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  • [Livre] Défaillances

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    Lecture terminée le : 03 décembre 2019

     

    Résumé : Tout a commencé cette nuit-là, dans la forêt.
    Cassandra ne s’est pas arrêtée pour proposer son aide à la conductrice de la voiture immobilisée sur le bord de la chaussée, en plein orage.
    Lorsqu’elle apprend le lendemain que la femme a été retrouvée sauvagement assassinée, Cass est assaillie par la culpabilité. Et les coups de fil anonymes qu’elle reçoit désormais chez elle ravivent son angoisse. Elle en est persuadée : quelqu’un l’a vue, ce soir-là. Quelqu’un qui continue de l’observer. Quelqu’un qui pourrait bien être l’assassin.
    Pourtant ni son mari, ni sa meilleure amie ne prennent ses craintes au sérieux. Et alors que Cass elle-même commence à douter face à ses trous de mémoire de plus en plus fréquents, ses angoisses se transforment en terreur.


    Auteur : B.A. Parris

     

    Edition : Hugo

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 04 janvier 2018

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Ce livre m’a rendue dingue !

    Alors, j’avais bien une théorie, mais je n’arrivais pas, dans l’histoire, à trouver de quoi l’étayer.
    A cause des antécédents familiaux de Cass, le personnage principal, on est en permanence dans le doute.
    Déjà, soyons clairs, concernant l’événement avec lequel débute le roman, à savoir que Cass ne s’arrête pas pour aider une jeune femme dont la voiture est arrêtée au bord d’une route traversant la forêt (de nuit, par temps d’orage), n’importe quelle femme aurait réagi de la même manière ! Franchement, vous seriez sortie de la voiture vous ? Sous l’orage, en pleine nuit, sur une route déserte, en pleine forêt ? Alors que personne dans la voiture n’a réagi à vos appels de phares ? Hein ? Voilà. Moi non plus.
    Sauf que le lendemain, Cass apprend que ladite jeune femme a été assassinée.
    Elle est rongée par la culpabilité et cette culpabilité est d’autant plus forte que Cass avait promis à son mari de ne pas emprunter cette route (je manque peut-être d’empathie, mais à sa place je serais surtout soulagée de ne pas être tombée nez à nez avec le tueur !).

    Dans l’impossibilité de s’épancher, la jeune femme se triture le cerveau.
    Quand elle commence à se sentir observée, surveillée, et qu’elle a, en prime, de nombreux trous de mémoires, elle est persuadée d’être persécutée par le meurtrier.
    Son entourage ne la croit pas (on se demande pourquoi, tiens !) et le spectre de la maladie de sa mère (diagnostiquée atteinte de démence précoce à l’âge de 40 ans) la font craindre d’être en train de perdre la tête.
    Plus Cass plonge dans la peur et la paranoïa, plus ses symptômes s’aggravent.
    On finit par ne plus savoir que croire, tout comme Cass, d’ailleurs.
    Est-ce que la jeune femme est vraiment persécutée ? Le tueur de la femme de la forêt la poursuit-il vraiment ? Ou Cass s’enfonce–t-elle dans la maladie, comme semblent le penser son mari et ses amis ?
    La descente aux enfers de Cass se fait tellement progressivement qu’on a vraiment l’impression d’assister à la détérioration de son esprit et la théorie du tueur aux aguets est mise à mal à plusieurs reprises par les réflexions des uns et des autres.
    Alors certes, son entourage ne sait pas, contrairement à nous, que Cass était dans la forêt à l’heure approximative du meurtre, mais cela ne donne aucune certitude quant à ce qu’il se passe car chaque action de Cass peut être interprétée de deux manières différentes.

    Je peux vous dire que j’ai soupçonné tout le monde : les collègues, le mari de Cass, le voisin, les amis, la maladie et même le mari de la femme assassinée.
    Même si j’avais une théorie dès le départ, elle ne reposait sur rien d’autre qu’une intuition et, au fil de ma lecture, je ne trouvais guère d’indices qui allaient dans ce sens (ou plutôt, les indices que je trouvais pouvaient aller dans ce sens comme dans deux autres directions).
    Jusqu’à la presque fin du roman, on va se poser ces questions sans relâche.
    Il était vraiment difficile de lâcher ce livre, du coup, je l’ai quasiment lu d’une traite.
    Surtout quand la lumière commence à se faire sur toute cette histoire !
    Là, impossible de le reposer avant de savoir la toute fin de l’histoire !

     

    Un extrait : Je me réveille le lendemain matin pour trouver Matthew assis sur le bord du lit, une tasse de thé à la main.

    « Quelle heure est-il ? murmuré-je, peinant à ouvrir les yeux face au soleil qui se déverse par la fenêtre.

    — Neuf heures. Je suis debout depuis sept.

    — Comment va ta migraine ?

    — Partie. » Dans le soleil, ses cheveux blonds ont des reflets d’or. Je tends la main, la passe dans sa chevelure. J’aime son épaisseur.

    Lorgnant la tasse, pleine d’espoir, je demande : « C’est pour moi ?

    — Bien sûr. »

    Je me tortille pour m’asseoir et je renfonce la tête dans les oreillers. En bas, ma chanson préférée pour être de bonne humeur, Lovely Day, passe à la radio et avec la perspective des six semaines de vacances à venir, la vie est belle.

