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Selene raconte... - Page 92

  • [Film] Retour chez ma mère

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    Titre original : Retour chez ma mère

     

    Réalisé par : Eric Lavaine

     

    Date de sortie : 01 juin 2016

     

    Genre : Comédie

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h31

     

    Casting : Josiane Balasko, Alexandra Lamy, Mathilde Seigner, Philippe Lefebvre, Jérôme Commandeur, Cécile Rebboah…

     

    Résumé : Aimeriez-vous retourner vivre chez vos parents ? À 40 ans, Stéphanie est contrainte de retourner vivre chez sa mère. Elle est accueillie les bras ouverts : à elle les joies de l'appartement surchauffé, de Francis Cabrel en boucle, des parties de Scrabble endiablées et des précieux conseils maternels sur la façon de se tenir à table et de mener sa vie… Chacune va devoir faire preuve d’une infinie patience pour supporter cette nouvelle vie à deux. Et lorsque le reste de la fratrie débarque pour un dîner, règlements de compte et secrets de famille vont se déchaîner de la façon la plus jubilatoire. Mais il est des explosions salutaires. Bienvenue dans un univers à haut risque : la famille !

     

    Mon avis : Le cauchemar de toutes les filles (si si, celles qui disent le contraire sont des grosses menteuses), devoir, pour raisons financières, retourner vivre chez maman !
    Non parce que, on les adore, c’est pas la question, mais un week end de temps en temps, c’est suffisant.
    Ici c’est ce que vit Stéphanie. Suite à la faillite de son cabinet d’architecte, la voilà contrainte de retourner chez maman et de renoncer à la garde partagée puisqu’elle n’a plus de maison pour héberger son fils (bon point de la situation, les relations entre son ex-mari et elle ont l’air sereines).

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    Josiane Balasko campe une mère épanouie, qui entretient une relation avec un voisin mais ne sait pas comment l’annoncer à ses enfants, leur père n’étant décédé que depuis un an.

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    Si l’histoire de la faillite de Stéphanie est le fil conducteur du film, le plus important est les relations familiales. En plus de sa mère, Stéphanie a un frère et une sœur. Son frère, Nicolas, est plutôt du genre absent, rappelant sans cesse qu’il vient de loin, à l’aise financièrement et plus enclin à bousculer son emploi du temps pour participer à une régate que pour rendre visite à sa famille.

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    Sa sœur, Carole, est aigrie et très agressive. De toute évidence elle souffre d’un complexe d’œdipe mal soigné car tout, absolument tout, prend pour elle des proportions terribles sur le mode : de toute façon tu es la préférée.

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    Elle se montre sèche et vindicative aussi bien avec sa sœur qu’avec son mari qui a bien de la patience et est le seul à sembler vouloir sincèrement venir en aide à Stéphanie.

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    Le dîner de famille qui enchaîne règlement de compte et quiproquo est un régal à suivre.
    La fin est peut être une peu trop idéaliste mais le rapprochement des deux sœurs et le rôle de la mère dans la réalisation de cette fin est sympathique.
    Pas un chef d’œuvre, mais une comédie qui se laisse regarder et qui permet de passer un bon moment avec un humour de qualité jamais vulgaire.



  • [Livre] Six filles à marier

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    Résumé : Après Treize à la douzaine, nous retrouvons la famille Gilbreth après la mort du père. Les turbulents enfants ont grandi, et les filles sont désormais en âge de se marier.

     

    Auteur : Frank et Ernestine Gilbreth

     

    Edition : Le livre de poche

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 1ère édition : 1950 ; dans cette édition : 2001

     

    Prix moyen : 5€

     

