Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Le tiercé du samedi #9

    podium.jpg

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres qui vous ont le plus fait pleurer et ont permis à Mr et Mme Kleenex de s’acheter un chalet avec piscine intérieure à Courchevel 

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

    coupe de bronze.jpg

     

     

       Vendues de Zana Mushen

     

     

    9782266052436.jpg

    En 1980, Nadia et Zana Muhsen, deux petites anglaises de quatorze et quinze ans s'envolent au Yémen_pays de leur père_pour des vacances de rêve... Là-bas, leur existence bascule dans le cauchemar. Prisonnières dans un village isolé, elles seront mariée de force. Leur père les a vendues!
    13 000 francs chacune.
    Coups, insultes, chantage... Très vite, Nadia capitule. Mais Zana résiste. Elle écrit des centaines de lettres qui n'arriveront jamais... Puis, un jour, un médecin yéménite accepte de poster un courrier adressé à sa mère. Elle lui demande d'alerter la presse, de crier leur histoire au monde entier!
    L' Angleterre s'émeut. En 1988, le gouvernement yéménite autorise les deux jeunes filles à quitter le pays...sans leurs enfants. Nadia refuse. Zana décide de fuir l'enfer...
    D' Angleterre, Zana continue sa lutte. Pour son fils, pour les autres femmes. Pour qu'un jour certains hommes cessent d'être d'infâmes geôliers.

    Y'a deux choses qui m'ont fait piquer ma crise dans ce livre: D'abord ce n'est pas la première fois que le père enlève des enfants à sa femme pour les envoyer vivre au Yemen sous prétexte de vacances (c'est arrivé aux deux aînés) et là, elle laisse encore deux de ses enfants partir comme ça... on ne peut pas dire qu'elle apprend de ses erreurs. La seconde chose c'est que le père ne soit pas arrêté pour enlèvement et traite d'être humain (il les a vendu quand même) en Angleterre....
    A part ces deux choses, tout le reste fait pleurer... surtout quand on sait que Nadia n'a jamais quitté cet enfer...

     

    coupe d'argent.jpg 

     

    Angie, 13 ans, disparue de Liz Coley

     

     

    tumblr_migppur6bu1qcci0po1_1280.jpg

    Tout oublier pour survivre 
    Angela, 13 ans, est kidnappée pendant un camp de vacances. Elle réussit à s'évader, rentre chez elle... pour découvrir que son absence a duré 3 ans. Elle ne se souvient de rien.
    Qu'a-t-elle subi durant se disparition? Comment s'est elle échappée et qui est son ravisseur?
    Alors qu'Angela tente de retrouver la mémoire, son comportement devient de plus en plus étrange et totalement incontrôlable. La jeune fille l'ignore, mais ce qu'elle a vécu est encore plus terrifiant que tout ce qu'elle peut imaginer....

    J'ai été au bord des larmes pendant tout ce fichu bouquin, que ce soit ce qu'Angie a vécu lors de son enlèvement ou les événements qu'on découvre au fur et à mesure de la lecture, tout est fait pour filer froid dans le dos et faire sortir les grandes eaux!

    coupe d'or.jpg 

     

    Réponds si tu m'entends de Marian Keyes

     

     

    les-soeurs-walsh,-tome-4--reponds-si-tu-m-entends-58093.jpg

    Le "meilleur boulot du monde" à New York pour une marque de cosmétiques ultra branchée, une garde robe de rêves, une meilleure amie très fashion, une famille irlandaise gentiment foldingue et Aidan, un parfait petit mari, à la fois adorable et sexy: de l'avis de tous Anna Walsh est une sacrée veinarde!
    jusqu'à ce terrible accident qui la ramène tout droit à Dublin, sur le canapé de ses parents, entre platre, cicatrices, médicaments, séries télés et zizanie familiale.
    Mais Anna est bien décidée à retrouver sa trépidente vie New Yorkaise et son homme au plus vite.
    Aidan, qui, depuis l'accident, n'a plus donner signe de vie...
    Anna est prête à tout pour le retrouver, quitte à mettre la Grosse Pomme sens dessus dessous !!!

    Toute la première partie du bouquin, ça pouvait aller, mais, dès le début de la seconde partie, dès que je comprend ce qu'il en est vraiment, j'ai commencé à me transformer en madeleine...

     

    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres pour lesquels vous vous dites : « A la fin du chapitre, je dors »… à chaque chapitre…

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • The Top Series Addict #9

    top five seriesaddict.jpg

    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les meilleures séries de super héros

     

    Alors, j'ai pas été super emballée par le thème, du coup je met ici, non pas les meilleures séries de super héros mais celles dont je me souviens.... Les séries de super héros ne sont pas vraiment les séries que je regarde. Pour moi les super héros ce sont les flics.... donc....

    05 - Super Jaimie

    3394467-4878799.jpg

    Super Jaimie est une série dérivée de l'Homme qui valait trois milliards.
    Elle met en scène Jaimie Sommers, ancienne petite amie de Steve Austin (héros de L'Homme qui valait trois milliards) qui est une championne de tennis. 
    Au cours d'un saut en parachute, elle se blesse gravement. À la demande de Steve, Jaimie se voit greffer un bras, deux jambes et une oreille bio-ionique. 
    Devenue agent secret de l'OSI (Government Office of Scientic Information : Bureau gouvernemental de l'information scientifique), elle est placée sous la tutelle d'Oscar Goldman qui lui confie de délicates missions.

