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  • C'est lundi que lisez-vous? #209

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Ma PAL en cours:

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    Mes livres en plus pour le mois de la fantasy:

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    Mes saga à continuer ou finir:

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #51

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Persuasion de Jane Austen dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    Sir Walter Elliot, de Kellynch-Hall, dans le comté de Somerset, n’avait jamais touché un livre pour son propre amusement, si ce n’est le livre héraldique.
    Là il trouvait de l’occupation dans les heures de désœuvrement, et de la consolation dans les heures de chagrin. Devant ces vieux parchemins, il éprouvait un sentiment de respect et d’admiration. Là, toutes les sensations désagréables provenant des affaires domestiques se changeaient en pitié et en mépris. Quand il feuilletait les innombrables titres créés dans le siècle dernier, si chaque feuille lui était indifférente, une seule avait constamment pour lui le même intérêt, c’était la page où le volume favori s’ouvrait toujours :
    Famille Elliot, de Kellynch-Hall :
    Walter Elliot, né le 1er mars 1760 ; épousa, le 15 juillet 1784,
    Élisabeth, fille de Jacques Stevenson, esquire de South-Park, comté de Glocester, laquelle mourut en 1800. Il en eut :
    Élisabeth, née le 1er juin 1785,
    Anna, née le 9 aoust 1787,
    Un fils mort-né le 5 novembre 1789,
    et Marie, née le 20 novembre 1791.
    Tel était le paragraphe sorti des mains de l’imprimeur ; mais Sir Walter y avait ajouté pour sa propre instruction, et pour celle de sa famille, à la suite de la date de naissance de Marie :
    « Mariée le 16 décembre 1810 à Charles Musgrove, esquire d’Uppercross, comté de Somerset. »
    Puis venait l’histoire de l’ancienne et respectable famille : le premier de ses membres s’établissant dans Cheshire, exerçant la fonction de haut shérif ; représentant un bourg dans trois parlements successifs, et créé baronnet dans la première année du règne de Charles II. Le livre mentionnait aussi les femmes ; le tout formant deux pages in-folio, accompagné des armoiries et terminé par l’indication suivante : « Résidence principale : Kellynch-Hall, comté de Somerset. »
    Puis, de la main de Sir Walter :
    « Héritier présomptif : William Walter Elliot, esquire, arrière-petit-fils du second Sir Walter. »
    La vanité était le commencement et la fin du caractère de Sir Elliot : vanité personnelle, et vanité de rang.
    Il avait été remarquablement beau dans sa jeunesse, et à cinquante-quatre ans, étant très bien conservé, il avait plus de prétentions à la beauté que bien des femmes, et il était plus satisfait de sa place dans la société que le valet d’un lord de fraîche date. À ses yeux, la beauté n’était inférieure qu’à la noblesse, et le Sir Walter Elliot, qui réunissait tous ces dons, était l’objet constant de son propre respect et de sa vénération.


    Alors, tentés?

  • [Film] Les animaux fantastiques 2 - Les crimes de Grindelwald

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    Titre original
     : Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald

     

    Réalisé par : David Yates

     

    Date de sortie : 14 novembre 2018

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA, Angleterre

     

    Durée : 2h14

     

    Casting : Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler, Alison Sudol, Jude Law, Johnny Depp, Ezra Miller, Zoë Kravitz…

     

    Résumé : 1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau. L'aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus dangereux et divisé que jamais.

     

    Mon avis : Ce second volet des animaux fantastiques (5 sont prévus au total) est plus sombre que le premier film.
    Pour ceux qui ont rouspété de si peu voir Johnny Depp dans le premier film, qu’ils se rassurent, Grindelwald, qu’il incarne avec son brio habituel, est au centre du film.
    On en découvre un peu plus sur Norbert, on rencontre son frère ainsi que la fiancée de celui-ci, la fameuse Leta, dont Norbert gardait la photographie dans sa valise.

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    Dumbledore n’est guère présent, mais je pense que son rôle va s’étoffer, puisque dans l’histoire originale, c’est bien Albus qui est supposé mettre un terme à la montée en puissance de Gellert Grindelwald.
    On va comprendre pourquoi, malgré ce que l’on sait de ce qu’il va arriver entre eux, Dumbledore passe le film a refuser de s’en prendre à Grindelwald.

