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Selene raconte... - Page 17

  • [Livre] Bride stories - T08

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    Lecture terminée le : 21 avril 2020

     

    Résumé : Après l’attaque des Hargal, le village se reconstruit petit à petit. Hélas, la famille de Pariya a vu sa maison ravagée par les flammes, et le trousseau de la jeune fille a complètement brûlé… Dans ces conditions, inutile de parler de mariage : il faut tout reprendre à zéro !


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 08 Septembre 2016

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Le premier chapitre de ce tome 8nous retient un instant auprès d’Anis et Shirin.
    Les deux amies semblent s’épanouir dans leur nouvelle vie. Shirin a une bonne influence sur Anis en la poussant à dépasser sa timidité pour exprimer ses sentiments. On voit peu leur mari, mais le peu qu’on le voit renforce l’idée que je me faisais de lui. Il aime profondément son épouse et est d’une grande générosité. Peu d’hommes auraient accepté de prendre à sa charge 4 personnes supplémentaires (Shirin, son fils et les parents de son défunt mari) juste pour faire plaisir à sa femme.
    J’ai été choquée par l’attitude d’une servante qui semble prendre un malin plaisir à essayer de monter Shirin contre Anis et leur époux contre les deux amies.
    Je me demande quel est son but et si on en entendra encore parler.

    Puis, on retourne auprès d’Amir et Karluk. Le village a été durement touché par l’attaque des Hargal et de nombreuses maisons sont détruites.
    Tout le monde, hommes, femmes et enfants, mettent la main à la pâte pour remettre le village en état.
    La maison de Pariya a été détruite, et, catastrophe pour la jeune fille, son trousseau a été détruit. Or pas de trousseau, pas de mariage.
    Il faut donc s’atteler à la tâche titanesque de tout refaire. La jeune fille voir ce coup du sort comme un signe qu’elle ne se mariera jamais.

    J’ai trouvé la famille de Pariya très dure avec elle. Jamais un mot d’encouragement, toujours des avertissements négatifs.
    On voit qu’avec un peu de bienveillance, Pariya est capable de donner le meilleur d’elle-même.
    D’autant plus que son prétendant semble vouloir l’épouser telle qu’elle est et qu’il ne s’attend pas à la voir se transformer en petite fourmi travailleuse, bien docile et silencieuse. Il ne semble pas le souhaiter non plus.
    Pariya est intimidée par Amir qu’elle trouve trop parfaite pour s’en inspirer.
    Mais elle va rencontrer une jeune fille qui a toutes les qualités d’Amir mais qui n’ose pas s’exprimer et s’affirmer.
    Les deux jeunes femmes ont peut-être beaucoup à apprendre l’une de l’autre. Peut-être une belle amitié en perspective ?
    Un mot enfin pour le grand absent de ce tome : Smith notre explorateur qui est pour moi le centre de l’histoire, puisque c’est à travers ses yeux que l’on découvre les différentes coutumes.
    Je suis sûre qu’on le retrouvera très vite, étant donné qu’il a promis de repasser dans les villages déjà visités sur le chemin du retour.
    J’ai hâte de lire le tome 9 mais je me le garde pour la prochaine fois que j’aurais besoin de faire une petite pause dans les romans !

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Les étranges sœurs

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    Lecture terminée le : 20 avril 2020

     

    Résumé : L'histoire des Etranges sœurs. De la Méchante Reine à la Bête, en passant par Ursula, Maléfique ou encore mère Gothel - elles sont toutes des légendes du mal. Mais il n'en a pas toujours été ainsi... Car on ne naît pas méchant, on le devient. Au fil du temps, trois étranges sœurs ont progressivement étendu leur influence, transformant des innocents en monstres pour écrire le destin des plus grands méchants jamais connus.

    Elles s'appellent Lucinda, Ruby et Martha, et elles incarnent le chaos. Mais aujourd'hui, tous ceux à qui elles ont fait du mal à travers le royaume réclament justice. Et quand la vérité éclatera, rien ne sera plus jamais pareil... Voici l'histoire de celles qui tiraient les fils du destin.


    Auteur : Serena Valentino

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 20 Novembre 2019

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : Je pensais que ce tome était le dernier de la saga, il avait en tout cas été présenté comme tel. Et là, je découvre qu’un tome 6, mettant à l’honneur Cruella d’Enfer, est prévu en VO pour juillet 2020.
    Du coup, je ne sais plus du tout quand cette saga se terminera et, vu le nombre de méchants existant chez Disney, il y a de quoi faire !

