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Selene raconte... - Page 54

  • [Livre] Everlasting

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    Résumé : “ L’amour éternel existe et Soulmates vous le trouvera.”

    C’est ainsi qu’Everlasting vend Soulmates, son logiciel révolutionnaire censé mettre fin au déclin inexorable de la natalité. Se soumettre au choix de l’algorithme, capable de trouver votre âme sœur, devient rapidement obligatoire. Sauf que les résultats d’As s’avèrent négatifs : « aucune correspondance dans la base de données ». Incapable d’envisager son futur sans cette âme sœur indispensable, As reprend finalement espoir quand Everlasting lui propose de tester une nouvelle version du logiciel... Seulement c’est au cœur du système que l’on en découvre les failles.


    Auteur : Juliette Pierce

     

    Edition : Inceptio

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 03 Octobre 2018

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Avec ce livre, je découvre une nouvelle maison d’édition : Inceptio.
    Pour une première lecture, c’est un bilan assez positif : la couverture est sympa, la police de caractère agréable à lire. Il y a peu de coquilles : je n’ai repéré qu’une concordance des temps hasardeuse, un mot manquant et, à deux reprises, le verbe servir utilisé à la place du verbe serrer (Je « sers » au lieu de je « serre »).
    Certes, ça fait tiquer sur le moment, mais ça ne se reproduit pas assez pour gêner la lecture.

    Quant à l’histoire, elle est géniale.
    On se trouve dans une dystopie futuriste. Les guerres et la pollution ont radicalement modifié la terre. La planète est devenue quasiment stérile, et les femmes le sont également de plus en plus. Les rares qui arrivent à concevoir sont peu à mener leur grossesse à terme et à mettre au monde des enfants viables. Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que la natalité ait dramatiquement plongée.
    Pour tenter d’y remédier, le gouvernement a rendu Soulmate obligatoire.
    Mais késako que Soulmate ? C’est un logiciel qui cherche à appareiller des âmes sœurs. Cela peut paraitre sympa sur le papier, mais les choses vont beaucoup plus loin que de simplement rechercher le ou la partenaire idéal(e). Ne pas avoir d’âme sœur est un obstacle au logement, au travail, à la nourriture… et à terme conduit à être exilé dans le Downside, banlieue dévastée où sont envoyés tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule.
    As fait partie de ces personnes.
    Elle en souffre beaucoup même si elle cache ses angoisses sous un air bravache.
    Pour essayer de trouver sa place, As accepte de tester une nouvelle version de Soulmate.
    Et à partir de là, ça part en cacahouète et l’action ne s’arrête plus une seule seconde.
    Une chose que j’ai apprécié est que, contrairement aux autres dystopies, on voit l’évolution de celle-ci. As se rappelle de chacune des lois qui ont peu à peu servies à contrôler la population. D’ailleurs, en parallèle de l’action, on voit l’apparition de nouvelles lois en cours de votes et qui viennent durcir encore la position des autorités.

    Comme on vit l’histoire du point de vue d’As, on est aussi paumé qu’elle, plus même, car elle ne nous dévoile son passé que par bribes.

    C’est à travers ses yeux qu’on rencontre les différents personnages, donc, naturellement, on se retrouve à avoir souvent la même opinion qu’elle, à se méfier des mêmes personnes…
    Les rebondissements s’enchaînent sans discontinuer et ce, jusqu’à la toute fin.
    Une fin qui m’a vraiment prise au dépourvu. Je ne m’y attendais absolument pas mais j’avoue que j’ai bien aimé.
    Je ne sais pas si l’auteur prévoit de faire une suite.
    D’un côté, cette fin se suffit à elle-même, mais d’un autre, elle pourrait ouvrir la voie à un nouveau roman tout aussi palpitant.

    Quoi qu’il en soit, suite d’Everlasting ou tout nouveau roman, j’espère bien lire de nouveau la plume de Juliette Pierce.

     

    Un extrait : <recherche d’âme sœur>

    En traitement.

    </recherche d’âme sœur>

    J’ai peur. Peur de finir seule, dans le noir, sans personne pour m’aimer, sans personne pour me regarder. J’ai peur de ne plus ressentir les étincelles d’antan, celles qui m’emportaient loin, loin sur l’embrun des mers, sur le flan des montagnes, sur les ailes d’un oiseau ou dans le cœur d’un papillon. J’ai peur de ne plus avoir le droit de goûter au miel de l’amour, à l’amertume des tristesses nocturnes.