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    Toutefois, il y a quelques incohérences dans le film par rapport à Harry Potter :
    Si le dernier descendant mâle des Lestrange, et frère de Leta, est mort comme il est dit au début du film, d’où sortent Abraxas, Lucius et Drago ? Génération spontanée ? A moins que le film ne parle d’une autre branche de la famille ?
    Ensuite il y a Minerva McGonagall qui est professeur en même temps que Dumbledore (lequel enseigne la DFCM alors qu’il est censé avoir été professeur de métamorphose), alors qu’elle est supposée naître près de dix ans après les événements du film.
    Quant aux révélations de Grindelwald à la fin, elles posent le même problème de cohérence, mais pourra avoir une explication plus facilement que les autres problèmes.
    On retrouve les personnages du premier film : Jacob, dont l’absence d’amnésie est expliqué d’une façon un peu tirée par les cheveux, Queenie, qui sous ses airs évaporés prend un chemin plus sombre des plus inquiétant

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    et Tina, toujours très professionnelle mais qui a mis un peu d’eau dans son vin.
    Les animaux sont aussi tous là. Si la plupart vivent leur vie dans le sous-sol de Norbert, sous la surveillance d’une nounou dévouée, le nifleur et Pickett, le botruc, restent toujours en sa compagnie.
    De nouveaux animaux vont être présentés, dont les inquiétants « chats » du ministère et une sorte de dragon chinois à tête de chat.
    On retrouve aussi croyance, le jeune obscurial et les ennuis du pauvre garçon n’ont pas l’air fini. S’il est débarrassé de sa saleté de mère adoptive, il est toujours la cible de tous, ceux qui ne cherchent pas à le tuer, cherchent à le manipuler.

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    Grindelwald a le don de convaincre les foules. Il agit avant tout comme un homme politique, usant de mensonges, de manipulation et de persuasion, plutôt que d’utiliser sa magie pour torturer ou instaurer la terreur (On se demande si Voldemort a agit de même au début de sa « carrière »). Il faut avouer que Gellert est convaincant et qu’il sait parfaitement tirer parti du moindre détail. Pourtant le début du film nous montre à quel point il est impitoyable et donc que cette facette de beau parleur n’est qu’une façade.

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    Le lien avec Harry Potter, et plus précisément avec Voldemort, est de nouveau fait avec la présence de Nagini, dont les origines sont plus qu’étonnantes.
    Le 5ème film devant se dérouler en 1945, soit quand Voldemort, sorti de l’école, commence à recruter des partisans, je me demande si Nagini va voir son rôle s’étoffer au fil des films.
    Je doute que sa présence dans les animaux fantastiques soit fortuite et j’ai hâte de voir quel va être son rôle dans la suite de la saga.
    La musique est toujours aussi fantastique.
    Des interprètes à la musique, en passant par le scénario (malgré les petites incohérences citées plus haut), j’ai tout aimé dans ce film et maintenant, j’attends avec impatience le 3ème film.


  • [Livre] Une robe couleur du temps – T03 – Cléopâtre Reine du Nil

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    Résumé : Après ses aventures à bord du Titanic et à la cour de Marie-Antoinette, Louise Lambert n’a qu’une idée en tête : retourner à la boutique des Fashionistas Voyageuses, pour embarquer à nouveau vers une époque mythique. Mais cette fois, c’est en fouillant dans les affaires de sa mère qu’elle découvre un objet inattendu : un pendentif frappé à l’image du célèbre magasin, et que seules les fondatrices ont le droit de porter. Sa mère aurait-elle aussi vécu des histoires extraordinaires? Lui aurait-elle caché ce secret ? C’est sur le tournage d’un film pharaonique, puis au pays de la reine Cléopâtre, que Louise va élucider cette énigme !


    Auteur : Bianca Turetsky

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 13 Août 2014

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Ce roman est le troisième et dernier tome de la série et, quand on voit la fin, il semble évident que l’auteur avait l’intention d’écrire d’autres opus, mais, depuis 2013, année de la sortie en VO de ce troisième tome, la série semble abandonnée.
    Heureusement, chaque tome va jusqu’au bout de son histoire et, même si on reste un peu sur sa faim sur certains détails de la vie de Louise, cet abandon de série ne provoque pas une trop grande frustration.
    Dans ce tome, on se retrouve dans l’Egypte ancienne, au temps de Cléopâtre. Comme on ne possède guère de certitudes historiques sur cette période, les quelques libertés prises par l’auteur, qui admet par exemple avoir déplacé dans le temps certains évènements pour pouvoir les intégrer au voyage de Louise, sont moins dérangeantes que dans le tome précédant qui se passait dans le Versailles de Marie-Antoinette.
    Ce voyage-ci est quelque peu particulier. D’abord, Louise est dans un état d’esprit particulier puisqu’elle découvre dans les dernières pages du tome précédent et les premières de ce tome-ci que sa mère a elle-même été une fashionista voyageuse. Ensuite, Il n’était pas vraiment prévu que Louise se retrouve au cœur de l’Egypte ancienne. En effet, sa destination est avant tout le tournage du film Cléopâtre, sur lequel Liz Taylor et Richard Burton se sont rencontrés.
    C’est en découvrant sa nouvelle destination que Louise va accidentellement se retrouver plonger dans la vraie vie de la dernière reine d’Egypte.
    Le moins qu’on puisse dire, c’est que Louise n’a jamais été en aussi grand danger. En effet, intrigues politiques, trahisons, ou simple mépris pour la vie humaine, la vie à la cour de Cléopâtre n’est pas de tout repos, encore moins quand on est une servante, fut-elle la préférée de la souveraine. Louise va vite se rendre compte que sa vie ne tient qu’à un fil, celui des caprices de sa reine.
    J’ai beaucoup aimé la période passée en Egypte, mais j’ai regretté que la partie passée sur le plateau de cinéma soit ainsi survolée.
    Même si l’histoire va jusqu’à son terme, il est dommage que l’auteur n’ait pas continué sa série et nous laisse sur la question de l’avenir de Louise au sein des fashionistas voyageuses.
    Cependant, chaque tome étant toujours plus ou moins construit de la même manière, je pense que la série aurait rapidement fini par s’essouffler et ce n’est pas plus mal que tout s’arrête à son apogée. J’aurais peut-être juste aimé une fin plus définitive, plus tranchée.

