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Selene raconte... - Page 57

  • [Film] Numéro quatre

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    Titre original : I Am Number Four

     

    Réalisé par : D.J. Caruso

     

    Date de sortie : 06 avril 2011

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h51

     

    Casting : Alex Pettyfer, Timothy Olyphant, Teresa Palmer, Dianna Agron, Callan McAuliffe, Jake Abel, Kevin Durand…

     

    Résumé : Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…

     

    Mon avis : Ces bandes annonces qui présentent les films à leur sauce sans se soucier que les scènes qu’elles présentent soient dans le film ou non, commencent à me gonfler !
    Selon la bande annonce, John est censé ne pas savoir qu’il est numéro quatre, or, dès les premières minutes du film, on peut constater qu’il sait tout, ou presque, à ce sujet.
    En dehors de ce détail légèrement crispant, j’ai trouvé le film très bien mené et je regrette que la suite de la saga n’ait pas été adaptée.
    Les effets spéciaux sont plutôt pas mal (j’ai particulièrement aimé la transformation de la chimère).

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    Même si j’ai retrouvé des bases déjà vues, notamment dans la série Roswell pour le côté survivants d’une planète poursuivis par une autre race extraterrestre et avec l’un d’entre eux qui a été entrainé à maitriser ses pouvoirs alors que les autres ont grandi plus coupés de leur nature profonde  ou encore dans le film independance day pour le côté race extraterrestre hostile, incapable de coloniser sans détruire (en plus sadique), je me suis laissée embarquée dans l’histoire.
    Les acteurs sont convaincants et j’ai trouvé qu’ils portaient plutôt bien le film. Malgré le peu de temps, car le film dure moins de 2h et il y a beaucoup de scènes d’action, le passé des personnages principaux est suffisamment bien brossé pour qu’on s’attache vraiment à eux.

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    N’ayant pas encore lu la saga, je n’avais pas d’a priori et du coup je n’ai pas passé le film à râler que « ça, ce n’est pas dans le livre ! ».
    Comme de toute évidence il n’y aura pas d’adaptation des suites (la faute à la crucifixion de ce premier opus par la presse ?), je vais découvrir cette saga de 7 tomes en me plongeant dans la lecture !
    Mais je garderais tout de même un excellent souvenir de ce film.


  • [Livre] Marquée à vie

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    Résumé
     : Nörrkoping, l’hiver.

    La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique. Le tueur n’a laissé aucune trace. Etrangement, les seules empreintes que l’on retrouve sont celles d’un enfant – or, la victime n’en a pas… Quelques jours plus tard, le meurtrier est identifié. Mais il est mort. On retrouve son corps sur un rivage désolé, l’arme tout près de lui. Il s’agit bien d’un enfant. Signe particulier, il présente sur la nuque une scarification énigmatique.

    Ce nom, gravé grossièrement à même la chair, provoque brutalement chez l’impénétrable Jana, pourtant réputée insensible et glaciale, un véritable séisme intérieur. Car elle porte la même scarification à la base du cou. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashes incontrôlables...


    Auteur : Emelie Schepp

     

