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  • C'est lundi que lisez vous #45

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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     Pas lu grand chose cette semaine, Le charme discret de l'intestin n'est pas le plus long, mais il a été le plus long et difficile à lire, bien qu'intéressant!

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    Pour une fois, je n'ai aucune idée de ce que je lirai ensuite, si ce n'est que ce sera dans la liste de la PAL prioritaire que je me suis faite. Je vous montre donc cette liste. Les titres barrés sont ceux que j'ai lus, les livres en cours de lecture ne sont pas encore barrés.

    Ici les livres qui ne feront pas l'objet de chroniques (je n'ai pas chroniqué les premiers tomes, donc je ne chronique pas non plus les suivants):

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    Et ici la liste des livres qui feront, eux, l'objet d'une chronique:

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    Je vous fais grâce de la liste des oubliés, oui vous savez, ces livres qu'on pose sur le bord des étagères en se disant qu'on les lira mais que rien ne presse! Il y en a 103, et en général ils me servent soit pour le challenge boule de neige (où quelqu'un d'autre me choisi un livre à lire) ou alors je pioche dedans un peu au hasard quand l'envie m'en prend (mais vu la liste des prioritaires, c'est plus rare, j'avoue).

     

  • [Livre] Où sont mes lunettes

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    Résumé : Un jour, une femme reçoit une lettre de sa caisse de retraite : " Madame, vous avez 59 ans, il est temps de préparer votre dossier... " Elle est stupéfaite. Qui a 59 ans ? Pas elle, tout de même, qui mène une vie trépidante et travaille comme une folle. Non, c'est impossible. Hélas, si ! Elle ouvre alors une grosse malle pleine de papiers et de souvenirs. Toute sa vie lui saute à la figure. Une enfance auprès de grands-parents aristocrates. Une adolescence fauchée. Son premier emploi : secrétaire d'un papa-patron. Ses amours avec un bel officier de marine italien qui lui fait un enfant - qu'elle ne peut pas garder. Un grand mariage à 20 ans. Des déboires conjugaux. Un divorce. Un remariage. Puis c'est le coup de foudre. Elle épouse celui qu'elle appelle le " Grand Salaud ". Ils auront un fils, de belles disputes et trente ans de bonheur.

     

    Auteur : Nicole de Buron

     

    Edition : J’ai lu

     

    Genre : Humour

     

    Date de parution : 19 avril 2000

     

    Prix moyen : 6€

     

    Mon avis : Pour les habitués de la plume de Nicole de Buron, on peut dire qu’elle brouille les pistes : l’Homme est toujours là, constant, parfois sans prénom, ici Alexandre, le mari de l’auteur était Jean Bruel, le patronyme ayant causé certains tracas : « non je ne suis pas la mère de Patrick ».
    Mais pour les enfants, c’est une autre affaire. Ils sont toujours deux. Mais j’avais rencontré Fille ainée (Justine) et petite chérie (Alizée) dans « chéri tu m’écoutes… », Alizée était devenue Joséphine dans « c’est quoi ce petit boulot » (ou inversement, je ne les ai pas lus dans leur ordre de sortie).
    Généralement, malgré l’allusion à un premier mariage, les deux héritières, comme se plait à les appeler l’auteur, sont du même père.
    Ici, le premier mariage a été fructueux et Justine n’est plus Justine mais Pauline, qui n’a pas le titre de « fille ainée » mais de « petite mère », quoi qu’elle ait tout de même 3 enfants (mais pas les même que dans les autres livres) et une boutique.
    Quant à l’héritière de l’homme, Alizée/Josephine, elle disparait au profit du Fils : Balthazar (d’après la page wikipédia de l’auteur, celle-ci aurait 2 filles…).
    Autour de cette famille à la composition et aux prénoms changeant, on retrouve les même anecdotes : l’affaire des épinards de l’enfance de Nicole de Buron, le père militaire qui n’a eu que des filles dans sa course pour avoir un fils (bien fait comme elle dit), les grands parents aristocratiques mais finissant fauchés par le banquier de Grand-père qui a fait faillite, la mère, plusieurs fois mariée, jamais contente, souvent en « maison de santé », les copines, la ferme à retaper, les nuits de travail etc…
    Au travers des papiers rangés (comprendre entassés) dans une malle et qu’il faut trier pour Madame la Cnav, qui, comme toujours se mêle de ce qui ne la regarde pas, puis délaisse les assurés quand il est enfin temps de faire son travail, Nicole de Buron nous entraine dans ses souvenirs de petite fille aristocrate faisant ses études au couvent sous la houlette de Mère Saint-Georges, passant ses vacances soit au château de famille, soit chez l’un ou l’autre de ses parents (rarement), puis de jeune fille fauchée, logée dans la buanderie de cousins et courant les boulots mal payés, devenant aventurière, puis journaliste, scénariste et enfin écrivain, en passant par ses souvenirs de jeune épouse, puis de mère, et enfin de grand-mère.
    Comme toujours, un roman qui se lit vite et qui nous arrache toujours un rire aux pires moments, tant l’auteur a le sens de l’autodérision.

    Un extrait : Vous aimez passionnément vos enfants.

    Mal. Si vous en croyez les psycho-pédiatres. Pour eux, une mère ne peut être qu’une personnalité étouffante ou un monstre d’indifférence.

    Les vôtres vous ont apporté beaucoup de joies égoïstes, des soucis quasi quotidiens et un immense chagrin : quand ils vous ont quittée.

    Ils n’ont pas été faciles à élever.

    Surtout Petite Mère.