    « Merci, dis-je en lui prenant la tasse. Tu as réussi à dormir ?

    — Oui, comme une marmotte. Désolé de ne pas avoir pu t’attendre. Le retour s’est bien passé ?

    — Très bien. Mais il y a eu des éclairs et du tonnerre. Et beaucoup de pluie.

    — Bon, au moins, le soleil est de retour ce matin. » Il me donne un gentil coup de coude. « Allez, pousse-toi. » En faisant attention de ne pas renverser mon thé, je lui laisse une place et il se glisse dans le lit à côté de moi. Il lève le bras et je me blottis contre lui, la tête sur son épaule. « On a retrouvé une femme morte pas loin d’ici, dit-il si doucement que je le comprends à peine. Je viens de l’entendre aux infos.

    — C’est atroce. » Je pose mon thé sur la table de chevet et je me tourne vers Matthew. « Quand tu dis “pas loin d’ici”, qu’est-ce que tu veux dire ? À Browbury ? »

    Il caresse une mèche sur mon front, les doigts doux sur ma peau. « Non, plus près, quelque part sur la route qui traverse la forêt entre ici et Castle Wells.

    — Quelle route ?

    — Tu sais, Blackwater Lane. » Il se penche pour m’embrasser mais je m’écarte.

    « Arrête, Matthew. » Le cœur voletant derrière mes côtes comme un oiseau enfermé dans sa cage, je le regarde en attendant qu’il se mette à sourire, qu’il m’annonce qu’il sait que je suis rentrée par là hier soir et qu’il me taquine seulement. Mais il se contente de plisser le front.

    « Je sais. C’est horrible, hein ? »

    Je le fixe. « Tu es sérieux ?

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  • [Livre] Comment ne pas faire pitié à Noël quand on est célibataire ?

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    Lecture terminée le : 02 décembre 2019

     

    Résumé : À trente-huit ans, Emily a un travail satisfaisant, des amis fabuleux, et surtout, un appart merveilleux, situé à des centaines de kilomètres de sa famille trop intrusive. Sa seule source de stress est Evan, son jeune voisin, qui fait beaucoup trop de bruit la nuit… Mais qu’importe ! Heureuse en couple avec Robert, Emily espère bien l’inviter chez elle pour Noël et lui présenter ses parents. Le temps des questions indiscrètes et des moqueries est enfin derrière elle ! Mais quand elle s'aperçoit que Robert lui ment depuis le début, Emily décide de rompre. Et maintenant, comment affronter sa famille pendant les fêtes ? Elle fait alors appel au fêtard d'à côté...


    Auteur : Joanna Bolouri

     

    Edition : Milady

     

    Genre : Romance, Chick Lit

     

    Date de parution : 14 novembre 2018

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Certains sont attirés par une couverture, là, c’est le titre qui m’a donné envie de me plonger dans cette histoire (et puis, il entre pile poil dans le CWC, alors…)
    Emily est flanquée d’une famille un peu particulière que, à titre personnel, j’aurais sans doute fini par couler dans du béton.
    Sa famille (surtout sa mère) est obsédée par le fait qu’à 38 ans, elle n’est toujours pas mariée. Pourtant, quand elle leur avait présenté son ex, sa famille (tous sans exception) a tout fait pour rendre le jeune homme mal à l’aise ce qui, Emily en est sûre, a précipité leur rupture.
    Mais cette année, Emily est sûre d’avoir le bon, l’homme idéal à présenter à ses parents. Certes, elle craint un peu l’attitude de sa famille, mais au moins, elle ne sera plus le vilain petit canard, la laissée pour compte, la célibataire de service…
    Vous sentez la tuile arriver ?
    Car bien évidemment, sans quoi il n’y aurait plus de film de livre, à quelques jours du départ pour la maison familiale, voilà notre Emily à nouveau célibataire (Je vous laisse découvrir pourquoi, mais clairement, c’était justifié).
    Si sa famille (en particulier sa sœur) m’est sortie par les yeux, ses amis (et colocataires, d’ailleurs) sont tout simplement géniaux.
    Et comme Emily préférerait se faire dévitaliser une dent sans anesthésie que de subir un énième Noël en tant que célibataire, elle décide de payer son voisin pour qu’il endosse le rôle du petit ami.
    Sauf qu’il y a deux hics !

    Le premier ? Emily ne peut pas blairer son voisin et va devoir passer quatre jours à prétendre filer le parfait amour avec lui.
    Le second ? Le petit ami éconduit n’a pas dit son dernier mot.
    Autant dire qu’entre la famille d’Emily et la situation pour le moins compliquée, il n’y a pas un seul temps mort dans ce Noël pas de tout repos.
    On s’amuse autant qu’on s’exaspère, on aimerait parfois qu’Emily se montre un peu moins diplomate.
    Comme quoi on peut trouver des romances de Noël qui sont bien écrites et qui mettent aussi bien l’accent sur l’humour que sur la romance.
    Une excellente lecture pour attendre Noël !

