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Selene raconte... - Page 69

  • [Livre] Nous les filles de nulle part

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    Résumé : Grace vient d'entrer au lycée de Prescott après avoir déménagé. Dans la chambre de sa nouvelle maison, elle découvre des mots griffés sur le mur : Aidez-moi. Tuez-moi, je suis déjà morte.
    Ces mots, c'est Lucy, qui les a tracés. Lucy, qui a accusé trois garçons de Prescott de l'avoir violée. Lucy, qui a été traitée de menteuse par le reste du lycée. Lucy, que la police n'a pas écoutée. Lucy, qui a fui la ville avec ses parents.
    Très vite, Grace comprend que cette violence s'exerce à tous les niveaux dans la ville de Prescott : quand les joueurs de l'équipe de foot notent le physique des filles qui passent devant eux ; quand son amie Rosina doit éviter les avances des clients du restaurant où elle travaille ; et surtout sur le blog du moment, « Les vrais mecs de Prescott » dont la ligne éditoriale consiste principalement à considérer les femmes comme des objets.
    Grace, Erin et Rosina sont décidées à agir, mais elles ne peuvent le faire seules.


    Auteur : Amy Reed

     

    Edition : Albin Michel

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 28 Février 2018

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : Une adolescente dont la famille a dû quitter leur petite ville à cause de l’intégrisme religieux de la congrégation principale, Grace, arrive dans la ville de Prescott. Dans sa nouvelle chambre, elle trouve des phrases gravées sur le mur qui lui semble être autant d’appel à l’aide. Elle se renseigne auprès de ses nouvelles camarades et apprend qu’une jeune fille nommée Lucy a dû quitter la ville avec ses parents après avoir accusé trois garçons populaires de viol et n’avoir pas été cru.
    L’affaire semble avoir été oubliée par tous, d’autant plus que l’attitude agressive des garçons envers les filles parait être la norme dans cette ville. Rosina, une amie de Grace, en veut pour preuve un blog internet : Les vrais mecs de Prescott, qui est une litanie d’attaques contre la population féminine. Le blogueur, qui porte le pseudo révélateur de MâleAlpha451 (Enfin, selon leur définition d’Alpha) y détaille ses « conquêtes » ou plutôt ses agressions, ses opinions bien tranchées sur les filles et femmes et enfin ses conseils pour que les jeunes hommes moins bien informés que lui puisse devenir les saloparts parfaits.
    Grace décide de se battre contre cette situation. On se doute bien que son combat va faire des émules et que les filles vont, avec plus ou moins de difficultés pour s’entendre, s’allier contre les garçons.
    Et même si ce combat semé d’embûches est édifiant et devrait être mené par toutes celles qui sont victimes ou témoins de ce genre de situations, ce n’est pas ce qui m’a le plus marquée dans ce livre.
    En premier lieu, j’ai été choquée par la violence des rapports existant entre Rosina et sa mère. Comment devenir une femme épanouie quand on vous serine à longueur de journée que si vous n’êtes pas la boniche de la famille, vous êtes une sous-merde ?
    Et puis surtout, j’ai eu de la peine pour les garçons. Oui, ne me lapidez pas ! Je m’explique. Bien sûr, ils semblent avoir la vie parfaite, dénuée de toute conséquence et dédiée uniquement à leur plaisir. Mais ça, c’est à Prescott. Une petite ville qu’ils voudront peut-être quitter un jour pour aller dans des villes comme New York, Boston, Philadelphie… Bref des villes où le chef de la police n’a pas tous les pouvoirs.
    Ce que je veux dire, c’est que ces garçons ont toujours vécu ici, dans cette ville qui vit quasiment en autarcie. Il a une scène, dans le restaurant où travaille Rosina, qui est assez édifiante à ce sujet. Quand toutes les figures d’autorité : parents, pasteur, chef de la police, proviseur (qui est une femme, c’est à noter), coach, journalistes, et j’en passe, vous disent, depuis que vous êtes en culottes courtes, que vous avez tous les droits, que l’autre sexe est à votre service, comment voulez-vous développer un respect pour autrui ?
    Je ne dis pas que ces garçons ne méritent pas la sanction qui leur pend au nez, je dis juste qu’ils ne devraient pas être les seuls sur le banc des accusés. Parce qu’on les a conditionné à devenir des violeurs en puissance.
    Bon après, rien qu’à cause de l’existence du blog, je me suis demandé pourquoi personne n’avait contacté le FBI, puisque les attaques sur internet relèvent de leur compétence, ou pourquoi personne, devant l’attitude du chef de la police de Prescott n’est pas allé voir le sheriff du comté ou la police d’Etat.
    Bon, évidement, pendant tout le livre, j’ai enragé contre les garçons, j’aurais aimé qu’ils se prennent une bonne rouste maison pour leur remettre les idées en place ; mais je crois que j’ai encore davantage enragé contre ces adultes, pas seulement inutiles, pas seulement complaisants, mais carrément complices.
    Amy Reed n’a pas commis l’erreur de faire du combat de ces filles un truc facile, au contraire. Elles en bavent mais elles ne lâchent rien

