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  • [Livre] Le Père Noël à Monaco

    Quand le Père Noël cherche à découvrir ce qu’est la bonne volonté, c’est en découvrant la mauvaise volonté qu’il va comprendre.

     

    Je remercie les éditions Société des écrivains pour cette lecture

     

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    Résumé : Branle-bas de combat pour le Père Noël et son lutin Fil de Fer! Et pour cause, un jeune Monégasque vient de passer commande d'un singulier présent absent de leur stock: de la Bonne Volonté. La seule solution pour eux: se rendre auprès de ce garçon afin de comprendre de quoi il retourne... Le traîneau transformé en navire, direction Monaco! Toutefois, ce voyage ne sera pas de tout repos. Le Père Noël et Fil de Fer feront au cours de leur périple mouvementé un constat effarant et inquiétant.
    Un conte de Noël pas comme les autres que ce texte composé par Aline et Miguel. À travers ce récit, de mésaventures en mésaventures, d'accidents en accidents, le Père Noël va découvrir une autre réalité sur les mers et océans. Un conte d'actualité qui pose cette question: "la Bonne Volonté" suffira-t-elle à sauver le monde?


    Auteur : Miguel Dey

    Edition : La société des écrivains

    Genre : Jeunesse

    Date de parution : 2013

    Prix moyen : 14,95€

    Mon avis : Le narrateur est un petit garçon de Monaco, en classe de 10ème (apparemment l’équivalent de notre CE1), qui a tout, n’est jamais grondé ni puni par ses parents, et ne voit pas l’intérêt de travailler en classe puisque la télé et ses parents ont dit qu’il n’y avait plus de travail et que bientôt il n’y aurait plus de retraite. Alors le voilà bien embêté quand il doit écrire sa lettre au père Noël (la dernière, promis, après il n’y croit plus) sur sa tablette graphique dernier cri. Et puis, il se rappelle que son professeur, qui essaie désespérément de le faire travailler en classe, dit toujours qu’il a de l’imagination mais qu’il manque de bonne volonté.
    Et bien pourquoi ne pas en demander au père noël ? C’est le père Noël, il a de tout ! (Et vu le message qu’il écrit, il devrait aussi demander un Bescherelle…)

    Le gamin n’est pas attachant du tout, il est plutôt du genre tête à claque (Avec ses copains de facebook, il a décidé que l’orthographe c’était un truc de vieux). Remarquez, vu les deux lignes qui décrivent les parents, on comprend qu’il soit devenu comme ça…élevez des enfants-roi…vous élèverez surtout des cancres qui n’arriveront à rien dans la vie parce qu’ils attendront que tout leur tombe tout cuit dans le bec (Je sens que les auteurs se sont éclatés à inventer ce gosse…).
    Dès que la fameuse lettre, pardon le fameux mail, est envoyé, on change de point de vue pour se trouver du coté de ce pauvre père noël qui n’avait rien demandé à personne et qui se retrouve soudain avec des warning partout !
    Et notre père noël (un peu distrait dirons-nous) décide de partir à Monaco pour essayer de comprendre ce que ce petit morveux ce charmant enfant peut bien vouloir exactement.
    Ensuite, le voyage du père Noël pour Monaco, qui se fait par la mer, lui permet de se rendre compte de la pollution des océans, et par là d’expliquer au lecteur cette pollution.
    Les explications sur le sous sol du musée océanographique de Monaco sont passionnantes et racontées de manière amusante.
    Je pense que ce livre est à la portée de tous, les adultes prendront plus conscience des problèmes profonds soulevés sur l’environnement et les enfants seront enchantés par le petit périple du père Noël et de son fidèle lutin fil-de-fer, un personnage adorable qui, l’air de rien, commencera leur sensibilisation à la protection de la nature.

    Il est à noter que les bénéfices de la vente de ce livre sont intégralement reversés à la fondation Albert II de Monaco qui lutte pour la protection de l’environnement.

    Un extrait : « Alerte. Alerte. Problème. Problème. »
    Une lumière rouge scintillante ponctuait ce message sonore. Un lutin épais comme un fil de fer agitait ses bras dans tous les sens à la vitesse de l’éclair, donnant l’impression qu’il avait au moins huit bras et il courait si vite que ses chaussures fumaient.
    Il allait dans tous les sens et revenait toujours au même endroit, si bien qu’à la fin on se demandait s’il avait bougé.
    Soudain, il leva les bras, les mit en croix au-dessus de sa tête pendant au moins cinq secondes sans bouger, ce qui parut être une éternité, puis l’alarme se tut. La lumière rouge s’éteignit, toutes les lumières s’éteignirent et deux cent quatre-vingt-treize millions six cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre cent quatre lutins reçurent au même moment un message :

    « Suite à une commande non honorée, l’atelier est mis au chômage technique. »

    Fil de Fer, le lutin responsable de l’atelier de fabrication, décroisa les bras, ferma l’immense porte du bâtiment et partit comme une flèche.
    Quand il atteignit sa destination, malgré le fait qu’il se soit arrêté de courir cinq kilomètres avant d’arriver, à cause du brusque freinage, ses chaussures avaient accumulé sous leurs semelles au moins cinquante centimètres de glace et son nez s’écrasa lourdement contre la sonnette du Père Noël. Avec le gel, Fil de Fer n’arrivait pas à enlever son nez.
    Le bruit de la sonnette en continu dérangea le Père Noël dans sa sieste à moitié endormi, il poussa la porte d’entrée de sa demeure mais ne vit personne, alors il la referma, sans se douter un instant que le malheureux Fil de Fer était collé derrière. L’infortuné lutin était maintenant aussi accroché par les mains et les pieds.
    Ses pieds, il avait dû les poser sur la porte pour ne pas se faire écraser les orteils quand le Père Noël avait ouvert.

