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[Livre] Six filles à marier

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Résumé : Après Treize à la douzaine, nous retrouvons la famille Gilbreth après la mort du père. Les turbulents enfants ont grandi, et les filles sont désormais en âge de se marier.

 

Auteur : Frank et Ernestine Gilbreth

 

Edition : Le livre de poche

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 1ère édition : 1950 ; dans cette édition : 2001

 

Prix moyen : 5€

 

Mon avis : Je trouve le titre et le résumé trompeurs. Déjà seules 3 des 5 filles sont en âge de fréquenter (Mary, la sixième fille, est morte en 1912, à l’âge de 6 ans, 12 ans avant le début de ce livre) et pas tout à fait en âge de se marier, leur mère tenant à ce qu’elles aillent d’abord à l’université, comme le souhaitait leur défunt père. L’essentiel du livre est axé sur la vie de la famille après la mort brutale du père de famille (terrassé par une crise cardiaque en 1924), les absences de la mère qui tente de reprendre le travail de son époux dans un monde et un domaine où on n’accorde pas sa confiance à une femme.
Grâce à la discipline instaurée par leur père, les enfants Gilbreth se montrent tout à fait capables de se prendre en charge, de s’organiser et de gérer les finances, allant au-delà des espérances de leur mère.
Bien sûr on va croiser certains « soupirants » des deux sœurs ainées, Anne et Ernestine, soupirants plus ou moins agréables mais toujours soumis à l’implacable jugement des frères.
Ce que j’aime le plus dans ce livre, c’est qu’il complète à merveille le premier tome, qui, non content de nous laisser sur une note triste avec le décès de Frank Gilbreth Sénior, nous laissait également la tête pleine de question sur l’avenir des enfants Gilbreth.
Ce second tome répond à toutes nos questions, apaisent nos inquiétudes : la famille garde le cap.
Bien sûr, sans le côté un peu fantasque du père, et ses lubies permanentes, le livre a un ton plus grave mais j’ai trouvé que Frank et Ernestine Gilbreth avaient su alléger les moments douloureux avec quelques anecdotes bien placées.
Il m’aura fallu 25 ans pour lire ce second tome dont je n’avait fait que survoler quelques passages, mais je suis ravie de l’avoir fait.

 

Un extrait : Maman n’avait pas eu l’habitude de prendre des décisions, laissant ce soin à notre père. Aussi était-ce toujours lui qui lançait des idées et bâtissait les projets. Maman approuvait, persuadée que telle ou telle initiative était merveilleuse puisque notre père en avait jugé ainsi.
Nous avions connu le temps où maman pleurait pour un rien, où elle avait peur de l’obscurité et où l’orage la terrifiait à tel point qu’elle courrait se cacher dans le cabinet noir.
Tout changea le jour où mourut notre père. Rien ne pouvait plus épouvanter maman désormais, car elle comprenait que cette mort était la seule chose qu’elle avait au fond toujours redoutée. A présent que le malheur était arrivé, aucune larme, aucune crainte n’y pouvait rien changer. Aussi décida-t-elle de partir pour l’Europe. A Londres, elle lut la conférence qu’avait préparé notre père, puis elle partit présider le congrès de Prague. Et à compter de ce jour-là, elle n’eut plus jamais peur de rien.

 

bonne lecture 3 étoiles.jpg

Commentaires

  • Oui moi aussi j'avais adoré. Le titre est un peu trompeur car seule les ainées sont à marier (les autres sont trop petites) et que l'une d'entre elle est décédée vers l'âge de 10 ans et les auteurs ne parlent donc pas d'elle (d'ailleurs, j'ai recompté trois fois la fratrie en me disant: mais il en manque 1, et c'est finalement sur wikipédia que j'ai compris pourquoi)

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