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[Livre] Fais-moi taire si tu peux

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Lecture terminée le : 09 juillet 2020

 

Résumé : Elle fleurit les mariages, lui les détruit.
Quel être humain normalement constitué oserait ruiner un mariage ? Quelle personne impitoyable faut-il être pour détruire le plus beau jour de la vie d'un couple ? Eh bien, il faut être prêtre, sexy en diable et révéler en pleine cérémonie les petites incartades de la future mariée... Lorsque Louise Adrielle, fleuriste, assiste à la scène, elle comprend mieux pourquoi on lui a demandé de décorer l’église en jaune cocu ! Traumatisée, elle se fait la promesse d’être désormais sur le qui-vive à chaque cérémonie. Car sa responsable l’a mise en garde : La dame au cabanon ne pourra être associé à une autre débâcle nuptiale. Si Louise assiste à un nouvel esclandre, les alliances ne seront pas les seules à finir au placard.


Auteur : Sophie Jomain

 

Edition : France Loisirs

 

Genre : Romance

 

Date de parution : 06 Mars 2019

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : De Sophie Jomain, je n’avais lu que « Quand la nuit devient jour », qui m’avait bouleversée.
Ayant aimé la plume de l’auteur, j’ai eu envie de lire un autre de ses livres dans un genre plus léger.
Mais je ressors de ma lecture mitigée.
D’un côté, j’ai encore une fois beaucoup apprécié la plume de Sophie Jomain, mais, d’un autre côté, j’ai eu de gros soucis avec l’histoire en elle-même.
L’intrigue est cousue de fil blanc, mais, dans le cadre d’une romance et/ou d’un roman feel good, ça ne me gêne pas trop.
En revanche, il faut que les personnages me plaisent ou que je les déteste mais qu’ils reçoivent la monnaie de leur pièce. Je peux apprécier un personnage qui était au début détestable s’il a une évolution.
Or ici, je ne comprends tout simplement pas ce que Louise peut trouver à Loïc car, si la jeune femme évolue, lui reste tel qu’il est et ne se remet jamais en question.
Certes, il est décrit comme mignon, mais franchement, il est ignoble. Et le pire est qu’il justifie ses actions en se posant comme un parangon de vertu qui s’érige en juge de la moralité des autres et décide qui doit voir son mariage gâché ou qui mérite de convoler en juste noce.
Pendant toute ma lecture, je me suis demandé pour qui il se prenait.
Et bien sûr, il ne pense absolument pas que ses petites mises en scène peuvent attirer des ennuis à autrui. Ou alors il s’en fiche.
Alors, il a beau être mignon, il est toxique plus qu’autre chose.
Quant à Louise, elle montre un côté un peu trop Miss Catastrophe pour être crédible. Ça fait un peu trop pour une seule personne et elle m’a régulièrement tapé sur le système.
J’ai déjà apprécié des romances dans lesquelles les personnages commençaient par se bouffer le nez, mais en général, le comportement de l’un ou l’autre change avant qu’ils ne puissent tomber réellement dans les bras l’un de l’autre.
Mais là, comme je l’ai dit, rien ne laisse supposer que Loïc puisse, ou veuille changer d’attitude.
Alors, je ne peux pas dire que j’ai détesté ce roman, il se laisse lire, il est même plutôt agréable, mais je crois qu’il m’en fallait un peu plus.
Sophie Jomain a également écrit de la bit-lit et j’ai bien l’intention de tenter le coup pour voir si j’accroche un peu plus.

 

Un extrait : — Non, parce que vous comprenez, Louise, nous risquons de mettre la clé sous la porte avec toute cette histoire. Si elle s’évente, c’en est fini de La dame au cabanon !

Cette faculté qu’Hortense Chapelier a de tout exagérer me donnerait presque de l’urticaire.

Je l’ai certes toujours connue ainsi, mais plus elle prend de l’âge, plus elle fait des montagnes de situations qui ne la concernent pas. Comme aujourd’hui. Trois jours se sont écoulés depuis le mariage catastrophe, et bien qu’elle n’ait pas été sur place, elle ne s’en est pas encore remise. Elle semble même sur le point de déclarer l’affaire comme motif à une troisième guerre mondiale. Ce qu’il ne faut pas entendre…

Elle tire pour la énième fois sur la ceinture de sa jupe crayon et passe une main nerveuse dans ses cheveux blonds remontés en un chignon. Maintenant, ils sont tout décoiffés.

— Louise, j’ai cinquante-cinq ans et je sais reconnaître une situation critique. Nous sommes sur la sellette. On va nous considérer comme responsables.

N’importe quoi…

Entre nous, qui pourrait nous mettre sur le dos une pareille débâcle ? Notre rôle est de vendre et de livrer des fleurs, pas de nous assurer que les mariés vont bien garder leur bague au doigt !

 

Petite déception 2 étoiles.jpg

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