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Livres - Page 3

  • [Livre] Bone seasons – T01 – Saison d’os

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    Lecture terminée le : 26 avril 2021

     

    Résumé : 2059. Paige travaille pour une organisation criminelle souterraine dans les rues de Scion-Londres, où elle récolte des informations en pénétrant dans l'esprit des gens. Car Paige est une marcherêve, une clairvoyante, et selon les règles de Scion, son existence même est déjà une trahison.
    Poursuivie puis arrêtée, elle est déportée vers une colonie pénitentiaire sur l'ancien territoire d'Oxford secrètement occupé par les réphaïm, une race venue d'un autre monde qui récolte et utilise les clairvoyants à ses propres fins.
    Paige se retrouve assignée au mystérieux gouverneur Arcturus. Celui-ci devient son maître. Son formateur. Son ennemi naturel. À ses côtés, elle va devoir apprendre à développer son pouvoir pour servir ses ravisseurs, mais surtout pour s'échapper de ce sinistre endroit où elle semble promise à une mort certaine...


    Auteur : Samantha Shannon

     

    Edition : De Saxus

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 12 Novembre 2020

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Paige vit dans un Londres dystopique avec un régime totalitaire qui m'a beaucoup fait penser à celui du film V pour vendetta.
    La jeune fille est une clairvoyante, qui travaille pour la pègre, la clairvoyance étant une anomalie illégale. Les clairvoyants sont ainsi traqués par des services spéciaux. Paige travaille pour Jaxon, un homme que j'ai de plus en plus détesté au fil des pages et des renseignements que nous avons sur lui.

    Un jour, après avoir dû se défendre contre des agents du gouvernement, Paige est arrêtée.
    Alors qu'elle s'attend à être enfermée, voire exécutée, la voilà envoyée dans une sorte de colonie dominée par des êtres qui ne sont pas des êtres humains.
    Là, elle découvre que les clairvoyants sont réduits en esclavage par une espèce nommé les Rephaïms afin de combattre les Enims, une autre espèce non humaine dont on ne sait finalement pas grand-chose.
    Auprès de ces êtres, les choses sont pratiquement inversées. Ce sont les personnes sans aucun pouvoir qui sont extrêmement mal considérées. Pour autant, comme tous les humains sont considérés comme des esclaves, qu'ils aient des pouvoirs ou non, on ne peut pas vraiment dire que les clairvoyants peuvent avoir une vie meilleure qu'à Londres.

    L'univers créé par l'auteur est très complexe, d'autant plus qu'il y a des règles différentes selon que l'on se trouve à Londres ou à Sheol (la colonie où est conduite Paige).
    La jeune fille étant très vite transférée dans la colonie après le début du roman, c'est au travers de flashback que l'on découvre le plus la vie côté humain tandis qu'en parallèle on découvre l'univers côté Sheol au même rythme que Paige.

    J'ai bien aimé ne pas en apprendre trop sur l'univers d'un coup, j'ai trouvé intéressant d'être dans le même état de connaissance que Paige au fur et à mesure de son aventure.

    Au niveau des personnages, sans surprise du côté des non humain il n'y a guère que le gouverneur qui aie trouvé grâce à mes yeux, les autres étant soit trop peu représentés, soit totalement odieux.
    Du côté des humains, s'il y en a eu quelques un qui m'ont exaspérée, d'autres que j'ai carrément détestés (comme Jaxon), il y a quand même eu beaucoup de personnages que j'ai appréciés tels que Nick, Julian ou encore Liss.

    Quant à Paige, comment ne pas l'apprécier? Elle est forte, mais non exempte de failles, volontaire, têtue, mais elle sait baisser sa garde ou changer son fusil d'épaule quand elle voit que son attitude la mène droit dans le mur... Bref c'est vraiment une héroïne que l'on a envie de suivre.

    Le tome 2 est sur le point de sortir, et la seule chose que j'espère, c'est que contrairement aux éditions J'ai lu qui n'avait sorti que le premier tome, les éditions De Saxus penseront un peu plus aux lecteurs et sortiront l'intégralité de la saga dont 4 tomes sont déjà sortis en VO et qui devrait en faire 7.
    Vu la fin de ce tome 1, je suis très impatiente de voir où l'auteur va nous amener est-ce que le réserve encore à son héroïne.

     

    Un extrait : J’aime à croire que nous étions initialement plus nombreux. Pas des milliards, mais plus qu’aujourd’hui.

    Nous sommes la minorité que l’humanité refuse d’accepter. Au moins dans le cadre de la réalité, mais même l’imagination est sujette à restrictions. Nous ressemblons à tout le monde. Parfois, nous nous comportons comme tout le monde. Par bien des manières, nous sommes comme tout le monde. Nous sommes partout, dans chaque rue. Nous vivons d’une façon que vous pourriez juger normale, à condition de ne pas y regarder de trop près.

    Nous n’avons pas tous conscience de ce que nous sommes. Certains d’entre nous meurent sans jamais l’apprendre. D’autres le découvrent, et ne se font jamais attraper. Mais nous sommes là.

    Croyez-moi.

    J’avais vécu dans ce district de Londres autrefois appelé Islington depuis mes huit ans. À seize ans, j’avais quitté mon école privée pour filles et trouvé du travail. C’était en l’an 2056. Ou AS 127, selon le calendrier scionien. Les jeunes gens des deux sexes étaient censés gratter de quoi subvenir à leurs besoins par tous les moyens, et cela se passait généralement derrière l’un ou l’autre comptoir. Le secteur des services à la personne offrait quantité de jobs possibles. Mon père s’attendait à ce que je mène une existence simple ; il m’estimait brillante mais dépourvue d’ambition, prête à me satisfaire de n’importe quel boulot qui m’échoirait.

    Comme d’habitude, il se trompait.

    À l’âge de seize ans, j’avais intégré le milieu du crime organisé de Scion Londres – SciLo, comme on disait dans la rue. Je subsistais entre d’impitoyables gangs de voyants prêts à s’écharper pour survivre. Un suzerain de l’ombre dirigeait cette pègre qui gangrenait la ville entière. Mis au ban de la société, nous n’avions d’autre choix que de nous tourner vers le crime. Accentuant ainsi la haine à notre égard. Nous donnions raison aux légendes.

     

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  • [Livre] Fais-moi taire si tu peux

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    Lecture terminée le : 09 juillet 2020

     

    Résumé : Elle fleurit les mariages, lui les détruit.
    Quel être humain normalement constitué oserait ruiner un mariage ? Quelle personne impitoyable faut-il être pour détruire le plus beau jour de la vie d'un couple ? Eh bien, il faut être prêtre, sexy en diable et révéler en pleine cérémonie les petites incartades de la future mariée... Lorsque Louise Adrielle, fleuriste, assiste à la scène, elle comprend mieux pourquoi on lui a demandé de décorer l’église en jaune cocu ! Traumatisée, elle se fait la promesse d’être désormais sur le qui-vive à chaque cérémonie. Car sa responsable l’a mise en garde : La dame au cabanon ne pourra être associé à une autre débâcle nuptiale. Si Louise assiste à un nouvel esclandre, les alliances ne seront pas les seules à finir au placard.