    Et dans mon champ de vision, la barre de téléchargement ne se remplit pas. J’ai beau cligner des yeux, rafraichir la page, ça ne change rien. Elle charge. Soulmates charge. Soulmates, le logiciel censé me trouver mon âme sœur. « En traitement ».
    Voilà des mois que j’attends, que j’essaie de ne plus avoir peur, de ne plus pleurer. Mes amies obtiennent la leur, voient les tatouages de l’amour fleurir sur leur peau, et moi… j’attends.
    J’ai l’impression d’être une pestiférée.

    Ce n’est pas que a me tienne spécialement à cœur, mais c’est comme a, je dois avoir une âme sœur pour mériter d’exister aux yeux des autres. Et si je veux pouvoir garder mon appartement, symbole d’un statut social dont je suis déchue.

     

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  • [Livre] Le professeur

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    Résumé : « Il ne m'était pas difficile de découvrir la meilleure manière de cultiver l'esprit de Frances, de satisfaire son âme altérée, de favoriser l'expansion de cette force intérieure que le froid et la sécheresse avaient paralysée jusqu'à présent ; une bienveillance continuelle cachée sous un langage austère et ne se révélant qu'à de rares intervalles par un regard empreint d'intérêt ou par un mot plein de douceur, un profond respect dissimulé sous un air impérieux, une certaine sévérité jointe à des soins assidus et dévoués, furent les moyens dont je me servis avec elle, et ceux qui convenaient le mieux à sa nature aussi fière que sensible. »


    Auteur : Charlotte Brontë

     

    Edition : Archipoche

     

    Genre : Classique étranger

     

    Date de parution : 1ère édition : 1857 ; Dans cette édition : 4 février 2015

     

    Prix moyen : 7,65

     

    Mon avis : Le professeur est le tout premier écrit de Charlotte Brontë et on dit souvent qu’il est le moins abouti.
    Personnellement, j’ai bien aimé la simplicité qu’il y a dans l’écriture de ce roman.
    Pour autant, si le professeur est le premier écrit de l’auteur, il n’est pas à proprement parlé une œuvre de jeunesse puisqu’il est daté de 1847 et que Charlotte, qui avait 31 ans, avait déjà occupé un poste d’enseignante à Bruxelle dans la pension de Mme Heger. C’est d’ailleurs probablement le mari de cette dernière qui lui a inspiré le personnage de William et la relation qu’il y a entre lui et Mlle Henri, à la fois élève et sous-maitresse.
    Elle prend un risque en écrivant à la première personne alors que son personnage principal est masculin.
    Difficile de se mettre dans la peau d’un jeune homme quand on n’en fréquente guère, mais, à part quelques petites descriptions un peu trop détaillées des tenues vestimentaires, étonnantes dans les pensées d’un homme, elle s’en tire plutôt pas mal.
    William ne m’a pas semblé très sympathique. Il a beaucoup de principes rigoristes qui ne reposent sur rien si ce n’est son sentiment de supériorité sur toutes ces personnes sans lesquelles il serait sans doute à la rue. Il ne cesse de montrer à quel point il se sent supérieur à eux, sur un plan moral surtout, quand ce n’est pas du fait de sa naissance, dont il n’a pas vraiment de quoi être fier.
    En fait, l’ensemble des personnages, à l’exception notable de Mlle Henri, est plutôt antipathique.
    Bien entendu personne ne va apprécier Edward, le frère de William, qui est un être odieux et méprisable et qui semble rongé par l’appréhension que quelqu’un, fusse son propre frère, puisse ramasser une miette qu’il aurait laissé tomber.
    Je n’ai pas plus apprécié Hudsen, qui, s’il est un peu le salut de William, semble totalement dépourvu de convenance et décide de certaines choses sans l’avis du principal concerné.
    Quant aux directeurs des deux pensions où va travailler William, le seule chose que j’ai apprécié chez eux, que ce soit Mr Pelet ou Mme Reuter, c’est leurs mères respectives, deux bonnes femmes toutes simples et sans malice que j’ai regretté de ne pas voir davantage.
    Quand je vois la haute opinion que William a de lui-même, ainsi que sa perception des femmes qui l’entourent, notamment de ses élèves, je déplore une certaine facilité dans l’atteinte des buts qu’il se fixe.
    Certes, il évolue au fil du roman, mais si peu finalement. J’aurais aimé que quelques désillusions plus sérieuses, sans personne cette fois pour lui tendre une main secourable, balaient un peu sa fierté et le force à se remettre sérieusement en question.
    Malgré cette antipathie pour les personnages, j’ai vraiment aimé l’histoire, l’écriture de Charlotte Brontë, si elle utilise ici un style plus simple que dans Jane Eyre, n’en demeure pas moins aussi belle et prenante. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre, qui, Dieu merci pour mon sommeil en retard, ne fait que 382 pages et n’a donc pas provoqué une trop longue insomnie.