    04 - Batman

    Batman1966Pourquoivoir.jpg

    Le milliardaire Bruce Wayne et son pupille Dick Grayson mènent une double vie dans laquelle ils sont Batman et Robin, justiciers masqués.
    À l'aide d'une large panoplie de gadgets et véhicules (bat-bouclier, batmobile, bat-copter, bat-canot, bat-grappin…) ils combattent le crime dans la ville de Gotham City et mènent la vie dure à un grand nombre de malfaiteurs (Catwoman, le Joker, le Pingouin, Mr Freeze ou le Sphinx).

     

    03 - Loïs et Clark

    Lois_and_Clark_01.jpg

    Clark Kent et Loïs Lane sont journalistes au Daily Planet à Métropolis et se retrouvent toujours mêlés à des histoires incroyables.
    Clark est en réalité un extraterrestre de la planète Krypton, envoyé sur Terre par ses parents pour le sauver de la destruction de sa planète. Le soleil jaune, par opposition au soleil rouge de sa planète natale, lui confère des pouvoirs extraordinaires : entre autres, force surhumaine, vitesse, pouvoir de voler, de voir à travers les objets, d'envoyer des lasers par les yeux ainsi qu'un souffle glacial. Sous son costume de Superman, il poursuit les criminels, en particulier Lex Luthor.

     

    02 - Arrow

    GalleryTV_1900x900_arrow_52af50afbb4199.69924035.jpg

    Après un violent naufrage, le milliardaire et playboy Oliver Queen, porté disparu et présumé mort depuis cinq ans, est découvert vivant sur une île isolée dans la Mer de Chine. Quand il rentre chez lui, à Starling City, sa mère dévouée Moira, sa sœur bien-aimée Thea et son meilleur ami Tommy l'accueillent chez lui, mais ils sentent qu'Oliver a changé.
    Alors qu'Oliver cache la vérité sur l'homme qu'il est devenu, il cherche désespérément à faire amende honorable pour les actions passées de son père grâce à une liste de noms d'individus ayant, selon les propres mots d'Oliver, « trahi leur ville », qu'il cherche à faire emprisonner. Il tente également de se réconcilier avec son ex-petite amie Laurel Lance qui a un nouveau prétendant.
    Il devient alors un justicier qui va réparer les torts de sa famille, lutter contre les « maux de la société » et redonner à la ville de Starling son ancienne gloire. En tant qu'héritier de la multinationale Queen Consolidated
    , Oliver joue également le rôle d'un coureur de jupons riche, insouciant et négligent afin de cacher son identité secrète. Cependant, le père de Laurel, l'inspecteur Quentin Lance, est déterminé à arrêter le justicier qui sévit dans sa ville…

     

    01 - Smallville

    4b2d638877c49567681804902cc34988_large.jpeg

    Octobre 1989. Une pluie de météorites s'abat sur Smallville, dans le Kansas, bouleversant la vie de tous ses habitants. Un couple de fermiers, les Kent, découvrent sur la route que la pluie de météorites accompagnait un vaisseau extra-terrestre, qui renferme un enfant de trois ans. Jonathan et Martha récupèrent alors ce jeune garçon venu du ciel et l'élèvent comme leur propre fils.
    Des années plus tard. Clark Kent tente de vivre une vie normale malgré d'extraordinaires pouvoirs qu'il essaye de dissimuler aux yeux de ses amis, Chloé, Pete, Lana et le mystérieux Lex Luthor. Après une scolarité agitée au Lycée de Smallville, il s'engage comme journaliste au Daily Planet en compagnie de Lois Lane.
    Clark devra faire d'énormes sacrifices au cours de son périple pour mettre ses pouvoirs au service du bien et devenir un héros acclamé de tous, Superman…

     

  • [Livre] Perdue et retrouvée

    perdue-et-retrouvee-607366.jpg

    Résumé : Essayez d'imaginer:
    Une enfant kidnappée. Une famille déchirée.
    Lentement, au fil des ans, cette famille va recoller les morceaux.
    Elle reste un peu fragile, bien sûr, mais toujours unie.
    Et voilà que l'enfant, devenue adulte, revient à la maison...
    C'est là que l'histoire commence. Et si la fin du cauchemar n'était que le début d'un autre ?