     

    Un extrait : Quand j’ai décidé de quitter le nid douillet et sans loyer de mes parents à l’âge de vingt-quatre ans, ils étaient horrifiés. Non seulement parce que je voulais déménager, mais surtout parce que, de tous les endroits au monde, j’ai choisi Londres, qui, selon eux, est une ville où les gens se détestent par plaisir ou par intérêt, et où les pauvres sont contraints de se mettre à la colle avec des étrangers barbus dans des appartements minuscules et hors de prix.

    — J’emménage avec deux autres enseignants. Tout ira bien, ai-je affirmé de ma voix la plus rassurante. On m’a proposé un bon poste, et je ne suis pas idiote. Flûte à la fin, j’ai vingt-quatre ans ! J’ai besoin d’apprendre à me débrouiller toute seule.

    — Ou plutôt, tu as besoin de prendre tes distances avec nous, a rétorqué ma mère, les mains sur ses hanches. Je ne comprends pas. Ton frère et ta sœur sont parfaitement heureux ici.

    J’ai jeté un coup d’œil aux jumeaux, tous deux hypnotisés par leurs téléphones portables, inconscients de la présence de l’autre ou du reste du monde.

    — Ils ont quatorze ans, maman. Leurs vies tournent autour des Griffin et de leur espoir de voir grossir certaines parties de leurs corps. Ne le prends pas aussi personnellement. C’est ce que les enfants sont censés faire. Nous grandissons, nous quittons le nid et nous faisons nos vies.

    — Mais pourquoi Londres ? a lancé papa. C’est à l’autre bout du pays. Tu n’aurais pas pu choisir Édimbourg ou Glasgow ?

    J’aurais pu, effectivement. Mais ces villes sont à une distance raisonnable. J’avais besoin de mettre assez de kilomètres entre nous pour échapper aux visites familiales impromptues à 10 heures le dimanche matin. Je comptais bien avoir une vie sexuelle à Londres.

    Papa s’est mis à faire les cent pas, comme chaque fois qu’il cherche une solution à un problème.

    — Laisse-nous au moins te trouver un logement dans un meilleur quartier, a-t-il plaidé. J’ai un ami qui…

    — Ne le prends pas mal, papa, mais je ne vois pas comment me débrouiller toute seule si c’est toi qui me loues un appartement et décides du lieu où je vais vivre.

    Il s’est arrêté net et s’est laissé tomber sur une chaise, la mine abattue.

    Ma mère avait toujours les mains plaquées sur ses hanches, mais je ne crois pas l’avoir déjà vue aussi découragée.

    — Tu vas manquer aux jumeaux, a-t-elle doucement murmuré. Et à nous tous.

    Je l’ai étreinte dans mes bras aussitôt. Mes parents ne comprenaient sans doute pas mon besoin de prendre le large, mais ce n’était pas nécessaire ; ils devaient seulement l’accepter. Elle me serrait si fort contre elle que j’ai senti ma détermination faiblir et un nœud se former dans ma gorge.

    — Je vous rendrai visite pendant les vacances scolaires, promis, ai-je assuré. Il y a Pâques, Noël, l’été… je suis enseignante – nous avons beaucoup de temps libre.

    Elle a hoché la tête, ravalant ses larmes et sa morve, tandis que mon père me prenait la main en souriant.

    — Appelle si tu as besoin de quelque chose. Quoi que ce soit.

    Trois semaines plus tard, je leur disais « au revoir » à la gare de Waverley, prête à démarrer ma nouvelle vie, confiante dans le fait que partir seule était la bonne décision.

     

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  • [Livre] Everless

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    Lecture terminée le : 22 novembre 2019

     

    Résumé : Julie vit dans la misère avec son père. Pour pouvoir payer ses dettes, celui-ci va consulter l'extracteur de temps. Car au royaume de Sempera, tout se paie en temps. On peut en effet transformer en métal précieux le temps de vie contenu dans le sang...
    Pour éviter que son père, déjà très affaibli, se condamne en procédant à une nouvelle saignée, Julie se fait engager comme domestique à Everless, la résidence des Gerling, la famille la plus puissante du royaume. On va y célébrer les noces de Roan, le fils cadet de la famille, avec la fille adoptive de la reine. Cette dernière est agée de plusieurs centaines d'années grâce à ses richesses (la monnaie créée à partir du sang peut aussi se consommer pour allonger la vie...)
    Or, Julie est depuis toujours secrètement amoureuse de Roan. Car elle a vécu à Everless dans son enfance. Mais suite à un tragique accident, son père et elle ont dû s'enfuir. Et son père lui a toujours interdit de retourner à Everless...


