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  • [Film] Divergente 3 : Au-delà du mur

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    Titre original : The Divergent Series: Allegiant

     

    Réalisé par : Robert Schwentke

     

    Date de sortie : 9 mars 2016

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h00

     

    Casting : Shailene Woodley, Théo James, Jeff Daniels, Miles Teller, Ansel Elgort, Zoé Kravitz, Ray Stevenson, Naomi Watts…

     

    Résumé : Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu'ils aient connues. Mais au delà du mur se trouve un monde hostile qu'ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d'éclater...

     

    Mon avis : Le film en lui-même n’est pas mauvais. Il y a du rythme, de l’action, pas assez de scènes Tris/Quatre à mon goût mais bon, on ne peut pas se plaindre non plus.
    Caleb m’a agréablement surprise, il se décide un peu à faire bloc avec sa sœur au lieu de ne penser qu’à lui.

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    Peter est égal à lui-même, il ne songe qu’à son propre intérêt.

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    Le torchon brûle un peu entre Tris et Quatre. Quatre est méfiant et finalement beaucoup plus lucide que Tris face à ceux qu’au-delà du mur (j’ai l’impression d’être dans Game of Thrones quand je dis ça). Et Tris est peut être flattée de se sentir importante car elle prend fait et cause pour quelqu’un qu’elle vient de rencontrer plutôt que de fier à Quatre qui a toujours eu de bonnes intuitions et a toujours été à ses côtés.

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    Alors pourquoi est ce que la franchise, qui avait décidé de clore la saga avec un quatrième film, pour surfer sur la vague des saga dont le dernier tome est coupé en deux films, a-t-elle décidé d’annuler ce dernier ?
    Et bien tout simplement parce que Hollywood fait encore et toujours les mêmes erreurs, qu’ils continuent à faire des films qui déçoivent le public et qui sont donc des échecs commerciaux.
    Ainsi, dans ce film, le livre n’est respecté que dans les grandes lignes. Le réalisateur et les scénaristes ont trouvé approprié de créer des intrigues de toutes pièces et de jouer sur le bruit (encore un film qu’on regarde la télécommande à la main, quand est ce que les films seront-ils encodés différemment pour le cinéma et pour la télévision ????) et les effets spéciaux pour porter le film.
    Ils ont oublié un point crucial : beaucoup des personnes venant voir le film sont avant tout des lecteurs de la saga et il n’y a rien de plus énervant que de voir une saga que l’on a apprécié, voire adoré, être dénaturée lors de son adaptation ciné.
    Combien d’autres films devront être des échecs, combien de saga verront le premier tome adapté pour être ensuite abandonné avant que ces messieurs du cinéma comprennent qu’il faut qu’ils arrêtent de se la jouer grand créateurs ? Quand on va voir une adaptation, on veut voir le livre transposé en image, on ne veut pas voir des personnages portant le nom de ceux que l’on a suivi pendant des heures de lecture ne ressembler à rien de ce qu’on a pu lire !
    Heureusement, la fin de ce film peut passer pour une fin acceptable d’une trilogie, même si c’est une fin ouverte (pour ne pas dire en queue de poisson), même si on n’a pas eu la réponse au quart des questions qui se sont posées dans les deux premiers volets.
    Pour ceux qui n’ont pas lu les livres, la trilogie est sympa, bien que certains points auraient mérité des éclaircissements (qui sont dans les bouquins pour le coup).
    Pour ceux qui sont fan des livres, ils resteront un peu sur leur faim, mais ce n’est pas très grave, ce n’est qu’un film !


     

     

  • [Livre] Ma part de Gaulois

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    Résumé : C’est l’année du baccalauréat pour Magyd, petit Beur de la rue Raphaël, quartiers nord de Toulouse. Une formalité pour les Français, un événement sismique pour l’“indigène”. Pensez donc, le premier bac arabe de la cité. Le bout d’un tunnel, l’apogée d’un long bras de fer avec la fatalité, sous l’incessante pression énamourée de la toute-puissante mère et les quolibets goguenards de la bande. Parce qu’il ne fait pas bon passer pour un “intello” après l’école, dans la périphérie du “vivre ensemble” – Magyd et ses inséparables, Samir le militant et Momo l’artiste de la tchatche, en font l’expérience au quotidien.
    Entre soutien scolaire aux plus jeunes et soutien moral aux filles cadenassées, une génération joue les grands frères et les ambassadeurs entre familles et société, tout en se cherchant des perspectives d’avenir exaltantes. Avec en fond sonore les rumeurs accompagnant l’arrivée au pouvoir de Mitterrand, cette chronique pas dupe d’un triomphe annoncé à l’arrière-goût doux-amer capture un rendez-vous manqué, celui de la France et de ses banlieues.
    Avec gravité et autodérision, Ma part de Gaulois raconte les chantiers permanents de l’identité et les impasses de la république. Souvenir vif et brûlant d’une réalité qui persiste, boite, bégaie, incarné par une voix unique, énergie et lucidité intactes. Mix solaire de rage et de jubilation, Magyd Cherfi est ce produit made in France authentique et hors normes : nos quatre vérités à lui tout seul !