     

    Un extrait : Une belle matinée d’octobre succéda à la soirée brumeuse pendant laquelle j’avais été, pour la première fois, introduit à Crimsworth Hall. J’étais sur pied de bonne heure, et je me promenai dans le parc qui entourait la maison. Le soleil d’automne, en se levant sur les collines, éclairait un paysage qui n’était pas sans beauté. Des bois aux feuilles jaunies variaient l’aspect des champs dépouillés de leurs moissons. Une rivière coulait entre les arbres et réfléchissait un ciel pâle où glissaient quelques nuages ; sur ses rives on apercevait, à de fréquents intervalles, de hautes cheminées cylindriques, tourelles élancées qui indiquaient la présence des manufactures à demi cachées par le feuillage. Çà et là, suspendues au flanc des coteaux, s’élevaient de grandes et belles maisons pareilles à celle de mon frère. A une distance d’environ cinq milles, un vallon, qui s’ouvrait entre deux collines peu élevées, renfermait dans ses plus la cité de X… Un nuage épais et constant planait au-dessus de la ville industrieuse où étaient situés l’usine et les magasins d’Edward. La vapeur et les machines avaient depuis longtemps banni de ces lieux la solitude et la poésie ; mais le pays était fertile et présentait dans son ensemble un aspect riant et animé.

     

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  • [Livre] Tu devras choisir

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    Résumé : Ce jour-là, Aiden et Annabel s’apprêtent à fêter leur dixième anniversaire quand on sonne à la porte. C’est un homme, le visage masqué, une arme à la main. Il menace les enfants et force Madeleine, leur mère, à faire un choix impossible : lequel de ses deux jumeaux va vivre, lequel va mourir ? Quelques semaines après le drame, Madeleine se réveille à l’hôpital. Elle n’a que des bribes de souvenirs de ce jour terrible. Deux tirs de revolver. Elle qui rampe dans l’herbe. Et du sang, beaucoup de sang. Peu à peu, Madeleine tente de reconstituer le fil des événements. Et si le tueur ne s’en était pas pris à sa famille par hasard ? En exhumant les secrets de ceux qu’elle croyait connaître, elle comprend aussi que la menace est toujours là. Plus que jamais.


    Auteur : Samantha King

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : Avril 2018

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : Comme dit dans le quatrième de couverture, le livre commence par l’irruption chez Maddie d’un homme cagoulé qui, sous la menace d’une arme, lui demande de choisir lequel de ses jumeaux de 10 ans, de son fil ou de sa fille, doit mourir.
    Quelques semaines plus tard, Maddie se débat dans sa culpabilité. Son mari et son fils ne la regardent plus dans les yeux, elle est victime d’absences et ne sort plus de chez elle.
    Isolée dans sa propre maison, Maddie repense à sa vie avant le drame.
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que son couple n’avait rien d’idéal.
    Dominic, son mari, est un être dominateur et arrogant, extrêmement frustré de ne pas être né avec une cuillère d’argent dans la bouche et persuadé qu’on ne le traite pas selon ce qu’il mérite. L’ascension sociale semble être sa seule motivation et, très honnêtement, dès leur première rencontre, je n’ai pas pu le piffer : entre la drague en mode : « je vois bien que tu n’attendais que moi » et la manière à peine voilé dont il annonce à Maddie, enceinte, qu’il ne souhaite pas la voir travailler… bref, il m’a hérissé le poil.
    Et ça ne s’améliore pas au fil des souvenir de Maddie. A ce niveau, ce n’était plus des baffes que j’avais envie de lui mettre, mais carrément des coups de batte dans la tronche.
    Le déroulé des journées de Maddie, ce qu’elle perçoit, m’ont fait élaborer une théorie qui s’est confirmée dans la seconde partie.
    Mais cette théorie n’est que le début de l’histoire car de nombreuses révélations et rebondissements vont avoir lieu pour mener à la découverte du coupable.
    On est vraiment dans un thriller psychologique. Peu importe, en réalité, de qui a posé cette question inconcevable à Maddie, l’important réside en comment la jeune femme va bien pouvoir se sortir de là.
    Une des choses que j’ai le plus appréciée est que, si le coupable s’imagine invincible et suprêmement intelligent, il ne passe pas entre les mailles du filet. Ça change de tous ces thrillers où on voit un type faire des choses totalement dingue sans que personne ne se rende compte de rien. Là, quand on découvre la vérité, les erreurs commise sont pointées et on se rend compte qu’en fait, il n’a trompé personne et surtout pas les flics.
    Après, le fait que le coupable soit repéré ne va pas forcément arranger les affaires de Maddie !
    La plus grande qualité de ce roman est de jouer avec nos nerfs : quand on devine quelque chose, on se dit que c’est bon, on a tout compris et on se rend compte que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg), ou encore on comprend qu’une chose va se passer et on la voit se produire un peu comme un terrible accident qu’on ne peut pas empêcher d’arriver. Sans compter toutes ces choses qui nous apparaissaient comme des certitudes et qui finalement sont complètement fausse. Ou le fait qu’on se mettre à se méfier de tout le monde…
    La tension est quasi permanente mais si j’ai un petit reproche à faire, c’est d’avoir fait une fin un peu trop facile. J’aurais aimé que l’auteur aille un peu plus loin que ça.
    Mais pour un premier roman, ce thriller est vraiment bien mené et je l’ai dévoré en seulement quelques heures.