     

    Un extrait : Le camion de déménagement ouvre sa porte coulissante pour la première fois depuis le départ d’Adeline (Kentucky), relâchant l’air ranci du petit bled sudiste où vivait Grace Salter, quand sa mère était encore une dévouée animatrice d’église baptiste. Pas officiellement « pasteure », car, dans la Convention des baptistes du Sud, une femme ne pouvait prétendre ni au titre ni à la rémunération nettement supérieure, malgré un doctorat en théologie et une décennie passée au service de la paroisse. Tout a changé dans la vie de Grace le jour où sa mère s’est cogné la tête en tombant de cheval : la commotion cérébrale a déclenché une expérience spirituelle libératrice qui l’a aidée à entendre la vraie voix du Seigneur (selon sa mère), a fichu leur vie en l’air et les a fait expulser d’Adeline (selon la fille).
    Canapés, lits et commodes sont à leur place approximative dans la nouvelle maison. La mère de Grace commence à déballer ce qui ira dans la cuisine. Son père cherche un livreur de pizza sur son téléphone. Grace monte un escalier raide et grinçant pour rejoindre la chambre qu’elle n’a jamais visitée avant aujourd’hui, la chambre que ses parents n’ont vue que sur les photos envoyées par l’agent immobilier, la chambre qui lui est destinée, elle le comprend à la peinture jaune des murs et aux décalcomanies de fleurs violettes.
    Elle s’assoit sur son vieux matelas une place, avec une seule envie : se rouler en boule et dormir, mais elle ne sait pas où sont ses draps. Après cinq journées de route non-stop, de fast-foods et de chambres de motel partagées avec ses parents, elle voudrait fermer sa porte et ne pas ressortir avant longtemps.
    S’asseoir sur des cartons de vaisselle pour manger de la pizza sur une serviette en papier, très peu pour elle.
    Couchée sur son lit, elle regarde le plafond nu. Elle étudie une tache faite par une fuite d’eau dans un angle. On est début septembre, donc officiellement c’est encore l’été, mais l’Oregon est connu pour être humide en toute saison, une particularité que Grace a découverte au cours de ses décevantes recherches sur Internet. Elle se demande si elle devrait essayer de dégoter un seau à poser par terre en cas de fuite. « Toujours prêt », n’est-ce pas la devise des boy scouts ?
    Elle n’en sait rien : elle était chez les guides. Dans sa troupe, on apprenait plutôt à tricoter ou à faire de la pâte d’amande.
    Grace tourne la tête pour regarder par la fenêtre, mais son regard accroche la texture du mur, sous le rebord blanc. Quelques mots gravés, comme ceux d’un prisonnier dans une cellule, qui traversent les couches de jaune écaillé, puis de bleu, puis de blanc : des mots tout frais, tranchant à travers des décennies de peinture.