     

    Auteur : Magyd Cherfi

     

    Edition : Actes Sud

     

    Genre : Témoignage

     

    Date de parution : 17 août 2016

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Quand j’ai reçu ce livre et que je me suis renseignée sur l’auteur, la seule chose que l’on m’a dite sur lui est qu’il était le parolier de Zebda. On ne peut pas dire que cette information, donnée avec presque des étoiles dans les yeux, m’ait donné envie de le lire dans la mesure où je trouve les chansons de ce groupe très médiocres.
    Concernant « Ma part de Gaulois », l’écriture en soi n’est pas mauvaise, même si, à plusieurs reprises j’ai eu l’impression qu’il manquait des mots pour que la phrase soit correcte et que j’ai regretté qu’il délaisse souvent une écriture simple comme pour montrer que Lui, il sait écrire.
    Au final l’ensemble est brouillon, le récit a beau être chronologique on a une impression de décousue qui n’est pas agréable et qui rend la lecture pénible.
    Du coté des personnages, il n’y en a pas uns pour rattraper l’autre et on se demande si Magyd Cherfi ne grossi pas le trait et ne caricature pas un peu ses anciens camarades tant il y a de hargne, de mépris dans chaque paroles, dans chaque actes. Beaucoup d’insultes aussi, ça, ça m’a gênée. Parce que je veux bien croire qu’il ait été insulté plus souvent qu’à son tour, mais était-il obligé de les écrire noir sur blanc à chaque page ?
    Si on l’en croit, la cité cultive la haine du blanc, du français. La France ils la veulent bien, avec les allocs, le salaire minimum, les soins gratuits, mais surtout sans les français.
    Alors je crois volontiers qu’il y ait des personnes qui agissent et réagissent comme ça, aujourd’hui encore on voit ce genre de comportement et de pensées chez certaines personnes, mais je ne peux pas croire qu’à l’intérieur d’une cité, les habitants soient TOUS dans cet état d’esprit.
    J’ai lu une réaction d’une personne qui vit dans cette cité et qui a très mal pris non seulement le bouquin mais aussi les choses que Magyd Cherfi aurait dites pour en faire la promo. Cela ne m’étonne pas car il fait un amalgame. Après tout, il cite quelques personnes nominativement, puis déclare que tous sont comme ça dans la cité. J’ai eu le sentiment que ce livre relevait plus de la vengeance que du témoignage.
    Pas convaincue du tout !

    Un extrait : Voilà donc qu’un jour je suis sorti sans cacher l’objet de tous les délits. Je me suis assis, sûr de mon fait. Pour une fois sans trembler j’ai ouvert mon livre et tranquillement j’ai basculé dans les jabots, les hauts-de-forme, les gilets de soie, les robes à taille haute remontées sous les seins et largement décolletées du roman « Une vie » de Maupassant. C’est là qu’étaient les miens, ces héros du XIXème, fardés romantiques et sans muscles.
    Je lisais depuis quelques minutes quand trois lascars, Mounir, Saïd et Fred le Gitan se sont approchés de moi…

    - Qu’est ce que tu fais ?
    - Heu…je lis.
    - T’es un pédé ou quoi ? Pourquoi tu fais ça ?
    - Non mais c’est pour l’école.
    - Qu’est ce qu’on s’en fout de l’école, tu veux des bonnes notes, c’est ça ?
    - Non, non…
    - T’as qu’à lui dire à ton prof qu’on est pas des pédés !
    - D’accord
    - D’accord… !? T’es français, c’est ça, tu veux sucer les Français ?
    - Non.
    - Et ça c’est quoi ? Montre !
    - Il m’a arraché le livre des mains, a lu :
    - Une vie…de Mau…passant, c’est un pédé lui aussi !
    - Mais non c’est pas un pédé.
    - C’est quoi alors ?
    - Un écrivain.
    - C’est ça, c’est un pédé.