     

    Un extrait : Le soleil du matin donne des reflets d’or rouge à la chevelure de ma fille. Ses boucles folles échappent à mes mains désespérément tendues et je reste clouée sur place, les regardant se déployer vers le ciel en un nuage flamboyant. Je n’essaie pas d’attraper ses cheveux, mais son corps qui se dérobe toujours en arrière, tel un plan au ralenti ancré dans mon cerveau. Mes bras battent en vain dans l’air sec de l’été, n’étreignant que le vide contre ma poitrine. Je tente de la rattraper avant qu’elle ne tombe mais je ne parviens à saisir que quelques-unes de ses mèches cuivrées, ces bouclettes soyeuses que j’aime tant et qu’elle veut à tout prix raccourcir et lisser pour paraître moins petite fille, faire plus grande que son âge.
    Mais elle restera toujours une petite fille ; elle ne grandira jamais.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #225

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    halloween.jpg le cabinet des fées créatures fantastiques et merveilleuses.jpg le cabinet des fées sortilèges et enchantements.jpg

    horizons T02.jpg les nocturnes.jpg les loups ne se mangent pas entre eux.jpg

    lecture en cours.jpg

    L'essence des ténèbres.jpg

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    Pour faire un peu saisonnier, je marque en orange les livres que j'ai lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge (On s'amuse comme on peut).

    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #67

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La cité du ciel de Amy Ewing dont vous pouvez lire ma chronique ICI