    Auteur : Cat Clarke

    Edition : Robert Laffont

    Genre : Thriller psychologique

    Date de parution : 23 avril 2015

    Prix moyen : 17,90€

    Mon avis : L’histoire semble presque « banale » au début. Une enfant, Laurel, kidnappée à l’âge de 6 ans est rendue à sa famille 13 ans plus tard. Alors on se demande bien pour quelle raison son kidnappeur l’a relâchée au lieu de s’en débarrasser puisqu’elle a vu son visage pendant 13 ans et pourrait donc l’identifier, mais le roman semble être basé sur la reconstruction de cette famille du point de vue de la petite sœur (2 ans plus jeune). Et puis, au fil des pages, un certain malaise m’a gagné…
    Ce n’était pas tant les parents qui semblent ne s’intéresser qu’à leur aînée et plus du tout à leur cadette, car on se dit qu’après 13 ans d’absence, ils ont peur de la perdre de vue, de la contrarier etc….
    Ce n’est pas non plus la mère, qui semble bien décidée à accumuler de l’argent grâce aux interviews rémunérées, aux propositions diverses… On se dit que c’est son caractère et que, même s’il est un peu écœurant, il n’est pas non plus anormal…
    Ce n’est pas davantage l’oscillement entre adoration, surprotection et jalousie que développe Faith, la cadette, à l’égard de cette sœur aînée qui « débarque du ciel »…
    Non, ce qui a provoqué mon malaise, c’est Laurel elle-même. Elle semble…trop enthousiaste à l’idée de se montrer, de faire face aux journalistes, de répondre aux propositions rémunérées qu’elle reçoit. Elle semble aussi dissimuler des choses et malgré le fait que les psychologues parlent de possibilité de flash-back, de stress post traumatique, je n’arrive pas à me convaincre qu’il ne s’agit que de cela.
    Laurel ne se souvient pas de certains faits de son absence, panique quand les policiers veulent lui faire un test ADN… Tout est explicable bien sur : après 13 ans aux mains d’un psychopathe, il n’est pas étonnant qu’elle ne se souvienne pas d’un élément datant d’avant ses 6 ans et qu’elle refuse un examen qu’elle peut trouver invasif… mais le malaise persiste, pas tant à cause de ces deux éléments que de son attitude générale. Elle semble ne rien éprouver de réel, être toujours dans la représentation…
    Les indices disséminés tout au long du roman permettent assez facilement de découvrir une partie de la solution, mais ce n’est qu’une partie. Les révélations des derniers chapitres ont vraiment été une surprise !

    Un extrait : Le téléphone sonne. Maman m’embrasse sur la joue avant d’aller répondre. Ses lèvres sont sèches et gercées.

    — Allô ? Oui, c’est elle-même…

    Elle cale le combiné entre son épaule et son oreille avant d’essuyer les miettes sur le comptoir de la cuisine. Je monte à vive allure préparer mon sac. Je n’ai pas besoin de grand-chose – j’ai des vêtements et des affaires de toilette à l’appartement de mon père. Ce qui se révèle assez embêtant, parfois, quand je laisse ma veste préférée chez maman, alors que je reste chez lui, et vice versa. Pourtant, ça vaut la peine de s’échapper de là deux jours par semaine. Je me sens différente, chez papa et Michel. C’est comme si je respirais mieux, d’une certaine manière. C’est sûrement à cause de l’air conditionné.

    Ma mère est debout, le dos tourné, quand j’entre dans la cuisine. Elle ne repose pas le combiné à la fin de l’appel.

    — Maman ?

    Elle m’ignore.

    — Maman ? Ça va ?

    Le « Je vais bien, chérie » attendu ne vient pas. Elle déroge au scénario habituel.

    Je contourne donc la table en traînant les pieds pour aller me planter devant elle. Elle est pâle. Une larme roule sur sa joue gauche. Je la regarde se frayer un chemin le long de sa mâchoire, puis dans son cou.

    Au bout d’un moment, elle lève enfin les yeux sur moi. Ils ont quelque chose de différent. Impossible de savoir quoi exactement, sauf que ça m’inquiète.

    Maman se racle la gorge. Elle commence à marmonner un truc quand elle s’interrompt. Je ne suis pas sûre d’avoir envie d’entendre ce qu’elle a à dire, mais il semble que je n’ai pas le choix.

    — C’était la police.

    Non. S’il vous plaît, mon Dieu, non ! Pas aujourd’hui. Pas le coup de fil qu’elle redoute tant depuis treize ans. Il ne peut pas tomber maintenant.

    Ma mère chancelle légèrement, comme si elle était sur le point de s’évanouir. Je lui attrape le bras et l’aide à marcher jusqu’à la table. Elle s’effondre sur une chaise. Le téléphone rebondit bruyamment sur le plateau de bois. Elle prend mes mains dans les siennes. Je m’accroupis devant elle.

    — Explique-moi ce qu’il se passe, maman. S’il te plaît.

    Elle s’éclaircit de nouveau la voix.

    — Ils ont trouvé une fille. À Stanley Street.

    Stanley Street est la rue où nous vivions à l’époque où c’est arrivé.

    — Ils pensent que… Ils pensent que c’est Laurel… (Elle serre mes doigts si fort que j’en ai mal.) Ils me demandent d’aller l’identifier au poste de police.

    Mes jambes cèdent sous moi. Heureusement que je me tiens déjà au niveau du sol.

    — Oh, maman, je suis tellement désolée ! Je ne peux pas… Oh, mon Dieu !

    Ma mère me sourit alors.

    — Oh, non, Faith ! Ce n’est pas ce que… Quelle imbécile, j’aurais dû réfléchir avant de parler !

