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Selene raconte... - Page 66

  • [Livre] November 9

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    Résumé : Fallon et Ben se rencontrent par hasard alors que leur vie est en train de changer.
    La jeune femme est sur le point d’aller s’installer à New York où elle espère poursuivre une carrière d’actrice au théâtre. Ben veut devenir écrivain.
    Ils se croisent comme des étoiles filantes mais l’intensité de ce qu’ils partagent les pousse à se fixer un rendez-vous annuel, le neuf novembre.
    Fallon devient alors la source d’inspiration du roman de Ben. Chaque rendez-vous est une mine d’informations pour lui et, pour tous les deux, c’est le moyen de faire le point sur leur vie.
    Jusqu’au jour, un neuf novembre évidemment, où Fallon se met à douter de ce que Ben lui raconte sur lui-même. Peut-il avoir inventé sa vie comme un roman ? Et pourquoi ferait-il une chose pareille ?


    Auteur : Colleen Hoover

     

    Edition : Hugo & cie

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 26 Octobre 2017

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : J’ai découvert Colleen Hoover avec les romans « Jamais plus » et « Too late ». L’auteur disant elle-même que ces deux romans sont très différents de ceux qu’elle avait écrit précédemment, je craignais un peu de ne pas autant aimer ses autres livres.
    Craintes malheureusement fondées pour le moment. Depuis « Jamais plus » et « Too late », j’ai lu deux livres de Colleen Hoover. November 9 est le premier des deux.
    Le résumé m’avait intriguée, et sans nul doute intéressée. Le fait de suivre deux personnages qui ne se rencontrent qu’une journée par an, sans aucun contact le reste de l’année, avait de quoi séduire. Je pensais que chaque chapitre allait nous raconter leurs vies pendant cette année de séparation. Mais en fait, non. C’est à peine si le sujet de leur vie en l’absence l’un de l’autre est évoqué.
    Du coup, j’ai eu en permanence l’impression de rater des passages, de me perdre dans l’histoire. Difficile de s’attacher quand les personnages n’existent quasiment pas en dehors des quelques heures représentées.
    Alors, bien sûr, l’écriture de Colleen Hoover est toujours aussi agréable à lire, bien sûr j’ai apprécié qu’elle mette en scène une héroïne qui veut se trouver elle-même et non pas se définir uniquement à travers le garçon dont elle est amoureuse, une héroïne qui a le cran de dire : oui ok, je l’aime, mais l’amour, à 18 ans, ce n’est pas tout, bien évidemment, je n’avais pas vu venir le retournement de situation…
    Mais il m’a manqué quelque chose. Le petit plus qui a fait que « jamais plus » et « too late » ont été des coups de cœur. J’ai trouvé que l’histoire de Fallon et Ben n’atteignait pas la profondeur des deux autres romans. Peut-être que c’est cette construction annuelle qui ne m’a définitivement pas séduite car les chapitres ne m’apportaient pas ce que j’attendais d’eux. Peut-être que j’ai eu le tort de commencer par les meilleurs romans de l’auteur et suis-je donc condamnée à être déçue par ses premiers livres. Je ne sais pas. Mais de ce roman-là, je dirais qu’il s’agissait d’une bonne lecture, sans plus.

     

    Un extrait : – Ainsi, tu es écrivain ?

    Sa question me permet juste de redescendre sur terre.

    – Disons que j’espère le devenir. Je n’ai encore rien publié, alors je ne suis pas sûr de pouvoir déjà dire que je le suis.

    Elle se tourne complètement vers moi, s’accoude au dossier du banc.

    – Pas besoin d’un chèque pour valifidier ta situation d’écrivain.

    – Ça n’existe pas, « valifidier ».

    – Tu vois ? Je ne le savais pas. Tu es donc bien écrivain. Chèque ou pas. Ben l’Écrivain. C’est comme ça que je penserai à toi, désormais.

    – Et moi, comment est-ce que je devrai penser à toi ?

    Elle réfléchit en mordillant le bout de sa cuillère.

    – Bonne question, dit-elle. Je vis une période un peu éphémère.

    – Alors, Fallon l’Éphémère ?

    – Ça marche !

    Elle se radosse au banc, étend les jambes devant elle.

    – Raconte, qu’est-ce que tu voudrais écrire ? Des romans ? Des scénarios ?

    – De tout, j’espère. Je ne me fixe aucune limite. À dix-huit ans, il faut tout essayer, mais je suis très attiré par les romans. Et la poésie.