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    Nous sommes les Céruléennes. Notre sang est magique.
    Les mères de Sera le lui répétaient depuis sa naissance. Elles le lui enseignèrent avant même qu’elle ne parle, ne pense par elle-même ou ne comprenne ce que ça signifie. Toutes les enfants céruléennes savaient que la magie coulait dans leurs veines ; que leur sang possédait des vertus curatives et qu’il créait entre elles une connexion des plus intimes.
    Aujourd’hui toutefois, cette magie n’était d’aucun secours à Sera.
    Dans le bois nébuleux, il faisait froid ; c’était le seul endroit de la Cité du Ciel où l’air n’était pas parfaitement tempéré. L’herbe craquela sous ses pieds nus lorsqu’elle se pencha pour saisir une poignée de filaments de nuage accrochés aux feuilles noires d’un arbre nébuleux. Des filaments aussi fins qu’une toile d’araignée. Les cheveux d’ange lui échappèrent des mains pour aller se fixer sur une feuille plus en hauteur, hors de sa portée.
    — Zut !
    Deux filles proches d’elle poussèrent un petit cri de surprise. Koreen lui décocha un regard perspicace. Rejetant sa chevelure bleu vif dans son dos, elle enroula son nuage jusqu’à former un fil des plus délicats, comme pour montrer l’exemple à Sera. Celle-ci baissa les yeux sur sa robe en fils de nuage, celle que sa mère céladon lui avait confectionnée ; elle sut qu’elle n’arriverait jamais à tisser assez de nuages pour s’en fabriquer une elle-même.
    — Ne cherche pas à les attraper, lui conseilla Leela, qui quitta son métier à tisser où elle avait déjà réuni une épaisse bobine de fil prête à être convertie en tissu. Laisse-les venir à toi.
    — Facile à dire pour toi, rétorqua Sera. Voilà trois semaines qu’on travaille dans ce bois et je n’ai fait aucun progrès.
    — On passera bientôt aux mines de gemmes d’étoiles, répondit Leela. Peut-être que tu y trouveras ta vocation.
    Leela était la meilleure amie de Sera. Sa seule amie, à vrai dire. Sa fougue, ses emportements incontrôlables et ses questions incessantes n’avaient pas l’air de la déranger. Pas plus que ses accès de rire frénétiques qui effrayaient même les oiseaux dans la volière.
    Leela la regarda, pleine d’espoir. Sera ne put se résoudre à lui dire qu’elle ne se croyait pas taillée non plus pour la chasse aux pierres précieuses. Elle ignorait quel rôle lui était destiné dans la Cité. Et bientôt, elle allait avoir dix-huit ans, elle deviendrait adulte. Elle craignait que la grande prêtresse ne lui attribue par défaut une place de novice au temple. C’était bien le dernier endroit au monde où Sera s’imaginait. Elle adorait Mère Soleil, évidemment, toutefois elle ne voyait pas l’intérêt de passer ses journées à chanter des cantiques en son honneur et à nettoyer le temple.
    Mais son éducation était terminée. Cela faisait un an que sa mère céladon avait cessé de l’instruire. Ensemble, les jeunes Céruléennes s’étaient initiées aux diverses tâches de la Cité du Ciel. Sa mère céladon espérait la voir marcher dans ses pas et développer un goût pour le tissage de nuages. C’était d’ailleurs elle qui avait fabriqué toutes les robes de sa fille. Sa mère orange voulait qu’elle prononce ses vœux, mais c’était peu probable – Sera arrivait systématiquement en retard à la messe et aux prières du soir. Sa mère violine jouait la plus douce des musiques à la harpe – on lui réclamait toujours un morceau lors des grandes occasions. Mais Sera n’ayant aucun talent musical, elle ne lui avait jamais mis la pression. En outre, Sera était trop turbulente pour la volière ; elle s’ennuyait au pâturage lorsqu’elle devait surveiller le troupeau de moutons de brume ; et elle n’avait pas la patience de s’occuper des abeilles dans le rucher.
    — Peut-être que Sera sera la première Céruléenne à n’avoir aucune vocation, fit remarquer Koreen d’un ton mielleux et cependant teinté d’acidité.
    Treena et Daina échangèrent un regard. Daina avait déjà trouvé sa vocation, s’occuper des vergers, et elle avait reçu la bénédiction de la grande prêtresse. Sa mission débuterait bientôt. Sera était quasi sûre que Treena demanderait à travailler avec les sages-femmes d’un jour à l’autre.
    — Bien sûr qu’elle va trouver sa vocation, rétorqua sèchement Leela.
    — Mais ce n’est pas encore le cas, souligna Daina.
    — Pour moi non plus, répliqua Leela du tac au tac.
    — Oui, mais…
    — J’aimerais m’occuper du cordon, l’interrompit Sera.
    Elle ignorait d’où lui étaient venues ces paroles, mais une fois qu’elle les eut prononcées, elle sut que c’était vrai. Les autres filles la dévisagèrent d’un air ahuri comme s’il venait de lui pousser une deuxième tête.
    — Le cordon ? répéta Elorin, perplexe.
    — Personne ne s’occupe du cordon, railla Koreen. Ça fait des années et des années qu’on n’a pas eu besoin de s’en occuper. C’est justement pour cette raison qu’on a amarré notre Cité à la planète du dessous.
    La Cité du Ciel n’avait rien de comparable aux autres planètes de l’univers. Pour commencer, ce n’était pas une planète à part entière. Elle n’était pas ronde comme un ballon mais plate, un disque ovale flottant avec un temple en son centre et un jardin tentaculaire à ses deux extrémités. Une fine membrane de magie l’englobait comme une coquille d’œuf, la protégeant du danger et sécurisant ses rebords pour empêcher les Céruléennes imprudentes de s’égarer et de tomber dans l’espace. Comme il n’y avait ni pluie ni neige ni aucune saison discernable, la Cité devait s’arrimer à une planète au moyen d’un lien, une fine chaîne magique constituée de maillons or, argent et bleu, invisible à l’œil humain mais parfaitement visible aux Céruléennes. Ce cordon alimentait la Cité, qui tirait ses nutriments de la planète à laquelle elle était attachée, il en aspirait les minéraux et les molécules de toutes sortes comme l’herbe puise l’eau dans le sol. Grâce à cela, le Grand Estuaire était rempli et les vergers arrosés. L’air était pur et les animaux en bonne santé.
    D’après la mère céladon de Sera, le voyage qui les avait conduites vers cette planète avait été semé d’embûches. Il remontait à presque neuf cents ans, à la suite de la Grande Tristesse. La vie des Céruléennes avait alors changé de manière irrévocable. Il leur avait fallu si longtemps pour trouver l’orbe vert-bleu-marron qui gravitait au-dessous de la Cité que l’Estuaire s’était quasiment asséché, que les champs de fleurs de lune avaient fané et presque disparu et que les moutons de brume avaient commencé à mourir.