    Elle lâche mes mains et tend la sienne pour me caresser la joue.

    — Ils pensent que c’est elle… Ils en sont quasi sûrs… Faith… Elle est en vie ! Laurel est vivante !

  • [Film] Les malheurs de Sophie

    Ce dessin-animé n’est pas un dessin animé des années 80, puisqu’il date de 1998, mais je l’ai casé dans cette catégorie, dans mon classement personnel, parce que je fais ce que je veux qu’il diffère des horreurs que l’on voit chaque jour sur les chaines pour enfants (si si quand même…) et ce, autant par son contenu que par la qualité des dessins. En reprenant en dessin animé un roman jeunesse, le créateur a reprit la tendance des années 80 avec « princesse Sara », « Rémi sans famille » etc…
    Tous les mauvais cotés de la vie ne sont pas édulcorés même s’il y a toujours ce coté morale du « les méchants finissent toujours par payer »…

    I-Grande-4277-les-malheurs-de-sophie-3-5-histoires-dvd.net.jpg

    Créé par : Bernard Deyriès

    Nombre d’épisodes : 26

    Durée d’un épisode : 23 min

    Pays d’origine : France

    Chaine de diffusion d’origine : France 3

    Genre : Dessin Animé

    3111921551_1_2_wdLSsfNa.jpgDans la campagne française de second empire, Sophie de Réan enchaîne les bêtises au désespoir de sa mère qui tente de la contrôler et de son cousin Paul qui essaie de la raisonner.

     

     

     

    Camille-et-Madeleine.png

     

    A quelques lieues de là, ses amies, Camille et Madeleine, radicalement différentes, vivent paisiblement avec leur maman.
    Un jour, Sophie part avec sa famille vers la lointaine Amérique pour les affaires de son père. Eux deux seulement arriveront à bon port.

     

     

     

    hqdefault.jpg

    Deux ans plus tard, c’est seule avec une belle-mère cruelle que Sophie retrouve Réan, ses amies Camille et Madeleine et rencontre Marguerite qui vit maintenant à Fleurville.
    Mme de Fleurville et Mme de Rosbourg, son amie, sont bien décidées à soustraire le plus souvent possible Sophie à la cruauté de sa belle-mère…


     

    Evidemment, pour adapter trois romans en 26 épisodes, il a fallu faire des concessions et toutes les aventures de Sophie, Paul, Camille, Madeleine et Marguerite ne sont pas racontées.
    Pour des soucis de compréhension du jeune public, le créateur a choisi d’intégrer quelques épisodes, au début de la série, qui n’apparaissent pas dans les deux premiers romans, mais dans le dernier, lorsque Sophie raconte ses souvenirs. Le choix de montrer ces événements en « direct » plutôt que dans des souvenirs à la fin de la série est bien trouvé car cela permet une meilleure compréhension de la chronologie de l’histoire pour les enfants.
    On trouve donc des différences avec les romans. Certains personnages ne sont pas présents (comme Jacques, le cousin de Camille et Madeleine), d’autres sont rajoutés (comme tous les personnages présents en Louisiane). Certains événements qui ont été jugés trop traumatisants pour de jeunes enfants ont été supprimés, comme la mort de la fille de la belle-mère de Sophie à la fin du roman.
    Mais dans l’ensemble, pour la courte durée de la série, les romans ont été bien respectés.

    Liste des épisodes :

    1.        Les fruits confits

    2.        Le thé

    3.        La boîte à ouvrages

    4.        L'enterrement de la poupée

    5.        L'âne

    6.        Sophie et les animaux

    7.        Le départ

    8.        La tempête

    9.        La Louisiane

    10.     La marâtre

    11.     Retour en France

    12.     Les fleurs

    13.     Les poires volées

    14.     Le sirop volé

    15.     Le cabinet de pénitence

    16.     Un hiver à paris

    17.     Le rouge-gorge

    18.     Les pauvres femmes

    19.     Perdues dans la forêt

    20.     Les cousins

    21.     L'arbre creux

    22.     Les îles

    23.     Le retour de Paul

    24.     Les lampions

    25.     Les fantômes

    26.     Les mariages

      

     

  • [Livre] Les noces meurtries

    Je remercie les éditions chemin vert et la masse critique de Babelio pour cette lecture

     

    les noces meurtries.jpg

    Résumé : " Robe blanche, hiver blanc, journée blanche... Ses illusions, en ce matin de février 1979, étaient aussi pures que ce blanc qui avait recouvert tout le vignoble, immaculé. " D'un point de vue extérieur, Hélène semble mener une existence paisible au cœur du vignoble champenois, mais une fois la porte de la chambre conjugale refermée, qui peut se douter de l'enfer qu'elle vit au quotidien ? En parallèle, sa fille Gaby, va peu à peu perdre ses illusions sur la vie familiale et se construire dans la douleur. Deux femmes face à l'adversité : deux femmes en quête d'indépendance.

