cru mourir de peur. Ce petit salaud avait écrit qu’il montait l’escalier et, un instant, j’y ai cru. J’ai cru me tourner et voir briller une hache, c’est la hache qui me fait le plus peur, j’imagine ce que ça doit être d’être fendue en deux d’un coup de hache !

    J’ai raté le curry d’agneau, tant mieux, il n’y avait que ça à manger, le docteur était furieux. Fallait voir leurs têtes ! Tout à l’heure, je suis allée voir la Vieille, eux, ils étaient partis. J’y vais et je dis : « Si on faisait des navets un soir ? »

    Elle m’a regardée d’un drôle d’air. Peut-être parce que je sentais un peu le vin, je sais pas. « Des navets, quelle drôle d’idée ! A-t-elle dit en me regardant par en dessous, vous voulez maigrir, que vous faites des menus de confédérés ? – Non, mais chez moi on en faisait souvent et mes frères adoraient ça, Madame », ai-je répondu avec mon air le plus niais.

    Elle m’a souri gentiment, d’un sourire hypocrite et sournois, ça m’a fait froid dans le dos : « Mes fils n’aiment pas ça. – Aucun ? – Aucun. Je n’ai jamais pu leur en faire avaler ! », et elle s’est remise à tricoter une horreur bleu et jaune. (Pour Stark, ce coup-ci.) Conclusion : le gosse se fout de moi. Encourageant.

    J’ai appelé la gare : toujours rien. De toute manière, il va y avoir une tempête de neige. Vous croyez que ça m’étonne ? Bonne nuit. J’en ai marre.

    Mais qu’est-ce qu’il a voulu dire avec ces putains de navets ? Est-ce que c’est un symbole ? « Dans l’inconscient du malade, le navet symbolise le pénis flasque de son père, dont il raffole, ce pour quoi il tue les pauvrettes soupçonnées d’en jouir en volant la place de la mère. » Les navets symbolisent, par extension, les hommes, et le cinglé, qui n’est pas cinglé, docteur Knock, est donc homosexuel. Bravo, Jeanie, le bouquin t’aide vraiment. Je l’ai fini ce soir.

    Il faudrait que j’en achète un autre.

  • [Livre] Acquittée, je l'ai tué pour ne pas mourir

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    Résumé:  « J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire. » Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : « Je ne recommencerai plus. » Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur. C'est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : « Si tu fais ça, je te tuerai. » Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu'elle allait s'en aller. La fureur de son dernier étranglement l'a terrifiée au point de provoquer son geste fatal. En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d'Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l'aide pour ces femmes en danger.

    Auteur: Alexandra Lange. Jugée à la cour d'assise de Douai, elle a été acquittée le 23 mars 2012 après plus d'un an de détention préventive. L'avocat général lui-même a plaidé en sa faveur.

    Edition: Michel Laffon

    Genre: Témoignage

    Date de parution: octobre 2012

    Prix moyen: 17€

     

    Mon avis: Alexandra Lange fait parti des chanceuses. Dans la plupart des cas de femmes battues, la femme parvient tout au plus à fuir. Puis elle passe sa vie à regarder derrière son épaule, redoutant de voir surgir son bourreau. Ou bien alors, l'issue est dramatique et l'histoire nous est raconté par un père, une mère, une soeur, un frès, une amie, qui s'en veut de ne pas avoir agit, de ne pas avoir vu ce qu'il se passait, ou encore par un enfant qui, devenu grand, raconte le calvaire de sa mère.
    Mais Alexandra, elle, a réussi à sauver sa vie. Sans le chercher, sans l'avoir prémédité, alors que son mari essayait de l'étrangler, elle a réussi à s'emparer d'un couteau. Il doit être difficile pour elle d'avoir oté la vie à un homme, mais peut être tout aussi difficile de se dire que si l'explosion de colère de son mari avait eu lieu dans la chambre, elle ne serait plus là pour en parler. Comme quoi la différence entre la survie et la mort tient, dans ces cas là, à peu de chose: juste un peu de chance.

    Sa propre famille, à cet homme, avait tenté de mettre Alexandra en garde: C'est un homme méchant, pars tant que tu le peux encore. Mais c'était encore une gamine. 17 ans à peine quand elle le rencontre, guère plus quand elle s'installe avec lui. Et ensuite, avec la peur, les possibilité de fuir se sont réduites comme peau de chagrin.

    Alexandra raconte les faits avec précision. Elle débute son histoire avec son acquittement parce que c'est là le plus important dans l'histoire. Pour la première fois, la légitime défense à été reconnu pour une femme battue. Pour une fois la justice n'a pas dit: elle n'avais qu'à partir avant! Comme s'il était simple de partir... Ceux qui disent ça n'ont pas entendu des insultes à longueur de temps, ils n'ont pas vécu humiliations sur humiliations, ils n'ont jamais sentit qu'on leur écartait les jambes à coup de genoux en les maintenant par les cheveux, ils n'ont pas pris les coups, ils n'ont pas senti l'air leur manquer pendant que des mains enserraient leur cou... Partir ce n'est jamais simple. C'est se retrouver à la rue, c'est se faire héberger et devoir reconnaitre ce qui arrive, ce qui est souvent humiliant. C'est la peur et la honte qui fait rester.

    Je trouve que ce livre se distingue des autres récits, peut être à cause de son issue, mais c'est un livre à lire, un témoignage poignant de ce à quoi on en est réduit parfois. Et qui fait se poser une question: Quand est ce que la société va prendre des mesures? Quand est ce qu'on aidera réellement les femmes battues? Parce que pour l'instant, elles doivent encore se débrouiller. L'avocat général qui a plaidé au procés d'Alexandra l'a bien dit: elle était sur le banc des accusés parce que la société l'a abandonnée et l'a laissée seule, face à son bourreau. Il fallait bien qu'elle se défende. Et elle l'a fait. Ce n'est pas le cas de beaucoup d'autre quand on sait qu'en France, tous les deux jours, une femme décède sous les coups de son conjoint.

    Un extrait: Mes premières semaines de vie en caravane ont été une grande bouffée d’oxygène. Je me sentais bien sur ce terrain parfaitement entretenu et dans cette caravane que je jugeais plutôt confortable. On se serait cru au camping ! Je passais mes journées à travailler mes cours et, surtout, à entretenir mon nouvel intérieur en dépoussiérant, briquant et arrangeant ce qui était désormais mon espace de vie. J’étais une véritable petite femme d’intérieur et, déjà, je développais ce sens aigu de la propreté domestique qui deviendra un de mes traits de caractère. Lui, c’est vrai, ne faisait pas grand-chose, si ce n’est regarder la télévision. Mais je ne me plaignais pas. J’étais « chez moi », « avec lui », et cela me suffisait. Nous n’avions pas de grandes discussions sur Freud ou Mozart mais nos conversations les plus anodines et nos soirées à deux devant un film me plaisaient.

