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Selene raconte... - Page 135

  • [Livre] Les moissons funèbres

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    Résumé : En l’espace de quatre ans, cinq jeunes hommes noirs avec lesquels Jesmyn Ward a grandi sont morts dans des circonstances violentes.
    Ces décès n’avaient aucun lien entre eux si ce n’est le spectre puissant de la pauvreté et du racisme qui balise l’entrée dans l’âge adulte des jeunes hommes issus de la communauté africaine-américaine. Dans Les Moissons funèbres, livre devenu instantanément un classique de la littérature américaine, Jesmyn Ward raconte les difficultés rencontrées par la population rurale du Sud des États-Unis à laquelle elle appartient et porte tant d’affection.

     

    Auteur : Jesmyn Ward

     

    Edition : Globe

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 28 septembre 2016

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : L’écriture est assez fluide mais j’ai eu du mal à m’y retrouver dans les changements d’époque d’un chapitre sur l’autre. Je n’ai pas trouvé d’intérêt à cette méthode de narration, d’autant qu’elle n’arrête pas de faire allusion à des faits qu’elle ne nous a pas encore raconté.
    J’ai vraiment eu du mal à supporter l’invocation du racisme à tout propos.
    Par exemple, quand les enfants sont arrêtés pour avoir fait explosés des boites aux lettres, pour l’auteur c’est du racisme. Pour elle, ils ont été arrêtés parce qu’ils sont noirs et pas parce qu’ils ont commis un délit fédéral et risqué de blesser quelqu’un (imaginez que quelqu’un soit passé à coté des boîtes aux lettres au moment où elles explosaient).
    Ou encore, elle prétend que c’est parce qu’ils sont noirs que ses cousins ont du quitter l’école, puis quelques lignes plus loin, elle nous dit qu’ils restaient au fond de la classe en chantant et en faisant des bruitage pendant les heures de cours. Mais bien sûr, cela n’est pas la raison de leur éviction de l’école…
    Quant aux différentes morts qu’elle évoque, je n’arrive pas à trouver de lien entre le racisme et le destin, certes terrible, de ces jeunes gens.
    C’est vraiment un beau gâchis, mais j’ai eu le sentiment que ces jeunes hommes se laissaient sombrer face à une spirale de l’échec tandis que les femmes se doivent de se battre et de tenir le coup, ce que tout le monde trouve normal.
    L’auteur leur trouve toutes les excuses ce que j’ai trouvé très dérangeant.
    Je n’ai pas été convaincu par son histoire, je n’ai pas ressenti de compassion pour ces jeunes, pas autant que ce que j’aurais imaginé ressentir devant des gamins qui meurent à un âge pareil.