    Auteur : Sandra Banière

    Edition : Chemin vert

    Genre : Roman contemporain

    Date de parution : 18 septembre 2014

    Prix moyen : 23€

    Mon avis : Pour une fois, on commence « par la fin ». Je veux dire que dans la plupart des livres sur les relations toxiques, on commence à la rencontre et le livre se termine au moment où la femme obtient enfin le divorce (et le courage de le demander).
    Ici, on commence au moment où la prise de conscience se fait et où l’épouse, Hélène, décide de divorcer. On va suivre le développement personnel d’Hélène, de sa fille Gaby mais aussi de son fils Marc, face à l’attitude plus que déplorable de l’ex mari et père, un type écœurant dont l’attitude ne cesse d’étonner tant on se dit que ça ne peut pas être pire dans l’abjection et qu’on se rend compte que si, ça peut.

    Le livre se fait à deux voix : Hélène et sa fille Gaby mais il n’y a aucune chance de confondre les deux. Le point de vue d’Hélène est écrit à la troisième personne et celui de Gaby à la 1ère personne.

    On peut voir l’évolution des deux femmes et leurs visions non seulement de leur mari et père mais aussi de comment leur fils et frère vit les choses.
    J’ai bien aimé le style d’écriture qui est très contemporain sans être dans le style « parlé » que prennent trop souvent les textes à la 1ère personne.

    S’il faut vraiment trouver un reproche à faire à ce livre c’est qu’il y a quelques petits accrocs à la syntaxe et à la terminologie juridique (on dit la partie adverse et non le parti adverse, sauf si on parle de parti politique). Mais rien qui ne gêne la lecture ni qui fait réellement grincer des dents.
    En général, je ne suis pas une grande fan des romans dits contemporains, je préfère plus de fantaisie ou plus de drame, mais là je n’ai absolument pas regretté ma lecture. La preuve ? Je l’ai dévoré en une nuit !


    Un extrait : Robe blanche, hiver blanc, journée blanche… Ses illusions, en ce matin de février 1979, étaient aussi pures que ce blanc qui avait recouvert tout le vignoble, immaculé. Cela rendait le paysage irréel, bien loin de l’habituelle image des vignes bien vertes avec leurs belles grappes de raisins gorgées de saveurs sucrées, illuminées par le soleil. Le ciel encore très chargé obscurcissait tous les petits détails, et, à l’horizon, se mêlait même à la terre, au point qu’on ne distinguait plus que les piquets, reliés par des fils de fer, qui longent les routes traversant les vignobles.

    Tous les ceps nouvellement taillés étaient enveloppés d’une chape blanche voluptueuse, qui faisait disparaître les différentes parcelles. Sans y faire la moindre anicroche, quelques oiseaux s’étaient posés sur ce vaste champ de neige, délicatement perchés sur les fils de fer.

    De la fenêtre de sa chambre de jeune fille, Hélène avait longtemps admiré ce décor, qui surgit à peine une fois l’an, tout en pensant qu’il rendait ce jour encore un peu plus particulier, et qu’à chaque fois qu’elle évoquerait son mariage, elle pourrait se souvenir du temps qu’il faisait, de l’épaisse couche de neige qui avait tout stoppé pour quelques heures, quelques jours…

    Même si Hélène n’était pas naïve au point de croire que tout serait idyllique, elle était convaincue qu’elle faisait le bon choix en épousant Bertrand. Il était issu, comme elle, d’une famille de vignerons, il partageait les mêmes valeurs et avait les mêmes envies. Pour la première fois de sa très jeune vie, elle éprouvait de vrais sentiments amoureux et désirait ardemment fonder une famille.

    Il était si beau au pied de l’autel dans son élégant costume noir, avec son air enfantin et ses yeux bleus brillants d’émotion ! Toute la journée, envoûtée par la chaleur de la salle des fêtes et la gaieté des invités, elle avait contemplé son époux, s’était plu à se retrouver dans ses bras pour ouvrir le bal et faire tournoyer sa robe couleur de neige, avait ri avec lui des blagues de quelques bons fêtards. Malgré le froid hivernal, la journée avait été douce et lumineuse.

    Mais la première désillusion, qu’elle pensait n’avoir à envisager qu’au bout de plusieurs années de vie commune, advint dès la nuit de noces. Vierge comme le voulait la tradition, elle connut sa première expérience sexuelle au petit matin, une fois que les derniers invités étaient allés se coucher. En bonne petite fille sage, obéissante et timide, elle n’avait jamais beaucoup flirté avec les garçons et avait encore moins osé s’aventurer plus loin que quelques chastes baisers. Lors de cette première étreinte, elle l’avait laissé faire, ne sachant comment s’y prendre et n’ayant aucune idée de la manière dont son corps allait réagir.

     

    Ils se retrouvèrent nus, côte à côte, dans le noir d’une petite chambre qu’un ami leur avait prêtée pour l’occasion, sans avoir pris la peine de se découvrir au préalable. Bertrand l’embrassa, la caressa quelques minutes, puis il y eut une douleur aiguë, et un corps lourd qui s’affala sur le sien très vite après. C’était donc ça ! Elle comprenait pourquoi sa mère ne lui en avait presque pas parlé ; il n’y avait finalement que peu à en dire. Ce qu’elle venait de vivre n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait lu dans les livres, du moins ce qu’elle croyait être la vérité quand deux êtres étaient épris l’un de l’autre. Où était l’osmose ? Le petit frisson électrique qui aurait dû parcourir sa chair ?

