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Selene raconte... - Page 53

  • [Livre] Amis et rien de plus

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    Résumé : Depuis l’adolescence, Chastity le sait : les hommes ne la considéreront jamais autrement que comme une bonne copine, incollable en foot et imbattable aux fléchettes, sans jamais oser envisager quoi que ce soit de plus. Comment pourrait-il en être autrement, alors que ses trois frères et son père peuvent se transformer en véritables serial-killers dès qu’un représentant de la gent masculine s’approche à moins de dix mètres d’elle ?
    Mais aujourd’hui, Chastity a décidé de prendre les choses en main et de trouver l’âme sœur, coûte que coûte. L’homme qui lui fera les quatre enfants dont elle rêve en secret. Alors, quand elle rencontre Ryan, un séduisant chirurgien, elle se dit qu’il est là, enfin, celui qu’elle attendait, celui qui aura le courage d’affronter son envahissante famille — cette famille qu’elle aime tant, par ailleurs. Oui, mais voilà, il y a aussi Trevor, l’ami de toujours, dont un seul regard suffit hélas à faire chavirer son cœur.


    Auteur : Kristan Higgins

     

    Edition : HarperCollins

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 14 novembre 2016

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : A force d’entendre Moody take a book chanter les louanges de Kristan Higgins, il fallait bien que je teste enfin cet auteur.

    Toujours dans le cadre du Valentine’s day challenge, je devais lire un livre présentant un triangle amoureux et dans ce livre, on n’a pas un triangle amoureux, mais deux !

    Et ça, ça complique sacrément les choses.

    Concernant notre héroïne, c’est une grande blonde d’1m82, hyper musclée par la pratique intensive de l’aviron. Même si elle n’est pas présentée comme hyper féminine, j’ai eu tendance à oublier combien elle était charpentée à cause de son attitude et surtout de ses failles.

    Ses sentiments, qu’elle a souvent du mal à cacher, la rendent vulnérable et sa phobie du sang renforce cette impression.

    J’ai apprécié ce paradoxe entre son apparence et sa vulnérabilité car on nous présente trop souvent de petites choses d’1m60 et taille S (Un peu comme Hayden, un des personnages impliqués dans un des triangles) comme si tout autre « format » était dépourvu de tout sentiment.

    Pourvue de 4 frères aînés (3 pompiers et 1 démineur), d’un père capitaine de caserne et d’un ami d’enfance, membre honoraire de la famille, pompier également, notre héroïne, que sont père a trouvé très drôle d’appeler Chastity Virginia, n’a pas la langue dans sa poche.
    Pas facile non plus de trouver un homme prêt à affronter 6 cerbères cherchant à égorger quiconque reluque la « petite O’Neill » dite « La belette » avec des intentions pas vraiment catholiques.

    Pour rajouter à sa situation déjà compliquée, Chastity est une fan inconditionnelle du seigneur des anneaux et est l’heureuse propriétaire d’une énorme chienne baveuse et exubérante.
    Le rêve de Chastity est de se marier et d’avoir des enfants. C’est vraiment le but de sa vie et je me doute que ça a du faire grincer des dents à toute la génération à qui on inculque que la carrière professionnelle est le seul rêve qui soit acceptable.
    Il parait que c’est du féminisme.

    Perso, je pense que ce livre soulève un point important : le féminisme c’est plutôt que chaque femme puisse avoir les rêves qui lui correspondent sans être jugée, dénigrée, devoir se justifier ou encore être accusée de faire reculer la cause féministe.

    J’ai beaucoup aimé la mère de Chastity. Je l’ai trouvé très forte de poursuivre la quête de son bonheur sans se laisser influencer par ses enfants ou par la sorte de chantage affectif qui lui fait son ex-mari.
    En fait, personne dans sa famille n’a pris son divorce au sérieux, même pas le divorcé. Chacun a cru que c’était une sorte d’excentricité.

    Il faut donc qu’elle se montre ferme avec eux pour que sa vie prenne le chemin qu’elle désire. Et après avoir élever 5 gosses, on peut dire qu’elle a gagné ce droit !

    Au centre des deux triangles amoureux, il y a Chastity et Trevor qui ont eu une aventure à la fac mais on rompu de peur de changer la relation de Trevor avec la famille de Chastity.
    Depuis cette aventure, Chastity mesure tous les hommes à l’aune du jeune homme.

    Autour de l’histoire principale, il y a pleins de petites histoires secondaires qui rendent cette famille vivante aux yeux des lecteurs.

    Avec toutes ces péripéties qui s’imbriquent les unes dans les autres, ce roman se lit vraiment très vite.
    On se doute bien de comment tout cela va se terminer, mais tout l’intérêt réside dans le cheminement pour arriver à ce résultat.
    Comme l’a dit Robert Louis Stevenson (qui semble-t-il a piqué cette réflexion à un proverbe gitan) : « L’important ce n’est pas la destination, c’est le voyage ».

     

    Un extrait : — Je crois qu’on devrait cesser de se voir.