    Elle laisse échapper un petit soupir avant d’avaler une autre bouchée. Mais on dirait que ma réponse l’a rendue triste.

    – Et toi, Fallon l’Éphémère ? Quel est le but de ta vie ?

    Elle me jette un regard en coin.

    – On parle des buts ou des passions de la vie ?

    – Ça ne fait pas une grosse différence.

    – Oh si ! Énorme. Ma passion, c’est la comédie, mais pas le but de ma vie.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #204

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Les sisters T08.jpg Mary Barton.jpg Affaires secrètes.jpg

     

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    Les amours d'un fantôme en temps de guerre.jpg

     

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    Affaires secrètes.jpg Fandom.jpg la menace du passé.jpg

    Les amours d'un fantôme en temps de guerre.jpg Les quatre filles du reverend latimer.jpg l'ile des absents.jpg

    Mary Barton.jpg victoria.jpg Ni mariée ni enterrée T02.jpg

    On arrive au bout de cette PAL. Mais la prochaine est déjà prête!

    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #46

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Juste avant le bonheur de Agnès Ledig dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

     

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    Elle en a vu d’autres, Julie.
    Elle aurait pu s’opposer, prendre le risque, perdre son travail, mais garder sa dignité.
    Quelle dignité ?
    Ça fait belle lurette que ce petit bout de femme l’a perdue. Quand c’est une question de survie, on range au placard les grands idéaux qu’on s’était fabriqués gamine. Et on encaisse, on se tait, on laisse dire, on subit.
    Et puis, elle a besoin de ce boulot. Vraiment. Ce connard de Chasson le sait. Directeur sans scrupules, capable de virer une caissière pour une erreur de dix euros. Alors cinquante !
    Julie sait pourtant qui lui a volé ces cinquante euros, quand elle avait le dos tourné. Mais il est mal vu de dénoncer les collègues. Très mal vu. Ça vous colle une réputation sur le dos aussi solidement qu’un pou sur une tête blonde. Elle préfère éviter.
    « Mademoiselle Lemaire, je pourrais vous virer sur-le-champ. Cependant, je connais votre situation, je sais que vous ne pouvez pas rembourser. Méfiez-vous, je pourrais vous demander de trouver une solution pour réparer vos erreurs de caisse. Vous voyez de quoi je parle ? Sinon, demandez à certaines de vos collègues, elles ont compris comment faire », lui a-t-il lancé, le regard fixe, sans aucun état d’âme, un mauvais sourire sur les lèvres.
    Salaud !
    Il présente bien, pourtant. Le gendre idéal. Grand, dynamique, souriant, le menton carré et les tempes grisonnantes. Toujours une main dans le dos pour rassurer, encourager. Toujours un mot gentil quand il passe saluer les employés le lundi matin. Une épouse élégante et des enfants polis. Le type qui a commencé petit et a gravi les échelons à la sueur de son front, forçant le respect et l’admiration. Voici pour la face brillante de la médaille. Et puis, quand on la retourne, il y a le loup, le prédateur, l’homme qui veut des femmes à ses pieds pour se prouver qu’il est le plus fort.
     
    Quelques minutes plus tard, Julie marche d’un pas rapide dans le long couloir qui sépare le bureau du directeur de la galerie marchande. Sa pause touche déjà à sa fin. Elle aurait préféré la passer à autre chose qu’à ce genre de convocation. D’un revers de manche, elle essuie avec rage une larme échouée sur sa joue. Un malheureux signe de faiblesse qu’elle se doit de chasser immédiatement.
    Parce qu’elle en a vu d’autres, Julie.
    Elle fait partie de ces gens que le destin épargne peu.
    Il y en a comme ça…

     

    Alors, tentés?

  • [Film] Hôtel Transylvanie 2

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    Titre original : Hotel Transylvania 2

     

    Réalisé par : Genndy Tartakovsky

     

    Date de sortie : 7 octobre 2015

     

    Genre : Film d’animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h29

     

    Casting : Kad Merad (Dracula), Alex Goude (Johnny), Virginie Efira (Mavis), Michel Galabru (Vlad)…

     