    Toujours est-il que ce 5ème tome marque la fin d’un cycle : celui des trois sœurs. Présentes plus ou moins dans l’ombre depuis le tome 1, les 3 sœurs semblent tirer les ficelles de plus ou moins tout ce qui se magouille de pas très joli dans les différents royaumes.
    Alors il était évidemment nécessaire de finir par élucider les mystères de leur vie.
    J’ai été assez mitigée sur ce tome. J’ai beaucoup aimé les révélations sur les origines des trois sœurs et sur le pourquoi de leur folie.
    Mais parfois, j’ai eu l’impression que l’auteur sautait des passages de l’histoire pour aller plus vite.
    J’ai trouvé aussi qu’il y avait beaucoup trop de dialogue pour trop peu de narration pour les relier entre eux.
    Il y a aussi un manque, une incohérence. On sait depuis le tome précédent que Circé est la fille des trois sœurs qui l’ont créée par magie. On sait également qu’elles l’on créée pour remplacer leur petite sœur Circé, tirée accidentellement par Maléfique lorsqu’elle était jeune.
    Bien. Et elle sort d’où cette sœur ? Parce que rien, dans le livre n’évoque la naissance d’une sœur. Pourtant, vu son importance pour les trois sœurs, on serait en droit d’attendre à ce qu’on en parle dans une histoire qui est censé retracer toute leur existence.
    J’aurais également aimé connaitre l’origine de Pflanze qui les accompagne depuis un temps indéterminé.
    La plus belle surprise de ce tome est les illustrations qu’il contient : carte des royaumes, arbres généalogiques, illustrations de début de chapitres…
    La fin n’en est pas vraiment une. Elle est ouverte et on se demande ce qui pourrait en découler.
    Pour bien tout comprendre, il me semble indispensable de lire les tomes dans l’ordre. Car s’ils semblent indépendants les uns des autres, ils ne le sont pas vraiment et le fil conducteur est bien présent (surtout sur les trois derniers tomes).
    Dans ce tome, on pressent également un bouleversement chez les fées. Malgré la violente opposition de la fée marraine et de ses acolytes les trois fées, Oberon et Nounou veulent changer les choses et il semblerait que plusieurs fées, notamment la fée bleue, soient d’accord avec eux. J’ai regretté que cet aspect ne soit pas plus développé.
    Puisqu’on sait qu’un 6ème tome est à paraitre, et que la traductrice de la saga a confirmé deux tomes supplémentaires, j’ai bon espoir de voir des réponses aux questions que je me pose encore.

     

    Un extrait : Les étranges sœurs étaient prises dans le crépuscule éternel. Dans la terre des rêves, tout n’était que chaos et magie. Leur chambre semblait plus petite maintenant que Circé avait éteint tous les miroirs pour les punir de ce qu’elles avaient fait subir à Gothel ainsi que pour la mort de Maléfique, d’Ursula et de la reine Grimhilde.
    Cette fois, les sœurs craignaient sérieusement que Circé ne leur pardonne pas. Elles étaient allées trop loin. Elles ne savaient même plus précisément pourquoi Circé les avait bannies dans les ténèbres et les privait de son amour, mais cela leur brisait le cœur tout en alimentant leur rage et leur terreur.
    Lucinda n’oubliait pas sa promesse : détruire tous ceux que Circé aimait.
    Pour les trois sœurs, la terre des rêves avait perdu sa magie. Elles ne distinguaient plus les remous du chaos et ne pouvaient plus utiliser leurs pouvoirs.
    Les miroirs restaient sombres et froids. Elles étaient démunies, prisonnières, seules avec leur folie qui les menait lentement mais sûrement à la catastrophe et au désespoir.
    Martha et Ruby, assises par terre, pleuraient à gros sanglots. Elles portaient les mêmes robes déchirées et tachées de sang depuis le rituel qu’elles avaient réalisé afin de communiquer avec Maléfique durant son combat contre le prince Philippe. La mort de la fée noire semblait déjà loin… Elle venait pourtant à peine de se produire.
    Elles n’avaient guère eu le temps de pleurer leur chère fée-sorcière-dragon avant d’assister aux derniers jours de Gothel.

    - Maudite soit Gothel, s’écria Lucinda en arpentant la pièce. Sans elle, Circé nous aurait peut-être pardonnées. Et si elle apprenait la vérité ? Que penserait-elle de nous ?