    Qu’on me tue tout de suite,

    Je suis déjà morte.

    Son souffle se bloque dans sa gorge tandis qu’elle fixe l’inscription, qu’elle lit la douleur d’une inconnue qui a dû vivre, respirer et dormir dans cette chambre.
    Son lit était-il exactement au même endroit que celui-ci ? Son corps occupait-il cette position dans l’espace, là où se trouve maintenant celui de Grace ?
    Comme ils sont intimes, ces mots minuscules. Comme il doit falloir se sentir seule pour envoyer cet appel à quelqu’un qu’on ne voit même pas.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #199

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    bride stories 3.jpg Vis ma vie avec un utérus.jpg Eve Dallas T21.jpg

    n'oublie pas que je t'attend.jpg celimene et le cardinal.jpg

    une heure de tranquillité.jpg La mort s'invite à Pemberley.jpg

     

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    Ma PAL:

    Affaires secrètes.jpg am stram gram.jpg bride stories 3.jpg

    celimene et le cardinal.jpg contes pour faire peur.jpg Dix petites poupées.jpg

    Fandom.jpg la boite à musique T02.jpg la faute.jpg

    la menace du passé.jpg La mort s'invite à Pemberley.jpg la rumeur.jpg

    Les amours d'un fantôme en temps de guerre.jpg Les filles de salem.jpg Les quatre filles du reverend latimer.jpg

    l'ile des absents.jpg Mary Barton.jpg petits meurtres entre voisins.jpg

    sorceline.jpg une heure de tranquillité.jpg victoria.jpg


    Mes sagas en cours tirées au sort (un tome à lire par tirage au sort)

    Eve Dallas T21.jpg Ni mariée ni enterrée T02.jpg

     

    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #41

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente le premier tome de la passe-miroir: Les fiancées de l'hiver de Christelle Dabos dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    Bribe

    Au commencement, nous étions un.
    Mais Dieu nous jugeait impropres à le satisfaire ainsi, alors Dieu s’est mis à nous diviser. Dieu s’amusait beaucoup avec nous, puis Dieu se lassait et nous oubliait. Dieu pouvait être si cruel dans son indifférence qu’il m’épouvantait. Dieu savait se montrer doux, aussi, et je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé personne.
    Je crois que nous aurions tous pu vivre heureux en un sens, Dieu, moi et les autres, sans ce maudit bouquin. Il me répugnait. Je savais le lien qui me rattachait à lui de la plus écœurante des façons, mais cette horreur-là est venue plus tard, bien plus tard. Je n’ai pas compris tout de suite, j’étais trop ignorant.
    J’aimais Dieu, oui, mais je détestais ce bouquin qu’il ouvrait pour un oui ou pour un non. Dieu, lui, ça l’amusait énormément. Quand Dieu était content, il écrivait. Quand Dieu était en colère, il écrivait. Et un jour, où Dieu se sentait de très mauvaise humeur, il a fait une énorme bêtise.
    Dieu a brisé le monde en morceaux.

     