    Résumé : Dracula et sa bande de monstres déjantés sont de retour ! À l’hôtel Transylvanie, beaucoup de choses ont évolué : Dracula a enfin accepté de dégeler son cœur et d’ouvrir la porte aux humains. Mais il se fait du souci pour son petit-fils, Dennis : mi-humain mi-monstre, ce gamin est bien trop adorable à son goût, et il risque de faire un piètre vampire ! Alors, quand les parents du petit, Mavis et Johnny, s’absentent, Drac fait appel à ses amis Frank, Murray, Wayne et Griffin pour apprendre à Dennis à devenir un monstre, un vrai. Personne ne s’attendait à ce que Vlad, le père de Drac – un vampire très grincheux et très vieille école – choisisse ce moment pour débarquer à l’hôtel. Et quand il découvre que son arrière-petit-fils a du sang humain, rien ne va plus…

     

    Mon avis : C’est toujours le risque avec les suites : qu’elles ne soient pas à la hauteur du 1er ou qu’elles fassent trop dans la surenchère. Mais pas de soucis ici, Hotel Transylvanie 2 est le digne petit frère du 1er film.
    Dans cette suite, on assiste au mariage de Johnny et Mavis, mariage qui est rapidement suivi d’un heureux évènement.

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    Voilà Dracula Grand-père comblé… ou presque… car le petit Dennis ne présente aucune des caractéristiques propres aux vampires mais arbore en revanche la superbe chevelure flamboyante de son humain de père.

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    Et même s’il ne déteste plus les humains, il est hors de question pour Dracula de s’avouer vaincu : Dennis aura des canines !

    Profitant de l’absence de Mavis, éloignée avec la complicité de Johnny, Dracula embarque son petit fils et ses amis de toujours : Wayne le loup-garou, Frank, la créature de Frankeinstein, Murray la momie et Blob, et les voilà partis pour expliquer à Dennis ce qu’est un monstre et comment il se comporte.

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    J’ai vraiment adoré voir les monstres essayer de renouer avec leur nature monstrueuse.

    Mais les amis monstres de Dracula ne sont pas les seuls à avoir changé, c’est toute la société des monstres qui a évoluée comme Dracula va le constater à la colonie de vacances de son enfance.

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    Mais si notre vampire préféré veut de l’authentique, il va être servi.
    Car pour les 5 ans de Dennis, Mavis lui réserve une surprise de taille : elle a invité Vlas, son grand-père. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le père de Dracula, qui vit avec une horde d’un truc affreux qui ressemble à un croisement pas catholique entre une chauve-souris et une gargouille, n’a pas évolué depuis la nuit des temps.

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    Entre Vlad, Dracula, Mavis et Dennis, on assiste vraiment à un choc des générations dont l’issu sera la révélation de la nature de Dennis.
    Alors ? Vampire comme maman, ou humain comme papa ?

    Il faudra voir le film pour le savoir !



  • [Livre] Ni mariée, ni enterrée – T01 – Partir un jour

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    Résumé : - Se faire plaquer à deux semaines de son mariage : fait.

    - Se retrouver au chômage pour avoir préparé ledit mariage sur ses heures de travail : fait.

    - Perdre toute dignité après avoir croisé le fiancé volage et la nouvelle femme de sa vie : fait.

    Ce que Georgia n’a pas fait depuis longtemps, en revanche, c’est se demander ce dont elle a vraiment envie. Et, plus elle y pense, moins la sainte trinité « mariage-maison-maternité » la fait vibrer. Non, ce dont elle rêve depuis toujours, c’est de parcourir le monde. Apprendre une nouvelle langue au sommet du Kilimandjaro, s’ouvrir à la spiritualité auprès d’un moine bouddhiste, goûter des plats aux noms imprononçables… Alors, Georgia fait le grand saut : elle part. Six semaines en Thaïlande. Six semaines pour réaliser ses rêves et se recentrer sur l’essentiel : elle-même.
    Sauf que, dans les voyages comme dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu


    Auteur : Katy Colins

     

