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  • [Cuisine] Flans de courgettes

    Toujours dans ma quête de recettes de légumes, j'ai entrepris ici de faire des flans de courgettes selon une recette trouvée sur les foodies. J'ai un peu modifié la recette (mais seulement sur les épices, je ne voulais pas altérer le gout de la courgette donc j'ai décidé de ne pas en mettre) et la présentation mais à part cela, j'ai trouvé une recette qui m'a vraiment emballée! Le flan est fondant à souhait et le gout de la courgette bien présent.

     

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    Comme vous le voyez, je les ai fait dans des mini-cocottes en siliconne.

    Pour 4 mini-cocotte:

    3 courgettes de bonne taille
    Une briquette de crème allégée (20cl)
    2 oeufs
    sel, poivre

     

    ¤ Faire cuire les courgettes à la vapeur après les avoir pelées une bande sur deux

    ¤ Les couper en trançon, les saler légérement et les laisser dégorger une heure dans une passoire

    ¤ Mettre les courgettes et le reste des ingrédients dans le bol du mixeur et faire tourner jusqu'à avoir un mélange bien homogène (les courgettes se mixent bien mieux que les carottes)

    ¤ Beurrer les mini-cocottes (sinon cela risque d'être indémoulable)

    ¤ Préchauffer le four à 180° et faire cuire au bain marie 30 à 40 minutes.

    ¤ Laisser tiédir avant de démouler délicatement.

     

    Je les ai servis déjà deux fois: une fois avec du boeuf aux oignons et une fois avec un steack haché de jambon. Ils se réchauffent très bien au micro-onde et se gardent quelques jours au frigo!

  • [Cuisine] Flans de carottes

    J'ai horreur des légumes, mais depuis que je suis diabétique, il faut bien que je fasse avec, alors je cherche sans arrêt de nouvelles recettes à base des quelques légumes que j'aime et qui changeront des purées de légumes.
    J'ai donc essayé le flan de carottes.

    Une recette trouvée sur le net (malheureusement je ne sais plus où, peut être sur marmitton). Au gout: très bon. Mais je me suis contenté de mixer les carottes et, malgré une cuisson à la vapeur assez longue, au mixage, elles se sont coupés en brunoise, sans jamais prendre la consistance de la purée. Je n'ai donc pas vraiment retrouvé la consistance que je désirais et il faudra que j'essaye un autre recette pour voir si c'est encore meilleur.

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    Ingrédients pour 6 mini-flans

    4 carottes de tailles modestes
    2 grosses CS de crème fraiche épaisse
    2 oeufs

     

    ¤ Faire cuire les carottes à la vapeur pendant une bonne demi-heure

    ¤ Les mettres dans le bol du mixeur avec le reste des ingrédients

    ¤ Beurrer les moules en silicone et les remplir du mélange

    ¤ Enfourner à 180°, au bain-marie, pendant 20 à 30 minutes

    Personnellement, je l'ai ai ensuite sorti du bain marie et j'ai poursuivi la cuisson 10 minutes, directement sur la grille du four.

    ¤ Laisser tiédir avant de démouler. 

     

    La prochaine fois, j'essaierais de passer les carottes au presse-purée avant de les mettre dans le bol du mixeur!

  • [Livre] Acquittée, je l'ai tué pour ne pas mourir

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    Résumé:  « J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire. » Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : « Je ne recommencerai plus. » Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur. C'est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : « Si tu fais ça, je te tuerai. » Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu'elle allait s'en aller. La fureur de son dernier étranglement l'a terrifiée au point de provoquer son geste fatal. En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d'Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l'aide pour ces femmes en danger.

    Auteur: Alexandra Lange. Jugée à la cour d'assise de Douai, elle a été acquittée le 23 mars 2012 après plus d'un an de détention préventive. L'avocat général lui-même a plaidé en sa faveur.

    Edition: Michel Laffon

    Genre: Témoignage

    Date de parution: octobre 2012

    Prix moyen: 17€

     

    Mon avis: Alexandra Lange fait parti des chanceuses. Dans la plupart des cas de femmes battues, la femme parvient tout au plus à fuir. Puis elle passe sa vie à regarder derrière son épaule, redoutant de voir surgir son bourreau. Ou bien alors, l'issue est dramatique et l'histoire nous est raconté par un père, une mère, une soeur, un frès, une amie, qui s'en veut de ne pas avoir agit, de ne pas avoir vu ce qu'il se passait, ou encore par un enfant qui, devenu grand, raconte le calvaire de sa mère.
    Mais Alexandra, elle, a réussi à sauver sa vie. Sans le chercher, sans l'avoir prémédité, alors que son mari essayait de l'étrangler, elle a réussi à s'emparer d'un couteau. Il doit être difficile pour elle d'avoir oté la vie à un homme, mais peut être tout aussi difficile de se dire que si l'explosion de colère de son mari avait eu lieu dans la chambre, elle ne serait plus là pour en parler. Comme quoi la différence entre la survie et la mort tient, dans ces cas là, à peu de chose: juste un peu de chance.

    Sa propre famille, à cet homme, avait tenté de mettre Alexandra en garde: C'est un homme méchant, pars tant que tu le peux encore. Mais c'était encore une gamine. 17 ans à peine quand elle le rencontre, guère plus quand elle s'installe avec lui. Et ensuite, avec la peur, les possibilité de fuir se sont réduites comme peau de chagrin.

    Alexandra raconte les faits avec précision. Elle débute son histoire avec son acquittement parce que c'est là le plus important dans l'histoire. Pour la première fois, la légitime défense à été reconnu pour une femme battue. Pour une fois la justice n'a pas dit: elle n'avais qu'à partir avant! Comme s'il était simple de partir... Ceux qui disent ça n'ont pas entendu des insultes à longueur de temps, ils n'ont pas vécu humiliations sur humiliations, ils n'ont jamais sentit qu'on leur écartait les jambes à coup de genoux en les maintenant par les cheveux, ils n'ont pas pris les coups, ils n'ont pas senti l'air leur manquer pendant que des mains enserraient leur cou... Partir ce n'est jamais simple. C'est se retrouver à la rue, c'est se faire héberger et devoir reconnaitre ce qui arrive, ce qui est souvent humiliant. C'est la peur et la honte qui fait rester.