    Elle regarda ses sœurs, trop occupées à sangloter pour l’écouter. Elles avaient toujours eu l’impression de ne former qu’une seule et même personne toutes les trois mais, pendant un bref instant, Martha et Ruby lui semblèrent complètement étrangères. Totalement différentes et séparées d’elle. La sensation la prit par surprise et elle comprit ce que Circé ressentait en les voyant.

     

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  • [Livre] La chorale des dames de Chilbury

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    Lecture terminée le : 19 avril 2020

     

    Résumé : Angleterre, début de la Seconde Guerre mondiale. Primrose Trente, récemment arrivée à Chilbury, invite les femmes du village à transgresser le décret du pasteur fermant la chorale en l'absence d'hommes. Le groupe réunit une veuve inquiète pour son fils, la plus belle fille des environs, sa petite soeur, une réfugiée juive et une sage-femme louche. Elles résistent au malheur par le chant.


    Auteur : Jennifer Ryan

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Historique

     

    Date de parution : janvier 2019

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : L’histoire commence par une décision qui indigne ces dames. Puisque les hommes, en cette année 1940, sont tous (ou presque) partis au front, le pasteur décide de dissoudre la chorale.
    Indignation (quasi) générale. Comment ? Les femmes seraient assez bonnes pour prendre la place de leurs maris au travail, assez bonnes pour participer à l’effort de guerre, mais ne pourrait pas chanter sans les hommes ?!!!!

    Et puis quoi encore ? (Ca, c’est pas elles, c’est moi, mais elles ne doivent pas en penser moins).
    Dans ce livre, on plonge d’autant plus dans le quotidien de ce petit village qu’on découvre l’histoire à travers les lettres ou les journaux intimes écrits par les membres de la chorale.
    Au moment où commence l’histoire, la guerre est bien présente (d’ailleurs le livre s’ouvre sur l’enterrement du fils d’un notable tué en mer du nord) mais elle est loin.
    Certes, il y a des restrictions, des tickets de rationnement, des règles de sécurité, mais la guerre a surtout lieu sur le continent et l’Angleterre n’a pas encore été touchée par les bombardements.
    Dans les journaux intimes, comme dans les lettres, on découvre les différentes personnalités sans filtre.
    J’ai beaucoup aimé Ms Tilling qui parait un peu moralisatrice au premier abord mais se révèle d’une force et d’une gentillesse exceptionnelle.
    Les deux sœurs Kitty et Venetia, m’ont agacée. Toutes les deux semblent ne pas prendre conscience des réalités de la guerre.
    Kitty n’a que 13 ans, elle reste quand même agaçante jusqu’au bout malgré son évolution.
    Par contre, j’ai vraiment apprécié l’évolution de Venetia.
    Il y a aussi des personnages dont je doute qu’ils soient capables d’évolution tels qu’Edwina, la sage-femme sans scrupule et au sombre passé du village ou le général Winthrop, père de Kitty et Venetia, qui s’accrochent à ses privilèges de classe.
    Chacune de ces femmes a quelque chose à raconter, un même évènement peut nous être rapporté de 3 ou 4 manières différentes, nous donnant une vue d’ensemble plus juste que ne l’aurait fait un texte à la troisième personne.
    Au fil de l’histoire, la guerre devient de plus en plus présente. On en n’est pas encore aux bombardements de Londres, mais les villes côtières, comme Douvres, commencent à être touchées.
    La tension et les drames de la guerre se répercutent jusque dans la vie privée des protagonistes.
    Dans un monde où la mort peut tomber du ciel à tout moment, elles vont devoir prendre des décisions qui impacteront leur vie entière.
    Les femmes s’affirment et alors qu’on est accaparés par la Chorale, les manigances d’Edwina, les amours de Venetia, les chimères de Kitty, se produit un évènement que je n’ai pas vu venir et qui m’a donné l’impression, comme les protagonistes, d’avoir reçu un coup sur la tête.
    J’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire et ses personnages, son style très british et sa grande douceur malgré les évènements tragiques qu’il évoque.
    Une jolie petite pause dans les romans de fantasy et les thrillers. Un roman à lire en prenant son temps et en savourant la belle plume de l’auteur.