    Mon avis : Je trouve le titre et le résumé trompeurs. Déjà seules 3 des 5 filles sont en âge de fréquenter (Mary, la sixième fille, est morte en 1912, à l’âge de 6 ans, 12 ans avant le début de ce livre) et pas tout à fait en âge de se marier, leur mère tenant à ce qu’elles aillent d’abord à l’université, comme le souhaitait leur défunt père. L’essentiel du livre est axé sur la vie de la famille après la mort brutale du père de famille (terrassé par une crise cardiaque en 1924), les absences de la mère qui tente de reprendre le travail de son époux dans un monde et un domaine où on n’accorde pas sa confiance à une femme.
    Grâce à la discipline instaurée par leur père, les enfants Gilbreth se montrent tout à fait capables de se prendre en charge, de s’organiser et de gérer les finances, allant au-delà des espérances de leur mère.
    Bien sûr on va croiser certains « soupirants » des deux sœurs ainées, Anne et Ernestine, soupirants plus ou moins agréables mais toujours soumis à l’implacable jugement des frères.
    Ce que j’aime le plus dans ce livre, c’est qu’il complète à merveille le premier tome, qui, non content de nous laisser sur une note triste avec le décès de Frank Gilbreth Sénior, nous laissait également la tête pleine de question sur l’avenir des enfants Gilbreth.
    Ce second tome répond à toutes nos questions, apaisent nos inquiétudes : la famille garde le cap.
    Bien sûr, sans le côté un peu fantasque du père, et ses lubies permanentes, le livre a un ton plus grave mais j’ai trouvé que Frank et Ernestine Gilbreth avaient su alléger les moments douloureux avec quelques anecdotes bien placées.
    Il m’aura fallu 25 ans pour lire ce second tome dont je n’avait fait que survoler quelques passages, mais je suis ravie de l’avoir fait.

     

    Un extrait : Maman n’avait pas eu l’habitude de prendre des décisions, laissant ce soin à notre père. Aussi était-ce toujours lui qui lançait des idées et bâtissait les projets. Maman approuvait, persuadée que telle ou telle initiative était merveilleuse puisque notre père en avait jugé ainsi.
    Nous avions connu le temps où maman pleurait pour un rien, où elle avait peur de l’obscurité et où l’orage la terrifiait à tel point qu’elle courrait se cacher dans le cabinet noir.
    Tout changea le jour où mourut notre père. Rien ne pouvait plus épouvanter maman désormais, car elle comprenait que cette mort était la seule chose qu’elle avait au fond toujours redoutée. A présent que le malheur était arrivé, aucune larme, aucune crainte n’y pouvait rien changer. Aussi décida-t-elle de partir pour l’Europe. A Londres, elle lut la conférence qu’avait préparé notre père, puis elle partit présider le congrès de Prague. Et à compter de ce jour-là, elle n’eut plus jamais peur de rien.

     

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  • [Livre] Mémoires de Marie-Antoinette - T01 - Versailles

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    Résumé : J'avançai dans un rêve. 
    Versailles m'émerveilla.
    Mais me fit aussi peur, sans que je sache pourquoi...

     

    Auteur : Noël Simsolo, Isa Python

     

    Edition : Glénat

     

    Genre : Bande-dessinée, Historique

     