    Edition : Harper Collins

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 10 Janvier 2018

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Le résumé de ce livre était vraiment alléchant.
    Comment résister à un meurtre, semblant avoir été commis par un enfant, lequel est retrouvé lui-même assassiné et porteur, sur la nuque, d’une étrange scarification, étonnamment semblable à celle que porte Jana Berzelius, le procureur en charge de l’affaire ?
    Très vite, Jana va mener une enquête parallèle, une enquête destinée plus à lever le voile sur les mystères de son enfance et de ses cauchemars qu’à élucider les meurtres.
    Au fil de l’enquête, celle-ci se révèle bien plus complexe qu’au premier abord et prend une ampleur insoupçonnée.
    Une partie des personnages m’a vraiment été antipathique.
    En marge de l’enquête, parmi l’entourage privé des enquêteurs et du procureur, j’ai été profondément rebutée par le père de Jana et la femme d’Henrik.
    Si l’attitude hautaine, orgueilleuse et égocentrique de Mr Berzelius renforce la sympathie et la compassion que l’on peut ressentir pour Jana, il n’en va pas de même pour Henrik. Sa femme est absolument insupportable et semble refuser les inconvénients auxquels est confrontée toute femme de flic. Voir Henrik mendier les permissions, comme d’aller courir 2 fois par semaine pour se maintenir en forme, et se les voir sèchement refusé comme à un ado ayant demandé à sortir au cinéma une veille d’école, le rend un peu pathétique et lui fait perdre sa crédibilité.
    Parmi les enquêteurs, ce n’est guère mieux.
    Gunnar, le chef, entretient une relation ambiguë avec une collègue. Une attitude à la « je t’aime quand ça m’arrange ».
    Mais la palme revient à Mia, la coéquipière d’Henrik. Elle a une haine tenace envers quiconque a plus d’argent qu’elle, ce qui représente à peu près 90% de la population puisqu’elle sort, dépense des sommes folles alors qu’elle est dans le rouge, n’hésite pas à voler Henrik pour se renflouer… une vrai perle. En prime, sa haine des « riches », la pousse à se montrer très peu professionnelle dans l’enquête. Elle est en prime violente et agressive.
    Son attitude ne lui attire pas d’ennuis, mais, comme ce roman est supposé être le 1er tome d’une trilogie, je ne désespère pas de la voir recevoir ce qu’elle mérite.
    Si on comprend très vite quelle est l’histoire et le parcours de Jana, en recoupant ses cauchemars avec les découvertes faites pendant l’enquête, j’ai quand même été surprise à la fin, et ce à plus d’un titre.
    L’écriture est plaisante et la structure du roman, constitué de chapitres courts et d’un rythme soutenu rend le livre difficile à lâcher.
    Vu la fin, j’ai hâte de lire les prochains tomes, ne serait-ce que pour voir comment vont être exploité les personnages secondaires dont on nous a dressé un portrait si négatif.

     

    Un extrait : L’inspecteur en chef Henrik Levin et le lieutenant Maria Bolander garèrent leur Volvo à Lindö. L’air froid de la Baltique fit frissonner Henrik qui ne portait qu’un léger blouson d’été. Il remonta sa fermeture Eclair et enfonça les mains dans ses poches.

    Une Mercedes noire, deux voitures de police et une ambulance stationnaient déjà dans l’allée pavée. Deux autres voitures étaient garées non loin du ruban de police. A en juger par leur logo publicitaire, elles appartenaient aux deux journaux concurrents de la ville.

    Deux journalistes, probablement concurrents donc, se pressaient contre le ruban, leurs vestes molletonnées poussant contre le plastique tendu à se rompre.

    — Qu’est-ce que c’est chic ici !

    Maria Bolander, Mia pour les intimes, secoua la tête, visiblement agacée.

    — Ils ont même des statues, ajouta-t-elle en fixant les lions de granit.

    Puis elle aperçut les pots de fleurs d’un mètre de haut qui trônaient à côté d’eux, et son visage se ferma un peu plus.

    Henrik Levin ne releva pas le commentaire et remonta en silence le chemin éclairé qui menait au numéro 204. De petits tas de neige subsistaient sur les pierres grises qui bordaient l’allée, signe que l’hiver était encore là. Il salua d’un hochement de tête Gabriel Mellqvist, l’agent en uniforme de faction à l’entrée, piétina pour faire tomber la neige de ses chaussures, poussa la lourde porte qu’il tint pour Mia, et entra derrière elle.

     

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  • Mes sorties du mois #46

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Bande dessinée

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    Romans

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois d'août?

  • [Livre] Les disparues d'Asie

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    Résumé : Ce document décrit la discrimination dont sont victimes les femmes et les filles en Chine et en Inde, pays qui pratiquent la sélection prénatale selon le sexe, l'infanticide des filles ou leur abandon. Il nous révèle la triste situation des femmes et des fillettes abandonnées en comparant la situation socio-économique de ces deux pays, profondément influencés par les croyances religieuses. Nourrissons et jeunes enfants ont enrichi la corruption liée à la florissante industrie de l'adoption.

    L'auteur dénonce l'envers des pratiques d'adoption et d'esclavage, ainsi que le trafic d'enfants, le mariage infantile, le travail des enfants, la prostitution juvénile. Ce livre représente aussi un vigoureux message pour les sociétés d'Inde et de Chine, leur signalant que la « disparition » des filles dans leur pays a provoqué un déséquilibre de genre difficile à résoudre dont les conséquences pourraient être catastrophiques.