     

    Un extrait : Premier enterrement de la guerre, et la chorale de notre petit village n’a même pas été capable de chanter juste. Les mots « Saint, saint, saint » se sont envolés comme s’ils étaient pépiés par une volée de moineaux poussifs. La faute n’en était pas à la guerre, ni à ce jeune chenapan d’Edmund Winthrop, coulé par une torpille dans son sous-marin, ni même à la direction désastreuse du pasteur. Non : nous donnions là l’ultime prestation de la chorale de Chilbury. Notre chant du cygne.

    « Je ne vois pas pourquoi on devrait arrêter », a lancé sèchement Mrs. B. quand nous nous sommes assemblées ensuite dans le cimetière brumeux. « Ce n’est pas comme si nous étions une menace pour la sécurité nationale.

    – Tous les hommes sont partis », ai-je soufflé en retour, consciente que nos voix portaient de façon gênante dans la foule réunie pour l’enterrement. « Le pasteur dit qu’il ne peut pas y avoir de chœur sans hommes.

    – Et pourquoi, sous prétexte que les hommes sont partis à la guerre, devrions-nous dissoudre la chorale ? Au moment précis où nous en avons le plus besoin ! Non mais, qu’est-ce qu’il va supprimer ensuite ? Ses carillonneurs bien-aimés ? Le culte du dimanche ? Noël ? Il y a des limites ! » Elle a croisé les bras, exaspérée. « D’abord, on nous confisque nos hommes pour les envoyer combattre, ensuite on nous force à travailler, nous autres femmes, puis on rationne la nourriture et maintenant, on dissout notre chorale. D’ici à ce que les nazis arrivent, il ne restera plus rien, sauf une poignée de malheureuses prêtes à se rendre.

    – Mais c’est la guerre, ai-je répliqué, essayant de tempérer ses récriminations. Nous autres femmes devons assumer une charge de travail supplémentaire pour la bonne cause. Cela ne me dérange pas de faire l’infirmière à l’hôpital, même si c’est assez lourd, en plus de mes tâches au dispensaire du village qu’il faut maintenir ouvert.

    – La chorale fait partie de la vie de Chilbury depuis l’aube des temps. Il y a quelque chose de réconfortant à chanter ensemble. » Elle a bombé le torse, sa haute silhouette carrée évoquant celle d’un maréchal corpulent.

    Le cortège a pris la direction du manoir de Chilbury pour le verre de sherry et le sandwich au concombre de rigueur.

    J’ai soupiré : « Edmund Winthrop. À vingt ans seulement, sauter en mer du Nord…

     

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  • [Livre] Marie Tudor: La souffrance du pouvoir

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    Lecture terminée le : 18 avril 2020

     

    Résumé : "Marie la Sanglante". Du règne bref de la reine catholique, fille du redoutable Henri VIII, on ne retient que la légende tenace : intolérante en religion, elle fit brûler vif quelque trois cents protestants, et sans pitié, elle aurait appauvri l’Angleterre. L’auteur brosse ici un portrait plus juste et nuancé de cette reine méconnue et étrange. Un livre remarquablement documenté et captivant qui ravira les passionnés de la série télévisée, Les Tudor.


    Auteur : Isabelle Fernandes

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Historique

     

    Date de parution : 2013

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : J’aime l’Histoire, plus particulièrement l’Histoire d’Angleterre et plus précisément la période des Tudors.
    Alors une biographie de Marie Ière, vu le peu de temps qu’a duré son règne, je ne pouvais que vouloir la lire.
    Malgré un style parfois austère et volontiers pompeux, la biographie est très intéressante et assez complète, couvrant toute la vie de Marie et pas seulement ses années de règne.
    La biographie se lit presque comme un roman, une fois qu’on s’est fait à l’écriture de l’auteur (ce qui est assez rapide).
    Cependant, j’ai deux reproches à faire :
    Le premier est que je n’ai absolument pas apprécié la condescendance associé parfois à des termes insultants de l’auteur envers les historiens ayant analysé la vie, les actes et la personnalité de la reine d’une manière différente de la sienne. Je trouve que cette attitude n’est ni élégante, ni professionnelle.
    Le second reproche est plus destiné à la maison d’édition qu’à l’auteur elle-même. Quand j’achète un livre de 400 pages, je m’attends à lire au moins 380 pages de texte une fois retranché la préface, les remerciements, la bibliographie et éventuelle un index.
    Ici sur 404 pages, la biographie tient sur seulement 282 pages. Quid des 122 pages manquantes ? A 90% une bibliographie et une énumération de références d’articles.
    Certes, un mine d’or pour tout étudiant écrivant un mémoire, voire une thèse, portant sur cette période, mais parfaitement indigeste pour ceux qui, comme moi, souhaitait seulement en savoir un peu plus sur cette reine que l’on ne connait que par sa triste réputation.
    La simple mention : « plus de 100 pages de références » aurait été, à mon sens, bien plus honnête (tout le monde n’a pas envie de payer un livre dont on n’a à lire que la moitié des pages).
    Pour autant, je ne regrette pas ma lecture car je trouve qu’on ne parle pas assez de cette reine à la vie bien mouvementée.

