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Selene raconte... - Page 72

  • Book haul nov - dec 2018 et Janvier 2019

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    En novembre et décembre, je n'ai pas fait beaucoup d'achats ou reçu beaucoup de livres.

    En novembre j'ai du faire mon achat trimestriel France Loisirs (oui je sais, les trimestres sont très courts chez moi ^^)

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    Et, au cours du Pumpkin Challenge, on m'a parlé d'un livre qui m'a fait très envie et que j'ai trouvé d'occasion

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    En décembre, je n'ai pas acheté de livres, mais j'en ai reçu quelques uns à Noël

    Déjà, de mes copines Yas et Vio, j'ai reçu un roman auto-édité (écrit par un auteur de fanfiction que suit Yas). Il a de bonnes critiques. Je ne suis pas très portée sur les romances homosexuelles, mais on verra bien

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    Et ma meilleure amie, m'en a offert aussi quelques uns

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    Voilà pour finir 2018

     

    Puis vint janvier...

    Alors, c'est vrai, j'achète des livres toute l'année. Mais bon, je me montre relativement raisonnable (oui,parfaitement, je suis raisonnable!!)
    Mais alors en janvier... je balance le terme raisonnable et tous ses synonymes dans le fossé... Oui...carrément... je suis comme ça moi...
    Bon, j'avoue quand même que cette année... j'ai pas fait semblant...

    Déjà, j'ai commencé mes vacances de janvier en allant faire une descente chez Cultura

    J'y ai acheté: des BD

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    Des romans

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    Un manga

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    Et puis, parce que je n'étais pas satisfaite, vu que je me suis entendu dire: Ah non mais c'est hyper vieux ça!
    alors non, autant en emporte le vent, c'est vieux; Le dernier magicien, c'est sorti en septembre. On ne peut décemment pas dire que 4 mois, c'est vieux! 
    Enfin Bref!

    Donc, insatisfaite, disais-je, j'ai continué mon périple vers France Loisirs

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    Et puis, rentrant chez moi, je surfe innocemment sur internet (on est à l'abri nulle part!) et je me rappelle soudain que je voulais découvrir une nouvelle maison d'édition: Inceptio

    Et donc voilà je découvre (quoi, vous connaissez un autre moyen de découvrir une maison d'édition vous?)

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    Après un petit tour sur priceminister pour trouver quelques livres que je ne trouvais pas ailleurs (ou que je trouvais, certes, mais là ils étaient état neuf et moins cher... j'économise moi, msieur-dames)

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    Et ne voilà-t-il pas que je me rend compte que sur Décitre, ils font des soldes sur les livres! Bon certes, il a fallut que je complète avec des livres non soldés pour ne pas payer de frais de port (quand je vous dis que je suis une victime du système)

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    Et il y a quelques jours seulement, Lise Antunes Simoes, m'a contacté pour me proposer de lire son nouveau roman. Elle me laissait le choix entre le format papier et le format epub et j'ai choisi ce dernier pour plus de commodités

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    Alors là, vous vous dites: bah ça va, c'est pas excessif (si, si, si, vous vous le dites). Ben c'est que vous ne savez pas qu'avant mes vacances, qui ont commencé le 7 janvier, il y a eu une semaine ENTIERE! Et que ça laisse le temps d'aller faire un tour en ville. Et pour aller en ville, moi, je prends le métro. Et le métro me laisse pile devant Gibert. Franchement, comment voulez vous qu'on s'en sorte quand tout est fait pour vous faire succomber, hein?
    Alors? Ben oui, évidemment, je suis allée à Gibert!

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    Voilà, là, vraiment, c'est tout! Enfin, jusqu'au mois prochain!

    Mais ce sera nettement plus raisonnable

    Je suis allée récupérer le terme dans le fossé!

     

     

     

  • C'est lundi que lisez-vous? #194

    c'est lundi que lisez vous.png

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    coeur battant.jpg eve dallas 20.jpg le livre des choses perdues.jpg

     

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    PAL courante:

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    couv49699084.jpg couv55623222.jpg couv66429892.jpg

    eve dallas 19.jpg eve dallas 20.jpg La renaissance de Pemberley.jpg

     