    Un extrait : Du plus loin qu’elles se souviennent, la plupart des familles noires de DeLisle – la mienne y compris – ont vécu dans des maisons qu’elles ont généralement construites de leurs propres mains. Ces maisons, simples bicoques tout en longueur, aux pièces en enfilade, ou bien en forme de chaumière, sont apparues par vagues ; les premières, celles des années 1930, ont été construites par nos arrière-grands-parents, les suivantes, dans les années 1950, par nos grands-parents, et les dernières, dans les années 1970 et 1980, sont celles de nos parents qui, eux, ont fait appel à des entreprises. Ces maisons modestes comportent trois ou quatre pièces, une allée en terre ou en gravier sur le devant et des clapiers à lapins et quelques pieds de vignes à l’arrière. Pauvres mais dignes. Il n’y a pas de logements sociaux à DeLisle et les seuls que Pass Christian comptait avant le passage de l’ouragan Katrina se résumaient à quelques bâtiments en brique rouge à un étage où vivaient des familles noires et vietnamiennes. Aujourd’hui, sept ans après Katrina, à l’endroit où se trouvaient ces logements sociaux, les promoteurs construisent des maisons de trois, quatre pièces perchées sur des pilotis de sept mètres de haut que viennent rapidement remplir des habitants chassés de chez eux par la tempête ou des jeunes de DeLisle et Pass Christian qui veulent continuer à vivre dans leur ville. Ce qui a été rendu impossible pendant plusieurs années, l’ouragan ayant rasé la plupart des maisons de Pass Christian et toutes celles de DeLisle dans la zone du bayou. Revenir à DeLisle en tant qu’adulte m’a été difficile pour cette raison, une raison bien concrète. Et puis il y a des raisons abstraites, aussi. Comme disait Joshua, quand nous courions, enfants, après les fantômes : « Y a quelqu’un qu’est mort, ici. » Entre 2000 et 2004, cinq jeunes hommes noirs avec lesquels j’avais grandi sont morts de mort violente, apparemment sans lien les unes avec les autres. Le premier fut mon frère, en octobre 2000. Le deuxième, Ronald, en décembre 2002. Le troisième, C. J., en janvier 2004. Puis Demond, en février 2004. Le dernier fut Roger, en juin  2004. C’est une liste brutale, par son caractère abrupt et implacable. Elle est sidérante. Elle m’a réduite au silence très longtemps, et raconter cette histoire est la chose la plus difficile que j’aie jamais entreprise. Mais mes fantômes ont été des êtres de chair et je ne peux pas l’oublier. Surtout quand j’arpente les rues de DeLisle, plus vides encore depuis le passage de Katrina et toutes ces morts. Au lieu de la musique de mon frère ou de mes copains, la seule chose que j’entends en marchant près du parc c’est le perroquet d’un de mes cousins, un perroquet angoissé qui crie si fort qu’on l’entend dans tout le quartier, cri d’enfant blessé provenant d’une cage si petite que la crête de l’oiseau en touche presque le plafond tandis que sa queue en balaie le sol. Parfois, quand le perroquet crie sa rage et son chagrin, je me demande pourquoi il règne par ailleurs un tel silence. Pourquoi toute notre colère et notre chagrin accumulés ne produisent que du silence. Ça ne va pas, il faut qu’une voix s’élève pour raconter cette histoire. « Je te dis, y a un fantôme, ici », disait Joshua. Parce que c’est mon histoire en même temps que celle de ces jeunes hommes disparus, parce que c’est l’histoire de ma famille en même temps que celle de notre communauté, elle ne peut se raconter de manière linéaire. Je dois partir de l’histoire de ma ville et de ma communauté pour ensuite revisiter chacune de ces vies perdues. Je le ferai en remontant le temps, depuis la mort de Roger jusqu’à celle de mon frère, en passant par celles de Demond, de C.  J. et de Ronald. Parallèlement, il me faut dévider l’histoire en descendant le fil du temps, aussi, entre les chapitres où mon frère et mes amis recommenceront à vivre, à parler, à respirer, l’espace de quelques pages dérisoires, je raconterai l’histoire de ma famille et celle de mon enfance. J’espère découvrir ainsi des choses sur nos vies à tous, si bien que, en arrivant au cœur du livre, là où mon récit à l’endroit et mon récit à l’envers se rencontreront autour de la disparition de mon frère, j’en saurai un peu plus sur cette épidémie, sur la façon dont le racisme, les inégalités sociales, l’absence de politique publique et les démissions personnelles se sont combinés pour engendrer cette situation pourrie. J’espère comprendre pourquoi mon frère est mort tandis que moi, je suis en vie, et pourquoi j’ai hérité de tout ce bordel.

     

  • Le tiercé du samedi #96

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres mettant en scène une personne réelle (témoignage, biographie…) que vous n’avez pas pu lâcher

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    La cuisinière

     

     

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    Ici on parle de celle que les journaux ont surnommé Marie Typhoïde. Elle a été la première personne a être reconnue porteur-sain, et, s'il est vrai qu'elle ne s'est pas montrée très coopérative, il faut dire qu'elle a vraiment été mal traitée par les autorités sanitaires.

     

     

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    Agnès Sorel

     

     

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    Après un premier tome destinée à Yolande d'Aragon, celui-ci se concentre sur celle qui va être la maîtresse de Charles VII avant de mourir dans des circonstances suspectes.

     

     

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    Journal d'un vampire en pyjama

     

     

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    Mathias Malzieu nous raconte ici son combat contre la maladie avec beaucoup d'humour et de recul malgré les difficiles moments qu'il a traversé.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que vous mourrez d’envie de lire mais dont vous repoussez toujours la lecture pour une raison ou une autre (vous avez peur d’avoir peur, on vous a honteusement spoiler la fin, on vous l’a tellement recommandé que vous avez peur d’être déçu(e), c’est une saga en 112 tomes…)

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] Argo

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    Titre original : Argo

     

    Réalisé par : Ben Affleck

     

    Date de sortie : 07 novembre 2012

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h59

     

    Casting : Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman, Alan Arkin, Kyle Chandler, Chris Messina, Clea DuVall, Zeljko Ivanek…

     

    Résumé : Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.