    Saïd a jeté le livre non sans l’avoir éclaté de la pointe de sa chaussure, j’ai pas bougé et une deuxième coup de pied circulaire me coucha dessus. Le temps de quelques étoiles tournoyantes, je ne savais plus s’il s’agissait de mes rêves récurrents ou d’une banale réalité orchestrée par mes soins. Enfin il était là, le coup de pompe tant attendu. Enfin je le tenais, le prétexte de la rupture.

     

  • [Film] La servante écarlate

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    Titre original : The Handmaid's Tale

     

    Réalisé par : Volker Schlöndorff

     

    Date de sortie : 20 juin 1990

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : Allemagne, USA

     

    Durée : 1h48

     

    Casting : Natasha Richardson, Robert Duvall, Elizabeth McGovern, Faye Dunaway, Aidan Quinn…

     

    Résumé : A la fin du XXe siècle, les Etats-Unis sont gouvernes par un mouvement intégriste de droite. La pollution, les accidents nucléaires et les expériences génétiques ont rendu la plupart des femmes stériles. Celles qui sont encore fécondes sont placées comme reproductrices auprès des chefs de la nation, les "Commandants". C'est ainsi que Kate, qui voulait s'enfuir, est enlevée à sa famille pour servir de reproductrice au Commandant Fred

     

    Mon avis : Je ne sais pas si c’est du à l’époque, mais c’est la deuxième adaptation de livre au ciné sorti en 1990 que je regarde en peu de temps, et encore une fois, le film est très fidèle au livre, même si des scènes ont du être raccourcies ou supprimées pour des questions de timing ou de rendu à l’écran.
    Comme dans le livre, j’ai un peu regretté de ne pas savoir comment les femmes se retrouvent dans les différentes catégories. On sait que les servantes écarlates sont les femmes fertiles,

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    mais comment les autres se retrouvent-elle soit dans la catégorie des épouses (en bleu), soit dans la catégorie des Marthas (en vert et blanc) ?
    Le film se passe d’effets spéciaux, l’histoire étant supposée avoir lieu dans un futur proche. Il réussi le tour de force, comme le livre mais cela est plus flagrant à l’image, de ne subir aucune perte de rythme alors même qu’il n’y a pratiquement aucune scène d’action.
    La fin a du être un peu remaniée car dans le livre, l’histoire de Deffred (ici rebaptisée Offred) est découverte par le biais de cassettes et se termine donc abruptement sans que l’on sache ce qu’il est advenu d’elle. Il a donc fallut adapter la fin au fait que l’on suit Kate/Offred et que donc on ne pouvait se satisfaire d’une fin trop abrupte.

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    Ce qui fait le plus peur, c’est que loin des futurs apocalyptiques pleins de zombies et de monstres et auquel on ne croit pas plus longtemps que la longueur du film, ce futur là pourrait être réel. Après tout la prise de pouvoir par un état totalitaire, religieux intégriste (un peu comme l’a fait plus tard V pour Vendetta, mais qui était plus axée sur la résistance active alors que la servante écarlate s’attache plus à montrer ce que serait la vie sous ce régime), dans lequel les femmes sont réduites en esclavage (la stérilité d’un homme n’est jamais vérifiée, ni même supposée) est-ce vraiment dénué de sens ?


     

  • C'est lundi que lisez vous? #81

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Les filles de Mr Darcy

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    Résumé : Vingt années après Orgueil et Préjugés, nous faisons la connaissance des cinq filles d’Elizabeth et Darcy. Alors que leurs parents sont en voyage à Constantinople, les demoiselles viennent passer quelques mois à Londres chez leur cousin Fitzwilliam. La découverte de la vie citadine, des plaisirs et des disgrâces qu’elle offre, associée au caractère fort différent de ces jeunes personnes, va mener à des aventures, et des amours, inattendues, dans un cadre particulièrement mondain. De la tante Lydia - toujours aussi frivole - à Caroline Bingley - devenue lady Warren - on retrouve avec joie certains personnages créés par Jane Austen.