    Auteur : Sara Holland

     

    Edition : Bayard

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 09 Mai 2019

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Dans le monde de Sempera, le sang contient du temps et peut être extrait pour être transformé en pièce de monnaie. Car tout se paye en temps.
    Du coup, le peuple vit dans la misère, et avec les extractions, meurt rapidement, tandis que les riches peuvent vivre des centaines d’années grâce au temps de ceux qu’ils exploitent.
    Les pièces obtenues avec le sang peuvent soit servir de monnaie, soit être dissoute dans un liquide pour être absorbées et ainsi allonger le temps de vie de celui qui les consomme.
    Julie et son père font partie des plus pauvres et la jeune fille craint que le temps de son père ne soit bientôt épuisé s’il continue à faire extraire son sang. Travailler à Everless, la résidence de la riche famille qui gouverne cette partie du royaume, permettrait à la jeune fille de soulager son père, mais ce dernier ne veut rien entendre. Il refuse catégoriquement que Julie remette les pieds à Everless, d’où ils se sont enfuit des années auparavant suite à un grave incident.
    J’ai beaucoup aimé ce livre, mais il ne m’a pas vraiment surprise, ou très peu.
    Déjà, toute cette histoire de paiement par le temps me fait penser au film Time out.
    Ensuite, vu que le livre ne s’éloigne guère des codes du genre, j’ai quasiment tout vu venir des kilomètres à l’avance.
    Par exemple, si je me méfiais d’un personnage, il se révélait effectivement dans les mauvais camps, même si je ne savais à l’avance quels actes il allait commettre.
    Ce qui m’a empêcher de m’ennuyer, ça a été justement ce point : que même si j’arrivais à voir à l’avance qui était dans un camp ou dans l’autre (bon y’a pas réellement de camps, il n’y a pas de guerre en cours, mais disons qui est un pourri et qui est inoffensif ou bienveillant), comme je ne savais pas exactement ce qu’ils allaient faire, j’attendais de voir comment ils allaient être démasqués, repérés etc…
    Avec tous ces personnages qui portent quand même un masque, on ressent une impression de danger permanente, surtout qu’on ne sait pas bien d’où il vient.
    Au fur et à mesure qu’on avance dans le récit, il gagne en originalité, notamment avec la légende de l'envoûteuse et de l’alchimiste, sur laquelle repose une grande partie de l’histoire et que j’ai particulièrement aimée.
    En termes de personnages, j’ai beaucoup aimé Julie, volontaire sans être tête brûlée, ainsi que Liam, malgré son caractère et son comportement.
    J’ai été plus mitigée en ce qui concerne Roan. Je peux apprécier un personnage qui soit un véritable salaud, comme un personnage qui soit adorable, mais j’ai du mal avec les mollassons. Et c’est exactement comme ça que je vois Roan. Il est gentil, oui, mais il semble ne vouloir s’impliquer dans rien, n’avoir aucune conviction, et oublier avec une facilité déconcertante la pauvreté et les injustices du moment qu’elles n’ont pas lieu sous ses yeux. Ça m’a autant énervée que ça a l’air d’agacer son frère, Liam.
    Il y a beaucoup d’autres personnages, mais dire ce que j’ai pensé d’eux reviendrait à en dire beaucoup trop sur l’histoire. Disons j’en ai apprécié autant que j’en ai détesté.
    J’ai aussi beaucoup aimé le rythme du récit ainsi que l’ambiance qui est assez pesante.
    Dans ce 1er tome, il y a très peu de romance, mais j’ai eu le sentiment que tout se mettait doucement en place pour qu’on en ai une belle dans le tome 2.
    Un second tome que j’ai hâte de découvrir et qu’on devrait avoir aux alentours de mai 2020 si la maison d’édition française garde le même écart de publication avec la VO.

     

    Un extrait : Presque tous les habitants de Sempéra trouvent la forêt effrayante, à cause des vieilles histoires de fées capables de figer le temps contenu dans leur sang ou de sorcières pouvant les vider de leurs années d’un simple chuchotis. On raconte même que l’esprit de l’Alchimiste hante ces bois, et qu’il est assez puissant pour emprisonner des éternités entières dans un souffle.

    Moi, ce ne sont pas les fées qui m’effraient. La forêt recèle des dangers bien réels – des voleurs en embuscade, portant poignard acéré et poudre alchimique à la ceinture, prêts à saigner du temps à quiconque ose s’aventurer loin de son village. On les nomme les saigneurs. C’est à cause d’eux que papa n’aime pas que j’aille chasser, mais nous n’avons pas le choix. En hiver, de toute façon, les sous-bois ne sont pas assez denses pour offrir une cachette aux brigands, et aucun chant d’oiseau ne couvre les bruits de leurs pas.

    De plus, je connais ces bois mieux que personne. J’ai toujours adoré m’y promener, flâner sous les branches enchevêtrées qui masquent le soleil et forment un rempart contre le vent cinglant. Je pourrais y passer mes journées, ou marcher sans plus m’arrêter parmi les arbres miroitants de givre et de glace, sous les rais de soleil effilés comme des dagues. Et disparaître.

    Tu parles ! Jamais je n’abandonnerai mon père, surtout s’il est…

    – Ne dis pas de bêtises, m’interromps-je.

    Ce mensonge gèle dans l’air glacial et retombe comme de la neige. Je le chasse d’un coup de pied.

    Papa raconte que certains arbres sont vieux de mille ans, qu’ils étaient déjà là bien avant la naissance de tous les habitants peuplant le royaume aujourd’hui, avant même que la reine accède au trône, ou que l’Alchimiste et l’Envoûteuse transforment le temps en sang et en métal – si tant est qu’une telle époque ait jamais existé. Ces arbres seront encore debout quand nous aurons tous quitté ce monde. Pourtant, ce ne sont pas des prédateurs comme les loups ou les hommes. Les racines qui s’étendent sous mes pieds ne vivent pas depuis des siècles en aspirant les forces des autres plantes jusqu’à ce qu’elles se flétrissent et deviennent grises. Et l’on ne peut pas les saigner pour en extraire leur temps.