    Edition : Harlequin

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 10 Mai 2017

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Au début de l’histoire, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec Georgia. Elle était… passive… en tout. Son fiancé la quitte deux semaines avant le mariage, certes, mais avant ça, c’était un vrai tocard malgré l’argent de sa famille : blasé de tout, ennuyeux et pas du tout à l’écoute des désirs et besoins de sa fiancée. Tout ce qui semble intéresser cet homme est son propre confort. Et Georgia s’est coulé dans le moule qu’il lui présentait sans le moindre sursaut d’indépendance, ne serait-ce qu’en décidant de partir un week-end à Paris avec sa copine Marie (De Manchester à Paris, il n’y a pas un énorme trajet à faire).
    Sa mère, ensuite, qui la rabaisse sans cesse, lui signifiant qu’elle serait incapable de voyager, de prendre soin d’elle, de s’en sortir, bref, la maintenant dans un rôle qui l’étouffe sans que Georgia ne lui dise une seule fois de se mêler de ses affaires.
    Quand elle part en Thaïlande, je l’ai en plus trouvé nunuche : incapable de s’affirmer, de refuser de payer des suppléments non prévus et de toute évidence allant dans la poche du « guide », de remettre à sa place la merdeuse de 10 ans sa cadette qui croit que le monde tourne autour d’elle, naïve au point de foncer tête baissée dans une arnaque…
    A sa place, j’aurais au minimum téléphoné à l’agence de voyage pour me plaindre de ces fameux suppléments.
    Et puis… un changement se produit, d’abord subtil, puis de plus en plus spectaculaire. Georgia semble se débarrasser d’une peau qui n’était pas à elle et qui l’écrasait pour se révéler enfin.
    En plus de faire des rencontres sympathiques, elle s’ouvre un peu plus et prend confiance en elle. Elle se rend compte qu’elle a accompli bien plus de choses qu’elle ne le croyait et cela lui donne une force incroyable.

    Sa nouvelle confiance va faire changer le regard des autres sur elle et notamment celui de sa mère qui réalise que sa petite fille est une adulte indépendante.

    Maintenant que Georgia est sortie de sa chrysalide et que son fabuleux projet, toujours axé autour du voyage, est sur les rails, j’ai hâte de lire la suite pour découvrir ce que lui réserve l’avenir !

     

    Un extrait : C’était le jour de mon mariage. Un jour dont je rêvais depuis toute petite et que j’avais préparé et organisé au cours de ces douze derniers mois. Au programme : un mariage champêtre à l’anglaise, avec drapeaux et banderoles maison suspendus aux poutres d’un manoir hors de prix et chapiteau dressé sur une pelouse soigneusement manucurée. Le harpiste devait jouer un air simple, mais charmant, pour accompagner notre arrivée en tant que M. et Mme Doherty dans l’imposante salle de réception, sous les vivats et les applaudissements de nos proches. C’était la partie qui m’angoissait le plus ; tous ces gens en train de me fixer, guettant la jeune mariée radieuse, alors qu’en réalité je n’avais qu’une chose en tête : ma peur bleue de me prendre les pieds dans ma traîne. L’idée même d’être au centre de l’attention me donnait des crampes d’estomac et des sueurs froides même si j’avais limité le nombre d’invités au minimum et, techniquement, je n’aurais été qu’une moitié du centre d’attention.

    A cette heure-ci, j’aurais dû être dans ma robe de dentelle crème à la coupe sirène. En jetant un coup d’œil à ma montre, je me suis rendu compte que les bouquets noués à la main de myosotis bleu pastel et de freesias au parfum délicat auraient dû être livrés dix minutes plus tôt. Je devrais être sur le point de m’installer dans le fauteuil du coiffeur — hors de prix — qui devait faire de mes cheveux fins une œuvre d’art.

    Sauf que j’étais ailleurs. Allongée sur un transat en plastique inconfortable, j’essayais de cacher les larmes qui coulaient sur mon visage légèrement brûlé par le soleil, tandis que ma meilleure amie, Marie, me tendait un énième Sex on the beach, infâme et très dilué, commandé à l’open bar de la piscine.

     

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  • [Livre] Le ferry

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    Résumé : Ce soir, mille deux cents passagers se réjouissent de faire la traversée maritime entre la Suède et la Finlande, à bord du ferry luxueux qui les emporte sur la mer Baltique. L’espace de vingt-quatre heures, ils abandonnent derrière eux leur vie quotidienne et se laissent aller à être quelqu’un d’autre. Mais le mal rôde à bord. Et au cœur de la nuit, au milieu de la Baltique, il n’y a pas d’échappatoire possible. Surtout quand tout contact avec la terre ferme est mystérieusement coupé…Si face à l’adversité certains se comportent en héros, cette nuit fatidique fait parfois surgir le pire chez d’autres – et à mesure que les disparitions inexplicables s’enchaînent, il devient vital que le ferry n’arrive jamais à destination…
    Bienvenue à bord du Baltic Charisma.