     

    Auteur : Elizabeth Aston

     

    Edition : Milady

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 18 Mai 2012

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : Dans ce livre j’ai apprécié que les personnages principaux d’orgueil et préjugés soient absents. Même âgés de 20 ans de plus, trop de personnes ont imaginé comment serait la vie future d’Elizabeth et Darcy ou de Jane et Bingley pour ne pas chercher la petite bête en voyant cette vie relatée d’une manière qui pourrait différer de ce qu’on a pu imaginer.
    Ici, donc, on ne s’attache qu’à des personnages nouveaux, et plus particulièrement les filles d’Elizabeth et Darcy, ou à des personnages secondaires tels que Lydia, Caroline Bingley, les Gardiner ou encore le colonel Fitzwillian, cousin de Darcy.
    Ce dernier n’a pas évolué dans le bon sens. Quand Elizabeth l’a rencontré, 20 ans plus tôt, c’était un homme ouvert d’esprit et sympathique. Aujourd’hui, à 50 ans, c’est un hypocrite rétrograde, considérant que les femmes ne sont là que pour servir les intérêts des hommes. Autant dire que les conflits entre lui et les filles de Darcy sont légions. D’autant plus qu’il se permet des décisions que jamais Darcy ne lui a laissé la latitude de prendre.
    Letty, l’ainée des filles Darcy est insupportable. C’est celle que j’ai le moins appréciée. Je l’ai trouvée négative et d’une grande hypocrisie. J’ai été incapable de ressentir de l’empathie pour elle, quelques soit les mésaventures qui aient pu lui arriver.
    Belle et Georgina m’ont rappelées leur tante Lydia. Mais contrairement à Lydia, c’est la répression permanente exercée sur elles par leur sœur Letty et par leur cousin Fitwilliam qui les pousse à se conduire de manière de plus en plus scandaleuse.
    Alethea est encore très jeune, et les quelques « infractions » qu’elle commet sont plus dues à son insouciance qu’à un désir de choquer le bonne société. C’est une jeune fille volontaire, peu intéressée par les bals, les soupirants et tout ce qui fait vibrer ses sœurs, mais qui est prête à tout pour la musique, un art qu’elle pratique avec talent et qui, bien entendu, n’a pas la faveur de sa sœur et de son cousin qui trouvent qu’une jeune fille ne doit rien faire d’autre que broder, chanter de vieilles chansons anglaises et toutes autres activités sans intérêt pour une adolescente pleine de vie.
    Camilla, la seconde des filles Darcy, est celle que j’ai préférée. Elle n’a pas l’orgueil et les préjugés qu’on eut ses parents à son âge mais a leur spiritualité, leur intelligence et leur sons de la répartie. Elle ne se lamente pas devant l’adversité, n’écrit pas à son père à tort et à travers pour se plaindre, fait ce qu’il faut pour garder son indépendance et ne se laisse certainement pas impressionner par les colères de son cousin. La seule chose qui la perturbe c’est l’attitude parfois déplacée et souvent désinvolte de ses jeunes sœurs et celle insupportable de Letty.
    On devine sans mal comment va se finir le roman pour Camilla et Alethea, mais le sort de ses sœurs est plus surprenant.
    L’ambiance rappelle bien celle d’orgueil et préjugés tout en montrant que les mœurs ont évolués pendant ces vingt années, au grand dam de certains anciens comme Fitzwilliam ou Mr Gardiner.
    Un petit bémol : à trop vouloir faire ressortir les traits de caractères de leur famille chez les sœurs (les jumelles ressemblent à leur tante Lydia, Letty a le caractère négatif de leur tante Mary, Camilla est un mélange parfait de ses deux parents et Alethea ressemble beaucoup à son père), on finit par se retrouver avec une histoire quasi identique sur certains points (Pourquoi y-a-t-il 5 filles Darcy comme il y avait 5 filles Bennet ? Ou encore l’histoire de Georgina qui ressemble à s’y méprendre à celle d’une de ses tantes). Les détails qui ont été modifiés ne sont pas assez importants pour que cette impression de déjà-vu s’estompe.
    Finalement, j’ai bien aimé ce livre, mais dans la mesure où il est le premier tome d’une série consacrée à l’entourage des Darcy, que ce soit ses filles ou d’autres parents. J’ai considéré ce tome comme une sorte d’introduction, permettant de présenter les personnages et de planter le décor, surtout pour ceux qui ne connaissent pas Orgueil et préjugés.

    Un extrait : Un grand et beau valet en livrée du matin promenait deux Cavaliers King Charles. Remuant leurs queues duveteuses, les chiens sautillaient et poussaient de légers jappements. Une vendeuse d’huîtres vantait sa marchandise d’une voix braillarde, et, de l’autre côté de la place, un rémouleur criait pour demander de l’ouvrage. Un petit livreur flânait le long des grilles en sifflant, un paquet sous un bras, et un autre qu’il faisait tournoyer au bout d’une ficelle.