    Date de parution : 24 mai 2017

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Sous la forme de mémoires fictives qu’aurait écrites Marie-Antoinette pendant sa détention au Temple, cette bande dessinée en deux tomes, dont le second sortira en mai 2018, retrace la vie de Marie-Antoinette depuis son mariage avec Lois-Auguste, futur Louis XVI, jusqu’à la tourmente révolutionnaire. Cela dit, comme avant son exécution, la reine a été emprisonnée dans des conditions inhumaines à la conciergerie, où elle n’avait plus la possibilité d’écrire, je me demande comment les auteurs vont détourner la réalité historique pour aller jusqu’au bout de l’histoire de Marie-Antoinette. Peut être un changement de narrateur ? Affaire à suivre…
    Dans ce premier tome, on voit la jeune Marie-Antoinette qui découvre Versailles et se trouve confrontée à une étiquette étouffante. Malgré la rigueur religieuse présente à la cour de sa mère Marie-Thérèse, qui n’a pas court à Versailles, la vie y est beaucoup plus simple et détendue qu’à Versailles où le moindre geste est scruté, critiqué et étudié par la cours entière.
    La jeune princesse va aussi être confrontée au manque d’enthousiasme matrimonial de son timide et nouvel époux. Car si Louis XVI est réputé pour être le seul roi de France à n’avoir jamais eu de maîtresse, il n’honorait pas son épouse pour autant et le mariage ne fut consommé qu’au bout de sept longues années. Autant dire que ces sept années ont dû être extrêmement difficile pour la jeune princesse puis reine car, bien entendu, la responsabilité de l’absence d’héritier, lui était totalement imputé.
    On nous présente la reine sans la diaboliser, ni excuser tous ses comportements.
    C’est le problème avec cette Reine : soit on la montre comme un monstre d’égoïsme qui a mené le roi à sa perte par son attitude et ses mauvais conseils, quand on ne la montre pas en plus infidèle ; soit on la montre comme une victime inconsciente de tout.
    Je pense que Marie-Antoinette est plus complexe que ça. Certes elle était dépensière, mais a-t-on jamais pris la peine de lui enseigner la moindre notion d’argent et d’économie ? On lui prête de mauvais conseils, mais ne lui a-t-on pas prêté une influence politique qu’elle n’avait pas ? Louis XVI écoutait sa femme dans l’intimité, mais en était-il de même au niveau politique ?
    La bande dessinée reste dans ces deux aspects de la reine : ni ange, ni démon, juste une femme, dont le plus grand drame a sans doute été d’être reine de France, exposée aux yeux de tous. Sans doute aurait-elle pu trouver le bonheur si elle n’avait pas été jetée en pâture à la Cour de France.
    Le fait que la reine « écrive » son histoire depuis sa prison fait qu’à plusieurs reprise, elle commente les évènements, ses actions, ses choix, avec le recul et avec une grande conscience de ses erreurs.
    Du côté des dessins, la dessinatrice a cherché à se rapproché le plus possible des portraits qui ont été fait des différents protagonistes, sans chercher à gommer leurs défauts, sans chercher à les embellir. Parfois, le dessin peut sembler un peu grossier, mais on se rend vite compte que ce n’est qu’une fausse impression car le dessin rend justice à la Cour de France.
    J’ai maintenant très hâte de découvrir le second tome !

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Ne m’appelez pas Blanche Neige

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    Résumé : Qui a dit que la vie était un conte de fées ? Lorsqu’on est trahie par sa meilleure amie, difficile d’y croire. Sous le choc, Blanche, 18 ans, préfère s’enfuir dans la nuit parisienne, entraînée par de mystérieux fêtards rencontrés sur le réseau social le plus populaire du moment. Si la magie devient virale, une princesse peut-elle s’en sortir avec pour seules armes : sa répartie et son téléphone ? Oserez-vous croquer cette pomme d’amour et découvrir le cœur des princes de votre entourage ?

     

    Auteur : Gally Lauteur

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 01 mars 2017

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : C’est dans le cadre du mois des contes, et exclusivement en me basant sur son titre que j’ai choisi ce livre.
    Blanche est une jeune fille qui a vécu comme un traumatisme la séparation de ses parents, et quand elle nous révèle les détails, on ne peut que la comprendre.
    Ce que lui fait sa soi-disant amie Laurine est vraiment lamentable et aucune des explications qu’on peut avoir dans le livre ne m’a convaincue. Pour moi cette fille est toxique et Blanche ferait bien de la sortir de sa vie. Car ce qu’elle a fait, pour moi, va bien au-delà de la raison pour laquelle Blanche quitte précipitamment son appartement au début du livre. Peut-être que la jeune fille a eu une réaction excessive mais la manipulation dont fait preuve Laurine est quand même quelque chose de malsain.
    J’ai beaucoup aimé ce réseau social qui adapte la photo de profil de vos contacts en fonction de votre propre profil. Et puisque Blanche est identifiée comme Blanche-Neige sur le site, ses contacts sont tous des personnages du conte : nains, sorcière, chasseur, reine… Mais y-a-t-il un prince là-dedans ?
    J’avoue que j’ai beaucoup hésité sur l’identité de ce dernier. Pour moi, ils étaient 2 voire 3 à pouvoir prétendre au titre.
    J’ai aussi beaucoup spéculé sur l’identité de la mère de Théo. Comme le petit garçon ne l’évoque jamais, je me suis dit qu’il ne l’avait peut-être pas connu, si ses parents s’étaient séparés peu après sa naissance, et que du coup, ça pouvait être quelqu’un de l’entourage de son père, qui semble l’avoir eu très jeune au vu des quelques repères temporels que l’on a, donc du même coup de l’entourage de Blanche.
    Blanche est un peu « victime » de sa naïveté et de son travail acharné : elle n’a jamais eu ni le temps, ni l’envie de se pencher sur les « ragots people », du coup, elle ne sait absolument pas dans quoi elle met les pieds quand elle rencontre Rob, Jay et Roxanne. Si certaines personnes de la bande trouvent sa candeur rafraichissante, d’autres la soupçonne d’être une profiteuse qui cache bien son jeu.
    La « sorcière » m’a beaucoup fait rire. On sent qu’elle est là pour aider, mais elle a un caractère impayable et pas beaucoup de patience.
    On peut dire que dans un sens, ce livre est une réécriture moderne du conte de Blanche-Neige, où la magie est remplacée par la technologie et où la princesse n’a pas vraiment besoin d’être sauvée, mais seulement de s’affirmer.