    PAL du Valentine's day challenge:

    amis et rien de plus.jpg couv21396030.jpg couv45332902.jpg

    diabolic T02.jpg eleanor & park.jpg everlasting.jpg

    everything everything.jpg la terre du bout du monde.jpg L'anti magcien T01.jpg

    le professeur.jpg My dilemma is you.jpg toute la vérité sur ella black.jpg

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #36

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La mer en hiver de Susanna kearsley dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    Ce n’était pas un hasard. Rien de tout cela n’était arrivé par simple hasard.
    Je l’appris plus tard ; même si j’eus du mal à accepter cette évidence quand elle me frappa, car j’avais toujours cru fermement à l’autodétermination. Jusque-là, ma vie avait semblé corroborer cette idée – j’avais choisi certaines voies qui m’avaient menée à certaines fins, toutes positives, et je considérais les quelques contretemps rencontrés le long de la route non comme de la malchance, mais comme de simples fruits de mon jugement imparfait. Si j’avais dû choisir un credo, j’aurais opté pour ces deux vers du poète William Henley, vibrants de courage : Je suis maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.
    Ainsi, lorsque tout commença en ce matin d’hiver, quand j’allai chercher la voiture que j’avais louée et que je quittai Aberdeen pour me diriger vers le nord, l’idée que quelqu’un d’autre puisse être à la barre ne m’effleura pas une seconde.
    Je croyais sincèrement que m’éloigner de la route principale pour emprunter celle qui longeait la rive découlait de ma propre décision. Sans doute pas la meilleure décision qui soit, d’ailleurs, étant donné que les routes étaient bordées de la neige la plus épaisse qui s’était abattue sur l’Écosse depuis quarante ans, et que l’on m’avait avertie des risques de dérapages et de retards. La prudence et le fait que j’aie un rendez-vous auraient dû m’inciter à rester sur la route principale, plus sûre, mais le petit panneau indiquant « Route côtière » me fit dévier.
    Mon père me disait toujours que j’avais la mer dans le sang. J’étais née et j’avais grandi sur la côte de la Nouvelle-Écosse, et je n’avais jamais pu résister à l’attrait des vagues. Alors, quand la route principale tourna vers l’intérieur des terres, je préférai bifurquer à droite et emprunter la voie côtière.
    Je ne pourrais pas dire à quelle distance je me trouvais lorsque j’aperçus sur les falaises le château en ruine, une ligne d’obscurité dentée se détachant sur un ciel nuageux, mais dès l’instant où je le vis, je fus captivée et accélérai. Je ne prêtai aucune attention aux grappes de maisons se dressant sur mon passage et sentis une pointe de déception lorsque la route repartit dans la direction opposée. Mais ensuite, derrière un bois touffu, la route tourna de nouveau et il surgit devant moi : un château sombre abandonné, s’élevant au milieu des champs enneigés qui s’étendaient entre la route et le bord de la falaise, comme pour en interdire l’accès.

     

    Alors, tentés?

     

  • Bilan de janvier 2019

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    En janvier j'ai lu 17 livres, dont 1 BD, 1 manga et 15 romans pour 6043 pages lues 

    Avec 15 jours de vacances, j'ai pu faire le plein de lecture, de séries et de films!

     

    Coté lecture, j'ai continué à lire la PAL que j'avais prévue pour le Cold Winter Challenge

    coup de foudre sous la neige.jpg flocons d'amour.jpg Je sais qui tu es.jpg

    La disparue de la cabine n°10.jpg Les orphelins du grand nord.jpg marquée à vie.jpg

    Quand la neige danse.jpg Tout ce que je veux pour noel.jpg

    Mais j'ai quand même aussi eu le temps pour quelques petites lectures hors challenge

     anita blake 26.jpg coeur battant.jpg couv52695668.jpg

    eve dallas 19.jpg eve dallas 20.jpg La renaissance de Pemberley.jpg

    poison.jpg Tout ce que je veux pour noel.jpg

    Et pour faire une pause entre deux romans, j'ai aussi lu une BD et un manga

    Ma vie avec un scientifique.jpg bride stories T02.jpg

     

    Coté écrans, j'ai d'abord eu le temps et l'envie de me plonger dans des films (j'espère que cette envie continueras tout au long de l'année)

    descendants.jpg descendants 2.jpg deux gouttes d'eau.jpg

    hotel transylvanie.jpg http___www.cinecoulisses.fr_content_raiponce_raiponce_mariage_affiche.jpg Pirates des caraibes 5.jpg

    Et, il faut bien avouer que je me suis totalement plongée dans les séries, ce mois-ci!

    Aurora Teagarden.jpg enquêtes gourmandes.jpg la boutique des secrets.jpg

    profilage saison 9.jpg scarlett.jpg the handmaid's tale saison 2.jpg

    Coté privé, j'ai (enfin) trouvé des Tote bag qui ressemblaient à quelque chose

    Tote bag 1.JPG Tote bag 2.JPG

     

    Et enfin côté découverte, je vous parle ce mois-ci du Black Bird Coffee que je vous laisse découvrir en photo

    Ouvert du mardi au dimanche, du petit déjeuner au goûter en passant par de délicieux plats du jour pour le midi, il fait aussi brunch les samedi et dimanche à partir de 10h30

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    Black Bird Coffee
    92, cours Julien
    13006 Marseille

    Réservations par texto au 06 64 00 19 31

    Page facebook: https://www.facebook.com/BBCMarseille/

     

    Et voilà, c'est tout pour ce mois-ci! On se retrouve début mars pour le bilan de février!

