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Selene raconte... - Page 42

  • [Livre] Frozen - T01

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    Résumé : La couverture de Nat est grillée. Bientôt, tout le monde saura qu’elle fait partie des « marqués ». Le casino, où elle officie comme croupière, va découvrir qu’elle a volé des jetons… Sans aucun scrupule, elle fait accuser quelqu’un d’autre à sa place : un dénommé Wes qui a beau être joli garçon, n’en demeure pas moins arrogant. Nat, elle, a déjà détourné le regard : elle a assez d’argent pour quitter cet infâme New Vegas plongé dans l’ère glaciaire, et rejoindre le Bleu, là où l’air est pur et la mer azure. Là où des renégats comme elle peuvent vivre en paix. Il suffit juste de payer grassement un mercenaire. Mais le passeur, ô surprise, n’est autre que Wes… Après tout, se dit Wes, un voyage dangereux en compagnie d’une jolie fille ne se refuse pas.


    Auteur : Melissa de la Cruz et Michael Johnston

     

    Edition : Albin Michel

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 02 Janvier 2015

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Frozen est un roman d’anticipation qui postule que la Terre est entrée dans une sorte de nouvelle ère glaciaire après avoir été dévastée par l’Homme.
    L’auteur nous dépeint un monde dévasté, couvert de neige et de glace, des villes entières ont disparues sous la montée des eaux provoquées par la fonte des glaces.
    Les océans sont si pollués que rien n’y vit, on croise d’immense trashberg (iceberg composés d’ordures) et les libertés individuelles sont réduites à zéro (il faut un permis pour avoir des relations sexuelle et une licence pour avoir un enfant).
    Le début du roman est assez abrupt : Nat s’échappe d’une sorte de prison où on la détient parce qu’elle est « marquée ». Ce que sont les marqués, d’où ils viennent, qu’elles sont leurs capacités, on ne l’apprend qu’au compte-goutte car on découvre les choses au même rythme que la jeune fille. Tout au plus sait-on que ces personnes sont traquées, accusées d’être maléfique, voire de transmettre une affreuse maladie.
    Nat rêve de s’échapper de New Vegas, où elle réside, pour rejoindre « le bleu » : un endroit qui serait épargné par le froid et la pollution. Une simple légende selon certains, un nouveau territoire à soumettre (et probablement à détruire) selon l’armée.
    Trouver le bleu n’a rien d’une promenade de santé : Il faut d’abord réussir à fuir la ville, puis, une fois sur l’océan, échapper à des dangers aussi divers que la faim, les trashbergs, les milices, les trafiquants d’esclaves ou encore les choses sinistres qui rôdent sous la surface.
    C’est un monde où la compassion peut-être fatale.
    Nat cherche ce qu’elle est, à qui appartient la voix qu’elle entend parfois au fond d’elle.
    Plus pragmatique, Wes, le jeune passeur que Nat a engagé, cherche avant tout de quoi payer le prochain repas.
    Pourtant, chacun des deux jeunes gens, aussi différents qu’ils puissent apparaître au premier abord, cache un secret qui lui pèse. Si pour Nat, on sait d’emblée que c’est la marque, pour Wes, il faut bien plus de temps pour qu’il nous livre sa face cachée. Et encore le fait-il au compte-goutte.
    Les deux personnages principaux sont attachants et on oublie facilement qu’ils n’ont que 16 ans. Mais l’espérance de vie est si réduite dans ce monde, que tout arrive plus tôt et notamment l’âge adulte. Ainsi, à 16 ans, Wes a déjà été militaire, mercenaire et passeur.
    Plus on avance dans l’histoire et plus la fantasy s’ajoute à la dystopie. Les deux se complètent parfaitement, sans doute parce que la fantasy est intégrée petit à petit.
    J’ai aussi apprécié que la romance n’arrive pas trop vite et qu’elle ne facilite pas les choses.
    Le chemin est très dangereux et ce n’est pas parce que nos personnages tombent amoureux qu’il en devient plus facile.
    Il y a beaucoup d’action, entrecoupé de pages plus calmes, comme pour nous laisser souffler.
    La fin est un vrai ascenseur émotionnel. On apprend enfin quelles sont les capacités de Nat (ainsi que pleins d’autres choses sur elle), ce qu’on a attendu pendant tout le livre. Et juste après, on a cette fin qui nous arrache un « non ! ».
    Mais bon, étant donné qu’il s’agit d’une trilogie, un happy end dès le 1er tome aurait été plus que bizarre.
    Vu la fin du 1er tome, les tomes 2 et 3 promettent d’être explosifs !
    Et je suis impatiente de les découvrir.