    Je trouve que ce livre se distingue des autres récits, peut être à cause de son issue, mais c'est un livre à lire, un témoignage poignant de ce à quoi on en est réduit parfois. Et qui fait se poser une question: Quand est ce que la société va prendre des mesures? Quand est ce qu'on aidera réellement les femmes battues? Parce que pour l'instant, elles doivent encore se débrouiller. L'avocat général qui a plaidé au procés d'Alexandra l'a bien dit: elle était sur le banc des accusés parce que la société l'a abandonnée et l'a laissée seule, face à son bourreau. Il fallait bien qu'elle se défende. Et elle l'a fait. Ce n'est pas le cas de beaucoup d'autre quand on sait qu'en France, tous les deux jours, une femme décède sous les coups de son conjoint.

    Un extrait: Mes premières semaines de vie en caravane ont été une grande bouffée d’oxygène. Je me sentais bien sur ce terrain parfaitement entretenu et dans cette caravane que je jugeais plutôt confortable. On se serait cru au camping ! Je passais mes journées à travailler mes cours et, surtout, à entretenir mon nouvel intérieur en dépoussiérant, briquant et arrangeant ce qui était désormais mon espace de vie. J’étais une véritable petite femme d’intérieur et, déjà, je développais ce sens aigu de la propreté domestique qui deviendra un de mes traits de caractère. Lui, c’est vrai, ne faisait pas grand-chose, si ce n’est regarder la télévision. Mais je ne me plaignais pas. J’étais « chez moi », « avec lui », et cela me suffisait. Nous n’avions pas de grandes discussions sur Freud ou Mozart mais nos conversations les plus anodines et nos soirées à deux devant un film me plaisaient.

    Et puis il y avait Claude, son frère, qui travaillait sur les marchés de la région et qui vivait juste à côté de nous avec sa femme et ses quatre enfants, des êtres tout à fait charmants, toujours prêts à rendre service et souriants. J’aimais discuter de tout et de rien avec eux, au pied de l’une ou l’autre de leurs trois caravanes, dès que j’en avais un peu le temps. Il y avait aussi un autre de ses frères, qui était venu poser là sa caravane pour quelques jours, ou encore l’une de ses nièces et un cousin, qui s’arrêtaient quand ils étaient de passage. Ainsi se sont écoulés mes deux premiers mois de « femme libre ».

    Deux mois seulement. Et un jour, le premier coup est tombé.

     

  • [Film] Il était une fois... la vie, la terre, l'homme etc...

    S'il y a bien un dessin animé que je regardais petite et que je n'ai jamais cessé de regardé depuis, c'est bien celui là!
    En fait, j'ai commencé par collectionné les livres, édités sous forme de BD, collection que je n'ai pu achever qu'à l'age adulte, ayant à l'époque ratée les numéros 15 et 33 et ayant mis près de 20 ans pour enfin les acquérir.
    Avec bien sur sur le bonhomme qu'il fallait reconstituer (par contre lui, je ne l'ai jamais retrouvé...)
    Et puis j'ai découvert le dessin animé. Bien que Il était une fois...la vie, est le plus célèbre, probablement du fait de la BD, ce n'est pas le premier opus de ce dessin animé éducatif qui se décline en 7 séries distinctes les unes des autres.

     

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    Créé par: Albert Barillé

    Nombres d'épisodes par série: 26

    Durée d'un épisode: environ 25 minutes

    Pays d'origine: France

    Chaine de diffusion d'origine: FR3 (Gulli pour le dernier opus)

    Genre: Dessin animé

     

    Dans chaque opus, on retrouve les même personnages, déclinés sous différents aspects allant du globule rouge à l'être humain.
    Ainsi on retrouve dans tous les épisodes ou presque des 7 séries:

    Maestro: Il est le sage, le patriarche, le chef de cellule, voire le narrateur...

    Pierre/ Pierrot: Est le chef de famille, le père, le capitaine d'escadrille, un meneur... Il représente aussi l'enfant.

    Pierette: C'est la mère de famille

    Psy: Coéquipière de Pierre

    Le Gros: ami de Pierre

    Nabot et Teigneux: ils sont les méchants: virus, inquisiteurs, marchands peu scupuleux... dans tous les cas, ils sont les antagonistes.

    Le premier opus de ce dessin animé est donc Il était une fois... l'homme

    Le générique français, une adaptation de Toccata et fugues en ré mineur de Bach, m'a longtemps fait croire que la musique avait été faite pour le dessin animé (j'étais petite hein) Sur la vidéo que j'ai trouvée, il se termine sur le message: Il était une fois...la terre. mais il s'agit bien d'il était une fois l'homme. Le dernier épisode de la série, s'intitule il était une fois ... la terre et nous montre les conséquences possibles de la pollution dans un avenir plus ou moins proche.

    Le dessin animé a été diffusé pour la première fois en avril 1978 et est composé de 26 épisodes de 26 minutes chacun. Avec la petite horloge en haut à droite de l'écran qui permet de savoir où on en est, il nous montre les événements majeurs de l'évolution de l'homme à travers les ages des origines de la vie jusqu'à la fin du 20ème siècle.

     

    Ensuite est venu Il était une fois... l'espace

    Il est moins connu que ses camarades j'ai l'impression, peut être parce qu'il raconte moins l'histoire de l'humanité, ou le fonctionnement du corps humain et est plus basé sur la science fiction, hors il y avait déjà tant de dessin animés de ce genre à l'époque qu'il est peut être un peu passé à la trappe.