    Douée d’une vitalité d’enfer et d’un esprit perpétuellement révolté (les premiers mots qu’elle prononça furent : « c’est pas juste !»), elle a, dès l’enfance, détesté l’École. Qui le lui a rendu.

    Ses carnets scolaires – que vous avez pieusement conservés – ne sont qu’une succession d’appréciations indignées de ses professeurs.

    « … ricane pendant les cours… » « … s’amuse sans arrêt pendant l’étude… » « … empêche les autres de travailler… » « … n’accepte pas le minimum de discipline nécessaire à la bonne marche de la classe… » « … organise chahuts et grèves… » (allons bon ! une future syndicaliste), etc.

    Côté études, ce n’était guère plus brillant : « … ne fait pas ses devoirs… » « … n’apprend pas ses leçons… » « le travail en classe est désastreux… » et pire : « a essayé de tricher en composition !»… (si votre général de père savait cela !).

    De temps en temps, vous piquiez une belle colère. Vous disiez d’un ton dramatique :

    — Pauline, j’ai-à-te-parler ! Veux-tu venir dans mon bureau, s’il te plaît ?

    Et vous vous asseyiez solennellement, tel un juge anglais, derrière votre table de travail tandis que votre fille restait debout, un peu pâle.

    Vous brandissiez alors l’affreux carnet scolaire.

    — Tu as vu tes notes en classe ? Tu n’as pas honte ?

    Pauline ne se démontait pas. Dans ses ravissants yeux gris-vert passait une lueur d’étonnement faussement candide.

    — Montre !

    — Arrête ! Tu es parfaitement au courant. Tu n’as que des zéros. Et quelquefois, par miracle, un 2 ou un 3. Ah ! Pardon ! je vois là un 4 en français…

    — Mais les professeurs notent sévère EXPRÈS ! Un 4 en français, je t’assure, c’est formidable !

    — Et le 1 en anglais, c’est formidable, peut-être ?… après trois séjours en Irlande !

    — Le prof d’anglais me HAIT parce que justement j’ai l’accent irlandais !

    — Et le 1/2 en maths, ce n’est pas parce que tu as l’accent irlandais quand même !

    — Le prof de maths me HAIT aussi…

    (Petite Mère a certainement été l’élève la plus haïe des profs.)

    — … parce que je ne comprends rien aux maths.

    (Vous non plus. Vous ne vous attardez pas.)

    — Et je lis là : « Insupportable… met le désordre partout !» Pauline ! Ce n’est plus possible. Tu choisis. Ou tu es la première de la classe et… heu… tu peux te permettre d’être un peu agitée… Ou tu es nulle et tu te fais oublier. Mais pas à la fois cancre et chahuteuse. Trop, c’est trop ! Si tu te fais renvoyer de cette école, je te mets en pension en Angleterre.

    — Je me fous d’aller en pension en Angleterre.

    — C’est cela : crâne ! Mais telle que je te connais, tu ne supporteras pas d’être enfermée.

    Petite Mère ne répond pas. Elle sait que c’est vrai. Mais elle ne faiblit pas. Elle vous regarde en silence, droit dans les yeux, avec insolence.

    Vous hésitez sur la sanction. Plus de cinéma avec les copines jusqu’au prochain carnet ? Pas de télévision pendant quinze jours ? Aucun argent de poche, ce mois-ci ? Vous balancez lâchement. Parce que vous savez que Pauline va faire la gueule. Et que la gueule de Pauline, vous supportez mal. Lèvres serrées, yeux lançant des éclairs, silence écrasant, elle reste tapie dans sa chambre, statue de l’Enfance Torturée par une Mère Sadique.

    Vous soupirez.

    — Interdiction de téléphone avec tes copines jusqu’à ce que tu saches tes leçons et fasses correctement tes devoirs. Et tu vas m’écrire une lettre d’excuses pour le pion que tu as traité de « crotte de chèvre constipée » !

    Pauline tourne les talons et, à la porte, vous demande, insolente :

    — Est-ce que tu veux que je pleure aussi ?

    Un jour, vous avez essayé la carotte au lieu du bâton. Imprudemment, vous lui promettez la bicyclette bleue de ses rêves contre une place de première. Malheureusement, vous n’avez pas précisé en quoi. Triomphante, elle vous la ramène. En gymnastique (20 sur 20 en épreuve de corde à nœuds).

     

  • Le tiercé du samedi #43

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres gourmands qui vous ont fait saliver

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Charlie et la chocolaterie

     

     

     

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    Je ne suis pas une dingue de chocolat aujourd'hui, mais quand j'étais petite, c'était une autre histoire et il faut avouer que quand on est gosse et qu'on lit la description des différentes salles qui composent le domaine de Mr Wonka, on aimerait bien être à la place de Charlie!

     

     

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    True Blood le livre de recettes

     

     

     

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    Ce n'est pas un roman c'est vrai, mais ça reste tiré de la série, avec plein de textes en rapport avec elle. Comme les commentaires que se fait cette saleté de madame Fortenberry, la mère de Hoyt, quand elle apporte son ragoût de thon à la veillée qui suit l'enterrement de la grand-mère de Sookie. Ragoût de thon qui est excellent, soit dit en passant!