     

    Mon avis : Dès son arrivée comme consultant, Tony Mendez déclare : « Une exfiltration c’est comme un avortement, on a pas envie de le faire, mais si on y est forcé, on ne le pratique pas soi-même ».

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    On dit que le plan que Tony monte pour faire sortir les 6 américains qui se sont échappés de l’ambassade et, paradoxalement, risquent plus leur vie que les otages qui sont sous le feu des projecteurs, est si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma, et de fait, c’est en regardant « la planète des singes » avec son fils que Mendez a eu l’idée de l’exfiltration.
    Une chose qui m’a beaucoup plu dans ce film c’est que, pour une fois, tout se passe sans tirs à tout va ou explosions toutes les 3 minutes. Et ça fait du bien d’avoir une histoire construite un peu réaliste (non parce que les 7 gus qui s’en sorte en tirant dans le tas face à une armée… voilà quoi…).
    En début de film, on nous résume rapidement l’histoire de l’iran jusqu’à la prise de pouvoir de l’ayatollah Khomeini, moment où se passe l’histoire. En effet, les USA ayant donné asile au Shah en fuite, et les iraniens le voulant pour le « juger » et l’exécuter, les tensions montent entre les deux pays jusqu’à l’invasion de l’ambassade par une armée d’excités et de soldats à la solde du nouveau régime.
    La tension dramatique est soulagée par de régulières notes d’humour, venant, il est vrai, de ceux restés aux USA et assurant la logistique (ceux en Iran sont quelque peu occupé pour penser à faire de l’humour).

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    Ce film est crédible et on ressent une tension incroyable tout du long. Il faut dire que le plan est osé. Et quand la politique et surtout l’image des USA vient mettre son grain de sel, les choses se compliquent (ben oui, qu’est ce que la vie de 3 personnes si l’image des USA risque d’être égratignée, hein ?)
    Heureusement pour les 6 américains, quand Tony Mendez est sur un coup, il n’apprécie pas trop qu’on change les choses au dernier moment.
    Le film est un peu lent à démarrer mais toute l’introduction est absolument nécessaire pour que le reste soit cohérent (sinon on va voir Taken, il part au quart de tour, un mec le regarde de traviole dans la rue, et il met un pays à feu et à sang).
    Bien sur la fin du film semble avoir été exagérée pour ajouter une tension dramatique et un suspense qui tient en haleine jusqu’à la dernière minutes. Même si je doute que la fin de l’opération réelle se soit ainsi déroulée sur le fil du rasoir, ces scènes étaient très bien faites et font se terminer le film en apothéose.

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    D’ailleurs, on a reproché au film de donner une part trop importante à l’action américaine, en occultant la participation du Canada qui a été bien plus importante que présentée dans ce long-métrage.
    A la fin, quelques petites notes nous disent ce que sont devenus les vraies personnes ayant pris part à « l’opération Argo » (ceci est le nom donné dans le film, je ne crois pas que l’opération ait eu un nom officiel), histoire qu’on ne meure pas idiots !




     

     

  • Bilan de lecture février 2017

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    En février, j'ai lu seulement 10 romans pour un total d'à peine 2986 pages.

    Je suis très déçue par les livres sélectionnés par ELLE. Je m'ennuie, je ne les trouve vraiment pas intéressants et du coup, je me traîne. J'en viens à redouter d'ouvrir ces livres. Heureusement c'est bientôt fini!!

     

    J'ai eu pas mal de partenariats à lire ce mois-ci:

    Le site Librinova m'a fait parvenir un roman de fantasy.

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    La fantasy n'est pas mon genre de prédilection. J'en lis un peu mais sans plus et je n'accroche pas toujours à des scénarios qui emballent les fans du genre. Mais là, j'ai été agréablement surprise par ma lecture. Le coté fantasy était assez abordable pour une novice sans pour autant être trop simpliste. Je lirais certainement la suite.