    Il pourra être utile aux politiciens, aux organisations responsables de la protection des femmes, aux ONG et à tous ceux impliqués dans l'amélioration de la condition féminine dans le monde .


    Auteur : Gwendolyne Chabrier

     

    Edition : Fauves

     

    Genre : Documentaire

     

    Date de parution : 11 juin 2019

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Tout le monde sait plus ou moins qu’en Chine (et autres pays proches) et en Inde, les filles n’ont pas franchement la côte.
    On a aussi tous entendu parler au moins une fois des infanticides perpétrés sur les bébés filles, notamment en Ide (pas que ça n’arrive pas en Chine, mais ils sont plus discrets et moins d’infos filtrent à l’international).
    Dans ce documentaire, Gwendolyn Chabrier entre plus dans les détails, démontrant que le phénomène a bien plus d’ampleur que ce que l’on pouvait penser : avortement sélectifs, infanticides, abandons, vente pour le travail ou la prostitution… Et pour les fillettes qui échappent à l’extermination, une vie difficile se profile, où elles sont considérées comme inférieures, négligeables (Plus en Inde, encore une fois, qu’en Chine).
    Un comble pour deux sociétés qui étaient à l’origine matriarcales.
     Le document est vraiment intéressant et aborde un panel assez large de sujets (en plus de ceux cités plus haut, il aborde également les mariages forcés et l’adoption).
    Concernant le travail des enfants, en Inde surtout, j’ai un peu regretté que l’auteur balaye d’un revers de la main le travail forcé des petits garçons des basses castes qui est pourtant une réalité.
    Pour l’adoption, j’ai été en total désaccord avec l’auteur qui décrète que, quand il n’y a pas de différences ethniques entre les parents adoptifs et les enfants, il vaut mieux leur cacher leur adoption. Tout dans son discours laisse entendre qu’elle est plutôt hostile à l’adoption. Il était cependant intéressant de découvrir tout le trafic existant autour des orphelins.
    C’était vraiment un document assez complet, malgré les défauts d’écriture et d’édition.
    Car c’est là que le bât blesse ! A croire qu’un documentaire ne mérite pas un effort éditorial : mots manquants, lettres manquantes ou interverties, termes spécifiques écrits avec deux orthographes d’une ligne à l’autre…
    du côté de l’écriture, j’ai parfois eu l’impression que l’auteur avait jeté les idées sur le papier comme elles lui venaient, sans les réorganiser.
    Le tout donne un texte un peu brouillon par moment, un peu comme si on lisait des épreuves non corrigées.
    Il est facile de perdre le fil et la lecture n’a pas été aussi fluide que je l’aurais voulu.
    Malgré ces petits couacs éditoriaux, ce livre est une lecture instructive.
    L’auteur, à part concernant l’adoption, tente de rester assez factuelle, sans laisser transparaître ses émotions. Cela peut paraître froid, mais cela permet au lecteur de se forger sa propre opinion sans être (trop) influencé par l’auteur.

     

    Un extrait : Le patriarcat et le sexisme fortement ancrés dans les cultures chinoise et indienne ont, pendant des siècles, plongé les femmes dans un abîme de précarité, d’ignorance et d’abus. Assimilée à une tentatrice diabolique et lascive ou à un fardeau trop lourd à supporter pour une famille, « l’autre moitié du ciel » (citation de Mao Zedong), s’est vue reléguée au cours de l’histoire au rang de prostituée ou d’esclave, une créature dont la seule raison d’être était de servir les hommes. Les femmes étant considérées comme de simples marchandises, le droit de vivre leur fut trop souvent nié. Les avortements sélectifs et les infanticides des filles sont des fléaux qui affligent les sociétés chinoise et indienne en dépit des divers programmes gouvernementaux conçus pour tenter d’endiguer voire d’éradiquer ce phénomène. L’abandon des bébés filles a alimenté un commerce très lucratif pour les agences d’adoption dénuées de scrupules prêtes à les vendre cher aux couples occidentaux désespérés et sans enfants et aussi pour les trafiquants du marché de la prostitution.