     

     

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    Cupcake Club

     

     

     

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    Si j'aime bien cuisiner salé et que je me débrouille assez bien pour ne pas laisser mes amis mourir de faim, je suis une nullité complète en pâtisserie. Même s'il y a des moment où je meurs d'envie de sucré, ça reste assez rare et c'est même extrêmement rare qu'il me prenne l'envie de tenter une recette (sortie des crèpes, moi...).
    Une exception pour les cupcake: j'adorerais savoir en faire. Mais c'est plus parce qu'on peut faire des tas de fantasies: coeurs coulant, napages, décorations... D'ailleurs je recherche toujours des recettes de cupcakes salés (mais j'ai du mal à me lancer)



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres de fiction dans lesquels on trouve les plus mauvais parents

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] Jack Reacher

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    Titre original : Jack Reacher

     

    Réalisé par : Christopher McQuarrie

     

    Date de sortie : 26 décembre 2012

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h11

     

    Casting : Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall, Richard Jenkins…

     

    Résumé : Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : « Trouvez Jack Reacher. » 
    Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.

     

    Mon avis : Le problème de la police dans cette affaire de tuerie, c’est que le suspect n’a prononcé (enfin écrit) qu’une seule chose : trouvez Jack Reacher.
    Or Jack Reacher est un fantôme : il a un extrait de naissance, un numéro de sécurité sociale et un compte en banque…mais en dehors de ça… pas de permis, pas de casier, pas de passeport, pas de traces…

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    Et quand il se pointe comme une fleur au bureau du procureur, pas coopératif pour deux sous non plus…
    Jack Reacher est un film à la fois thriller et d’Action.
    Au niveau de l’action, on est servi tant par les tirs dans tous les sens que par les courses poursuites en voiture qui seraient vraiment sensationnelles si le son du DVD n’était pas, comme toujours, aussi mal enregistré : dialogues faibles et bruits de moteurs assourdissants, encore une soirée passée en partie la télécommande à la main.

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    En partie seulement car heureusement Jack Reacher n’est pas qu’un film d’action mais aussi un thriller.
    Et du coté thriller, justement, j’ai bien aimé l’évolution de l’histoire. L’explication de la fusillade m’était venue rapidement, même si je n’avais pas identifié la victime principale. Mais cette configuration n’est pas des plus originale, on la rencontre assez souvent, surtout dans les séries policières.
    L’implication de l’homme arrêté a été claire pour moi de la même manière et pour les même raisons qui ont menée Jack à la conclusion que j’avais avancé (bon ok, rien que le fait qu’il demande Jack Reacher, surtout une fois qu’on voit à qui on a affaire…).
    Quant à une éventuelle taupe, ok, j’étais totalement à coté de la plaque, je l’admets.
    Le rythme est soutenu que ce soit dans l’alternance action/enquête que dans les découvertes faites.
    Il paraît que Jack Reacher est un grand blond dans le roman (oui, il parait qu’il y a un roman), personnellement, je ne vois pas ce que ça change.
    Ici le rôle de Tom Cruise me fait penser à celui qu’il avait joué dans « La firme » avec une petite injection d’Ethan Hunt. Le mélange n’est pas pour déplaire.
    Comme souvent, ce n’est pas un film que je reverrais 150 fois, mais j’ai passé une bonne soirée, sans regarder ma montre toutes les cinq minutes en me demandant quand ça serait fini.


     

  • [Livre] La petite fille qui criait au secours

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    Résumé : « C’est ma mère, je crois qu’elle est morte. Il y a du sang partout. »
    C’est ce que Sophia ne cesse de répéter en téléphonant à la police. La jeune fille n’a que dix ans. Sa mère vient d’essayer de se suicider et elle ne sortira jamais du coma. 
    Sophia passe alors de famille d’accueil en famille d’accueil et sa vie devient un enfer. Ses sautes d’humeur, ses colères et son comportement agressif laissent deviner de lourdes souffrances remontant à sa petite enfance. A une époque où les amis de sa mère n’hésitaient pas à abuser d’une fillette innocente. 
    Au fur et à mesure, l’histoire de Sophia se dévoile. Terrible, pleine de douleurs, au-delà de l’imaginable.
    Le témoignage émouvant d’une petite fille abandonnée et trahie par les adultes…
     

     

    Auteur : Casey Watson

     

    Edition : City éditions français

     

    Genre : Témoignage

     

    Date de parution : 2013

     

    Prix moyen : 14€

     

