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[Livre] Le théorème de cupidon

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Résumé : Adélaïde est exubérante, directe, rigolote, mais elle fuit les histoires d'amour. Philéas est timide, maladroit, sérieux, et ne pense qu'à conclure. Ils ont le même âge, travaillent tous les deux dans le cinéma, pourtant ils ne se connaissent pas. Enfin, c'est ce qu'ils croient... Entre situations pétillantes et rebondissements irrésistibles, une savoureuse comédie romantique à deux voix, l'une féminine, l'autre qui a mué.

Auteur : Agnes Abecassis. Journaliste, scénariste et illustratrice, elle a écrit plusieurs comédies.

Edition : Le livre de poche

Genre : Chick-lit/ comédie

Date de parution : 1er février 2012

Prix moyen : 6,30€

Mon avis : Je ne vais quand même pas parler que de mes livres préférés! Bon certes, je ne parlerais peut être pas des livres que je n'ai pas du tout aimé, mais il y a certains bouquin qui sont entre les deux. On ne peut pas dire qu'on les a aimé... mais ils n'ont pas déplus... Ce sont les livres qu'on oublis quasiment sitôt la dernière page refermée. Et c'est un peu le cas de celui là.
Il est sympa à lire mais sans plus. Franchement, après avoir lu : les tribulations d’une jeune divorcée et Au secours il veut m’épouser, je m’attendais à nettement mieux. Il se laisse lire, et on ne s’ennuie pas mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Contrairement aux deux titres précédemment cités, je n’ai eu aucun mal à le poser pour aller faire la vaisselle.
Les personnages principaux ne sont pas assez développés, quant aux secondaires, ils sont mentionnés, sans plus, nous appâtant sur leur histoire qui n’est au final jamais vraiment racontée.
Au final, un livre sympa pour passer le temps dans la salle d’attente du docteur ou lors d’un trajet de bus un peu long… mais guère plus.

Un extrait : Nous nous embrassons et j’invite Viviane à entrer, avant de m’accroupir à la hauteur du minus qui la suit et de planter un gros bisou sur sa joue en lui caressant les cheveux.

– Ben qu’est-ce qui t’arrive, ma cocotte, qu’est-ce qui te met dans cet état ? dis-je en relevant la tête vers elle.

Viviane, qui s’apprêtait à entrer dans le salon, se retourne brusquement et braille en s’agrippant à ses propres bras :

– C’est abominable ! Maël a des poux…

Je retire immédiatement ma main des cheveux du gosse, et le pousse d’un coup de coude vers sa mère.

– Mais… C’est dégueulasse !

Elle renvoie du plat de la main son fils vers moi, qui trottine sans comprendre.

– Adélaïde, c’est horrible ! Il faut que tu m’aides, là, je ne sais pas quoi faire, c’est la première fois qu’il me ramène ça, c’est répugnant, ça me dégoûte, ça me dégoûte…

Je redirige Maël d’une impulsion des doigts sur les fesses hors de mon périmètre de sécurité, c’est-à-dire vers sa génitrice.

– Mais tu crois que ça ne me dégoûte pas, moi ? ! Bon, bon, calme-toi… il faut le traiter. Lotion, peigne fin, désinfection de la literie, la totale. T’as du boulot pour ce soir, ma cocotte. C’est gentil d’être passée, à bientôt.

Viviane me fixe, les bras ballants, ses mèches blondes tombant sur son œil hagard, l’air complètement décontenancé, comme si je l’invitais à retourner s’immerger dans la zone de sables mouvants dont elle était parvenue à s’extraire.

– Eh bien justement, puisque t’en parles, commence-t-elle. Je me demandais si tu pouvais le faire pour moi…

– Pardon ?

– Oui, tu comprends, tu as des filles, elles ont certainement déjà eu des poux, non ? Toi au moins, tu sauras comment t’y prendre…

Je regarde Maël, qui a sorti une minivoiture de sa poche et la fait rouler sur sa jambe en émettant un petit bruit de moteur. Il est adorable, si attendrissant, avec sa petite houppette dorée et ses grands yeux clairs. Habillé d’une salopette verte en velours côtelé, c’est un petit garçon sage et poli dont le léger zézaiement me fait fondre.

– Plutôt crever.

– Mais…

– Enfin, Viviane. Ça va pas bien de m’apporter tes parasites à l’apéro, et de me demander de leur servir un petit coup à boire, en plus à mains nues ?

– Mais c’est pas les miens, c’est ceux de Maël ! Ton filleul ! Presque ton fils !

Les poings sur les hanches, je lui demande :

– Ah bon ? Et depuis quand c’est mon filleul ?

– Depuis tout de suite ! Voilà, que ce soit dit !

 

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