    Et puis il y avait Claude, son frère, qui travaillait sur les marchés de la région et qui vivait juste à côté de nous avec sa femme et ses quatre enfants, des êtres tout à fait charmants, toujours prêts à rendre service et souriants. J’aimais discuter de tout et de rien avec eux, au pied de l’une ou l’autre de leurs trois caravanes, dès que j’en avais un peu le temps. Il y avait aussi un autre de ses frères, qui était venu poser là sa caravane pour quelques jours, ou encore l’une de ses nièces et un cousin, qui s’arrêtaient quand ils étaient de passage. Ainsi se sont écoulés mes deux premiers mois de « femme libre ».

    Deux mois seulement. Et un jour, le premier coup est tombé.

     

  • [Livre] Fifty Shades

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    Résumé:
    Cinquante nuances de Grey
    : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. 
    Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. 
    Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

     

    Cinquante nuances plus sombres: Intimidée par les goûts singuliers érotiques et les sombres secrets du beau et tourmenté Christian Grey, jeune entrepreneur, Anastasia Steele a rompu avec lui pour commencer une nouvelles carrière dans une maison d’édition de Seattle.
    Mais son désir pour Christian domine encore toutes ses pensées, et quand il lui propose un nouvel arrangement, Anastasia ne peut pas résister. Ils ravivent leur brûlante et sulfureuse relation, et Anastasia en apprend plus sur le passé angoissant de ce meneur brisé et exigeant aux cinquantes facettes.
    Alors que Christian se bat contre ses propres démons, Anastasia doit affronter la colère et la jalousie des femmes qui l’ont précédée, et prendre la décision la plus importante de sa vie.

     

    Cinquante nuances plus claires: Enfin réunis, Christian et Ana ont tout pour être heureux : amour, passion, fortune, et un monde infini de possibilités. Mais bientôt, alors que tout semble leur sourire, le destin les rattrape jusqu'à ce que les pires cauchemars d'Ana deviennent réalité... Un "happy end" est-il possible pour Grey et Ana ?

     

    Auteur :E.L. James. E.L pour Erika Leonard, son nom de naissance

    Edition : J.C Lattès

    Genre : Romance

    Date de parution : 17 octobre 2012

    Prix moyen : 16€ (broché)

    Mon avis : Oui j'ai classé cette trilogie en romance et je l'assume totalement. Je n'aime ps cette appelation de "mommy porn", parce qu'il n'y a pas de porno dans cette trilogie! Il y a de l'érotisme, oui, de la sensualité, aussi... mais pas de porno. Si certaines scènes sont explicites, l'auteur ne bascule jamais dans la vulgarité.
    A l'origine, 50 shades était une fanfiction sur l'univers Twilight mettant en scène, comme on peut s'en douter Edward Cullen et Bella Swan, d'ailleurs la maladresse d'Ana nous rappelle bien celle de Bella. La fanfiction a donné lieu a un développement pour aboutir a 50 shades. Mais quoi qu'en dise les éditeurs américains, avides de choquer pour attirer du public, c'est avant tout une histoire d'amour! Une histoire d'amour entre un homme qui a tout en apparence, la beatué, la jeunesse, l'argent, mais qui souffre d'un profond manque de confiance en lui et qui lutte contre ce sentiment en voulant tout contrôler, ce qui l'a poussé à adopter une sexualité atypique. Christian est fragile dans un sens, même s'il ne le montre pas, même s'il peut régler a peu près tous les problèmes. Sa faiblesse c'est lui même, c'est de ne pas réussir a surmonter des traumatismes de sa petite enfance. Et pour ne pas paraître faible il se montre d'une dureté incroyable. Ce qui va être à l'origine de nombreuses incompréhension et disputes entre lui et Ana. Ana la jeune fille qui n'a pas vécu grand chose dans la vie, Ana qui a toujours été choyée par ses parents, qui n'a pas connu d'horreur, ni d'homme d'ailleurs... Ana qui par amour va explorer une sexualité qui ne l'attire pas d'emblé mais qui va finir par y prendre gout, dans des limites qu'elle finira par ne pas hésiter à poser de manière très claire. Christian de son coté, par amour aussi, va mettre un frein à son besdoin de domination (ou va essayer en tout cas).
    Là dedans, le coté SM, le coté sexuel passe très clairement au second plan.
    Les pseudo critiques littéraire, vous savez ceux qui ne jure que par les romans philoso-psychologique à la Guillaume Musso (c'est pas une critique envers Musso, j'aime bien aussi), ou qui considèrent que ne doit être publié que de la grande littérature, bien sérieuse, bien prise de tête et que ce qui est public est de la m**** (oui ben les gars, justement c'est le public qui les lis les romans, le monde tourne pas autour des critiques!), les pseudo critiques littéraire, donc, ont démoli le roman, disant que ce n'était pas de la grande littérature (vous voyez, qu'est ce que je disais!), que les personnages ne sont pas assez travaillés (notes pour les auteurs: merci de prévoir une biographie de 15 pages sur chaques personnages en début de livre), quand ils ne l'accusent pas tout simplement de pornographie (et s'ils lisent Sade, ils nous font une syncope?).
    Mais ceux qui comptent vraiment, à savoir les lecteurs, car c'est quand même eux qui font vivre auteurs, maisons d'éditions etc... ont réservé un accueil enthousiaste à la trilogie. 40 millions d'exemplaires vendus en 18 mois en angleterre et aux USA, il est resté 37 semaines 1er dans le classement des ventes de livres publié par le New York Times, 1.28 million vendu en australie, 900 000 en Italie, près de 450 000 en France (et ce sont les chiffres pour le premier tome seulement).
    Des produits dérivés (BO, livres, sex toys, jeux de société...) fleurissent partout dans le monde. Les droits cinématographiques ont été cédés pour 5 millions de dollars à universal pictures (casting encore inconnu).

    Alors les critiques diront-elles que tout ce beau monde n'a aucun gout? Ou peut être réaliseront-elle qu'on ne peut pas sans arrêt snober les romans populaires parce que c'est ce qui plait. Après une longue journée de travail, fatiguée et énervée, j'ai envie d'un livre facile à lire, qui me transporte dans une histoire et c'est ce que j'ai trouvé avec 50 nuance de Grey et ses suites.

     

    Un extrait: Samedi au magasin, c’est l’enfer. Nous sommes assiégés de bricoleurs qui veulent redonner un coup de frais à leurs maisons pendant les vacances d’été. Mais ça se calme vers l’heure du déjeuner, et Mme Clayton me demande de vérifier des commandes tandis que je grignote discrètement un bagel derrière la caisse. Ma tâche consiste à vérifier les numéros de catalogue par rapport aux articles commandés ; mon regard va du carnet de commandes à l’écran de l’ordinateur pour m’assurer que les entrées correspondent. Tout d’un coup, je ne sais pas pourquoi, je lève les yeux… et je me retrouve prisonnière du regard gris de Christian Grey.

    Crise cardiaque.

    — Mademoiselle Steele. Quelle agréable surprise.

    Alors là… Qu’est-ce qu’il fout ici, avec ses cheveux en bataille et sa tenue de baroudeur, gros pull irlandais, jean et bottes de randonnée ? Je pense que ma bouche s’est ouverte. Ni mon cerveau ni ma voix ne fonctionnent.