     

    Alors, tentés?

  • [Livre] Le choix du roi

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    Résumé : Royaume des Francs, 792. L’heure est grave : Charlemagne vient d'apprendre que son fils d’un premier lit, Pépin le Bossu, a conspiré contre lui. Le roi est loin d'avoir été un père idéal, mais la sentence est sans appel : le jeune traître doit rejoindre un monastère et y demeurer le restant de ses jours. Peu enclin à faire amende honorable et encore moins à devenir un homme de Dieu, Pépin dépérit. L'héritier déchu est loin de se douter que c’est par une entremise des plus inattendues que viendra son salut, avant d'entamer un périlleux voyage vers l'inconnu...


    Auteur : Solène Beauché

     

    Edition : Librinova

     

    Genre : Historique, Fantastique

     

    Date de parution : 15 novembre 2018

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Ce roman m’a vraiment happée.
    A la lecture, on repère certains faits historiques connus, comme la mort de Roland à Roncevaux ou encore le défilé d’épouses de Charlemagne.
    Pour d’autres, c’était plus difficile. Il a fallu que je fouine sur internet pour découvrir qu’Amaudra (aussi appelée Alpaïs) a bel et bien existé.
    En fait, toute la base du roman est parfaitement juste historiquement parlant en ce qui concerne les personnages principaux. Puis, à partir du moment où Peypin le bossu et Amaudra se retrouvent, l’histoire se met en veilleuse, sans s’effacer totalement, pour laisser la place à la fiction.

    Mais très franchement, à part lorsqu'il est question d’un don surnaturel (dont on connaît l’existence mais qui ne prend pas le pas sur l’histoire), tout est parfaitement crédible et pourrait tout à fait s’être déroulé ainsi.

    L’histoire est découpée en trois parties, chacune étant racontée à la première personne par l’un des trois personnages principaux.
    La première partie est du point de vue de Charles (Charlemagne). Mon Dieu que j’ai pu détester ce type ! Son arrogance est insupportable, son attitude générale est d’une hypocrisie sans nom ! Il n’a que Dieu à la bouche alors que son comportement va à l’encontre de cette religion et notamment son rapport avec ses femmes.
    La seconde partie est racontée par Peypin le bossu et la troisième par Amaudra, les deux ainés de Charles qu’il a eu avec sa première épouse, Himiltrude, qu’il a répudiée pour conclure une alliance plus avantageuse, réduisant ses deux premiers enfants au rang de bâtard.
    Ces deux jeunes gens ont vécu, chacun à leur manière, une vie misérable à cause de leur père.
    Là, en revanche, j’ai vraiment adoré ces deux personnages et je serais bien incapable de vous dire si j’ai préféré Peypin ou Amaudra.
    L’histoire de chacun d’eux m’a profondément touchée. La solitude que ressent Peypin au sein de sa famille, ou celle d’Amaudra, en exil, utilisée honteusement par son père sans pour autant qu’il daigne faire autre chose que la reléguer aux oubliettes, m’a interpellée de la même façon.
    Cette saga familiale où un frère et une sœur se portent l’affection qui leur a toujours été refusée par un père égoïste, est portée par l’écriture captivante de l’auteur.
    Son histoire est si bien documentée que j’ai parfois eu l’impression de lire du Philippa Gregory.
    En demandant « Le choix du roi » comme service presse, j’espérais lire une histoire plaisante qui saurait me charmer.
    Elle a dépassé toutes mes espérances car j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce superbe roman.