    Ses mains, il les avait mises sur la porte quand il avait voulu retirer son nez de la sonnette, mais la transpiration et le froid, c’est comme la Super Glue de la pub à la télé ; ça vous colle à vie en moins d’une seconde.
    Le Père Noël était en train de fouiller dans son tableau électrique pour chercher le fusible qui débrancherait la sonnette quand Fil de Fer éternua. La porte d’entrée vibra comme une feuille morte en automne.

    - Oh ! Oh ! Il y a beaucoup de vent ce soir, dit le Père Noël et il coupa le bruit de la sonnette.

    Au deux cent soixante-huitième éternuement, le Père Noël qui regardait la météo se posa une question.
    La présentatrice, une charmante otarie, affirmait qu’il n’y avait pas de vent et elle insistait même du regard, comme si elle s’était adressée directement au Père Noël.
    Cela faisait bien deux minutes qu’elle fixait le Père Noël en lui répétant qu’il n’y avait pas de vent dehors, mais ce n’est qu’au trois cent vingtième éternuement très précisément que le Père Noël intrigué se gratta la tête, se leva de son siège et se dirigea vers la porte d’entrée, puis il colla son oreille contre la porte. A chaque fois, le vent criait :

    - Père Noël, c’est une catrastchoum… une catrastchoum !

    - Oh ! Oh ! Il est bizarre le vent ce soir, il parle ! pensa le Père Noël.

    Il allait retourner sur son siège, malgré les yeux furibonds de l’otarie météo, quand un vacarme épouvantable le fit se retourner. La porte venait de se dégonder et tournait sur elle-même, comme une tortue sur sa carapace.

    - Bizarre, bizarre, c’est pas le vent qui parle, c’est la porte !

     

    Quelques minutes plus tard, muni d’un sèche-cheveux, le Père Noël décollait délicatement son brave Fil de Fer. 

     

  • The Top Ten Tuesday #5

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine étant libre, je suis allée voir les premiers thèmes qui datent du temps où je ne participais pas encore au rendez-vous et j'ai choisi:

    Les 10 livres que vous n'avez pas réussi à poser une fois commencés

     

    01 - Un bonheur insoutenable

     

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    Dans un futur qui n'est peut-être pas très éloigné, toutes les nations sont désormais gouvernées par un ordinateur géant, enfoui sous la chaîne des Alpes.
    Les humains sont programmés dès leur naissance — du moins ceux qui ont été autorisés à naître — et sont régulièrement traités par des médicaments qui les immunisent contre les maladies, mais aussi contre l'initiative et la curiosité.
    Il y a cependant des révoltés. L'un deux, surnommé Copeau, va redécouvrir les sentiments interdits et d'abord l'amour. Il s'engage alors dans une lutte désespérée contre ce monde trop parfait, inhumain, qui accorde, certes, le bonheur à tous, mais un bonheur devenu insoutenable parce qu'imposé.

    Un des précurseurs de la dystopie extrêmement prenant.

     

     

    02 - Constance et séduction

     

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    Après le décès de leur père, Isobel et Helen Westlake sont forcées d’abandonner la demeure dans laquelle elles ont grandi et déménagent à Chester dans le nord de l’Angleterre. Tandis qu’Isobel entretient une relation amicale avec Adam, tout en tentant de mener sa carrière et de veiller sur sa cadette, Helen fait la connaissance du flamboyant Oliver Vane…

    Un remake moderne de raison et sentiments fabuleusement bien mené. L'auteur a réussi à intégrer la modernité dans l'univers de Jane Austen (règles de succession, mails, téléphone, voitures...) au point que, si la trame du roman original est parfaitement respectée, j'ai eu l'impression de lire un tout autre livre... et attention, je ne plaisante pas avec Jane Austen!

     

     

    03 - Sous emprise

     

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    À l’université de Cambridge, Evi Oliver, la psychiatre responsable des services de soutien psychologique, contacte Scotland Yard : une vague de suicides inquiétante frappe les étudiantes. Lacey Flint, jeune et jolie policière, est alors envoyée infiltrer les bancs de l’université. Une mission qu’elle compte remplir au plus vite : jouer les fragiles jouvencelles ne lui correspond guère. Mais, petit à petit, l’enquêtrice sûre d’elle et inébranlable vacille. D’étranges rêves peuplent ses nuits. D’ailleurs, s’agit-il bien de chimères ? Alors que les frontières de la réalité se brouillent et que le doute l’assaille, les griffes de l’angoisse l’étreignent et la portent au bord du gouffre. À croire que, dans l’ombre de son sommeil, quelqu’un joue de ses peurs pour mieux étendre son emprise sur elle…

    Un des meilleurs polar que j'ai lu depuis longtemps. La chronique est sur le blog!

     

     

    04 - Divergente racontée par Quatre

     

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    Nous sommes quelques années avant que Tris ne vienne bouleverser le système des factions. Lors de la cérémonie du Choix, un jeune Altruiste se dresse contre sa famille et choisit de quitter sa faction pour rejoindre celle des Audacieux. Il abandonne son prénom, Tobias, et devient Quatre. Une nouvelle vie s'offre à lui, faite de liberté, mais aussi de dangers. Car ce qu'il découvre chez les Audacieux est propre à mettre en péril son avenir, et celui de la ville tout entière.