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  • C'est lundi que lisez-vous? #220

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    L'épicerie Sansoucy intégrale.jpg la passe miroir 3.jpg Frangine.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #62

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Horizons - T01 - Sombre ballade de Lysiah Maro

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    Prologue

    Je me souviens du 15 juillet 2105 comme si c’était hier.
    Cette journée s’annonçait aussi chaude que les précédentes et rien ne laissait présager qu’elle resterait gravée dans l’histoire de l’Humanité comme la plus sanglante de toutes. Et pourtant…
    Au petit matin, les médias relayèrent une terrible information. L’Hexagone, touché de plein fouet dans sa plus haute fonction, venait de perdre son Président. Assassiné. Voilà ce qu’ils disaient. Et ce n’était que le début. En quelques heures, des communiqués officiels similaires nous parvinrent de l’ensemble des pays du G50.
    Commença alors notre descente aux enfers. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Autant de questions qui ne trouvaient aucune réponse auprès des administrations dépassées par les événements. Cette situation sans précédent plongea la civilisation dans la confusion la plus totale. Le monde s’embrasa, la folie et le chaos se propagèrent, mais ce n’était qu’un avant-goût de ce qui nous attendait.
    Au crépuscule, l’impensable arriva. Ce que nous avions pris pour un violent orage au départ se révéla être notre pire cauchemar : La Rupture.
    Le lendemain, le soleil caressa la Terre rouge sang, ravagée par des crevasses pleines de cadavres.
    Le monde tel que nous le connaissions jusqu’ici n’existait plus.

     

    Alors, tentés?

     

  • Book Haul juillet 2019

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    Ce mois-ci, j'ai pas moins de 20 livres à vous présenter.

    Tout d'abord, j'ai reçu un masse critique de la part de Babelio et des éditions Fauves

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    Au début du mois, pour mon anniversaire, ma maman m'a offert le dernier Victor Dixen, que je voulais depuis sa sortie

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    Puis j'ai vu une vente d'occasion Gibert sur Rakuten, mais ces espèces de fous entendaient me faire payer plus de 17€ de frais de port. Du coup, je suis allée directement sur le site de Gibert où j'ai trouvé tous les livres que je voulais, au même prix que sur Rakuten, mais pour 0,01€ de FdP

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    Enfin, je suis allée deux fois à France loisirs.
    La première fois, c'était pour découvrir leur nouvelle collection poche

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    La seconde fois, c'était pour profiter de leur système de reprise de livres contre bon d'achat avec lequel j'ai choisi de nouvelles lectures

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    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci (c'est déjà pas mal), je pense ne pas faire énormément d'achats le mois prochain car les livraisons en été c'est juste infernal!

  • Bilan du mois de juillet 2019

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    En juillet, j'ai lu 19 romans pour un total de 6115 pages lues

     

    Côté lecture, j'ai lu moins que j'espérais vu que j'étais en vacances à compter du 22 juillet.
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    eve dallas T24.jpg la légende des 4 le clan des tigres.jpg la passe miroir 3.jpg

    la sorcière de magicville.jpg la symphonie des abysses T1.jpg Le pensionnat de Mlle géraldine T02.jpg

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    Côté écran, j'avais prévu 4 films, mais au final, je n'en ai regardé qu'un seul

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    En revanche, côté séries, j'ai regardé tout ce que j'avais prévu, et même plus
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    En mini séries, j'ai regardé le mystère du lac et le tueur du lac. J'ai aussi regardé la saison 1 d'Instinct, en espérant qu'il va y avoir une saison 2 parce que j'aime beaucoup (c'est reposant qu'il n'y ait pas de relation amoureuse non assumée entre les deux partenaires)

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    Ensuite j'ai regardé les deux dernières saisons de Murdoch disponibles. J'attends la saison 12 avec impatience!

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    Une série se termine, une autre commence. J'ai regardé la dernière saison des orphelins Baudelaire, que j'ai beaucoup aimé. Et j'ai commencé une nouvelle série: Anne with a E qui est l'adaptation d'Anne... la maison aux pignons verts. J'ai déjà commencé la saison 2.

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    Et enfin, et je crois que c'est ce qui m'a perdue, j'ai regardé le premier épisode de Downton Abbey, un soir où il n'y avait rien à la tv, et du coup j'ai enfilé les 6 saisons (et après vous vous étonnez que j'ai pas beaucoup lu?)

     

    Pour les achats hors livres, j'ai eu quelques petites choses, pas toujours très bien choisies, j'avoue.