     

    Un extrait : Ce dernier quart d’heure, l’axe autour duquel tournait le monde de Louise, s’était complètement renversé. Pour une raison inconnue, sa mère possédait un collier identique à ceux portés par Marla et Glenda, les stylistes magiques des Fashionistas Voyageuses. C’était un bijou tellement unique, cela ne pouvait pas être une simple coïncidence ! Sa propre mère, celle qui passait son temps à critiquer sa collection vintage, qui essayait toujours de la traîner dans des magasins barbants et qui avait failli lui interdire de se rendre à la première vente des Fashionistas Voyageuses ! La voilà qui se retrouvait, elle ne savait trop comment, sur une vieille photo jaunie toute froissée, vêtue d’une longue robe blanche ancienne ornée de festons de dentelle, avec une carriole tirée par des chevaux en arrière-plan. Elle pensait que sa mère était vieille, d’accord, mais pas à ce point-là ! À moins que ce cliché n’ait été pris lors d’une fête de village ou dans un studio de cinéma, sa mère tellement anglaise, toujours en twin-set impeccable, pouvait fort bien être une Fashionista Voyageuse elle-même !

    Ce n’est donc pas dans ta famille ?

    C’était la question que lui avait posée Stella, une Fashionista Voyageuse de treize ans, en plein milieu de la galerie des Glaces à Versailles. Et elle lui trottait sans arrêt dans la tête, comme un écho. Mais l’arrière-grand-tante au deuxième degré de Stella était Coco Chanel ! Et la mère de Louise était juste… sa maman. Du moins, c’était ce qu’elle croyait, jusqu’à ce soir. Il semblait que l’histoire de sa mère était bien plus intéressante que Louise ne l’aurait imaginé. Fébrile, elle remonta son édredon jusqu’à son cou, en essayant de concilier l’image familière d’une maman chic et guindée qu’elle croyait connaître avec une Victoria Lambert souriante en vêtements vintage sur une photo noir et blanc. Impossible !

     

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  • [Livre] Elisabeta

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    Résumé : « ‘Le Cercle’ désigne une société secrète cachée dans les ombres de l’Histoire depuis ses balbutiements, et fédère le peuple immortel que les humains nomment ‘vampires‘. »
    En France, Saraï est une jeune immortelle assignée à résidence depuis toujours ou presque. Elle a été jugée pour avoir manifesté un pouvoir parapsychique interdit, un don qu’on lui a retiré avant de la marier de force et de la contraindre à ne jamais quitter sa maison.
    En Italie, Giovanna est une mortelle qui vit en compagnie d’un vampire, et dont elle est la seule source de sang. Elle non plus n’a pas eu le choix : née dans une famille proche du Cercle, elle a dû se soumettre à leur autorité et quitter sa petite vie toute tracée.
    Jusqu’à ce jour de novembre 2014, quand une éclipse solaire se produit. Le phénomène réveille le don endormi de Saraï. Giovanna, quant à elle, est agressée dans sa propre maison par un immortel, qui lui donne de force la vie éternelle. Depuis, le Cercle les menace de mort, car il ne tolère pas les écarts de ce genre.
    Grâce à son don, Saraï entend l’esprit d’une ancienne Reine immortelle, Elisabeta, dont l’âme est piégée à l’intérieur d’une poupée de porcelaine. Elisabeta a tout perdu : son pouvoir, son règne, son enfant et son amant. Réduite aujourd’hui à l’état de fantôme, elle accepte de venir en aide à Saraï qui veut se confronter au Cercle, quitte à le détruire.


    Auteur : Rozenn Illiano

     

    Edition : Oniro prods (autoédition)

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 01 Septembre 2017

     

    Prix moyen : 26€

     