    Ensuite, j'ai reçu 2 livres des éditions sarbacane

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    J'ai beaucoup aimé les aventures de Rufus, même si j'ai eu quelques réserves sur les idées données aux enfants dans les bonus par l'auteur qui m'a semblé un peu imprudent. J'ai moins aimé "Rien ni personne" que les autres romans de la collection Exprim' mais il était tout de même agréable à lire.

     

    J'ai participé à l'opération masse critique du site Babelio et j'ai été sélectionnée pour un thriller psychologique.

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    J'ai été un peu déçue par ce livre. L'idée était originale mais elle a été mal traitée. On se perd dans les états d'âme des personnages et la promesse du quatrième de couverture n'est pas tenue

     

    Enfin, dans le cadre du prix des lectrices ELLE, j'ai péniblement avancé

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    C'est long et c'est une plainte continuelle. J'ai réussi à en venir à bout, mais ça a été dur!

     

    Côté PAL, j'ai pu la faire baisser un peu, mais pas assez à mon goût, comme toujours

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    J'ai beaucoup aimé ces lecture, en particulier Wicked qui est indescriptible tant il est complexe et riche. J'ai hâte de pouvoir me replonger dans ma PAL parce que j'ai l'impression que j'ai de vraies petites pépites en attente!

     

    Malgré le fait que j'ai été malade une grande partie du mois (ou peut être justement à cause de ça), je n'ai pas trop eu le courage de suivre des films. Mais j'en ai quand même vu quelques uns!

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    De bons films pour autant qu'on n'en attende pas plus que ce qu'ils donnent. Bad moms et post grad sont de petites comédies sympa; Chicago un film musical divertissant et Argo une très intéressante adaptation d'une histoire vraie.

     

    C'est un assez petit bilan pour février (mais on va dire que c'est parce que c'est le mois le plus court!). J'espère quand même que je vais réussir à faire mieux pour mars!

    On se voit dans un mois pour le prochain bilan!

     

  • Mes sorties du mois #18

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Les sorties grand format:

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    Les sorties poche:

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de mars?

     

  • [Livre] Dans le labyrinthe

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    Résumé : Un soir de mai, dans une banlieue cossue de Stockholm, Magda, une fillette de onze ans, disparaît mystérieusement de sa chambre. Après plusieurs jours d’investigations, la police en vient à soupçonner le père, Martin. Quatre proches de la victime se mettent à la recherche d’indices qui permettraient de la retrouver : Åsa, sa mère, brillante psychologue qui s’enfonce dans une profonde dépression ; Martin, l’éditeur talentueux à la double vie ; Tom, son loyal collaborateur à l’ambition dévorante ; et Katja, l’infirmière scolaire qui a découvert ce que cachait la petite fille. Ces quatre voix entraînent le lecteur dans un labyrinthe de confessions troublantes.

     

    Auteur : Sigge Eklund

     