    Auteur : Mats Strandberg

     

    Edition : Bragelonne

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 17 Mai 2017

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Le ferry est un huis-clos présentant les points de vue de multiples personnages, ce qui fait que le lecteur en sait toujours juste un peu plus que les protagonistes. C’est parfois très frustrant de les voir faire quelque chose en espérant se sortir de la galère dans laquelle ils sont et de savoir qu’ils vont se jeter directement dans la gueule du loup.
    Très vite, j’ai aussi constaté que c’était une très mauvaise idée de s’attacher aux personnages, parce que personne n’est à l’abri. Le nombre de morts est hallucinant et l’auteur ne lamine pas seulement la masse anonyme mais aussi les personnages dont on suit/suivait le point de vue. Pire que dans Game of thrones… Si si, c’est possible !
    L’histoire est très dense, il se passe beaucoup de choses. Pour autant l’action a lieu dans un délai très court (quelques heures, la traversée durant 24h) et si on a cette impression de longueur de l’action dans le temps c’est parce que la plupart des actions relatées se déroulent en fait en même temps.
    L’auteur prend bien le temps de mettre en place le théâtre des événements, de nous présenter les personnages, voire même de nous laisser nous attacher à certains (C’était pas fairplay ça !). La tension monte petit à petit parce qu’on sait qu’il va se passer quelque chose et qu’on essaie de deviner quoi. Jusqu’à ce que ça arrive. Et là, tout s’enchaîne très vite, il n’y a aucun ralentissement dans l’histoire. Tout comme les personnages qui essaient de sauver leurs vies, on n’a pas le temps de s’arrêter pour respirer, pour réfléchir. On est happé par l’action sans rien pouvoir y faire.
    Certaines personnes, une en particulier, m’a vraiment impressionnée. Malgré les circonstances (même si je ne peux pas en dire plus sans spoiler), elle réussit à rester elle-même et à continuer à tenter de sauver des vies.
    D’autres, en revanche, révèle leur lâcheté pour certain, carrément leur psychopathie pour d’autres.
    Régulièrement, on peut lire un point de vue omniscient : celui du bateau, qui, comme un personnage à part entière, voit tout.
    Très honnêtement, j’avais tout imaginé sur ce qui allait se passer sur ce bateau : un psychopathe à bord, une catastrophe naturelle révélant la nature profonde des passagers, des terroristes… Mais je n’avais vraiment pas pensé à ça !
    La multitude de personnage peut faire peur au début, mais on s’y fait très vite, d’autant plus que chaque action des uns se répercute sur les autres. Les récits sont ainsi imbriqués et cela nous permet d’avoir une vraie vision d’ensemble de ce qu’il se passe.
    La fin est effrayante mais franchement, je ne vois pas comment ce roman aurait pu finir autrement. Je m’attendais à l’un de ses éléments, pas à l’autre.
    Après une lecture un peu laborieuse sur le livre précédent, j’ai littéralement dévoré celui-ci.

     

    Un extrait : Le Charisma en a vu de toutes les couleurs. Dans ce no man’s land de la mer Baltique, ce n’est pas uniquement à cause de l’alcool bon marché que les inhibitions disparaissent. C’est comme si le temps et l’espace se modifiaient. Comme si les codes de bienséance et les règles de bonne conduite n’avaient plus cours ici. Quatre vigiles censés surveiller les dérapages se préparent, chacun à sa manière, pour la soirée. Quatre personnes seulement pour gérer le chaos qui peut survenir à tout instant quand mille deux cents passagers, la plupart en état d’ivresse manifeste, s’entassent dans un endroit dont ils ne peuvent s’échapper.

    Tout est réglé comme du papier à musique. Le Baltic Charisma fait la même route, jour après jour, tout au long de l’année. Le navire s’arrête à Åland juste avant minuit. Il débarque à Åbo en Finlande vers 7 heures du matin alors que la plupart des passagers suédois dorment encore. Vingt-trois heures plus tard, le Charisma sera de retour à quai, à Stockholm. Mais aujourd’hui, deux passagers comme il n’en est encore jamais monté à bord sont présents.