    Un livre très émouvant qui nous permet d'en savoir un peu plus sur qui était l'énigmatique Quatre avant que Tris ne déboule dans sa vie

     

    05 - La servante écarlate

     

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    Defred est en quelque sorte un bien national, à elle seule une entreprise de salubrité publique. En ces temps de dénatalité galopante, elle a dû mettre au service de la République de Gilead, tout récemment fondée par une poignée de fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. Et c'est avec un sentiment mal réprimé de révolte qu'elle offre son corps, comme toutes les femmes en âge de procréer, aux privilégiés en mal de progéniture. 
    Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? A ce jeu-là, elle a déjà tant perdu : son mari et sa fille lui ont été arrachés... 
    Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Là, elle laisse affluer les souvenirs. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était
     au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort... 

     

    Après avoir vu le téléfilm il y a des années (non, je n'avouerais jamais combien!) je voulais absolument lire le livre que je soupçonnais bien plus fournie que le téléfilm, et je n'ai pas été déçue. Ce qu'il se passe dans le film ne dois recouvrir que 30% des horreurs de ce régime.

     

    06 - L'enfant qui ne pleurait pas

     

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    A six ans, Sheila a déjà un lourd passé. Abandonnée par sa mère sur une aire d'autoroute, battue par son père, elle ne connaît pas la douleur et l'effroi jusqu'au jour où, à son tour elle bascule dans la violence.
    C'est cette enfant terrifiée que Torey accueille dans sa classe, cette enfant infiniment blessée qu'elle va petit à petit apprendre à apprivoiser et à aimer. Car derrière le masque de la peur se cache une petite fille intelligente et pleine de vie qui, en s'autorisant à pleurer, se donnera enfin le droit de rire.

     

    Ceci est le premier livre que j'ai lu de Torey Hayden et je l'ai trouvé très bien écrit. Elle décrit sans complaisance les problèmes qu'elle rencontre avec des enfants aux besoins particuliers sans qu'on ne lui donne les moyens de faire un travail convenable. Malgré tout elle se bat pour eux, outrepassant parfois même ses attributions.

     

    07 - La fille du tigre

     

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    Lorsque Torey rencontra Sheila pour la première fois, celle-ci refusait de parler, et ne communiquait qu’à travers ses explosions soudaines de violence et de destruction.
    Au terme de cinq mois intenses, Torey remporta la bataille et réussit à la faire accepter dans une classe normale.
    Torey ne revit pas Sheila avant que celle-ci n’ait 13 ans. A son plus grand étonnement, Sheila n’avait que peu de souvenirs de leurs extraordinaires moments passés ensemble. Tandis que Torey s’efforçait de renouer avec l’adolescente, les souvenirs ont lentement refait surface, amenant avec eux sentiments d’abandon et hostilité.

     

    Suite du livre présenté en numéro 6, il raconte la suite de l'histoire de Sheila, ce qui est assez rare chez Torey Hayden car en général elle ne sait pas vraiment ce que deviennent les enfants dont elle s'est occupée une fois qu'ils ont quitté sa classe. Elle sait parfois quelques détails, mais cela va rarement au delà de cela. C'est pourquoi j'ai vraiment apprécié d'en savoir plus sur Sheila.

     

    08 - La reine clandestine

     

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    1464, L'angleterre se déchire. La maison d'York, avec à sa tête le roi Édouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône. Le jeune roi fait alors la connaissance d'Élisabeth Woodville, veuve et mère de deux garçons. Séduit par son extrême beauté, il l'épouse en secret.
    Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, réprouve cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus son influence décroître au profit des proches d'Élisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre.

     

    Afin de préserver sa vie et celle de ses enfants, Elizabeth, qui sera la grand mère d'Henry VIII, passe de clans en clans...De Lancastre à York... 
    Bien qu'un peu trop romancé et avec un coté fiction trop prononcé à mon gout (surtout sur le coté sorcellerie), j'ai bien aimé découvrir cette période de l'histoire dont on ne parle pas assez souvent.

     

    09 - deux sœurs pour un roi

     

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    " Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? " Tels sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn à l'endroit de sa soeur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. Introduite au palais de Westminster, à l'âge de 14 ans, Marie Boleyn séduit le roi Henri VIII auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le souverain, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du roi pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour. Désir, haine, ambitions, trahisons. Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudor. Une histoire qui se terminera dans le sang.

     

    Romancé, bien sûr, mais en restant au plus près de ce que l'on sait de la réalité historique. L'auteur a fait de nombreuses recherches pour écrire ce livre qui fait partie d'une de mes périodes préférées de l'histoire d'Angleterre

     

    10 - Virtuosity

     

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    Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

    Un livre pour ado sur la trahison, les défis, la constance et sur l’honnêteté

     

  • C'est lundi que lisez vous? #4

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    J'ai peu d'espoir de lire tout cela, étant donné mes "statistiques" de ces dernier temps, mais c'est mon "idéal" pour la semaine!