    Edition : Piranha

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 02 février 2017

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : Je ressors un peu mitigée de cette lecture. Que ce soit le déroulé de l’histoire en elle-même ou le style d’écriture de Sigge Eklund, j’ai eu du mal à poursuivre ma lecture.
    Le style est lourd et, c’est peut être bête, mais j’ai été gênée par le tutoiement permanent entre des personnages qui se rencontrent pour la première fois (comme entre la police et les parents de Magda, ou entre le grand patron à la maison d’édition et le rédacteur…). Pour avoir lu de nombreux roman suédois, je peux dire que c’est la première fois que je vois cet aspect. Les personnes se tutoies plus vite qu’ailleurs, certes, mais ils ne tutoient pas ainsi des étrangers. C’était dépasser les limites de l’impolitesse.
    D’un autre côté, il est vrai que les ramifications que l’auteur a construites entre ses personnages sont très intéressantes, mais le problème est qu’à mon sens il n’y a que ces ramifications qui aient un quelconque intérêt dans ce roman.
    On se perd dans les pensées, les interrogations et les tourments de chacun des 4 personnages qui, s’ils sont censés  nous éclairer sur la disparition de la petite Magda, ne font, en fait, que pleurer sur leur sort et leur vie (et pas seulement depuis la disparition de l’enfant).
    Le passé des personnages ne nous apporte guère d’indications sur la disparition de Magda et du coup il ne nous intéresse pas vraiment.
    Car, quand on lit le résumé, on part vers un but très précis : savoir ce qui est arrivé à Magda. Et là, on tourne en rond, en ayant l’impression qu’on ne saura jamais vraiment de quoi il retourne.
    Dans un roman qui traite d’une disparition d’enfant, on s’attend à être pris dans un tourbillon d’émotion à chaque fois que l’on lit les passages sur ses parents. Mais non. Au fil de ma lecture je n’ai ressentie aucune émotion pour eux, ni pour les deux autres protagonistes d’ailleurs, si ce n’est de l’agacement devant leurs atermoiements.
    J’ai trouvé également l’ensemble trop long, trop lent, sans rythme. Et sans aucun semblant d’enquête que ce soit de la part de la police ou de la part d’un des protagonistes.
    Pourtant l’idée de passer d’un point de vue à l’autre était vraiment super. J’aime beaucoup cette méthode de narration qui fait qu’on en sait toujours légèrement plus que chacun des personnages et qu’on reconstitue ainsi le puzzle en assemblant les découvertes de chacun.
    Mais ici, ça n’a pas eu l’effet escompté d’autant plus qu’on ne cesse de passer d’une période à l’autre : un coup on est avant la disparition de Magda, un coup on est après, sans que cela nous apporte réellement d’éléments sur la question.
    Et même si on fini par comprendre ce qu’il s’est passé avec Magda mais j’ai regretté plusieurs choses : d’abord on ne fait que déduire ce qui est arrivé à Magda, sans que ce soit jamais écris noir sur blanc. Et ensuite on ne sait pas comment les choses sont arrivées à ce point précis.
    Bref, une fin qui m’a laissé sur ma faim après une lecture qui ne m’a pas happée dans son univers.

    Un extrait : La sensation familière d’étouffement la saisit alors et la force à quitter la pièce. Elle sort dans l’aube froide. Il fait encore sombre, mais au-dessus de la lisière des bois, on aperçoit déjà un soupçon de rose. Elle constate que l’herbe scintille de givre. C’est seulement plus tard qu’elle se rend compte que c’était un simple constat. Tout ce qui est beau lui fait peur, parce qu’elle est poussée à sentir et elle ne veut pas sentir.
    Comme l’autre jour, lorsque Martin a oublié d’éteindre la machine à café, la cuisine était remplie du parfum âpre du breuvage resté des heures durant sur la plaque allumée, et elle s’est rappelée son deux-pièces à Gärdet, les visites nocturnes de Martin ; ils venaient tout juste de se rencontrer, ses baisers ardents, ses va-et-vient expérimentés, calmes mais déterminées, lorsqu’il la prenait sous la douche, et ensuite, quand ils étaient assis à la fenêtre, enveloppés dans des couvertures à partager des cigarettes tandis que la neige tombait – ce souvenir était si vivant qu’elle prit peur.
    Elle est à présent dans la rue et regarde à l’intérieur des villas.
    Pendant que les familles dorment, leurs salons les attendent. Les sapins de Noël avec leurs boules de verre rouge, les cadeaux à leurs pieds, les bougies allumées dans la nuit. Toutes ces odeurs à l’intérieur, elle sait exactement comment ça sent avant Noël, les aiguilles de sapin, le savon doux, le repas de la veille. Tout cela lui rappelle la vie avec Magda.

    Elle reste là, comme hypnotisée, à regarder à travers les fenêtres de ses voisins en soupesant ses mots. Elle va bientôt le leur dire. Le téléphone peut désormais sonner ; annoncer la confirmation. Même la pire des versions. Bientôt elle sera même en mesure de la privilégier. C’est devenu difficile ces derniers jours. Quelque chose en elle est prêt à céder. Elle ne sait pas comment cela se passera concrètement, mais quelque chose en elle le veut.