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    Acheté auprès de "prêt à jardiner", je ne recommande absolument pas ces produits. Celui de gauche, les fraises, on se retrouve avec trop peu de terre pour remplir la cagette et nettement pas assez de place pour planter les plans. De plus, on devait avoir des graines, pas des plans desséchés. Aucune explication n'est fournie.
    Pour les pots menthe et basilic, là c'est carrément publicité mensongère: la pub nous promet des pots qui se suffisent à eux même pour "faire pousser des plates aromatiques sur un coin de votre cuisine". Une fois acheté, en tout petit sur le pot, il est noté qu'il faut les replanter dans le jardin pour que les plans puissent arriver à maturité (jardin ou grande jardinière, si j'avais de la place, j'aurais pas acheté ça!)

     

    Plus satisfaisant, je suis passée à Sephora, pour chercher un produit qui n'y était pas et j'ai trouvé des masques (oui, je suis faible)

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    Et le jour suivant, j'ai reçu ma commande beauté privée

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    Enfin, je me suis abonnée à la boite dégustabox. Pour 10,99€ seulement (nettement moins chère que les boites du même style), on découvre de nouveaux produits (enfin pas toujours nouveaux, mais pas forcément des produits qu'on aurait acheté de nous même). Pas mal de produits sont bio.

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    Et voilà, c'est tout pour ce mois-ci. Rendez-vous le mois prochain pour de nouveaux partages.

     

  • [Livre] Je sais qui tu es

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    Résumé : Trois amis s'embarquent dans une drôle d'aventure : retaper en plein hiver une maison abandonnée dans un village desert de la région des fjords, à l'ouest de l'Islande, pour la transformer en gîte estival. Chacun a des motivations très différentes pour s'imposer ce défi : Gardar y voit une chance de s'extraire de la spirale des dettes et de regagner l'admiration de sa femme, Katrin, qui l'accompagne par pure solidarité conjugale. Leur amie Lif les suit parce qu'elle y voit une chance de faire le deuil de son propre mari, récemment décédé. Tous trois ont une chose en commun : ils s'attendaient à être seuls.
    De l'autre côté du fjord, la police fait appel à Freyr, un psychiatre brisé par la disparition mystérieuse de son fils, trois ans auparavant, pour éclaircir les circonstances troubles du suicide d'une vieille femme. Il ne s'attendait pas à ce que cette enquête le ramène à son drame personnel.


    Auteur : Yrsa Sigurdardottir

     

    Edition : Points

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 03 octobre 2013

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Je vous le dis tout net, je suis une flipette. Je classe greemlins dans les films d’horreur, fais de la spéléologie sous ma couette à la première note de musique un tant soit peu inquiétante, et suis absolument incapable de regarder la bande annonce de Hostel, Saw ou Beetlejuice jusqu’au bout.
    Donc je veux bien admettre que je ne suis pas d’une fiabilité absolue quand je dis que ce livre est flippant !
    Je me doute que vous croirez sans mal que MOI, j’ai flippé, mais je vous imagine déjà en train de ricaner que le plus effrayant doit être une branche tapant contre une fenêtre une nuit sans lune.
    Et bien QUE NENNI !! Parce que je ne suis pas la seule à avoir flippé (mais je l’admets, peut-être la seule à avoir refusé de lire après 18h) ! Lisez les différentes critiques et vous verrez que c’est un cri quasi-unanime (que voulez-vous, il y a des guerriers partout) : Ce bouquin file les jetons !
    Et pourtant… Il ne se passe rien de très clair. On est loin du tueur à la hache qui découpe allégrement ses victimes dans de grandes éclaboussures de sang.
    Non… rien de tout cela !
    Juste une atmosphère pesante, glaciale, sans la moindre romance ou touche d’humour pour faire redescendre la tension.
    L’histoire alterne entre Freyr, un psychiatre sollicité par la police pour donner son avis sur deux affaires : le saccage d’une école maternelle et le suicide d’une sexagénaire, et Gardar, Katrin et Liff, partis sur une ile désertée pour retaper une maison qu’ils comptent reconvertir en maison d’hôtes.
    A priori, les différentes situations n’ont absolument rien à voir les unes avec les autres.
    Et pourtant… au fil de la lecture, des liens subtils apparaissent.
    L’auteur réussi ainsi à réunir, dans un certain sens, tout un tas de personnages dont l’existence semblaient pour certains anecdotiques.
    Et bien non, le plus petit des personnages a un rôle à jouer, aussi ténu soit-il, dans l’élaboration du dessin complexe qui se dessine sous nos yeux.
    Aucun des personnages n’est vraiment sympathique, certains sont même franchement antipathiques, mais cela n’empêche pas d’accrocher à l’histoire (ce qui n’est pas évident à obtenir pour un auteur en l’absence de personnages ralliant les lecteurs à sa cause).
    L’enquête policière est complexe et tout ne tombe pas tout cuit dans le bec des flics. J’ai beaucoup aimé suivre les recherches et interrogations qui la jalonnent.
    Mais ce qui fait le plus peur, c’est l’atmosphère présente sur l’île, une atmosphère glaçante, oppressante et surnaturelle.
    Il y a une présence dans ce village abandonné dont on ne sait pas vraiment si elle est humaine, surnaturelle ou encore produite par l’imagination des 3 occupants, seuls, isolés, en un lieu prétendument maudit.
    Au final, les passages consacrés à Freyr, bien loin de faire baisser la tension ressentie lors des huis-clos de l’île, ne font que renforcer celle-ci.
    Il n’y a pas à dire, les auteurs nordiques ont vraiment le chic pour les thrillers et celui-ci ne fait pas exception : Il est prenant, flippant, addictif…
    bref, je n’ai qu’une chose à dire : Lisez !
    Et flippez ! (Et ce sera bien fait si vous avez ricané !)