    Si seulement nous ressemblions davantage aux arbres.

    Le vieux mousquet de papa pèse sur mon dos, lourd et inutile. J’ai eu beau marcher des lieues, je n’ai pas croisé de gibier. Dans quelques heures, il fera nuit, et les marchands baisseront l’un après l’autre la toile de leur étal. Bientôt, je serai obligée de rentrer au bourg et de me rendre chez l’extracteur de temps. J’avais espéré que la chasse me calmerait, me donnerait du courage pour ce qui m’attend, mais j’ai encore plus peur qu’avant de partir.

    Demain, nous devrons régler le loyer de notre chaumière de Crofton. Comme tous les mois, la famille Gerling renflouera ses coffres avec notre fer-de-sang, au prétexte que nous lui sommes redevables pour la protection qu’elle nous apporte. Pour les terres qu’elle nous prête. Le mois dernier, nous n’avons pas pu payer, mais nous nous en sommes tirés avec un avertissement du percepteur – parce que papa semblait trop mal en point, et moi trop jeune –, mais ce n’était pas un geste de charité de sa part. Ce mois-ci, il exigera le double, peut-être même plus. Maintenant que j’ai dix-sept ans, l’âge légal pour donner ses années à saigner, je sais que je n’ai plus le choix.

    S’il a toute sa tête, papa sera très en colère.

     

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  • [Livre] L’étoile – T01 - La belle étoile

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    Lecture terminée le : 11 novembre 2019

     

    Résumé : Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l'a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit... la visite d'une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d'autant que sa mère lui propose de partir avec elle, faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s'y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l'aventure au grand air...


    Auteur : Cathy Cassidy

     

    Edition : Nathan

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 04 janvier 2018

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Dans ce livre, il a fallu que je me rappelle à plusieurs reprises que Dizzy n’a que 12 ans.
    Parce que l’histoire que lui sert sa mère tout au long de ce roman est tellement cousue de fil blanc qu’il faut être une pré-ado pour ne rien voir.
    Il faut dire que Dizzy a grandi sans sa mère qui a mis les voiles quand elle avait 4 ans.
    Alors, évidemment, elle idéalise cette mère qu’elle pense bohème et esprit libre. Donc, quand celle-ci débarque avec le projet insensé d’embarquer Dizzy pour 5 semaines faire la tournée des festivals (alors que l’école n’est pas finie), la jeune fille déborde d’enthousiasme.
    Et le matin du départ, elle ne s’étonne pas que son père, qui s’est pourtant violement opposé au projet la veille, ait changé d’avis dans la nuit, ni que sa mère lui demande de ne pas aller le réveiller avant de partir.
    Tout comme elle ne s’inquiétera pas de ne pas le voir les rejoindre alors que sa mère lui répète sans cesse qu’il lui a dit qu’il viendrait très vite.
    Pas plus, d’ailleurs, qu’elle ne se pose la moindre question sur le fait que sa mère désire poster elle-même les cartes que Dizzy écrit à son père, alors que la jeune fille se rend régulièrement au village pour les courses.
    Sa mère, qui se fait appeler Storm (totalement ridicule à son âge) et son petit ami, Zach, un mec qui se complait dans cette image de paumé sans argent vivant de petites arnaques et fuyant sans cesse la police, sont deux irresponsables qui ne font que ce que bon leur semble.
    Le fils de Zach est totalement livré à lui-même comme beaucoup des enfants de ce groupe.
    S’il n’y avait pas Tess, une femme qui aime les festivals mais n’en est pas irresponsable pour autant, nombre d’entre eux ne mangeraient pas à leur faim, Dizzy comprise.
    La jeune fille va se créer de belles amitiés, notamment avec le fils de Tess, Finn, et le fils de Zach, Mouse.
    Une chose qui rappelle l’âge de Dizzy, c’est son immaturité dès qu’il est question de la petite amie de son père. C’est tout juste si elle ne tape pas du pied par terre quand elle considère que la jeune femme est trop présente.
    Bien sûr, à force de laisser des enfants livrés à eux-mêmes, on ne peut que récolter des ennuis.
    La fin est très réaliste et découle directement des ennuis susnommés.
    J’ai bien aimé le fait que la réalité rattrape un peu les protagonistes et que l’histoire ne finisse pas en complet happy end complètement irréaliste.

     

    Un extrait : Dans l’entrée, je trouve la deuxième fournée de courrier de la journée posée sur un petit guéridon. Je la feuillette, le souffle court.

    Aucune lettre de ma mère.

    J’ouvre les enveloppes en essayant de ravaler ma déception. Il y a un billet de vingt livres de tante Mel, une carte avec des petits chats de M. Desai, et un bon d’achat à la librairie de la part de mon ancienne nourrice. Ils se sont souvenus de mon anniversaire, alors pourquoi pas elle ?

    Papa est en train de discuter avec quelqu’un dans le salon. J’espère que ce n’est pas Lucy, sa petite amie. Elle est gentille, et je commence à m’habituer à elle, mais je n’ai pas envie qu’elle soit là pour ma soirée d’anniversaire. C’est un moment privilégié entre mon père et moi.