    Mon avis : C’est très dur d’avoir de la compassion pour Sophia. Une gamine de douze ans qui s’habille comme une ado de seize, qui traite les gens comme ses serviteurs personnels, qui devient facilement physiquement violente, qui simule des crises puisqu’elle sait qu’on ne peut pas prendre le risque de l’ignorer… Bref un cauchemar ambulant à la sexualité précoce et dérangeante.
    Alors je suis d’accord que ce n’est pas entièrement sa faute, car elle semble atteinte d’un trouble psychologique, ce qui n’est guère étonnant quand on connaît son histoire familiale. Certes, Sophia ne semble pas avoir réellement été battue, mais elle a été victime d’un dénigrement systématique de son existence. On lui a bien fait comprendre que tout irait mieux si elle n’existait pas, que tous les problèmes arrivaient parce qu’elle était un jour venue au monde.
    Dans ce livre, on n’a guère de connaissance de la personnalité de la mère de Sophia puisque celle-ci est déjà dans le coma quand Casey entre dans la vie de la fillette. Mais au vue de ce que l’on apprend au fil du livre sur le reste de la famille, je pense que la jeune femme devait être tout aussi perdue, déboussolée et perturbée que sa fille.
    Pour moi, les grands-parents, et surtout la grand-mère, devraient être poursuivis en justice pour torture mentale ou quelque chose de ce genre. Cette femme est affreuse. On peut le voir alors même qu’on ne la « voit » que quelques minutes.
    Le gros problème, qui semble récurant car Cathy Glass en parle également dans ses propres livres, c’est l’absence d’indications qui sont données aux familles d’accueil. Surtout dans ces cas-là, où ils accueillent des enfants et adolescents gravement perturbés, parfois encore en danger, il serait normal que les services sociaux et les différents acteurs qui s’occupent de l’enfant (assistante sociale, éducateurs, personnel médical ou administratif) donnent à la famille le plus d’indications possible, le plus d’éléments pour pouvoir s’occuper correctement de l’enfant, mais non, au contraire, il semblerait presque qu’on les laisse volontairement dans le noir, comme si on avait peur qu’ils refusent l’ampleur de la tâche s’ils en avaient pleinement connaissance.
    Je reste ahurie que ces gens-là ne semblent pas avoir de comptes à rendre.
    L’évolution de la vie avec Sophia est difficile et Casey envisage presque d’abandonner. Elle ne se présente pas comme une super héroïne qui sait tout gérer. Elle est moins expérimentée que Cathy Glass et donc peut être moins armée émotionnellement, du moins au moment de l’écriture de l’histoire de Sophia qui était, il me semble, seulement le second accueil qu’elle et sa famille effectuaient.
    Plusieurs fois, elle remet en cause son choix car il s’agit de son propre métier mais cela impacte toute la famille et ce n’est jamais facile.
    Je suis admirative du dévouement qu’elle et les siens donnent à ces enfants, malgré les moments de découragement et de doute.
    Je suis impatiente de lire ses autres livres !

    Un extrait : Au moment où j’atteignais la fenêtre, je vis que les trois voitures étaient déjà garées devant la maison.

    Toutefois, il semblait qu’elles contenaient moins d’occupants : John Fulshaw sortit de la sienne, Linda Samson, de la deuxième, et Sam Davis, de la troisième. Sophia se tenait déjà devant le portail ouvert, tel un véritable général dirigeant les opérations.

    Ou plutôt la reine qui considérait chacun de ses courtisans avançant en procession, car la fillette était vêtue comme une star avec un manteau en fourrure, le bibi assorti et le visage maquillé à l’extrême.

    Devant le tableau qu’ils composaient, j’en restai bouche bée. Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de la quantité de bagages qui ne cessait de sortir des coffres des voitures. Sidérée, je comptai quatre énormes valises, au moins six boîtes en carton et ce qui ressemblait à une pile de tableaux.

    Où allions-nous mettre toutes ces affaires ? D’ailleurs, me demandai-je avec plus de pertinence, pourquoi avait-elle apporté autant de choses alors qu’il ne s’agissait que d’un séjour provisoire ?

    Tout aussi incroyable était le fait que – comme je pouvais l’entendre trop bien malgré les fenêtres fermées – cette fillette de douze ans aboyait ses ordres aux adultes qui, chose encore plus inouïe, écoutaient et obtempéraient.

    — Fais donc gaffe aux tableaux ! l’entendis-je hurler à John qui passait devant elle. Si tu les déchires, tu me les rembourseras !

    Elle claqua ensuite des deux mains – toute la scène commençait à ressembler à un vaudeville – en ajoutant :

    — Hop ! hop ! On ne va pas y passer toute la journée !

    Elle tourna alors la tête pour me découvrir, toujours bouche bée, à la fenêtre. Avec un sourire, elle agita la main et (je crus un instant que mes yeux se trompaient) claqua des doigts en me faisant signe de m’approcher de la porte d’entrée.

    Par pur réflexe, et comme ses autres courtisans, je m’empressai d’obéir si vite que je faillis tomber sur la table basse dans ma précipitation.

    — Bonjour, ma puce, dis-je en émergeant à la porte juste alors qu’elle trottinait dans l’allée. Mon Dieu, tu as beaucoup de bagages, non ? Puis-je t’aider ? As-tu besoin d’un coup de main pour quoi que ce soit ?

    — Salut, répondit-elle en me dépassant pour continuer droit devant. Merci, mais tu n’as qu’à leur dire te monter tout dans ma chambre. Je ne porte rien, moi, ajouta-t-elle d’un ton adorable.

    Tu n’as qu’à ?

    Je retrouvai un peu de mes esprits.

    — Je crois que non, commençai-je en m’adressant aussi bien à Sophia qu’au reste de la troupe.

    Les adultes s’étaient rassemblés dans le hall, disparaissant pratiquement sous les affaires de l’enfant.

    — Nous allons laisser tout cela dans l’entrée pour le moment, je pense. Nous monterons (et je pensais vraiment nous) tes affaires plus tard.

    Rien de terrible ne se produisit : ni explosion ni drame. Sa Majesté se contenta de hausser les épaules et de continuer son chemin vers le living en me laissant, la bouche encore grande ouverte, derrière elle, dans son sillage, tandis qu’elle grommelait dans sa barbe quelque chose au sujet des « idiots » et des « incompétents ».

    Honnêtement, cela défiait toute imagination.

     

  • [Film] 1001 pattes

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    Titre original : A bug’s life

     

    Réalisé par : John Lasseter, Andrew Stanton

     

    Date de sortie : 10 février 1999

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h35

     

    Casting : Thierry Wermuth (Tilt), Marie Vincent (Atta), Marie Sambourg (Couette), Dominique Collignon-Maurin (Le Borgne)…

     

    Résumé : Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.