    Auteur : Sophie Jomain

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 06 Mars 2019

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : De Sophie Jomain, je n’avais lu que « Quand la nuit devient jour », qui m’avait bouleversée.
    Ayant aimé la plume de l’auteur, j’ai eu envie de lire un autre de ses livres dans un genre plus léger.
    Mais je ressors de ma lecture mitigée.
    D’un côté, j’ai encore une fois beaucoup apprécié la plume de Sophie Jomain, mais, d’un autre côté, j’ai eu de gros soucis avec l’histoire en elle-même.
    L’intrigue est cousue de fil blanc, mais, dans le cadre d’une romance et/ou d’un roman feel good, ça ne me gêne pas trop.
    En revanche, il faut que les personnages me plaisent ou que je les déteste mais qu’ils reçoivent la monnaie de leur pièce. Je peux apprécier un personnage qui était au début détestable s’il a une évolution.
    Or ici, je ne comprends tout simplement pas ce que Louise peut trouver à Loïc car, si la jeune femme évolue, lui reste tel qu’il est et ne se remet jamais en question.
    Certes, il est décrit comme mignon, mais franchement, il est ignoble. Et le pire est qu’il justifie ses actions en se posant comme un parangon de vertu qui s’érige en juge de la moralité des autres et décide qui doit voir son mariage gâché ou qui mérite de convoler en juste noce.
    Pendant toute ma lecture, je me suis demandé pour qui il se prenait.
    Et bien sûr, il ne pense absolument pas que ses petites mises en scène peuvent attirer des ennuis à autrui. Ou alors il s’en fiche.
    Alors, il a beau être mignon, il est toxique plus qu’autre chose.
    Quant à Louise, elle montre un côté un peu trop Miss Catastrophe pour être crédible. Ça fait un peu trop pour une seule personne et elle m’a régulièrement tapé sur le système.
    J’ai déjà apprécié des romances dans lesquelles les personnages commençaient par se bouffer le nez, mais en général, le comportement de l’un ou l’autre change avant qu’ils ne puissent tomber réellement dans les bras l’un de l’autre.
    Mais là, comme je l’ai dit, rien ne laisse supposer que Loïc puisse, ou veuille changer d’attitude.
    Alors, je ne peux pas dire que j’ai détesté ce roman, il se laisse lire, il est même plutôt agréable, mais je crois qu’il m’en fallait un peu plus.
    Sophie Jomain a également écrit de la bit-lit et j’ai bien l’intention de tenter le coup pour voir si j’accroche un peu plus.

     

    Un extrait : — Non, parce que vous comprenez, Louise, nous risquons de mettre la clé sous la porte avec toute cette histoire. Si elle s’évente, c’en est fini de La dame au cabanon !

    Cette faculté qu’Hortense Chapelier a de tout exagérer me donnerait presque de l’urticaire.

    Je l’ai certes toujours connue ainsi, mais plus elle prend de l’âge, plus elle fait des montagnes de situations qui ne la concernent pas. Comme aujourd’hui. Trois jours se sont écoulés depuis le mariage catastrophe, et bien qu’elle n’ait pas été sur place, elle ne s’en est pas encore remise. Elle semble même sur le point de déclarer l’affaire comme motif à une troisième guerre mondiale. Ce qu’il ne faut pas entendre…

    Elle tire pour la énième fois sur la ceinture de sa jupe crayon et passe une main nerveuse dans ses cheveux blonds remontés en un chignon. Maintenant, ils sont tout décoiffés.

    — Louise, j’ai cinquante-cinq ans et je sais reconnaître une situation critique. Nous sommes sur la sellette. On va nous considérer comme responsables.

    N’importe quoi…

    Entre nous, qui pourrait nous mettre sur le dos une pareille débâcle ? Notre rôle est de vendre et de livrer des fleurs, pas de nous assurer que les mariés vont bien garder leur bague au doigt !

     

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  • [Livre] Si tu t’en vas

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    Lecture terminée le : 14 juillet 2020

     

    Résumé : Une femme échoue sur une île déserte. Qui est-elle, d’où vient-elle, comment est-elle arrivée jusqu’ici ? Elle n’en a pas la moindre idée. Alors que quatre écrivains réunis pour leur retraite annuelle lui viennent en aide, elle détecte de vives tensions au sein du groupe. Les apparences sont trompeuses, et chacun d’eux semble dissimuler un secret en lien avec le mystère de son identité.
    Pendant ce temps, dans un quartier huppé de la banlieue londonienne, Eloïse disparaît, abandonnant ses deux enfants en bas âge. Son mari se démène pour la retrouver, mais l’enquête menée par la police révèle que leur mariage si parfait n’est qu’une façade...


    Auteur : Carolyn Jess-Cooke

     

    Edition : France loisirs

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 20 Février 2019

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Ce roman est à deux voix. D’une part, une jeune femme échouée sur une île, totalement amnésique, secourue par un groupe d’écrivains en retraite d’écriture. De l’autre, Lachlan, qui, en voyage d’affaire, apprend par une voisine, heureusement trop curieuse, que sa femme a disparu en laissant derrière elle leurs deux enfants en bas-âge.
    Dès le début, on devine sans mal que la femme disparue, Eloïse, et la jeune amnésique ne sont qu’une seule et même personne.
    La vraie interrogation de ce roman est : pourquoi et comment la jeune femme s’est-elle retrouvée sur cette île, de l’autre côté du continent, et sans le moindre souvenir.
    D’un côté comme de l’autre, c’est l’incompréhension.
    Eloïse désespère de retrouver la mémoire, d’autant qu’elle ressent de forte tensions entre les quatre écrivains et qu’elle a la forte sensation qu’on lui cache des choses.
    Du côté de Lachlan, ce n’est guère mieux. La police le considère tour à tour comme un mari largué en plein déni ou comme le responsable de la disparition de sa femme. Et les grands-parents de sa femme n’arrangent pas les choses. Surtout la grand-mère qui ne cache pas le mépris qu’elle a pour le mari de sa petite-fille qui n’est pas du même rang social qu’eux.
    C’est d’ailleurs ce mépris affiché qui a passé qui a poussé Lachlan à se plonger dans le travail pour maintenir un certain train de vie et qui fait qu’il a l’impression de ne plus connaitre son épouse.
    Comme dans beaucoup de thriller psychologique, on va explorer le passé des protagonistes et il y a de sacrées surprises dans celui d’Eloïse.
    A un moment, en découvrant un élément de l’emploi du temps d’Eloïse, j’ai élaboré une théorie quant à la présence de la jeune femme sur l’île. J’étais (mais pas complètement dans le fond) à côté de la plaque mais vraiment, jamais je n’aurais pu imaginer ça et pourtant, avec le recul, je me rends compte qu’il y avait au moins un indice.
    J’ai beaucoup aimé l’évolution de la grand-mère que toute cette affaire force à se remettre en question.
    Les sujets abordés sont vraiment très durs, que ce soit dans le passé d’Eloïse ou dans les réactions du public à sa disparition (dont certaines que j’ai trouvé particulièrement odieuses, mais hélas, parfaitement crédibles).
    Les informations nous sont dévoilées régulièrement au cours du récit. L’auteur prend son temps et ne cède pas à la facilité de la précipitation.
    Si tu t’en vas est un thriller psychologique bien construit qui, une fois qu’il vous a attiré dans ses filets, ne vous lâchera plus jusqu’au dernier mot.