    — Monsieur Grey.

    Voilà tout ce que j’arrive à articuler.

    Un sourire erre sur ses lèvres et ses yeux pétillent comme s’il savourait une plaisanterie connue de lui seul.

    — J’étais dans le coin, j’avais besoin de faire quelques achats. Je suis ravi de vous revoir, mademoiselle Steele, m’explique-t-il d’une voix veloutée comme du chocolat noir.

    Je secoue la tête pour me ressaisir. Mon cœur bat la chamade, et sous son regard scrutateur, j’ai viré au rouge pivoine. Mes souvenirs ne lui rendaient pas justice. Non seulement il est beau, mais il représente le summum de la beauté masculine. Et il est là, devant moi. Chez Clayton’s. Allez savoir pourquoi. Mes fonctions cognitives se rétablissent enfin et mon cerveau se rebranche sur le reste de mon corps.

    — Ana. Mon nom, c’est Ana. Que puis-je faire pour vous, monsieur Grey ?

    Il sourit encore comme s’il gardait un mystérieux secret connu de lui seul. J’inspire profondément en me réfugiant derrière ma façade « je suis une pro du bricolage. » Allez, je vais m’en sortir.

    — J’ai besoin de quelques articles. Tout d’abord, des liens de serrage en plastique, murmure-t-il d’un air à la fois détaché et amusé.

    Des liens de serrage en plastique ?

    — Nous en avons différentes tailles. Voulez-vous les voir ? fais-je d’une petite voix tremblante.

    Reprends-toi, Steele. Un léger froncement de sourcils déforme le joli front de Grey.

    — S’il vous plaît. Montrez-les-moi, mademoiselle Steele.

    Je tente d’adopter une allure nonchalante en contournant le comptoir, mais en réalité je m’efforce de ne pas m’étaler, car mes jambes ont soudain pris la consistance de la gelée. Heureusement que j’ai passé mon plus beau jean ce matin.

    — Ils sont au rayon des accessoires électriques, allée huit.

    Ma voix est un peu trop guillerette. Je le regarde et le regrette aussitôt. Qu’est-ce qu’il est beau.

    — Après vous, dit-il avec un signe de sa main aux longs doigts manucurés.

    Mon cœur menace de m’étouffer – parce qu’il est dans ma gorge, en train d’essayer de me sortir par la bouche – tandis que je me dirige vers le rayon des accessoires électriques. Que fait-il à Portland ? Pourquoi est-il ici, chez Clayton’s ?D’une portion minuscule et sous-employée de mon cerveau – sans doute située à la base de mon bulbe rachidien, là où se niche ma conscience – une pensée surgit : Il est venu te voir. Impossible ! Pourquoi cet homme superbe, puissant, sophistiqué, voudrait-il me voir ? C’est une idée grotesque, que je chasse de mon esprit à coups de pied.

    — Vous êtes à Portland pour affaires ?

    Je couine comme si j’avais le doigt coincé dans une porte.Merde ! Du calme, Ana !

    — Je suis venu visiter le département agroalimentaire de la Washington State University, qui est situé à Vancouver. Je subventionne des recherches sur la rotation des cultures et la science des sols.

    Tu vois ? Il n’est pas du tout venu te voir, ricane ma conscience. Je rougis de ma stupidité.

    — Ça fait partie de vos projets pour nourrir la planète ?

    — Plus ou moins, reconnaît-il avec un sourire en coin.

    Il examine la sélection d’attaches en plastique. Qu’est-ce qu’il peut bien vouloir en faire ? Je ne le vois pas du tout en bricoleur. Ses doigts caressent les différents emballages et, sans savoir pourquoi, je suis obligée de détourner le regard. Il se penche pour choisir un paquet.

    — Ceux-là, ça ira, m’annonce-t-il avec son sourire qui dit « j’ai un secret ».

    — Autre chose ?

    — Je voudrais du gros scotch.

    Du gros scotch ?

    — Vous faites des rénovations ?

    Les mots me sont sortis de la bouche avant que je n’aie pu les retenir. Il doit sûrement payer des gens pour faire ça.

    — Non, pas de rénovations, réplique-t-il avec un petit sourire en coin.

     

     

  • [Livre] Le visage de la peur

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    Résumé: Qui est le Boucher, et comment parvient-il à convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ? 
    Un tueur qui ne paraît ni fou ni enragé lorsqu'il s'en prend à ses victimes. Qui semble agir... méthodiquement. 
    Mais dans quel but ? 

    Auteur: Dean Koontz. Ancien professeur d'anglais, il a commencé par écrire de la science fiction avant de se lancer dans les thrillers.

    Editeur: Pocket collection terreur

    Genre: Thriller

    Parution: 2000

    Autres livre de Dean Koontz: Intensité, la cache du diable, le masque de l'oubli, la maison interdite (pour n'en citer que quelques uns)

    Avis: J'avais lu ce roman quand pocket l'avait édité en 2000, mais il est plus ancien que ça. Il est paru tout d'abord sous le pseudonyme de Brian Coffey en 1977, puis a été réédité sous le vrai nom de l'auteur dans les années 80.
    Je suis retombée dessus par hasard en rangeant des cartons de livres et je n'ai pas pu résister à le relire en me disant, suis-je aussi impressionnable à 32 ans qu'à 19? Et bien la réponse est: Non! C'est pas moi qui suis impressionnable, c'est ce bouquin qui est flippant! (Non parce que quand je relis du RL Stine, j'ai pas la trouille comme a 10 ans, et quand je relis Ça! de Stephen King, je dors pas la lumière allumée comme à 20... donc ça ne vient pas de moi: CQFD)
    Techniquement on connait l'identité des tueurs assez vite. Mais si nous on les connait, ce n'est pas le cas du personnage principal, le médium qui aide la police à les arrêter. Et tout le suspense est là: va-t-il comprendre à temps pour éviter d'autres meurtres? Va-t-il devenir leur cible? Va-t-il leur échapper?
    C'est cette dernière question qui va donner lieu à une des scènes les plus intense du livre, qui s'étend sur plusieurs pages, et qui nous tiens en haleine jusqu'à la fin.
    C'est un roman très court et chapeau à l'auteur d'avoir su mettre autant d'intensité et de suspense dans si peu de pages sans donner l'impression de bâcler son histoire. Au contraire, elle est bien ficelé, chaque détail a son importance et trouve une réponse. L'histoire se déroule sur trois jours seulement.
    Un roman qu'on relit avec plaisir, même quand on connait la fin!
    Après c'est un peu difficile d'en dire plus sans spoiler... Donc, je vais m'en tenir là et vous souhaiter une bonne lecture!

    Un extrait:" — Edna avait-elle aussi un rendez-vous ? continua Preduski.

    — Non. Je vous l’ai dit : elle est rentrée directement chez elle.

    — Peut-être son petit ami l’y attendait-il ?

    — Elle avait rompu avec son ancien et n’en avait pas de nouveau.

    — Peut-être qu’un de ses anciens avait fait un saut pour discuter avec elle ?