     

    Un extrait : C’était le coup d’envoi du week-end, le soir des amateurs ; autour de sa table se pressaient des hommes d’affaires venus pour des congrès, des gosses de riches brandissant des jetons en platine, un couple de soldats en permission – garçon et fille, jeunes mariés, qui se bécotaient entre deux verres –, des débutants nerveux posant leur mise avec des doigts tremblants. Nat battit les cartes et distribua. Le nom qu’elle se donnait lui était venu dans un rêve confus, oublié depuis, mais apparemment il lui allait bien. Désormais, elle était Nat. Habituée aux chiffres et aux cartes, elle avait facilement décroché un emploi de croupière au Loss. Il y avait des jours où elle pouvait presque se persuader n’être que cela, une rêveuse de Vegas parmi d’autres, tâchant de joindre les deux bouts, espérant toucher un jour le jackpot.

    Elle pouvait presque se convaincre qu’elle n’avait jamais fui, qu’elle n’avait jamais sauté de cette fenêtre. Elle n’était pas tombée, non : elle avait plané, filé dans les airs comme si elle avait eu des ailes. Puis atterri brutalement dans une congère, après quoi elle avait désarmé les gardes du périmètre qui l’avaient aussitôt cernée, et volé un gilet thermique pour se tenir chaud. Elle avait suivi les lumières du Strip et, une fois arrivée en ville, n’avait eu aucun mal à échanger le gilet contre des lentilles pour dissimuler ses iris – condition sine qua non pour trouver un emploi dans le casino le plus proche.

    New Vegas ne décevait pas ses espoirs. Alors que le reste du pays ployait sous le joug de la loi martiale, la cité du Grand Ouest était demeurée fidèle à elle-même : c’était bien l’endroit où les règles étaient faites pour être enfreintes, et où le monde venait se divertir. Rien ne pouvait décourager les foules : ni la menace de violence constante, ni la crainte des Marqués, ni même les rumeurs de sorcellerie noire supposément à l’œuvre dans les recoins obscurs.

    Depuis qu’elle s’était enfuie, la voix dans sa tête exultait, et ses rêves se faisaient de plus en plus sombres. Presque chaque jour elle s’éveillait dans une odeur de fumée et dans un vacarme hurlant. Parfois, ses visions étaient si prégnantes qu’elle ignorait si elle dormait ou non. Des rêves de feu et de ruines, de décombres fumants, de fumée épaisse, de sang sur les murs…

    Le bruit de ces cris…

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  • [Livre] Au bonheur des filles

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    Résumé : Du haut de ses 19 ans, Vivian sait déjà qu’elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. Mais de sa bulle protégée, elle est loin de s’imaginer le tourbillon incroyable qu’est New York au début des années 1940. Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre en plein Times Square, Vivian n’en croit pas ses yeux. Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d’artistes et de danseuses qui cohabitent joyeusement dans le théâtre, Vivian découvre l’exubérance, la fête et la liberté. Surtout auprès de sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl très émancipée pour l’époque… Mais un faux pas lors d’une virée nocturne fera hélas chavirer le nouveau monde de Vivian et la renverra à la case départ.

    Quand on a goûté au bonheur d’être une fille libre, peut-on y renoncer ?