    Un extrait : Je prends le thé en compagnie d’un client au restaurant The Dome lorsque mon téléphone sonne. C’est un rendez-vous important – M. Coyle envisage de créer un fonds de capital-risque pour investir dans des start-up technologiques –, donc je rejette l’appel.

    — Je vous prie de m’excuser.

    Coyle hausse un sourcil.

    — C’est votre femme ?

    Il a vu juste. Avant de rejeter l’appel, j’ai aperçu son nom sur l’écran.

    — Non, pas du tout. De quoi parlions-nous ?

    — Les Google Glass ?

    Je nous ressers du thé.

    — Ah, oui. Cette société conçoit actuellement un produit similaire, mais bien meilleur. Ces lunettes à réalité augmentée fonctionnent parfaitement avec les nouveaux réseaux sociaux et les bêta-testeurs leur ont attribué cinq étoiles. La première paire devrait être commercialisée à environ 550 euros en septembre prochain.

    La sonnerie de mon téléphone retentit de plus belle. Cette fois, M. Coyle ne cache pas son agacement. Le prénom « ELOÏSE » s’inscrit en lettres blanches sur l’écran. Je m’apprête à rejeter encore une fois son appel, mais mon client m’en dissuade d’un geste de la main :

    — Répondez-lui. Dites-lui que nous sommes occupés.

    Je me lève et me dirige vers la fenêtre la plus proche.

    — Qu’est-ce qu’il y a, El ? Je suis en rendez-vous…

    — Lochlan ? C’est bien vous, mon cher ?

    Qui que soit la femme au bout du fil, ce n’est pas ma femme. Elle continue de parler et il me faut quelques instants pour comprendre de qui il s’agit.

    — Madame Shahjalal ?

    C’est notre voisine d’en face.

    — … et je me suis dit qu’il valait mieux que j’aille vérifier. Quand j’ai ouvert la porte, j’ai eu la surprise de découvrir… Vous êtes toujours là ?

    Du coin de l’œil, j’aperçois M. Coyle héler une serveuse.

    — Madame Shahjalal, est-ce que tout va bien ? Où est Eloïse ?

    Le silence semble interminable.

    — C’est ce que je suis en train de vous expliquer, mon cher. Je n’en sais rien.

     

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  • [Livre] Vox

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    Lecture terminée le : 10 juillet 2020

     

    Résumé : Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…


    Auteur : Christina Dalcher

     

    Edition : NiL

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 07 Mars 2019

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Ce livre a un petit air de « La servante écarlate » mais avec, il me semble, plus de détails sur comment les choses se sont déroulées, sur comment les femmes en sont arrivées là.
    L’histoire est cependant racontée de manière moins froide, moins détachée que dans « la servante écarlate ». La situation de la narratrice est différente de celle de Defred, mais surtout, on suit l’histoire de son point de vue et non à travers des enregistrements.
    Defred voulait laisser un témoignage de ce qu’il se passe à Gilead alors qu’on assiste aux évènements de Vox en même temps que Jean les vit et on a accès à ce qu’elle ressent.
    Si ici les femmes fertiles ne sont pas réduites au rôle de procréatrices en série, elles vivent tout de même la privation d’instruction, de lecture, d’écriture, de droits, de travail et de paroles.
    Les responsables du gouvernement parlent de retour aux années 50 mais ce sont les années 50 vues par les pires des misogynes, car si dans les années 50, les femmes étaient plus au foyer qu’aujourd’hui, elles disposaient quand même de droits.
    Ici on a donc un mélange d’années 50, d’un nouvel ordre moral, et d’un je ne sais quoi d’autre. J’ai vraiment adoré ce livre qui met l’accent sur l’importance de défendre ses droits au risque de les voir nous être retirés.
    Et comment faire entendre sa voix, quand on n’en a plus ?
    C’est le problème qui se pose à Jean. Elle a « laissé faire », un peu par incrédulité. On se dit toujours que « ce n’est pas possible », pas « de nos jours », pas en occident, dans un pays développé, éclairé, civilisé, démocratique… Et pourtant… Quand elle réalise le danger, il est déjà trop tard.
    Et une fois que la moitié du pays est réduite au silence, le reste est des plus simples : endoctrinement des plus jeunes, traque des « pécheurs » (le plus souvent des pécheresses, notez-bien) pour en faire un exemple public et instiller la peur dans la population, et toujours plus d’interdictions et obligations pour contrôler un peu plus la population.
    Autant vous dire que j’ai eu très envie de refermer ces saloperies de bracelets compte-mots sur les c******* de ces soi-disant dirigeants.
    Comme Jean, j’ai été horrifiée de voir son fils aîné être endoctriné et sa fille de six ans ne pas parler autant qu’elle en a le droit. J’ai également été enragée par la passivité de son mari pour qui le mot d’ordre semble être de ne pas faire de vague.
    Malgré l’opportunité qui se présente à Jean, je comprends ses hésitations. Je comprends qu’elle n’ait guère envie de venir en aide à l’un de ceux qui ont réduit les femmes au silence.
    Et en même-temps, quand on est une scientifique et que la possibilité nous est donnée de trouver le traitement que l’on a cherché toute sa vie, il y a de quoi réfléchir.
    Ce que j’ai le plus aimé dans ce livre, c’est sa crédibilité. Ce n’est pas un roman fantasy ou une histoire se déroulant dans un ou deux millénaires, non, c’est une histoire qui pourrait avoir lieu demain.
    Pour peu qu’un groupe de fanatiques profite d’une crise mondiale pour imposer leurs idées en jouant sur la peur des gens (au hasard, une crise économique à la suite d’une pandémie… ça ne vous rappelle rien ?) et il ne faudrait pas grand-chose pour que les connaissances scientifiques se retournent contre nous (Et par contre nous, je ne parle pas que des femmes, mais de tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule).
    J’ai essayé d’imaginer ce monde où les femmes n’ont droit qu’à 100 mots par jours et je me suis rendue compte que ça allait au-delà des mots prononcés : Lire ? Interdit ! Ecrire ? Interdit ! Parler par signes ? Interdit !
    Quand toutes les voies de communication sont coupées, existe-t-on encore vraiment ?
    Ce livre est un avertissement sur ce qui pourrait arriver si on « laisse faire », si on arrête de se battre. Il faut faire entendre nos voix pour qu’il soit plus difficile de les faire disparaître.
    La fin est peut-être un peu rapide, j’aurais aimé plus de développement, que la fin se déroule sur une période plus longue.
    Mais malgré sa rapidité, j’ai ressenti une certaine satisfaction face à cette fin et si le roman n’a pas atteint le coup de cœur (allez savoir pourquoi, il avait tout pour en être un), il va tout de même se faire une place parmi mes favoris.