    — Il y a des gens pour qui le chant du coq, le roulement de la charrette du fermier et les bêlements des moutons sont insupportables, fit-elle remarquer sans détourner les yeux de l’animation de la rue.

    — Camilla, comment pouvez-vous dire une chose pareille ? La tranquillité, la douce sérénité de la campagne, la beauté silencieuse de nos bois et de nos rivières… Comme tout cela me manque !

    Camilla n’écouta Letty que d’une oreille tandis que celle-ci se lançait dans sa complainte favorite : combien la situation était injuste, et comme leurs parents avaient fait preuve d’inconscience, de les avoir arrachées ainsi à la paix et à la félicité du Derbyshire pour les traîner dans une maison londonienne.

    — C’est surtout pour Belle et Georgina que cela va être dur : elles vont détester leur séjour ici.

    Camilla, prudente, se garda bien de lui faire part de son avis et éclata de rire en voyant les deux épagneuls emmêler leurs laisses autour des beaux mollets du domestique, menaçant de le faire tomber à la renverse.

    — Éloignez-vous de cette fenêtre ; vous ne devez pas vous asseoir là, à la vue de n’importe qui.

    — Quel mal y a-t-il à ce que l’on me voie ? Je ne suis pas en train de lorgner le valet ; je ne fais qu’admirer le spectacle.

    — Lorgner le valet, vraiment ! Camilla, ne dites pas des choses pareilles. Je sais que vous plaisantez, mais les autres ne comprendront pas votre sens de l’humour et pourraient vous prendre au sérieux.

    — Il faudrait être idiot pour me prendre au sérieux, et depuis quand l’avis des idiots nous importe-t-il ? De plus, ce valet est vraiment très beau.

    Letty s’exprima avec une gravité non feinte :

    — Parler avec tant de liberté risque de vous attirer de gros ennuis ! Mr Fitzwilliam ne verrait pas cela d’un bon œil.

    Camilla le savait bien. Mr Fitzwilliam, leur cousin, un homme gentil et coquet âgé de cinquante ans, avait quitté l’armée et était désormais député au Parlement. Il tenait la bienséance en haute estime, et attendait des femmes de sa famille qu’elles observent le décorum. Il avait assurément un autre visage qu’il réservait à ses amis intimes et compagnons de longue date, au club et lors de manifestations sportives – une facette bien plus grossière de sa personnalité, qui le poussait à s’encanailler avec des demi-mondaines. Toutefois, c’était un aspect de sa vie qu’il n’aurait jamais dévoilé à Aubrey Square.

    Elle savait aussi que, parmi les cinq sœurs, Letty avait la préférence de Mr Fitzwilliam et ce depuis toujours.

    Camilla n’en prenait pas ombrage : elle se savait totalement opposée à l’idéal féminin de son cousin. En plus d’avoir hérité de son père sa force de caractère, elle était dotée d’un sens de l’humour trop aiguisé, d’un esprit trop brillant et d’une repartie trop spirituelle. Elle n’était pas une beauté classique comme Letty, et avait parfaitement conscience de mettre son cousin mal à l’aise : elle le voyait souvent se demander avec crainte à quoi elle pouvait bien penser.

     

  • Le tiercé du samedi #79

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres qui vous ont le plus fait pleurer et ont permis à Mr et Mme Kleenex de s’acheter un chalet avec piscine intérieure à Courchevel

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Revived

     

     

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    Tout le passage sur la mort d'un personnage secondaire m'a fait pleurer parce qu'on se dit que c'est vraiment injuste (et bien évidemment, j'étais en train de lire au bureau pendant ma pause déjeuner... Les collègues: ça va (ton inquiet). Moi: oui oui, je lis...)

     

     

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    Ma raison de vivre

     

     

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    On se sent impuissant face à ce que vit Emma et ça rend triste parce que c'est insupportable.

     

     

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    Tornade

     

     

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    Ce que vit Jersey est tellement indescriptible, autant la mort de sa mère et de sa sœur que les événements qui suivent, que j'ai passé la moitié du livre à pleurer pour elle.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que vous avez lu un peu à contrecœur et que vous avez finalement adorés

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] Les sorcières

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    Titre original : The Witches

     

    Réalisé par : Nicolas Roeg

     

    Date de sortie : 1990

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h31

     

    Casting : Angelica Huston, Jasen Fisher, Mai Zetterling, Jane Horrocks…

     

    Résumé : Luke, un jeune orphelin, part en Angleterre avec sa grand-mère. Dans l'hôtel où ils se sont installés, Luke découvre les intentions maléfiques d'un groupe de sorcières.