    Mon avis : Même si je m’attache toujours au texte plus qu’à la couverture, il faut bien reconnaitre qu’il est rare qu’un livre autoédité soit pourvu d’une couverture d’une telle splendeur. Il faut saluer le travail de Xavier Collette qui en est l’auteur.
    Quant au texte, il est à la hauteur de la couverture. En lisant ce roman, on ne se douterait pas qu’il s’agit d’un livre autoédité (et on se demande ce que fabriquent les maisons d’éditions pour laisser passer une telle pépite, à moins que l’auteur ne les ai envoyé sur les roses). L’histoire est originale et quasiment dépourvue de coquille (une dizaine à tout casser, qui ne gênent pas la lecture, sur un total de 501p).
    Ici, si on a une histoire de vampires, on n’est pas dans une histoire à la Twilight ou Journal d’un vampire avec de gentils vampires tombant éperdument amoureux d’un(e) humain(e) et décidant, pour ses beaux yeux, de ne plus boire que du sang de porc ou à la rigueur, du sang en poche. Non. Ici les humains ne sont pas vraiment en odeur de sainteté et si on ne les massacre pas joyeusement dans les rues, c’est parce que les vampires ont douloureusement conscience du danger que représenterait pour eux la découverte par les humains de leur existence.
    La nation vampire était à l’origine une monarchie mais le pouvoir a été progressivement récupéré par les grands maîtres (sorte de ministres, un peu comme Pépin le Bref, maire du palais, qui a joyeusement usurpé le trône en virant Childéric III à la mode du « pousse-toi de là que j’m’y mette).
    Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si les grands maîtres n’étaient pas à la botte du Vatican et ne prenaient pas lois sur lois liberticides et totalement injustifiées.
    Donc en fait, ce que l’on va suivre c’est tout simplement la préparation et la mise en place d’un coup d’Etat. Car tout est politique dans ce roman et tout ce qui se met en place a été pensé depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles.
    La narration alterne entre Saraï et Giovanna, deux jeunes immortelles qui se sont attirées le courroux des grands maîtres bien malgré elles. Régulièrement, un intermède d’Elisabeta, la reine dont l’esprit est piégé dans une poupée, raconte des faits qui se sont passés entre 1680 et 1830 et qui ont une incidence directe sur l’histoire qui a lieu en 2015.
    La plume de Rozenn est vraiment addictive, elle est riche sans être ridiculement soutenue. J’ai vraiment beaucoup aimé son style.
    En général, je n’aime pas les fins alternatives mais là, on n’a pas une fin alternative qui prend la place de la fin. C’est comme si on vous disait : vous pouvez vous arrêter à la page 500. C’est une fin. Mais vous pouvez lire aussi la page 501. Elle s’inscrit dans la continuité de la page 500 mais change totalement la fin. C’était vraiment bien trouvé et il fallait le talent pour l’écrire comme ça.
    Au départ, je comptais lire un livre dans la journée et lire Elisabeta le soir à raison d’un ou deux chapitres par soir. Mais j’en ai été incapable. Une fois le roman commencé, je n’ai plus pu le poser jusqu’à l’avoir fini ! Un vrai coup de cœur !

     

    Un extrait : « Le cercle » désigne une société secrète cachée dans les ombres de l’Histoire depuis ses balbutiements, et fédère le peuple immortel que les humains nomment « vampires ».
    Le sens véritable du mot « cercle » est dévoyé depuis des siècles : il définissait autrefois le pouvoir du sang transmis d’un être à l’autre afin de perpétuer l’espèce éternelle. A présent, les immortels usent de ce terme pour désigner les leurs, la société vampirique en elle-même, ou parfois leurs gouvernants.

    Le sang ancestral et millénaire qui coule dans nos veines nous offre la vie éternelle, mais participe également à chacune des étapes de notre perpétuation : il conserve notre passé, protège notre présent, et prophétise notre avenir. Il agit ainsi tel un passeur, transmettant l’héritage de nos ancêtres aux générations futures. »

    Préambule aux chroniques du Cercle
    par Athanase le jeune

     

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  • [Livre] Fangirl

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    Résumé : Cath ne vit que par et pour l’écriture. Elle est une inconditionnelle de la série à succès Simon Snow… au point de rédiger elle-même les aventures de son héros préféré, en attendant a parution du dernier tome ! Elle vit dans une bulle qu’elle ne partage q’avec Wren, sa jumelle, loin de toute vie sociale. 
    Pourtant, c’est désormais en solo qu’elle devra affonter le moonde extérieur. Wren vient de lui annoncer l’impensable : cette année, à la fac, elles feront chambre à part. 
    Cath saura-t-elle s’ouvrir aux autres et profiter de sa vie d’étudiante ?


    Auteur : Rainbow Rowell

     