    Il a été diffusé pour la première fois en 1982 et c'est un des rares que je n'ai pas vu enfant, mais que j'ai découvert par hasard à l'age adulte, en faisant des recherches sur les autres opus. Il ne m'a pas vraiment emballé, du coup je n'ai pas grand chose à dire dessus.

    Même le générique m'a moins convaincu, on aurait dit un tube créé pour les ménagère de moins de 50 ans plutôt qu'un générique destiné aux enfants. Je suis sûre que s'il avait été encore parmis nous, ils aurait essayé de le faire chanter par Claude François!

     

      

      

    Ensuite vient la star Il était une fois...la vie

    C'est clairement le plus regardé et le plus connu. Il a été diffusé pour la première fois en 1987. Dans celui ci, tout ou presque se déroule à l'intérieur même du corps humain, les scènes qui se déroulent en dehors ne sont là que pour expliquer les relations de causes à effets.
    Cette série a donné le goût de la science à des dizaines d'enfants et à expliqué à encore plus d'entre eux ce qui se passe dans notre corps quand on va bien, quand on regarde, quand on pense, quand on est malade etc...

    On est le plus souvent dans le corps de pierrot ou de psi, corps sains et bien "entretenus", parfois dans celui de Petit-Gros, un peu enrobé et pas toujours à jour de ses vaccins. On fait également parfois des intrusions dans les corps de Teigneux et Nabots, pour voir ce qui se passe à l'intérieur de corps négligés et empoisonnés par une mauvaise alimentation et par l'alcool et le tabac.

     

     

      

    A partir de 1991, le créateur du dessin animé va développer l'idée qu'il avait mis en place dans il était une fois l'homme. En effet cet opus était consacré aux événements d'europe, il va donc commencer par se pencher sur les amériques avec Il était une fois...les amériques.
    A nous la conquête de l'ouest, les indiens, les aztèques, les incas, la guerre d'indépendance...etc...


     

    3 ans plus tard, en 1994, est diffusé il était une fois...les découvreurs, qui va permettre de revenir plus en détail sur les grandes découvertes qui ont fait de notre monde ce qu'il est. D'Archimède à Armstrong en passant par Pasteur, Edison et Ford, il nous montre qu'il s'en est parfois fallu de peu pour changer la face du monde...

     

    Puis on continue en 1996, cette fois avec il était une fois...les explorateurs.
    après les grandes découvertes scientifiques de l'opus précédent, on se penche maintenant sur les découvertes géographiques qui ont elles aussi, changé le monde.

     

    Sur ces deux derniers, j'aime beaucoup les génériques qui expliquent déjà aux enfants l'importance de ces découvertes.

    Enfin, en 2008, est diffusé ce qui sera sans doute le dernier opus de la série des Il était une fois (leur créateur étant décédé en 2009): Il était une fois...notre terre.

    Sur ce dernier point je n'ai pas du tout accroché. Que ce soit dans le dessin ou dans les thèmes, on ne retrouve plus le charme des premiers, mais il reste éducatif et intéressant. C'est juste la nostalgique en moi qui aurait voulu garder le visuel et le déroulement de il était une fois la vie ou il était une fois les explorateurs. Je n'aime pas du tout le coté manga qui a été donné aux personnages, mais bon, sans doute les dessinateurs se sont-ils appuyé sur les dessins animés qui font de l'audimat, après tout, l'essentiel c'est que leur message passe!

     

    Allez! Il est temps pour moi de refermer la parenthèse et de retourner en 2013 (quoi que... je vais peut être me regarder un ou deux épisodes avant!)

     

  • [Cuisine] Boeuf aux oignons

    Une petite recette asiatique trouvée je ne sais plus où sur le net. Délicieux avec des petits flancs de légumes (recettes à venir).

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    Ingrédients:

    250g de boeuf
    2 oignons
    3 CS de sauce soja
    1/2 cube de bouillon de volaille
    1 cc de maïzena

    ¤ Hâcher l'oignon et couper le boeuf en lanières

    ¤ Faire revenir l'ensemble jusqu'à ce que le beouf soit presque cuit et que l'oignon soit doré.

    ¤ Ajouter la sauce soja.

    ¤ Couvrir d'eau et émietter le demi bouillon cube

    ¤ Laisser cuire 15 minute a feu doux

    ¤ Délayer la maïzena dans un peu d'eau froide et ajouter le mélange dans la casserole.

    ¤ Laisser cuire encore quelques minutes à feu moyen pour que la sauce épaississe.

    Bon appétit!

  • [Livre] Fifty Shades

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    Résumé:
    Cinquante nuances de Grey
    : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. 
    Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. 
    Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

     

    Cinquante nuances plus sombres: Intimidée par les goûts singuliers érotiques et les sombres secrets du beau et tourmenté Christian Grey, jeune entrepreneur, Anastasia Steele a rompu avec lui pour commencer une nouvelles carrière dans une maison d’édition de Seattle.
    Mais son désir pour Christian domine encore toutes ses pensées, et quand il lui propose un nouvel arrangement, Anastasia ne peut pas résister. Ils ravivent leur brûlante et sulfureuse relation, et Anastasia en apprend plus sur le passé angoissant de ce meneur brisé et exigeant aux cinquantes facettes.
    Alors que Christian se bat contre ses propres démons, Anastasia doit affronter la colère et la jalousie des femmes qui l’ont précédée, et prendre la décision la plus importante de sa vie.

     

    Cinquante nuances plus claires: Enfin réunis, Christian et Ana ont tout pour être heureux : amour, passion, fortune, et un monde infini de possibilités. Mais bientôt, alors que tout semble leur sourire, le destin les rattrape jusqu'à ce que les pires cauchemars d'Ana deviennent réalité... Un "happy end" est-il possible pour Grey et Ana ?