    De mon côté, c’est la stupéfaction la plus totale. Sous l’effet d’un hoquet, le champignon farci que je viens d’enfourner dans ma bouche file droit vers mon œsophage. Inconscient du drame qui se noue, Jason poursuit :

    — C’est vrai, on a fait le tour, tu ne crois pas ? Ce que je veux dire, c’est qu’entre nous ce n’est pas comme si…

    L’air ne passe plus par ma pauvre trachée, qui semble complètement obstruée. J’ai les yeux qui larmoient, la poitrine qui convulse — Dis, Jason, avant de rompre avec moi, ça te dérangerait de me faire une petite manœuvre de Heimlich ? Je frappe la table du plat de la main, ébranlant les couverts et la vaisselle en porcelaine, mais Jason paraît attribuer ma détresse au désespoir amoureux et non à un quelconque manque d’oxygène. Il détourne les yeux.

    Mon amuse-bouche est en train d’avoir ma peau. Je savais bien que je n’aurais pas dû commander ces succulents champignons, mais Emo les fait revenir dans beaucoup de beurre, relevés par une persillade qui… euh, bon… Faut que je respire, là. La critique gastronomique, ce sera pour plus tard. Dans ma gorge, la pression monte. Je cale mon poing juste au-dessous de mon sternum et me jette de toutes mes forces contre le rebord de la table. Le champignon jaillit de mon gosier, heurte un verre à eau et finit sa course sur une serviette blanche. J’inspire à pleins poumons avant d’être prise d’une quinte de toux.

    Jason considère avec dégoût le champignon que, machinalement, je récupère pour l’envelopper dans une serviette. Je prends une autre merveilleuse goulée d’air. Ah, respirer… C’est très sous-estimé, comme fonction. La voix rauque, je parviens à articuler :

    — J’étais en train de m’étouffer, idiot !

    — Oh ! Désolé… Eh bien, heureusement que c’est passé.

    J’ai du mal à croire que j’aie pu sortir avec Jason, sans parler du fait qu’il est en train de me larguer. Me larguer, parfaitement ! Alors que c’est moi qui devrais le jeter !

    Je regarde la serviette roulée en boule autour de ce qui a bien failli être l’instrument de mon trépas. Quand je pense au pauvre commis qui va devoir s’en occuper… Je devrais peut-être le prévenir ? Sans quoi il va, en toute innocence, secouer la serviette sans plus de précautions, expédiant dans les airs le champignon intact, qui atterrira sur le sol de la cuisine et finira peut-être écrasé sous la semelle d’une chaussure…

    Concentre-toi, Chastity, concentre-toi. Tu es en train de te faire plaquer. Arrange-toi au moins pour savoir pourquoi.

    — Ecoute, Jason, c’est très bien… Enfin, je veux dire que de toute évidence, entre nous ça n’était pas le coup de foudre. Mais sinon, ça t’ennuierait de me dire… eh bien, pourquoi ?

    Jason, que je fréquente depuis trois semaines environ, boit une gorgée de vin, l’air parfaitement indifférent, et fixe du regard un point au-dessus ma tête.

    — Chastity… Faut-il vraiment que nous analysions en détail le pourquoi du comment ?

    — Eh bien, euh… Vois ça comme un désir de ma part de glaner quelques informations sur le sujet. Après tout, je suis journaliste, ne l’oublie pas…

    Je tente de lui sourire en toute amitié, sauf qu’à cet instant je ne me sens pas franchement d’humeur affable. Ni maintenant ni jamais, à la réflexion. Du moins pas envers Jason.

    — Tu tiens vraiment à le savoir ?

    — Mais oui, absolument !

    Je laisse passer quelques secondes ; une brusque boufféed’émotion me picote la poitrine. Notre brève relation aura été tiède au possible, mais je pensais être la seule des deux à ressentir un malaise. En réalité, pour moi, il s’agit surtout d’une blessure d’amour-propre. Nous n’en sommes qu’à notre quatrième rendez-vous, Jason et moi. Il habite Albany, et c’est un peu pénible de devoir faire le trajet en voiture — du reste, il arrive que la motivation nous fasse défaut à l’un comme à l’autre. N’empêche, je n’ai rien vu venir.

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  • C'est lundi que lisez-vous? #227

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #69

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La terre qui penche de Carole Martinez