     

  • C'est lundi que lisez vous? #8

    c'est lundi que lisez vous.png

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

     

    les-noces-meurtries-554400.jpg        les-sentinelles-de-l-ombre,-tome-1---le-souffle-de-la-lune-342841.jpg

    pourquoi-m-ont-ils-fait-ca---471051.jpg

     

    lecture en cours.jpg

    les-sentinelles-de-l-ombre,-tome-2---la-voie-du-sang-412965.jpg

     

    mes prochaines lectures.jpg

     

    les-sentinelles-de-l-ombre,-tome-3---les-chaines-du-passe-545381.jpg             les-derniers-jours-des-rois-568495.jpg

    le-trone-de-fer,-tome-8---les-noces-pourpres-127426.jpg

    Et vous que lisez vous?

     

  • [Livre] Accords imparfaits

    Il l'énerve...Elle l'exaspère...

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

     

    accords-imparfaits-359095.jpg

    Résumé : Quand Derrick rencontre Laura, cela fait des étincelles. Toutes sortes d’étincelles, de toutes les couleurs. Les deux jeunes gens savent qu’ils sont faits l’un pour l’autre, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils pourront s’entendre car pour eux, se disputer devient tout un art. Ni l’un ni l’autre ne savent s’ils auront un avenir ensemble ni même s’ils devraient s’y essayer.
    Pourtant, ils vont s’efforcer d’abattre un à un les obstacles qu’ils se sont eux-mêmes employés à dresser pour découvrir ce qu’aimer veut dire…


    Auteur : Rose Darcy

    Edition : Artalys

    Genre : Romance

    Date de parution : 4 septembre 2013

    Prix moyen : 14,90€

    Mon avis : Le genre romance est difficile à écrire. Pas dans le style mais plutôt à cause du fait qu’il y a tant de romans de ce style sur le marché qu’il est difficile de trouver une approche originale.
    C’est peut être parce que je lis peu de romances et beaucoup d’autres genres de littérature que je n’ai pas du tout accroché.
    J’ai trouvé l’histoire banale et cousue de fil blanc. J’aurais apprécié plus de rebondissements plutôt qu’une quasi ligne droite vers l’épilogue.
    J’ai trouvé l’écriture trop simpliste. Mais encore une fois c’est peut être parce que je lis beaucoup de genres différents dans lequel l’écriture est radicalement différente.
    Les dialogues manquent un peu de naturel. Le récit m’a semblé bourré de clichés (la description de la fille sortant de l’eau en rejetant ses cheveux en arrière en arc de cercle et les disputes constantes entre les personnages et leur « conscience » étaient de trop et n’apportaient pas grand-chose à l’histoire à mon sens).
    Au début du chapitre 5, on a droit à une « note de l’auteur » :
    Note de l’auteur : la scène suivante se passe dans le salon puis la salle de bains. L’auteur précise à ses lecteurs curieux que la baignoire ici mise en scène est vide. Ben oui, des personnages trempés, ça le fait moyennement quand même ! Enfin, l’auteur laisse aux soins de la lectrice avisée (ou du lecteur) d’imaginer de l’eau ruisselant sur le torse nu de Derrick… *soupirs*.

    Alors ce genre de choses, c’est carrément rédhibitoire pour moi. J’ai eu l’impression, à ce moment, de lire une fanfiction de twilight même s’il y en a de très bien écrites (et d’ailleurs un certain Edward est mentionné dans les pensées de l’un des personnages).
    A un moment, le récit fait un bond dans le temps, à priori de plusieurs années, sans qu’aucun signe de ce bond ne soit donné, si ce n’est une remarque d’un des personnages.
    De 8, les colocataires passent à deux sans que l’on sache ce qu’il est advenu des autres. Il y a un couple qui voulait s’installer ensemble, ce qui fait 4 disparus…

    L’écriture s’améliore un peu à vers la fin, elle devient un peu plus fluide, et même si la fin est sans surprise, j’ai quand même pris plaisir à la lire.

    Un extrait : « Qu’est-ce que c’est ? demanda Derrick.

    — Ça, c’est un mot de ta voisine de chambre. Tu verras, elle en colle partout et nous refait la déco de la maison à coups de bouts de papier fluo », lui expliqua Lucas.

    Le jeune homme décolla le post-it vert de sa porte et le fixa comme s’il était radioactif.

    Chez moi…

    Ben voyons ! pensa-t-il.

    « Tu peux m’expliquer ? demanda-t-il à son ami en serrant la note dans son poing.

    — C’est Smiley ! répondit Lucas en souriant.

    — Smiley ?

    — Le surnom de Laura, la plus jeune du groupe. Tu la rencontreras tout à l’heure. Tu vas l’adorer ! »

    Rien que ça !

    « Je te trouve bien sûr de toi sur ce dernier point. Tu me connais pourtant », lâcha-t-il, légèrement amer.

    Derrick ne voulait plus adorer ni aimer personne.