  • [Livre] Le lac des cygnes

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    Résumé : Lorsque le prince Siegfried s’aventure en forêt ce soir-là, pour oublier les injonctions au mariage qui le pressent et le poids du royaume qui l’incombe, il s’attendait à tout sauf à croiser le chemin tortueux de l’intrigante Odette.
    Fasciné par la demoiselle et ses soeurs, prisonnières d’un antique sortilège, il voit là la quête de son existence et se fait la promesse de leur venir en aide. Mais a-t-il seulement conscience du danger qui rôde dans les bois et des ténèbres qui entourent la princesse ? Osera-t-il se confronter aux démons qui tirent les ficelles de ce jeu malsain, au risque de mettre en péril la vie d’Odette ?
    Autour d’un lac aux eaux teintées par une magie surannée, vont se jouer les destins croisés de Siegfried et d’Odette, des jeune-filles maudites, de Benno Von Sommerstern, le frère d’armes du prince mais aussi de la mystérieuse Odile qui ressemble tant à la princesse …


    Auteur : Alice Sola

     

    Edition : Magic Mirror

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 15 mars 2018

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Depuis la création de la maison d’édition Magic Mirror, j’ai acheté toutes leurs parutions et je dois dire que celle-ci est la première à un peu me décevoir.
    Déjà, et ça, c’est complètement rédhibitoire pour moi, surtout quand le livre est édité par une maison d’édition, j’ai trouvé énormément de coquilles dans le texte : oubli de mots, de lettres, fautes d’orthographe, etc…
    L’histoire elle-même était plaisante, mais je l’ai trouvé moins travaillée que les deux précédents romans édités par Magic Mirror. En effet, malgré l’introduction de touches personnelles, telle que le palais souterrain, j’ai trouvé que cette histoire était trop proche de celle du ballet de Tchaïkovski. Certes, c’est du coup très éloigné du conte original, mais l’essentiel de la réécriture a été faite par un autre.
    Finalement, le plus gros changement qu’a fait l’auteur est justement celui qu’il ne fallait surtout pas toucher : la fin tragique, qui est ici oublié au profit d’un happy end à la Disney dont je me serais volontiers passée.
    J’ai également trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs qui n’apportent rien à l’histoire, comme si l’auteur avait voulu allonger artificiellement son histoire, et qu’il y avait de nombreuses scènes brouillonnes et mal amenées.
    Pour moi, cette parution n’est clairement pas à la hauteur des deux autres.
    Pour autant, tout n’est pas négatif et on décèle un énorme potentiel dans l’écriture de l’auteur. Les défauts du texte sont très probablement à mettre au compte de la jeunesse et de l’inexpérience de l’auteur qui va très certainement gagner en maturité.
    Malgré les réticences que j’ai eu en tombant sur des coquilles ou en retrouvant trop du ballet dans ce livre, je l’ai lu quasiment d’une traite car rien ne gêne au point ne serait-ce que d’envisager d’abandonner.
    Ceux qui ne connaissent pas le ballet seront enchantés par ce texte qui raconte quand même une belle histoire.

     

    Un extrait : — Siegfried, tu as fêté ta majorité, et tu sais ce que cela signifie, mon fils. Il est temps que tu assumes les fonctions qui te reviennent par la naissance. Et pour cela - nous en avons déjà discuté - il te reste encore une chose à accomplir...

    — Mère, soupira le jeune chevalier, ne nous engageons pas encore une fois dans un dialogue stérile. Vous savez que je...

    — Assez ! s'emporta la reine. Il est temps que tu comprennes ! Tu ne pourras pas te décharger de tes devoirs cette fois !

    Pour la première fois depuis longtemps, la reine perdait son calme, mais loin d'émouvoir son fils, cette déclaration lui fit bouillir le sang.

    — Vous ne pourriez être plus injuste, mère ! rétorqua-t-il sèchement. N'ai-je donc pas assez sacrifié pour nos terres ? Ne me suis-je donc pas appliqué à être un régent parfait ? Ne me forcez pas à accomplir contre mon gré l'unique acte dont je souhaite rester maître !

    La reine secoua la tête en le fusillant du regard.

    — Le royaume attend de toi que tu te maries, Siegfried. Maintenant. Tu dois cesser tes égarements nocturnes et te comporter comme un souverain. Comme ton père l'aurait fait.

    Une bouffée de fureur assaillit le jeune homme. Pourquoi sa mère ne pouvait-elle comprendre ?