     

    Un extrait : Si on m’avait dit qu’en une semaine, j’allais faire tomber le Président, le Mouvement Pur, et ce petit merdeux incompétent de Morgan LeBron, je n’y aurais pas cru. Mais je n’aurais pas protesté. Je n’aurais pas dit un mot.

    Je ne suis plus du genre bavarde.

    Ce soir, pendant le dîner, avant que je n’articule mes dernières syllabes de la journée, Patrick tend son bras pour tapoter l’appareil argenté qui ceint mon poignet gauche. Son geste est léger, comme s’il partageait ma douleur, à moins qu’il ne veuille me rappeler de rester silencieuse jusqu’à ce que le compteur se remette à zéro, à minuit. Le miracle aura lieu pendant mon sommeil, et je commencerai mon mardi avec une page blanche. Le compteur de ma fille Sonia fera de même.

    Mes fils ne portent pas de compte-mots.

    À table, ils sont là, en train de discuter de leur journée à l’école, comme d’habitude.

    Sonia aussi va à l’école, pourtant elle ne gaspille jamais ses mots à en parler. Entre deux bouchées d’un ragoût tout bête que j’ai cuisiné de mémoire, Patrick l’interroge sur ses progrès en histoire, en éducation civique. Est-ce qu’elle obéit bien à la maîtresse ? Est-ce qu’elle aura de bonnes notes ce trimestre ? Il sait parfaitement comment poser les bonnes questions : des questions fermées, auxquelles on peut répondre d’un simple mouvement de tête.

    Je les observe et j’écoute, mes ongles creusent des demi-lunes dans la chair de mes paumes. Sonia hoche la tête quand il faut, fronce le nez quand les petits jumeaux, sans comprendre l’importance des questions fermées et des réponses mimées, demandent à leur sœur de raconter comment est la maîtresse, comment ça se passe en classe, quelle est sa matière préférée. Tant et tant de questions ouvertes. Je refuse de croire qu’ils font exprès, qu’ils lui tendent des perches, qu’ils la taquinent pour lui arracher quelques syllabes. Ils sont assez grands pour comprendre.

     

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  • [Livre] Déracinée

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    Lecture terminée le : 06 juillet 2020

     

    Résumé : Patiente et intrépide, Agnieszka parvient toujours à glaner dans la forêt les baies les plus recherchées, mais chacun à Dvernik sait qu'il est impossible de rivaliser avec Kasia. Intelligente et pleine de grâce, son amie brille d'un éclat sans pareil. Malheureusement, la perfection peut servir de monnaie d'échange dans cette vallée menacée par la corruption. Car si les villageois demeurent dans la région, c'est uniquement grâce aux pouvoirs du "Dragon". Jour après jour, ce sorcier protège la vallée des assauts du Bois, lieu sombre où rôdent créatures maléfiques et forces malfaisantes. En échange, tous les dix ans, le magicien choisit une jeune femme de dix-sept ans qui l'accompagne dans sa tour pour le servir. L'heure de la sélection approche et tout le monde s'est préparé au départ de la perle rare. Pourtant, quand le Dragon leur rend visite, rien ne se passe comme prévu...


    Auteur : Naomi Novik

     

    Edition : J'ai Lu

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 26 Septembre 2018

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : Tous les 10 ans, le dragon, un grand magicien, choisi une fille de 17 ans pour le servir pendant les 10 prochaines années.
    Il choisit toujours la fille la plus belle et la plus accompli, et pour tout le monde, cette année-là, c’est Kasia qui est toute désignée.
    Mais le jour du choix, à la surprise générale, un évènement pousse le dragon à choisir Agnieska, qui, si elle a une grande affinité avec la nature, est bien loin des critères de choix habituels.
    Le dragon est froid, impatient et ronchon mais manque de pot pour lui, Agnieska a un fort caractère (même si elle est un peu déboussolée au début).
    J’ai eu de très fortes envie de foutre des baffes à Môssieu le grand magicien qui ne donne jamais la moindre explication (et à cause de lui, on patauge souvent dans la semoule).
    Le bois est une des personnages principaux de ce roman et sa présence maléfique plane sur toute l’histoire. Je l’ai un peu vu comme le marionnettiste qui tire les ficelles.
    Il y a beaucoup de personnages qui ont tous leur importance.
    J’ai beaucoup aimé la relation qu’entretiennent Agnieska et Kasia. Leur amitié est d’une force incroyable et résiste à tout.
    J’ai aussi beaucoup aimé la relation entre le dragon et Agnieska. Si on se doute dès le début qu’il va y avoir une romance entre ces deux-là, j’ai beaucoup aimé comment celle-ci est amené et comment elle se déroule.
    En commençant ce livre, un one shot qui plus est, je ne m’attendais pas à une histoire si complexe.
    Tout le monde parle de ce livre comme d’une réécriture de la belle et la bête mais franchement, excepté le fait qu’Agnieska doivent aller vivre dans la tour du dragon, il n’y a guère de rapport. Le fait que le dragon choisisse une jeune fille tous les dix ans rappellerait plutôt les sacrifices de la mythologie grecque.
    Certains retournements de situation sont prévisibles mais c’est pour mieux nous assommer derrière.
    J’avoue ne pas avoir vu venir la fin. Mais je l’ai trouvé vraiment géniale. L’histoire du bois est tellement riche que je n’aurais jamais pu en deviner tous les tenants et aboutissants.
    J’ai été emportée dans cette histoire et du coup j’ai très envie de lire l’autre livre de Naomi Novak, la fileuse d’argent, pour voir si je suis autant emportée dans l’histoire que je l’ai été dans Déracinée.

     

    Un extrait : Notre dragon ne mange pas les filles qu’il emporte, malgré les histoires que l’on raconte à son sujet en dehors de notre vallée. On les entend parfois, quand des voyageurs passent par chez nous. Ils en parlent comme si nous sacrifiions des êtres humains à un véritable dragon. Naturellement, rien de cela n’est vrai : il a beau être magicien et immortel, il n’en reste pas moins homme, et nos pères se ligueraient pour l’éliminer s’il venait dévorer l’une d’entre nous tous les dix ans. Il nous protège contre le Bois, et nous lui en sommes reconnaissants, mais pas à ce point.

    Il ne les mange pas vraiment ; c’est juste que ça donne cette impression. Il emmène une fille dans sa tour et la libère dix ans plus tard, mais elle n’est alors plus la même. Ses vêtements sont trop raffinés, elle s’exprime telle une dame de la cour et elle a vécu seule avec un homme pendant une décennie, alors bien sûr qu’elle est perdue, même si les revenantes affirment toutes qu’il n’a jamais posé la main sur elles. Que pourraient-elles dire d’autre ? Et ce n’est pas le pire : après tout, quand il les relâche, le Dragon leur laisse pour dot un sac plein d’argent, si bien que n’importe qui serait prêt à les épouser, perdues ou non.