     

    Un extrait : Marie, on l’a évoqué, ne demeurait pas en temps normal à la Cour, mais lorsqu’une épidémie de peste se déclara en mai 1528, la famille royale tâcha d’éviter les foyers infectieux en allant se réfugier dans la résidence de Wolsey près de Saint Albans. Marie adressa peu après à son parrain une lettre de remerciement. Grâce à lui, elle avait eu le « bonheur suprême » de pouvoir jouir un mois durant de la présence de ses parents. Marie résidait en fait principalement à Richmond, le palais reconstruit par son grand-père paternel qui se trouvait sur la Tamise à quelques lieues de Windsor. Elle fut d’autant plus préservée que Catherine et Henri tentaient de sauver les apparences. « Le roi et la reine, affirme une lettre datée de juin 1530, sont extrêmement sereins et ils se montrent pleins d’attentions l’un pour l’autre, comme si aucune querelle ne les opposait ». Malgré ce semblant de calme, la tempête se préparait. Il fallait que quelqu’un payât les échecs, les frustrations, les outrages et Thomas Wosley apparut comme la parfaite victime expiatoire, « l’inévitable proie de la rage du roi ». Le cardinal accepta sa disgrâce, remit les sceaux du royaume avant de se retirer dans son diocèse d’York ; Il n’échappa à un procès pour trahison que par une mort naturelle qui survint opportunément en novembre 1530. La vertigineuse chute de Wolsey marqua le prélude de l’isolement familial pour Marie, qui avait entretenu avec son parrain des relations plutôt bonnes.
    Les rares lettres de la princesse datant de cette période qui nous sont parvenues montrent l’estime et l’affection qu’elle lui portait. En septembre 1526, elle le décrivait comme « un père spirituel plein de bonté » et, en 1528, elle terminait une lettre où elle lui exprimait sa gratitude en signant « votre fille spirituelle ».

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #290

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Marion T02.jpg cher père noel je voudrais un mec.jpg Ce sera moi.jpg

    cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite.jpg Le dîner de Noël.jpg

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #131

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Shade of magic de V.E. Schwab

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    Le manteau de Kell était absolument unique en son genre.

    Ce vêtement n’avait ni un seul côté (pour le coup, il n’y aurait pas eu de quoi fouetter un chat), ni même deux (ce qui aurait déjà semblé plus surprenant), non… son pardessus avait tout bonnement plusieurs faces – concept, il faut bien l’avouer, complètement invraisemblable.

    Le premier geste de Kell, quand il quittait un Londres pour un autre, était de retirer le manteau en question et de le retourner une, deux, voire trois fois, afin de trouver le côté qu’il cherchait. Tous n’étaient pas à la dernière mode, mais chacun avait son intérêt. Certains lui permettaient de se fondre dans le paysage, d’autres de se faire remarquer. L’un d’entre eux se trouvait même, à vrai dire, dénué de la moindre utilité – ce qui n’empêchait pas le jeune homme de beaucoup aimer le porter.

    C’est pourquoi, quand Kell eut traversé le mur du palais pour pénétrer dans l’une de ses nombreuses antichambres, il prit quelques instants pour se ressaisir – passer d’un monde à l’autre n’était jamais sans conséquences – puis ôter son manteau rouge à col montant afin de le tourner une fois de droite à gauche, histoire d’en faire une veste noire toute simple. Enfin… simple, certes, mais élégamment rehaussée de fil d’argent et décorée de deux colonnes luisantes de boutons du même métal. Même s’il choisissait d’adopter une allure moins voyante quand il était en mission (il ne souhaitait ni offenser le monarque local, ni attirer l’attention sur lui-même), il n’en sacrifiait pas pour autant toute élégance.

    Oh, princes et rois ! soupira Kell en reboutonnant le vêtement. Voilà qu’il commençait à penser comme ce satané Rhy…

    Sur la paroi, derrière le voyageur, s’effaçait déjà la trace fantomatique de sa traversée, comme une empreinte de pas dans un sol de sable balayé par les vents.