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    À tes côtés, je m’émerveille.
    Blottie dans mon ombre, tu partages ma couche.
    Tu dors, ô mon enfance,
    Et, pour l’éternité, dans la tombe, je veille.
    Tout aurait dû crever quand tu as gagné ton trou, gamine,
    Au lieu de quoi la vie a dominé, sans joie.
    Seule la rivière a tenté quelque chose pour marquer ton départ, ma lumineuse.
    Dans la brume du petit matin, elle a soudain figé ses eaux vertes tout du long, si bien qu’en amont de la Furieuse, les aubes des moulins se sont arrêtées de tourner, comme engluées dans du métal fondu. Dès que l’haleine humide et claire qui la nappait de vapeurs nocturnes est remontée à flanc de coteaux jusqu’à se dissoudre tout à fait dans la chaleur du jour, dès que la rivière est apparue, nue, débarrassée de ses longs voiles laiteux, les meuniers de la vallée ont découvert que la Loue enchanteresse s’était changée en miroir : plus rien ne bougeait dans son lit que le reflet du monde des berges et celui des nuages épars de mai. Alors, à mesure que le jour s’est déplié sur cette terre qui penche, la vie du dehors s’est laissé prendre au piège de sa propre image, étonnée de se voir des contours si nets à la surface des eaux mortes et inquiétantes qu’aucune ondulation ne venait plus troubler. La Loue faisait silence et, jusqu’à ce que les cloches aient sonné sexte, on n’a plus entendu le moindre clapotis contre les pierres. Chut ! Chut ! Même dans les pentes raides des gorges, qui, jamais jusque-là, ni de nuit, ni de jour, n’avaient cessé leurs papotages, les langues d’eau, saisies en pleine course, s’étaient tues. Chut ! Chut !
    Rien ne semblait pouvoir briser le sortilège qui avait pétrifié la rivière. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait, de quelque enchantement !
    Ce matin qui a suivi la fin de notre histoire, mon éclatante, le vent lui-même a renoncé à remuer la surface plombée de la Loue. Aucune de ses caresses ne pouvait froisser l’enveloppe, lisse à pleurer, de la belle serpente. Nul sillage ne ridait cette étrange peau de métal qu’elle s’était forgée en une nuit. Ni frisson sous les ongles des araignées d’eau, ni tressaillement aux frôlements bleus d’une libellule, ni efflorescence sous les branches basses. La Loue ne prenait plus plaisir à lécher ses berges, plus de va-et-vient sur le sable ou la pierre, plus d’ondoiements dans sa chevelure d’algues, plus de soupirs, plus un souffle. Rien ne scintillait à sa surface. Le soleil, qui se faufilait entre les arbres pour la rejoindre, se glaçait à son contact. L’astre était réduit à un cercle blanc, sans feux.
     
    De quelle douleur espérait-elle se prémunir en métamorphosant sa nudité en armure, alors qu’aucune lame n’aurait pu la blesser, la trancher, la désunir ?
    Tous ceux qui, pour leur malheur, se sont interrogés en regardant la rivière arrêtée ce matin de mai, tous ceux-là, comme épris de leur image, sont restés, fascinés, au bord du gouffre dans lequel a fini par vibrer un monde second où ils avaient leur place, un autre monde dont la surface de la Loue leur montrait la voie.
    Il faut les comprendre ces rustres qui jamais ne s’étaient vus au miroir et qui observaient les détails de leurs traits et leur stature pour la première fois. Quelle surprise ! Quel ravissement ! Et même les plus laids n’ont plus bougé, attendant face à eux-mêmes, sans comprendre.
    Comme les hommes sont attentifs quand on leur parle d’eux !
     
    Seul le vieux jardinier que la tristesse avait conduit sur la grève aux fées et qui espérait quelque secours de la contemplation de l’onde, quelque rêverie consolatrice, lui seul, le muet, le doyen, le plus faible d’entre tous, a réussi à s’arracher à l’envoûtement. Pudiquement, il s’est détourné du maigre visage de bois sec, qui le fixait depuis l’autre versant du monde et dont il connaissait si bien la peine, et, flairant la mort, il a gravi lentement la sente pour gagner le château des Murmures et alerter les hommes. Ses jambes se raidissaient davantage à chaque pas, les cailloux roulaient sous ses pieds et sa canne s’accrochait aux racines, se prenait dans des trous. Arrivé à mi-chemin, il s’est arrêté plus longtemps pour reprendre son souffle et, comprenant qu’il ne pouvait pas exiger davantage de sa vieille carcasse et qu’il devrait attendre un moment avant de poursuivre son ascension, il s’est assis sur une grosse pierre. À peine installé, il a senti son cœur se serrer en apercevant les jeunes femmes qui dévalaient la pente leurs paniers de linge à la main ou sur la tête : il fallait qu’elles rebroussent chemin, ces toutes belles, qu’elles remettent leur lessive à plus tard ! Mais aucune d’elles n’a voulu entendre ses gestes confus de vieux fou. Ses grands bras décharnés qui s’agitaient et les pauvres sons qu’il tentait d’articuler avaient si peu de sens qu’elles ont ri de sa pantomime, les pauvrettes, et lui ont offert le muguet et les coucous qu’elles avaient piqués sur leur corsage ou dans leurs cheveux avant de poursuivre leur route en lui envoyant des baisers. La peste était passée, elle ne tuait plus personne ! Il n’y avait plus rien à craindre, ce beau printemps l’avait chassée. Le monde n’était pas mort ! Le jardinier aurait voulu courir à leur suite pour les retenir, mais il ne vivait plus au même rythme que cette jeunesse et avait renoncé depuis bien longtemps à attraper les demoiselles, si mignonnes fussent-elles. Et comment empêcher l’enfance de galoper joyeusement dans la pente ? Il s’est contenté de porter leur petit bouquet à ses narines et il a cherché à démêler l’odeur de leur peau de celle du muguet, en les regardant s’éloigner, ces toutes jeunes femmes auxquelles il avait donné en secret des noms de plantes et qui gambadaient gaiement vers leur fin. Le parfum de leur chair se laissait déjà étouffer par celui des fleurs sauvages, les coquelicots eux-mêmes faneraient moins vite qu’elles. Quel gâchis !

     

    Alors, tentés?