     

    Mon avis : Adapté du roman de Roald Dahl  « Sacrés sorcières », ce film est assez fidèle à l’œuvre originale, si ce n’est l’introduction d’une « bonne » sorcière qui n’existe pas dans le bouquin. La nouvelle fin est expédiée en vitesse, comme si le réalisateur l’avait intégré à contrecœur, forcé par les bien-pensants qui refusent qu’un film pour enfant n’ait pas un happy-ending conventionnel.
    Personnellement, même si à première vue la fin du livre semble triste, je trouve que c’était une fin plus optimiste que celle qui nous est présentée dans ce film pour peu qu’on réfléchisse deux secondes à l’avenir de Luke.
    Angelina Huston est excellente dans le rôle de la grande sorcière,

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    bien que son apparence après sa transformation soit un peu too much (mais ça a bien du ficher la trouille aux plus petits).

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    C’est sûr qu’en voyant ce film aujourd’hui, il m’a beaucoup fait rire, mais si je l’avais vu à 9 ans, âge que j’avais lors de sa sortie, à une époque où on ne croisait pas des zombies à chaque coin de chaînes TV, j’aurais sûrement moins rigolé et je n’aurais plus jamais adressé la parole aux vieilles dames ou aux femmes qui portaient des gants (pratique en hiver : dis bonjour à la dame. Non ! C’est une sorcière !!!)
    Certes le film a vieilli (il faut dire que les techniques d’effets spéciaux ont quelque peu progressé depuis 1990), mais au final, malgré la réécriture de la fin, ce film est bien plus fidèle à l’œuvre dont il est tiré que beaucoup d’adaptations que l’on peu voir aujourd’hui !


     

  • [Livre] Les belles vies

     

    Je remercie les éditions Sarbacane pour cette lecture

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    Résumé : Vasco et Djib sont inséparables depuis leur naissance. Turbulents, pas vraiment délinquants, ils cumulent les bêtises plus ou moins graves, les rires et les bleus. Vasco est en CFA BTP, Djib passe en première S.

    Leur dernière rixe est pourtant celle de trop… Afin de leur mettre du plomb dans la tête, leurs parents décident d’employer les grands moyens : ils envoient les deux ados dans la Nièvre, le temps d’un été chez un ami du père de Vasco, entrepreneur local qui propose ses services comme famille d’accueil pour la DDASS. C’est dans cette campagne éloignée de tout, France profonde dont on parle peu, qu’ils vont rencontrer et se confronter à une autre forme de jeunesse : celle des enfants élevés par celle que tous surnomment « Tata », une femme qui accueille des enfants placés et donne sa vie aux autres.

     

    Auteur : Benoît Minville

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 5 octobre 2016

     

    Prix moyen : 15,50€

     

    Mon avis : Au début du livre, je n’ai pas aimé Vasco. C’est le type même de gars des cités qui joue des poings pour imposer sa vision de la vie. Et qui ne réfléchit pas une seconde non plus aux ennuis qu’il peut s’attirer, ou pire attirer aux autres. Quand lui et Djib sont chez les parents de Vasco après que leurs familles aient dû aller les récupérer au commissariat, il prend à la légère ce qu’il vient de faire, il balaie les inquiétudes de Djib, qui n’avait rien demandé, d’un revers de la main.

    Mais au fil des pages, il laisse un peu tomber son masque de caïd et révèle une grande sensibilité.
    Djib est plus posé, plus mature. Les ennuis que les garçons se sont attirés, il ne les a pas cherchés, même si c’est pour le défendre que Vasco s’est emporté et que c’est pour ne pas laisser tomber son pote que Djib est entré dans la mêlée. Il a un certain effet apaisant sur son copain.
    La mère de Vasco a l’idée de les envoyer chez une connaissance d’un ami, une personne qui s’occupe d’enfants de la DDASS dans un petit village perdu au fond de la Nièvre.

