Lecture terminée le : 21 avril 2020
Résumé : Après l’attaque des Hargal, le village se reconstruit petit à petit. Hélas, la famille de Pariya a vu sa maison ravagée par les flammes, et le trousseau de la jeune fille a complètement brûlé… Dans ces conditions, inutile de parler de mariage : il faut tout reprendre à zéro !
Auteur : Kaoru Mori
Edition : Ki-oon
Genre : Manga
Date de parution : 08 Septembre 2016
Prix moyen : 7,65€
Mon avis : Le premier chapitre de ce tome 8nous retient un instant auprès d’Anis et Shirin.
Les deux amies semblent s’épanouir dans leur nouvelle vie. Shirin a une bonne influence sur Anis en la poussant à dépasser sa timidité pour exprimer ses sentiments. On voit peu leur mari, mais le peu qu’on le voit renforce l’idée que je me faisais de lui. Il aime profondément son épouse et est d’une grande générosité. Peu d’hommes auraient accepté de prendre à sa charge 4 personnes supplémentaires (Shirin, son fils et les parents de son défunt mari) juste pour faire plaisir à sa femme.
J’ai été choquée par l’attitude d’une servante qui semble prendre un malin plaisir à essayer de monter Shirin contre Anis et leur époux contre les deux amies.
Je me demande quel est son but et si on en entendra encore parler.
Puis, on retourne auprès d’Amir et Karluk. Le village a été durement touché par l’attaque des Hargal et de nombreuses maisons sont détruites.
Tout le monde, hommes, femmes et enfants, mettent la main à la pâte pour remettre le village en état.
La maison de Pariya a été détruite, et, catastrophe pour la jeune fille, son trousseau a été détruit. Or pas de trousseau, pas de mariage.
Il faut donc s’atteler à la tâche titanesque de tout refaire. La jeune fille voir ce coup du sort comme un signe qu’elle ne se mariera jamais.
J’ai trouvé la famille de Pariya très dure avec elle. Jamais un mot d’encouragement, toujours des avertissements négatifs.
On voit qu’avec un peu de bienveillance, Pariya est capable de donner le meilleur d’elle-même.
D’autant plus que son prétendant semble vouloir l’épouser telle qu’elle est et qu’il ne s’attend pas à la voir se transformer en petite fourmi travailleuse, bien docile et silencieuse. Il ne semble pas le souhaiter non plus.
Pariya est intimidée par Amir qu’elle trouve trop parfaite pour s’en inspirer.
Mais elle va rencontrer une jeune fille qui a toutes les qualités d’Amir mais qui n’ose pas s’exprimer et s’affirmer.
Les deux jeunes femmes ont peut-être beaucoup à apprendre l’une de l’autre. Peut-être une belle amitié en perspective ?
Un mot enfin pour le grand absent de ce tome : Smith notre explorateur qui est pour moi le centre de l’histoire, puisque c’est à travers ses yeux que l’on découvre les différentes coutumes.
Je suis sûre qu’on le retrouvera très vite, étant donné qu’il a promis de repasser dans les villages déjà visités sur le chemin du retour.
J’ai hâte de lire le tome 9 mais je me le garde pour la prochaine fois que j’aurais besoin de faire une petite pause dans les romans !
Un extrait :