    Edition : Castelmore

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 18 février 2015

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Dès le début de l’histoire, j’ai ressenti beaucoup d’affinités avec Cath. La première chose qu’on constate c’est qu’elle n’aime ni le changement, ni les gens. Au début, on se dit qu’elle est un peu introvertie et qu’elle avait juste l’habitude de n’intéragir avec les gens qu’avec le soutien de sa sœur jumelle, mais en fait assez vite j’ai eu la nette impression que Cath souffrait de phobie sociale.
    Les problèmes psychologiques semblent être courant dans cette famille : Wren, la sœur de Cath, est excessive en tout, leur mère semble les avoir abandonnée parce qu’elle avait peur d’être mère, bien qu’on ne sache pas exactement ce qu’il s’est passé, et leur père est clairement atteint d’une forme de maniaco-dépression, il semble faire des séjours assez régulier en hôpital psychiatrique et refuse de prendre son traitement.
    Avec un tel environnement, on ne peut pas s’étonner que Cath considère tout changement comme une menace pour l’équilibre fragile qui règne dans sa famille et dans sa vie.
    Si elle n’aime pas être en contact avec les gens, elle est par contre très présente pour son père, très attentive, et prête à tout laisser tomber pour s’occuper de lui.
    Sa sœur, Wren, est son exact contraire. Déjà, elle considère la fac plus comme l’occasion de se détacher de sa sœur, de prendre du bon temps et de faire des rencontres que comme la possibilité d’obtenir un diplôme. Elle passe énormément de temps dans des soirées où elle boit bien plus que de raison, alors qu’elle n’a pas l’âge légal pour boire. Si elle ne veut plus traîner avec sa sœur, ça ne l’empêche pas d’appeler celle-ci à la rescousse quand elle ne va pas bien. Je l’ai trouvé vraiment très égoïste pendant les trois quart du livre, mais elle fini par changer un peu d’attitude.
    En revanche, j’ai adoré Reagan, la colocataire de Cath. A première vue, elle semble hyper dure, voire même méchante, mais c’est vraiment une fille en or qui ne juge jamais Cath mais veille à ce qu’elle ne disparaisse pas complètement dans sa bulle.
    On peut clairement voir que l’écriture de la fanfic est pour Cath un refuge et elle réagit très mal quand on attaque ce refuse, le seul endroit au monde où elle se sent bien, où elle n’angoisse pas, où tout est sous son contrôle. C’est un monde où elle ne risque pas de voir quelqu’un s’effondrer sans prévenir comme le fait son père, c’est un monde dont elle connaît tous les code et où elle ne risque ni d’être déçue, ni d’être abandonnée.
    Cath en veut énormément à sa mère de les avoir quittées, sa sœur et elle, et quand cette femme, qui ne manque pas d’air quand même, décide un jour qu’elle a envie de connaître ses filles, mais sans pour autant prendre la moindre responsabilité envers elles, pour Cath, c’est un non définitif. Le fait que Wren soit plus ouverte sur ce sujet est une vraie trahison pour elle.

    Et puis il y a Levi. Levi est presque parfait. Il est gentil, serviable, intelligent… C’est vraiment un amour. S’il souffre un trouble de l’apprentissage : Quand il lit quelque chose, il ne le comprend pas et ne le retient pas, mais s’il écoute la même chose, il est doté d’une mémoire phénoménale !

    Entre Levi et Reagan, Cath est bien entourée et, si elle n’est pas encore prête à sauter dans le grand bain, elle s’ouvre doucement aux autres.

    J’ai vraiment adoré cette histoire et cette manière qu’à Rainbow Rowell de décrire la phobie sociale sans jamais la nommer et la stigmatiser. J’avais déjà lu Carry On qui est la fanfiction qu’écrit Cath et que Rainbow Rowell a écrite en entier, et ça ne m’avait pas du tout préparée à aimer autant cet auteur.

    Maintenant, je n’ai qu’une hâte, lire autre chose pour voir si mon coup de cœur pour Rainbow Rowell se confirme !

     

    Un extrait : Ce devait être une erreur. Il fallait que c’en soit une ! Elle savait que Pound Hall était un dortoir mixte, mais de là à s’imaginer qu’il pouvait exister des chambres mixtes…

    Le jeune homme saisit le carton qu’elle portait, puis le posa sur l’un des deux lits encore inoccupé. Le second, à l’autre bout de la pièce, croulait déjà sous un tas de vêtements et de boîtes en tout genre.

    — Tu as encore des affaires, en bas ? lui demanda-t-il. On vient de finir, nous. Je crois qu’on va filer se prendre un burger. Ça te dit un burger ? Tu connais Pear ? Tu y es déjà allée ? Ils font des burgers aussi gros que ton poing, là-bas.

    Il s’approcha, prit un des bras de Cath et le leva à hauteur d’épaule. Elle déglutit.

    — Ferme le poing pour voir…

    Elle s’exécuta.

    — Non : plus gros que ton poing, même, déclara-t-il, avant de lâcher son bras, puis de récupérer le sac à dos qu’elle avait déposé devant la porte. Tu as d’autres cartons ? Forcément, oui : tu ne peux pas être venue juste avec ça… Tu as faim, au fait ?

    Grand et mince, il avait la peau mate, et ses cheveux d’un blond sombre qui fuyaient en tous sens donnaient l’impression qu’il venait de retirer un bonnet de laine. Cath baissa de nouveau les yeux vers le document du secrétariat. C’était lui, Reagan ?

    — Reagan ! lança avec enthousiasme le jeune homme. Regarde ! Ta coloc vient d’arriver !

    Une jeune fille tout juste débarquée du couloir contourna Cath et lui adressa un regard détaché par-dessus l’épaule. Elle avait des cheveux auburn satinés, et une cigarette éteinte pendait à ses lèvres. D’un geste vif, le jeune homme s’en empara et la mit à sa bouche.