    Là-bas, Vasco et Djib vont vivre comme dans une colonie de vacances entre pêche, soirée DVD, baignade au lac et bon petits plats, mais ils vont surtout voir la chance qu’ils ont d’avoir des parents qui les aiment, qui se préoccupent d’eux, même si la vie n’est pas idéale et qu’ils ne roulent pas dur l’or.
    Benoit Minville n’enjolive pas. Dans son histoire, on n’est pas dans le « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». A travers ses personnages, il dénoncent un peu le système qui broient les gosses à force de ne voir en eux que des numéros de dossier, comme Gwen et Gaétan, maltraités par leurs parents mais qui pourraient leur être rendus à tout instant, la mère de Dylan et Jessica, immature et volage qui pourrait également récupérer ses enfants dès lors qu’elle remplirait les conditions fixées par le juge, et peu importe si Dylan est en apprentissage, peu importe si toutes ses chances de s’en sortir sont détruites par cette décision de justice qui serait prise sans qu’il soit consulté.
    Les amitiés se créent, mais avec toujours le pincement au cœur quand on se rappelle que cela ne durera que le temps d’un été.
    Il n’y a pas de grande leçon de morale, on ne fait pas des sermons à n’en plus finir à Vasco et Djib, on les laisse grandir, s’épanouir au contact de Tata, Tonton et les enfants qu’ils accueillent. Tout n’est pas rose, loin de là, ils sont confrontés à la suspicion des villageois, à l’animosité de certains jeunes du village, aux rivalités et à l’angoisse concernant l’avenir, mais ils avancent, à leur rythme, prennent des décisions. Tonton et Tata guident, sans imposer, sans culpabiliser. Peut-être parce qu’ils ont plus de distance que les parents de Vasco et Djib, ils leur mettent moins la pression.
    On referme le livre sans certitudes : Vasco et Djib vont-ils vraiment conserver l’attitude qu’ils ont adoptée ou vont-ils retomber dans leurs travers avec la routine ? Et les enfants que Tata et Tonton ont en garde : Dylan, Jessica, Chloé, Gwen et Gaëtan, Farah, Sirine et Kamel ? On ne sait rien de ce qui va finalement se passer pour eux. Et personnellement, je n’espère même pas une suite pour le découvrir.
    Ils vont vivre leur vie, tout simplement, et on peut imaginer chaque décision qui peut mener à tant de destin différent pour chacun d’eux.
    A-t-on vraiment besoin de certitudes ?

    Un extrait : Vasco et Djib se demandent si ça ne va pas être plus grave qu’ils le pensaient.
    Fesses vissées sur son banc, les mains dans les poches de son jean, Vasco tente de se vider la tête en suivant le parcours d’une araignée sur le mur blanc blindé d’affiches de prévention. Djib a la trouille au ventre ; il n’a qu’à fermer les yeux et ceux de sa mère apparaissent, la nausée n’est pas loin.
    Un policier passe devant eux. Les bras chargés de paperasses, il rentre dans le bureau d’à côté.

    Le commissariat est calme. Vasco glisse ses mains dans ses cheveux gavés aux Pento et tente un coup d’œil à son meilleur pote, son frère de cœur… Djib se contente de hausser les épaules. Le silence est interminable, interrompu parfois par des bruits de doigts sur les claviers, des éclats de voix, une machine à café qui vrombit.
    Un autre agent arrive – il marche d’un pas décidé, suivi d’une vieille dame qui peine à tenir la distance. Vasco s’attarde sur le bandage qu’elle porte au front, soupire et se penche vers Djib.

    - Tu vas la rappeler, Samia ?
    - Je t’ai dit d’oublier mon nom.
    - Putain, je t’ai dis que j’étais désolé !...Tu crois que je m’en veux pas ?
    - Me soûle pas, Vasco.

    Du fond de sa colère, Djib ne comprend toujours pas comment tout ça a pu déraper si vite.
    Enfin, si. Il  a toujours une fille dans l’histoire, avec Vasco, quand ça tourne mal. Une fille. Un autre mec. Et Vasco… A chaque fois, Vasco – le poing dressé et les neurones en cale sèche. Déjà, tout môme, au parc en bas de la cité, il s’attaquait à ceux qui voulaient piquer son goûter à Djib…
    Et voilà, encore une fois. Il a fallut que ça arrive aujourd’hui, dernier jour de bahut.