    Apparemment, c’est pas gagné !

    Il souhaitait juste qu’on lui foute la paix. Partisan depuis la mort de sa mère de l’exposition minimale, il n’avait que peu d’amis, dont Lucas faisait partie. C’est pour ça qu’il était venu ici, vivre dans la maison que son ami avait hérité de sa grand-mère. Cette option avait semblé idéale à Derrick, avec un loyer modique, il pourrait subvenir à ses besoins en trouvant un job d’appoint le temps de terminer ses études et d’entamer sa formation. Un compromis qu’il était prêt à faire, lui qui ne ressentait pas le besoin de s’intégrer à un groupe, d’appartenir à quelque chose ou à quelqu’un. La solitude lui convenait parfaitement, lui offrant la liberté dont il avait tant besoin. Pas d’attaches, pas de complications, pas de souffrances. Derrick s’était retranché.

    Et celui qui me délogera de là n’est pas encore né !

    « Oh oui, je te connais ! reprit Luc’. Mais surtout, je la connais, elle.

    — Développe, intima Derrick.

    — Plus tard peut-être », rétorqua Lucas sur un clin d’œil.

    Derrick enfonça le post-it écrit par Laura dans la poche de son jean, sans plus y prêter attention. Alors qu’il poursuivait la visite de sa nouvelle maison, une affirmation de la jeune femme se mit à tourner en boucle dans son esprit.

    Chez moi.

    Une part de lui ne put s’empêcher de savourer ces deux petits mots qui avaient perdu tout leur sens à ses yeux quelques années auparavant.

    Chez moi.

    Si seulement…

    Après avoir fait le tour des étages, Lucas conduisit Derrick au sous-sol. Ils étaient à mi-chemin dans le couloir menant à la buanderie quand ils discernèrent des voix provenant de la pièce dont la porte était ouverte. Comprenant qu’on y parlait de Derrick, Lucas fit signe à ce dernier de continuer à avancer en silence. Le jeune homme tendit malgré lui l’oreille et décela deux voix féminines. Il reconnut celle de Juliette, la copine de Lucas qu’il avait déjà rencontrée. Quant à la seconde, elle ne lui était pas familière, non plus que l’électricité qui parcourut sa colonne vertébrale lorsqu’il entendit son prénom prononcé par elle.

    « Non, tu me fais marcher ! s’exclama Laura.

    — Je te jure que non, se défendit Juliette.

    — Nan, je ne te crois pas.

    — C’est la stricte vérité.

    — Et tu penses qu’il va se pointer avec ses lunettes à double foyer et son costume aux couleurs passées qui sent la naphtaline ?

    — Il est loin de ressembler à son célèbre homologue, tu peux me croire. Je dirais même qu’il est plutôt canon, si tu veux mon avis.

    — Ouais… m’enfin, avoue quand même qu’il est difficile de croire que des parents aient pu appeler leur enfant, de leur propre volonté, Derrick. Pas après avoir subi la série ô combien soporifique ! Ça me dépasse !

     

    — Et pourtant, ils l’ont fait », coupa Derrick, glacial, dans le dos de Laura.

      

  • Le tiercé du samedi #8

    podium.jpg

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont l'adaptation cinéma vous ferait presque regretter  que le cinéma existe

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

    coupe de bronze.jpg

     

     

    Tomorrow

     

     

    tomorrow,-quand-la-guerre-a-commence,-tome-1---apocalypse-983022.jpg

    J'ai bien aimé l'adaptation ciné, moins que le livre, bien sûr, mais j'ai bien aimé. Ce qui m'a rendu folle, c'est (ce que les producteur font souvent) qu'on nous laisse sur une fin ouverte mais qu'il n'y a jamais eu la suite! Et encore moi j'ai lu les livres (sauf le dernier: pas traduit en français...no comment) mais ceux qui ne connaissent que le film restent sur leur faim. Ca montre un tel mépris pour le client que j'en regrette que ça existe (ou que ça ne soit pas plus contrôlé)...

     

    coupe d'argent.jpg 

     

    Vampire academy

     

     

    vampire-academy,-tome-1---soeurs-de-sang-78222.jpg

    Alors là aussi, j'ai bien aimé l'adaptation ciné, même si je suis en total désaccord avec le choix de l'acteur qui interprété Dimitri... Encore une fois, ce qui me fait regretter l'adaptation, c'est le fait qu'il n'y ait jamais eu la suite! 
    Au vu de mes coupes d'argent et de bronze, je dis qu'il devrait y avoir une loi obligeant les producteur à aller jusqu'au bout de leurs engagements! (Et une autre qui oblige les éditeurs français à publier tous les livres d'une série! mais c'est une autre histoire)

     

    coupe d'or.jpg 

     

    Sang et Chocolat

     

     

    51D9GJN271L._SY344_BO1,204,203,200_.jpg

    Le film ne ressemble à rien. Gabriel, le nouveau chef de clan (et non pas le chef d'un autre clan) est réduit à un sale trafiquant d'armes. Et puis qu'est ce que l'histoire fout en Roumanie? Alors qu'elle est située en amérique dans le livre. Vivian n'est pas promise à Gabriel par hasard, elle gagne sa place de femelle alpha en se battant (bon ok, elle avait pas compris ce que ça impliquait). Bref d'un livre pour ado bien écrit et développant un triangle amoureux, on est passé à un film bidon, qui tire dans tous les coin et qui ne respecte rien. La réalisatrice aurait du avoir un procès pour avoir massacré ainsi ce livre!