    Le visiteur ne s’était jamais donné la peine de marquer l’existence du passage de ce côté-là du mur, tout simplement parce qu’il n’empruntait jamais ce même chemin pour repartir. C’est que la distance respectable qui séparait Windsor, où se dressait le palais royal, de la ville de Londres elle-même ne lui facilitait pas la tâche… En effet, pour passer d’un monde à l’autre, la règle était simple : il fallait partir d’un endroit bien précis dans l’univers de départ pour se matérialiser au même emplacement dans celui d’arrivée.

    Ce qui pouvait parfois causer quelques complications. Par exemple, nul château de Windsor ne se dressait à une journée de cheval du Londres de son monde d’origine, le Londres rouge. Pour tout dire, le jeune homme venait de traverser le mur de pierre qui fermait la cour d’une demeure bourgeoise dans une petite ville champêtre du nom de Disan. Le bourg, du reste, ne manquait pas de charme.

    Tout le contraire du château de Windsor, qu’on pouvait indubitablement qualifier d’impressionnant, mais certainement pas de chaleureux.

    Le long de la paroi que venait de franchir Kell courait un comptoir de marbre où l’attendait, comme toujours, une cuvette remplie d’eau. Il y rinça sa main ensanglantée, ainsi que la couronne d’argent qu’il avait utilisée pour ouvrir le passage. Puis il glissa autour de son cou le cordon auquel était suspendue la pièce avant, pour finir, de la dissimuler sous le col de sa chemise, bien à l’abri des regards. Depuis le hall lui parvenaient les bruits de pas et le murmure des conversations d’un petit groupe de serviteurs et de gardes. À vrai dire, le choix de faire de cette antichambre déserte son lieu d’arrivée habituel ne devait rien au hasard. Le prince régent ne voyait pas d’un très bon œil ces visites au vieux roi malade, Kell le savait bien. Aussi semblait-il préférable d’éviter de croiser d’éventuels témoins qui ne manqueraient pas de rapporter ses allées et venues au fils du souverain.

    Un miroir entouré d’un cadre de bois doré à l’or fin pendait au-dessus de la desserte. Kell ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à son reflet. Une mèche de cheveux brun roux dissimulait l’un de ses deux yeux, mais il ne céda pas à l’envie de l’écarter de son front. Il prit bien soin en revanche d’épousseter les épaulettes de son manteau avant de franchir une porte sculptée à double battant pour aller retrouver son hôte.

    Il faisait une chaleur étouffante dans la pièce à l’air confiné. En cette belle journée d’octobre, les fenêtres demeuraient obstinément fermées… Pire, une flambée crépitait dans l’âtre.

    Le roi Georges III d’Angleterre était assis au coin du feu, sa silhouette flétrie perdue dans une large robe de chambre, un plateau de thé refroidi posé devant lui. Il n’y avait de toute évidence pas touché. Lorsque Kell entra, le souverain empoigna les accoudoirs de son fauteuil et s’écria sans se retourner :

    — Qui va là ? Un voleur ? Un fantôme ?

    — Voyons, Votre Majesté, croyez-vous vraiment qu’un spectre ferait l’effort de vous répondre ?

    À ces mots, le vieil homme malade découvrit d’un sourire une rangée de dents en décomposition.

    — Maître Kell ! Vous m’aurez fait attendre, cette fois-ci…

    Le visiteur s’avança vers le centre de la chambre.

    — Un petit mois, comme de coutume.

    — Bien plus, au contraire ! J’en mettrais ma main au feu, répliqua le roi Georges, qui plissa ses yeux au regard mort.

    — Mais non, je vous l’assure…

    — Peut-être pas pour vous, mon garçon, mais le temps ne s’écoule pas de la même façon pour les fous et les aveugles !

     

    Alors, tentés?

  • [Livre] Une ville si parfaite

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    Lecture terminée le : 29 novembre 2020

     

    Résumé : Parfaite-Ville est une formidable ville-immeuble. Une ville parfaite dans laquelle tout a été pensé pour le bonheur de tous, comme le rappellent sans cesse les écrans installés un peu partout.
    Chacun aspire à vivre une Ascension : être promu à l’étage supérieur ! Eh oui… à Parfaite-Ville, selon qu’on habite en haut ou en bas, on n’a pas les mêmes avantages. Mais en travaillant dur on peut s’élever dans la tour pour vivre encore mieux.
    Et si tout ça ne reposait que sur un énorme mensonge ?


