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[Livre] Le visage de la peur

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Résumé: Qui est le Boucher, et comment parvient-il à convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ? 
Un tueur qui ne paraît ni fou ni enragé lorsqu'il s'en prend à ses victimes. Qui semble agir... méthodiquement. 
Mais dans quel but ? 

Auteur: Dean Koontz. Ancien professeur d'anglais, il a commencé par écrire de la science fiction avant de se lancer dans les thrillers.

Editeur: Pocket collection terreur

Genre: Thriller

Parution: 2000

Autres livre de Dean Koontz: Intensité, la cache du diable, le masque de l'oubli, la maison interdite (pour n'en citer que quelques uns)

Avis: J'avais lu ce roman quand pocket l'avait édité en 2000, mais il est plus ancien que ça. Il est paru tout d'abord sous le pseudonyme de Brian Coffey en 1977, puis a été réédité sous le vrai nom de l'auteur dans les années 80.
Je suis retombée dessus par hasard en rangeant des cartons de livres et je n'ai pas pu résister à le relire en me disant, suis-je aussi impressionnable à 32 ans qu'à 19? Et bien la réponse est: Non! C'est pas moi qui suis impressionnable, c'est ce bouquin qui est flippant! (Non parce que quand je relis du RL Stine, j'ai pas la trouille comme a 10 ans, et quand je relis Ça! de Stephen King, je dors pas la lumière allumée comme à 20... donc ça ne vient pas de moi: CQFD)
Techniquement on connait l'identité des tueurs assez vite. Mais si nous on les connait, ce n'est pas le cas du personnage principal, le médium qui aide la police à les arrêter. Et tout le suspense est là: va-t-il comprendre à temps pour éviter d'autres meurtres? Va-t-il devenir leur cible? Va-t-il leur échapper?
C'est cette dernière question qui va donner lieu à une des scènes les plus intense du livre, qui s'étend sur plusieurs pages, et qui nous tiens en haleine jusqu'à la fin.
C'est un roman très court et chapeau à l'auteur d'avoir su mettre autant d'intensité et de suspense dans si peu de pages sans donner l'impression de bâcler son histoire. Au contraire, elle est bien ficelé, chaque détail a son importance et trouve une réponse. L'histoire se déroule sur trois jours seulement.
Un roman qu'on relit avec plaisir, même quand on connait la fin!
Après c'est un peu difficile d'en dire plus sans spoiler... Donc, je vais m'en tenir là et vous souhaiter une bonne lecture!

Un extrait:" — Edna avait-elle aussi un rendez-vous ? continua Preduski.

— Non. Je vous l’ai dit : elle est rentrée directement chez elle.

— Peut-être son petit ami l’y attendait-il ?

— Elle avait rompu avec son ancien et n’en avait pas de nouveau.

— Peut-être qu’un de ses anciens avait fait un saut pour discuter avec elle ?

— Non. Quand Edna larguait un type, c’était pour de bon.

Preduski soupira, se pinça l’arête du nez et, derechef, secoua la tête d’un air chagrin.

— Ça m’ennuie beaucoup de vous demander cela… Vous étiez sa meilleure amie. Mais ce que je vais dire… je vous supplie de comprendre que je n’ai aucunement l’intention de l’accabler. Mais la vie est dure, n’est-ce pas ? Il arrive à tout le monde de faire certaines choses qu’on préférerait ne pas faire. Dieu m’est témoin qu’il y a des jours où je ne me sens pas fier de moi, allez ! Ne jamais porter de jugement sur personne : c’est ma devise. Il n’y a qu’une seule chose que je ne peux pas excuser : le meurtre. Oui, cela m’ennuie vraiment de vous demander… enfin, est-ce qu’elle était… croyez-vous qu’elle ait jamais…

— Vous voulez savoir si elle se prostituait ?

— Oh ! Je n’aurais pas formulé ça de celte manière ! C’est quelque chose de vraiment épouvantable… en vérité je voulais seulement…

— Ne vous tracassez pas. (Sarah adressa son plus gracieux sourire au policier.) Je ne suis pas vexée.

Elle serra la main de Preduski. C’était maintenant elle qui le réconfortait ! Graham trouva que la scène ne manquait pas de sel.

— Moi-même, je tapine un peu, enchaîna-t-elle. Mais léger, léger. Pas des masses. Peut-être une fois par semaine. Il faut que le type me plaise et qu’il ait deux cents dollars à claquer. Pour moi, c’est pareil que le strip, ni plus ni moins. Mais Edna n’aurait jamais pu le faire. C’était une honnête fille, si surprenant que cela paraisse.

— Je n’aurais pas dû vous poser cette question. Cela ne me regarde pas. Mais j’ai pensé… comme ça… que dans ce métier, il devait y avoir des tas de tentations pour une jeune fille qui aurait besoin d’argent.

— Avec l’effeuillage et les bouchons, elle se faisait l’un dans l’autre dans les huit cents dollars par semaine. Elle ne dépensait que pour acheter des livres et décorer son appartement. Le reste, elle le mettait de côté. À la banque. Elle avait peu de besoins.

Preduski arborait une mine lugubre.

— Vous comprenez pourquoi je devais vous poser cette question ? Si elle a ouvert à l’assassin, elle le connaissait, forcément, même si elle ne l’avait vu qu’une fois ou deux. C’est cela qui me turlupine le plus dans cette histoire. Comment le Boucher se fait-il ouvrir la porte par ses victimes ?

Graham n’avait encore jamais songé à cet aspect du problème. Les victimes étaient toutes jeunes mais issues de milieux variés. Une mère de famille. Une avocate. Deux institutrices. Trois secrétaires. Un modèle. Une vendeuse… Comment le Boucher s’y prenait-il pour convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ?

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