    — Non. Quand Edna larguait un type, c’était pour de bon.

    Preduski soupira, se pinça l’arête du nez et, derechef, secoua la tête d’un air chagrin.

    — Ça m’ennuie beaucoup de vous demander cela… Vous étiez sa meilleure amie. Mais ce que je vais dire… je vous supplie de comprendre que je n’ai aucunement l’intention de l’accabler. Mais la vie est dure, n’est-ce pas ? Il arrive à tout le monde de faire certaines choses qu’on préférerait ne pas faire. Dieu m’est témoin qu’il y a des jours où je ne me sens pas fier de moi, allez ! Ne jamais porter de jugement sur personne : c’est ma devise. Il n’y a qu’une seule chose que je ne peux pas excuser : le meurtre. Oui, cela m’ennuie vraiment de vous demander… enfin, est-ce qu’elle était… croyez-vous qu’elle ait jamais…

    — Vous voulez savoir si elle se prostituait ?

    — Oh ! Je n’aurais pas formulé ça de celte manière ! C’est quelque chose de vraiment épouvantable… en vérité je voulais seulement…

    — Ne vous tracassez pas. (Sarah adressa son plus gracieux sourire au policier.) Je ne suis pas vexée.

    Elle serra la main de Preduski. C’était maintenant elle qui le réconfortait ! Graham trouva que la scène ne manquait pas de sel.

    — Moi-même, je tapine un peu, enchaîna-t-elle. Mais léger, léger. Pas des masses. Peut-être une fois par semaine. Il faut que le type me plaise et qu’il ait deux cents dollars à claquer. Pour moi, c’est pareil que le strip, ni plus ni moins. Mais Edna n’aurait jamais pu le faire. C’était une honnête fille, si surprenant que cela paraisse.

    — Je n’aurais pas dû vous poser cette question. Cela ne me regarde pas. Mais j’ai pensé… comme ça… que dans ce métier, il devait y avoir des tas de tentations pour une jeune fille qui aurait besoin d’argent.

    — Avec l’effeuillage et les bouchons, elle se faisait l’un dans l’autre dans les huit cents dollars par semaine. Elle ne dépensait que pour acheter des livres et décorer son appartement. Le reste, elle le mettait de côté. À la banque. Elle avait peu de besoins.

    Preduski arborait une mine lugubre.

    — Vous comprenez pourquoi je devais vous poser cette question ? Si elle a ouvert à l’assassin, elle le connaissait, forcément, même si elle ne l’avait vu qu’une fois ou deux. C’est cela qui me turlupine le plus dans cette histoire. Comment le Boucher se fait-il ouvrir la porte par ses victimes ?

    Graham n’avait encore jamais songé à cet aspect du problème. Les victimes étaient toutes jeunes mais issues de milieux variés. Une mère de famille. Une avocate. Deux institutrices. Trois secrétaires. Un modèle. Une vendeuse… Comment le Boucher s’y prenait-il pour convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ?

  • [Livre] Marion du Faouët, brigande et rebelle

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    Résumé : De son vrai nom, Marie-Louise Tromel, Marion naquit le 6 mai 1717 dans le petit hameau misérable de Porz-en-Haie, près du Faouët. (Morbihan). Elle est poussée à mendier, chose courante dans la Bretagne du XVIIIe siècle. Elle accompagne sa mère dans les pardons pour y vendre de la mercerie, des lacets, de la tresse et des cribles à tamiser le grain. Elle est aussi chapardeuse. Jeune fille, elle montrera des attitudes de plus en plus audacieuses et effrontées.

    Auteur : Catherine Borgella est scénariste pour la télévision et réalisatrice pour des documentaires. Elle est également membre de la Commission Audiovisuelle à la S.G.D.L (Société des Gens De Lettres). Diplomée d'histoire et amoureuse de la Bretagne, Marion du Faouet est le seul roman que j'ai pu trouver écris de sa main.

    Edition : Robert Laffont

    Genre : Historique

    Date de parution : 12 Septembre 1999

    Prix moyen : 19€ (broché)

    Mon avis : En 1997, j'ai vu le téléfilm "Marion du Faouët" et il m'avait vraiment emballée. Quand deux ans plus tard, la scénariste du téléfilm a écris le roman éponyme, je me suis littéralement précipitée dessus.
    Entre temps j'avais fais quelques recherches et avait appris que, loin d'être une histoire inventée, un téléfilm en costume d'époque, il s'agissait d'une histoire basée sur faits réels.
    Marion du Faouët, née Marie-Louise Tromel a réellement existée. Elle a vécut de 1717 à 1755, date à laquelle elle fut pendue. L'auteur ayant un diplome d'histoire, on peut supposée qu'elle a fait des recherches poussées sur son sujet avant d'écrire le scénario du film puis le roman qui est bien plus détaillé. Bien sûr, il y a une part de romance, car comment savoir avec certitude ce qu'il se passait dans l'intimité de la cache des brigands dirigés par Marion? Comment connaitre la teneur exacte des aides officieuses qu'elle a pu recevoir?
    Mais peut importe la part de faits, la part d'interprétation et la part de romance, il s'agit du récit de la vie d'une femme d'exception que la misère à conduit au banditisme mais qui a toujours mis un point d'honneur à ne pas faire couler le sang, à ne pas attaquer les gens du pays (comprendre ceux de la région) et qui a touours pensé au bien être de ses proche avant le sien.
    Arrêtée plusieurs fois, elle s'évadera à plusieurs reprises mais verra mourir plusieurs des hommes qu'elle a aimé. Elle sera également fouettée en place publique et marquée du V infamant des voleurs.
    Je ne sais pas trop si j'ai vraiment détesté Pecourt. Certes il en fait une affaire personnelle mais d'un autre coté, il fait son travail et ne supporte pas qu'un brigand échappe à la justice.
    Le style est clair bien qu'émaillé de mots et d'expression de l'époque.
    Quant à la fin, comme pour tyout roman basés sur des faits réels, elle ne peut être différente de ce qu'il s'est passé. Aussi je n'ai pas imaginé une autre fin que celle relatée par l'auteur.
    J'aimerais bien revoir le téléfilm car, bien qu'il y ait moins de détail que dans le livre, qu'il soit une sorte de résumé de la vie de MArion du Faouët, il était bien mené et très divertissant.

    Un extraitIls attendirent debout, longtemps, dans une vaste salle gothique aux murs de pierre nue, qu’éclairait une haute fenêtre à meneaux. Dehors, le ciel était bleu et léger. Marion calcula qu’on devait être au début de mars, bientôt le printemps exploserait sur les talus en floraison multicolore de crocus et de primevères, tandis que les aulnes répandraient au bord de l’Ellé des nuages de pollen, et que les pommiers du verger, au Véhut, se couvriraient de boutons roses à la fine odeur.

    Menottes aux poignets, chaînes aux pieds, appuyée contre le mur, elle fixait Henry, enchaîné lui aussi, entre deux gardes. La distance leur permettait tout juste de s’entrevoir. À mi-chemin, une femme encore jeune serrait contre elle deux enfants hébétés. Un greffier apporta un ordre écrit, et désigna la femme aux gardes qui l’accompagnaient.