    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Sous emprises

    Vos pires cauchemars n’en sont pas…

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    Résumé : À l’université de Cambridge, Evi Oliver, la psychiatre responsable des services de soutien psychologique, contacte Scotland Yard : une vague de suicides inquiétante frappe les étudiantes. Lacey Flint, jeune et jolie policière, est alors envoyée infiltrer les bancs de l’université. Une mission qu’elle compte remplir au plus vite : jouer les fragiles jouvencelles ne lui correspond guère. Mais, petit à petit, l’enquêtrice sûre d’elle et inébranlable vacille. D’étranges rêves peuplent ses nuits. D’ailleurs, s’agit-il bien de chimères ? Alors que les frontières de la réalité se brouillent et que le doute l’assaille, les griffes de l’angoisse l’étreignent et la portent au bord du gouffre. À croire que, dans l’ombre de son sommeil, quelqu’un joue de ses peurs pour mieux étendre son emprise sur elle…

    Auteur : Sharon Bolton

    Edition : Fleuve noir

    Genre : Thriller


    Date de parution
     : 08 janvier 2015


    Prix moyen
     : 21€


    Mon avis : Commençons par un avis de mi-lecture. Je suis approximativement à la moitié du roman et, tout comme l’héroïne, je comprends rien ! J’ai trouvé un fil conducteur entre les étudiantes, certes, mais pas de coupable en vue pour l’instant. Pire encore je ne sais toujours pas si les vagues de suicides et les ennuis qu’a Evi, la psychiatre qui a initié l’enquête (pardon l’observation, son chef le dit assez à Lacey : elle n’est pas là pour enquêter…) sont liés ou pas… Y a-t-il un seul coupable ? Ou sommes nous face à deux affaires totalement différentes qui arrivent en même temps par pure coïncidence ?

    Moui, je crois aux farfadets (sinon comment expliquer tout ce que je suis capable de perdre à l’intérieur de mon appartement) mais nettement moins aux coïncidences dans les polars.

    D’autant plus que celui-ci est très bien écrit et, s’il ne « fous pas les jetons » comme d’autres, il sait très bien doser ses effets et plus j’avance dans la lecture, plus l’angoisse monte petit à petit. Ce n’est pas brutal, il n’y a pas de chapitre qui fait sombrer dans l’angoisse la plus totale. Non, d’un coup on se rend compte qu’on est angoissé (par exemple on se lève pour fermer la fenêtre parce que bon ok, on est au deuxième étages mais entre les pierres anciennes de la façade et cette saleté d’arbre juste devant la fenêtre…bon ben…juste au cas où quoi…et tiens on va fermer les volets en prime…). Et on réalise que ça fait un bout de temps qu’on est angoissé sans même s’en rendre compte. La preuve ? L’oreille de la peluche (qui est mystérieusement passée du dossier du canapé à vos genoux) ressemble à un tire-bouchon tellement vous la malmenez depuis une demi-heure.
    Bon, je retourne à ma lecture, ça a été une torture de poser le livre 10 minutes pour écrire ces lignes. Je vais comprendre ! Je vais trouver ! Et avant la révélation par l’auteur s’il vous plait ! Il en va de mon honneur !
    Je tiens quand même à préciser : Je ne le sens pas du tout le médecin généraliste… Il est gentil, serviable, un brin dragueur et chasseur…Oui pour moi, il est louche ! Si, c’est cohérent ! Il tue des petites bêtes innocentes…rien que pour ça on devrait tout lui coller sur le dos !!

    Une bonne heure et demie plus tard….j’ai terminé…Alors à environ 100 pages de la fin j’avais compris une bonne partie de la solution. D’ailleurs il y a un élément que j’aurais du comprendre bien avant, mais il était tellement bien enfoui au milieu d’autres éléments, certains sans importance et d’autres qui semblaient d’une importance capitale que je n’y ai pas fait attention.
    Il y a un élément en revanche que j’ai carrément loupé et je me dis que j’aurais du me méfier. Ca ne m’aurait pas donné un nom mais ça m’aurait permis de m’orienter un peu mieux.

    Au début, j’ai eu du mal à lire ce livre, un peu à cause de la fatigue (Ben oui quand on ouvre un livre à 22h30, forcément), un peu à cause du changement de point de vue entre Lacey et Evi… Mais dès la 50ème page, j’étais mordue, totalement accro et il a fallu que je me force à refermer le livre pour me coucher à une heure décente.

    Ca c’est un policier comme je les aime. Je n’aime pas quand on ne trouve pas du tout la solution parce que plein d’indices nous sont cachés et qu’on ne nous les donne qu’à la fin. Du genre : Le coupable c’est lui parce qu’en fait j’avais remarqué dans la maison qu’il manquait un verre dans le buffet et… oui si tu nous l’avais dit, nous aussi on aurait compris !
    Je n’aime pas non plus quand on comprend absolument tout à la moitié du livre : on a l’impression de perdre son temps sur la moitié de la lecture.

    Là c’était parfait, une bonne partie de la solution était, pas facile, mais possible à découvrir avec les indices et l’autre partie était plus difficile mais logique quoique inattendue !

    J’espère que le prochain polar que je lirai sera de ce niveau !

    Un extrait : Evi balaya du regard le mur de briques qui entourait son jardin, les bâtiments alentour, les coins sombres sous les arbres, tout en se demandant si la peur allait la poursuivre pour le restant de ses jours.
    Peur d’être seule. Peur des ombres qui prenaient forme. Des murmures surgis de l’obscurité pour se précipiter à sa rencontre. D’un beau visage qui n’était qu’un masque. Peur des quelques pas, trois, quatre, pas plus, entre l’abri que lui procurait sa voiture et sa maison.
    Tôt ou tard, il faudrait bien y aller. Elle verrouilla son véhicule et se dirigea vers le portail. L’ouvrage en fer forgé était ancien mais avait été équipé de façon à s’ouvrir d’une infime poussée.
    Le vente d’est descendant des Fens soufflait fort ce soir-là et les feuilles des deux lauriers bruissaient en se frottant les unes contre les autres, comme du vieux papier. Même celles, minuscules, de la haie de buis, dansaient allègrement.
    Des massifs de lavande flanquaient l’allée de part et d’autre. En juin, leur parfum lui souhaiterait la bienvenue. Pour l’heure, les tiges non rabattues étaient nues.