     

    Un extrait : Je dois sortir d’ici ! Fuir l’appartement est devenu une urgence vitale. Si je les regarde encore avec leur air « désolés-mais-nous-on-s’aime-c’est-toi-la-méchante-qui-ne-comprends-rien », je vais… je vais… Je n’en sais rien, mais ça risque d’être atroce à voir.

    Dans les escaliers que je dévale à toute vitesse, je croise le voisin de palier, qui me voit passer en coup de vent. Me voilà dehors…

    Je marche sans savoir où je vais. Impossible de connecter mes neurones pour réfléchir posément. Me voilà à errer dans un état second. Je ne m’appartiens plus…

    J’ai besoin de parler à mon chéri en urgence ! J’essaie de prendre sur moi, je souffle fort et j’inspire profondément pour ne pas pleurer ou m’énerver au téléphone.

    La tonalité résonne longtemps dans le vide. Fred, réponds ! Allez, je t’en supplie ! Rien. Répondeur. Il est tard, j’imagine qu’il est parti travailler. Fred a un job étudiant à la réception d’un hôtel de luxe. Il a déjà dû prendre son service de nuit. Impossible de lui parler avant demain.

    Je soupire et marche dans la ville. Je me sens vide et triste.

    Combien de temps a duré ma promenade ? Aucune idée. Suffisamment, semble-t-il, pour que je me retrouve dans un quartier de Paris que je ne connais pas. Des fêtards discutent sur le trottoir et parlent des langues qui me semblent venir du bout du monde. Une petite femme vêtue d’une robe noire me fixe soudain de ses grands yeux. Je me sens transpercée par son regard hypnotique. Elle s’approche de moi, sans que je sache pourquoi.

    — Tiens, chérie, c’est happy hour, ce soir ! m’explique-t-elle en me tendant un flyer avec les mots The Forest – bar lounge . Pour oublier tes soucis, ma jolie Blanche !

    — Comment connaissez-vous mon prénom ?

    — Je suis une sorcière !

    — Ouais, c’est ça ! (Je me moque.)

    Elle me prend la main et regarde ma paume :

    — Problèmes familiaux et aussi trahison, pas vrai ? analyse-t-elle.

    — Comment… comment le savez-vous ?

    — Magie…

    — Bien sûr ! ironisé-je.

    — Toi, tu doutes de mes pouvoirs !

    — Nous ne sommes pas dans un conte de fées, dis-je en soupirant.

    — Vraiment ? sourit-elle. Mais si la vie en général était un conte de fées, quel rôle voudrais-tu ? Un rôle de fée, d’héroïne, de princesse ?

    — Un rôle qui me sortirait de ma colère, dis-je, impatiente. Un rôle qui me permettrait de comprendre ce qui se passe dans la tête des gens. Mais il est évident que c’est impossible…

    Elle regarde ma main et hoche la tête.