     

    Mon avis : 1001 pattes est un dessin animé où on rit de la 1ère à la dernière minute. Le « bêtisier », qui se déroule pendant le générique de fin est excellent et reprend parfaitement tous ce qui peut se passer sur un vrai tournage : oubli de texte, décors qui tombent, fou rire etc…
    Ici, pas un humain en vue, on est et on restera dans le monde des insectes.
    Les fourmis, qui avant de faire leur propre récolte pour l’hiver doivent faire celle pour les sauterelles, travaillent sans relâche, malgré quelques petites frayeurs (une feuille coupe la ligne et c’est la panique ; la princesse Atta, qui apprend le métier de reine stresse pour un rien…).

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    Au milieu de tout cela, il y a Tilt. Tilt qui veut aider, qui veut alléger la charge de travail des fourmis mais dont les inventions conduisent la plupart du temps à la catastrophe.

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    La seule à lui faire confiance est Couette, la petite princesse qui n’a pas confiance en elle-même puisqu’elle ne peut pas encore voler.

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    Après une énième catastrophe, cette fois ci lourde de conséquence, Tilt décide de partir à la recherche de mercenaires pour se débarrasser une bonne fois pour toute de ces satanées sauterelles qui les oppriment et surtout de Le Borgne, leur chef, qui exerce un régime de terreur sur tous, y compris sur les siens (avec son frère, il montre un poil plus de patience mais c’est parce que, comme il le dit lui-même : « promis à maman sur son lit de mort de ne jamais te tuer ! »).

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    Parmi les « mercenaires », j’ai beaucoup aimé Marcel, la coccinelle que l’on prend pour une fille jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche pour hurler (Quand Tilt s’exclame : les sauterelles ont peur des oiseaux ; réponse immédiate de l’intéressé qui vient de se colleter avec un moineau : Et je ne les en blâme pas !) ; Cake, qui a des airs de grand méchant mais qui n’est qu’un gros bébé ; ou encore Fil, un phasme bâton qui ne supporte plus de jouer les poteaux (« Je suis là ! La seule branche qui ait les yeux hagards ! »).

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    Il n’y a pas un instant de répit car, même lorsque nous ne voyons que des seconds rôles muets à l’écran, ça court dans tous les sens.
    Autant je n’ai pas accroché avec Toy Story (malgré qu’il soit tout aussi bien fait), autant là, je n’ai pas vu passer les 1h35.
    C’est un DA qui montre qu’en s’unissant on peut venir à bout de l’adversité, et ce même si individuellement, on en serait incapable. Ici chaque personnage a un « handicap » Tilt est maladroit, Atta dépassée par les évènements, Couette trop petite, la reine trop vieille,

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    les mercenaires dans l’ensemble peureux et inefficaces, mais, leurs forces combinées et avec derrière eux l’ensemble de la colonie de fourmis, suffisent à prendre le dessus.



     

  • [Livre] La guerrière d’Argalone Tome 1 : des amours maudites

     

    Je remercie les éditions artalys pour cette lecture

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    Résumé : Alexia est une adolescente comblée, bien qu’elle vive dans un pays menant une guerre contre son voisin depuis de longues années, le royaume d’Argalone.

    Quand arrivent ses seize ans, elle choisit de s’émanciper pour partir à la découverte du monde avec l’homme qu’elle aime. Mais un drame inattendu bouleverse tout. Désormais seule, elle doit faire face à la douleur et la colère qui la submergent

    Pour ne pas sombrer, elle choisit de s’engager dans l’armée. Bien que celle-ci soit exclusivement masculine, elle y est acceptée comme apprentie. Placée sous l’autorité d’un capitaine qui s’avère ne pas être ordinaire, elle se découvre elle-même certains dons. Ils lui seront très utiles pour participer à cette trop longue guerre, accomplir la vengeance qu’elle souhaite et, peut-être, cicatriser les blessures de son cœur.

     

    Auteur : Frédérique Arnould

     

    Edition : Artalys

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 01 novembre 2014

     

    Prix moyen : gratuit en numérique, 14,90€ en papier

     

    Mon avis : Le début décrit la manière de vivre des gens du royaume, la cérémonie de l’émancipation, la vie quotidienne. Ça serait banal s’il n’y avait pas cette tension provoquée par le prologue : on sait qu’il va se passer quelque chose de grave. Mais quand exactement ? Et quoi ? Alors quand cela arrive effectivement on est partagé entre l’empathie qu’on ressent pour Alexia et le soulagement de cette tension que l’on ressentait en tant que lecteur.
    Au début du roman, les descriptions ne semblent pas très naturelles. Le style est trop détaillé, presque scolaire, on a l’impression que chaque action est découpée en une multitude de mouvements qui sont eux même détaillés.
    Mais lorsqu’on rentre un peu plus dans le cœur de l’action, ce sentiment, sans s’effacer complètement, s’atténue un peu et ne gêne pas la lecture.

    Personnellement, je ne suis pas une grande fan de fantasy, mais j’aime en lire un peu de temps en temps. C’est pourquoi j’ai apprécié d’une part que ce livre ne soit pas un pavé de 500 pages, ce qui a tendance à me rebuter car je n’en vois pas la fin, et d’autre part que ce ne soit pas une série de 15 ou 20 tomes comme on le voit souvent en fantasy, ce qui est super pour les afficionados, mais un peu pénible pour ceux qui aiment ça mais sans plus.
    L’histoire aussi est bien adaptée pour les gens comme moi : elle n’est pas trop compliquée, elle ne comporte pas 116 000 personnages dont on oublie les noms et fonctions au fil de la lecture. Tout est bien dosé : pas mal de personnages mais ni trop, ni trop peu, une histoire qui tient la route et qui se met tranquillement en place (on ne tombe pas dedans comme si on était censé connaitre ce monde) et un style qui n’est pas alambiqué et qui utilise peu de mot inventés spécialement pour le monde en question. On se sent moins perdus.