    Sauf qu’elles ne veulent plus se marier. Elles ne veulent pas rester du tout.

    Elles oublient comment vivre ici, mavait dit un jour mon père, à ma profonde surprise.

    Je cheminais à son côté sur le siège de la charrette vide, alors que nous venions d’effectuer notre livraison hebdomadaire de bois de chauffage. Nous habitions à Dvernik, qui n’était ni le plus vaste village de la vallée, ni le plus petit, ni même celui qui se trouvait le plus près de la forêt : nous en étions distants d’une dizaine de kilomètres. La route nous faisait en revanche franchir une grande colline. Quand il faisait beau, on distinguait, depuis la crête, la rivière qui s’écoulait vers la bande gris pâle de terre calcinée et la muraille noire des arbres au-delà. La tour du Dragon était située loin dans l’autre direction, morceau de craie blanche fiché à la base des montagnes occidentales.

    J’étais encore toute petite – sans doute pas plus de cinq ans. Mais je savais déjà qu’il ne fallait pas parler du Dragon ni des filles qu’il emmenait, cela m’avait donc frappée d’entendre mon père enfreindre cette règle.

    Elles se souviennent quil faut avoir peur, avait-il ajouté.

     

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  • [Livre] Un petit carnet rouge

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    Lecture terminée le : 01 août 2020

     

    Résumé : Doris, âgée de 96 ans, habite seule dans un petit appartement de Stockholm. Ses journées sont rythmées par le défilé régulier d'auxiliaires de vie et par les appels de sa petite-nièce Jenny, sa seule famille et source de joie, qui vit aux Etats-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet d'adresses, qu'elle possède depuis 1928. Ce petit objet rouge contient le souvenir des gens qu'elle a rencontrés tout au long de son existence.
    Au terme de sa vie, Doris décide de coucher sur le papier l'histoire de ces personnes dont elle a rayé les noms à mesure qu'elles ont disparu de ce monde. De la riche et excentrique Suédoise dont elle a été la domestique aux plus grands couturiers français qui l'ont vue porter leurs créations, de la veuve qui lui a appris l'anglais sur le bateau l'emmenant à New York à l'aube de la guerre à l'amour de sa vie rencontré à Paris, de l'artiste suédois truculent avec qui elle a correspondu pendant des années au pêcheur solitaire qui lui a sauvé la vie, l'existence de Doris est une épopée romantique, émouvante et parfois tragique.


    Auteur : Sofia Lundberg

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 30 Octobre 2019

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : Âmes sensibles s’abstenir ! J’ai pleuré comme une madeleine pendant plus de la moitié du livre.

    J’ai eu un coup de cœur pour Doris dès les premières lignes. La brusquerie de son aide à domicile m’a donné envie de hurler. Ce n’est pas de la méchanceté ou de la maltraitance, juste l’oubli que l’on a affaire à un être humain et non à une marionnette.

    Doris a 96 ans et, n’ayant plus d’autres familles que sa petite nièce, Jenny, qui vit aux Etas-Unis, elle a décidé de rédiger ses mémoires. Pour ce faire, elle s’appuie sur un petit carnet rouge dans lequel elle a noté le nom et les coordonnées des gens qu’elle rencontrait avant de les rayer à leur décès.

    Et en près d’un siècle d’existence, Doris a vécu une vie riche en événements et changements en tout genre.

    A chaque nom inscrit dans ce carnet, et surtout à chaque nom rayé, correspond un pan de son histoire.

    Depuis son enfance où, après la mort de son père, sa mère l’a placée comme domestique chez une riche bourgeoise excentrique, par manque d’argent mais que la petite Doris a vécu comme un vrai rejet, jusqu’à son retour en suède, bien des années plus tard, Doris a vécu 1000 vies : de petite domestique, elle va devenir mannequin, ce qui s’apparente à de l’esclavage, elle va rencontrer un jeune homme qui va être son grand amour (mais que, personnellement, je n’ai pas vraiment apprécié, du moins pendant une partie du livre). Toujours, quel que soit la distance, elle restera proche d’un artiste désargenté, homosexuel et un brin maniaco-dépressif.

    Elle vit sa jeunesse durant la seconde guerre mondiale, s’exile aux USA pour fuir la guerre avant de décider de revenir en Europe.

    Certaines morts sont prévisibles, ne serait-ce qu’à cause de l’âge des protagonistes, mais d’autres m’ont prise totalement par surprise.

    La plupart m’ont fait fondre en larme, très peu m’ont laissée indifférente.

    L’autre personnage clé du roman est Jenny, la petite nièce de Doris. Elle souffre d’être aussi loin de sa grand-tante qui, en dehors de son mari et ses enfants, est sa seule famille.

    J’ai beaucoup aimé Jenny. Elle a la détermination et la bonté de sa tante.

    J’ai eu un peu de mal avec son mari qui pense beaucoup à son petit confort et trouve anormal de devoir assumer les tâches habituellement gérées par sa femme et qu’il trouve insurmontables (mais pas quand c’est elle qui s’en occupe). Mais Jenny a du répondant et n’est pas du genre à se laisser faire.

    Il y a tellement d’émotions dans ce roman que je ne suis pas prête d’oublier Doris et sa longue vie extraordinaire

     

    Un extrait : Il doit bientôt être l’heure de manger, songe-t-elle en passant la main sur son estomac. Elle ramasse la loupe d’une main tremblante pour lire l’heure sur sa fine montre en or. Les chiffres sont trop petits quand même, et elle doit renoncer. Elle joint les mains sur ses genoux et ferme les yeux en attendant le bruit familier de la porte d’entrée.

    « Eh bien, Doris, on s’est endormie ? »

    Une voix exagérément forte la tire du sommeil. Elle sent une main sur son épaule. Mal réveillée, elle sourit vaguement et acquiesce en regardant la jeune auxiliaire de vie penchée au-dessus d’elle.

    « J’ai dû m’assoupir quelques instants. » Les mots restent coincés et elle doit s’éclaircir la voix.

    « Tenez, buvez un verre d’eau. » L’aide à domicile revient rapidement avec un verre et Doris boit docilement une gorgée.

    « Merci… Pardon, je ne me rappelle plus comment vous vous appelez. » C’est encore une nouvelle jeune fille. L’autre a démissionné pour reprendre ses études.

    « C’est moi, Doris ! Ulrika ! Alors, comment allons-nous aujourd’hui ? » demande-t-elle. Puis elle s’en va sans attendre la réponse.

    Qui ne vient jamais, de toute façon.

    Doris observe en silence les gestes précipités d’Ulrika dans la cuisine. Elle sort le poivre du placard et range la salière qui était sur la table. Elle laisse derrière elle une nappe pleine de plis.