     

    Auteur :E.L. James. E.L pour Erika Leonard, son nom de naissance

    Edition : J.C Lattès

    Genre : Romance

    Date de parution : 17 octobre 2012

    Prix moyen : 16€ (broché)

    Mon avis : Oui j'ai classé cette trilogie en romance et je l'assume totalement. Je n'aime ps cette appelation de "mommy porn", parce qu'il n'y a pas de porno dans cette trilogie! Il y a de l'érotisme, oui, de la sensualité, aussi... mais pas de porno. Si certaines scènes sont explicites, l'auteur ne bascule jamais dans la vulgarité.
    A l'origine, 50 shades était une fanfiction sur l'univers Twilight mettant en scène, comme on peut s'en douter Edward Cullen et Bella Swan, d'ailleurs la maladresse d'Ana nous rappelle bien celle de Bella. La fanfiction a donné lieu a un développement pour aboutir a 50 shades. Mais quoi qu'en dise les éditeurs américains, avides de choquer pour attirer du public, c'est avant tout une histoire d'amour! Une histoire d'amour entre un homme qui a tout en apparence, la beatué, la jeunesse, l'argent, mais qui souffre d'un profond manque de confiance en lui et qui lutte contre ce sentiment en voulant tout contrôler, ce qui l'a poussé à adopter une sexualité atypique. Christian est fragile dans un sens, même s'il ne le montre pas, même s'il peut régler a peu près tous les problèmes. Sa faiblesse c'est lui même, c'est de ne pas réussir a surmonter des traumatismes de sa petite enfance. Et pour ne pas paraître faible il se montre d'une dureté incroyable. Ce qui va être à l'origine de nombreuses incompréhension et disputes entre lui et Ana. Ana la jeune fille qui n'a pas vécu grand chose dans la vie, Ana qui a toujours été choyée par ses parents, qui n'a pas connu d'horreur, ni d'homme d'ailleurs... Ana qui par amour va explorer une sexualité qui ne l'attire pas d'emblé mais qui va finir par y prendre gout, dans des limites qu'elle finira par ne pas hésiter à poser de manière très claire. Christian de son coté, par amour aussi, va mettre un frein à son besdoin de domination (ou va essayer en tout cas).
    Là dedans, le coté SM, le coté sexuel passe très clairement au second plan.
    Les pseudo critiques littéraire, vous savez ceux qui ne jure que par les romans philoso-psychologique à la Guillaume Musso (c'est pas une critique envers Musso, j'aime bien aussi), ou qui considèrent que ne doit être publié que de la grande littérature, bien sérieuse, bien prise de tête et que ce qui est public est de la m**** (oui ben les gars, justement c'est le public qui les lis les romans, le monde tourne pas autour des critiques!), les pseudo critiques littéraire, donc, ont démoli le roman, disant que ce n'était pas de la grande littérature (vous voyez, qu'est ce que je disais!), que les personnages ne sont pas assez travaillés (notes pour les auteurs: merci de prévoir une biographie de 15 pages sur chaques personnages en début de livre), quand ils ne l'accusent pas tout simplement de pornographie (et s'ils lisent Sade, ils nous font une syncope?).
    Mais ceux qui comptent vraiment, à savoir les lecteurs, car c'est quand même eux qui font vivre auteurs, maisons d'éditions etc... ont réservé un accueil enthousiaste à la trilogie. 40 millions d'exemplaires vendus en 18 mois en angleterre et aux USA, il est resté 37 semaines 1er dans le classement des ventes de livres publié par le New York Times, 1.28 million vendu en australie, 900 000 en Italie, près de 450 000 en France (et ce sont les chiffres pour le premier tome seulement).
    Des produits dérivés (BO, livres, sex toys, jeux de société...) fleurissent partout dans le monde. Les droits cinématographiques ont été cédés pour 5 millions de dollars à universal pictures (casting encore inconnu).

    Alors les critiques diront-elles que tout ce beau monde n'a aucun gout? Ou peut être réaliseront-elle qu'on ne peut pas sans arrêt snober les romans populaires parce que c'est ce qui plait. Après une longue journée de travail, fatiguée et énervée, j'ai envie d'un livre facile à lire, qui me transporte dans une histoire et c'est ce que j'ai trouvé avec 50 nuance de Grey et ses suites.

     

    Un extrait: Samedi au magasin, c’est l’enfer. Nous sommes assiégés de bricoleurs qui veulent redonner un coup de frais à leurs maisons pendant les vacances d’été. Mais ça se calme vers l’heure du déjeuner, et Mme Clayton me demande de vérifier des commandes tandis que je grignote discrètement un bagel derrière la caisse. Ma tâche consiste à vérifier les numéros de catalogue par rapport aux articles commandés ; mon regard va du carnet de commandes à l’écran de l’ordinateur pour m’assurer que les entrées correspondent. Tout d’un coup, je ne sais pas pourquoi, je lève les yeux… et je me retrouve prisonnière du regard gris de Christian Grey.

    Crise cardiaque.

    — Mademoiselle Steele. Quelle agréable surprise.

    Alors là… Qu’est-ce qu’il fout ici, avec ses cheveux en bataille et sa tenue de baroudeur, gros pull irlandais, jean et bottes de randonnée ? Je pense que ma bouche s’est ouverte. Ni mon cerveau ni ma voix ne fonctionnent.

    — Monsieur Grey.

    Voilà tout ce que j’arrive à articuler.

    Un sourire erre sur ses lèvres et ses yeux pétillent comme s’il savourait une plaisanterie connue de lui seul.

    — J’étais dans le coin, j’avais besoin de faire quelques achats. Je suis ravi de vous revoir, mademoiselle Steele, m’explique-t-il d’une voix veloutée comme du chocolat noir.

    Je secoue la tête pour me ressaisir. Mon cœur bat la chamade, et sous son regard scrutateur, j’ai viré au rouge pivoine. Mes souvenirs ne lui rendaient pas justice. Non seulement il est beau, mais il représente le summum de la beauté masculine. Et il est là, devant moi. Chez Clayton’s. Allez savoir pourquoi. Mes fonctions cognitives se rétablissent enfin et mon cerveau se rebranche sur le reste de mon corps.