    — Justement mère ! s'insurgea-t-il. Son mariage avec vous était une union d'amour ! Et c'est le respect et la confiance que vous éprouviez l'un envers l'autre qui ont rendu ces terres si belles et prospères. Je refuse d'épouser une quelconque princesse qui n'aura d'égards que pour mon titre et mon rang, acheva-t-il en soutenant le regard de sa mère. Le silence régna dans la salle un long moment après sa tirade, tandis que mère et fils se défiaient du regard. Dans un coin, Benno et ses autres amis se faisaient discrets, atrocement gênés mais guère surpris. Le sujet était une pomme de discorde depuis trop longtemps. Quant à Wolfgang et sa sage vieillesse, il attendait - tendu comme un arc - ce que la souveraine avait à annoncer. La princesse détourna finalement le regard et secoua sa tête avec lassitude, épuisée par cette douloureuse discorde avec son fils et par l'évocation de son époux adoré. Siegfried, lui, se sentait outré par cette mise en demeure. Même l'éloignement de ses amis prenait un sens ! Sa mère avait ourdi un véritable complot pour qu'il n'ait aucune marge de manœuvre pour échapper à son destin.

    — Je suis navrée mon fils, déplora-t-elle, mais je ne peux t'accorder ce que tu demandes. Il est vital pour ton avenir que tu te maries. C'est pourquoi dans cet unique but, j'ai organisé le bal de tes fiançailles le prochain jour où la lune sera pleine. Des princesses de tous horizons viendront se présenter à toi et tu devras faire un choix. Ou alors, acheva-t-elle plus durement, je le ferai pour toi.

     

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  • [Livre] Le bonhomme de neige

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    Résumé : Les premiers flocons ont quelque chose de féerique. Ils rapprochent les couples dans la chaleur des veillées, étouffent les bruits, étirent les ombres et masquent les traces. Dans le jardin familial des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part, sorte de croquemitaine blanc, ses grands yeux noirs braqués sur les fenêtres du salon. Le lendemain matin, la mère a disparu, ne laissant qu'une écharpe rose entourée au cou du bonhomme de neige... Trop de femmes en Norvège, depuis des années, n'ont plus donné signe de vie dès la première neige. Harry Hole reçoit une lettre qui lui annonce d'autres victimes. D'une sobriété étonnante, l'inspecteur va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur son territoire. L'enquête le conduira jusqu'au gouffre de la folie.


    Auteur : Jo Nesbø

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 29 octobre 2015

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : Le bonhomme de neige est le 7ème tome des enquêtes de Harry Hole, du coup, on sent bien que la vie privée de Harry a déjà été bien abordée dans les tomes précédents. Mais l’enquête étant totalement indépendante, ça ne pose aucun problème de lecture.
    D’autant que le personnage se cerne assez vite : un bon flic, doté d’un solide instinct et du flair d’un chien de chasse, mais clairement alcoolique et entretenant des rapports conflictuels avec sa hiérarchie.
    Mais il faut lui reconnaitre qu’il ne lâche rien. Il explore toutes les pistes et, contrairement à ses chefs, n’hésite pas à dire au public quand il s’est planté, quand ceux-ci veulent étouffer les erreurs commises pour des questions de politique et d’image.
    Dans la recherche du tueur surnommé « le bonhomme de neige », les fausses pistes s’enchaînent. Plusieurs suspects sont sérieusement envisagés, d’autant plus que plusieurs personnes ont pas mal de choses à cacher, que ces choses aient quelque chose à voir avec le tueur ou pas.
    La façon de faire du tueur, lors de ses meurtres, fait vraiment froid dans le dos (vous me direz… pour un bonhomme de neige…).
    Sans jamais nous dévoiler quoi que ce soit sur l’identité du coupable, le roman revient sur plusieurs moments passés qui montrent que le tueur n’en est pas à son coup d’essai.
    Pour les suspects, on a l’embarras du choix : maris des victimes, un chirurgien plastique au comportement suspect, un célèbre journaliste pervers et narcissique ou encore cet homme, qui vient faire des travaux dans l’appartement de Harry ? Ce dernier m’a beaucoup intriguée. Tout au long du roman je me suis demandée : Est-ce le tueur ? L’auteur est-il en train de mettre en place un personnage pour un prochain tome ? Ou encore n’est-ce qu’un leurre qui attire notre attention et la détourne d’un faisceau d’indice qui pourrait nous conduire au coupable ?
    La tension reste présente jusqu’à la dernière ligne.
    Si j’ai eu un peu de mal à me faire à l’écriture de Jo Nesbo, je ne regrette absolument pas de m’être accrochée parce que maintenant, je suis vraiment fan de Harry Hole !

     

    Un extrait : « On dirait que le capitaine de police a oublié de t’en informer. »

    Elle fit la remarque en insistant légèrement sur toutes les syllabes du grade de Gunnar Hagen.