    La maison datant de l’époque de la reine Anne, construite près de trois cents ans plus tôt pour le doyen principal de l’une des plus anciennes facultés de Cambridge, était bien le dernier logement qu’Evi pensait se voir proposer quand elle avait accepté son nouveau poste.
    Vaste édifice de briques à la teinte chaude et douce, aux ornements de calcaire blond, c’était l’une des maisons les plus prestigieuses de la dotation de l’université. Son précédent occupant, un professeur de physique à la renommée internationale qui avait à deux reprises manqué de peu le prix Nobel, y avait vécu près de trente ans.
    Quand une méningite l’avait privé de l’usage de ses membres inférieurs, l’université avait aménagé les lieux pour les convertir en un logement adapté aux handicapés.
    Le professeur était décédé neuf mois auparavant.
    Quand Evi s’était vu proposer le poste de directrice de soutien psychologique aux élèves, avec des responsabilités à mi-temps d’enseignement et de tutrice chargée des travaux dirigés, l’université avait vu là une chance de rentabiliser en partie ses investissements.

    L’allée dallée de pierres était courte. Cinq mètres à peine à parcourir au milieu des parterres, et elle aurait atteint l’élégant porche. Des lanternes de style ancien de part et d’autre de la porte éclairaient tout le sentier. Normalement, elle s’en réjouissait. Ce soir, elle n’était plus trop sûre.
    Parce que, sans elles, elle n’aurait sans doute pas remarqué l’alignement de pommes de pin menant du portail à la porte.

  • Le tiercé du samedi #4

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dans lesquels vous bafferiez volontiers l’héroïne tellement elle vous énerve 

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Pour Tessa, jeune juriste talentueuse, l'heure est venue de sauter le pas, après des années de célibat revendiqué : elle va épouser James, l'homme de sa vie.
    Mais le prince charmant est fourni avec bagages : trois filles, dont une ado à l'hostilité déclarée, et une ex-femme, Bea. C'est Bea qui a pris l'initiative du divorce, ce qu'elle regrette amèrement. Elle n'ira pas jusqu'à jouer les horribles frustrées qui utilisent leurs enfants pour reconquérir le mari rejeté - quoique... Pour se changer les idées, elle combat son désespoir à coups de tablettes de chocolat et de petits verres de vin.
    Tessa, elle, doit gérer les disputes des filles, laver les uniformes scolaires et surveiller du coin de l'œil son futur mari, qu'elle trouve bien sensible aux maladroites tentatives de séduction de son ex. Et préparer le fameux mariage, qui aura lieu dans un an. Elle l'ignorait, mais le plus dur commence une fois qu'on a accepté la bague de fiançailles !

    Ici, Tessa et Béa se partagent la vedette comme co héroïnes du livre. Autant je peux comprendre qu'on ai du mal à gérer une rupture, même quand c'est soi-même qui a jeté l'époux indésirable dehors, autant là ce que je ne supporte pas chez Béa, c'est qu'elle n'hésite pas à utiliser ses propres enfants, quitte à les rendre malheureux, pour faire échouer le mariage de son ex-mari et de Tess. Je comprend les crises de déprime et de larmes, le refus de sortir pour refaire sa vie, le refus d'accepter l'idée même que l'autre soit heureux...mais chez soi, en solitaire. Pourrir la vie de son ex, encore c'est une chose. Pourrir celle de l'autre femme, pareil, je peux comprendre (même si celle-ci est arrivée après la rupture et ne peux donc pas être traitée de briseuse de ménage). Mais pourrir la vie de ses propres enfants au passage, ça, ça mérite des tonnes de baffes!

     

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    Eléanor 

     

     

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    Que voulez-vous, c'est plus fort que moi: il faut que je me mêle des affaires des autres! D'ailleurs, j'ai trouvé le moyen in-faill-ible de mettre ce petit défaut à profit: je m'occupe du courrier des lecteurs dans la feuille de chou locale de Santa Barbara - un tas de gens bizarroïdes me demandent des conseils qui, contre tout attente, ont l'air de marcher! J'en suis bien la première étonnée... Le seul hic, dans cette histoire, c'est mon fiancée Merrick. On s'adore, mais il n'arrête pas de me demander quand je vais enfin me mêler de ce qui me regarde et, surtout, trouver une vrai métier. Pas de chance, j'ai d'autres priorités pour l'instant. Figurez-vous que mon amie Maya va se marier et que je me suis proposée d'emblée comme grande organisatrice de la cérémonie. Bon, évidemment, le mariage est dans trois mois à peine, et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il faut faire... Mais je vais bien réussir à improviser, non?

    Incapable de se poser la moindre limite c'est vraiment le genre de nanas que je peux pas supporter. Limite j'étais dégoûtée que ça se finisse bien!

     

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    Rebecca "Becky" Bloomwood

     

     

     

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    Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes

    Elle est inconsciente, menteuse, prête à toute les bassesses pour pouvoir continuer à acheter malgré le fait qu'elle reçoive lettre sur lettre des banques et magasins à qui elle doit du pognon. Elle me rend complètement dingue et j'ai envie de lui faire quelques bons aller-retour en lui hurlant: "Grandis un peu, réveille toi, tu t'en sortira pas toujours avec un sourire!!"