    L’archiviste

    On dit souvent des vieilles demeures qu’elles ont une âme. Sur Anima, l’arche où les objets prennent vie, les vieilles demeures ont surtout tendance à développer un épouvantable caractère.
    Le bâtiment des Archives familiales, par exemple, était continuellement de mauvaise humeur. Il passait ses journées à craqueler, à grincer, à fuir et à souffler pour exprimer son mécontentement. Il n’aimait pas les courants d’air qui faisaient claquer les portes mal fermées en été. Il n’aimait pas les pluies qui encrassaient sa gouttière en automne. Il n’aimait pas l’humidité qui infiltrait ses murs en hiver. Il n’aimait pas les mauvaises herbes qui revenaient envahir sa cour chaque printemps.
    Mais, par-dessus tout, le bâtiment des Archives n’aimait pas les visiteurs qui ne respectaient pas les horaires d’ouverture.
    C’est sans doute pourquoi, en ce petit matin de septembre, le bâtiment craquelait, grinçait, fuyait et soufflait encore plus que d’habitude. Il sentait venir quelqu’un alors qu’il était encore beaucoup trop tôt pour consulter les archives. Ce visiteur-là ne se tenait même pas devant la porte d’entrée, sur le perron, en visiteur respectable. Non, il pénétrait dans les lieux comme un voleur, directement par le vestiaire des Archives.
    Un nez était en train de pousser au beau milieu d’une armoire à glace.
    Le nez allait en avançant. Il émergea bientôt à sa suite une paire de lunettes, une arcade sourcilière, un front, une bouche, un menton, des joues, des yeux, des cheveux, un cou et des oreilles. Suspendu au milieu du miroir jusqu’aux épaules, le visage regarda à droite, puis à gauche. La pliure d’un genou affleura à son tour, un peu plus bas, et remorqua un corps qui s’arracha tout entier de l’armoire à glace, comme il l’aurait fait d’une baignoire. Une fois sortie du miroir, la silhouette ne se résumait plus qu’à un vieux manteau usé, une paire de lunettes grises, une longue écharpe tricolore.
    Et sous ces épaisseurs, il y avait Ophélie.

     

    Alors, tentés?

     

  • [Film] Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales

     

    Réalisé par : Joachim Rønning, Espen Sandberg

     

    Date de sortie : 24 mai 2017

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h09

     

    Casting : Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario, Geoffrey Rush…

     

    Résumé : Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…

     

    Mon avis : Dernier film de la saga Pirates des Caraïbes (du moins pour l’instant), j’ai trouvé qu’il était un cran en dessous des précédents.
    Rien à redire sur l’action ou les effets spéciaux qui sont toujours aussi soignés mais l’ensemble semble souffrir d’un certain essoufflement. Jack Sparrow est toujours aussi loufoque et imprévisible mais son humour lui aussi s’essouffle (cela dit, le pirate vieillit).

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    La présence d’Orlando Bloom au tout début et à la toute fin du film

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    , rejoint pour quelques minutes par Keira Knighley, semble être un moyen un peu désespéré de renouer avec le succès des premiers films.

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    Je n’ai pas réussi à m’attacher à Henry Turner dont la présence semble anecdotique. Contrairement à Elizabeth et Will dans les trois premiers films, ou à Angelica dans le 4ème, il n’a pas un rôle significatif. Franchement, s’il n’avait pas été là, ça n’aurait pas changé grand-chose.

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    Carina, la jeune scientifique accusée de sorcellerie, est bien plus intéressante.

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    Le changement de réalisateur se fait sentir et malheureusement pas dans le bon sens. Ces deux gugus n’ont rien compris à l’univers et ont supprimé tout ce qui faisait son succès : l’humour un peu absurde, les personnages secondaires un peu loufoque (l’absence de Pintel et Ragetti se fait cruellement sentir) et surtout, surtout, la musique !
    On était habitués, à chaque film, à une musique reprenant le thème des pirates mais dont les arrangements changeaient suffisamment chaque version pour donner l’impression d’une nouvelle musique.
    Ici j’ai vraiment ressenti un manque, au point, une fois le film terminé, d’être totalement incapable de me souvenir de la musique ou même seulement des moments où elle accompagnait les images. C’est dire si elle m’a marquée !
    Quant à l’histoire du compas, elle aurait pu être intéressante mais non seulement on cherche encore le rapport entre l’objet et la malédiction mais elle entre en totale contradiction avec les films précédents et notamment le 3ème opus où Jack s’était déjà défait du compas au profit de Will, ce qui, selon ce film, aurait dû déclencher les évènements présents dans « la vengeance de Salazar ».
    Salazar est censé être un être terrifiant, mais il m’a laissé de marbre et plus généralement, il m’a manqué ce côté « entre le marteau et l’enclume » qui caractérisait les autres films avec un Jack aux prises avec deux ennemis dont l’un était toujours les officiels de la couronne.