    « Mais tu es censé me faire faire le tour du propriétaire et t’occuper de moi au cours des jours à venir. Jusqu’à ce que je sois en mesure de me débrouiller seule. Tu y arriveras, tu crois ? »

    Harry sourit. Il l’appréciait, jusqu’à présent, mais était bien sûr susceptible de changer d’avis. Harry était toujours pleinement disposé à donner aux gens une nouvelle chance d’atterrir sur sa liste noire.

    « Je ne sais pas, répondit-il en s’arrêtant près de la machine à café. Commençons par ceci.

    – Je ne bois pas de café.

    – Peu importe. Cela se passe d’explications. Comme pas mal de choses ici. Que penses-tu de cette disparition ? »

    Harry pressa le bouton « Americano », qui en l’occurrence était aussi américain qu’un café de ferry norvégien.

    « Oui ? répondit Bratt.

    – Tu crois qu’elle est vivante ? »

    Harry essaya de poser la question sur un ton sérieux, pour qu’elle ne comprenne pas que c’était un test.

    « Tu me prends pour une idiote ? » Elle regarda avec un dégoût non dissimulé la machine qui crachait en toussant un liquide noir dans un gobelet en plastique blanc. « Tu n’as pas entendu le capitaine dire que j’avais travaillé aux mœurs pendant quatre ans ?

    – Mmm. Morte ?

    – Autant que faire se peut », répondit Katrine Bratt.

    Harry leva le gobelet blanc. Il apercevait peut-être la possibilité d’avoir récupéré une collègue qu’il apprécierait.

     

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  • [Livre] La renaissance de Pemberley

     

    Je remercie Lise Antunes Simoes pour cette très belle lecture
    Lise, tu as une plume géniale, n’arrête jamais d’écrire ! Même si ça te prends des années pour décider d'écrire un nouveau roman.
    Après tout, entre les tomes 4 et 5 des enfants de la terre de Jean M. Auel, il s'est passé 12 ans! Alors on peut attendre ^^

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    Résumé : Alors qu’Elizabeth Bennet s’imaginait vieille fille, la voilà contre toute attente mariée à l’un des plus beaux partis du Derbyshire. Désormais, elle doit faire face à un défi de taille : assumer son rôle à Pemberley, l’immense et prestigieux domaine familial, où tout le monde exige qu’elle conduise sa maisonnée de main de maître. Elle n’a pas le droit à l’erreur, certains s’en réjouiraient beaucoup trop. Darcy est là, bien sûr, prêt à l’épauler, mais il ne peut pas la protéger de tout. Des mauvaises langues qui persiflent sur son passage. De l’isolement dans un pays où elle se sent étrangère. Des responsabilités, parfois lourdes, qu’elle doit apprendre à honorer. Du fantôme de Lady Anne, la mère de Darcy, à qui on la compare sans cesse.Heureusement, Elizabeth ne manque ni de volonté ni de courage. Un jour, elle en est sûre, elle triomphera des esprits les plus mesquins et prouvera à tous qu’elle est bien digne d’être la nouvelle maîtresse de Pemberley


    Auteur : Lise Antunes Simoes

     

    Edition : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

     

    Genre : Romance historique

     

    Date de parution : 05 janvier 2019

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : J’ai découvert la plume de l’auteur avec sa trilogie « Les filles de joie » que j’avais beaucoup aimé, d’autant plus qu’elle explorait le même univers que la série « maison close » qui m’avait laissé sur ma faim en étant brutalement annulée.
    Alors, quand l’auteur m’a contactée pour me proposer de lise son nouveau roman : « La renaissance de Pemberley », je n’ai pas hésité une seule seconde.
    Et j’ai bien fait, parce que ce roman est mon premier coup de cœur de janvier (il était temps ! Je l’ai lu autour du 23 janvier), et du coup de l’année.
    Il m’a tellement emballé que je pardonne à l’auteur de m’avoir fait faire une nuit presque blanche (alors que je bossais le lendemain !).
    J’ai toujours fait partie de ces personnes qui ont du mal à voir une histoire se refermer. D’autant plus quand il reste encore tant de choses à dire !
    Alexandra Ripley m’avait déjà sauvée de la frustration que la fin d’« autant en emporte le vent » avait causé avec son roman « Scarlett ».
    Aujourd’hui, c’est au tour de Lise Antunes Simoes de prolonger la magie d’ « Orgueil et préjugés » avec « La renaissance de Pemberley ».
    J’ai vraiment adoré ma lecture. Si le style respecte bien les codes de l’époque de Jane Austen, Lise Antunes Simoes ne fait pas pour autant de ses personnages des êtres asexués ne faisant que se donner de chastes baisers et se reproduisant par génération spontanée.
    Non. Du tout. Darcy et Elizabeth sont bien mari et femme jusqu’au bout des ongles et, à ce titre, partagent le même lit (Ouh, scandale!!! Ne riez pas, j'ai vu un avis qui considère comme négatif que Darcy et Elizabeth n'essaient pas de se reproduire à la manière des poissons rouges... Je m'interroge...). Mais si vous êtes adeptes des scènes à la Hugo Romance, passez votre chemin, ici tout est suggéré (pour ma part, je préfère nettement ça !).