     

    Un extrait : Les vagues faisaient tanguer l’embarcation dans un incessant va-et-vient. La proue se soulevait doucement au rythme des secousses plus brusques qui malmenaient la coque, violemment projetée de gauche à droite. Le capitaine se débattit pour amarrer le petit bateau à un fin poteau métallique, mais le ponton flottant, tout érodé, ne cessait de se dérober, comme s’il s’agissait d’un jeu de cache-cache. Il répéta patiemment les mêmes mouvements, encore et encore – il lançait le cordage effiloché en direction du poteau, et chaque fois la corde manquait sa cible, comme repoussée. La mer semblait se jouer d’eux, pour leur rappeler qui commandait. L’homme réussit finalement à arrimer son embarcation, mais il n’aurait su dire si c’était parce que les vagues s’étaient lassées de le provoquer, ou bien si sa patience et son expérience de capitaine avaient eu raison des caprices des éléments. L’air grave, il se tourna vers les trois passagers et annonça :

    « Vous pouvez y aller. Mais attention en descendant. » Puis, d’un mouvement du menton, il désigna les cartons, les sacs et les autres affaires qu’ils avaient emportés. « Je vais vous aider à débarquer tout ça, ajouta-t-il, mais malheureusement je ne peux pas vous accompagner jusqu’à la maison. » Il contempla le large en plissant les paupières. « On dirait que je ferais bien de rentrer aussi vite que possible. Vous aurez le temps de faire le tri quand je serai reparti. Il doit y avoir une brouette qui traîne quelque part.

    — Pas de problème. »

    Garðar adressa un vague sourire à l’homme, sans pour autant se mettre à décharger. Il expira bruyamment en bougeant nerveusement les pieds, puis dirigea son regard vers l’intérieur des terres, où plusieurs maisons se détachaient le long de la plage. Un peu plus loin, des toits scintillaient. On n’était qu’au début de l’après-midi, pourtant la pâle lumière hivernale déclinait déjà. Bientôt, il ferait complètement noir.

     

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  • [Livre] Flocons d'amour

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    Résumé : Un noël très enneigé, un train immobilisé par la tempête, et une " Maison de la gaufre " comme unique refuge… Entre rencontres amicales et amoureuses, rires et larmes, des adolescents découvrent et dévoilent leurs sentiments.