    — Ana. Mon nom, c’est Ana. Que puis-je faire pour vous, monsieur Grey ?

    Il sourit encore comme s’il gardait un mystérieux secret connu de lui seul. J’inspire profondément en me réfugiant derrière ma façade « je suis une pro du bricolage. » Allez, je vais m’en sortir.

    — J’ai besoin de quelques articles. Tout d’abord, des liens de serrage en plastique, murmure-t-il d’un air à la fois détaché et amusé.

    Des liens de serrage en plastique ?

    — Nous en avons différentes tailles. Voulez-vous les voir ? fais-je d’une petite voix tremblante.

    Reprends-toi, Steele. Un léger froncement de sourcils déforme le joli front de Grey.

    — S’il vous plaît. Montrez-les-moi, mademoiselle Steele.

    Je tente d’adopter une allure nonchalante en contournant le comptoir, mais en réalité je m’efforce de ne pas m’étaler, car mes jambes ont soudain pris la consistance de la gelée. Heureusement que j’ai passé mon plus beau jean ce matin.

    — Ils sont au rayon des accessoires électriques, allée huit.

    Ma voix est un peu trop guillerette. Je le regarde et le regrette aussitôt. Qu’est-ce qu’il est beau.

    — Après vous, dit-il avec un signe de sa main aux longs doigts manucurés.

    Mon cœur menace de m’étouffer – parce qu’il est dans ma gorge, en train d’essayer de me sortir par la bouche – tandis que je me dirige vers le rayon des accessoires électriques. Que fait-il à Portland ? Pourquoi est-il ici, chez Clayton’s ?D’une portion minuscule et sous-employée de mon cerveau – sans doute située à la base de mon bulbe rachidien, là où se niche ma conscience – une pensée surgit : Il est venu te voir. Impossible ! Pourquoi cet homme superbe, puissant, sophistiqué, voudrait-il me voir ? C’est une idée grotesque, que je chasse de mon esprit à coups de pied.

    — Vous êtes à Portland pour affaires ?

    Je couine comme si j’avais le doigt coincé dans une porte.Merde ! Du calme, Ana !

    — Je suis venu visiter le département agroalimentaire de la Washington State University, qui est situé à Vancouver. Je subventionne des recherches sur la rotation des cultures et la science des sols.

    Tu vois ? Il n’est pas du tout venu te voir, ricane ma conscience. Je rougis de ma stupidité.

    — Ça fait partie de vos projets pour nourrir la planète ?

    — Plus ou moins, reconnaît-il avec un sourire en coin.

    Il examine la sélection d’attaches en plastique. Qu’est-ce qu’il peut bien vouloir en faire ? Je ne le vois pas du tout en bricoleur. Ses doigts caressent les différents emballages et, sans savoir pourquoi, je suis obligée de détourner le regard. Il se penche pour choisir un paquet.

    — Ceux-là, ça ira, m’annonce-t-il avec son sourire qui dit « j’ai un secret ».

    — Autre chose ?

    — Je voudrais du gros scotch.

    Du gros scotch ?

    — Vous faites des rénovations ?

    Les mots me sont sortis de la bouche avant que je n’aie pu les retenir. Il doit sûrement payer des gens pour faire ça.

    — Non, pas de rénovations, réplique-t-il avec un petit sourire en coin.

     

     

  • [Film] 27 robes

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    Titre original: 27 dresses

    Réalisé par: Anne Fletcher

    Date de sortie: 23 avril 2008

    Genre: Comédie sentimentale

    Pays d'origine: USA

    Durée: 1h40

    Casting: Katherine Heigl, Edward Burns, James Marsden, Malin Akerman, Judy Greer...

    Résumé: Jane a toujours été plus douée pour prendre soin du bonheur des autres que du sien. Toute sa vie, elle s'est évertuée à rendre ses proches heureux, et les 27 robes de demoiselle d'honneur qui remplissent son armoire sont autant de preuves de son dévouement.
    Lors d'une soirée mémorable, Jane parvient à faire la navette entre deux réceptions de mariage, l'une à Manhattan, l'autre à Brooklyn, sous les yeux ébahis de Kevin, un journaliste qui réalise que l'histoire de cette accro aux mariages pourrait lui apporter la gloire qu'il espère tant.
    Pour compliquer les choses, la vie parfaitement réglée de Jane est bouleversée par l'arrivée de sa petite soeur, Tess. George, le patron de Jane, tombe très vite sous le charme de Tess, et cette dernière demande tout naturellement à sa soeur d'organiser leur mariage. Mais cette fois, les choses se compliquent, car Jane est elle-même secrètement amoureuse de George...

    Les récompenses:Lors du Teen Choise Award 2008, James Marsden a été nommé dans la catégorie Meilleur acteur dans un film comique mais s'est fait ravir la première place par Steve Carell pour son interprétation de Michael Scott dans The office (US); En revanche le film a remporté le prix du Meilleur film destiné aux jeunes femmes.