    — Reagan, Cather. Cather, Reagan, annonça-t-il.

    — Cath, répéta la jeune femme.

    Reagan lui adressa un hochement de tête, puis plongea la main dans son sac à la recherche d’une autre cigarette.

    — Je me suis posée de ce côté, dit-elle en désignant du menton la pile de cartons entassés dans la partie droite de la chambre. Cela dit, je m’en cogne un peu d’être ici ou là ; donc, si t’es du genre acharnée du feng shui, hésite pas à bouger mon bordel.

    Reagan se tourna vers son comparse.

    — Prêt ?

    Le jeune homme se tourna à son tour vers Cath.

    — Tu viens ?

    Elle fit « non » de la tête.

    Sitôt la porte refermée, Cath vint s’asseoir sur le matelas nu dont elle avait hérité – le feng shui, ce n’était pas tellement son truc –, puis posa la tête contre le mur de parpaing.

    Elle avait besoin de respirer un peu, d’épousseter l’anxiété qui s’était déposée en moutons crasseux sur sa rétine, puis de repousser dans sa poitrine le cœur tremblotant et fragile qui s’était réfugié dans sa gorge. Là, à sa juste place, elle aurait plus d’aisance à le tenir en laisse et à mater son angoisse : Arthur Avery, son père, et Wren, sa jumelle, n’allaient plus tarder à arriver, et elle n’avait aucune envie qu’ils remarquent qu’elle était sur le point de craquer. Si elle craquait, son père craquerait aussi ; et si l’un ou l’autre d’entre eux craquait, Wren prétendrait qu’ils le faisaient exprès pour saper la magie de la première journée de Cath sur le campus. Pour gâcher la fabuleuse aventure qui l’attendait !

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #208

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    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    les soeurs de la lune T11.jpg engrenages et sortilèges.jpg le dieu oiseau.jpg

    Eve Dallas T22 Souvenirs du crime.jpg vaut il mieux etre toute petite ou....jpg

     

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    Ma pal courante:

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    Mes livres en plus pour le mois de la fantasy:

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    Mes sagas à finir (comprendre lires tous les tomes en ma possession)

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #50

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Prise au piège de Robert Dugoni dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    Kurt Schill traîna son bateau en aluminium de 4,20 m de long sur les rondins de bois flotté qu’il avait installés pour réduire au minimum le raclement de la coque sur les rochers. Pour protéger son récent investissement, bien sûr, mais à dire vrai, il tenait surtout à éviter une confrontation avec les résidents des copropriétés et des logements situés en bordure de l’étroit passage qui permettait d’accéder au Puget Sound. Ceux-ci n’apprécieraient guère qu’on dérange leur tranquillité à quatre heures et demie du matin. Schill n’aurait pas grand-chose à dire pour sa défense s’ils se plaignaient à la police de ce qu’il mette son bateau à l’eau depuis un sentier strictement réservé aux piétons. Les écriteaux étaient nombreux et explicites.
    Il pénétra dans l’eau pour stabiliser l’embarcation, et perçut à travers ses bottes en caoutchouc la fraîcheur des 7 oC du Puget Sound. Après une poussée, il sauta à l’intérieur en se cognant violemment le genou, et le bateau roula et tangua jusqu’à ce qu’il ait ajusté son poids sur le banc central. La coque en V paraissait plus stable que celle de son bateau en fibre de verre, difficile à manœuvrer quand la mer était grosse. Il lui faudrait néanmoins attendre d’être un peu plus loin avant de démarrer le moteur Honda 6 CV pour mesurer pleinement la différence.
    Il glissa les avirons en bois dans les dames de nage et s’éloigna du rivage. Seul le clapotis des pelles et le cliquetis du tolet à chaque coup de rame troublaient le silence. La coque en aluminium glissait sans effort sur les eaux d’un noir d’encre. Encore un truc qui lui plaisait sur ce nouveau matériel. Après avoir mis de l’argent de côté, il l’avait acheté à un type sur Craigslist pour 2000 $ – le bateau et la remorque. C’était plus que les 1500 $ qu’il avait budgétés – son père l’avait aidé pour le supplément, même s’il était obligé de rembourser cet argent. Il se disait qu’il pourrait économiser en faisant l’impasse sur les tarifs de mise à l’eau dans les marinas locales et en ramenant davantage de crabes. Le ministère de la Chasse et de la Pêche limitait les prises à cinq crabes de Dungeness par personne, mais Schill n’allait sûrement pas remettre le surplus à l’eau, pas avec ses contacts dans la restauration qui payaient au noir en liquide.
    Il ramait en direction de Blake Island, une bosse noire qui s’élevait au-dessus de l’eau, un peu écrasée cependant par les ombres des îles sensiblement plus grandes situées derrière – Bainbridge et Vashon. Au nord, les lumières du ferry de Bremerton faisant route à l’est vers Seattle le faisaient ressembler à une punaise d’eau illuminée. La sueur dégoulinait sur la poitrine et le dos de Schill sous son gilet de sauvetage, jusque dans ses cuissardes, et il bénissait la légère brise qui lui rafraîchissait la nuque.
    À quelques centaines de mètres du rivage, il remonta les rames et se dirigea à l’arrière de l’embarcation. Il fixa le coupe-circuit à son gilet de sauvetage, actionna trois fois la pompe d’amorçage pour expédier l’essence dans le moteur, ajusta le starter et tira sur le câble de démarrage. Le moteur hoqueta, crachota, puis s’arrêta. Schill s’assura que le levier de vitesse était en position neutre, la manette des gaz du gouvernail bloquée sur l’icône de la tortue, puis tira de nouveau. Le moteur haleta, toussa, puis démarra.