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    Ici, sur le papier, il y a toujours une certaine poursuite par la couronne, mais dans les faits, les officiels sont totalement inconsistants et n’apportent pas grand-chose à l’histoire.
    Bref, je l’ai regardé jusqu’à la fin, mais d’un œil, en luttant pour ne pas m’endormir.
    S’il devait un jour y avoir un 6ème volet, de grâce, redonner la réalisation à Gore Verbinski et cessez de la confier à n’importe qui !



  • [Livre] Les sœurs Carmine – T03 - Dolorine à l’école

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    Résumé : Dolorine Carmine fait sa rentrée des classes dans un pensionnat et découvre avec stupeur qu'aucun fantôme ne hante ce lieu. Miss Elizabeth, l'inquiétante institutrice, y est peut-être pour quelque chose.


    Auteur : Ariel Holzl

     

    Edition : Mnémos (Naos)

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 24 Mai 2018

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Encore une fois, on change totalement de ton dans ce troisième tome des sœurs Carmine. Et pour cause, si le précédent était raconté du point de vue de la sociopathe Tristabelle, ici, c’est l’innocente et naïve Dolorine, qui du haut de ses 8/10 ans nous raconte ses premiers pas au pensionnat.
    Car oui, dans ce tome, on quitte Grisaille même pour aller au fin fond des Laments dans un pensionnant isolé en pleine campagne. Déjà en temps normal, je serais plutôt sceptique à l’idée d’enfermer une bande de gamins avec des instituteurs sortis de je ne sais où sans moyen de joindre qui que ce soit, mais dans les Laments… avec tout ce qui traîne dans le coin… y’a intérêt à barder les mômes de couteaux, dagues et autres objets de premières nécessités !
    C’est assez perturbant de lire une histoire dans un registre plus enfantin que les précédentes, du fait de l’âge de sa narratrice, et de voir parler allégrement de meurtre, de mutilation, de sang et d’entrailles…
    Malgré leur jeune âge, les camarades de Dolorine sont déjà versés dans l’art du complot et de la manipulation. Ils sont aussi d’une froideur incroyable, plus intéressés par leurs biens matériels qu’à leur entourage.
    Dolorine est adorable mais d’une naïveté et d’une ignorance déconcertante. Elle comprend la moitié des mots et des expressions de travers et leur donne une signification souvent bien éloignée de la leur. Il y a une ou deux fois où il a fallu que je réfléchisse pour retrouver l’expression d’origine après qu’elle soit passée par la micro cervelle de Dolorine.
    Bien qu’on finisse par voir les trois sœurs être réunies, la quasi-absence de Merryvère et surtout de Tristabelle se fait sentir dans cet opus. L’humour grinçant et la morale toute particulière de l’aînée des Carmine m’a vraiment manqué.
    Ce tome est supposé être le dernier de la saga (oui trois sœur, trois livres, ça reste assez logique) mais j’espère vraiment qu’il y aura une suite, un dérivé, n’importe quoi, parce que je reste pleines de questions notamment sur les ambitions démesurées de Tristabelle et sur cette famille Amécrin, qui semble avoir disparue, mais dont on retrouve des traces importantes dans le sang de Dolorine. Et comme Carmine est une anagramme d’Amecrin (ou Amecrin est une anagramme de Carmine, c’est vous qui voyez), et bien, je veux en savoir plus !
    De même que j’aimerais en savoir plus sur maman Carmine et sur bébé Dram… bref, il y a tout un tas de questions sans réponses qui justifieraient amplement l’écriture d’une nouvelle histoire sur la famille Carmine !
    J’espère qu’Ariel Holzl laissera mûrir cette idée dans le bon sens !