    Auteur : John Green

     

    Edition : Le livre de poche

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 10 octobre 2018

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Ce livre n’est pas un seul roman, mais trois nouvelles, écrites par trois auteurs, qui ont des protagonistes vivant dans une petite ville et ayant donc tous les liens les uns avec les autres. Les trois histoires sont ainsi liées, d’autant plus qu’elles ont lieu chronologiquement parlant, soit au même moment, soit se chevauchant dans le temps.
    La première nouvelle nous fait rencontrer Jubilé, une adolescente de 16 ans, obligée de faire une croix sur sa soirée de noël avec son petit ami pour partir en catastrophe en Floride chez ses grands-parents, ses parents ayant été arrêté dans un magasin au cours d’une « émeute ».
    Collectionneurs de villages de noël, d’où Jubilé tire son nom, ils ont l’air de ne pas avoir grand-chose dans le crâne.
    Bloqué par la neige, le train doit s’arrêter à côté de la petite ville de Gracetown. Refusant de rester dans un train glacial, Jubilé se réfugie dans un café, où elle va rencontrer un certain Stuart.
    Stuart et Jubilé sont adorables, même s’ils n’arrêtent pas de se disputer. La mère de Stuart déborde d’amour et de gentillesse, mais elle est complètement cinglée.
    Cette première histoire introduit plein d’autres personnages qui ne sont pas utilisés dans cette nouvelles.
    En fait, les trois nouvelles sont écrites en cascade. Ainsi, les personnages introduits dans la première, tels que Deun, Jeb et les pompom girls, se retrouvent dans les deux autres, et une chose dite dans la seconde aura une grande importance dans la troisième.
    La seconde nouvelle commence peu de temps après le début de la première et se déroule du coup plus ou moins en même temps.
    Ici, trois amis, deux garçons et une fille, sont partis pour passer la soirée de noël devant un James Bond tandis que la tempête fait rage dehors.
    Mais là, leur ami Deun, qui tient le café où c’était réfugié Jubilé, les appelle pour leur dire que son établissement est envahi des pompom girls qui étaient aussi dans le train et les somme de venir le rejoindre.
    Pendant tout le trajet d’une vingtaine de kilomètres, trajet effectué dans 30 cm de neige, en pleine tempête, deux d’entre eux vont réaliser que les sentiments qu’ils se portent n’ont rien à voir avec l’amitié.
    Cette nouvelle est beaucoup plus accès sur l’humour que la première, ici la romance passe un eu au second plan.
    Dans la troisième nouvelle, enfin, on rencontre Addie, amie de Stuart, et petite amie, ou ex petite amie, ce n’est pas très clair, même pas pour elle, de Jeb, qui était dans le train avec Jubilé.
    L’histoire a lieu un peu après les précédentes.
    Addie est une fille égocentrique et superficielle qui exaspère tout le monde avec ses psychodrames continuels.
    Elle m’a vraiment exaspérée aussi, mais ce que j’ai le plus aimé dans cette histoire, c’est toute l’aventure autour du cochon miniature destiné à l’amie de Addie.
    L’histoire d’amour en elle-même était plaisante à lire et le fait qu’elles s’imbriquent ainsi les unes dans les autres était vraiment un plus.
    C’était vraiment un recueil parfait pour noël !

     

    Un extrait : Tout a commencé la nuit de Noël.

    Enfin, pour être plus précise, l’après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au cœur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d’un problème. Je sais d’expérience que, s’il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.

    Je m’appelle Jubilé.

    Prenez le temps de digérer cette information.

    Vous voyez, dit comme ça, ce n’est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d’une longue histoire (telle que celle que je m’apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d’une phrase :        « Au fait, je m’appelle Jubilé. » Vous ne sauriez pas comment réagir.

    J’ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d’une strip-teaseuse. Certains d’entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j’en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J’ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J’ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme. (Je n’ai aucun problème avec cette profession ; je tiens à le préciser au cas où l’une d’elles me lirait. Simplement je n’en suis pas une. Mon principal blocage, quant à ce métier, tient au latex. Je suis sûre que c’est mauvais pour la peau, que ça ne la laisse pas respirer.)

    Le problème que me pose Jubilé, c’est que ce n’est pas un prénom. Il s’agit d’une sorte de fête. Personne ne sait vraiment quel genre, d’ailleurs. Vous avez déjà entendu parler de quelqu’un qui organisait un jubilé ? Et, si c’était le cas, vous iriez ? Parce que moi, non. Je l’associe spontanément à la location d’un énorme objet gonflable, à des ribambelles de fanions et à une organisation très complexe du tri des déchets.

    À la réflexion, dans mon esprit, le jubilé se rapproche dangereusement du bal populaire.

    Mon prénom n’est pas étranger à l’histoire qui, comme je l’ai dit, a commencé la veille de Noël, dans l’après- midi.

     

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