    Auteur : Elizabeth Gilbert

     

    Edition : Calmann-Lévy

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 05 Février 2020

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Vivian fait le désespoir de ses parents.
    Ceux-ci sont des petits bourgeois conservateurs, un peu snob et contre l’entrée en guerre des USA, ne supportant pas de voir Vivian, leur fille de 19 ans ne pas suivre à la lettre le chemin qu’ils ont tracé pour elle.
    Excédés, et malgré l’antipathie que son père ressent pour sa sœur, ils prennent la décision de l’expédier chez sa tante Peg, à New York.
    Peg, en bonne artiste un peu bohème, un peu alcoolique, beaucoup fauchée, qui tient un petit théâtre minable des bas quartiers de la ville, ne songe pas une seconde à imposer des limites à cette nièce qui lui tombe sur les bras, laquelle nièce ne tarde pas à s’accoquiner avec une showgirl d’à peu près son âge qui a bien l’intention de la dégourdir un peu.
    Et là, on plonge dans le tourbillon du New York des années 40 et de toutes les bêtises que peuvent faire deux filles de 20 ans immatures dans une ville où l’alcool coule à flot et où les hommes se jettent aux pieds des jeunes femmes pourvus qu’elles soient un minimum jolies.

    Toute cette histoire, Vivian, vieille dame, la raconte à Angela, une jeune dont on ne sait pas qui elle est sinon que Vivian a fait sa robe de mariée dans les années 70 et que, maintenant que ses deux parents sont morts, elle a une question à poser à Vivian.
    C’est pour y répondre que la vieille dame remonte à ses 19 ans et raconte toute son histoire.
    Et son histoire, c’est avant tout l’histoire d’une jeune fille de bonne famille qui s’émancipe en s’appropriant son corps.
    Alors, certes, elle ne prend pas que des décisions très heureuses, ni très intelligentes, mais ce sont ses décisions et elle ne veut laisser ni son père, ni son frère, ni un hypothétique mari s’arroger le droit de contrôler son corps à sa place et décider pour elle de son destin.
    Quant à l’évènement qui la réexpédie chez ses parents, comme dit dans le résumé, s’il est vrai que Vivian  a un peu « déconné », j’ai trouvé que cela prenait des proportions incroyables.
    A l’époque des faits, la jeune fille s’est effondrée et a accepté sans broncher, et même en les trouvant justifiés (un effet de son éducation) tous les reproches qui lui sont faits. Des décennies plus tard, elle s’insurge que seules les femmes aient eu à assumer les conséquences de cet évènement.
    Pour ma part, j’ai trouvé qu’on avait affaire-là à une belle bande d’hypocrites. Que ce soit la tante Peg qui se plie aux quatre volontés de son amie (impliquée indirectement) ou l’amie en question qui réécrit l’histoire et massacre littéralement Vivian psychologiquement plutôt que de s’interroger sur son propre entourage et ses propres actions, je les ai trouvées profondément injustes et à la limite du ridicule dans leur propos tant ils ne reflètent pas la vérité des faits.
    Quant au frère de Vivian, pour qui se prend exactement ce petit con moralisateur ?
    Et au milieu de toute cette bande d’hurluberlus tous plus indigne de confiance les uns que les autres, il y a Olive. Sérieuse et inébranlable Olive. Elle parait être une affreuse rabat-joie, mais sans elle la bande ne survivrait pas une semaine.
    On peut dire qu’elle est la seule adulte dans cette histoire et, si elle désapprouve l’attitude de Vivian, elle ne lui tourne pas le dos pour autant.
    A travers son récit, Vivian passe sans transition de l’insouciance aux restrictions et aux horreurs de la guerre.
    Vivian va murir dans cette seconde partie de sa vie à New York et prendre son destin en main.
    Je ne m’attendais pas à ce que la réponse à la question d’Angela nous entraîne dans cette direction mais j’ai beaucoup apprécié le tournant qu’a pris la vie de Vivian (ou plutôt le tournant qu’elle lui a fait prendre).
    Je n’ai pas lu Mange, prie, aime, le titre le plus connu de l’auteur mais j’ai vraiment aimé sa plume dans ce roman –ci et l’ambiance qu’on y trouve.
    J’ai mis un peu de temps pour le lire mais je ne regrette absolument pas de m’être lancée dans ce roman, bien au contraire, car j’ai passé un super moment et je le recommande sans réserve.