    Quant aux personnages, que ce soit Bingley, Darcy, Elizabeth, Jane ou autres, ils sont remarquablement fidèles à ceux qu’avaient décrits Jane Austen.
    L’auteur est même allée plus loin en tenant compte de l’évolution des personnages tels que Georgiana qui acquiert une personnalité plus complexe ou Kitty qui, libérée de l’influence de Lydia, est bien plus supportable.
    Le chemin que fait Elizabeth pour s’imposer comme Dame de Pemberley, ses doutes, ses hésitations, comme ses succès, sont très bien décrits également. Les choses ne vont ni trop vite ni trop lentement et sont tout à fait crédibles.
    Pour ne rien gâcher, je pense que Lise Antunes Simoes et moi avons appréhendés les personnages de Jane Austen de la même façon car l’évolution qu’elle leur fait subir est très exactement ce que j’aurais imaginé et ce que j’avais envie de lire.
    Les descriptions donnent vraiment l’impression d’y être. Sans être une seule seconde lourdes ou ennuyeuses, elles nous font découvrir le manoir, le domaine, les terres qui l’entoure en même temps qu’Elizabeth.
    Lise Antunes Simoes, au travers d’Elizabeth, apporte un vent de modernité subtil à l’histoire tout en respectant les us et coutumes et le langage de l’époque.
    Non, ce n’est pas contradictoire ! Comme je le disais, c’est très subtil.
    Ai-je un point négatif à dire sur ce livre ? Absolument ! Il se termine !

    J’ai poussé un grand cri en refermant le livre. Il se peut même que j’ai dit que je détestais l’auteur (Pardon Lise).
    Mais j’avais tellement envie de continuer cette histoire, surtout considérant la fin. Comment ne pas avoir envie de rester en compagnie de Darcy, Bingley, Jane et surtout Elizabeth !
    Même la compagnie de Lady Catherine ou de Mr Collins était plaisante, c’est dire !
    Peut-être que si on est très gentil, qu’on insiste beaucoup, qu’on pleure un peu, peut être que Lise Antunes Simoes pourrait envisager une suite ? Alors ok, non, ce n'est pas prévu. Mais bon, on peut rêver, non ?

     

    Un extrait : La berline n’était pas conçue pour accueillir cinq personnes, mais depuis peu, Mrs. Bennet refusait catégoriquement que l’une des filles monte s’asseoir avec leur père, quand bien même le temps clément le permettrait. « Que diraient les gens s’ils vous voyaient, cheveux au vent, comme de vulgaires filles de ferme ? » s’était-elle exclamée. Les sœurs Bennet, qui avaient pourtant toujours voyagé sur le siège du cocher lorsque cela était nécessaire, n’avaient pas insisté. Depuis que Jane et Elizabeth étaient fiancées, leur mère redoublait d’inventivité et de prétextes – pour ne pas dire de lubies – et il était moins épuisant de la laisser faire que de chercher à argumenter.

    _ Ah, mes enfants, quel fardeau que d’avoir à gérer tant d’invitations, croyez-moi ! déclara Mrs. Bennet en s’éventant le visage de la main pour se rafraîchir. Il faut penser à tout et l’on n’a plus une minute à soi ! Et Dieu sait que je pars en étant certaine, une fois encore, d’avoir oublié quelque chose d’absolument indispensable… Et quand nous reviendrons, tout à l’heure, ces messieurs seront avec nous et il sera trop tard pour rattraper les bêtises de Hill… Ce matin, au lieu du jambon, nous aurons de la dinde. Savez-vous seulement combien coûte une dinde ? Non, bien sûr. Avant-hier, au dîner, c’était du lapin, du veau et une pintade. Et il y a cinq jours, un petit porcelet et des cailles, avec du foie de mouton. Tout cela coûte une fortune ! C’est que je n’avais pas imaginé que nous aurions à recevoir ces messieurs si souvent !

    _ Vous vous donnez bien du mal, maman, mais je suis certaine que Mr. Bingley, tout autant que Mr. Darcy, se contenterait volontiers d’un repas plus simple et convivial, en particulier aujourd’hui, objecta doucement Jane. Ce n’est qu’un déjeuner, après tout, pas un dîner mondain.