    — Rentrer dans la tête des autres pour comprendre leurs sentiments, répète-t-elle. Je vois, ce dont tu as besoin, c’est d’ouvrir ton cœur pour saisir l’esprit des gens, ma jolie Blanche. Es-tu amoureuse en ce moment ?

    — C’est vous la voyante-sorcière. Vous devriez le savoir.

    — Je le sais, Blanche. Je connais la réponse, mais toi ? Connais-tu le véritable amour ?

    — Bien sûr ! Je suis en couple après tout !

    Mais qu’est-ce qui me prend de croire à la bienveillance d’une inconnue et de parler de mes histoires de cœur avec elle, je suis folle…

    — À demain ! me sourit-elle. Tu as besoin de la soirée pour réfléchir à ma question. Ah ! Et n’oublie pas : c’est happy hour mais c’est un évènement privé, alors, pour en profiter, il faut t’inscrire sur ce site.

    Elle me montre le flyer qu’elle m’a donné.

    Je lis : « Pomme-d’amour.com, soirée dans la forêt ! Application gratuite pour toute la soirée ! »

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #160

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Miss Peregrine T03.jpg Le chemin parcouru 310p.jpg sang de glace 366p.jpg

     

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    La malédiction T01 432p.jpg

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    Au fond de l'eau 416p.jpg La Passe-miroir T02 560p.jpg La voie du loup 377p.jpg

    Le justicier d'Athènes 320p.jpg meurtres à la carte 438p.jpg

     

    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #2

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Réponds si tu m'entends de Marian Keyes.

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    "L'adresse de l'expéditeur ne figurait pas sur l'enveloppe. Bizarre. J'ai ressenti un léger malaise. Qui s'est accentué lorsque j'ai remarqué mes nom et adresse...
    Une femme sensée n 'aurait pas parcouru ce courrier. Une femme sensée l'aurait jeté à la poubelle sans autre forme de procès. Mais, à part un bref laps de temps entre vingt-neuf et trente ans, quand m'étais-je déjà montrée raisonnable ?
    Alors voilà, j'ai décacheté l'enveloppe.
    C'était une carte, une aquarelle représentant des fleurs défraîchies dans un vase. Assez fine pour que je distingue au toucher quelque chose à l'intérieur. De l'argent ? Un chèque ? Je faisais dans le sarcasme — même si personne n 'était là pour m'entendre et si, de toute façon, je prononçais ces mots en mon for intérieur.
    Oui, il y avait bien quelque chose à l'intérieur : une photo... Pourquoi m'envoyait-on cette photo ? J'en avais déjà tout un tas. Puis je me suis aperçue que je me trompais. Ce n'était pas lui. Et là, soudain, j'ai tout compris.

    ***

    Maman a ouvert la porte du salon toute grande en lançant : « Bonjour, Anna, c'est l'heure de tes cachets. »
    Elle essayait d'avancer d'un pas décidé, comme les infirmières qu'elle avait vues dans les séries télé, mais la pièce était tellement encombrée de meubles qu'elle avait du mal à se frayer un chemin vers moi.
    Deux mois que j'étais arrivée en Irlande. J'étais incapable de monter l'escalier, avec ma rotule luxée, alors mes parents m'avaient installé un lit au rez-de-chaussée, dans le Beau Salon.
    Ne vous y méprenez pas, c'était un immense honneur : en temps normal, nous n'avions le droit d'entrer dans cette pièce que lors des fêtes de Noël. Le reste de l'année, toutes les activités familiales - séances télé, grignotage de chocolat, chamailleries - avaient lieu dans le garage où nous étions à l'étroit, reconverti et pompeusement baptisé « Salle Télé ».
    Mais lorsqu'on a mis mon lit dans le Beau Salon, il n'y avait plus d'endroit où entreposer le mobilier -canapés à gros coussins et autres fauteuils à pompons de passementerie. Désormais, la pièce ressemblait à un magasin de meubles bon marché où des centaines de canapés s'entassent les uns contre les autres, de sorte qu' il fallait presque les escalader comme des rochers en bord de mer.