    – Mendicité… Récidiviste. Au dépôt !

    Il remit le document à l’un des miliciens. Les gardes entraînèrent la malheureuse et les enfants. D’un coup, comme si un nuage épais eût caché le soleil, l’espoir irraisonné abandonna Marion. Si on enfermait ainsi, pour longtemps, pour la vie peut-être, celle dont le seul crime était d’avoir mendié du pain pour ses petits, il n’y aurait pas de salut pour Henry ni pour elle. Les lois du temps étaient sans merci pour le dévoiement des pauvres. Dans leur cas, être accusés, c’était être coupables. Cette évidence la poignardait.

     

  • [Livre] Virtuosity de Jessica Martinez

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    Résumé : Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

    Auteur : Jessica Martinez est née au Canada. Depuis toujours passionnée de lecture et de violon, elle a suivi un cursus de lettres et de musique à l’université. Depuis, elle a successivement été institutrice, violoniste, professeur de lettres et de violon. Aujourd’hui, elle vit à Orlando en Floride avec son mari et ses deux enfants.

    Editeur : Hachette jeunesse. Collection Black Moon

    Nb de pages :

    Genre : Young Adult

    Parution : France : 20 Juin 2012

    Prix : 15,20 (pas encore sorti en poche)

    Autres livre de Jessica Martinez : The space between us, 2012 non encore traduit en français

    Avis: J’ai lu ce livre parce que le résumé, que j’ai lu sur un blog, m’avait bien plu. Dès les premières pages on voit bien que la vie de Carmen tourne autour de sa carrière de violoniste au mépris de toute autre considération. Au fil de la lecture on voit bien que cette carrière envahit toute sa vie : elle n’a même pas été scolarisée et a suivi des cours particuliers. L’école n’allait quand même pas l’empêcher de devenir la meilleure des violonistes, non ?
    Le but de Carmen est d’intégrer l’école de Julliard, mais ce n’est pas vraiment du goût de sa mère qui préférerait qu’elle continue à se produire pour ne pas être oublié du public.
    En fait, c’est surtout elle qui est accrochée à la carrière de sa fille, comme si la voir sur scène pouvait compenser le fait qu’un polype sur la gorge avait brisé sa carrière de Soprano.  Le père de Carmen, jeune gosse de riche qui a eu une aventure avec la célèbre cantatrice qu’elle était alors, est totalement absent de la vie de sa fille, se contentant d’un coup de fil et d’une carte par an.
    Mon personnage préféré est sans contexte le beau-père de Carmen. Il aime la jeune fille sans condition et se moque royalement qu’elle fasse carrière ou pas. Il ne veut que son bonheur et essaye, dans la mesure de ses moyens, qui sont assez faibles, la mère de Carmen étant plus que présente, envahissante même, de lui apporter quelques petits répits et plaisirs simples.
    La mère de Carmen la maintient dans un climat de compétition permanente dans lequel on ne peut faire confiance à personne. Entre cela, l’absence totale de liberté qu’elle laisse à sa fille qui n’est à ses yeux qu’un instrument de gloire, le fait qu’elle n’hésite pas à la droguer pour l’empêcher de ressentir un trac qui pourrait réduire ses performances, ont fait d’elle le personnage que j’ai le plus détesté, le summum de son attitude minable étant ce qu’elle ose faire à la fin du roman (enfin qu’on découvre à la fin du roman).
    Il est très dur dans ces conditions de construire une histoire d’amour avec un concurrent et jusqu’à la fin on se demande si Carmen et Jeremy ont une chance ensemble.
    J’ai trouvé Carmen très courageuse quand elle découvre ce qu’à fait sa mère. Très courageuse aussi de ne pas se laisser embarquer dans les manigances de sa mère pour discréditer Jeremy.
    L’attitude de ses grands-parents paternels qui ne reconnaisse son existence que du moment où elle devient célèbre est écœurante. Le père un peu moins, il ne s’occupe pas de Carmen, mais rend service à Diana, sa mère sans poser de question, même si c’était moralement discutable.er(cliquez pour révéler)

    Au final c’est un livre qui se vit intensément, qui provoque sourires et colère. Un livre vraiment bien écrit. Par contre, c’est un livre qui ne peut que se lire, une adaptation ciné serait de trop et s’il devait y en avoir une, je ne pense pas que je la regarderais.

    Un extrait: "La première fois que j’avais tenu cet instrument, j’avais su. Il me prolongeait. Je ne m’étais pas rendu compte qu’il me manquait quelque chose, mais j’avais éprouvé un sentiment semblable à celui qu’on a en rentrant chez soi. Une impression de plénitude. Mon corps avait accueilli, avec une facilité déconcertante, le poids du stradivarius, s’insérant parfaitement entre mon épaule et ma mâchoire ; mon oreille avait reconnu la voix du violon avec autant de naturel que s’il s’agissait de la mienne. Nous étions faits pour être réunis.

    Cela remontait à un an maintenant, pourtant, tout en l’admirant au clair de lune, je n’arrivais toujours pas à croire que j’avais la chance d’en jouer. Les Glenn l’avaient payé un million deux. C’était à ce prix-là, selon Diana, qu’ils m’avaient achetée. Cependant, si elle désapprouvait la situation, elle n’avait jamais suggéré que je refuse. La possibilité n’avait même pas été envisagée. Ça aurait été de la folie.

    Je ne pouvais pas haïr les Glenn autant que Diana. En tout cas plus autant, et pas seulement à cause du stradivarius. Ça me gênait de l’admettre, mais, même s’ils ne m’avaient pas trouvée digne de leur intérêt avant que je devienne célèbre, même si je savais que leur admiration et leur cadeau en disaient plus long sur leur position sociale que sur nos rapports, une petite part de moi se réjouissait. Ce n’était pas compliqué : je voulais qu’ils m’aiment.

    Je ne pouvais pas l’avouer à Diana. Dans son univers, le talent constituait la seule richesse : non seulement les Glenn en étaient dépourvus, mais ils n’avaient pas su reconnaître le sien, et il avait fallu que le monde entier loue le mien pour qu’ils daignent me considérer comme leur petite-fille."

      

  • [livres] La trilogie du mal, Maxime Chattam

    Oui je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas fais de mise à jour. Il faut dire que ces derniers mois ont été mouvementés. Rendez-vous médicaux à droit et à gauche, adaptation de mode de vie du fait de mon diabète.. j'ai été bien occupée.

    Mon père venant de m'offrir un nouvel APN, j'ai refais la majorité des photos du blog, histoire d'avoir autre chose que des photos floues et du coup, je me suis décidée à me remettre un peu au blog...
    On va commencer soft par une fiche de livre, mais des achats et des recettes de cuisine suivront bientôt.

    La trilogie du mal, donc... Trois thrillers aussi angoissant les uns que les autres, ayant pour ligne directrice l'inspecteur, puis détective privé Joshua Brolin.