    _ « Non ut edam vivo, sed ut vivam edo », cita Mary. Les maîtres le disent depuis l’Antiquité : nous ne devrions pas vivre pour manger, mais seulement manger pour vivre.

    _ C’est vrai, renchérit Elizabeth, qui pour une fois était d’accord avec sa cadette, pourquoi organiser de tels festins ? Je pense comme Jane : Bingley et Darcy ne viennent pas chez nous pour les plaisirs de la table, et même au dîner ils se satisferaient amplement d’une bonne soupe et de viandes froides.

    _ De la soupe ! Des viandes froides ! s’écria Mrs. Bennet, scandalisée. Détrompez-vous, mon enfant ! Ces grands hommes sont habitués dès l’enfance au plus grand raffinement et ils ont l’œil pour détecter les fautes de goût. Vous deviendrez comme eux, Lizzy, bien sûr, et Jane également. Je suis persuadée qu’un jour prochain vous jetterez sur votre pauvre maman et sur votre modeste maison le même regard critique.

    _ Maman ! protestèrent les deux sœurs.

    _ Si, si, mes chéries, vous verrez !

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #193

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Durant le mois de février, je participe au Valentine Day Challenge. J'ai donc établi une PAL exprès pour ce challenge.

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    diabolic T02.jpg eleanor & park.jpg everlasting.jpg

    everything everything.jpg la terre du bout du monde.jpg L'anti magcien T01.jpg

    le professeur.jpg My dilemma is you.jpg toute la vérité sur ella black.jpg

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    En dehors du challenge, je reste sur ma PAL actuelle

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #35

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Hate list de Jennifer Brown dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    [Extrait du Sun-Tribune du comté de Garvin, 3 mai 2008, Angela Dash, envoyée spéciale]

    Les enquêteurs chargés d’identifier les victimes de la tuerie qui a eu lieu vendredi matin dans la cafétéria du lycée de Garvin, cafétéria connue sous le nom du « Foyer », avouent avoir découvert une scène particulièrement « lugubre ».
    « Nous avons des équipes sur place qui inspectent le moindre détail, affirme le sergent Pam Marone. Nous commençons à avoir une idée précise de ce qui s’est passé hier matin. Ça n’a pas été facile. Certains de nos officiers les plus aguerris ont été très secoués en arrivant sur place. C’est une tragédie épouvantable. »
    La tuerie, déclenchée au moment où les élèves se préparaient pour le premier cours de la journée, a fait au moins six morts parmi eux, et un nombre important de blessés.
    Valérie Leftman, âgée de seize ans, fut la dernière victime visée avant que Nick Levil, le tueur présumé, ne retourne son arme contre lui.
    Touchée en pleine cuisse et à bout portant, Leftman a dû subir des soins chirurgicaux importants en raison de la gravité de ses blessures. L’hôpital du comté de Garvin estime qu’elle fait partie des personnes qui sont « dans un état critique ».
    « Elle saignait énormément, a précisé un médecin urgentiste à nos envoyés spéciaux. Il a dû toucher l’artère. »
    « Elle a beaucoup de chance, a renchéri une infirmière travaillant aux urgences. Elle va sans doute survivre, mais nous sommes obligés d’être très vigilants. Surtout vu le nombre de personnes qui souhaitent l’interroger. »
    Les rapports des témoins du massacre varient. Certains affirment que Leftman est une victime, d’autres une héroïne, d’autres encore prétendent qu’elle était impliquée dans le projet de Levil d’éliminer certains élèves qu’ils ne supportaient pas.
    À en croire le témoignage de Jane Keller, qui a vu de ses propres yeux le massacre, Levil aurait tiré sur Leftman accidentellement. « J’ai l’impression qu’elle a trébuché sur quelque chose mais je n’en suis pas complètement sûre, a-t-elle confié à nos envoyés. Tout ce que je sais c’est qu’après, tout est allé très vite. Et quand elle s’est écroulée sur lui, certains en ont profité pour fuir. »
    La police enquête pour savoir si le coup tiré sur Leftman était accidentel ou si c’est un double suicide qui aurait mal tourné.
    Des premières sources semblent indiquer que Leftman et Levil avaient soigneusement organisé leur suicide ; d’autres témoins, proches du couple, ajoutent qu’ils parlaient aussi d’homicide, d’où les doutes de la gendarmerie qui s’interroge pour savoir si la tuerie de Garvin n’aurait pas des causes plus profondes.
    « Ils parlaient souvent de la mort, affirme Mason Markum, un ami proche de Leftman et Levil. Nick en parlait plus souvent que Valérie, mais quand même, elle aussi y faisait allusion. On pensait que c’était une espèce de jeu entre eux, mais j’imagine qu’ils ne plaisantaient pas. J’ai du mal à croire qu’ils étaient sérieux. C’est fou, il y a trois heures encore je discutais avec Nick et il ne m’en a pas dit un mot. Pas un. »
    Que les blessures de Leftman soient intentionnelles ou non, il fait peu de doute dans l’esprit de la gendarmerie que Nick Levil avait prévu de se suicider après avoir tué une demi-douzaine d’élèves du lycée de Garvin.
    « Des témoins présents au moment de la fusillade affirment qu’après avoir tiré sur Leftman il a pointé son fusil sur sa tempe avant d’appuyer sur la gâchette », confirme Marone. Levil a été déclaré mort sur les lieux du crime.
    « C’était un soulagement, avoue Keller. Certains gamins ont poussé des cris de joie, ce qui est à mon avis une erreur. En même temps je comprends leur réaction. C’était franchement terrifiant. »
    La gendarmerie du comté de Garvin enquête pour savoir dans quelle mesure Leftman est impliquée dans la tuerie. La famille de la jeune fille a refusé d’émettre le moindre commentaire ; de son côté, la gendarmerie se contente de répéter qu’elle est « impatiente » d’avoir un entretien avec la jeune fille.