    « Pas de sel. Je vous l’ai déjà dit », gronde Ulrika sévèrement, agitant sous son nez la boîte qui contient son repas. Doris hoche la tête et soupire en regardant Ulrika arracher le film plastique. Elle verse la sauce, les pommes de terre, le poisson et les petits pois, mélangés en une bouillie indéfinie, sur une assiette en céramique brune qu’elle enfourne dans le micro-ondes en tournant le bouton sur deux minutes. L’appareil démarre avec un bourdonnement. Une odeur de poisson se répand dans l’appartement. En attendant, Ulrika tripote ses affaires. Elle rassemble les journaux et le courrier en un seul tas et vide le lave-vaisselle

     

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  • [Livre] Wild child

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    Lecture terminée le : 23 avril 2021

     

    Résumé : Eddie est un lutteur hors-pair.
    Battu pendant toute son enfance par son père, il écume sa rage sur le ring.
    Un jour, il explose et s’en prend à l’arbitre. Sa vie bascule. Il est exclu de son lycée et risque la prison.
    Mais Sunday, l’organisateur des plus grands combats illégaux du pays, a repéré depuis longtemps le talent de Mac, et souhaite qu’il rejoigne ses combattants.
    En échange : la richesse et la liberté.
    Eddie rentre alors dans un monde de violence et de fureur, un univers sans pitié soumis à la loi du plus fort.
    Pour l’entraîner, il est confié à Khadjee, une jeune adolescente qui évolue dans ce milieu depuis sa plus tendre enfance.
    Elle connaît les combats et les lutteurs mieux que quiconque.
    Si elle n’était pas une femme, elle serait, elle aussi, sur le ring.
    Ensemble, ils vont tenter de survivre et de ne pas laisser leurs démons prendre le contrôle.


    Auteur : Neil Connelly

     

    Edition : Bayard

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 21 Avril 2021

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : La première chose que j'ai remarqué quand j'ai reçu ce livre, c'est sa couverture. Ok, on est d'accord, ça ne fait pas tout, mais c'est quand même appréciable d'avoir un bel objet livre. J'ai trouvé que pour une fois, la couverture est en parfaite adéquation avec l'histoire (il y a trop souvent des couvertures dont on se demande le rapport avec le livre).

    Clairement, ce livre me fait sortir de ma zone de confort. Les combats, que ce soit la boxe, la lutte, ou plus encore des combats illégaux ou le but et de massacrer son adversaire pour le plaisir de quelques spectateur avides de sang, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je ne suis pas contre les batailles, les luttes, les combats, mais je préfère qu'ils aient un vrai sens.

    Bref, tout ça pour dire que je n'étais vraiment pas le public cible pour ce roman.

    Et pourtant...

    J'ai été entraînée, presque malgré moi, dans l'univers sombre des brawlers (les combattants de rue, sans règles, sans arbitres, sans limites) par la plume de Neil Connelly.

    Eddy est un adolescent qui porte en lui beaucoup de colère et de violence. S'il a été battu par son père toute son enfance, ce n'est pas cela qui l'a traumatisé, mais les coups que son père infligeait à sa mère et l'impuissance qu'il ressentait à lui venir en aide. Finalement, l'homme est allé trop loin, et a été arrêté et condamné à une lourde peine de prison.

    Malgré cette incarcération, Eddy est toujours à la recherche d'une vengeance contre son paternel. Lutteur dans l'équipe du lycée, il espère obtenir une bourse pour l'université mais est régulièrement sanctionné pour ses accès de violence sur le tapis. Il finit d'ailleurs par s'en prendre violemment à un arbitre ce qui lui vaut une exclusion définitive de son établissement, mais aussi la perspective de la prison, l'homme ayant déposé plainte.

    C'est là qu'entre en scène un homme qui semble avoir connu son père et qui, sous prétexte de le soustraire à la prison, l'introduit dans le milieu des combats clandestins.

    On a ici un monde d'hommes, que ce soit les combattants, ou ceux qui se font de l'argent sur leur dos.

    Dans ce roman il n'y a que trois femmes, mais je remarque que ce sont des femmes fortes.

    La mère d’Eddy, d'abord, qui, si elle était physiquement faible face à la violence de son mari, m'apparaît comme quelqu'un de psychologiquement très fort, quelqu'un qui ne s'est pas effondré, qui est allé de l'avant, qui a tout fait pour que son fils manque du moins de choses possibles malgré la situation.

    Il y a ensuite Khadjee qui entraîne les brawlers pour régler les dettes de son oncle, une jeune femme fière et solide, qui sans mettre en avant son orientation sexuelle ne la cache pas non plus et qui espère plus que tout finir par réussir à quitter ce milieu.

    Enfin, même si on la voit peu, il y a la policière qui avait arrêté le père d'Eddy et qui, aujourd'hui, essaie de son mieux de venir en aide au jeune homme.

    Ces trois femmes, qui dénotent au milieu de toute cette testostérone, sont un peu les Jiminy Cricket de Eddy. À travers leur regard, il prend conscience de ce qu'il est en train de devenir, et surtout il prend conscience qu’il n'aime pas du tout ce qu'il est en train de devenir.

    Eddy va devoir se battre, pour de bon, et autrement qu'avec les poings pour remettre sa vie sur les rails et sortir d'un univers qui ne libère que rarement ceux qui ont eu le malheur d'y entrer.

    L'évolution psychologique d'Eddy était vraiment très agréable à découvrir. Et malgré ce milieu qui ne m'attire pas du tout, j'ai été plongée dans l'histoire sans pouvoir m'en détacher avant le point final.

     

    Un extrait : Pour ajouter encore à l’effet dramatique, je dis cela en me détournant, si bien que je ne me retrouvai pas face à l’arbitre quand il siffla. Cela m’étonna quand même, puisqu’il avait déjà sifflé l’arrêt du combat. Quand je me retournai, je le vis croiser les poings au-dessus de sa tête et avancer calmement vers la table de pointage. Il se pencha pour parler à un officiel en cravate. Ils acquiescèrent en même temps, puis l’arbitre revint vers le centre du tapis. Il leva la main pour signaler une troisième conduite antisportive de ma part, avant d’avancer jusqu’à Dunkirk qui était toujours recroquevillé et continuait à saigner. Il se baissa, prit la main de Dunkirk et la leva, le désignant vainqueur. L’auditoire applaudit à tout rompre.

    Debout sur le tapis, j’étais abasourdi et comme paralysé. Gallaher posa les deux mains sur mes épaules.

    – Viens, on va s’asseoir.

    Je me dégageai brusquement pour foncer droit vers l’arbitre.

    – J’hallucine ! Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? (Il se contenta de secouer la tête et j’ajoutai :) Vous avez fait quoi, là ?

    Cette fois il me regarda.

    – Je n’ai rien fait. Tu t’es disqualifié tout seul, fiston.