    L'auteur: De son vrai nom Maxime Drouot, c'est un auteur assez jeune, puisqu'il est né en 1976. Il a fait des études de criminologie ce qui étoffe nettement ses romans qui sont très bien ficelés et très sombres.

    En faisant quelques recherches sur lui, j'ai appris que le roman "la promesse des ténèbres" est une préquelle à la trilogie du mal. (Et de ce fait, il passe immédiatement dans ma PAL)

    prix moyen: entre 6€50 et 8€

    Où l'acheter: Amazon, Fnac, Cultura, Gibert...

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    Résumé: Portland, Oregon, de nos jours. Juliette, une jeune étudiante en psychologie, est kidnappée par un tueur en série qui a pris la fâcheuse habitude de couper les mains de ses victimes, toutes des femmes, et de leur tracer un mystérieux signe cabalistique à l'acide sur le front. Au moment où le tueur s'apprête à exécuter Juliette, il est abattu in extremis par l'inspecteur Joshua Brolin, un jeune profileur de la police de Portland. Juliette et Brolin restent en contact... et sont horrifiés quand, un an plus tard, un nouveau cadavre est découvert portant exactement les mêmes mutilations. Le fantôme de Lealand Beaumont, le bourreau de Portland, s'est-il remis à l'œuvre ? S'agi-t-il d'un "copycat", ces copieurs de tueurs, rares mais extrêmement dangereux puisqu'ils s'évertuent à dépasser leur "maître" dans l'horreur ? Brolin et Juliette ne sont qu'au début de leurs effroyables surprises...

    Mon avis: Bien que j'avais cette trilogie dans ma PAL depuis un moment, je ne l'ai attaqué que lorsque le forum Club de lecture l'a proposé en lecture commune de 2013.
    J'ai beaucoup aimé ce thriller. Il est prenant et bien mené, c'est très dur de s'en détacher.
    Le seul point négatif que j'ai relevé, c'est la tendance de l'auteur à passer d'un récit narratif au passé à des passages au présent. Je n'ai pas du tout aimé ces passages, j'ai beaucoup de mal avec les changements de temps intempestifs et j'ai trouvé qu'il "étalait" ses connaissances en psychologie criminelle et en médecine légale de manière abusive et inutile... Il pouvait faire passer les même explication soit en note de bas de page, soit au cours de dialogues où l'inspecteur aurait pu demander des explication sur l'utilité des produits.
    Ces passages là ont un peu ralentit ma lecture et cassaient le rythme du roman, ce qui est dommage vu à quel point le reste m'a tenu en haleine.
    J'ai cependant beaucoup aimé les personnages que j'ai trouvés attachants et très justes. Ni héros, ni grands méchants... parfois bornés ou susceptibles, humains quoi. 

     

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    Résumé: Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos... Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se tâche dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel... Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres

    Mon avisJ'ai nettement préféré ce tome au premier du fait que les passages au présent que je n'aime pas du tout car ils cassent le rythme de l'histoire étaient bien moins nombreux dans ce tome ci.
    Contrairement au premier tome, j'ai eu un peu plus de mal à entrer dans l'histoire, peut être parce que je m'attendais à retrouver Joshua Brolin et que dans les 80 premières pages, rien ne laisse supposé qu'il va être présent. J'ai du coup été encore plus contente de le retrouver!
    Je n'avais vraiment pas vu venir la fin.
    J'ai été infiniment soulagé qu'il n'arrive rien au chien, je sais pas pourquoi mais vu le passé de Josh, je me suis dis que s'il s'attachait au chien, celui ci allait mourir, peut etre en le sauvant. Ouf, ça a pas été le cas!
    Enfin j'ai été un peu déçue que l'histoire de la disparition du mari d'Anabelle soit pas un peu plus approfondie. Peut être que ça aurait pu faire l'objet de l'épilogue, que Josh aurait pu mener une enquête et trouver des éléments... n'importe quoi plutôt que nous donner des bribes de souvenirs sur Annabelle et Brody et pas savoir ce qui a pu lui arriver! C'est énervant, même si savoir n'apportait rien à l'histoire. (Mais j'ai appris aujourd'hui que la préquelle que l'auteur a écrit: La promesse des ténèbres, est basée sur Brody)
    Enfin voilà, un tome lu assez rapidement tant on est happé dans l'histoire. Une nuit à dormir les lumière allumées aussi, sans doute.

     

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    Résumé: Une ombre inquiétante rôde dan les forets de l'Oregon, là où se passent parfois des choses dont nul homme ne devrait rien savoir. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel... Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière, du jamais vu : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Et s'il n'y avait qu'une seule et même personne derrière tout cela ? Un être pas comme les autres. Peu à peu, on commence à murmurer le pire... Et s'il n'était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O'Donnel s'immiscent dans l'enquête. L'ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Une nouvelle génération de tueur.

    Mon avis:Un troisième tome qui m'a foutu une trouille monstre! Je suis arachnophobe et j'ai poussé des cris en pleine lecture (dont une fois au boulot, bonjour la discrétion) sur certaines scènes... notamment celle ou Annabel se prend le contenue d'une boite pleine de veuves noires sur la tête. Et je ne peux rien dire d'autre sans spolier complétement l'histoire! C'est dire si chaque détail compte!!!

    Un extrait: "Démêler les indices, relever les preuves, établir les profils psychologiques et faire progresser la traque du tueur, telles étaient donc les motivations essentielles de Brolin lorsqu’il était entré au FBI. Lorsqu’il obtint son badge, il avait vingt-huit ans passés, et Robert Douglas le convoqua dans son bureau.

    — Je sais que tu veux rentrer dans mon unité maintenant que tu fais pleinement partie de la maison, lui dit-il. Mais tu vas devoir patienter. Tu seras certainement un très bon profileur, je te l’ai déjà dit.

    — Mais ? avait demandé Brolin, le goût amer de la déception dans la bouche.

    — Mais je ne ferai pas d’exception. Il faut l’expérience du terrain qui s’ajoute à l’intuition et malgré toute ta connaissance des dossiers, je veux que tu te fasses la main. C’est l’affaire de quatre-cinq ans, six tout au plus. Je ne te demande pas grand-chose, juste d’engranger un vécu d’agent pendant tout ce temps, crois-moi, il y a des centaines de choses que tu n’apprendras que là-bas, dans la jungle urbaine. Ensuite, tu auras ta place ici. Avec nous.

    Devant la moue plus que renfrognée de Brolin, Robert Douglas ajouta :

    — Qu’est-ce que tu imagines, hein ? Tu es peut-être fait pour ce boulot mais je ne vais pas prendre un agent qui risque de se planter sur un dossier parce qu’il n’aura pas l’expérience et la maturité suffisantes. Tu as déjà regardé les types qui bossent ici ? Ils ont tous la trentaine bien tapée, au moins. Je vais m’arranger pour que tu aies un poste qui te convienne et dans quelques années, tu seras dans l’équipe.

    Brolin savait que Douglas mâchait ses mots mais la vérité était toute simple : l’USC avait réussi à acquérir une bonne réputation à force de travail et ne voulait engager que des agents ayant fait leurs preuves à maintes reprises pour ne pas risquer sa réputation sur une erreur. L’USC ne prendrait aucun risque.