     

    Alors, tentés?

  • [Film] Pirates des Caraïbes: Jusqu'au bout du monde

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: At World's End

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 23 mai 2007

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h49

     

    Casting : Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley, Geoffrey Rush, Bill Nighy, Tom Hollander…

     

    Résumé : L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.
    Will Turner, Elizabeth Swann et le capitaine Barbossa n'ont qu'une seule chance de résister à Beckett et à son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l'un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow, manque à l'appel.
    Will, Elizabeth et Barbossa, secondés par Tia Dalma, Pintel et Ragetti, doivent faire voile vers des mers orientales inconnues, pour affronter un pirate chinois, le capitaine Sao Feng, et s'emparer des cartes qui les conduiront au-delà des limites du monde connu, là où Jack est retenu...

     

    Mon avis : Pirates des Caraïbes a beau compter cinq film à ce jour, les trois premiers n’en constituent pas moins une trilogie. Ce qui fait de « Jusqu’au bout du monde » la conclusion de cette trilogie.
    Comme toutes les fins de trilogie (ou presque) ce film là est bien plus centré sur l’action que les deux précédents.
    En effet, depuis que Lord Bucket contrôle le Hollandais volant à travers la possession du cœur de Davy Jones, l’ensemble des pirates sont pourchassés sans aucune chance de survie.
    Les batailles s’enchaînent, que ce soit entre pirates, ou entre pirates et compagnie anglaise des indes orientales.
    L’humour est toujours aussi présent surtout avec Barbossa et Jack qui se disputent le commandement du Black Pearl, chacun jetant des ordres sans tenir compte de l’avis de l’autre. Et comme chacun a besoin de l’autre, ils ne peuvent pas céder à leurs bas instincts et se jeter mutuellement par-dessus bord (En parlant d’humour, petite mention spéciale pour la brève mais savoureuse apparition de papa Sparow).
    Mais l’humour est aussi présent par petite touche, par un simple détail dans une scène (Davy Jones qui assiste aux pourparlers les pieds dans un baquet d’eau, il m’a fallu cinq minutes pour m’en remettre).
    Certaines révélations sur son passé rendraient presque Davy Jones attachant (il nous fait vite passer cet instant de faiblesse cela dit).
    Le film, plus long que les deux précédents, nous livre une spectaculaire bataille de fin de bien une demi-heure qui restera dans les mémoires des fans de l’univers.

    Côté romance, les rapports entre Will et Elizabeth sont tendus, surtout depuis que Will a découvert le rôle d’Elizabeth dans la mort de Jack. Cela dit, il n’est guère en position de jouer les donneurs de leçons, vu que lui aussi cache des choses à sa belle.

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    J’ai été contente de retrouver Barbossa parce que, je dois l’avouer, il m’avait fait de la peine à la fin de « La malédiction du Black Pearl », avec sa pomme.

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    Malgré l’humour, l’ambiance est plus sombre, les sujets abordés, tels que l’abolition des droits fondamentaux par la compagnie britannique des indes orientales (comme le droit à un verdict par un jury populaire ou le droit d’assurer sa défense), ou les exécutions sommaires de toutes personnes soupçonnée d’avoir eu un quelconque rapport avec un pirate (y compris les enfants) fait froid dans le dos.

    Si j’ai un reproche à faire à cette fin de trilogie, c’est juste d’avoir mis la scène de fin, qui est quand même super importante, après la totalité du générique qui dure bien dix minutes.
    Quand en plus on sait que dans les cinés, les lumières se rallument avant la fin du générique, on peut se demander combien de personnes ont manqué cette scène-là.

    Mais c’est vraiment le seul et unique bémol de ce film époustouflant.