  • [Film] Le retour de Mary Poppins

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    Titre original : Mary Poppins Returns

     

    Réalisé par : Rob Marshall

     

    Date de sortie : 19 décembre 2018

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h11

     

    Casting : Emily Blunt, Lin-Manuel Miranda, Ben Whinshaw, Emily Mortimer, Pixie Davies, Nathanael Saleh, Joel Dawson…

     

    Résumé : Michael Banks travaille à la banque où son père était employé, et il vit toujours au 17 allée des Cerisiers avec ses trois enfants, Annabel, Georgie et John, et leur gouvernante Ellen. Comme sa mère avant elle, Jane Banks se bat pour les droits des ouvriers et apporte son aide à la famille de Michael. Lorsque la famille subit une perte tragique, Mary Poppins réapparaît magiquement dans la vie de la famille. Avec l’aide de Jack, l’allumeur de réverbères toujours optimiste, Mary va tout faire pour que la joie et l’émerveillement reviennent dans leur existence… Elle leur fera aussi découvrir de tous nouveaux personnages plein de fantaisie, dont sa cousine, l’excentrique Topsy.

     

    Mon avis : Difficile de remplacer Julie Andrews et, plus qu’une éventuelle qualité inférieure, je craignais de ne pas réussir à dépasser mon regard sur le 1er opus et de ne pas réussir à donner sa chance à cette suite.
    Et pendant les 1ères minutes, j’ai pensé voir mes craintes se confirmer.
    Au tout début, en effet, je n’arrêtais pas de comparer les deux films.
    Mais très vite, j’ai plongé dans cette nouvelle histoire et, sans oublier le 1er Mary Poppins, j’ai profité à fond de cette nouvelle version.
    J’ai beaucoup aimé voir Emily Blunt dans le rôle de Mary Poppins. Elle a un petit air snob absolument adorable.

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    J’ai adoré croiser les anciens personnages, qui ont pris 20 ans dans les dents : L’amiral, désormais en fauteuil roulant et plus très à l’heure, Helen, plus très fiable mais indéboulonnable, ou encore le vénérable directeur de la banque, joué par un Dick Van Dyke de 93 ans en pleine forme.

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    Par rapport au 1er opus, j’ai trouvé qu’il y avait plus d’action dans ce film : une course poursuite dans la « porcelaine », une autre dans la banque, une course contre la montre… C’est beaucoup plus animé et le danger fait son apparition.
    Le rôle de Bert, que jouait Dick Van Dyke, disparait (parti en voyage) pour être remplacé par un falotier (allumeur de réverbères), Jack, qui, évolution de la société oblige, ne va pas laisser indifférente la demoiselle Banks.

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    Mary Poppins, si elle semble toujours sortir de nulle part, n’a plus d’oncle mais est nantie d’une cousine (Meryl Streep) aussi loufoque que Mary est distinguée.

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    Je n’ai pas lu le livre « Le retour de Mary Poppins », je ne sais donc pas si le film y est fidèle, mais j’ai trouvé qu’il relevait le pari de succéder au 1er film haut la main.



  • [Livre] Toute la vérité sur Ella Black

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    Résumé : "Je commence par taper mon ancien nom, Ella Black.
    Mes doigts tremblent. J’ai besoin de savoir qui je suis.
    Je

    ne

    sais

    pas

    qui

    je

    suis."


    Auteur : Emily Barr

     

    Edition : Casterman

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 22 août 2018

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Ella est une jeune fille perturbée. Je me suis demandée à plusieurs reprises si elle n’était pas schizophrène, ce qui expliquerait la présence en elle de cette voix qui la pousse à la violence et qui la submerge parfois.

    J’ai globalement apprécié ma lecture, j’ai aimé l’écriture et le rythme de l’histoire.

    J’ai aussi beaucoup apprécié le compte à rebours au début de chaque chapitre qui fait que l’on tourne les pages avec un certain sentiment d’urgence.

    C’était une bonne lecture mais pas un coup de cœur, et cela tient essentiellement aux personnages.
    J’ai trouvé que les parents d’Ella faisaient une montagne d’une taupinière.
    Dès le moment où sa mère vient débarque au lycée, j’ai commencé à élaborer des théories au sujet de l’affreux secret qu’elle et son époux semblent cacher. Et quand on fini enfin par savoir de quoi il retourne exactement, ça m’a fait l’effet d’un soufflé sorti trop tôt du four. Je me suis dit : « Tout ça pour ça ? Sérieusement ? » Je m’attendais à tellement plus que je me suis sentie flouée.
    Jack et Lily avaient, eux, l’air prometteur, surtout Jack, mais, après des pages de présentation et d’introduction de leurs personnages, ils disparaissent purement et simplement. C’est à peine si Ella fait allusion à eux par la suite.