    Il reçut quelques jours plus tard son attribution de poste, à l’antenne locale de Boston. Nombre de camarades de promotion lui envièrent son affectation mais pour Brolin, cela signifiait vivre encore six ans sans être confronté à ce qui le passionnait depuis déjà huit longues années. C’était tout simplement hors de question.

    Pendant son instruction, Brolin avait sympathisé avec un profileur qui enseignait la psychiatrie criminelle, John Rissel. Celui-ci s’était montré très chaleureux et disponible. Rissel fut le déclencheur de son départ. Il lui répéta qu’il avait un véritable don pour cerner la personnalité des criminels, qu’il devait patienter. Mais devant le refus obstiné de Brolin, il capitula. C’est alors qu’il lui conseilla de démissionner et de rejoindre les forces de police. Là-bas, ils avaient besoin d’éléments comme lui, on l’enverrait probablement sur le terrain pour faire ses preuves, mais s’il rejoignait une agglomération de taille moyenne, il finirait rapidement par hériter des dossiers criminels et donc du profilage, certainement plus vite qu’au FBI. Rissel avait cerné sa personnalité, son besoin de travailler sur des bases fixes, dans un environnement stable duquel il pourrait tirer avantage grâce à sa volonté de toujours en savoir plus sur ce qui l’entourait. Rissel l’avait encouragé à se sédentariser dans une grande ville plutôt que de choisir la vie des affectations fantaisistes de tout agent spécial du FBI. S’il se sentait incapable de persévérer quelques années ici, autant qu’il aille là où il serait le plus utile et le plus épanoui.

    C’est donc avec un diplôme de psychologie et une formation en criminalistique au FBI que Brolin avait rejoint Portland, sa ville natale, et obtenu en seulement six mois un poste titulaire d’inspecteur. Il écopa pendant encore onze mois des affaires branlantes et, vu sa capacité à cerner la nature criminelle, il obtint rapidement la considération de ses supérieurs qui lui confièrent enfin les dossiers les plus intéressants.

    Dès lors, il s’était gardé d’évoquer son passé au Bureau, qu’il considérait comme un enrichissement professionnel bien que ce fût le plus gros échec personnel de sa vie."

    L'âme du mal

  • [Livre] La communauté du sud

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    Résumé = T1: Quand le danger rôde: Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du me siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.

                   T2: Disparition à Dallas:  La petite ville de Bon Temps a retrouvé un semblant de calme. La jeune télépathe Sookie Stackhouse partage son temps entre le bar où elle travaille et son bien-aimé vampire, Bill Compton. Mais lorsqu'on s'en prend à elle, elle n'a d'autre choix que de pactiser avec la communauté vampire, et part mener l'enquête à Dallas sur la disparition d'un des leurs, au péril de sa vie !

                   T3: Mortel corps à corps: Revoilà Sookie Stackhouse, la jeune serveuse télépathe de Chez Merlotte, dans une aventure pour le moins singulière : lasse de supporter l'indifférence de Bill, son beau vampire parti en voyage, elle part enquêter au sein de la pègre des suceurs de sang. Aidée d'un loup-garou, qui fait naître en elle des désirs insoupçonnés, elle doit retrouver Bill, kidnappé par une ancienne amante - une vampire sexy en diable - et faire taire sa jalousie, tout en esquivant les avances d'Eric, le dangereux et séduisant Viking mort depuis plus de mille ans...

                   T4: Les sorcières de Shreveport: Peu après sa rupture avec Bill, Sookie Stackhouse, la jeune serveuse de Chez Merlotte, trouve sur son chemin un homme nu et séduisant. Et quel homme ! Un vampire, plutôt : Eric Northman, le sheriff au charme ensorcelant qu'une sorcière dépitée a privé de sa mémoire ! Le dangereux prédateur est devenu une proie pour ceux qui veulent sa peau, mais Sookie est bien déterminée à ne pas les laisser faire...

                    T5: La morsure de la panthère: " Moi, Sookie, 26 ans, je suis toujours serveuse Chez Merlotte et, à mon grand désespoir, à nouveau célibataire. Non contente d'être aux prises avec des mutants - dont mon frère Jason ! -, me voilà confrontée à un tueur de mutants ! Et j'ai jusqu'à la prochaine lune pour trouver le vrai coupable... " Alors qu'un sniper bien décidé à éliminer les non-humains fait régner la terreur dans la petite ville sudiste de Sookie Stackhouse, elle est appelée à l'aide par le séduisant Alcide... et se retrouve plongée au coeur d'imbroglios politiques, mêlant vampires, loup-garous et autres créatures ! Et ses sentiments aussi sont mis à rude épreuve, avec le beau vampire-pirate qui a investi son bar...

                    T6:La reine des vampires: "C'est moi Sookie, je suis de retour, mais cette fois, je pars en mission dans la capitale du vice !La reine des vampires m'a ordonné d'enquêter sur la mort de ma cousine-vampire HadleyEt quand la reine ordonne... Bonne fille, j'obéis mais l'héritage d'Hadley attise la convoitise. Heureusement, Quinn, mon sublime tigre-garou, m'accompagne dans cette enquête sanglante.Sookie Stackhouse a quitté le fin fond de la Louisiane pour la Nouvelle-Orléans et utilise ses talents de télépathe pour enquêter sur la mort suspecte de sa cousine, dont la nature des relations avec la reine est encore trouble... De révélation en révélation, Sookie va rapidement regretter la vie paisible et les vampires finalement si peu terrifiants de Bon Temps.

                    T7: La conspirationTrahie par son grand amour aux longues canines, la jeune serveuse télépathe doit non seulement gérer un nouveau prétendant, un tigre-garou ô combien séduisant ! mais également aider la Reine à recouvrer sa puissance financière et son autorité morale. Sookie devra choisir son camp, au jeu dangereux de la vie et de la mort.

                    T8: Pire que la mort: Dans une région dévastée après le passage de l'ouragan Katrina, Sookie a fort à faire pour aider les communautés humaine et vampire à se reconstruire. Si la jeune serveuse est saine et sauve, elle n'en est pas moins préoccupée : les temps changent pour les vampires et les lycanthropes, de nouveaux dangers s'annoncent et Quinn, son petit ami et sublime tigre-garou a disparu !

                    T9: Bel et bien mort " Après la sortie du cercueil très médiatisée des vampires, c'est au tour de mes amis changelings de sortir du bois. Moi, Sookie, j'avais peur de la réaction des habitants de Bon Temps... Et je n'avais pas tort ! Comme d'habitude je dois jouer la super détective. Mais qui va me protéger, moi ? Pas besoin d'être voyante pour se rendre compte que les problèmes ne font que commencer... " Alors que de nouvelles créatures surnaturelles dévoilent leur existence aux humains, Sookie Stackhouse, serveuse télépathe, est très inquiète. Ses peurs prennent vie quand une panthère-garou est assassinée. Mais la jeune femme est elle aussi en danger : le FBI s'intéresse à elle de très près, et il semblerait qu'une chose ancienne et puissante ait une dent contre elle...