    « Bon, à nous. » Maman a sorti mon ordonnance, sur laquelle figuraient les heures exactes auxquelles je devais prendre mes médicaments - antibiotiques, anti-inflammatoires, antidépresseurs, somnifères, vitamines, antalgiques qui procuraient une très agréable sensation de flottement, et un membre de la famille Valium qu'elle avait remisé dans un coin secret.
    Boîtes et flacons s'empilaient sur une petite table basse en bois finement ciselé - plusieurs chiens en porcelaine d'une laideur infâme leur avaient cédé la place et se retrouvaient par terre à me lancer des regards lourds de reproche -, et maman s'est mise à les trier pour me donner les bonnes pilules.
    Mon lit avait été ingénieusement placé près de la fenêtre pour que je puisse regarder les gens qui passaient. Sauf que c'était impossible : se trouvait là un voilage aussi inamovible qu'un rideau de fer. Au sens non pas physique, comprenez-le bien, mais social : dans la banlieue dublinoise, écarter effrontément ses rideaux pour avoir une vue imprenable sur « les gens qui passent » est un faux pas équivalant presque à peindre sa porte d'entrée en écossais. De toute façon, il n'y avait pas de passants. Quoique... En fait, depuis quelque temps, à travers le voile, j'avais remarqué une vieille dame qui s'arrêtait presque chaque jour pour faire uriner son chien devant chez nous. Parfois, j'avais l'impression que le chien, un adorable terrier blanc tacheté de noir, n'en avait pas envie, mais que sa maîtresse avait l'air d'insister.
    « Voilà, ma petite demoiselle. » Maman ne m'avait jamais appelée « ma petite demoiselle » avant tous ces événements. « Allez, avale-moi ça. » Elle m'a glissé une poignée de gélules dans la bouche et m'a passé un verre d'eau. Elle était adorable, vraiment, même si je la soupçonnais de seulement jouer un rôle."


    Alors, tentés?

  • [Film] Percy Jackson : Le voleur de foudre

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    Titre original : Percy Jackson And The Lightning Thief

     

    Réalisé par : Chris Columbus

     

    Date de sortie : 10 février 2010

     

    Genre : Aventure, Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h02

     

    Casting : Logan Lerman, Brandon T. Jackson, Alexandra Daddario, Jake Abel, Pierce Brosnan, Kevin McKidd, Sean Bean, Catherine Keener…

     

    Résumé : Un jeune homme découvre qu'il est le descendant d'un dieu grec et s'embarque, avec l'aide d'un satyre et de la fille d'Athena, dans une dangereuse aventure pour résoudre une guerre entre dieux. Sur sa route, il devra affronter une horde d'ennemis mythologiques bien décidés à le stopper.

    Mon avis : Bien que le film ne respecte que très peu la trame du roman, j’ai bien aimé. J’ai surtout bien aimé que les trois acteurs principaux soient peu connus, ça change !
    J’ai aussi beaucoup aimé certains symboles : le casino à Las Vegas (avec la fleur de lotus qui représente la plante lotos de la mythologie)  dans lequel on oublie tout jusqu’à se perdre, comme souvent les joueurs compulsifs peuvent se perdre dans le jeu, l’une des entrée de l’Enfer se trouve à Hollywood et l’une des entrée de l’Olympe en haut de l’empire state building.
    Percy n’est pas tellement différent des autres demi-dieux mais, comme il a toujours vécu caché et qu’il est le fils d’un des trois grands dieux, il est soupçonné d’avoir volé Zeus.

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    Mais sa quête, en compagnie d’Annabeth, fille d’Athéna

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    et de Grover, son satyre protecteur, n’a rien à voir avec la recherche de la vérité.

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    Il serait plutôt du genre à laisser Chiron, le centaure et responsable du camp des demi-dieux, gérer les choses avec Zeus.

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    Mais sa mère a été enlevée par Hadès et il veut la récupérer. A aucun moment il n’est dans l’optique de jouer au héros. Il n’a pas pour but de combattre le mal ou quoi que ce soit, il veut juste sauver sa mère.