    Et Ella ? Alors on va passer sur la romance absolument pas crédible (qu’une gamine de 17 ans tombe follement amoureuse au premier regard, je veux bien le croire, mais qu’un gars de 21 ans, en vacances, fasse tout ce que va faire Christian pour une nana qu’il a vu seulement quelques heures, là, ça devient du grand n’importe quoi), qui ne gène pas vraiment car elle reste au second plan.
    D’ailleurs, ce coup de cœur pour un parfait inconnu est révélateur de la personnalité d’Ella : totalement immature, déconnectée des réalités, elle change d’avis comme de chemise sans jamais réfléchir aux conséquences de ses décisions (et même pas aux conséquences immédiates).
    Bien qu’elle comprenne très vite que ses parents lui cachent un secret, jamais elle ne se montre ferme en exigeant des explications. Elle pleurniche avant tout sur le fait que ses parents lui ont confisqué son téléphone plutôt que de poser les bonnes questions sur le fond du problème.
    Même si l’attitude des parents est inqualifiable, il est clair que les réactions d’Ella ne va pas les convaincre de se montrer honnêtes.

    Il y avait tant de choses qu’elle pouvait faire plutôt que les choix qu’elle fait.

    Je l’ai de plus trouvé terriblement naïve.
    Un des éléments du secret (vous comprendrez que je ne vous dise pas lequel) manque aussi totalement de crédibilité. Je veux dire que si on s’arrête pour réfléchir deux secondes, on se demande comment tout cela est seulement possible.

    Ella m’a souvent fait lever les yeux au ciel et l’explication quant à sa sorte de double personnalité m’a laissée un peu perplexe.

    Cela dit, le personnage d’Ella et les petites incohérences ne m’ont pas empêché d’apprécier ma lecture.
    J’ai passé un bon moment, même si ce roman n’a été à la hauteur de ses promesses. Il reste néanmoins une bonne lecture.

     

    Un extrait : Recroquevillée sur un banc, je frissonne, mais je suis occupée alors je me fiche d’avoir un peu froid. J’ai un crayon et un carnet à dessin en équilibre sur les genoux et je suis assise dans un parc, adossée à Jack qui lit un livre. Je fais face au palais de Westminster, très concentrée sur mon dessin. Pourtant, ce n’est pas la vue que je dessine – j’ai déjà quelques pages de Big Ben dans mon carnet. Aujourd’hui, c’est autre chose qui semble vouloir apparaître sur la page.

    — Tu as bientôt fini ? demande Jack. Prends tout le temps qu’il te faut, bien sûr, mais il va pleuvoir et…

    Il se retourne pour regarder mon dessin.

    — Ah, fait-il. Ah ouais, une interprétation métaphorique du paysage ?

    — C’est ça.

    — Ella Black m’a fait grelotter sur un banc pendant une heure pour dessiner… Ella Black.

    — Ce n’est pas Ella Black.

    — Désolé de te l’apprendre, ma belle, mais je crois bien que si.

    Je baisse les yeux vers le papier. Elle me ressemble, mais ce n’est pas moi. J’aimerais que Jack s’en rende compte, même si je ne vois pas comment faire. Si je lui expliquais, il finirait sans doute par comprendre, mais ça n’arrivera pas. Je laisse échapper un petit rire nerveux et lui aussi.

    — Et ton livre, il est comment ? je demande.

    — Génial, en fait. On est en plein dans l’apocalypse. Et tu sais quoi ? Tu as raison. Ce dessin, ce n’est pas tout à fait toi. C’est toi avec un regard de folle. Toi en train de penser à quelque chose que tu hais, pas vrai ?

    Je lève les yeux vers lui et respire un bon coup.

    — Oui, je dis. Oui, voilà. C’est exactement ça.

    — Ce n’est pas à moi que tu penses, au moins ?

    Je le regarde. Blond, quelconque, il est l’un de mes deux meilleurs amis. L’un des deux seuls amis que j’ai au monde. J’adore sa bouille. J’adore tous les secrets qu’on partage. Sauf que moi, je connais son grand secret, mais lui ne connaît pas tous les miens. Cela dit, il est possible qu’il me cache aussi des choses.

    C’est même sûrement le cas.

     

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  • [Livre] Le plus bel endroit du monde est ici

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    Résumé : Iris a trente-six ans et des idées noires plein la tête. Ses deux parents viennent de mourir dans un tragique accident et, en une seconde, toute sa vie a basculé. Par un après-midi froid et gris, elle songe même à en finir. Son regard se pose alors sur la devanture d'un café auquel elle n'avait jamais prêté attention auparavant. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, éveille sa curiosité. A l'intérieur, il ne reste qu'une table libre, l'homme derrière le comptoir l'invite à s'y asseoir. Sans trop savoir pourquoi, Iris se laisse guider et fait bientôt une rencontre touchante, inoubliable, magique... Il s'appelle Luca, il est italien et, pendant six jours d'affilée, ils vont se retrouver dans cet endroit hors du temps, loin des soucis du quotidien. Petit à petit, Iris retrouve le sourire. Mais l'après-midi du septième jour, Luca ne réapparaît pas. Iris comprend qu'il ne reviendra plus mais, surtout, qu'il lui a ouvert une porte dont elle ne soupçonnait pas l'existence : celle du bonheur.