    C’est peut-être à cause de ce mot. Je ne suis pas sûr. Ou alors c’était l’adrénaline, ou les huées, ou la façon dont cet arbitre me regardait, comme si j’étais un raté. En tout cas, à cet instant, je perdis le contrôle. Je n’avais pas de pensée consciente, ni la moindre vision. Je ne sentis même pas les doigts de ma main droite se crisper. Je vis juste les yeux de l’arbitre s’écarquiller de stupeur et mon poing serré se lever pour lui claquer un uppercut sous le menton. Sa tête fut projetée en arrière, il recula de trois pas en titubant et s’effondra.

     

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  • [Livre] La vie qu’on m’a choisie

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    Lecture terminée le :  19 avril 2021

     

    Résumé : Un soir d'été de 1931, Lilly Blackwood remarque les lumières d'un cirque depuis la fenêtre de sa mansarde. La petite fille a interdiction d'explorer les alentours de Blackwood Manor... Elle n'est même jamais sortie de sa petite chambre. C'est pour sa sécurité, lui répète sa mère, car Lilly fait peur. Mais cette nuit-là, elle est emmenée en dehors de la propriété, pour la première fois. Et elle est vendue au cirque.
    Deux décennies plus tard, Julia Blackwood hérite du manoir de ses parents et de leur élevage de chevaux. Elle espère que revenir sur le lieu de son enfance pourra effacer de douloureux souvenirs. Mais elle va découvrir une mansarde jamais ouverte, et les photos d'un cirque mettant en avant une étonnante jeune femme...


    Auteur : Ellen Marie Wiseman

     

    Edition : Faubourg Marigny

     

    Genre : Roman contemporain, Drame

     

    Date de parution : 09 Mars 2021

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : Cette lecture a beau avoir été un coup de cœur, je ne crois pas avoir déjà ressenti autant de colère en lisant un livre.

    De la première page à la dernière ligne, j'ai fulminé contre l'un des personnages.

    Ce n'est clairement pas le seul personnage qui a provoqué ma colère, il y en a eu un sacré nombre dans ce roman, mais j'ai trouvé que dans le contexte, le personnage de Mrs Blackwood était vraiment le pire.

    Et étonnamment, c'est également celui que l'on voit le moins.

    Mais son seul souvenir, sa simple évocation, a eu le don de me faire remonter dans les tours en un instant.

    Il faut dire que tout au long du roman, plus on en apprend sur elle, et plus elle apparaît comme méprisable.

    Le récit alterne entre l'histoire de Lilly qui commence en 1931, et celle de Julia qui est se déroule au milieu des années 50.

    La plupart du temps dans ce genre de roman, il y a toujours une période, un personnage, que je préfère nettement à l'autre. Et si je lis sans problème l'intégralité du roman, je suis toujours pressée de revenir aux chapitres concernant ma période ou mon personnage préféré.

    Ici, pas du tout. J'étais tout aussi fascinée par la vie de Lilly que par les découvertes de Julia.

    Lilly, tout d'abord, est une petite fille d'une dizaine d'années qui n'est jamais sortie de ce qui lui sert de chambre. Sa mère est une fanatique religieuse et son père, il fait en sorte de lui apporter un peu de confort et de distraction, me fait rien pour remédier à la situation. Tout ce que l'on dit à la fillette est qu'elle est un monstre et qu'elle doit rester cachée pour sa protection.

    Jusqu'au jour où, en l'absence du père, sa mère l'emmène jusqu'au cirque voisin où elle la vend purement et simplement comme monstre de foire. Il va nous falloir un certain temps avant de savoir ce qui, chez Lilly, la fait qualifier de monstre. Quand on apprend la vérité, je me suis dit qu'il ne fallait pas exagérer, et que je ne voyais pas bien en quoi la jeune fille pouvait être considéré comme un monstre de foire. Hélas, j'avais oublié qu'on était dans les années 30, et plusieurs scènes m'ont montré à quel point l'ignorance des gens, y compris du corps médical, concernant ce qui touche Lilly, la propulse au rang d'anomalie.

    Certes, la jeune fille elle n'est plus enfermée à double tour, mais est-ce que cela change vraiment quelque chose pour elle?

    25 ans plus tard, Julia est informée de la mort de sa mère, survenu un an plus tôt. Il faut dire, que la jeune fille avait fugué de chez elle pour s'éloigner d'un foyer froid régit par un nombres de règles insupportables édictées par une mère intransigeante et facilement cruelle.

    Dès les premières lignes dans cette seconde époque, on sait que la mère de Lilly et Julia et la même personne: Mrs Blackwood.

    Et on peut aussi voir que malgré le temps passé, l'attitude de cette femme et toujours aussi froide et cruelle. Au fur et à mesure que Julia nous livre ses souvenirs, on ne s'étonne plus qu'elle ait décidé de fuir avant même sa majorité.

    À présent propriétaire du domaine des Blackwood, Julia explore la maison et ses nombreuses portes fermées à clé jusqu'à finir pas trouver des éléments faisant mention d'une certaine Lilly.

    Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'au fur et à mesure de sa petite enquête, c'est tout son passé, tout ce qu'elle croyait savoir de son histoire familiale, qui s'effondre lamentablement.

    Que ce soit l'univers impitoyable du cirque des années 30, où le propriétaire ne possédait pas seulement le chapiteau et les animaux mais également les artistes, ou celui tout aussi difficile d'un élevage de chevaux de course, avec ses méthodes plus que discutable, on se trouve embarquée aussi bien dans l'histoire des deux héroïnes que dans celle de leur entourage.

    Lilly et Julia, chacune à son époque, veulent faire bouger les choses, la seconde avec bien plus de succès que la première.

    Dans les parties consacrées à Lilly, il y a des scènes d'une dureté quasi insoutenable. Des scènes qu'après avoir visualisées, j'ai eu beaucoup de mal à chasser de mon esprit.

    Le seul petit reproche que je pourrais faire aux livres, mais qui ne m'a pas trop gêné dans ma lecture, a été le fait que le propriétaire du du cirque s'appelait une fois mr Barlow et la fois d'après mr Marlow. La toute première fois j'ai pensé à une simple coquille, mais ce changement de la première lettre du nom intervient à de nombreuses reprises. Heureusement, il n'y a pas de personnage ayant un nom approchant, et du coup, qu'on l'appelle Barlow ou Marlow, j'ai toujours su facilement de qui il s'agissait.

    Mais en dehors de cela, qui était au final plus amusant qu'autre chose, ce livre était vraiment une histoire géniale, pleine de rebondissements qui pour la plupart me faisaient sortir de mes gongs.

    Comme je le disais au début de ma chronique, ce roman s'est hissé sans difficulté au rang de coup de cœur.

     

    Un extrait : C’était un cirque.

    Et elle parvenait à le voir depuis sa chambre.