    Du côté de l’histoire en elle-même, je n’arrête pas de me demander si Maxi, le fiancé d’Alexia, est mort ou pas. Après tout, elle a entendu le guérisseur parler d’un jeune homme mort de la gangrène et son assistante dire : « comment je vais lui annoncer ça, c’est tout ce qui lui restait ». Mais d’une part, même au moyen-âge, la gangrène qui s’installe en une nuit c’est un peu bizarre, ensuite beaucoup de villages ont été attaqués et il devait y avoir de nombreux jeunes gens blessés. Alexia s’est enfuie en entendant la nouvelle, mais personne ne lui a jamais dit clairement que Maxi était mort, elle l’a déduit. Et si elle s’était trompée ? Il n’y a aucun indice en ce sens, mais plus je me repasse la conversation et moins je crois qu’ils parlaient de Maxi (Ce qui ne veut pas dire qu’il ait survécut pour autant, j’en conviens).
    J’espère avoir la réponse dans ce tome !

    Je me demande aussi qui est le capitaine. Je me demande s’il pourrait être ce fameux prince William, accusé par le camp adverse d’avoir tué sa femme (Je me demande d’ailleurs si celle-ci n’a pas été tuée par son propre frère, mais là j’extrapole, on a vraiment pas assez d’indices pour savoir ça). Pour le capitaine, la seule chose qui me fait le soupçonner est qu’il a les larmes aux yeux quand Alexia lui parle de vengeance, mais il pourrait tout aussi bien avoir perdu des êtres chers. Mais bon, il faut bien qu’il soit quelque part ce prince William, alors pourquoi pas là ?

    Quant aux capacités d’Alexia, je ne sais pas encore ce que c’est mais quelque chose se trame : le capitaine sait, c’est évident, le second et Tomas semblent savoir quelque chose aussi. Lors de son émancipation, la poudre dont se sert le magicien réagit différemment avec elle qu’avec les précédentes émancipée et le magicien semble en être enchanté. Pour autant, personne ne semble pressé de mettre Alexia au courant ce qui est très énervant pour elle comme pour nous !

    Voilà les questions principales que je me pose à peu près au milieu de ce tome 1. Et je replonge dans ma lecture pour essayer de trouver les réponses !

    Dans la seconde moitié du livre, j’ai eu les réponses à beaucoup de mes questions, mais j’ai commencé à m’en poser de nouvelles, aussi nombreuses, que je ne vais pas détailler. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais je vais finir par tout vous raconter !

    Je vous dirai juste encore que la fin est géniale. Très énervante, mais géniale et que ça donne vraiment envie de découvrir la suite.


    Un extrait : Plus que trois jours et j’aurai seize ans ! J’étais à la fois impatiente et stressée. Dans trois jours, je ne serai plus considérée comme une adolescente puérile, mais comme une femme mûre et réfléchie. Seize ans, l’âge de l’émancipation. Je pourrai faire tout ce qui me plaît, sans que personne ne m’en empêche. Je pourrai partir découvrir le royaume d’Argalone comme l’avait fait ma mère avant moi.

    L’émancipation est un événement important dans la vie d’une jeune fille même si peu l’honorent. Il représente la liberté, le combat d’une personne pour des droits plus justes. Ce privilège a été instauré, il y a de ça une trentaine d’années, par le roi Henri, père du roi Victor qui gouverne aujourd’hui Argalone.

    À cette époque, les lois sur les femmes étaient beaucoup plus dures. Elles n’avaient pas de place dans la société et devaient se contenter de s’occuper de leur famille. La reine Camille, épouse du souverain Henri, s’est longtemps battue afin que son mari modifie ces règles et ce malgré les nombreuses remontrances des gens de la cour qui la surnommaient la langue de vipère. Il a fallu la mort prématurée de cette dernière pour qu’il change totalement d’opinion. Son décès a ouvert une grande blessure. Il s’est alors rendu compte de l’importance qu’elle avait dans son cœur et s’est posé des questions au sujet de la place de la femme en général. Il a nourri de nombreux remords en songeant qu’elle aurait été bien plus épanouie et heureuse s’il avait accepté quelques-unes de ses revendications. Pour l’honorer et pour que personne ne soit rongé par le regret comme il l’était, il a décidé d’octroyer le droit aux femmes de s’émanciper. Cela n’est pas obligatoire et de ce fait, peu de jeunes filles envisagent l’accomplissement de cette cérémonie, mais il permet à celles qui la réalisent de s’affranchir des liens avec leurs parents et de leur donner toute liberté sur leur vie à l’âge de seize ans. Même si maintenant la femme a une meilleure place avec ou sans cet événement, cela reste un symbole fort que je refuse de laisser passer.

    Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais eu aucun scrupule à vouloir m’émanciper et quitter la maison, mais plus la date approchait, et plus les remords s’emparaient de moi. Mon père avait souvent besoin de mon aide à la forge, et mon petit frère de dix ans comptait sur ma présence lorsque ma mère allait vendre sa production de légumes.

    Pour oublier la culpabilité qui commençait à m’envahir, je décidai de prendre l’air. Je cheminai nonchalamment dans les rues sinueuses. Pour la première fois depuis longtemps, je redécouvrais mon village. Les bâtisses, toutes faites sur un modèle similaire, des pierres jaunes et un toit de chaume, étaient posées sur un sol de terre battue de la même manière que des champignons dans un sous-bois. Certaines possédaient des enclos pour des vaches, des porcs, des poules ou des canards et d’autres avaient des granges agrémentées de groseilliers, de mûriers et de lilas.