    Auteur : Francesc Miralles et Care Santos

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 19 juin 2014

     

    Prix moyen : 6,40€

     

    Mon avis : Ce roman est vraiment un roman feel good. Il est tout doux avec un rythme assez lent. Autant dire qu’il est parfait à lire après une lecture rythmée, intense et/ou effrayante.
    Le livre est écris à quatre mains, mais je n’ai pas perçu de différence de style durant ma lecture.
    L’histoire commence avec une héroïne, Iris, au fond du trou, profondément malheureuse et au bord du suicide.
    Dérangée dans ses projets pour mettre fin à ses jours, Iris échoue dans un café au nom à rallonge : Le plus bel endroit du monde est ici.
    Intriguée, Iris y entre et y rencontre Luca, jeune homme mystérieux qui entraîne la jeune femme dans une quête d’elle-même pour retrouver le goût de la vie.
    A chaque visite dans le café, Iris s’installe à une table différente et Luca lui donne une sorte de mission qui va la pousser à s’interroger sur elle-même et pas la même occasion, ces questions qu’Iris se pose, on se les pose également.
    Aussi, malgré sa longueur réduite (188p), j’ai pris mon temps pour le lire, pour réfléchir entre chaque chapitre.
    Dans la 1ère partie du livre, Iris est guidée pas à pas mais dans la seconde elle va mettre en application ce qu’elle a découvert sur elle-même.
    Si j’ai eu quelques doutes concernant Luca, je n’ai en revanche rien vu venir pour le café, et pourtant quand on nous révèle ce qu’il en est, ça semble tellement évident !

    Iris a mon âge et sa situation personnelle aurait pu être assez semblable à la mienne sans le drame qui la frappe juste avant le début du roman.
    Aussi, j’ai quand même pu m’identifier a elle assez facilement.

    Ce livre est un peu un livre de développement personnel teinté de magie et d’ésotérisme qui ne laisse pas indifférent et appelle à l’introspection.

     

    Un extrait : Le dimanche après-midi est un mauvais moment pour prendre des décisions, surtout lorsque janvier étend sur la ville son manteau gris à étouffer les rêves.

    Iris sortit de chez elle après avoir déjeuné seule devant la télé. Jusqu’à la mort de ses parents dans un accident de la route, peu lui importait de n’avoir personne dans sa vie. Peut-être était-ce en raison de sa timidité maladive qu’elle trouvait presque normal, à trente-six ans, de n’avoir connu sur le plan sentimental qu’un amour platonique non payé en retour et quelques rendez-vous sans suite.

    Tout avait changé après ce terrible événement. Ses mornes journées de standardiste dans une compagnie d’assurances n’étaient plus compensées par ses week-ends en famille. À présent, elle était seule et, pour ne rien arranger, elle avait perdu sa faculté de rêver.

    Il fut un temps où Iris était capable d’imaginer toutes sortes d’aventures pour donner un sens à sa vie. Elle se figurait par exemple travaillant pour une ONG où un coopérant aussi réservé qu’elle lui promettait tacitement un amour éternel, leurs échanges passant uniquement par des poèmes écrits en un langage codé qu’eux seuls pouvaient déchiffrer, retardant ainsi le moment sublime où ils se fondraient en une étreinte interminable.

    Ce dimanche-là, pour la première fois, elle prit conscience que tout cela aussi était terminé. Après avoir débarrassé la table et éteint la télévision, un silence oppressant s’abattit sur son petit appartement. Elle eut l’impression de manquer d’air, ouvrit la fenêtre et contempla le ciel plombé, sans oiseaux.

     

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  • [Livre] L'essence des ténèbres

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    Résumé : La petite ville de St. Marys est frappée par des disparitions d'enfants inexpliquées. Cinq au total, en l'espace de quatre mois. Bien qu'aucun indice formel n'ait été relevé par les forces de police, tout porte à croire qu'il s'agit d'enlèvements. Le FBI est chargé du dossier. L'agent spécial Eliott Cooper est envoyé sur place pour enquêter. Peu à peu, il va être confronté à des faits qui ne relèveront plus de ses compétences d'agents, mais de sa capacité à lutter contre un mal obscur qui semble s'être emparé des forêts alentour de la ville... et ce n'est que le début de son enquête.


    Auteur : Tom Clearlake

     

    Edition : Moonlight

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 11 mai 2018

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : J'ai pu lire ce livre grâce à la plateforme Simplement.pro, qui met en relation chroniqueur et auteurs/éditeurs pour demander/proposer des SP à des personnes qui sont intéressées par ce genre d'échange.
    Globalement, j’ai beaucoup aimé ma lecture. En réalité, je n’ai qu’un seul reproche à lui faire : celui de changer de registre en cours de route sans que rien, quand le quatrième de couverture, ne le laisse supposer.
    Or, tout ceux qui aiment les thrillers, même les thrillers ayant un élément surnaturel, n’apprécient pas forcément la science-fiction ou le fantastique. Et c’est pourtant vers ce genre que glisse rapidement le roman.

    En ce qui me concerne, même si je m’attendais à lire un thriller, je n’ai pas détesté ce changement de registre, d’autant plus qu’il se produit très tôt dans l’histoire.

    Le roman ne fait pas vraiment peur mais il contient quelques scènes assez « costauds » qui peuvent marquer l’esprit. La description des créatures auxquelles vont être confrontés les personnages est assez claire pour que je les imagine sans mal et disons que ce n'est pas le genre de personnes/créatures/sales bêtes qu'on est particulièrement ravi de croiser au détour d'un couloir...