    De l’autre côté de la salle des machines, sur le pont des voitures, le personnel donne des instructions en suédois, finnois et anglais. Il guide jusqu’à leurs emplacements respectifs des semi-remorques, des voitures, des camping-cars et deux autobus venant de loin. Là, en bas où le soleil ne pénètre jamais, il fait froid et l’air est saturé d’odeurs de carburant et de gaz d’échappement. Des camionneurs éreintés et des familles en vacances refluent vers les ascenseurs et les escaliers. Bientôt, le pont des voitures sera interdit d’accès aux passagers et ne rouvrira que juste avant l’arrivée à Åland. Les grandes semi-remorques oscillent imperceptiblement dans la pénombre à l’instar de gros animaux endormis, enchaînés au sol métallique. Un garçon blond d’environ cinq ans et une femme brune, fortement maquillée, viennent de quitter leur camping-car. Ils semblent fatigués. Contemplent avec envie l’ascenseur vivement éclairé, mais empruntent l’étroit escalier. Tous deux fixent le sol des yeux, ne regardent pas les autres. Le garçon a remonté la capuche de son sweat et s’agrippe aux bretelles de son sac à dos à l’effigie de Winnie l’Ourson. L’épaisseur du maquillage n’arrive pas à cacher ce qu’il y a d’insolite dans le visage raviné de la femme. Elle sent le lilas et la menthe, mais autre chose aussi, une odeur familière pour certains qui, en passant, lui jettent un coup d’œil furtif. La femme joue avec le médaillon d’or au bout d’une fine chaîne autour de son cou. À part celui-ci et un anneau en or à l’annulaire gauche, elle ne porte pas de bijoux. Sa main droite est enfouie dans la poche de son manteau. Elle regarde le jeune garçon à côté d’elle. Les semelles de ses petites chaussures claquent sur le tapis en plastique. L’escalier est raide pour ses courtes jambes. Son regard est empreint d’amour. De chagrin aussi. Elle a également peur pour lui. Peur de le perdre. Peur qu’il s’approche trop près du point de non-retour, et peur de ce qu’il adviendra s’il le dépasse.

     

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  • [Livre] Eleanor & Park

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    Résumé : Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.


    Auteur : Rainbow Rowell

     

    Edition : PKJ

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 05 juin 2014

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Après avoir beaucoup aimé Fangirl, je voulais lire d’autres titres de Rainbow Rowell.
    On m’avait beaucoup parlé d’Eleanor & Park et il entrait parfaitement dans une des catégories du Valentine’s day challenge, alors mon choix s’est vite porté sur ce roman.

    Eleanor et Park sont tous les deux marginaux.
    Si la vie d’Eleanor est bien plus dure que celle de Park, il ne faut pas minimiser les problèmes rencontrés par le jeune homme.

    Petit et typée coréen, comme sa mère, au contraire de son petit frère, grand et aux yeux à peine en amande, Park a du mal à correspondre à l’image du fils idéal que se fait son père.
    Ce dernier est assez dur, avec des idées bien arrêtées et il tolère mal que son fils ne corresponde pas exactement au mec viril et bourré de testostérone qu’il voudrait qu’il soit.
    Mais malgré l’attitude parfois bornée et obtuse du père, on sent bien qu’il y a beaucoup d’amour dans la famille de Park.
    Ce qui est loin d’être le cas dans la famille d’Eleanor.
    Le beau-père d’Eleanor, Richie, est un parasite, une épave droguée et alcoolique qui se donne l’impression d’exister en terrorisant sa femme et les enfants de celle-ci.
    Il n’y a aucune cohésion dans cette famille. La mère a tellement peur d’être seule qu’elle est prête à accepter tout et n’importe quoi de la part de Richie.

    Les petits frères et sœurs d’Eleanor sont prêts à toutes les bassesses, toutes les trahisons, pour se protéger.

    Et Eleanor ? Elle tente de garder tant bien que mal la tête hors de l’eau.

    En plus de sa famille pour le moins dysfonctionnelle, elle doit également affronter les moqueries au lycée et le harcèlement, notamment en cours de sport, mené par Tina, la garce en chef du lycée.

    L’auteur a parfaitement su rendre les sentiments de l’élève qui en bave mais refuse de parler. Qui serre les dents mais qui ne songe pas une seconde au suicide, comme c’est souvent le cas dans les récits sur le harcèlement. Ce n’est pas plus mal de rappeler que ceux qui ne tentent pas de mettre fin à leurs jours souffrent eux aussi.
    Quelqu’un écrit des messages à caractère sexuel et insultant sur les livres d’Eleanor et c’est comme un fil rouge car l’identité du vandale/harceleur n’est révélée qu’à la fin.

    Pas une grande surprise pour moi, car j’ais très vite compris qui était le coupable, mais le savoir n’a pas atténué l’intensité de la découverte d’Eleanor.

    La relation entre Eleanor et Park a beau évoluer rapidement, je m’y suis laissée prendre.

    J’ai adoré les voir se rapprocher autour de leur passion commune pour la B.D.