     

    Un extrait : Franchement, je ne comprenais pas ce que je faisais à la fac, hormis sacrifier à une destinée dont personne ne s’était donné la peine de m’expliquer le but. On me serinait depuis ma plus tendre enfance qu’un jour j’étudierais à Vassar, mais pour quoi faire ? Quel bénéfice était-je censée en retirer, exactement ? Pourquoi devais-je cohabiter dans cette petite chambre malodorante avec une sincère future réformatrice sociale ?

    A ce moment-là, de toute façon, je n’en avais déjà que trop soupé des études. L’enseignement que m’avait dispensé pendant toutes ces années l’Emma Willard School for Girls et ses brillantes diplômées de l’une ou l’autre des Sept Sœurs ne suffisait donc pas ? J’étais pensionnaire depuis l’âge de douze ans ; peut-être avais-je le sentiment d’avoir purgé ma peine. Combien de livres faut-il lire pour prouver qu’on est capable d’en lire un ? Je sais déjà qui est charlemagne, alors fichez moi la paix, telle était ma vision des choses.

    De surcroît, peu après la rentrée de ma funeste première année universitaire, j’avais découvert un bar, à Poughkeepsie, qui servait jusque tard dans la nuit de la bière bon marché au son d’un orchestre de jazz. Comme j’avais mis au point un plan astucieux pour m’évader discrètement du campus, qui impliquait de laisser une fenêtre ouverte, et de cacher une bicyclette à proximité (j’étais le cauchemar de la surveillante du dortoir), je fréquentais assidûment ce lieu. J’avais par conséquent un peu de mal à assimiler les conjugaisons latines au sait du lit puisque le matin, en général, j’avais la gueule de bois.

    Ce n’était cependant pas le seul obstacle.

    Il me fallait bien trouver le temps de fumer toutes ces cigarettes, par exemple.

    En deux mots, j’étais très occupée.

     

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  • [Livre] Pour le pire

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    Résumé : Le couple que forment Paul et Rebecca ne reposerait-il que sur des illusions ? Lorsque deux policiers sonnent à leur porte un matin, à la recherche d'une femme disparue, Rebecca est loin de se douter que ce sera l'événement le moins dramatique de sa journée. Car son mari cache quelque chose. Et plus elle creuse, pire semble être l'objectif de celui qui partage sa vie depuis vingt ans. Alors que les mensonges de Paul se multiplient, confiance et fidélité semblent ne plus être que de lointains souvenirs et sa femme sombre dans la paranoïa.

    Progressivement, le couple se retrouve piégé dans une spirale infernale... au risque de tout détruire.


    Auteur : E. G. Scott

     

    Edition : Pygmalion

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 01 Février 2020

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Paul et Rebecca, on ne peut pas dire que je les ai vraiment appréciés.
    D’un côté, il y a Paul, qui semble avoir constamment besoin de se prouver qu’il peut séduire. Dès qu’il a une femme dans sa vie, il semble chercher avec qui la tromper.
    Et Rebecca, accro aux médicaments qu’elle détourne allégrement de son travail de représentante en produit pharmaceutique, qui ne cache pas son mépris pour son mari pour la seule raison que sa société a fait faillite et qu’il se retrouve donc au chômage.
    Quel genre d’amour unit ces deux-là ?
    Ils ne semblent motivés que par la compétition de savoir qui de lui ou de elle mettra le plus d’argent sur leur compte commun.
    Le roman présente plusieurs narrateurs.
    Rebecca et Paul se partagent l’essentiel des chapitres mais on peut voir aussi les points de vue d’autres personnages tels que les deux policiers qui enquêtent sur la disparition de deux femmes de l’entourage du couple : Sheila, la maitresse de Paul et Sasha, l’épouse du patron de Rebecca.
    Depuis que la police est passée pour son enquête, Rebecca semble perdre les pédales en même temps qu’elle augmente sensiblement ses prises de médicaments.
    Le rythme ne faibli jamais et, même si je n’ai pas pu m’attacher à Rebecca, j’avais envie qu’elle retrouve un semblant de normalité.
    Mais les deux auteurs sont diaboliquement efficaces et rien ne filtre avant plus de la moitié du livre où là, on commence à en savoir plus que les personnages car, contrairement à eux, on a une vraie vue d’ensemble.
    Jusqu’à ce que les auteurs nous en dévoilent assez pour que l’on comprenne ce qu’il se passe, j’étais complètement perdue et totalement prise au piège de la toile d’araignée tissée par les deux auteurs.
    Je ne savais ni qui, ni quoi croire.
    J’ai également beaucoup aimé l’écriture, le rythme, l’alternance des personnages et leurs tourments intérieurs respectifs.
    J’ai plongé, tête baissée dans cette histoire, je me suis laissée embarquée dans ses nombreuses ramifications jusqu’à la fin, aussi sombre qu’inattendue.
    Car si je me suis laissée aller à échafauder divers scénarios pour cette fin, celle que nous offrent les auteurs, je ne l’avais même pas envisagée.
    Bluffant ! C’est le moins qu’on puisse dire !