    Même si j’ai parfois eu l’impression, surtout dans la seconde partie de l'histoire, que l’auteur faisait dans la surenchère, j’ai bien aimé la manière dont les pièces du puzzle se mettent en place pour que s’installe le complot international qui a lieu dans cette histoire.

    Je me suis assez vite attachée à Lauren que j’ai vraiment trouvée sympathique et pleine de ressources. Les autres personnages m'ont laissée plus indifférente, mais je n'ai jamais eu besoin d'aimer les personnages pour aimer un bouquin.
    L’histoire s’accélère de plus en plus au fur et à mesure que la situation semble devenir de plus en plus désespérée.
    Dans la dernière partie du livre, j’ai toutefois trouvé que les choses allaient un peu trop vite. J’ai parfois eu l’impression que l’auteur voulait en dire trop, en trop peu de pages.

    Pour autant, cela n’a pas diminué mon intérêt pour l’histoire.
    J’ai un avis un peu mitigé sur les dernières lignes du roman car je n’ai pas compris certaines choses (mais j’admets que je chipote).

    Même s’il y a donc des petits bémols, j’ai dans l’ensemble vraiment bien aimé cette histoire qui est portée par l’écriture agréable et fluide de l’auteur.

    Si vous aimez les récits fantastiques aux multiples ramifications, n’hésitez pas. En revanche, si vous n’aimez que les thrillers, même avec une petite touche de fantastique, ce n’est peu être pas le meilleur roman pour vous.
    Mais il était vraiment bien pour moi !

     

    Un extrait : Au cours des cinq derniers mois, la paisible ville de St. Marys avait été frappée par une série d’événements des plus terribles : plusieurs disparitions inexpliquées, cinq au total, s’étaient succédé. La petite ville, qui comptait douze mille âmes, avait tout entière basculé dans l’angoisse. Ces événements tragiques auraient pu être rationnellement acceptés par les habitants de St. Marys s’il ne s’était agi de jeunes enfants. Toutes les victimes étaient âgées de trois à cinq ans. Les rumeurs les plus sordides s’étaient répandues face au silence des forces de police. Les investigations menées par le capitaine Sherman n’avaient rien donné ; pas le moindre indice n’avait pu être relevé. Même si le terme d’enlèvements n’avait pas été officiellement prononcé, ces disparitions consécutives ne pouvaient pas être des coïncidences. Depuis trois semaines, le FBI avait relayé la police et repris la charge des enquêtes.

    Il alluma le chauffage, bascula le siège passager en arrière et s’y installa le plus confortablement qu’il put. Il prit le temps de se servir un café, du moins ce qu’il restait au fond de sa bouteille isotherme. Il hésita à aller chercher son réchaud dans le coffre mais se ravisa, estimant la boisson suffisamment tiède pour être bue. Les premières fiches du dossier qu’il venait de parcourir avaient accaparé son esprit.

    Le 9 juin de cette année 2017, madame Madeline Jones, mère du petit Ryan, âgé de trois ans et cinq mois, se rend avec son enfant chez une amie, Abigail Harris, pour y passer l’après-midi.

    Les deux filles de madame Harris, âgées de douze et quatorze ans, sont chargées de surveiller le petit Ryan qui joue avec elles dans le jardin clos de la demeure des Harris. L’après-midi est ensoleillé. Les deux mères discutent scolarité et éducation autour d’une tasse de thé sur la terrasse, non loin des trois enfants qui s’ébattent. Vers 15 h 30, madame Jones voit les deux filles passer en courant devant la terrasse. Elle cherche son fils du regard, mais ne le voit pas alentour. Interrompant alors la discussion avec son amie, elle se lève pour demander aux filles où est son petit. Elles lui répondent en souriant qu’ils jouent à cache-cache. 

    Le petit Ryan ne fut jamais retrouvé.

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  • C'est lundi que lisez-vous? #226

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    L'essence des ténèbres.jpg le parfum de Katsu.jpg Les arcanes d'Hemera T01.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #68

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La légende des quatre de Cassandra O'Donnell dont vous pouvez lire ma chronique ICI