    Auteur : Raphaël Cuvier

     

    Edition : Editions 5 sens

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 06 Juillet 2020

     

    Prix moyen : 12€

     

    Mon avis : Quand j’ai lu le résumé de ce livre, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une dystopie pour adolescents. Je ne m’attendais certainement pas à un livre de 55 pages !
    Exit les adolescents, ce livre est pour les 8/10 ans au maximum. Et encore, pas des passionnés de lecture. L’écriture est simple et l’histoire simpliste, sans approfondissement. Ce n’est pas parce qu’une histoire est destinée aux enfants qu’elle doit être privée de développement et d’une fin digne de ce nom. Il manquerait bien 100 à 150 pages pour que l’histoire soit un peu plus étoffée et du coup un peu plus cohérente.
    Les personnages sont assez caricaturaux mais pour un enfant qui débute dans la lecture de livres plus conséquent que Tchoupi, ça peut lui permettre d’identifier facilement les rôles de chacun.
    Pour ma part, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire (ce qui m’arrive rarement dans les romans jeunesse qui n’ont souvent rien à envier à leurs grands frères adolescents ou adultes) et j’ai trouvé que la fin manquait de crédibilité, sans doute parce qu’elle est précipitée.
    Le livre est pourvu de très belles illustrations qui font penser à des aquarelles.
    Il est dommage que l’histoire n’ait pas été plus développée car l’idée de départ aurait pu donner lieu à un sacré roman que ce soit jeunesse ou young adult !

     

    Un extrait : J’avais douze ans. J’avais toujours vécu à Parfaite-Ville et tout allait pour le mieux. Parfaite-Ville était un endroit formidable où tout était pensé pour le bonheur de tous. J’avais vraiment de la chance d’habiter là ! C’est du moins ce que je pensais. Comme tous les habitants de Parfaite-Ville.

    Parfaite-Ville était une ville-immeuble. Une immense tour dans laquelle on trouvait tout ce qu’il fallait à chaque étage. Oui ! Absolument tout ! Tout était très bien organisé et personne ne manquait de rien. Si bien que personne n’avait besoin de se rendre à un autre étage que le sien. Ce qui tombait plutôt bien dans la mesure où c’était interdit. Article 3 du code de l’habitat : « Sauf autorisation expresse, il est strictement interdit de se rendre à un autre étage que le sien. »

    On ne se mélangeait pas à Parfaite-Ville !
    Monsieur Cabot était le maire de Parfaite-Ville. Tout le monde le connaissait. Même si peu de gens pouvaient se vanter de l’avoir vu de leurs propres yeux. Il vivait tout en haut de la tour, au 425e étage. On racontait qu’il avait tout l’étage pour lui tout seul. Tout le monde trouvait ça parfaitement normal. Vu sa fonction, c’était plus que légitime. D’ailleurs, qui d’autre aurait pu prétendre occuper l’étage le plus haut de la tour ?

    Tous les jours les écrans nous rappelaient combien Monsieur Cabot était un maire formidable. Il régnait sur Parfaite-Ville depuis sa construction, une trentaine d’années auparavant. Personne n’avait à s’en plaindre. Ce qui tombait plutôt bien dans la mesure où c’était interdit. Article 1 du code de l’habitat : « Quiconque se plaindra de monsieur le maire sera banni de Parfaite-Ville. »

     

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  • Bilan du mois de novembre 2020

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    En novembre, j'ai lu 23 livres pour un total de 7554 pages

     

    J'ai reçu 3 SP ou masse critique
    les larmes de Jundur - T03 - Bestiale.jpg S.A.R.R.A. - T01 - Une intelligence artificielle - David Gruson.jpg Une ville si parfaite.jpg


    J'ai également lu des livres qui entraient, pour la plupart, dans le Pumpkin Autumn Challenge
    apre coeur.jpg April, May & June.jpg Avis de tempete.jpg
    Buffy inédit T04.jpg Cadavre exquis.jpg Chloé, Constance et Jane Austen.jpg

    Crocs! Confessions de la copine d'un vampire.jpg Et ils meurent tous les deux à la fin.jpg La couleur du mensonge - T01.jpg

    la derniere impératrice.jpg La-derniere-fleche.jpg Les noces de la renarde.jpg

    Les sorcières de pendle.jpg Lt Eve Dallas T39 crime en fête.jpg Mabon.jpg

    Mission de nouvelle terre - T02 - Spark.jpg nos adorables belles filles.jpg quintland.jpg