    Je crois que j’ai tout aimé dans ce livre. La seule raison qui fait que ce n’est pas un coup de cœur est la fin.
    Beaucoup l’ont adorée, moi, je me suis senti horriblement frustrée.
    Frustrée, mais pas déçue, et si ce n’est pas un coup de cœur, c’est sans l’ombre d’un doute un 5 étoiles.

     

    Un extrait : Eleanor passa en revue les options qui se présentaient :

    1. Elle pouvait rentrer à pied. Pour : exercice physique, couleurs sur les joues, temps toute seule. Contre : elle ne connaissait pas encore sa nouvelle adresse et n’avait pas la moindre idée de la direction à prendre.
    2. Elle pouvait appeler sa mère pour qu’elle vienne la chercher. Pour : des tonnes. Contre : sa mère n’avait pas le téléphone. Et pas de voiture.
    3. Elle pouvait appeler son père. Ha ha.
    4. Elle pouvait appeler sa grand-mère. Histoire de dire bonjour.

    Assise sur les marches du lycée, elle regardait les files de bus jaunes. Le sien était juste là. Numéro 666.

    Même si Eleanor pouvait éviter le bus aujourd’hui, même si sa marraine la bonne fée se pointait avec une citrouille pour carrosse, elle devrait toujours trouver un moyen de retourner en cours le lendemain.

    Et ce n’était pas comme si les suppôts de Satan dans son bus allaient se lever du bon pied demain. Sérieux. Eleanor ne serait pas surprise de les voir montrer les dents lors deleur prochaine confrontation. Non mais cette fille dans le fond avec sa tignasse blonde et sa veste en jean délavé ? On voyait presque ses cornes dépasser de sa frange. Et le géant qui lui servait de mec était certainement un nephilim.

    Cette fille, comme toutes les autres en fait, détestait Eleanor avant même d’avoir posé les yeux sur elle. Comme si elles avaient été engagées dans une vie antérieure pour la liquider.

    Eleanor ne savait pas si l’Asiatique qui l’avait finalement laissée s’asseoir était un des leurs, ou s’il était juste débile. (Enfin pas complètement débile… Il était dans deux de ses cours renforcés.)

    Sa mère avait flippé en voyant ses mauvaises notes l’an dernier et elle avait insisté auprès du lycée pour qu’Eleanor suive les cours renforcés.

    — Ça ne doit pas être une surprise pour vous, madame Douglas, avait dit la conseillère.

    « Ha ha, avait ricané Eleanor intérieurement, si vous saviez, au point où on en est, on n’est plus à une surprise près. »

    Soit. Eleanor pouvait tout aussi facilement regarder passer les nuages dans ces cours-là. Il y avait autant de fenêtres.

    Pour peu qu’elle revienne dans cette école.

    Pour peu qu’elle rentre chez elle.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #203

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Les quatre filles du reverend latimer.jpg L'insigne du boiteux.jpg

    Fandom.jpg la menace du passé.jpg

    lecture en cours.jpg

    Mary Barton.jpg victoria.jpg

    mes prochaines lectures.jpg

    Eve Dallas T21.jpg Ni mariée ni enterrée T02.jpg

     

    Affaires secrètes.jpg am stram gram.jpg bride stories 3.jpg

    celimene et le cardinal.jpg contes pour faire peur.jpg Dix petites poupées.jpg

    Fandom.jpg la boite à musique T02.jpg la faute.jpg

    la menace du passé.jpg La mort s'invite à Pemberley.jpg la rumeur.jpg

    Les amours d'un fantôme en temps de guerre.jpg Les filles de salem.jpg Les quatre filles du reverend latimer.jpg

    l'ile des absents.jpg Mary Barton.jpg petits meurtres entre voisins.jpg

    sorceline.jpg une heure de tranquillité.jpg victoria.jpg

     

    Et vous? Que lise-vous?