     

    Un extrait : Duff nous prévient de leur présence avant que la sonnette retentisse.
    Paul quitte brusquement l’embrouillamini de nous deux corps nus pour enfiler un short de gym et un t-shirt ; je reste sous les draps frais, dos à lui. Malgré notre déception et notre insatisfaction communes, il me pique un baiser rapide avant de descendre accueillir les intrus qui interrompent nos ébats malheureux.
    Le cœur qui cogne, j’enfile une robe de chambre puis j’attends que les visiteurs se dirigent vers la cuisine, suivis pas Duff, notre terre-neuve tout excité, les griffes cliquetant sur le parquet puis sur le carrelage, pour me rendre sur le palier en haut de l’escalier. Invisible du rez-de-chaussée, j’entends les questions des nouveaux venus et les réponses calmes de Paul.
    J’attends le signal pour le rejoindre, puis me répète un mantra à chaque marche : On ne nous surprendra pas. On ne nous surprendra pas. On ne nous surprendra pas. Nous nous en tirerons.
    Mais j’ignore que l’arrivée de deux inspecteurs de police sera l’épisode le moins dramatique de la journée.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #247

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #88

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Grace and fury de Tracy Banghart

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    Serina Tessaro se trouvait sur les marches de la fontaine au centre de la grand-place de Lanos, parmi neuf autres jeunes filles de son âge toutes vêtues de leur plus belle robe. Son sourire éclatant semblait inaltérable, alors même que le crépuscule étouffant, accompagné d’une brume charbonneuse, pesait sur elle.
    Signor Pietro jaugea chacune des candidates, les yeux mi-clos. Il les connaissait toutes depuis leur naissance, les observait, les évaluait, jugeait leur potentiel. Sa moustache poivre et sel frémit lorsqu’il pinça les lèvres.
    La silhouette sombre et imposante des montagnes dominait la ville couverte de suie, ne laissant passer que les ultimes lueurs du jour. La famille de Serina se tenait un peu en retrait de la foule, dans l’ombre. Seules les joues rougies de Nomi étaient visibles. Même à cette distance, Serina percevait la fureur dans le regard de sa sœur. Leur frère, Renzo, laissait une main sur le bras de celle-ci, comme pour la retenir. Serina ne pouvait pas déchiffrer son expression, cependant elle était convaincue qu’il ne partageait pas l’excitation qu’affichaient leurs parents.
    Signor Pietro se détourna des jeunes filles sur les marches de la fontaine pour s’adresser à l’assemblée réunie pour l’occasion. Il allait rendre son verdict. Serina sentait son cœur battre dans sa gorge, mais elle dissimulait son impatience derrière une apparente sérénité. Sa mère lui avait appris l’importance des masques.
    — Cette année, pour la première fois, l’Héritier reprendra la tradition et se choisira trois Grâces. Chaque province est autorisée à envoyer une concurrente dans l’espoir d’accéder à cet honneur. En tant que gouverneur de Lanos, il m’incombe de choisir celle de nos filles qui entreprendra le voyage jusqu’à Bellaqua.
    Peut-être marqua-t-il un silence. Peut-être chercha-t-il à faire durer le suspense. Et pourtant, contrairement à ce que Serina s’était imaginé, le temps ne ralentit pas. Le gouverneur continuait à égrener les mots de sa voix égale et dépassionnée, et ces mots étaient :
    — J’ai choisi Serina Tessaro.
    La foule applaudit. Une lueur d’espoir éclaira le regard de Mamma Tessaro. Nomi se décomposa.
    Hébétée, Serina fit un pas en avant puis exécuta une révérence. Elle n’en revenait pas. Elle irait à Bellaqua. Elle quitterait la ville sale et étouffante de Lanos.
    Elle en avait si souvent rêvé. Elle prendrait le train pour la première fois et traverserait les paysages luxuriants de Viridia. Elle découvrirait la ville du Supérieur, avec ses canaux et son immense palais de marbre. Elle rencontrerait l’Héritier. Il serait aussi beau qu’un prince de conte de fées.
    Et, s’il la choisissait, elle vivrait dans son beau palazzo jusqu’à la fin de ses jours. Elle n’aurait jamais à travailler dans une usine de textile comme sa mère ou à devenir servante comme sa cousine. Pas plus qu’elle ne serait forcée d’épouser l’homme prêt à débourser le plus pour obtenir sa main. Elle assisterait à des bals somptueux et ne manquerait de rien. Sa famille ne connaîtrait pas non plus le besoin. Et même Nomi, en dépit de ses réticences, vivrait une vie meilleure : elle quitterait Lanos, elle aussi, puisqu’elle serait au service de sa sœur.