     

    Un extrait : Monsieur Nyx aima le vieux pensionnat au premier coup d’œil. Dolorine, moins.
    Le manoir flottait au loin dans la brume, tout croulant et lugubre à souhait.
    Mais ça, ça lui plaisait bien…
    Le problème, c’était le trajet : une bonne heure de fiacre pour sortir de la ville, puis une heure de plus à travers les Laments. La longueur du voyage lui fit – enfin – prendre conscience qu’elle devrait dormir ailleurs qu’à la maison. Et, surtout, dans un autre lit que le sien. Ses rêves risquaient d’être tout chamboulés.
    Maman lui avait pourtant déjà expliqué la situation. Mais Dolorine n’avait écouté que d’une oreille, trop excitée à l’idée d’aller à l’école. La rentrée lui semblait plus mystérieuse qu’un périple vers un autre continent !
    Seulement, maintenant, Dolorine se rendait compte que les continents mystérieux, c’était pas la porte à côté. Elle allait se retrouver si loin de ses sœurs, de Maman et du bébé…
    Le nez pressé contre la vitre, la fillette serra contre elle Monsieur Nyx. Sa fidèle poupée boudait, comme souvent. Dolorine décida donc de compter les vaches.
    Il y en avait des troupeaux entiers, qui regardaient passer le fiacre en broutant l’herbe sombre. Mais comme la plupart des vaches possédaient deux têtes, Dolorine se perdit vite dans ses calculs.
    Elle se mit debout sur la banquette et colla son oreille au plafond de la voiture.
    C’était pour mieux entendre les jurons du cocher. Monsieur Nyx lui avait conseillé d’en apprendre autant que possible avant de commencer les cours.
    A son grand dam, Dolorine n’entendit que le bringuebalement des roues, les hennissements des chevaux et le claquement du fouet. La présence sur le toit de sa grande sœur Merryvère empêchait le cocher de jurer comme… disons… un « charretier » ? Ou peut-être qu’il se contentait de postillonner, à la place ? Oui, sûrement ! Maman appelait bien les cochers des « postillons », parfois…
    Dolorine ne comprenait pas encore très bien les subtilités entre ces différents conducteurs de chevaux. Mais une chose était certaine : tout ce qui sortait de leur bouche semblait tenir une importance capitale dans leur profession. En particulier, les insultes et la chique.

     

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  • Mes sorties du mois #42

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de mars?

  • Bilan de février 2019

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    En février j'ai lu 14 livres pour 6073 pages lues 

     

    Coté lecture, le mois a été placé sous le signe du Valentine's day challenge, et je n'ai lu que des romans.

    amis et rien de plus.jpg diabolic T02.jpg eleanor & park.jpg

    everlasting.jpg everything everything.jpg la terre du bout du monde.jpg

    L'anti magcien T01.jpg le livre des choses perdues.jpg le plus bel endroit du monde est ici.jpg

    le professeur.jpg My dilemma is you.jpg toute la vérité sur ella black.jpg

    tu devras choisir.jpg Un palais de cendres et de ruine.jpg

     

    Coté écran, j'ai vu moins de films que prévu. Mais je n'ai pas eu envie de me concentrer sur des films.

    hotel transylvanie 2.jpg Père et fille.jpg

    J'ai eu plus envie de regarder des séries, du coup j'ai vu la première saison de You et la sixième de Elementary

    You saison 1.jpg Elementary saison 6.jpg

     

    Et voilà, c'est tout pour ce mois-ci! Qui dit mois le plus court de l'année, dit petit bilan! On se retrouve début avril pour le bilan de mars!