    Samhain.jpg Tracy Crosswhite T05 des morts si proches.jpg

     

    Côté écran, j'ai vu quelques films
    51XdETFIBBL._AC_SY445_.jpg En avant.jpg rocketman.jpg

    téléchargement.jpg Turtle_Odyssey.jpg


    Ainsi que quelques séries
    13-reasons-why-la-saison-4-debarque-sur-netflix-e1591344358498.jpg The_Miniaturist.jpg XD5822.jpg

    51BbZGrEeBL._AC_SY445_.jpg 51bKqv9TwOL._SY445_.jpg 51GbhY3fC3L._AC_SY445_.jpg

    veronica mars s2.jpg veronica mars S3.jpg

     

    Côté achats hors livres, J'ai encore été assez raisonnable

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    mug winnie coté b.JPG mug winnie coté a.JPG


    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci. Je sais que j'avais dis que Novembre serait calme, mais le book haul de demain vous montrera que c'était un fail complet! Du coup, je ne ferais aucun pronostic pour décembre!

  • Les sorties du mois #60

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

    On ne sait pas trop les sorties qui auront effectivement lieu, que ce soit en livres ou en film, vu que tout est constamment reporté sans beaucoup de communication sur le sujet. Enfin, voici ce qui est noté comme sortant en décembre!

     

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    Mangas et Bande-dessinées

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    Romans

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    la-legende-des-4-tome-4-le-clan-des-aigles-1412893.jpg meurtre-en-coulisse-1403296.jpg surnaturels-2-transformation-partie-1-1420361.jpg

     

     

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    Les films dont la sortie n'a pas été officiellement modifiée et qui sont donc prévu à la date de réouverture des cinéma

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    Les films prévus en décembre ou dont la sortie a été officiellement reportée en décembre

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de décembre?

  • Book Haul Novembre 2020

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    Bon ok... Le "no buy" a été un échec complet! Mais alors dans les grandes largeurs.
    Mais c'est pas ma faute! J'avais plein de points pour France loisirs d'un côté, des bons cadeaux dématérialisés de l'autre... des réductions sur certains ebooks... J'avais pas une chance!

     

    Tout a commencé par un bête SP sur Simplement pro. Un ebook, en confinement, c'est facile, ça se récupère sans contact... et roulez jeunesse!
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    Du coup, et bien comme je viens de dire: les ebooks, c'est facile. Et puis les éditions du chat noir ont fait de belles promos et du coup: deux ebook de plus (oui, je suis faible, mais je voulais ces bouquins depuis longtemps pour ma défense)
    ebook 1 ed du chat noir.jpg ebook 2 ed du chat noir.jpg

    Et puis, j'ai reçu (et pas avec 1 mois de retard pour une fois, sur la date d'envoi annoncée) le livre que j'ai eu avec la masse critique de novembre (et qu'il faut que je lise d'ailleurs)

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    Je sais ce que vous vous dites: Bon ça va, un bouquin qui s'apparente à un SP et 3 ebooks, c'est pas la mort.
    Et oui mais non! Car il y a un MAIS!

    Ca aurait pu, en effet s'arrêter là... MAIS (je vous avais dis qu'il y avait un MAIS) il se trouve que, par le plus grand des hasards, j'avais assez de points pour 3 livres gratuits sur France loisirs (oui...3) et que les points sont perdus s'ils ne sont pas utilisés avant le 31 décembre. Du coup vous comprenez que je me DEVAIS de réagir (Comment ça: Tu avais de la marge??) et de faire un choix cornélien entre touuus les bouquins qui me faisaient envie
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    Alors effectivement, j'aurais pu m'arrêter là. Mais j'avais ces bons de noël dématérialisés du boulot et ils étaient là, dans un coin de mon ordinateur, à me narguer... et... Bon ok, je suis faible, voilà!

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    Très faible
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    Totalement irrécupérable
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    Alors, je vous dirais bien que décembre sera plus raisonnable, que je vais être sage, faire un no buy, ou du moins un "moins buy"... Mais à qui je vais faire croire ça, hein?

    Allez les gens! Que la force soit avec vos portefeuilles! Courage pour la suite du ballet Confinés-déconfinés-reconfinés et bonnes lectures en tout genre!

    Au mois prochain, peut-être, pour le prochain book haul!