    Mon avis: Anne Fletcher, la réalisatrice, s'est inspirée du cas d'une de ses amies qui a été demoiselle d'honneur une bonne douzaines de fois pour 27 robes. Pour elle, c'est la preuve d'une sorte de refus de grandir, de s'impliquer dans une relation adulte que d'être toujours la demoiselle d'honneur, la meilleure amie, celle qui règle tous les problèmes pour que ce jour soit le plus beau pour la mariée.
    J'ai beaucoup aimé Jane mais je trouve sa vie très triste. Elle a beau sauter partout, s'occuper de tout, sa vie a beau être un tourbillon sans fin, elle attend son tour avec un mélange de résignation et de faux optimisme. Peut être que le fait d'avoir perdu sa mère a un jeune age et d'avoir ressenti l'obligation d'élever sa petite soeur pour soulager son père y est-il pour quelque chose.
    D'ailleurs il n'y a pas plus différentes que les deux soeurs!
    Entre Jane qui pensent sans cesse aux autres, qui est serviable, gentille... et au final presque une serpillère; et Tess qui est déterminée, insouciante, égoiste et qui ne pense qu'à atteindre ses objectifs même si pour cela elle doit blesser les gens de son entourage, exploiter des enfants ou mentir à l'homme qu'elle est supposée aimer... Il faudrait que chacune prenne un peu chez l'autre: Que Jane prenne un poil de l'égoisme de Tess pour penser à elle de temps à autre, un peu aussi de sa vivacité et de son mauvais caractère pour cesser de se faire "exploiter" par ses amies... Et que Tess prenne un peu (beaucoup) du sens moral de sa soeur.

                           27 robe jane.jpg                      27 robes Tess.jpg

    Quant aux hommes, on ne peut pas leur reprocher grand chose.

    27 robes george.jpgGeorge, le patron de Jane ne l'exploite pas vraiment car elle est quand même son assistante personnelle mais dès que ce qu'il lui demande sort un peu du cadre du travail, il se confond en remerciement, lui offre des fleurs pour lui prouver sa reconnaissance, bref il ne se contente pas de prendre ce qu'elle lui donne en le considérant comme un dû. Il ne se rend même pas compte des sentiments que Jane éprouve pour lui et croit qu'ils ne partagent qu'une forte amitié réciproque. Il n'a jamais eu l'intention de la faire souffrir en sortant avec sa petite soeur.
    D'ailleurs, soyons honnête, Tess non plus ne savait rien des sentiments de sa soeur pour son patron mais par contre, le coup de la robe de leur mère, ça, si elle pensait un peu à autre chose qu'à elle, elle aurait pu s'en douter.

     

     

    27 robe kevin.jpgKevin, lui est d'abord journaliste et il voit dans l'obsession de Jane pour les mariages une occasion d'écrire autre chose que les portraits de mariées dans lesquels il est cantoné par sa rédactrice en chef. Mais, dès qu'il commence à ressentir quelque chose pour Jane, il veut mettre un terme à cet article. Trop tard malheureusement, mais son but n'était pas de la blesser.

     

     

     

     

     

    Personnellement j'ai grandement apprécié le diaporama que Jane fait sur les futurs mariés pour que George voit le vrai visage de Tess. Et contrairement à la meilleure amie de Jane, Casey, je ne trouve pas qu'elle ait mal agit. Après tout elle avait demandé à plusieurs reprise à sa soeur d'avouer la vérité à George et celle ci, non contente de faire la sourde oreille, s'est montrée odieuse avec sa soeur qui fait tout pour elle depuis des années, au lieu de s'excuser en expliquant qu'elle ne pensait pas que Jane voulait garder intacte la robe de leur mère, trop petite pour elles deux et passablement démodée, elle l'insulte. Elle montre son manque de confiance en écrivant elle-même le discours que doit prononcer Jane aux fianciailles. Pendant toute la durée des préparatifs du mariage, elle a exploité sa soeur en l'envoyant successivement remplir la liste de mariage, gouter les gateaux, etc... Alors non, je trouve qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait.

    Et puis comme c'est une comédie sentimentale, c'est comme les disney: Ça finit toujours bien!

     

     

  • [Cuisine] Thon à la sauce tomate/Basilic

    Pour une fois, pas une recette précisément vu quelque part, mais des idées d'association glanées ci et là. J'avais décidé de tenter celle là et, moi qui n'aime pas le poisson plus que ça, j'ai été emballée par cette recette.

     

    Ingrédients:

    Un pavé de thon
    Du coulis de tomate
    Du basilic, frais ou séché
    Quelques gouttes d'hermesetas (ou du sucre en poudre pour ceux qui préfère et qui y ont droit) 

     

    ¤ Faire saisir le thon sur ses deux faces, une ou deux minutes de chaque coté

    ¤ Réserver sur une assiette

    ¤ Verser le coulis de tomate, ajouter l'hermesetas pour casser l'acidité de la tomate, saler, poivrer et ajouter le basilic selon le gout.

    ¤ Quand la sauce commence à clapoter, y glisser le pavé de thon et le laisser cuire à feu doux environ 5 minutes de chaque coté. (prolonger la cuisson s'il n'est pas complétement cuit, la diminuer si vous l'aimez mi-cuit)

    Aujourd'hui je le sers avec de la purée de carotte parce que je n'ai plus de courgette. D'habitude, je fais cuire des rondelles de courgettes que je mélange à la sauce tomate et à une cuillère à soupe de riz.

    Voilà donc mon thon à la tomate près à être emporté au boulot demain:

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  • [Livre] Le visage de la peur

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    Résumé: Qui est le Boucher, et comment parvient-il à convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ? 
    Un tueur qui ne paraît ni fou ni enragé lorsqu'il s'en prend à ses victimes. Qui semble agir... méthodiquement. 
    Mais dans quel but ? 

    Auteur: Dean Koontz. Ancien professeur d'anglais, il a commencé par écrire de la science fiction avant de se lancer dans les thrillers.