    Ce changement a probablement commencé lorsqu’elle a fini par suivre le conseil de Martin et a parcouru le Web à la recherche de quelques « blogueurs d’anges ». Elle a tout de suite vu que leur douleur n’était pas comparable à la sienne.
    Elle n’était pas nécessairement moins forte ; elle était différente.
    Les blogueurs y parlaient du travail de deuil accompli pour pouvoir avancer. Rien que ce mot « avancer » faisait la différence. Contrairement à eux, elle était vissée au sol d’une pièce de torture et ne pouvait pas bouger ; sans parler de faire son deuil ! Martin ne pouvait-il donc pas le comprendre ? Visiblement non, et elle en était aussi exaspérée que triste. C’est comme lorsqu’il était debout derrière elle à la regarder lire les blogs, et qu’il s’attendait, suppose-t-elle, à ce qu’elle lui saute au cou, profondément reconnaissante, parce qu’il lui avait montré cette source de consolation. Mais la seule chose qu’elle y voyait, c’était des femmes qui luttaient quotidiennement pour avancer, fuyant l’horreur vécue. Elle s’était finalement sentie obligée de se retourner pour lui demander s’il s’y reconnaissait vraiment. Il l’avait regardée fixement sans répondre avant qu’elle dise :

    - Je ne lutte ni pour aller de l’avant, ni pour fuir quelque chose. Et c’est justement là qu’est le satané problème. Je lutte en arrière. Vers cette nuit, pour y voir quelque chose de nouveau, pour comprendre. Regarde-moi. Réponds. Quel rapport y a-t-il entre leur situation et la nôtre ? Mon enfant vit, les leurs sont morts. C’est quelque chose de concret, elles peuvent donc commencer à faire leur deuil.
    Il avait alors gardé le silence, comme d’habitude, désemparé jusqu’à en devenir provocant.
    Elle avait quitté la pièce tandis que Martin s’était replié dans le cabinet de travail.
    Cette nuit-là elle avait encore rêvé de la cave, et cette fois-ci, la pièce était étonnamment petite ; il n’y avait pas d’air. Lorsqu’elle découvrir Magda dans un coin, elle était trop épuisée par le manque d’oxygène pour pouvoir lui venir en aide. Elle eut beau investir toutes ses forces, elle n’arriva pas à l’atteindre, malgré toute la détresse qu’elle mettait à s’étirer vers elle, vers ses mains de petite fille.

     

  • C'est lundi que lisez vous? #96

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez-vous?

     

  • Liebster Award 2017

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    Merci à Christine-Marval du blog Mes lectures au fil des jours pour cette nomination.


    Alors le but est de:
    Raconter 11 secrets ou petites anecdotes sur soi-même.
    Répondre aux 11 questions de celui qui nous a nominé
    Poser 11 questions aux blogueurs que l'on a décidé de nominer.

     

     

    11 choses sur moi


    1 - Je ne supporte pas d'avoir des gens autour de moi! Ça m'étouffe. Même quand c'est la famille

    2 - J'adore les séries et films policiers. D'ailleurs j'ai un truc: si quand les flic arrêtent quelqu'un, il reste plus de 15 min de série ou plus de 30 min de film: ben à 80%, c'est pas lui le coupable!

    3 - J'aime aussi lire des livres de criminologie ou de psychologie criminelle

    4 - Quand toutes mes copines diabétiques ont des envies de chocolat depuis qu'elles sont passées à l'insuline, moi j'ai envie de plats salés à base de fromage!

    5 - Quand je chope une bronchite, je fais pas semblant. Là j'en traîne une depuis depuis le 25 janvier et c'est toujours pas fini! Ça fais deux fois qu'on me met sous antibios! Elle s'accroche la saleté!

    6 - J'ai toujours soif (et ça date de bien avant que je sois diabétique)

    7 - Je préfère nettement le salé au sucré mais je de damnerais quand même pour une part de poirier.

    8 - J'aime les puzzles, mais je n'ai aucune patience

    9 - J'ai une phobie des aiguilles, surtout quand ça touche aux veines. Mais j'arrive quand même à m'injecter l'insuline, même si des fois je m'y reprend à 3 ou 4 fois pour faire l'injection

    10 - Je déteste ranger mais j'aime réorganiser mes livres dans la bibliothèque

    11 - J'aime tellement les légumes que je me refuse à les faire souffrir en les mangeant (ben quoi si ça marche dans l'autre sens comme excuse pour les végétariens...)


    Mes réponses aux 11 questions de Christine

    - Quel est ton plus grand coup de cœur littéraire ?

    Je dirais "Autant en emporte le vent". 


    - Quel est le dernier film que tu as regardé au cinéma ?