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    La lumière du jour commençait déjà à rosir pour annoncer le soir qui approchait. Un vent léger soufflait entre les arbres, faisant bouger en douceur les feuilles sur les branches. Mika courait, le museau collé au sol et la terre défilant sous ses pattes. Plus il avançait, plus l’odeur de sa proie saturait l’air et plus il avait du mal à contenir l’excitation qui le gagnait. Le sanglier était tout près maintenant, sa senteur était si forte que le jeune tigre parvenait à peine à se contrôler. Doucement, tu ne dois pas l’effrayer, songea-t-il en ralentissant soudain le rythme tandis qu’il atteignait le bord de la clairière. Puis, se glissant à travers les fourrés, il se mit à avancer silencieusement en espérant ne pas se faire repérer. La bête était énorme et un solitaire de cet âge pouvait se révéler extrêmement dangereux. Une seule erreur de sa part, une seule, et il risquait de se faire tuer. Tapi dans les hautes herbes, le petit tigre gratta nerveusement la surface rêche de ses griffes sur le sol et prit tranquillement le temps de l’observer. Gris-brun, le cou massif, l’arrière-train large et les défenses acérées, l’animal était plutôt impressionnant. Mais Mika s’en moquait. Il était parfaitement décidé à tenter sa chance. Tendant les muscles de ses pattes, il s’apprêtait à bondir sur sa proie quand il sentit soudain une main le tirer brusquement en arrière.
    — Non !
    Le sanglier, effrayé, se mit aussitôt à détaler et Mika, frustré de voir la bête lui échapper, se tourna vers le garçon brun aux yeux émeraude qui le tenait fermement au-dessus du sol et lui assena un coup de griffe.
    — Eh ! On se calme, d’accord ? Tu sais très bien que tu es beaucoup trop petit pour t’attaquer à un sanglier adulte, c’est trop risqué, soupira celui-ci en n’accordant même pas un regard au filet de sang qui s’écoulait à travers son pantalon déchiré.
    Le jeune tigre poussa un feulement de protestation et leva les yeux vers son grand frère en faisant onduler ses oreilles rondes. Petit ? Petit ? Oh bien sûr, il n’avait rien à voir avec Bregan. Son aîné, sous sa forme animale, mesurait déjà pas loin de 2 mètres, pesait près de 400 kilos et pouvait tuer un bœuf ou un cheval d’un seul coup de patte. Mais même si Mika était encore loin d’être aussi puissant, il était agile, discret, il pouvait grimper sur n’importe quel arbre et tenir bien plus de temps à la course que la plupart des adultes.
    — Allez, il est l’heure de rentrer, ajouta Bregan en lui ébouriffant gentiment la fourrure.
    Rentrer ? Sans même ramener une proie à la maison ? Alors là, pas question, songea Mika avant de balayer du regard les environs. La plupart des tigres préféraient chasser la nuit et possédaient une excellente vision nocturne, mais maman le jugeait encore trop jeune pour le laisser vagabonder avec les grands de 10 ou 12 ans. Or Mika trouvait ça profondément injuste, et il en avait plus qu’assez d’être traité comme un bébé. Il devait absolument prouver sa valeur et, pour ça, il ne pouvait pas se permettre de rentrer bredouille. Non, pas cette fois.

     

    Alors, tentés?

  • [Film] Mission impossible 4 – Protocole fantôme

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    Titre original : Mission: Impossible - Ghost Protocol

     

    Réalisé par : Brad Bird

     

    Date de sortie : 14 décembre 2011

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h13

     

    Casting : Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Paula Patton…

     

    Résumé : Impliquée dans l'attentat terroriste du Kremlin, l'agence Mission Impossible (IMF) est totalement discréditée. Tandis que le président lance l'opération "Protocole Fantôme", Ethan Hunt, privé de ressources et de renfort, doit trouver le moyen de blanchir l'agence et de déjouer toute nouvelle tentative d'attentat. Mais pour compliquer encore la situation, l'agent doit s'engager dans cette mission avec une équipe de fugitifs d'IMF dont il n'a pas bien cerné les motivations…

     

    Mon avis : Le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne suis pas l’ordre des films. Je n’ai pas chroniqué les trois premiers films, le 5ème film est déjà chroniqué et là, je viens de regarder le 4ème. Je vous rassure, je les ai vu dans l’ordre au moment de leur sortie, mais pour ce qui est du blog, c’est un poil plus chaotique.
    Dans ce quatrième volet, on retrouve Ethan Hunt dans une prison russe d’où son équipe doit l’extraire.
    L’IMF (Impossible Mission Force) lui confie une mission qui tourne au fiasco et le Président, pour sauver son image politique, discrédite l’agence et lance le « protocole fantôme ».
    L’équipe d’Ethan Hunt se retrouve livrée à elle-même, sans renforts, pour arrêter un sale type dans personne à part eux ne semble soupçonner l’existence.
    Comme à son habitude, Tom Cruise se lance dans des cascades improbables (il va finir par se péter le col du fémur, il aura l’air fin !), qu’il réalise sans trucage (comme l’escalade de la tour Burj Khalifa, 828 mètres de hauteur).

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    Un rythme effréné avec quelques scènes drôles comme celle dans laquelle l’agent Brandt (Jeremy Renner) a peur de sauter dans un puits d’aération, n’ayant pas été convaincu par les explications sur la technologie censée stopper sa chute (et donc l’empêcher de s’écraser comme une bouse 10 mètres plus bas).
    Dans cet opus, Ethan ne sauve pas la situation à lui tout seul, comme c’était plus ou moins le cas dans les 3 premiers films. Non, ici, il y a un vrai travail d’équipe et chaque membre de l’équipe est indispensable à la réussite de la mission.

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    Le seul bémol est l’absence d’un vrai méchant qui crève l’écran. Ici le terroriste est plutôt absent des radars, sauf dans quelques scènes où on ne peut pas se passer de lui. Le flic russe qui poursuit Ethan est bien plus flippant, sauf que comme le pauvre homme est de bonne foi, on ne peut pas vraiment le considérer comme un méchant.
    Mais à part ce point là, il n’y a rien à redire.
    La franchise, au lieu de s’essouffler, semble se bonifier avec le temps, et, comme j’ai déjà vu le 5ème film, il ne me reste plus qu’à voir le 6ème opus pour savoir si la tendance se confirme (Et si Tom Cruise va finir par regretter d’avoir joué les cascadeurs de 20 ans à presque 60 balais !)