                    T10: Une mort certaine: " Enfin ! Enfin ma relation avec Eric commence à ressembler à quelque chose ! Après toutes ces épreuves, moi, Sookie, je l'ai bien mérité. Mais hélas, au moment où tout semble aller pour le mieux, voilà que mon entourage se met à me créer de nouveaux problèmes : Sam, Bill et même Eric ! Et la fureur qui a entouré la Grande Révélation des hybrides n'est pas vraiment retombée... " Sookie Stackhouse est à peine remise de la révélation de son arrière-grand-père qu'elle doit faire face à un visiteur imprévu : le créateur d'Eric, un vampire venu tout droit de l'Antiquité, accompagné d'un étrange jeune garçon aux moeurs sanguinaires. Et de l'autre côté, entre s'occuper de son couple et gérer sa famille faé, la jeune serveuse de Bon Temps a encore fort à faire...

                    Interlude mortel : Sookie Stackhouse, la serveuse télépathe du Merlotte et amoureuse des vampires, revient pour notre plus grand plaisir dans dix nouvelles haletantes, drôles et... sanglantes.

                    T11: Mort de peur: Me revoilà, Sookie, de retour au bercail ! Je suis enfin revenue à Bon Temps. Et quel retour! Vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé : quelqu'un a tenté de réduire le Menotte en cendres sous mes yeux !Plus de peur que de mal, me direz-vous. Je suis bien décidée à mener l'enquête et, vous me connaissez, je ne vais pas en rester là ! J'ai déjà quelques soupçons, mais je sens que quelque chose de beaucoup plus grave se trame au sein du clan des buveurs de sang." Depuis que le Menotte a brûlé, rien ne va plus dans les bayous ! Adieu la vie paisible à Bon Temps, Debby Pelt est de retour et vient régler ses comptes. Les luttes d'influence s'immiscent au sein du clan des vampires depuis que Felipe, le roi, a placé Victor en qualité de régent juste au-dessus d'Eric. Toutes ces révélations vont fragiliser le beau duo que forment Sookie et Eric, et, une fois de plus, la pègre des suceurs de sang va faire de graves dégâts...

                  Interlude 2: MAriage Mortel:Sookie panse encore ses blessures mais accepte de bon cœur d'accompagner Sam au mariage de son frère dans son village natal. La célébration, au départ heureuse, s'annonce sous de mauvais hospices. Les Métamorphes ne sont pas les bienvenus dans le village et le danger est partout ! + Des tonnes de bonus: interviews, recettes, "scènes bonus"...

                       T12: Mort sans retourDepuis toujours, Sookie préférerait ne pas pouvoir tout lire dans les pensées des autres. En tant qu’épouse d’un vampire, il y a aussi des choses qu’elle aimerait littéralement ne pas voir, comme son cher Eric s’abreuvant du sang d’une autre jolie femme… En présence du roi des vampires de l’Arkansas, du Nevada et de la Louisiane, Felipe de Castro, Sookie ne peut cependant rien exprimer de sa jalousie légitime. Pire, lorsque la police découvre le cadavre de la jeune donneuse devant la maison d’Eric, notre charmante télépathe est bien obligée d’enquêter avec Bill, son ex, sur ce meurtre qui pourrait causer la perte du vampire à qui elle a uni son destin.

     

    Auteur =  Charlaine Harris a publié de nombreux romans avant de se hisser parmi les plus grands auteurs de best-sellers américains. Ses romans ont atteint la consécration en inspirant True Blood la série TV d'Alun Ball, diffusée en France par Orange Cinémax.

     

    Prix moyen = 8,45€

     

    Où l'acheter? = Fnac, Amazon, Cultura, etc...

     

    Mon avis = J'aime beaucoup! Beaucoup plus que la série je dois dire. Les personnages n'ont rien à voir, l'histoire est totalement différente. La trame se rejoins parfois, mais la plupart du temps ce sont des points isolés et tout le reste est plus que brodé, modifié etc... Par exemple dans les livres, Bill a un role minime, il sert plus a intégrer Sookie au monde des vampire qu'à autre chose. La reine Sophie Anne a un role bien plus étoffé que dans la série, il y a des personnage très important dans les livres qu'on a jamais vu dans la série... Pareil pour certaines "lois": dans les livres: pas d'autorité vampirique unique mais des colloques, pas de grand maitre. Dans la série, Alcide et Debbie affirment à Sookie qu'on ne peux être garou que par génétique, alors qu'on peut subir uine trasformation partielle par morsure dans les livres, où les règles de transmission du gène garou ou changeling sont plus strictes que dans la série...

    Bref comme souvent, les scénariste ont fait n'importe quoi... chaque livre étant censé correspondre à une saison de la série, j'espère qu'à partir de la saison 6 ils vont se décider a coller un peu plus aux livres! Mais je ne rêve pas trop!! (Ce qui ne m'empêche pas d'être scotchée à l'écran devant true blood!)

    Un extrait: "Le soir où le vampire a poussé la porte de Chez Merlotte, le bar où je travaillais, j’ai tout de suite su que c’était lui.

    Depuis que ses congénères avaient commencé leur coming out, quelques années auparavant, j’espérais que l’un d’entre eux aurait la bonne idée de faire un tour chez nous, à Bon Temps. Dans ce coin perdu, on avait déjà des représentants de toutes les minorités, ou presque. Il ne manquait plus que la dernière à avoir été officiellement reconnue : les morts vivants.

    D’accord, le nord de la Louisiane ne possédait guère d’attraits pour les vampires. Trop rural, je suppose. Mais La Nouvelle-Orléans n’était pas loin et, s’il faut en croire les romans d’Ann Rice, c’est bien la patrie des vampires, n’est-ce pas ?

    Je ne compte plus le nombre de clients qui affirmaient qu’on croisait des morts vivants à tous les coins de rue et qu’il suffisait de lancer un caillou en l’air pour en toucher un. En espérant ne pas lui faire trop de mal, bien sûr : mieux vaut éviter de contrarier un vampire qu’on ne connaît pas. On ne sait jamais. Du reste, je n’avais pas envie de rencontrer n’importe quel vampire. Je voulais le mien.

    Le problème, c’est que je ne sortais pas beaucoup. Attendez ! N’allez pas en déduire que j’étais un laideron. Avec mes vingt-cinq ans, mes cheveux blonds et mes yeux bleus, mes jambes longues, ma taille fine et ma poitrine généreuse, je n’avais pas le droit de me plaindre. D’autant que l’uniforme que Sam avait choisi pour ses serveuses – short noir, chemisier blanc et tennis noires – mettait plutôt ma silhouette en valeur.

    Seulement, je souffrais d’un... léger handicap. Enfin, c’était ma façon de voir les choses. Les clients, eux, disaient que j’étais cinglée. Question de point de vue. Résultat, je n’étais pratiquement jamais sortie avec un garçon.

    Et voilà qu’un soir, il est entré dans le bar et s’est assis à l’une de mes tables"

    Quand le danger rode

     

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