    Je viens de regarder "Argo", inspiré de l'histoire vraie de 6 diplomates américain, qui ont réussi à s'enfuir lors de l'invasion de leur ambassade par les iraniens et qu'on a décidé d'exfiltrer car, n'étant pas sous le feu des projecteurs, comme les otages, ils étaient en bien plus grand danger.


    - Quelle est ta lecture actuelle ?

    Au moment ou j'écris cet article, je suis en train de lire "Dans le labyrinthe" de Sigge Eklund. Mais comme je compte poster cet article dimanche, je serais probablement en train de lire autre chose. Probablement "L'expédition" de Monica Kristensen


    - As-tu une autre passion que la lecture ?

    A un moment j'aimais beaucoup écrire des fanfictions, mais je n'ai plus ni le temps, ni l'inspiration. J'aime beaucoup écouter de la musique aussi. J'aime beaucoup le coloriage zen, ça me détend bien.


    - Peux-tu nous raconter une petite anecdote marrante ?

    Je me cogne en permanence partout, donc des fois, régulièrement, bon ok, souvent, c'est assez drôle (surtout pour les autres). Une fois, j'ai glissé en rangeant des dossiers, je suis tombée assise par terre...ben les copines m'ont pris en photo AVANT de m'aider à me relever (avec mes dossiers bien collés contre moi pour pas qu'ils se mélangent). Sympa les collègues!


    - Quel est ton blog favori ?

    Le mien. Non je rigole. Y'en a plusieurs, mais j'aime beaucoup celui de sorbet-kiwi, celui des instants volés à la vie et celui du toucher des pages
    Il y en a d'autres mais mes préférés ont aussi des chaînes youtube, et en général, je regarde d'abord les chaînes.


    - Combien de livres lis-tu par an approximativement ?

    Entre 200 et 250, ça dépend de la longueur des livres


    - Quel est ton avis sur les liseuses ?

    J'adore. C'est super pratique. Je préfère nettement avoir une centaine de livres dans 180g max que de me traîner un sac à dos de bouquin. Pareil pour les salles d'attente de médecins, ou dans le bus, ou encore à la pause déjeuner du boulot, la liseuse c'est plus pratique.
    Mais je lis en papier à la maison quand même!


    - As-tu une série favorite ?

    Plusieurs. Des séries policières en général comme Profilage, Bones, Castle, Esprit criminel etc... Mais j'aime aussi Game of throne, Les Tudors, Once upon a time ou Grey's anatomy. En fait, j'en aime vraiment beaucoup! Difficile d'en désigner une comme "préférée"


    - Comment choisis-tu ta prochaine lecture ?

    En général, je me fais une petite PAL d'une trentaine de livres que je considère comme prioritaire et je pioche là dedans. Bien sûr, si j'ai un SP, il est prioritaire. De même pour les livres choisis par les copinautes dans le cadre du challenge boule de neige ou chacune choisi la lecture d'une autre qui a deux mois pour les lire.


    - Quel est ton rêve le plus fou ?

    Des sous, un mari riche, une maison de rêve, pas besoin de travailler, des livres en pagailles et des voyages dans tous les pays qui me plaisent... Mais comme dirait la pub pour LCL: oui je sais...je rêve...

     

    11 questions pour mes nominés

    1 - Comment l'idée de tenir un blog t'es-t-il venu?

    2 - Tiens-tu une chaîne booktube? Pourquoi?

    3 - As-tu un genre littéraire préféré et si oui qu'est ce qui t'attire le plus dans ce genre?

    4 - Inversement, y-a-t-il un genre que tu n'aimes pas? Pourquoi?

    5 - Quand tu lis, tu es plutôt plaid et thé ou maison bien chauffée et soda?

    6 - Est ce que tu lis dans le silence complet, ou mets-tu un fond sonore?

    7 - Quel est le livre que tu considère comme la pépite de ta bibliothèque?

    8 - Peux tu lire partout (train, voiture, bateau, perchée en haut d'un arbre...) ?

    9 - As tu déjà lu un livre que tu as adoré sauf sa fin (ça t'as pourri ton groove, quoi)?

    10 - Combien as tu de meubles pour ranger tes livres (étagères, bibliothèques, tiroirs, commodes etc...)?

    11 - Emporte-tu des livres papiers partout, ou est-ce que tu te sers d'une liseuse à l'extérieur de chez toi?