  • Premières lignes #45

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Son dernier souffle de Robert Dugoni dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    Le monospace pénétra sur le parking, et Tracy Crosswhite distingua un siège auto installé à l’arrière, ainsi qu’un macaron jaune « Bébé à bord » suspendu à la vitre. La femme qui descendit de voiture portait un blue-jean, un gilet pare-balles noir et une casquette de base-ball des Seattle Mariners.
    — Détective Crosswhite ?
    Lui rendant sa poignée de main, Tracy remarqua que celle de la jeune femme était petite et douce.
    — Appelez-moi Tracy. Vous êtes l’agent Pryor ?
    — Katie. Je vous suis vraiment reconnaissante, et désolée de vous prendre votre temps après le boulot.
    — Pas de problème. Enseigner m’aide à rester en forme. Vous avez des lunettes et des protections auditives ?
    — Non.
    Tracy s’était doutée que Pryor ne disposerait pas de son propre matériel.
    — Allons vous équiper.
    Elle guida Pryor à l’intérieur du bâtiment de béton trapu qui abritait l’Association sportive de la police de Seattle. Comme la plupart des champs de tir, il se situait à l’écart, à l’extrémité d’une allée étroite dans une zone industrielle à vingt minutes au sud du centre de Seattle.
    L’homme derrière le comptoir accueillit Tracy par son prénom, et celle-ci fit les présentations.
    — Katie, voici Lazar Orlovic. Lazar, elle va avoir besoin de protections d’yeux et d’oreilles, et il nous faut une cible, deux boîtes de munitions, et un rouleau d’adhésif.
    — Vous vous entraînez pour l’examen de qualification ? Celui qui a lieu dans… deux semaines ? demanda Lazar en souriant à Pryor. Vous êtes dans de bonnes mains.
    Il prit des boîtes de munitions et des lunettes de sécurité sur les étagères et les crochets derrière le comptoir.
    — On essaye de convaincre Tracy de faire ça de façon officielle, et de venir ici à plein temps entraîner les nouvelles recrues. Qu’est-ce que tu en dis, Tracy ?
    — Comme d’habitude, Lazar. Je viendrai quand les gens cesseront de s’entre-tuer.
    — C’est ça, quand les poules pisseront ! Il faut que j’aille chercher l’adhésif derrière, ajouta-t-il après avoir jeté un œil sur le comptoir.
    Lorsqu’il fut parti, Pryor demanda :
    — Pourquoi le ruban adhésif ?
    — Pour boucher les trous dans votre cible.
    — Je n’ai jamais vu faire ça.
    — Vous n’avez jamais tiré autant que vous vous apprêtez à le faire.

     

    Alors, tentés?

  • [Test de produit] Bille apéritive St Môret à la figue

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    Quand on fait un apéro, on cherche toujours des idées un peu originales. J’avais déjà goûté les billes St Moret à la figue lors de leur sortie et, je ne sais pas s’ils ont changé la recette, mais je trouve que la figue se sent beaucoup plus qu’avant. Ce qui n’est pas une critique, bien au contraire.

    La présentation est super pratique. Il n’y a qu’à ouvrir l’opercule et on peut se servir directement dans la boite à l’aide des piques en plastique fournies dans un compartiment.

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    Le St Moret et la figue ne sont pas mélangés : on trouve une bille de fromage qui est fourrée d’une sorte de compotée de figue.
    Du coup, on sent bien le côté frais du fromage quand on croque et en second temps, on accède au goût sucré de la figue.

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    Les ingrédients sont sans grosses surprises, avec un épaississant naturel plutôt que chimique.

    Ingrédients : Ingrédients: LAIT et CRÈME DE LAIT (origine France), fourrage figue 10% (figue 5%, saccharose, eau, amidon, jus de citron concentré, épaississant : pectine, arôme naturel, concentré de carotte noire), sel, conservateur : sorbate de potassium.


    Avec 309kcal pour 100g, on est à 12kcal la bille. Franchement, on a connu pire pour un apéro !
    Seulement 6.6g de glucide aux 100g, donc pas de soucis avec le diabète. 1,2g de sel, ce qui reste raisonnable, même si moins, ça serait mieux.


    Si j’ai deux reproches à faire, c’est d’abord le prix, qui est excessif pour ce qu’apporte le produit tant en qualité qu’en quantité. Ça c’est le grand problème des marques : dès qu’elles sortent une nouveauté, elles ont tellement peur que ce ne soit pas rentable qu’elles mettent un prix élevé pour gagner un maximum d’argent. C’est complètement contre-productif dans la mesure où c’est justement ce prix qui fait que les consommateurs achètent peu ou pas du tout ce genre de produits.
    Le second reproche que j’ai à faire c’est la difficulté qu’il y a à trouver ce produit en magasin. Il est déjà difficile de trouver une des saveurs, car ils ne sont pas dans tous les magasins, mais alors, trouver plusieurs saveurs relève de l’exploit.

    Au vu du prix et de la difficulté de trouver le produit, je n’en prends pas très souvent, mais je trouve ça original.
    Pour l’instant, je n’ai goûté que les billes à la figue, mais il existe trois autres saveurs : tomate, piment doux et pesto.

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    Si vous connaissez, si vous avez goûté, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!