    C’était un village quelconque comme beaucoup d’autres dans le royaume, mais pour moi, il était le plus beau grâce à la générosité et la convivialité des habitants.

     En cet instant, tout le monde s’affairait à préparer la cérémonie. Les femmes ornaient les façades, ainsi que la place en forme de haricot, de guirlandes, de pétales de roses et de draperies rouges et dorées, pendant que les hommes préparaient le bûcher où l’on grillerait le traditionnel cochon pour le repas. Le temps d’une soirée, notre village aux apparences plutôt mornes rivaliserait avec les cours des plus beaux châteaux.


  • C'est lundi que lisez vous #44

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?



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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Appelle-Moi

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    Résumé : « Appelle-moi. Besoin de te parler. » C'est le dernier texto que Livy reçoit de Julia, son amie d'enfance. Le lendemain, Julia gît sur son canapé, morte. Des somnifères, un bref mot d'adieu, aucun signe de violence : suicide, conclut la police. Livy, elle, refuse d'y croire.
    À force de fouiller le passé de la défunte, Livy fait d'étranges découvertes : des liens avec une agence de call-girls, un amant dont nul ne connaissait l'existence. Plus curieux encore, Julia jouait les apprenties détectives sur une affaire classée vingt ans plus tôt : celle de la mort inexpliquée de Kara, la propre sœur de Livy.
    Et si ces deux décès étaient liés ?
    Livy enquête. Avant de réaliser que certaines vérités mériteraient de rester à jamais sous silence...

     

    Auteur : Sophie McKenzie

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : Août 2015

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : On va voir ici une chronique un peu particulière car cette lecture est faite en binôme par tranche de 5 chapitres. Je donnerais donc mon avis tous les 5 chapitres.

    Ici, contrairement à d’autres thrillers du même genre, rien ne vient faire douter du suicide. Il n’y a pas de messages extérieurs, ou d’objet dans l’appartement qui n’appartiendrait pas à la suicidée. Ce qui fait douter Livy est donc seulement son intime conviction.
    Quand elle commence à fouiner et qu’elle rencontre l’homme avec qui son amie avait une liaison, on se dit de suite qu’il cache peut être quelque chose. Mais j’ai le sentiment qu’il n’y est pour rien (je peux me tromper, ça ne serait pas la première fois). En fait, ce qui me fait dire ça, alors que je ne suis qu’au chapitre 5, c’est qu’entre chaque chapitre on a une sorte de confession d’un meurtrier. Il n’admet pas, pour l’instant du moins, être responsable de la mort de Julia, mais il nous raconte ses « débuts » et nous indique clairement être le meurtrier de la sœur de Livy, Kate, qui était la meilleure amie de Julia.
    Et cet homme ne semble pas éprouver de colère, il semble froid, calculateur et extrêmement maitre de lui-même, ce qui contraste totalement avec la première impression que m’a fait le petit ami de Julia, Damian.
    Personne ne croit Livy quand elle dit que son amie n’a pas pu se suicider, mais ça se comprend : ses proches la pense en plein déni et cherchent avant tout à la protéger.
    Pour l’instant j’ai plus de questions que de réponses et je vais me plonger dans les 5 prochains chapitres pour voir s’ils m’éclairent un peu !

    5 chapitres plus tard, me voici à peu de choses près au milieu du roman, à la fin du chapitre 10/22. Et pour l’instant, je me pose plein de questions ! De plus en plus même !
    D’abord sur la famille de Julia. Je les trouve très bizarres en plus d’être antipathiques. Mais sont-ils bizarres parce qu’ils sont odieux et qu’ils cherchent à récupérer le maximum d’argent ? Ont-ils, par exemple, découvert un testament qui ne leur était pas favorable ? Ou cachent-ils quelque chose de plus grave encore ? Je ne sais pas, mais je ne les sens pas !

    Ensuite sur le tueur, dont on ne sait toujours pas s’il est responsable de la mort de Julia, même si ça serait logique. Quelque chose dans son récit, me laisse à penser que Julia et Livy le connaissent, pas forcément bien, mais suffisamment pour le reconnaitre si elles le voyaient. J’ai de moins en moins l’impression que Damian, le Démon blond, soit impliqué, mais on ne sait jamais…
    Je m’interroge aussi beaucoup sur le patron du mari de Livy, Leo. Will, le mari en question, est bizarre aussi mais je ne sais pas s’il est infidèle, inquiet, énervé ou coupable de quelque chose.

    En fait, pour l’instant, tout le monde ou presque est suspect. Chaque personne semble cacher quelque chose. J’ai hâte de lire la suite !

    Normalement j’aurais dû lire les chapitres 11 à 15 mais arrivée à la fin du chapitre 15 j’ai craqué et suppliée ma binôme de me laisser le finir !
    Il faut dire qu’au fil des chapitres, j’ai commencé à échafauder certaines théories pour la grande majorité des personnages. Il y en avait deux ou trois, parmi les personnages secondaires, que je n’arrivais pas à associer à l’affaire. Impossible de trouver le lien.
    Mais finalement, j’avais bien analysé les personnages principaux et je ne m’étais pas trompée. Et lorsque l’explication sur les personnages secondaires a été donnée, cela n’a fait qu’éclairer davantage la situation (qui était déjà résolue, certes, mais bon, c’était bien d’avoir le fin mot de l’histoire à ce sujet).
    Je suis ravie d’avoir résolue l’affaire et, même si j’avais des doutes dès le début sur l’identité du tueur, les pistes étaient suffisamment brouillées pour que je remette en question mes soupçons et que je considère tout le monde comme suspect !
    Si j’ai un regret dans ce livre, c’est un tout petit : que certains personnages, qui n’étaient pas impliqués dans la mort de Julia mais qui sont moralement lamentables n’aient pas eu à payer leurs actions.