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    Mais les choses ne sont pas aussi simples quand on a aux trousses des tas de créatures qui aimeraient bien s’emparer du bien le plus précieux de Zeus pour détrôner le roi des Dieux.
    Dans le livre, non seulement Percy a pour mission de retrouver l’éclair mais en plus, il découvre que l’éclair n’est pas le seul objet des dieux à avoir disparu car Hadès, que Percy croit responsable du vol, lui apprend qu’on lui a, à lui aussi, dérobé un objet précieux. Il y a donc plus le côté quête officielle dans les livres.
    Les effets spéciaux sont assez sympas (Hadès sous sa forme démoniaque est assez impressionnant) même si les duels à l’épée ne sont pas des plus élaborés (Annabeth semble penser que plus on tourne sur soi-même plus on a de chance de désarmer l’adversaire).

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    La règle qui veut que les Dieux n’aient pas le droit d’avoir des contacts avec leurs enfants à moitié humains est bien respectée, contrairement aux livres dans lesquels plusieurs dieux ne se privent pas de contourner plus ou moins discrètement la règle de Zeus.
    J’ai trouvé dommage que le rôle d’Arès et les mentions à Cronos aient été supprimés car c’est quand même le pilier central de l’histoire de Percy Jackson.
    Malgré tout, et surtout quand on n’a pas lu les livres, il faut l’admettre, le film est divertissant et bien fait.

     


  • Book Haul de mai 2018

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    Ce mois-ci, je n'avais pas très envie de me montrer raisonnable et on peut dire que je me suis laissée aller à mes pulsions livresques!

    Pour commencer, j'ai remporté un livre dans un des concours organisé par Manon de la chaîne Vibration Littéraire.

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    Ensuite, après avoir vu l'avis de Lemon June, je me suis empressée de me procurer ce livre.

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    Je suis également allée chez Gibert, la seule librairie que j'ai trouvé qui faisait l'opération deux Archipoche collector des sœurs Brontë achetés, le livre "Le professeur" offert.

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    Du coup, j'ai acheté le reste des titres

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    Puisque j'étais sur place, j'ai fait un petit tour et j'ai craqué sur deux autres livres.

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    Ensuite, j'ai voulu me procurer des livres que j'ai lu, adoré, mais que je ne possédais pas (du coup est-ce que ça compte vraiment?). Je les ai trouvé sur Amazon.

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    Puisque j'étais sur Amazon, j'ai pris les derniers titres de la collection Archipoche qui me manquait.

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    Et enfin, tant qu'à faire, pour ne pas faire déplacer le facteur deux fois, j'ai pioché dans ma Wish List

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    Et comme je suis brimée, j'ai du m'arrêter là. C'est donc tout pour le mois de mai! (Mais je compte bien faire aussi bien en juin! Ma wish list est encore bien pleine!)

  • Mes sorties du mois #33

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de juin?

  • [Livre] Les descendants – T03 – L’île de l’oubli se rebelle

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    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Tout au fond des océans repose le trident du roi Triton. Il a traversé la barrière magique qui protège Auradon… et se retrouve ainsi à portée des méchants retenus sur l’île de l’Oubli. Quand cette rumeur parvient jusqu’à Uma, fille d’Ursula et rivale de Mal, elle n’en croit pas ses oreilles. Pour une fois, la marée leur amène quelque chose de génial ! Uma est prête à tout pour mettre ses vilaines griffes dessus. Mais pour cela, elle va devoir s’entourer de sa bande de pirates. De leur côté, lorsque Mal, Evie, Carlos et Jay apprennent que le puissant trident a été égaré, ils comprennent qu’il leur faut à tout prix le retrouver avant les Méchants. Heureusement, ils commencent à avoir l’habitude de chasser les objets magiques perdus ! Tandis qu’Uma prépare son aventure en haute mer avec Harry, le fils du capitaine Crochet, Gil, le fils de Gaston, et une bande des pires voyous de l’île, Mal et ses amis élaborent leur propre plan. Ça tombe bien : le roi Ben est parti en mission à l’autre bout d’Auradon. Super nouvelle pour Mal : inutile de suivre (toutes) les règles ! Après tout, la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Commence alors une course palpitante pleine de dangers, dans laquelle s’affrontent d’anciennes amies – devenues ennemies mortelles. L’avenir d’Auradon est en jeu. Et si les deux équipes aiment faire des vagues, il ne peut y avoir qu’un gagnant.