     

    11 nominés

    1 - Vibration littéraire

    2 - Margaud liseuse

    3 - Le carnet enchanté

    4 - Lily bouquine

    5 - Moody take a book

    6 - Sorbet-kiwi

    7 - Les instants volés à la vie

    8 - L'écho des mots

    9 - La route des lecteurs

    10 - Ma malle aux livres

    11 - Les lectures de Val

     

     

  • Le tiercé du samedi #95

    podium.jpg

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous rêveriez de voir adaptés au cinéma, mais bien hein, sinon vous ne répondez plus de rien

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     coupe de bronze.jpg

    Tornade

     

     

    tornade.jpg

     

     

     

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    Les enfants de cendres

     

     

    les enfants de cendres.jpg

     

     

     

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    Derrière les portes

     

     

    derriere les portes.jpg

     



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres mettant en scène une personne réelle (témoignage, biographie…) que vous n’avez pas pu lâcher

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

     

  • [Film] Chicago

    chicago affiche.jpg

     

    Titre original : Chicago

     

    Réalisé par : Rob Marshall

     

    Date de sortie : 26 février 2003

     

    Genre : Comédie dramatique

     

    Pays d’origine : USA, Allemagne

     

    Durée : 1h53

     

    Casting : Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones, Richard Gere, John C. Reilly, Queen Latifah, Taye Diggs…

     

    Résumé : A Chicago, dans les années vingt, Roxie Hart, une jeune femme qui rêve de monter sur la scène de l'Onyx Club, est accusée du meurtre de son amant indélicat et envoyée en prison. Derrière les barreaux, elle retrouve celle qu'elle admire, Velma Kelly, une chanteuse de jazz condamnée pour avoir tué son mari et sa soeur, pris en flagrant délit d'adultère.

    Le très populaire avocat Billy Flynn va brillamment plaider leur cause et attirer l'attention des médias sur ces deux jeunes femmes à la superbe voix. Roxie, dont Billy a fait l'emblème de la naïveté abusée, devient en quelque temps une véritable star à Chicago...

     

    Mon avis : Chicago n’est pas un film à proprement parlé, c’est avant tout une comédie musicale. Mais, celle-ci étant portée par de véritables acteurs, on échappe aux passages parlés sur joués et pénibles. Ici, les passages joués et les passages chantés sont aussi intéressant les uns que les autres et on ne sait pas si les premiers accompagnent les seconds ou si les seconds subliment les premiers.
    Il ne faut pas chercher de moralité dans Chicago. Il n’y en a aucune. Les meurtrières mentent, trichent, manipulent, pour échapper à la potence et au final, c’est la seule innocente de la prison qui sera exécutée.
    Quant à l’avocat, c’est un modèle d’avidité, que ce soit d’argent, de renommée ou de victoires.

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    Le seul à avoir de la moralité est le substitut du procureur mais c’est aussi celui qui est rendu le plus antipathique dans le jeu de dupes organisé par l’avocat Billy Flynn.
    Malgré les conseils de Velma Kelly, plus rodée qu’elle au jeu de la manipulation et de la célébrité,

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    Roxie Hart prend vite la grosse tête devant les journalistes qui se bousculent pour l’interviewer et semble incapable de se rendre compte qu’elle sera aussi vite oubliée qu’elle a été encensée.

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    Bien sûr le point fort de Chicago, outre son scénario, c’est son casting. Catherine Zeta-Jones, Richard Gere (qui s’était tous deux déjà frotté à la comédie musicale et naviguent donc en terrain connu, ce qui se ressent), Queen Latifah, très à l’aise, comme on pouvait s’y attendre, dans les parties chantée, mais aussi très crédible dans son rôle, Renée Zellweger, qu’on ne présente plus.
    Même les seconds et tout petits rôles sont des figurent connues avec la chanteuse Mya ou encore les actrices Lucy Liu et Christine Baranski.

    Chicago dénonce aussi la justice de cette ville qui, dans les années 30, voyait commettre des meurtres toutes les 2 minutes et où les procès relevaient plus du spectacle médiatique que de la justice.

    Les chansons et les musiques nous plongent sans problème dans cette période des USA avec des sons très Jazz. On oublie les murs de la prison pour se retrouver sur la scène d’un cabaret.
    Un excellent mélange de comédie et de comédie musicale qui fait passer un excellent moment.