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Premières lignes #45

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Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

 

Cette semaine, je vous présente Son dernier souffle de Robert Dugoni dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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Le monospace pénétra sur le parking, et Tracy Crosswhite distingua un siège auto installé à l’arrière, ainsi qu’un macaron jaune « Bébé à bord » suspendu à la vitre. La femme qui descendit de voiture portait un blue-jean, un gilet pare-balles noir et une casquette de base-ball des Seattle Mariners.
— Détective Crosswhite ?
Lui rendant sa poignée de main, Tracy remarqua que celle de la jeune femme était petite et douce.
— Appelez-moi Tracy. Vous êtes l’agent Pryor ?
— Katie. Je vous suis vraiment reconnaissante, et désolée de vous prendre votre temps après le boulot.
— Pas de problème. Enseigner m’aide à rester en forme. Vous avez des lunettes et des protections auditives ?
— Non.
Tracy s’était doutée que Pryor ne disposerait pas de son propre matériel.
— Allons vous équiper.
Elle guida Pryor à l’intérieur du bâtiment de béton trapu qui abritait l’Association sportive de la police de Seattle. Comme la plupart des champs de tir, il se situait à l’écart, à l’extrémité d’une allée étroite dans une zone industrielle à vingt minutes au sud du centre de Seattle.
L’homme derrière le comptoir accueillit Tracy par son prénom, et celle-ci fit les présentations.
— Katie, voici Lazar Orlovic. Lazar, elle va avoir besoin de protections d’yeux et d’oreilles, et il nous faut une cible, deux boîtes de munitions, et un rouleau d’adhésif.
— Vous vous entraînez pour l’examen de qualification ? Celui qui a lieu dans… deux semaines ? demanda Lazar en souriant à Pryor. Vous êtes dans de bonnes mains.
Il prit des boîtes de munitions et des lunettes de sécurité sur les étagères et les crochets derrière le comptoir.
— On essaye de convaincre Tracy de faire ça de façon officielle, et de venir ici à plein temps entraîner les nouvelles recrues. Qu’est-ce que tu en dis, Tracy ?
— Comme d’habitude, Lazar. Je viendrai quand les gens cesseront de s’entre-tuer.
— C’est ça, quand les poules pisseront ! Il faut que j’aille chercher l’adhésif derrière, ajouta-t-il après avoir jeté un œil sur le comptoir.
Lorsqu’il fut parti, Pryor demanda :
— Pourquoi le ruban adhésif ?
— Pour boucher les trous dans votre cible.
— Je n’ai jamais vu faire ça.
— Vous n’avez jamais tiré autant que vous vous apprêtez à le faire.

 

Alors, tentés?

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