     

    Auteur : Melissa De La Cruz

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 28 juin 2017

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Dans ce tome-ci, une des nièces d’Ariel a joué avec le trident magique de son Grand-Père et l’a perdu. Grâce au miroir magique d’Evie, Mal et ses amis ont pu le retrouver. Seul hic, il est de l’autre côté du dôme qui entoure l’île de l’oubli. Or il faut absolument le retrouver avant que Triton, qui ne sort le trident que pour les cérémonies puisque la magie est interdite sur Auradon, ne se rende compte que l’arme a disparue.
    Même s’ils sont maintenant depuis assez longtemps sur Auradon, on voit que Mal, Evie, Carlos et Jay ont toujours du mal à faire confiance. Plutôt que de convaincre Arabella d’aller tout raconter à la fée marraine, ou à Ariel, histoire qu’un adulte prenne les choses en mains, ils préfèrent élaborer un plan pour s’en charger eux-mêmes.
    Du côté de l’île, justement, la perte du trident n’est pas passée complétement inaperçue, et Uma, fille d’Ursula, ancienne meilleure amie de Mal et sa grande rivale depuis une sombre histoire de mélasse et de crevettes, est bien décidée à mettre ses vilaines pattes dessus. Depuis le départ de Mal et des 3 autres, elle fulmine, ne comprenant pas pourquoi Mal a été choisie et pas elle et elle est bien décidée à prendre enfin sa revanche.
    Ce troisième tome des descendants est un peu comme le tome 2 : moins bébé que le 1er tome, une histoire un peu plus construite.
    Mais, comme pour le tome 2, je lui fais les même reproches : beaucoup de parlotte autour du problème auquel son confronté les descendants pour au final tout régler en deux temps trois mouvements. Un peu facile, donc.
    J’ai trouvé que le titre n’était pas non plus conforme à l’histoire. Parce que je n’ai pas trouvé qu’il y avait une rébellion sur l’île de l’oubli, mais seulement quelques ados qui essayaient de faire un mauvais coup. Le reste de l’île n’a même pas conscience du pouvoir qu’ils ont à portée de main.
    Et pour couronner le tout, la suite sera, non pas en livre, mais en téléfilm sur Disney Channel, ce qui m’a immédiatement refroidit par ce qu’en général, les téléfilms Disney Channel et moi…

     

    Un extrait : Il était une fois un début d’histoire où la progéniture d’une vilaine sorcière et celle d’une affreuse sirène étaient amies.

    Mal, fille de Maléfique, Maîtresse des ténèbres et Uma, fille d’Ursula, Sorcière des mers, formaient un sacré duo en matière de filouterie. Deux partenaires hautes en couleur : l’espiègle Mal, crinière mauve et grands yeux verts, la pétillante Uma, boucles turquoise et yeux bleu abyssal. Heureusement pour les malchanceux coincés sur l’île de l’Oubli, nos deux comparses ne se croisaient pas si souvent car elles vivaient à l’opposé l’une de l’autre et fréquentaient des écoles différentes : Mal était à la Dragonne, Uma au cours Hydre.

    La vie sur l’île de l’Oubli – où les méchants et leurs sbires ont été bannis par Sa Majesté la Bête lors de l’unification des royaumes – était déjà bien assez compliquée. D’abord, il y avait le dôme qui chapeautait l’île et le lagon, ce qui étouffait la magie et les réseaux Internet. Ensuite, parce que les habitants dépendaient des restes laissés par les Auradonnais pour se nourrir. Les gobelins assuraient leur transport par bateaux et vendaient aux habitants des légumes pourris et un infâme jus de chaussette en guise de café…

    Mais ces mauvaises conditions de vie s’aggravaient encore plus durant les vacances scolaires, lorsque Mal et Uma se retrouvaient pour sillonner les rues. Elles ratissaient l’île, terrorisaient les belles-petites-filles et traumatisaient les fidèles crétins. Personne ne pipait mot par crainte du pire : les mères !

     

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