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[Livre] Flocons d'amour

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Résumé : Un noël très enneigé, un train immobilisé par la tempête, et une " Maison de la gaufre " comme unique refuge… Entre rencontres amicales et amoureuses, rires et larmes, des adolescents découvrent et dévoilent leurs sentiments.


Auteur : John Green

 

Edition : Le livre de poche

 

Genre : Romance

 

Date de parution : 10 octobre 2018

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : Ce livre n’est pas un seul roman, mais trois nouvelles, écrites par trois auteurs, qui ont des protagonistes vivant dans une petite ville et ayant donc tous les liens les uns avec les autres. Les trois histoires sont ainsi liées, d’autant plus qu’elles ont lieu chronologiquement parlant, soit au même moment, soit se chevauchant dans le temps.
La première nouvelle nous fait rencontrer Jubilé, une adolescente de 16 ans, obligée de faire une croix sur sa soirée de noël avec son petit ami pour partir en catastrophe en Floride chez ses grands-parents, ses parents ayant été arrêté dans un magasin au cours d’une « émeute ».
Collectionneurs de villages de noël, d’où Jubilé tire son nom, ils ont l’air de ne pas avoir grand-chose dans le crâne.
Bloqué par la neige, le train doit s’arrêter à côté de la petite ville de Gracetown. Refusant de rester dans un train glacial, Jubilé se réfugie dans un café, où elle va rencontrer un certain Stuart.
Stuart et Jubilé sont adorables, même s’ils n’arrêtent pas de se disputer. La mère de Stuart déborde d’amour et de gentillesse, mais elle est complètement cinglée.
Cette première histoire introduit plein d’autres personnages qui ne sont pas utilisés dans cette nouvelles.
En fait, les trois nouvelles sont écrites en cascade. Ainsi, les personnages introduits dans la première, tels que Deun, Jeb et les pompom girls, se retrouvent dans les deux autres, et une chose dite dans la seconde aura une grande importance dans la troisième.
La seconde nouvelle commence peu de temps après le début de la première et se déroule du coup plus ou moins en même temps.
Ici, trois amis, deux garçons et une fille, sont partis pour passer la soirée de noël devant un James Bond tandis que la tempête fait rage dehors.
Mais là, leur ami Deun, qui tient le café où c’était réfugié Jubilé, les appelle pour leur dire que son établissement est envahi des pompom girls qui étaient aussi dans le train et les somme de venir le rejoindre.
Pendant tout le trajet d’une vingtaine de kilomètres, trajet effectué dans 30 cm de neige, en pleine tempête, deux d’entre eux vont réaliser que les sentiments qu’ils se portent n’ont rien à voir avec l’amitié.
Cette nouvelle est beaucoup plus accès sur l’humour que la première, ici la romance passe un eu au second plan.
Dans la troisième nouvelle, enfin, on rencontre Addie, amie de Stuart, et petite amie, ou ex petite amie, ce n’est pas très clair, même pas pour elle, de Jeb, qui était dans le train avec Jubilé.
L’histoire a lieu un peu après les précédentes.
Addie est une fille égocentrique et superficielle qui exaspère tout le monde avec ses psychodrames continuels.
Elle m’a vraiment exaspérée aussi, mais ce que j’ai le plus aimé dans cette histoire, c’est toute l’aventure autour du cochon miniature destiné à l’amie de Addie.
L’histoire d’amour en elle-même était plaisante à lire et le fait qu’elles s’imbriquent ainsi les unes dans les autres était vraiment un plus.
C’était vraiment un recueil parfait pour noël !

 

Un extrait : Tout a commencé la nuit de Noël.

Enfin, pour être plus précise, l’après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au cœur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d’un problème. Je sais d’expérience que, s’il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.

Je m’appelle Jubilé.

Prenez le temps de digérer cette information.

Vous voyez, dit comme ça, ce n’est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d’une longue histoire (telle que celle que je m’apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d’une phrase :        « Au fait, je m’appelle Jubilé. » Vous ne sauriez pas comment réagir.

J’ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d’une strip-teaseuse. Certains d’entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j’en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J’ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J’ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme. (Je n’ai aucun problème avec cette profession ; je tiens à le préciser au cas où l’une d’elles me lirait. Simplement je n’en suis pas une. Mon principal blocage, quant à ce métier, tient au latex. Je suis sûre que c’est mauvais pour la peau, que ça ne la laisse pas respirer.)

Le problème que me pose Jubilé, c’est que ce n’est pas un prénom. Il s’agit d’une sorte de fête. Personne ne sait vraiment quel genre, d’ailleurs. Vous avez déjà entendu parler de quelqu’un qui organisait un jubilé ? Et, si c’était le cas, vous iriez ? Parce que moi, non. Je l’associe spontanément à la location d’un énorme objet gonflable, à des ribambelles de fanions et à une organisation très complexe du tri des déchets.

À la réflexion, dans mon esprit, le jubilé se rapproche dangereusement du bal populaire.

Mon prénom n’est pas étranger à l’histoire qui, comme je l’ai dit, a commencé la veille de Noël, dans l’après- midi.

 

Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

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