     

    Alors, tentés?

  • [Livre] Les gardiens des anges – T01 – Les ailes perdues

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    Résumé : « Je m’appelle Lily, j’ai 17 ans et je fais partie de ces humains dotés de pouvoirs qu’on nomme les potentiels.

    Dit comme ça, c’est plutôt cool, non ?

    Ça le serait si les potentiels n’étaient pas au cœur d’une guerre sanglante entre les anges et les démons. Heureusement, je peux compter sur Matthew, un ange mystérieux, pour veiller sur moi et me guider dans ce nouveau monde. Sauf que lui aussi a ses problèmes à surmonter, une histoire de mémoire et d’ailes perdues.

    S’il n’y avait que ça, on pourrait s’en sortir. Mais c’était sans compter sur l’apparition d’une force sombre et puissante qui ne reculera devant rien pour m’atteindre, y compris s’en prendre aux gens que j’aime.

    Je m’appelle Lily, et je suis une potentielle. »


    Auteur : Michèle Beck

     

    Edition : Autoédité

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 29 Novembre 2019

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : L’univers dans lequel nous plonge Michelle Beck est extrêmement intéressant.
    Dès le prologue, j’ai été captivée (même si j’attends toujours des explications) et, sans surprise, je n’ai pas pu blairer les anges (J’ai toujours eu du mal avec ces emplumés qui se croient au-dessus de tout le monde. A mon sens, ils ne valent pas mieux que les démons… mais c’est un sentiment personnel !)
    Lily est une adolescente qui a déjà sa part de problèmes : sa mère vient de mourir, elle n’a jamais connu de son père qu’une photo, et la voilà forcée de vivre avec une tante qu’elle connait à peine.
    Elle n’avait donc pas besoin de se retrouver catapultée dans une guerre ancestrale entre anges et démons.
    Et pourtant… c’est bien ce qui lui tombe sur le coin du museau.
    Bon ok, la mauvaise nouvelle s’accompagne d’un ange tourmenté mais super sexy (oui j’ai dit que j’aimais pas les anges, mais lui ça passe…).
    J’ai vraiment beaucoup aimé Lily.
    Elle fait face à tout ce qu’il lui arrive avec beaucoup de courage (ou alors elle est en état de choc, faut voir) mais ne devient pas une super héroïne pour autant.
    Et surtout, et cela je l’ai d’autant plus apprécié que c’est une chose qui m’exaspère dans beaucoup de roman, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.
    Dans beaucoup de romans, quand l’héroïne apprend l’existence de ses dons, son mentor, père, tuteur ou autre, veut toujours lui imposer certaines choses, sans la moindre explication, au motif que « lui il sait ». Et après quelques maigres protestations, l’héroïne capitule et c’est tout juste si elle ne s’excuse pas d’avoir osé avoir une personnalité.
    Mais pas Lily ! Quand Lily n’est pas contente, non seulement elle le fait savoir, mais elle ne lâche pas le morceau, à moins qu’on lui donne des explications convaincantes.
    Enfin une fille qui a du caractère et qui ne s’écrase pas en laissant tomber ses convictions juste parce qu’on lui a dit de le faire !