    — Je suis rentrée !

    Mon courrier à la main, je pousse la porte de ma chambre. Ma guitare neuve trône fièrement sur mon lit à côté du cadeau de Lucy : un petit appareil photo vintage. Elle m’a laissée l’ouvrir hier soir et m’a montré comment installer la pellicule, activer le flash et régler l’objectif. Cool.

    Je jette mon sac dans un coin, sors un tee-shirt et un jean propres de ma commode.

    — Dizzy ? appelle mon père. Tu peux venir une minute ?

    Je le rejoins en défaisant ma cravate. Ce n’est pas Lucy qui se trouve avec lui. Lucy est jeune, souriante, avec des cheveux blonds ondulés. Elle aime les tops amples, les pantalons taille basse brodés, le rouge à lèvres marron et le fard à paupières charbonneux. Son gel douche laisse sur sa peau un parfum citronné.

    La visiteuse est plus âgée, plus petite, très bronzée, le visage sillonné de rides d’expression. Ses cheveux teints au henné sont presque rasés. Elle a des dizaines de boucles sur chaque oreille, ainsi qu’un piercing au sourcil droit. Elle porte un pantalon rayé très large resserré aux chevilles, un débardeur délavé et pas de soutien-gorge. C’est... particulier.

    Il s’agit sûrement de la propriétaire du van bariolé, mais j’ignore qui elle est et pourquoi elle me fixe avec une telle insistance.

    — Salut, Dizzy, lance-t-elle avec un sourire qui dévoile ses dents jaunies.

    —  Bonjour.

    Je me tourne vers mon père, attendant une explication.

    Il me rend mon regard sans rien dire. Il paraît choqué et un peu agacé. Il a gardé son jean de travail et n’a pas eu le temps de laver ses mains couvertes d'argile.

    —  Joyeux anniversaire, dit la femme.

    Je n’y comprends toujours rien.

    —  C’est fou comme tu as grandi, ajoute-t-elle. Tu es si jolie... j’ai l’impression de rêver.

    Tout à coup, ma bouche se dessèche, et le sol se met à tanguer sous mes pieds. Je contemple ce visage souriant et bronzé, ces grands yeux bleus, ce piercing doré. Fronçant les sourcils, je déglutis avant de répondre :

    —  Bonjour, maman.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #273

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #114

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Nevermoor T01 de Jessica Townsend

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    Avant même l’arrivée du cercueil, les journalistes étaient là. Pendant la nuit, ils s’étaient peu à peu rassemblés devant le portail. À l’aube, une foule de gens les avaient rejoints. À neuf heures, c’était noir de monde.

    Il était midi passé lorsque Corvus Crow sortit enfin de chez lui et descendit l’allée jusqu’à la grande grille en fer forgé qui retenait les importuns.

    — Chancelier Crow, cela pèsera-t-il sur votre décision de vous représenter aux élections ?

    — Monsieur le chancelier, quand aura lieu l’enterrement ?

    — Le président vous a-t-il présenté ses condoléances ?

    — Vous devez être soulagé, n’est-ce pas, monsieur le chancelier ?

    — S’il vous plaît, les interrompit Corvus en levant une main gantée de cuir pour les faire taire. J’ai une déclaration à vous faire, au nom de toute ma famille.

    Il sortit un morceau de papier de la poche de son élégant costume noir.

    — « Nous remercions les citoyens de notre grande République de nous avoir soutenus ces onze dernières années, lut-il du ton articulé et autoritaire qu’il avait développé au cours de ses années de chancellerie. Notre famille a connu bien des malheurs, et le chagrin nous accablera encore longtemps. »

    Il se tut un instant pour s’éclaircir la voix, les yeux levés vers son auditoire silencieux. Une multitude d’objectifs et de regards curieux étaient braqués sur lui. Soudain, il fut assailli par un crépitement de flashs.

    — « Le deuil d’un enfant est une chose terrible, reprit-il. Ce deuil est une épreuve pour notre famille, mais aussi pour tous les habitants de Jackalfax, qui, nous le savons, partagent notre profonde tristesse. »

    Au moins cinquante paires de sourcils se haussèrent. Quelques toussotements gênés brisèrent le silence.

    — « Mais ce matin, alors que nous entrons dans la Neuvième Ère de la République de la Mer d’Hiver, nous savons que le pire est derrière nous. »

    Des coassements lugubres se firent entendre au-dessus d’eux. Tous rentrèrent les épaules, visages tendus. Personne ne leva la tête. Les oiseaux planaient en cercles depuis le matin.

    — « La Huitième Ère m’a volé ma femme adorée, et voilà qu’elle vient d’emporter ma seule enfant. »

    Un nouveau coassement vibra dans les airs. Un journaliste fit tomber le micro qu’il tenait tout près du visage du chancelier et plongea vers le sol pour le récupérer. Il se redressa en rougissant et en marmonnant des excuses, que Corvus ignora.

    — « Mais, en partant, elle a aussi balayé le danger et le désespoir qui avaient assombri sa si courte vie. Ma… très chère Morrigane. »

    Il marqua une pause, le visage déformé par le chagrin.