    Editeur: Pocket collection terreur

    Genre: Thriller

    Parution: 2000

    Autres livre de Dean Koontz: Intensité, la cache du diable, le masque de l'oubli, la maison interdite (pour n'en citer que quelques uns)

    Avis: J'avais lu ce roman quand pocket l'avait édité en 2000, mais il est plus ancien que ça. Il est paru tout d'abord sous le pseudonyme de Brian Coffey en 1977, puis a été réédité sous le vrai nom de l'auteur dans les années 80.
    Je suis retombée dessus par hasard en rangeant des cartons de livres et je n'ai pas pu résister à le relire en me disant, suis-je aussi impressionnable à 32 ans qu'à 19? Et bien la réponse est: Non! C'est pas moi qui suis impressionnable, c'est ce bouquin qui est flippant! (Non parce que quand je relis du RL Stine, j'ai pas la trouille comme a 10 ans, et quand je relis Ça! de Stephen King, je dors pas la lumière allumée comme à 20... donc ça ne vient pas de moi: CQFD)
    Techniquement on connait l'identité des tueurs assez vite. Mais si nous on les connait, ce n'est pas le cas du personnage principal, le médium qui aide la police à les arrêter. Et tout le suspense est là: va-t-il comprendre à temps pour éviter d'autres meurtres? Va-t-il devenir leur cible? Va-t-il leur échapper?
    C'est cette dernière question qui va donner lieu à une des scènes les plus intense du livre, qui s'étend sur plusieurs pages, et qui nous tiens en haleine jusqu'à la fin.
    C'est un roman très court et chapeau à l'auteur d'avoir su mettre autant d'intensité et de suspense dans si peu de pages sans donner l'impression de bâcler son histoire. Au contraire, elle est bien ficelé, chaque détail a son importance et trouve une réponse. L'histoire se déroule sur trois jours seulement.
    Un roman qu'on relit avec plaisir, même quand on connait la fin!
    Après c'est un peu difficile d'en dire plus sans spoiler... Donc, je vais m'en tenir là et vous souhaiter une bonne lecture!

    Un extrait:" — Edna avait-elle aussi un rendez-vous ? continua Preduski.

    — Non. Je vous l’ai dit : elle est rentrée directement chez elle.

    — Peut-être son petit ami l’y attendait-il ?

    — Elle avait rompu avec son ancien et n’en avait pas de nouveau.

    — Peut-être qu’un de ses anciens avait fait un saut pour discuter avec elle ?

    — Non. Quand Edna larguait un type, c’était pour de bon.

    Preduski soupira, se pinça l’arête du nez et, derechef, secoua la tête d’un air chagrin.

    — Ça m’ennuie beaucoup de vous demander cela… Vous étiez sa meilleure amie. Mais ce que je vais dire… je vous supplie de comprendre que je n’ai aucunement l’intention de l’accabler. Mais la vie est dure, n’est-ce pas ? Il arrive à tout le monde de faire certaines choses qu’on préférerait ne pas faire. Dieu m’est témoin qu’il y a des jours où je ne me sens pas fier de moi, allez ! Ne jamais porter de jugement sur personne : c’est ma devise. Il n’y a qu’une seule chose que je ne peux pas excuser : le meurtre. Oui, cela m’ennuie vraiment de vous demander… enfin, est-ce qu’elle était… croyez-vous qu’elle ait jamais…

    — Vous voulez savoir si elle se prostituait ?

    — Oh ! Je n’aurais pas formulé ça de celte manière ! C’est quelque chose de vraiment épouvantable… en vérité je voulais seulement…

    — Ne vous tracassez pas. (Sarah adressa son plus gracieux sourire au policier.) Je ne suis pas vexée.

    Elle serra la main de Preduski. C’était maintenant elle qui le réconfortait ! Graham trouva que la scène ne manquait pas de sel.

    — Moi-même, je tapine un peu, enchaîna-t-elle. Mais léger, léger. Pas des masses. Peut-être une fois par semaine. Il faut que le type me plaise et qu’il ait deux cents dollars à claquer. Pour moi, c’est pareil que le strip, ni plus ni moins. Mais Edna n’aurait jamais pu le faire. C’était une honnête fille, si surprenant que cela paraisse.

    — Je n’aurais pas dû vous poser cette question. Cela ne me regarde pas. Mais j’ai pensé… comme ça… que dans ce métier, il devait y avoir des tas de tentations pour une jeune fille qui aurait besoin d’argent.

    — Avec l’effeuillage et les bouchons, elle se faisait l’un dans l’autre dans les huit cents dollars par semaine. Elle ne dépensait que pour acheter des livres et décorer son appartement. Le reste, elle le mettait de côté. À la banque. Elle avait peu de besoins.

    Preduski arborait une mine lugubre.

    — Vous comprenez pourquoi je devais vous poser cette question ? Si elle a ouvert à l’assassin, elle le connaissait, forcément, même si elle ne l’avait vu qu’une fois ou deux. C’est cela qui me turlupine le plus dans cette histoire. Comment le Boucher se fait-il ouvrir la porte par ses victimes ?

    Graham n’avait encore jamais songé à cet aspect du problème. Les victimes étaient toutes jeunes mais issues de milieux variés. Une mère de famille. Une avocate. Deux institutrices. Trois secrétaires. Un modèle. Une vendeuse… Comment le Boucher s’y prenait-il pour convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ?

  • [Film] Alerte

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    Titre original: Outbreack

    Réalisé par: Wolfgang Petersen

    Date de sortie: 12 avril 1995

    Genre: Thriller

    Pays d'origine: USA

    Durée: 2h08

    Casting: Dustin Hoffman, Morgan Freeman, Rene Russo, Donald Sutherland

    Résumé: A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volonté, les habitants d'une petite ville americaine sont victimes d'un virus, venu d'Afrique, particulièrement devastateur. Pour enrayer l'épidemie, un général sans scrupule décide, avec l'accord du president, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.

    Mon avis: Wolfgang Petersen est un réalisateur allemand qui a obtenu son "passeport" pour les USA après le succès du film "le bateau", film de guerre sous-marine, aux USA. Une fois admis dans le cercle des réalisateurs américain, Wolfgang a réalisé nombres de succès: L'histoire sans fin, Troubles, Enemy... Après les film jeunesse, thriller et de science-fiction, il signe Alerte, film moitié thriller moitié catastrophe où les personnages doivent à la fois lutter contre le virus ebola et contre l'armée qui ne cherche pas d'autre solution de les sacrifier en les rayant de la carte.
    Après ce film, Wolfgang s'est porté vers les productions à "grand spectacle" (entendez pas là film au budget colossal): Troie, Poséidon...