    Un extrait : Je tends la main vers mon téléphone en soupirant. Mon appel va droit sur la boîte vocale de Julia, par conséquent je lui laisse un message disant que nous n’allons pas tarder. Elle n’a toujours pas répondu au texto que je lui ai envoyé hier soir.
    A la réflexion, j’en conclus qu’elle est sans doute encore au lit.
    Qui m’a-t-elle dit fréquenter en ce moment ? Un homme plus jeune. Aux cheveux clairs. « Mon démon blond », m’a-t-elle confié avec délice. Je ne me rappelle pas son vrai nom – à supposer qu’elle me l’ait révélé.
    Je soudoie Zack avec la promesse d’un sandwich au bacon pour qu’il me lâche et se lève. J’en prépare un pour moi aussi mais Hannah refuse de déjeuner.

    - Je mangerai chez Julia

    Je n’insiste pas. Inutile de discuter. Julia aura préparé des mignardises achetées à l’épicerie fine du quartier et de grands verres de gin tonic pour elle et moi, suivis de plats hypersophistiqués : elle ignore totalement le concept de menu enfant. « Des œufs de caille plutôt que des nuggets de poulet », dit-elle toujours. Elle n’a jamais cédé là-dessus, même durant la longue année où Zack n’a mangé que des saucisses.

    Pendant le déjeuner, Julia et moi dégusterons du pouilly-fruissé, son vin blanc favori, et il y aura un pichet de vraie citronnade pour les enfants. Julia glissera deux glaçons dans le verre d’Hannah pour imiter le gin tonic.

    - Une boisson glamour, dira-t-elle avec un sourire en lui adressant un clin d’œil. Pour te préparer au Grand Moment, Han !

    Elle a toujours eu une relation privilégiée avec Hannah. Elles ont bien des points communs – susceptibles, égocentriques, mais capables aussi de chaleur sincère. Je sais que la ressemblance d’Hannah avec Kara hante Julia autant que moi. Après tout, c’est la mort de ma sœur – et la fureur impuissante que nous éprouvions envers son assassin – qui nous a rapprochées.
    A dix heures et demie, Hannah est habillée et prête à partir – elle porte un jean skinny et un débardeur en soie qui m’appartient, et qui est à la fois trop grand et trop « femme » pour elle. Trop occupée à cajoler Zack pour qu’il se prépare, je m’abstiens de faire un commentaire à ce sujet oud e lui dire qu’elle a eu la main plutôt lourde avec le khôl. Elle adore Julia. Je comprends qu’elle veuille l’impressionner. Julia a cet effet-là sur moi aussi.

    Zack enfin prêt, j’enfile ma robe et mes sandales. Julia, qui n’est jamais en retard, déteste le manque de ponctualité chez ses invités. Il me semble étrange qu’elle n’ait répondu ni à mon texto ni à mon appel, cependant je n’y accorde qu’une brève pensée lorsque nous arrivons, sous un grand soleil, à l’entrée de son immeuble.
    Mais elle ne répond pas à l’interphone.

     

  • Le tiercé du samedi #42

     

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois personnages de livres (principaux ou secondaires) en lesquels vous aimeriez vous réincarner si c’était possible

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Anna Cornick dans Alpha & Omega

     



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    Bon d'accord, Anna a eu un sacré mauvais départ dans sa vie de loup-garou mais à présent, non seulement elle est la compagne d'un type qui fait peur à tout le monde, ce qui, dans leur monde, est vachement pratique, mais en plus, avec son statut d'omega, elle calme net tous les alphas un peu trop excités qui l'entourent. Ce qui les énerve beaucoup.

     

     

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    Mary Boleyn de Deux soeurs pour un roi

     

     

     

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    Mary est sans doute la seule Boleyn a avoir tiré son épingle du jeu: elle a eu deux enfants du roi et, après la mort de son premier mari, fait un mariage d'amour avec un roturier. Sa sœur l'ayant, à cause de ce mariage, chassée de la cour et son père l'ayant reniée, elle se trouve à l'écart de sa famille lorsque celle-ci tombe en disgrâce et n'est donc pas touchée par la colère d'Henry VIII.
    Après L'exécution de ses frères et sœurs et la mort de ses parents dans les deux ans qui suivent, elle hérite de plusieurs propriétés qui lui assurent un confort de vie avec son mari et ses enfants.

     

     

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    Noémi de Neri de Quel amour d'enfant

     

     

     

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    Peu de monde se souvient de Noémi de Neri et pourtant, c'est mon personnage préféré.
    Elle n'a pas un grand rôle mais est celle qui a la vie la plus agréable. Elle est l'épouse de Pierre de Neri, frère de Léontine et oncle de Giselle. Elle ne s'est jamais vraiment occupée du cas de Giselle et vit tranquillement sa vie auprès d'un mari aimant et de ses deux enfants, bien élevé, eux: George et Isabelle. Lorsque Pierre retire ses jeunes sœurs de la tutelle de Léontine, elle prend également en charge l'éducation des deux jeunes filles.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres gourmands qui vous ont fait saliver

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!