    — « Elle est enfin en paix, comme nous devons l’être aussi. La ville de Jackalfax ainsi que l’État entier des Grandes Plaines du Loup sont enfin à l’abri du danger. Il n’y a plus rien à craindre. »

    Un murmure empreint d’incertitude parcourut la foule, et les flashs se raréfièrent. Le chancelier leva des yeux humides. Son morceau de papier s’agitait dans le vent. Ou étaient-ce ses mains qui tremblaient ?

    — Merci.

    Corvus Crow ne répondrait à aucune question.

     

    Alors, tenté

  • Book Haul juillet 2020

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    Malgré un certain nombre d'achats, je n'ai pas grand chose à vous présenter... D'abord parce que je n'ai pas acheté que des livres mais aussi et surtout parce que la poste se sert joyeusement du Covid-19 pour justifier la qualité lamentable de leurs services (à croire que c'est eux qui ont créé le Covid pour avoir une excuse!)
    Pas plus tard que la semaine dernière, ils ont quand même réussi le tour de force de mettre un courrier à disposition au bureau de poste! Un courrier! Pas recommandé! Pas épais ou d'un format inhabituel. Non une bête lettre suivie (et ils ont le culot de mettre des messages sur leur site pour dire que à cause du Covid et pour assurer au mieux toutes les livraisons, ils déposent les colis dans la boite aux lettre sans signature... la blague! Commencez par distribuer le courrier! Baltringues!)
    Bref, assez parlé de ces escrocs, la majorité de mes achats arriveront donc en août... du coup...

     

    Pour commencer, mes copines Yas et Vio m'ont offert, pour mon anniversaire, ce livre qui me faisait envie depuis sa sortie!
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    Et ensuite j'ai fais une petite commande, qui, miracle, m'a été livrée (C'est un stagiaire... il est jeune, enthousiaste, il veut bien faire son taf... OMG ils vont vite le corrompre ce pauvre petit!)
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    Je suis en attente de 5 commandes livre (bon dès fois y'a qu'un livre dans la commande, hein) + une masse critique qui est supposée avoir été envoyée le 23 juin mais qu'on attend toujours!
    On croise les doigts pour que je reçoive mes colis??!!
    Et on se retrouve le mois prochain pour le prochain book haul!

  • Bilan du mois de juillet 2020

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    En juillet, j'ai lu 22 livres dont 3 BD, 1 manga et 18 romans pour un total de 7932 pages.

     

    Comme d'habitude, commençons par les BD
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    En manga, j'ai continué ma série chouchou
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    Et enfin en livre, j'ai pioché en fonction de mes challenges et de mes envies
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    je suis ton soleil.jpg La machine à désintégrer.jpg La petite amie.jpg

    Le faiseur de rêves.jpg Le faiseur de rêves - T02 - La muse des cauchemars.jpg Par le feu.jpg

    Perles de coiffeur.jpg Le pensionnat de Mlle Geraldine T03.jpg Le pensionnat de Mlle Geraldine T04.jpg

    Les chroniques homérides - T02 - L'ultime oracle.jpg royales.jpg si-tu-t-en-vas.jpg

    the scorpions rules.jpg vox.jpg Waste expériment.jpg

     

    Côté écran, je n'ai absolument rien vu: ni film, ni séries. Enfin, j'ai regardé quelques épisodes par-ci par-là de séries que j'ai déjà vu mais je n'ai pas regardé de saison dans l'ordre ou entamé de nouvelles séries.

     

    Côté achats hors livres, j'ai eu, en revanche, quelques petits coups de folies 

     

    Pour commencer, une réception pour mon anniversaire de la part de mes copines Yas et Vio (et il y avait un livre en plus!). Du thé glacé et de quoi me détendre, que demander de plus?
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    J'adore les produits Quai Sud, mais leur boutique ne fait livrer que par GLS, que je refuse d'utiliser, n'ayant eu que des problèmes avec eux. Alors quand j'ai vu que Vepee faisait une vente Quai sud, je n'ai pas pu résister
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    Tant qu'à faire, puisque j'étais sur Vepee, j'ai fais un tour sur une vente de produits italiens
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    Etant diabétique, j'ai parfois (souvent) des crises d'hypoglycémie. Normalement dans ces cas là, il faut croquer du sucre, mais ça me donne des nausées, du coup, je cherche toujours des produits très sucrés, détaillables en petits morceaux, pour avoir de quoi me resucrer. En hiver, j'ai tendance à avoir des morceau de fruits séchés sur moi. Mais là j'ai acheté des bonbons (autant vous dire qu'avec cette quantité, j'en ai pour un an au moins!)
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    Pour ne pas faire de jaloux, après être allée sur Vepee, je suis allée sur Showroom privé et j'ai repris quelques vernis (je n'avais plus grand chose d'utilisable)
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    Et enfin, (oui on arrive au bout!), je suis allée sur un site de fleurs et plantes artificielles et j'ai pris quelques éléments pour agrémenter mes photos Instagram
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    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci, on se retrouve le mois prochain pour le bilan d'août!

  • Les sorties du mois #56

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Les mangas

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    Les romans

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    Bon, comme d'habitude, surtout en ce moment, on n'est pas à l'abri qu'une date de sortie change!

    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois d'août?