    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont l’un des personnages ne dormirait pas dans la baignoire si d’aventure il sonnait chez vous, harassé, fatigué, et poursuivi par d’infâmes créatures

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • The Top Series Addict #4

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les personnages que tout le monde adore...sauf vous

     

    05 - Dean Forester, Gilmore Girl

     

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    Je n'aime pas du tout ce garçon. Je trouve inadmissible sa façon de parler à Rory. C'est un petit merdeux qui se sent inférieur à cause de l'argent que possèdent les grand parents de Rory et il lui reproche donc ce fait dont non seulement elle n'est pas responsable, mais dont elle ne bénéficie qu'en ce qui concerne ses études. Il semble qu'il lui fasse également payer son intelligence, voire même ses amitié (jalousie maladive).... Bref, il a tout pour lui ce garçon!

     

     

    04 - Sam Winchester, Supernatural

     

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    Même acteur, même impression...Si ça se trouve, en fait c'est l'acteur que j'aime pas... Faudra que je me penche sur la question... Toujours est-il que je trouve Sam bourrés de préjugés et que je pense qu'il a mauvais fond et que Dean aurait du s'en débarrasser depuis des lustres pour faire équipe avec Jo!

    03 - Stephan Salvatore, Vampire diaries

     

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    Franchement comment on peut le choisir face à Damon Salvatore? Il est horripilant dans le genre je sais tout mieux que tout le monde, je suis la voix de la moralité. Je l'ai trouvé intéressant que quand il éteint son humanité...c'est dire!

     

     

    02 - François, the reign

     

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    Je le trouve trop lisse, trop mou, hypocrite sur beaucoup de points...bref je préfère Sebastian!

     

     

    01 - Will Gardner, The good wife

     

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    J'ai toujours trouvé qu'il était antipathique, qu'il avait une tête de fouine et que sa place était en taule! J'ai jamais compris ce qu'Alicia pouvait bien lui trouver!

     

  • [Livre] Les yeux de l'esprit

    Quand on ne trouve aucune réponse rationnelle, peut être faut-il se tourner vers d'autres voies

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

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    Résumé : Un soir d’hiver, la jeune Lina Ben Slimane et son professeur de physique s’attardent dans leur lycée pour revoir une leçon. C’est alors qu’un violent orage se déchaîne et plonge la ville dans le noir. Pendant qu’ils essaient de quitter l’établissement, des monstres sortent de la remise et agressent le professeur. On le retrouve sérieusement blessé le lendemain matin. La police mène l’enquête mais n’y comprend rien. Lina, qui a été retrouvée endormie dans la remise, ne peut pas l’aider car elle a perdu la mémoire. Un peu plus tard, par une nouvelle nuit d’orage, une paire d’yeux maléfiques apparaît dans sa chambre. C’est pour la jeune fille le début d’une plongée dans l’épouvante.

    Auteur : Ahlem Elj

    Edition : Artalys

    Genre : fantastique

    Date de parution : 10 décembre 2014

    Prix moyen : 14,90€

    Mon avis : On m’a informée que l’auteur ne parle pas très bien le français et, bien que l’éditeur ait fait un travail formidable de correction, le style est un peu lourd, très scolaire. Le récit semble être écrit par un adolescent surtout du fait du peu de naturel des dialogues et l'irrationalité des situations.
    L’histoire en elle-même est bien trouvée et intéressante même si le scénario aurait nécessité une reformulation complète pour être vraiment prenant.

    Mais justement, parlons de l’histoire. Dès le départ j’ai trouvé le flic en charge de l’enquête inutilement agressif avec le pauvre gosse qui remplace le concierge et qui a rien demandé à personne (en plus un flic qui s’appelle Chrerif…Sheriff… vous suivez ? Non ? Y’a que moi ?…Remarquez on m’a toujours dis que j’avais un sens de l’humour aussi tordu qu’un bouclier après un duel…). Par la suite, il se calme (enfin un peu, parce que des fois ça lui reprend… un peu lunatique le bonhomme).
    Ce qui m’a étonnée, c’est qu’au vu des blessures du professeur, et du fait qu’il crie au monstre, personne ne s’interroge sur un éventuel traumatisme suite à une rencontre houleuse avec une sale bête (l’auteur parle de loups, de sanglier… et il doit bien avoir des chiens errants…). Quant à la gamine, personne ne met vraiment en doute sa parole alors que ce qu’elle dit au début du livre est clairement impossible.
    Et plus l’histoire avance, plus on a l’impression que tout le monde a des œillères… Bon les flics, ok, c’est normal (Mais non, j’ai rien contre les flics….) mais les parents bon sang ! Les parents ! Ils voient bien que quelque chose ne va pas et que ce quelque chose est tout sauf naturel, leur fille leur parle de choses effrayantes. Ils ne peuvent que constater que son attitude devient de plus en plus « bizarre » mais non, tout va bien, on n’envisage pas le coté surnaturel parce que « ça va contre nos principes »….

    Bref, il va leur falloir un sacré moment pour ouvrir les yeux, et encore si on peut dire ouvrir… Disons soulever très légèrement une paupière en maintenant l’autre œil obstinément fermé.
    Quant à la fin, mais la fin « FIN » The end quoi, les dernières phrases du livre… (Non je précise parce que la fin pas tout à fait fin, j’avais rien vu venir), je le voyais venir gros comme un 38 tonnes lancé à 130km/h sur l’autoroute à contresens… Faut dire que je suis très perspicace… Une Sherlock Holmes en jupon, Bones et Castle peuvent aller se rhabiller et je vous parle même pas de l’équipe d’esprit criminel… Des petits joueurs…
    Et… Oui OK… Aussi parce que le livre est un tome 1 et qu’il faut bien qu’il y ait matière à un tome 2 !


    Un extrait : « Dites-moi, s’il vous plaît monsieur. Qui d’habitude arrive le premier au lycée ?

    — Le concierge, évidemment ! répondit l’homme aux cheveux blancs.