    Normalement, tout ce qu’elle voyait par sa fenêtre, c’était des chevaux et des champs, et Papa et son employé qui réparaient les clôtures blanches ou la grange à chevaux. Parfois, Maman traversait la pelouse, avec ses longs cheveux blonds qui flottaient derrière elle comme un voile. D’autres fois, des camions venaient et l’employé de Papa faisait entrer ou sortir des chevaux des remorques ou déchargeait des sacs et des ballots de paille. Une fois, deux hommes en guenilles (Papa les appelait des clochards) s’étaient aventurés dans l’allée et l’employé de Papa était sorti de la grange avec un fusil de chasse. Quand Lilly avait de la chance, un cerf sortait des bois, ou des ratons laveurs filaient le long de la clôture en direction du silo à grains, ou un train passait sur les rails. Dans ces moments-là, si elle collait son oreille à la fenêtre, elle parvenait à distinguer le souffle du moteur ou le sifflement de la vapeur.

    Mais là… il y avait un cirque. Un vrai cirque ! Pour la première fois de sa vie, elle voyait quelque chose de différent, et pas juste dans un livre d’images. Ça la rendait heureuse et en même temps, elle était un peu en colère contre elle-même. Si elle n’avait pas passé l’après-midi à lire, elle aurait peut-être vu le train s’arrêter pour le déchargement. Elle aurait pu assister au montage des tentes et apercevoir les éléphants et les zèbres et les clowns. Désormais, il faisait trop sombre pour distinguer autre chose que des lumières.

    Elle posa son livre et compta les planches autour de la fenêtre. Parfois, compter l’aidait à se sentir mieux. Un, deux, trois, quatre, cinq. Pas cette fois. Elle n’arrêtait pas de penser à ce qu’elle avait raté. Elle pressa son oreille contre le carreau. Peut-être qu’elle pourrait entendre les cris du maître de piste ou la musique du cirque.

    Sur le rebord de la lucarne, Abby se réveilla et cligna des yeux. Lilly passa un bras autour de la chatte rousse tigrée et l’attira contre elle pour enfouir son nez dans sa fourrure. Abby était sa meilleure amie et le chat le plus intelligent au monde. Elle savait se tenir sur ses pattes arrière pour donner des baisers et tendre la patte pour dire bonjour. Elle sautait même sur le lit de Lilly sur demande, et en descendait quand Lilly lui en donnait l’ordre.

    — Je parie que Maman va aller au cirque, dit Lilly. Elle n’a pas à s’inquiéter que les gens aient peur d’elle.

     

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  • [Livre] L’épouse et la veuve

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    Lecture terminée le : 17 avril 2021

     

    Résumé : Sur une île sauvage au large de l'Australie, deux femmes confrontées aux secrets de leurs époux.
    Le mari de Kate a disparu, laissant derrière lui de troublants mensonges, tandis qu'Abby doit soudain faire face à un homme distant et dissimulateur.
    Bientôt un cadavre est découvert et les deux femmes sont amenées à se rencontrer. Et si cette histoire était plus compliquée qu'il n'y paraît ?


    Auteur : Christian White

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 2020

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Quand j'ai commencé ce livre, entre le titre et le quatrième de couverture, j'avais déjà, et des copines qui ne l'ont pas lui aussi, une petite idée sur ce qui allait se passer.

    Ma première théorie s'est effondrée dès les premiers chapitres, mais ce n'est pas plus mal car ça aurait été un scénario déjà 1000 fois vu.

    Dans les chapitres suivants, j'ai commencé à élaborer une autre théorie qui me paraissait bien plus prometteuse.

    Les choses avaient plutôt l'air de se dérouler dans ce sens, et j'étais assez contente d'avoir cerné le sujet.

    Mais vers le milieu du livre, un chapitre fait totalement s'effondrer toutes les théories que j'avais élaborées.

    Deux petites phrases à la fin d'un chapitre m'ont ainsi tout fait remettre en question.

    Dans ce roman les chapitres alternent entre le point de vue de l'épouse et celui de la veuve. On ne peut pas vraiment dire que j'ai trouvé les personnages sympathiques, même si j'ai eu une préférence pour Kate. J'ai trouvé que la situation dans laquelle elle se trouvait excusait un peu les quelques moments où elle se montre cassante.

    J'ai eu beaucoup plus de mal avec Abby, avec laquelle je n'ai pas du tout accroché.

    Pour autant, même si les personnages ne m'ont pas été forcément très sympathique oui, j'avais très envie de savoir le fin mot de l'histoire et ce qui allait leur arriver.

    Si au cours de ma lecture j'ai eu plusieurs fois le sentiment qu'il me manquait un élément pour faire le lien entre les deux familles, je ne m'attendais vraiment pas au retournement de situation que l'auteur nous a concoctés.

    On peut dire qu'il nous manipule d'une main de maître, avec une précision dans le récit qui nous empêche de tout deviner, mais qui, quand on sait la vérité, nous fait repenser à tout ce qu'on a lu en nous disant : "mais c'était pourtant clair"

    J'ai vraiment adoré cette histoire, et je ne pense pas attendre très longtemps pour découvrir l'autre livre de l'auteur, en espérant qu'il n'y en aura beaucoup d'autres.

     

    Un extrait : Elle avait lu quelque part qu'il suffisait de quinze jours pour se débarrasser d'une habitude; or le mariage n'en devenait il pas une, à la longue?

     

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  • [Livre] La magie du cinéma – T04 – Les crimes de Grindelwald

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    Lecture terminée le : 20 septembre 2020

     

    Résumé : Dans ce deuxième film de J.K. Rowling, le magizoologiste Norbert Dragonneau se lance sur les traces du redoutable Gellert Grindelwald. Cette périlleuse mission le conduit à Paris, où le mage noir a rassemblé ses partisans... Guide complet et richement illustré de photos et de dessins, ce livre foisonne de surprises à manipuler -autocollants, rabats à soulever, affiches à déplier...- et regorge de révélations passionnantes : secrets de tournage, fabrications de décors, création des nouvelles créatures, travail des acteurs...
    Plongez dans les coulisses du film et revivez les scènes les plus fascinantes !


    Auteur : Collectif

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 15 Novembre 2018

     

    Prix moyen : 27€

     

    Mon avis : De la couverture au contenu, tout dans ce livre est purement et simplement magnifique.
    Le livre commence par nous faire un résumé détaillé du premier volet des animaux fantastiques, histoire de ne pas partir en aveugle.
    Dans ce quatrième tome du monde du cinéma, il y a quelques éléments à soulever, mais relativement peu. En revanche l’album regorge d’encart, de notes, il contient aussi deux planches de stickers.
    L’album réussi à nous parler des coulisses du film sans nous en dévoiler la fin, donc on peut le lire et découvrir le film sans soucis.
    Contrairement aux trois premiers tomes, qui parlaient de tous les films Harry Potter et du film les animaux fantastiques mais en se concentrant sur un seul aspect à chaque fois : Les personnages et les lieux dans le 1er tome, les créatures dans le second et les objets ensorcelés dans le 3ème, ce quatrième tome ne parle que d’un seul film, le second volet des animaux fantastiques, mais en explore tous les aspects.
    Cet album est vraiment une mine d’information indispensable à tous ceux qui veulent en savoir plus sur la façon dont la magie s’opère à l’écran !

     

    Un extrait :

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