  • [Livre] Les arcanes d’Hemera – T02

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    Lecture terminée le : 09 novembre 2019

     

    Résumé : Depuis qu’Allyn a accepté d’intégrer les rangs de l’Organisation, sa vie n’a plus rien d’ordinaire. Son équipier est incernable, son colocataire fantôme refuse son aide et deux Anges Noirs l’ont dans le collimateur… Pourtant rien ne semble la décourager, pas même la recherche éprouvante d’une âme perdue lui donnant du fil à retordre. Ignorante des manigances qui se jouent et des dissimulations de son entourage, Allyn persiste dans la mission qu’elle s’est attribuée. Seulement s’il y a bien une leçon qu’elle aurait dû retenir, c’est que depuis son arrivée à l’Organisation, les choses ne se déroulent jamais comme prévu…


    Auteur : Elyna E.C.

     

    Edition : Inceptio

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 26 Octobre 2018

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : J’avais acheté le tome 2 en même temps que le tome 1 mais j’ai volontairement attendu avant de lire ce second tome (enfin, attendu pas très longtemps non plus : deux mois), histoire de laisser décanter ma première lecture.
    Dans ce tome, Allyn s’est un peu plus affirmée mais l’âme perdue à laquelle elle s’intéresse depuis son entrée à l’organisation, Marion, lui donne du fil à retordre. Et Lucas ne la ménage toujours pas.
    Il est vraiment insupportable et je me suis demandée qui Allyn allait se payer en premier : Lucas ou un ange noir.
    Et encore, si je n’ai pas mis Maël sur le rang des candidats à la baffe, c’est qu’il est immatériel.
    De plus, Allyn commence à se poser des questions sur les secrets que cache l’association. C’est compréhensible, les singuliers font tout le boulot, prennent tous les risques, et ceux qui se contentent de rester bien planqués (vous sentez l’allusion à cette larve de Loïc Fortin ?) se permettent de leur donner des leçons.
    Dans ce tome, on va en apprendre plus sur Lucas et sur Allyn et leurs passés respectifs.
    Je ne suis pas une grande fan des anges que je trouve bien trop arrogants. Et ce n’est pas ceux de ce livre qui vont me réconcilier avec l’espèce : ils montrent qu’ils se considèrent comme supérieur alors qu’ils devraient être au service de l’humanité.
    J’ai un peu regretté Lucius. Son côté sadique et son humour grinçant m’a manqué et si je comprends pourquoi il n’y a pas eu de confrontation mais j’aurais bien aimé voir quelques conversations avec Aldrick.
    Pour Maël, je suis mitigée. D’un côté, je l’ai trouvé particulièrement odieux, d’un autre les anges ont une sacrée part de responsabilité dans tout ça, mais en même temps, est-ce que ça l’autorise à se comporter ainsi ?
    Mitigée, quoi…
    Et puis, comme parfois les choses sont bien faites, en plus d’avoir eu un énorme coup de cœur pour ce tome, j’ai appris qu’un tome 3 n’allait pas tarder à être publié (J’ai essayé de connaitre la date, mais bon, d’un auteur aussi sadique, il fallait s’attendre à ce qu’elle résiste à la torture !)
    Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour que cette bande de tortionnaires ne nous fassent pas trop attendre !
    en attendant, j’ai plein d’autres romans inceptio à lire !

     

    Un extrait : Lorsque Lucas s’avachit sur la chaise vide en face de la mienne ce matin-là, il le fait avec si peu de délicatesse que j’en manque de renverser mon petit déjeuner sur mon plateau-repas.

    — Toi, on peut dire que tu as le chic pour choisir tes âmes perdues, lance-t-il en guise de préambule.

    Bien le bonjour à toi aussi.

    — Je présume que tu as fait connaissance avec Marion.

    — Cette femme est horrible.

    — Ravie que pour une fois on soit capable de s’entendre sur un point.

    Lucas fronce les sourcils et m’examine longuement avant de continuer :

    — Bref, j’ai tout autant envie de reprendre la lecture que de me couper une main, mais de toute manière ce n’est pas important pour le moment, car je pense avoir trouvé un souvenir intéressant.

    — Vraiment ? Déjà ?

    — Je lis vite, assure-t-il.

    Harper penche la tête sur le côté, sûrement dans l’espoir de déchiffrer mon expression blasée. Décidée à ne pas lui faciliter la tâche, je laisse mes cheveux détachés pendouiller devant mon visage en me penchant pour touiller mon chocolat chaud.

    — Quelque chose ne va pas ? demande-t-il comme si nous étions soudain redevenus les meilleurs amis du monde.

    Ravalant la répartie que je meurs d’envie de lui déballer depuis quelque temps, je l’ignore en contemplant ma cuillère recouverte de mousse blanche.

    — Allyn ?

    — Quoi ? m’impatienté-je en relevant les yeux.

    — Je t’ai posé une question.

    — Que j’ai ignorée, au cas où tu ne l’aurais pas compris.

    Il se renfrogne.

    — Allyn, arrête un peu, veux-tu ? Nous n’arriverons pas à travailler correctement si tu continues à me faire la tête.

    Alors là, c’est la meilleure de l’année. C’est avec énormément de self-control que je me retiens de lui lancer ma boisson brûlante au visage.

     

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