     

    Alors, tentés?

  • [Film] Hotel Transylvanie 3

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    Titre original : Hotel Transylvania 3: Summer Vacation

     

    Réalisé par : Genndy Tartakovsky

     

    Date de sortie : 25 juillet 2018

     

    Genre : Film d’animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h37

     

    Casting voix françaises : Serge Faliu (Dracula), Diane Dassigny (Mavis), Xavier Fagnon (Frank), Guillaume Lebon (Wayne), William Coryn (l’homme invisible), Daniel Lobé (Murray), Melody Dubos (Ericka Van Helsing)…

     

    Résumé : Notre famille de monstres préférée embarque pour une croisière de rêve afin que Drac puisse enfin souffler un peu et savourer des vacances au lieu de s’occuper de tout le monde à l’hôtel. Tout s’annonce à merveille pour la petite famille, entre matchs de volley monstres, excursions exotiques et séances de bronzette au clair de lune… Mais les vacances idéales prennent un tour inattendu lorsque Mavis se rend compte que Drac est tombé sous le charme de la mystérieuse Ericka, la capitaine humaine du navire, dont le secret les menace tous…

     

    Mon avis : Dans ce troisième volet, Dracula broie du noir. Il faut dire que tout le monde autour de lui, de sa fille Mavis a son ami Wayne, en passant par son meilleur ami Frank, est en couple, tandis que lui soupire toujours après Martha, sa défunte épouse.
    Pour lui remonter le moral, chacun y va de son idée (comme l’inscrire sur un site de rencontre pour monstre).
    Sa fille, Mavis, elle, décide d’organiser des vacances pour toute la clique.
    Ce sera donc une croisière, un hôtel qui flotte, au grand dam de Drac, pas franchement emballé par l’idée.

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    Mais Dracula ignore ce que nous, spectateurs, nous savons déjà : la croisière va être des plus mouvementée, étant donné que tout ceci est chapeauté par Abraham Val Helsing, 120 printemps, qui a utilisé la technologie pour prolonger son existence (bien qu’il n’ait rien pu faire pour atténuer les ravages de son cerveau. En un mot comme en cent, il est timbré).

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    Van Helsing a une arme secrète (sauf pour nous) : son arrière-petite-fille : Erika, la capitaine du bateau de croisière.

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    Et Dracula, qui a toujours pensé que les monstres ne peuvent zinguer (avoir un coup de foudre) qu’une seule fois, va avoir un gros zing ! pour Erika.
    A partir de là, tout s’enchaîne. Les uns essaient de tuer les autres, Drac se remet à la drague, ses amis tentent de l’aider, Mavis nous fait une belle crise de jalousie et Wayne et son épouse profitent allègrement de la garderie de l’hôtel pour se débarrasser de leurs (trop) nombreux louveteaux.

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    Les gags entraînent d’autres gags, sans excès. Ils font toujours sourire, parfois rire, mais ne sont pas dans la surenchère permanente.
    Les scénaristes entourent l’histoire de Dracula de celles de ses amis et de sa famille ce qui empêche l’impression que le film en fait trop.
    La bande son est géniale et appuie bien l’histoire.
    J’ai beaucoup aimé ce troisième volet, mais on sent que les idées arrivent en bout de course et il faudrait vraiment une idée originale pour justifier une quatrième volet.


  • [Livre] Ne la réveillez pas

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    Résumé : Maxime, jeune étudiant de 25 ans, se rend sur la tombe de sa mère. C’est lui qui, il y a un an, l’a retrouvée, égorgée. Un meurtre horrible, resté irrésolu, dont il ne réussit pas à se remettre. Cauchemars et flashbacks le hantent quotidiennement. Christelle, une amie venue le soutenir, remarque sur le côté de la plaque commémorative une étrange inscription : 00F14 - DEBUT DU JEU.
    Le même jour, un étudiant est retrouvé mort. Gravé sur sa cheville, un autre code : 02F01. Puis, c’est l’une des policières chargées de l’enquête qui reçoit glissé dans son courrier ce message : « 02F01 : Le deux cherche les uns à travers l’origine. Affaibli. Disparu. Mort ?  Le jeu a commencé, que le meilleur gagne, Joy ! »
    Qui se cache derrière ce jeu ? Quelles en sont les règles ? Et surtout, qui en réchappera ?