     

    Un extrait : Été 792. Je me redressai en sursaut, mon cœur battant la chamade. Le cauchemar qui m’avait réveillé m’engourdissait encore, plus vivace que jamais. Haletant, sans prendre la peine de me couvrir, j’enjambai le corps dénudé de l’une des jeunes filles qui partageait mon lit et me dirigeai vers la fenêtre. Dehors, la lune se dessinait en filigrane derrière une fine couche nuageuse. Ses contours nets et pleins découpaient dans le paysage des ombres ruisselantes. Une pluie diluvienne s’abattait sur Ratisbonne. Je lui présentai mon visage pour y laisser éclater quelques gouttelettes échappées des trombes d’eau crachées par le ciel. Un effluve de terre détrempée me parvint furtivement.

    J’avais rêvé qu’on me volait ma couronne. Mes assaillants n’avaient rien d’identifiable. Leur figure était lisse, à peine parée d’yeux vides, sans âme, comme sculptés à même leur peau. Ce n’était pas la première fois que ces visions m’apparaissaient. C’était le prix de la royauté. L’angoisse d’être déchu, de devenir un homme parmi les hommes ou pire, de quitter ce monde en sachant son royaume entre de mauvaises mains. Que cette peur ne m’ait jamais taraudé eut été intolérable.

    Je regagnai mon lit, que je distinguais tout juste dans l’obscurité à peine balayée de timides rayons lunaires. Aucune des deux servantes qui y dormaient à poings fermés, épuisées par nos ébats tardifs, n’avait bronché quand je m’étais réveillé en sursaut. L’une d’entre elles émit un gémissement discret tandis que j’embrassais son sein charnu, puis elle replongea dans un sommeil paisible. Le lendemain, elles retourneraient à leur vie de labeur avec la seule satisfaction d’avoir procuré une nuit de plaisir à leur roi. Le grain fin et ferme de leur peau contrastait avec le relâchement naissant de la mienne. Mon corps, bien qu’encore vigoureux, commençait à montrer les signes de ses quarante-cinq ans. Je n’étais plus un jeune homme.

    Soudain, j’entendis un garde se braquer à l’entrée de ma chambre. Une voix essoufflée semblait insister pour s'entretenir avec lui.

    — Pitié, je dois lui parler, c’est une question de vie ou de mort !

    — Le roi est occupé, il ne veut être dérangé sous aucun prétexte.

    Le tumulte provoqué par leur discussion fit tressaillir mes jeunes amantes qui, prises de panique, tentèrent tant bien que mal de cacher leur nudité. Elles étaient moins chastes quelques heures auparavant.

    Je les laissai à leur affolement, plus soucieux d’aller à la rencontre de celui qui osait troubler ma prétendue quiétude. J’interpellai l’importun, que je n’étais pas sûr de reconnaître. Il portait l’habit monacal et était trempé jusqu’aux os.

    — Que se passe-t-il ici ?

    — Roi Charles, je vous prie de m’excuser, mais je ne vous dérangerais pas si ce n’était pas de la plus haute importance. Mon nom est Fardulf. Je viens vous avertir du danger qui vous guette. Je me suis rendu coupable d’avoir cédé à la fatigue dans l’église dont je suis le chapelain et il y a quelques heures de cela, un bruit de pas m’a réveillé. Sous les nefs, des conspirateurs parlaient à voix basse contre vous. Ils ont pour dessein de vous tuer et de mettre votre fils Pépin sur le trône à votre place.

    — Pépin ? grinçai-je. Il n’a pas quinze ans, il est trop jeune pour régner. Et puis, la couronne d'Italie lui est tout acquise.

    — C’est de votre autre fils qu’il s’agit, roi Charles. Celui qui est contrefait. Je l’ai vu. Il était là, avec les conspirateurs.

    Un nœud étreignit ma poitrine tandis que le clerc, intarissable, continuait de radoter.

    — Ils m’ont surpris et j’ai couru aussi vite que j’ai pu pour leur échapper. Ils ont bien failli me rattraper, mais ma loyauté envers vous…

    Je n’écoutais déjà plus. J’avais été trahi par ma chair et mon sang.

     

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  • Bilan du mois de août 2019

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    En août j'ai lu 26 livres dont 20 romans et 6 mangas pour un total de 9401


    Côté lecture, j'ai lu tous ce que j'avais en stock de mangas

    bride stories T06.jpg bride stories T07.jpg Le mari de mon frère T01.jpg

    Le mari de mon frère T02.jpg Le mari de mon frère T03.jpg Le mari de mon frère T04.jpg


    J'ai également lu quelques SP qui ont tous été de très bonnes lectures

    La neuvième tombe.jpg Le choix du roi.jpg Les larmes de Jundur T01.jpg

    Le reste de mes lectures a été pioché dans ma gigantesque PAL.