    — Pouvez-vous nous l’appeler ?

    — Oui, bien sûr. Tout de suite. »

    Sur ces mots, le directeur s’éloigna de quelques mètres. On le vit faire un signe de main à un jeune homme qui se tenait loin, tout proche de la porte d’entrée des élèves. Celui-ci arriva en courant. Il avait certainement entendu parler de la nouvelle. 

    « Bonjour monsieur l’inspecteur, dit-il en reprenant son souffle.

    — Vous êtes bien le concierge ? » demanda le policier étonné.

    En fait, il ne s’était pas attendu à voir un jeune garçon d’une vingtaine d’années. Il portait un jean et une veste en cuir noir.

    « Non, monsieur. Je suis son fils, Brahim. Je suis étudiant à la faculté de droit à Tunis. »

    Et devant l’air interrogateur du policier, il expliqua pourquoi il se trouvait à la place de son père.

    « Mon père est gravement malade, monsieur l’inspecteur. Il est à l’hôpital aujourd’hui. Je suis actuellement ici pour le remplacer et l’aider, jusqu’à ce qu’il se rétablisse. »

    Brahim n’avait pas encore terminé de justifier sa présence lorsqu’un surveillant arriva et interrompit leur conversation :

    « On vous appelle au téléphone, monsieur l’inspecteur.

    — De la part de qui ?

    — L’hôpital.

    — Oh ! Veuillez m’excuser un moment, s’adressa-t-il à Brahim. Je ne serai pas long.

    — Prenez votre temps, monsieur l’inspecteur », dit le jeune homme en haussant les épaules.

    Le surveillant le conduisit au bureau du directeur. Il trouva le combiné du téléphone décroché. Il le mit à son oreille et s’assit devant la table.

    « Allô ! L’inspecteur Chérif est à l’écoute.  

    — Bonjour monsieur. Docteur Béchir à l’appareil.

    — Bonjour docteur. Comment va le professeur Karim Dhaouadi ? Je suis impatient d’entendre des nouvelles. Cela m’aidera à progresser dans mon enquête. 

    — Je vous comprends, monsieur l’inspecteur. On peut dire que son état est stable jusqu’à présent. Nous avons vu qu’il a été frappé hier soir par un objet contondant.

    — Ah bon ! Pouvez-vous me dire l’heure exacte ?

    — Euh... j’ai peur que non, je suis désolé. Pas maintenant, en tout cas ! Mais je peux confirmer que cela a dû se passer entre dix-huit heures et dix-neuf heures.

    — C’est au moment de la coupure de courant !

    — Je présume, oui.

    — Merci, répondit l’inspecteur en prenant des notes dans son petit carnet de poche. Et cet objet contondant, pourrait-il être un bâton ou une barre de fer ?

    — Je pense que c’est plus lourd. Il a quelques fractures dans ses côtes. De même, il a certainement reçu des coups sur le crâne. Son état est grave mais il survivra.

    — C’est affreux !

    — Oui. J’avoue que ses radios m’ont étonné.

    — Quand est-ce que je pourrai l’interroger ?

    — Je vous tiendrai au courant dès qu’il reprendra connaissance. Il est encore sous le choc.

    — Merci encore une fois, docteur. »

    Avant de raccrocher, le médecin se rappela une chose qui lui parut importante.

    « Ah, écoutez, monsieur l’inspecteur ! dit-il en tirant une feuille de la poche de son tablier blanc. Il s’est à moitié réveillé pendant quelques secondes. Il a juste prononcé le nom d’une femme, Lina Ben Slimane.

    — Lina Ben Slimane ! répéta l’inspecteur pour s’assurer que le nom était correct et le noter dans son carnet.

    — Oui. C’est ça. Il s’est forcé à prononcer son nom deux ou trois fois. Cela me semble important. Enfin, peut-être.

    — Sûrement, oui. Il n’a rien dit d’autre ?

    — Non, rien. Je ferai de mon mieux pour qu’il reprenne conscience le plus tôt possible.

    — D’accord. J’attends un coup de téléphone de votre part, si jamais il y a des nouvelles.

    — Oui, bien sûr. Au revoir !

    — À tout à l’heure ! »

    Chérif raccrocha puis rejoignit son adjoint et le fils du concierge qui l’attendaient dans le hall.

    « Eh bien, vous allez avouer la vérité ou non ? dit-il d’un ton menaçant au jeune Brahim.

    — Mais, quelle vérité voulez-vous savoir ? Est-ce que vous me suspectez ?

    — Non. Pas encore. Vous êtes, bien sûr, le dernier à avoir quitté le lycée, ou je me trompe ?

    — Oui, c’est vrai, affirma Brahim éberlué.

    — Quand êtes-vous parti hier ?

    — Juste après la panne d’électricité.

    — Vers dix-huit heures dix, à peu près ?

    — Oui, environ.

    — Vous n’avez laissé personne derrière vous?

    — Personne, à ce que je sache. Il faisait si noir et froid ! J’ai seulement pu balayer le sol de l’administration car il y avait une lampe de secours qui l’éclairait. Et puis, j’ai verrouillé les deux grandes portes du lycée et je suis rentré chez moi.

    — Qui pourra confirmer vos paroles ?

    — Ma mère, mes voisins… Demandez-leur si vous voulez.

    — On verra ça plus tard. Quand êtes-vous arrivé aujourd’hui ?

    — Vers sept heures. J’ai eu un coup de téléphone m’annonçant que mon père a eu une crise. J’ai nettoyé quelques salles au rez-de-chaussée puis je suis parti dès que le directeur est arrivé.

    — Il vous a autorisé à partir ?