    Mais revenons à Alerte!
    L'histoire commence en zone de guerre, au zaire, où un médecin militaire s'inquiète d'une maladie inconnue qui décime les soldats à raison de plusieurs dizaines de morts en une journée. Nous sommes en 1967. Après maintes promesse de rapatriement et d'envoie de médicament, c'est en fait une bombe incendiaire que va recevoir le petit camp militaire. En ce qui concerne l'armée américaine, le problème a été résolu. Avec en fond d'écran les ruine du camp qui flambent, on voit de petits singes, qui fuient les lieux du drame...
    Près de 30 ans plus tard, aux USA, dans le niveau au taux de sécurité le plus élevé, des chercheur étudient entre autre le virus ebola. Le laboratoire concerné est estampillé: Niveau biologique 4: pas de vaccin ou de traitement connu.
    Aussi, quand l'armée a un niveau biologique 4 dans une petite ville du zaire, c'est sans surprise qu'on y envoie le chercheur responsable de ce laboratoire, le colonel Sam Daniels, pour voir ce qu'il en est.
    Et comme vous vous en doutez, c'est là que les choses vont commencer à déraper...
    Un des membres de l'équipe fait une crise de panique et ote sa combinaison dans une case pleine de malade. Bien que le chef du village assure que le virus ne se transmet pas par l'air, ça jette un froid quand même...
    Mais bon dans la mesure où les victime développent très vite la maladie et que celle ci tue en un temps record, la situation est considérée comme maitrisée, puisqu'aucune victime ne vit assez longtemps pour faire passer la frontière du village à cette saloperie.

    Mais... il y a ces saletés de petits singes...

    Et en effet, ils ont leur importance car, dans la région où sévit la maladie, quelques heures après que l'armée ait quitté les lieux, l'un d'eux est capturé... Mais par qui? Ça on l'ignore encore...

    Et pendant que l'armée analyse tranquillement ce nouveau virus en pensant qu'il n'est pas une menace imminente, deux généraux réalisent que c'est le même virus que celui qu'ils avaient cru éradiquer en pulvérisant le camp militaire en 1967! Les ordre sont clair: le virus doit rester secret. Enterrez l'affaire!

    Genre ça va être aussi simple!

    Parce que pendant ce temps, le petit singe qui était destiné à un laboratoire d'analyse est volé par un petit livreur sans scrupule qui compte bien se faire un peu de fric facile en le vendant à une animalerie pas trop regardante sur l'origine des bêtes qu'elle vend.
    Avant de passer dans d'autre main, le singe, un peu énervée (oui c'est une petite femelle) par la musique (elle doit pas aimer le métal) crache une gorgée d'eau à la figure de son ravisseur puis griffe méchament le vendeur de l'animalerie.
    Le vendeur refusant l'animal, le livreur va la relacher dans une foret.

    Les dès sont jetés. Quelques heures plus tard, nos deux apprentis truants sont infectés. Si le premier est vite isolé et que lui et sa petite amie n'ont pas eu le temps de faire passer le virus, il n'est est pas de même du vendeur de l'animalerie.

    Victime d'une sorte de crise cardiaque, on lui fait des analyses de sang mais le laborantin, qui écoute un match à la radio, fait exploser la fiole en la prenant dans la centrifugeuse et s'en retrouve éclaboussé au visage. Plus tard il tousse dans un cinéma, propageant des gouttes de salives dans l'atmosphère.

    L'épidémie est déclenchée.


    A partir de là, le but est d'enrayer l'épidémie et de découvrir l'hôte (le petit singe dont il ne soupçonne pas l'existence, croyant que l'hote est un animal en captivité) mais c'est sans compter le général McClintock, le même qui avait ordonné l'éradication du camp militaire en 67, celui qui connait ce virus et qui a fait en sorte qu'il reste secret. Il est bien décidé à ce que rien ne filtre et pour lui la perte des 2648 personnes qui peuplent la ville n'est pas importante au regard du risque encouru. La quarantaine ne lui suffit pas et il n'a pas l'intention de laisser Daniels chercher un remède. Tout doit rester secret. Un point c'est tout. Quitte a dresser un portrait sans espoir à la maison blanche pour convaincre le président d'appuyer ses décisions.

    Le président du comité qui doit rendre un "avis éclairé" au président des états unis est le seul à être humain. A parler de personnes et non de statistiques. A rappeler que rayer la ville de la carte sans être absolument sûr et certains qu'il n'y a pas d'autre solution, et donc sans avoir fait des milliers d'analyses, sans avoir tout tenter pour trouver un remède, est contraire à la constitution et donc aux fondements même du pays.
    Bien sur on voit bien McClintock n'est pas ravi de ce qu'il dit. Lui aurait préféré qu'on ne s'embarasse pas de sentiment. Après tout ces 2648 personnes...qui les connait? Ce ne sont pas des personnalités... juste les habitants d'une petite ville de californie... du menu fretin quoi. Qu'est ce qu'il m'énerve ce type! Il est vraiment odieux.

    Après sa logique est compréhensible: Il se dit que 2648 personnes ce n'est rien en regard des 248 millions d'américains qui risqueraient la mort si cette épidémie s'échappait de la petite ville.
    Mais le reste de son attitude est minable, il ne s'agit pas seulement de sauver une majorité en sacrifiant une minrotié. Il n'hésite pas à mentir pour se débarrasser de ceux qui le dérange et qui pourrait porter atteinte à sa carrière, parce qu'on ne me fera pas croire qu'autre chose lui importe.
    Et heureusement que le Général Ford, le supérieur direct de Daniels, a une prise de conscience!

    En résumé c'est bon film moitié catastrophe (y'a quand même des centaines de morts) moitié thriller (dissimulation de preuve, course contre la montre).