  • C'est lundi que lisez-vous? #198

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    everything everything.jpg My dilemma is you.jpg

    diabolic T02.jpg mon amie adele.jpg

     

    lecture en cours.jpg

    n'oublie pas que je t'attend.jpg

     

    mes prochaines lectures.jpg

    Le challenge Valentine's day est terminé et j'ai terminée ma PAL en cours (enfin, je suis en train de lire le dernier livre!), aussi, et parce que je ne serai clairement jamais à court de lectures, voici ma nouvelle PAL

    Affaires secrètes.jpg am stram gram.jpg bride stories 3.jpg

    celimene et le cardinal.jpg contes pour faire peur.jpg Dix petites poupées.jpg

    Fandom.jpg la boite à musique T02.jpg la faute.jpg

    la menace du passé.jpg La mort s'invite à Pemberley.jpg la rumeur.jpg

    Les amours d'un fantôme en temps de guerre.jpg Les filles de salem.jpg Les quatre filles du reverend latimer.jpg

    l'ile des absents.jpg Mary Barton.jpg petits meurtres entre voisins.jpg

    sorceline.jpg une heure de tranquillité.jpg victoria.jpg


    Et comme j'ai aussi beaucoup de sagas en cours, de la trilogie à la saga fleuve, Je vais en piocher deux par PAL, histoire d'avancer un peu dans ces lectures là. Pour cette PAL Là, je vais avancer en lisant


    Eve Dallas T21.jpg Ni mariée ni enterrée T02.jpg

    Enfin, j'attends deux livres remportés lors des masses critiques de Babelio (celle de février et une privilégiée) et je lirai donc ces deux livres dès réception (dans le courant de la semaine, je pense)

    La cité du ciel.jpg Vis ma vie avec un utérus.jpg


    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #40

    Premières lignes.jpg

    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Un bel âge pour mourir de Barbara Abel dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

     

    Un bel âge pour mourir.jpg

    Lundi 29 avril 2002

    Le visage baigné de larmes, France se tient debout sur la terrasse, les mains cramponnées à la balustrade comme on s’agrippe à une bouée de sauvetage tandis que devant elle, le soleil se couche à l’horizon. Vu du quinzième étage, le spectacle qui s’étale sous ses yeux est de toute beauté, la ville couchée à ses pieds scintillant de mille points lumineux, encore faiblement éclairés par le sang des cieux projetant sur le paysage une sorte de traîne enflammée. Comme un avertissement.
    Elle ne peut s’empêcher de fermer les yeux, peut-être pour ne plus être témoin de cet embrasement de couleurs et de lumières, sublime mariage qui évoque en elle la passion et le bonheur. Et ce mouvement de faiblesse accentue encore la rage qui la meurtrit tout entière. Depuis combien de temps n’a-t-elle plus pleuré ?
    Elle se souvient vaguement de ce jour tragique où sa chienne, Clémence, s’est fait écraser par une fourgonnette postale, au milieu d’une petite route de campagne habituellement peu fréquentée. Le chauffeur n’avait cessé de clamer que l’animal s’était littéralement jeté sous ses roues, qu’il n’avait pas eu le temps de l’éviter, qu’il…
    La haine qu’elle avait alors ressentie pour cet homme s’apparente étrangement à celle qu’elle éprouve aujourd’hui envers Paul. Afin de sécher les larmes de sa fille, le père de France avait exigé qu’on suspende le permis de conduire du facteur pour une période de trois mois. L’homme avait perdu son travail et France avait retrouvé le sourire. La fillette avait alors une dizaine d’années. C’était il y a plus de cinquante ans.
    Lorsqu’elle rouvre les yeux, la tour Eiffel s’est illuminée comme par enchantement. Le ciel rougeoyant a déjà fait place à quelques rubans d’obscurité, laissant bientôt la nuit s’étendre sur la capitale. Les dents serrées, le visage dur, France tente vainement de ravaler ses larmes, effaçant d’une main vernie de rouge les traînées de mascara qui zèbrent ses joues fardées. Elle se hait déjà de se sentir si faible, si ébranlée par une situation qu’elle sait ne plus pouvoir maîtriser. Et ce visage larmoyant de peine, cette misérable défaillance qui trahit sa douleur, émotion abjecte entre toutes…
    Le dépit la fait grimacer, affichant sur ses traits le rictus d’un ressentiment trop violent à expulser par quelques sanglots retenus. Phalanges blanchies autour de la balustrade, agrippées de toute sa rancœur comme si elle cherchait à l’en arracher du balcon, à la tordre entre ses doigts, à la réduire en poussière.
    Elle aurait voulu pouvoir gémir, crier, hurler, trépigner, se traîner par terre en sanglotant, s’arracher les cheveux, se frapper le corps, se griffer le visage. L’intolérable impuissance qui la submerge inexorablement l’aveugle par-delà ses larmes, la mâchoire crispée jusqu’à s’en faire broyer les os, les dents, comme pour anéantir cette sensation inhumaine d’être à la merci de toute cette rage incontrôlable.
    N’y a-t-il vraiment plus rien à faire ? France embrasse d’un regard torve le peuple de fourmis qui zigzague à ses pieds, là, tout en bas, grouillant dans les artères de la grande cité. Et pour la première fois de sa vie, elle désire de toutes ses forces n’être plus qu’un seul de ces points noirs, informes, anonymes, sans visage. Sans importance.
    Pensée absurde. Inconcevable.
    Cherchant désespérément à retrouver son calme, elle aspire une grande bouffée d’air, bloque sa respiration, puis expulse le contenu de ses poumons, longuement, maîtrisant chaque battement de cœur qu’elle sent vibrer dans ses tempes, dans sa gorge et dans son ventre. Là… Doucement. Reprendre le contrôle de la situation.
    Rien n’est perdu. Il y a toujours une solution, même là où on ne l’attend pas. Par-delà le désordre de son esprit, elle revoit le visage neutre et impassible de son père qui, maintes fois confronté à des situations critiques, se plaisait à répéter avec un calme imperturbable : « Tout finit toujours par s’arranger. Même mal. »
    Même mal.