    Côté anges, même si j’ai trouvé Matthew très touchant, et ça serait compliqué de ne pas l’apprécier avec tout ce qu’il se prend dans la tronche, j’ai quand même trouvé qu’il devrait prendre un peu plus exemple sur son pote Léo et se détendre un peu.
    Léo sait s’amuser sans pour autant être irresponsable.
    L’histoire ne manque pas d’action et Lily a tout juste le temps d’assimiler les infos qu’on lui donne (et nous avec du coup) qu’une autre tuile lui tombe dessus.
    Du coup, ça donne une histoire qui se lit très vite grâce à son rythme soutenu.
    L’écriture est fluide, il n’y a pas de répétitions, de lourdeurs ou de longueurs.
    Les dialogues sont réalistes en ce sens qu’ils sont naturels et ne donnent pas l’impression de tomber comme un cheveu sur la soupe. Ça n’a l’air de rien, mais un dialogue mal construit peut plomber une histoire.
    Bon, j’avoue que j’ai eu une furieuse envie d’insulter l’auteur pour la fin qu’elle a osé nous infliger, mais je me suis héroïquement abstenue.
    Mais je vous le dis, elle a intérêt à se faire pardonner dans le tome 2 ! Que je lirai avec joie !

     

    Un extrait : Une sonnerie me tire du sommeil. Sur le moment, tout me paraît normal, jusqu’à ce que je me souvienne où je suis, et pour quelle raison. Et j’ai de nouveau l’impression de tomber.

    Pour ne pas y penser, je me concentre sur ce qui m’entoure. La nature a repris ses droits sur le mausolée abandonné. Les branches de grands arbres dissimulent les colonnes abîmées et du lierre habille les restes d’une voûte.

    Je récupère mon portable dans mon sac. J’ai manqué plusieurs appels de ma meilleure amie et un de ma tante. Il est temps que je rentre.

    Après plusieurs minutes de marche, un frisson me parcourt le dos. Le genre de frisson qui vous donne la sensation désagréable d’être observé. Mais j’ai beau sonder la forêt, je ne vois rien. D’ailleurs, j’ai du mal à reconnaître les lieux. Je ne me souviens même pas d’avoir couru si loin !

    La nuit s’installe, et avec elle tombe un épais brouillard, rendant tout plus inquiétant. Les arbres projettent vers moi leurs bras tortueux, des monstres sanguinaires se dissimulent derrière chaque buisson, prêts à se jeter sur moi. Bien sûr, ce n’est que mon imagination, même si mon cœur, lui, ne semble pas le comprendre et s’emballe pour un rien.

    Tout à coup, un grognement retentit, et deux points rouges émergent de l’obscurité. Pétrifiée, je reste plantée au milieu du chemin, incapable de me détourner de l’apparition, jusqu’à ce qu’elle disparaisse.

    Je me frotte les yeux du revers de la main, imputant cette vision sur le compte de la fatigue. Après tout, que peut-il bien y avoir comme animal sauvage à Lyon ? À part des lapins ?

    Je me mets à rire nerveusement puis reprends la route en me moquant de ma réaction, lorsqu’un hurlement éclate dans la forêt, une plainte qui se répercute en moi, me coupe la respiration et me fait trébucher. Une douleur me plaque au sol. On m’arrache les os du dos un à un, on m’écorche ! Je crie, en écho au hurlement qui résonne en moi. Submergée par la souffrance, je sombre dans les ténèbres.