    — Oui, c’est un homme compréhensif et très humain. »

    L’inspecteur se frotta le menton tout en contemplant le jeune étudiant, puis ajouta :

     

    « Bien, vous pouvez partir. Mais avant cela, laissez vos coordonnées à mon adjoint. »

     

  • [Film] Clones

    Peut-on tout vivre par procuration ?

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    Titre original : Surrogates

    Réalisé par : Jonathan Mostow

    Date de sortie : 28 octobre 2009

    Genre : Science fiction

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h25

    Casting : Bruce Willis, Rhada Mitchell, Rosamund Pike

    Résumé : Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. 
    Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?

     

    Mon avis : Ce film aurait pu être sous titré : où comment les hommes abusent toujours d’une idée au départ révolutionnaire.
    L’idée des clones était vraiment révolutionnaire et le serait restée si elle avait été limitée à certaines situations. Imaginez : des policiers et des militaires qui ne risquent plus leur vie dans l’exercice de leur fonction, des médecins qui peuvent soigner des maladies hautement contagieuses sans risques, des chercheurs qui peuvent chercher des vaccins à des virus comme ebola sans danger…
    Mais comme toujours, les choses vont plus loin et très vite on se retrouve avec des gosses de riches qui sautent d’un pont pour voir ce que ça fait de « voir la mort arriver », des personnes qui se rajeunissent… C’est un peu l’idée de l’étudiant qui discute avec Sam(antha), une rousse volcanique de 26 ans sur internet et qui, après quelques recherche découvre qu’il discute avec Sam(uel), 56 ans, 200kg, qui vit chez sa mère et porte le même T-shirt depuis trois mois… J’exagère à peine. Excepté le flic interprété par Bruce Willis dont le clone est juste impeccable alors que lui-même ne prend même plus la peine de se raser, (plus jeune aussi puisque les clones ne vieillissent pas et que donc il a gardé le même clone depuis l’évènement qui l’a convaincu d’y recourir), tous les protagonistes se représentent plus jeunes, plus beaux, plus athlétiques… bref, quasiment parfaits.

     

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    A gauche le clone, à droite le "vrai"

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    A gauche le clone de sa femme, à gauche la vraie

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    A gauche le vrai docteur, à droite son clone...


    Ils sont tellement accros à leur clone que lorsque par extraordinaire, ils doivent sortir sans lui, par eux-mêmes, ils plongent dans une anxiété terrible, comme des héroïnomanes en manque (Enfin je suppose, rassure toi maman, je n’en ai jamais fait l’expérience !)
    A coté des accros aux clones, il y a les anti-clones, ceux qui pensent que recourir à ceux-ci est en train d’éteindre notre humanité (et ils n’ont peut être pas tout à fait tort). Mais là encore, tout est dans l’extrême… Ils sont violents, ce sont ni plus ni moins que des terroristes.
    Et on peut se rendre compte que le monde tout beau, tout propre, tout parfait des clones n’exclut ni les trahisons, ni la corruption, ni les erreurs, car derrière ces corps robotisés, il n’y a quand même que des êtres humains (les opérateurs comme ils sont appelés) et rester terrés chez eux pendant que leur clone vit leur vie à leur place n’a pas fait disparaître les plus bas instincts de l’humanité.
    La question que l’on se pose, en voyant ce film c’est : au nom de la technologie et du progrès, peut-on ignorer toute limite ?


     

     

  • The Top Ten Tuesday #4

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les 10 auteurs que vous rêvez de rencontrer

     

    01 - Nalini Singh

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    Parce que j'adore sa série "Chasseuse de vampires", j'aime sa manière d'écrire. J'ai son autre série, psy-changelling dans ma PAL d'ailleurs....

     

    02 - Lilith SaintCrow

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    Ne serait ce que pour qu'elle ma raconte la fin de Danny Valentine, vu que nos cher éditeurs français ont encore décidé d'abandonner une série en cours de route...

     

    03 - Jenna Black

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    Pour essayer de la convaincre d'écrire une suite à la série Morgane Kingsley, ou encore mieux, un spin off sur Adam et Dominic!

     

    04 - Maryjanice Davidson

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    Parce que si elle est aussi déjantée que sa manière d'écrire, ça doit être génial d'être une de ses copines!

     

    05 - Patricia Briggs

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    Pour pouvoir la supplier à genoux d'écrire d'autres tomes d'alpha et omega!

     

    06 - Agnès Abécassis

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    Parce que c'est un auteur français géniale. Je n'ai pas aimé tous ses livres mais presque et après avoir lu son blog, elle donne l'impression d'être encore plus marrante que ne le laissent supposer ses livres.

     

    07 - Nicole de Buron

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    Parce que j'aime beaucoup son style, je suis sûre qu'une discussion avec elle serait passionnante!

     

    08 - Pénélope Bagieu

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    Pour essayer de lui soutirer des dessins, j'aime ses dessins, j'adore ses dessins...surtout les premiers de son blog, après quand les personnages sont devenus des animaux j'ai moins aimé. Mais les premiers dessins... la moitié illustraient parfaitement ma vie! ^^

    Exemples:

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    09 - Jacqueline Dumesnil

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    Pas trouvé de photo...Mais c'est vraiment THE auteur qui permet aux enfants d'apprécier l'histoire... Il me manque quelques titres d'elle et c'est le drame de ma vie!

     

    10 - Christian Jacq

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    Comme Jacqueline Dumesnil, à travers ses romans, il nous fait aimer l'histoire et plus particulièrement celle de l'Egypte

     

  • C'est lundi que lisez vous? #3

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous? que lisez vous?