    Auteur : Angélina Delcroix

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 01 octobre 2017

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : Avec « Ne la réveillez pas », Angelina Delcroix signe un thriller qu’on a du mal à lâcher.
    Le jeu est mené par un meurtrier psychopathe aux méthodes aussi sadiques qu’effrayantes doté d’une motivation sans faille.
    Les enquêteurs, des gendarmes, sont entraînés dans une spirale sanglante qui ne leur laisse pas le temps d’analyser et d’anticiper les actions de celui qu’ils poursuivent ce qui rend l’enquête d’autant plus difficile.
    Chaque personnage est approfondi de manière à ce que l’on s’attache (ou non) à eux et les liens qui se dessinent entre eux au fil du texte semblent évidents une fois posés noir sur blanc tant chaque indice menait vers ces conclusions, qu’elles soient personnelles ou liées à l’enquête.
    Cette enquête d’ailleurs, est un vrai casse tête et j’ai été à deux doigts de me faire mon propre tableau pour essayer de démêler tout ça.
    Si j’avais compris ce qui animait N°10 et que je me suis doutée assez vite de l’identité du coupable, j’étais par contre complètement à côté de la plaque pour tout le reste : ses motivations notamment.
    Si on suit la plupart du temps le point de vue de Joy, plusieurs chapitre sont du point de vue des victimes, voire du tueur, ce qui nous permet d’avoir toujours un pas d’avance sur les enquêteurs, mais bien évidement, ça ne m’a pas servi à grand-chose, je dois bien l’avouer.
    Il n’y a quasiment pas de longueur, même dans les parties faites pour faire avancer les relations personnelles entre les personnages et donc, hors enquête.
    Côté personnages, j’ai bien aimé Joy, même si elle a tendance à encaisser longtemps avant de finir par exploser plutôt que de percer les abcès rapidement. Son patron, Olivier Barrère, est certes compétent, mais il faut vraiment qu’il fasse un stage de gestion de la colère. Il ne peut pas continuer à sauter à la gorge de tout le monde dès que les choses ne se passent pas comme il veut et surtout, il faut qu’il arrête de ne jamais reconnaître ses responsabilités dans le déroulé des enquêtes. Némo est sans nul doute celui que j’ai préféré, avec la légiste qui parsème son discours d’expressions espagnoles dès qu’elle s’enflamme. Enfin, si au début, Florac m’énervait profondément, j’ai aimé le voir évoluer comme il le fait au cours de cette enquête.
    Un petit bémol, pourtant, même maintenant que j’ai fini le livre, je ne comprends toujours pas le titre. Ne LA réveillez pas… qui est ce LA ? La colère ? La vengeance ? Un personnage ? Je ne trouve pas de lien clair.
    Mais à part ce souci de titre, j’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture que j’ai été quasiment incapable de lâcher avant d’en connaître la fin et surtout toutes les réponses à mes questions.
    J’ai d’ailleurs déjà commandé le prochain livre d’Angelina Delcroix, qui va mettre une fois de plus l’adjudant Joy Morel en scène avec une enquête qui semble aussi difficile que celle là, plus peut être car la jeune femme va être dans une « situation intéressante » comme on dit.

     

    Un extrait : Joy courait depuis une demi-heure. Elle savourait ce début de week-end et l’idée qu’elle se faisait de la suite. Direction la Bretagne, chez ses parents, qu’elle n’avait pas vus depuis Noël. Elle avait aussi prévu de passer du temps avec ses amis. Restos, boîtes et fous rires: le cocktail idéal pour décompresser et laisser au fond d’un tiroir les tensions du boulot. Elle accéléra ses foulées en pensant à tout ça, pressée de boucler sa valise et de sauter dans sa voiture. La musique entraînante crachée par ses écouteurs se mua en un bref silence, et Joy grimaça quand la sonnerie de son téléphone prit le relais. Elle stoppa net sa course et amplifia sa moue en voyant le nom inscrit sur l’écran.

    - Oui, lieutenant, répondit-elle, essoufflée, en posant les mains sur ses genoux.

    - Mauvaise nouvelle, Joy !

    Elle eut ce désagréable sentiment d’un château de cartes qui s’écroule. Dans son esprit, le film de son week-end était en train de se rembobiner.

    - Je ne m’en serais pas doutée ! Vas-y, je t’écoute, lâcha-t-elle sans parvenir à cacher sa déception.

    - Un corps a été retrouvé dans la forêt des Vallières. Homicide, apparemment. Je te veux avec moi sur cette affaire, Joy.

    - OK, je te retrouve sur place. Ça tombe bien, tu commençais déjà à me manquer!

    L’ironie de Joy arracha un sourire au lieutenant Olivier Barrère quand il raccrocha. Cette adjudante de trente-six ans travaillait depuis cinq ans à ses côtés, à la brigade de recherches de Meaux. Ses connaissances en psychologie, sa finesse d’analyse et sa ténacité faisaient d’elle l’un des meilleurs éléments de son équipe. C’était pour cette raison qu’il l’avait appelée sur cette affaire.

     

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