     

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  • Book Haul janvier 2020

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    Finalement, je n'ai pas fais exploser le compteur de ma PÄL en janvier. Plus par flemme d'aller à la librairie que par résolution de ne pas acheter de livres, il faut bien le reconnaître.
    Mais comme j'avais un bon d'achat Amazon, j'ai quand même pris quelques bricoles.

    Avec ce bon d'achat, j'ai donc commandé:
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    Ensuite j'ai fais mon achat trimestriel sur France Loisirs
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    Enfin, pour mon dernier achat, j'ai commandé le dernier tome des arcane d'Hemera. C'est l'une des dernières sorties de la petite maison d'édition Inceptio et pour ces livres là, je les commande exclusivement sur le site de la maison d'édition.
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    Et pour finir, j'ai reçu 3 SP. Un en version numérique que j'ai reçu de la part de l'auteur sur le site Simplement Pro
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    Et deux autres que j'ai reçu par le biais de la masse critique Babelio (un pour une masse critique privilégiée et un pour la masse critique du mois)
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    Et voilà, c'est tout pour ce mois-ci. Je ne sais pas trop ce que va donner février, tout dépendra de si je trouve le courage de me traîner jusqu'à la librairie ou non 

  • Les sorties du mois #52

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    fandom-tome-2-le-soulevement-1293884.jpg grim-lovelies-tome-2-midnight-beauties-1288536.jpg je-te-plumerai-la-tete-1277930.jpg

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de février?

  • Bilan du mois de janvier 2020

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    En janvier, j'ai lu 16 livres dont 1 BD, 1 livre audio et 14 romans pour un total de 5438 pages

     

    La BD que j'ai lue fais partie des SP du mois. J'ai été un peu déçue.

    Assassins - Les Psychopathes célèbres.jpg

    Les autres SP que j'ai lu étaient des romans, et là, par contre, c'était d'excellentes lectures!

    La vallée des Carnutes.jpg Les dieux déchus.jpg

     

    J'ai ensuite écouté un livre audio.
    C'est une première pour moi car je n'ai jamais été convaincu par le genre. Mais sur certains types de livres, comme le développement personnel, les contes ou encore les biographies et l'Histoire, ça passe bien.

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    Ensuite j'ai pioché dans ma PAL en choisissant des livres qui entraient dans le Cold Winter Challenge

    Histoire éternelle.jpg il était deux fois.jpg La surprise de noël.jpg

    la vie est drole et belle à la fois.jpg la vie a plus d'imagination que vous.jpg l'ours.jpg

    manuel de survie à l'usage des jeunes filles.jpg Perle et les menestrels.jpg pour toujours et à jamais.jpg

    profondeurs de l'océan.jpg sauvage.jpg Un palais de glace et de lumière.jpg

     

    Côté écran, j'ai vu un film

    Malefique_Le_Pouvoir_du_mal.jpg


    Ainsi que quelques séries

    71WexxlxwiL._AC_SY445_.jpg 2753270.jpg les rivières pourpres saison 1.jpg


    Et j'ai commencé à revoir Supernatural depuis la première saison depuis que j'ai appris que la saison 15 à venir sera la dernière.
     
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    téléchargement (1).jpg 0027555.jpg

     

    Pour les achats hors livres, j'ai, comme tous les mois, reçu ma box degusta box
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    J'ai aussi acheté une pochette pour mes crayons parce que la plaque en carton, c'était un peu trop galère à manipuler

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    J'ai fais une petite commande sur la boutique de la box mille et un livres. J'avais envie de petites bougies thématiques.

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    J'ai du coup aussi pris un tote bag, qui s'est ajouté à celui que France Loisirs m'a envoyé avec ma dernière commande

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    Et puis, pour me donner bonne conscience, j'ai aussi pris des petits trucs pour la maison

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    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci, on se retrouve le mois prochain pour le bilan de février

  • C'est lundi que lisez-vous? #246

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    l'ours.jpg Les gardiens des anges T01.jpg

     

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    Le Cold Winter Challenge, c'est fini. Du coup dès la semaine prochaine, il n'y aura plus de couleur bleue pour noter les livres lus. Je pense tout repasser en vert clair et chaque semaine mettre en vert foncé les derniers livres lus.

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    Et vous, que lisez-vous?