    Comme toujours, ça commençait bien, pourtant. Vasco était déjà en vacances, sa première année de CFA sous le bras, celle-ci ayant oscillé entre « médiocre » et « progrès mais peut mieux faire ». Il était venu chercher son pote à la sortie. Au programme de la soirée : tournoi de FIFA et du son.
    Djib, lui, terminait l’année sur les rotules, après une histoire stressante avec une fille « chouette mais caractérielle » et un passage en première S obtenu à la sueur du front. Et pour tout dynamiter : ce gars de première STMG, Malik, un chaud, beau gosse, le genre qui n’hésite pas à tenter sa chance avec les filles casées.
    Le dernier jour de l’année…Celui qui libère. Dans sa classe, peu avaient tenu jusqu’au bout de la journée – occasion trop belle de s’offrir un aprem de vacances avec un peu d’avance, surtout que la plupart des potes restaient convaincus que la seconde était « la dernière année tranquille, avant les choses sérieuses ».
    Pour Djib, pas question de sécher : il devait bien ça à sa prof de maths, elle ne l’avait jamais lâché et sa mère l’aurait fait culpabiliser… « Il ne faut jamais décevoir ceux qui croient en toi ». Encore raté, pour le coup…
    Tout est allé très vite.
    Le soleil bien haut, les grilles ouvertes…Enfin la quille !
    Deux-trois cahiers voltigeaient, partout des sourires, on se parlait de ce qu’on allait faire de l’été, qui s’annonçait étouffant sur toute la France.
    Et, du côté des platanes… il y avait Malik – qui draguait Samia ouvertement. Logique, Djib est intervenu. Il avait attendu les lèvres de sa nana toute la journée, elle devait partir au bled d’ici deux jours et il était à cran.
    Très vite, un cercle s’est formé autour d’eux et les sacs à dos sont tombés au sol.
    Il ne faisait pas le poids, Djibril, avec ses petits muscles secs ; Malik avait presque une tête de plus, et son nez cassé trahissait l’habitué de la castagne. Malik a envoyé une bonne secousse à Djib. Samia gardait les mains crispées sur sa bouche, ses copines piaillaient, ça criait de partout.
    Et bien sûr, c’est là que Vasco a débarqué, la clope coincée au bord des lèvres, les poings déjà serrés – des poings furieux, dont les jointures se sont mises à cogner Malik avant même un « qu’est ce qui se passe ? »
    Vasco, il tape fort. Sauf que Malik savait se défendre… et surtout, que Djib ne pouvait pas décemment laisser son pote lui sauver la mise devant Samia. Qu’est ce qu’elle en penserait ?
    Un copain de Malik est entré dans la danse – Vasco lui a fait regretter l’idée. Et ensuite, avec Djib, ils se sont concentrés sur le Don Juan. Ils ne lui ont pas fait de cadeaux.
    Le gardien a appelé les flics.

     

  • Mes sorties du mois #15

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Ce mois-ci, il n'y a que des sorties grand format qui m'ont fait de l’œil

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de novembre?

     

     

  • Bilan de lecture Octobre 2016

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    En octobre, j'ai lu 17 livres pour un total de 5322 pages.

     

    Ce mois-ci, j'ai lu trois partenariats: j'ai lu La vieille dame qui avait vécu dans les nuages dans le cadre d'une masse critique privilégiée de Babelio et les deux autres livres grâce aux éditions Sarbacane que j'aime d'amour parce que je lis toujours de très bon bouquins chez eux.

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    J'ai eu un vrai coup de cœur pour "La vieille dame qui avait vécu dans les nuages". J'avais participé à cette masse critique sans être convaincue plus que ça, et je ne suis pas déçue, bien au contraire!


    Dans le cadre du prix des lectrices ELLE j'ai beaucoup de livres à lire.

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    Dans cette aventure, je regrette de ne pas avoir plus de lectures qui m'emballent. J'ai quand même eu des lectures qui m'ont plu et sur cette sélection là, ça a été "Journal d'un vampire en pyjama" de Mathias Malzieu. Je n'ai pas atteint le coup de cœur, mais presque! En revanche j'ai également ma seule réelle déception du mois avec "Ma part de Gaulois" de Magyd Cherfi

     

    Et bien sûr, j'ai eu le temps de piocher dans ma PAL personnelle au gré des challenges auxquels je ne peux pas m'empêcher de participer malgré toutes les lectures qui m'attendent!

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    De bonnes lectures dans l'ensemble et un coup de cœur: "Tornade" de Jennifer Brown

     

    Je suis assez contente de mon bilan car j'ai lu un peu plus que le mois dernier (pas grand chose, 3 livres de plus, mais ni BD, ni Album) que ce soit en nombre de roman ou en nombre de pages.

     
    La lecture c'est bien, mais il y a les films aussi! Ce mois-ci j'ai trouvé le temps, je ne sais pas trop comment, 4 films!

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    De bons films, même si j'ai regretté que Divergente 3 soit si différent du livre (mais le film en lui-même, si on fait abstraction du bouquin, n'est pas mal). J'ai eu un véritable coup de cœur pour le livre de la jungle, même si j'ai trouvé que la chanson du roi Louie était de trop.


    On se voit dans un mois pour le prochain bilan!