    Globalement de bonnes lectures, et même de très bonnes lectures

    Animorphs T26 Le duel.jpg animorphs T27.jpg dry.jpg

    Eve Dallas T26.jpg Eve Dallas T27.jpg Eve Dallas T27,5.jpg

    Grace and fury.jpg gregory la machination familiale.jpg Je vis très bien ma rupture.jpg

    J'irai revivre sous d'autres étoiles.jpg La prisonnière du temps.jpg Le démariage.jpg

    L'épicerie Sansoucy intégrale.jpg


    Et même quelques coups de cœur

    dix millions d'étoiles.jpg Frangine.jpg

    tu tueras l'ange.jpg tu tueras le roi.jpg

     

    Côté écran, encore une fois, j'ai vu plus de séries que de films.

    Il aurait été difficile de voir moins de séries que de films étant donné que je n'en ai vu qu'un seul

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    En revanche, côté séries...
    J'ai commencé par revoir les 6 saisons de Kaamelott et j'ai enchaîné avec les 5 premières saisons de Major crimes (sur 6).

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    J'ai également regardé la saison 2 de Anne with an E, la saison 9 de modern family ainsi que la saison unique de The spanish princess qui fait suite à the white queen et the white princess.

    anne with an e saison 2.jpg modern family saison 9.jpg the spanish princess.jpg

     

    Pour les achats hors livres, j'ai reçu la box du mois de dégusta box

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    Et je me suis également acheté quelques livres de coloriages anti-stress

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    Et enfin, côté découverte c'est du Sweet Bubble thé que je vous parle cette fois.


    Le bubble thé, c'est un thé aromatisé avec des perles de saveur à l'intérieur et que vous composez vous même en choisissant entre plein de parfums.

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    Vous pouvez même lire des mangas en dégustant votre thé accompagné de douceurs sucrés (mochi) ou de quelques plats salés (onigri, nouilles sautés, gyoza...)

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    Ce n'est pas très grand, alors moi, comme je suis pas vraiment à côté, j'ai préféré me faire livrer par deliveroo.

    Sweet bubble thé
    38, Rue du Docteur Jean Fiolle
    13006, Marseille

    04 84 18 59 52
    sweetbubblethe @ gmail.com
    http://www.sweetbubblethe.com

    Lundi - Samedi : 10h00 / 19h00

    Dimanche : Fermé

     

    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci! Bonne rentrée à ceux qui sont concernés, bonne reprise aux travailleurs qui rentrent de vacances et bon mois de septembre à tout le monde!

  • Mes sorties du mois #47

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    CVT_Les-Dernieres-heures_8289.jpg CVT_Liquide-inflammable_9319.jpg CVT_Secrets-de-Miel_3426.jpg

    CVT_Un-couple-irreprochable_8260.jpg

     

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de septembre?

  • Book Haul août 2019

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    Ce mois-ci j'ai été très raisonnable.
    La majorité des livres qui ont rejoint ma PAL ce mois ci sont soit des SP, soit des livres que j'ai pris avec les bons d'achats que France loisirs m'a donné en échange de mes vieux livres.
    Au final, je n'ai réellement acheté que 2 livres

     

    D'abord les SP, j'ai reçu ce thriller par une masse critique privilégiée de Babelio

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    Ensuite, je me suis inscrite sur le site SimPlement pro, où on est en relation avec des auteurs et éditeurs et où on peut demander des SP. Je suis inscrite de puis à peine une semaine et j'ai déjà 2 SP qui ont été accepté. Je les ai demandé en ebooks:

    SP ebook auteur (2).jpg SP ebook auteur.jpg

     

    Avec la revente de mes vieux livres, j'ai donc reçu un bon d'achat de France loisirs et avec je me suis pris quelques livres:

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    Et enfin, je suis allée chez Gibert (c'est pas ma faute, le chemin pour aller à un rdv médical passait pile devant et j'avais une demi-heure d'avance):

    gibert.JPG


    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci, vous voyez que j'ai été raisonnable. Le mois prochain, en revanche, je ne promets rien. Je ne suis pas franchement intéressée par la rentrée littéraire, mais en revanche, les livraisons reprennent de manière plus fiable et j'ai une liste longue comme le bras de livre que j'ai envie de lire!

     

  • C'est lundi que lisez-vous? #224

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    gregory la machination familiale.jpg Les larmes de Jundur T01.jpg Le choix du roi.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?