     

    Alors, tentés?

  • Book Haul février 2019

    book haul.jpg

     

    Janvier a été catastrophique pour ma PAL (moins pour mon portefeuille, car je me suis beaucoup servie de bons cadeaux). Février a été bien plus raisonnable, mais j'ai quand même ramené de petites choses intéressantes dans ma PAL.

    Mon premier achat de Février a été un livre que j'attendais avec une grande impatience
    février france loisirs.JPG

    Et puisque j'étais sur France loisirs, j'ai profité de leur offre: 1 livre acheté, un livre offert (avec en plus des livres en solde, entre 5 et 9€)
    février france loisirs soldes.JPG


    Ensuite j'ai enfin eu la résolution de mon problème sur Priceminister. J'avais acheté ce livre et le vendeur avait mis une fausse photo pour cacher le fait qu'il revendait des épreuves non corrigées. Priceminister m'a remboursé et le vendeur avait un mois pour me faire parvenir une enveloppe pré-payée pour récupérer leur livre. Au delà, priceminister m'autorisait à le conserver.

    Sans doute que le vendeur n'a pas trouvé normal de devoir payer les frais de retour, parce que je n'ai jamais rien reçu. 
    fevrier priceminister réclamation faite.JPG

     

    Sur inceptio, j'ai pris les trois autres livres qu'ils ont publiés et que je m'étais promis de me procurer rapidement. 
    février inceptio.JPG


    J'avais une petite liste de livres que je voulais acheter (en mars) mais j'en ai trouvé deux d'occasion sur Gibert. Donc, tant qu'à faire, autant payer moins cher, hein?
    février Gibert.JPG


    Pour finir, ma copine Mag avait pas mal de livres à déposer dans le kiosque à livres du boulot, et j'en ai récupéré deux.
    février boite à livre.JPG


    Voilà, 11 livres. C'est plutôt sage. En mars, j'ai promis de n'acheter que deux livres, mais j'attends deux livres gagnés à la masse critique et une commande qui a pris du retard et qui du coup sera réceptionnée en mars. Du coup, j'aurais quand même des choses à présenter.