    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres qui vous ont le plus fait pleurer et ont permis à Mr et Mme Kleenex de s’acheter un chalet avec piscine intérieure à Courchevel

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

     

  • The Top Series Addict #8

    top five seriesaddict.jpg

    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Ce qui m'énerve le plus dans les séries

     

    05 - Quand la solution apparaît d'un coup, trois minutes avant la fin...

    Pas de photo, parce que chaque série policière l'a fait au moins une fois, l'équipe (ou le flic tout seul) galère pendant 42 minutes et dans les 3 minutes restantes, il trouve la preuve qu'il lui faut, le mec qui a tué la victime, trouve le tueur qui pourtant se cache, l'arrête, l'interroge l'inculpe et a encore le temps d'aller boire un verre...

     

    04 - Les personnages ont une garde robe infini

    charmed_again_by_oved011again-d45w4w1-1.png

    C'est quand même super rare, dans la majorité des séries de voir les filles porter deux fois la même tenue. On se demande où elles rangent tout ça... et comment elles se le payent!

     

    03 - Ils travaillent jamais les gens?

    friends3.jpeg

    Non mais combien d'heures par jour ils passent au central perks? C'est plus des horaires de travail flexibles à ce niveau là!


    02 - Les gens ont des boulots normaux et ils sont propriétaires...pas d'argent mais une maison...cherchez l'erreur!

     

    635566662866188515590195112_Gilmore-Girls-gilmore-girls-28644457-1024-768.png

    Lorelai commence (mineure, mais bon on est plus à ça près) comme femme de chambre dans une auberge, sans aucune formation elle fini par en devenir la gérante et sa fille et elle vivent depuis des années dans leur maison qui est quand même pas mal!

     

     

    01 - Quand les histoires ne concordent pas

     

    giphy.gif

    Dans la première saison, rien ne concorde. D'abord Booth dit qu'il est au courant pour les parents de Bones et quelques épisodes plus tard, quand l'équipe lui en parle, on voit qu'il l'apprend. Et c'est comme ça pour pas mal de chose, Bones dit qu'elle a été placée jusqu'à ce que son grand père la sorte du système puis plus tard qu'elle n'a aucune famille et qu'elle est restée dans le système jusqu'à sa majorité... Et ainsi de suite... Et je vous parle pas des incohérence entre les saisons!

     

  • [Livre] Le monstre de Milwaukee: L'affaire Jeffrey Dahmer

    Le visage d’ange cachait le pire tueur de la décennie.

    le-monstre-de-milwaukee,-l-affaire-jeffrey-dahmer-1393222.jpg

    Résumé : Milwaukee, Wisconsin. Un quartier populaire, un immeuble banal. Le 22 juillet 1991, la police pénètre dans l'appartement 213 et arrête Jeffrey Dahmer, trente et un ans. Un locataire discret qui, en douze ans, a assassiné dix-sept jeunes gens. On retrouvera dans les placards, dans le réfrigérateur, les restes de ses dernières victimes.

    Auteur : Don Davis


    Edition : J’ai lu

    Genre : biographie

    Date de parution : 26 février 2001

    Prix moyen : 18€

    Mon avis : Un livre-documentaire très intéressant sur la vie du célèbre tueur en série qui fit 17 victimes entre 1978 et 1991.
    L’auteur essaie, sans grande conviction, de donner des explications au comportement de Dahmer.
    Il m’a semblé qu’il ne faisait que relater les explications avancées à l’époque, de la plus basique (le traumatisme du divorce de ses parents) à la plus farfelue (son signe astrologique et l’alignement des planètes à sa naissance).
    Même si le divorce de ses parents coïncide avec le premier meurtre de Dahmer, je ne pense pas que ce soit cet évènement qui l’ait transformé en monstre (déjà, si tous les enfants de divorcés devaient se mettre à tuer, on n’aurait plus de problème de surpopulation depuis longtemps). Il est certes possible que le divorce ait été l’élément déclencheur de sa folie meurtrière puisqu’il semblerait qu’il ait été obsédé par l’idée de l’abandon, mais il ne faut quand même pas oublier que Dahmer montrait, dès son enfance, des signes d’instabilité (il s’amusait, enfant, à dissoudre des cadavres d’animaux).
    Je ne suis pas psy, mais je pense qu’il avait un problème dès le départ (sociopathe, psychopathe ?).
    Ce qui m’a vraiment rendue folle est de penser au nombre de morts qui auraient pu être évitées si la justice, les officiers de probation, et la police avaient juste fait leur travail. Pas un fabuleux travail d’enquête, pas un zèle du feu de Dieu : juste leur travail.
    Quand on voit que Dahmer, après des actes de pédophilie est remis en liberté très vite, sans obligation de soin en centre fermé, que son alcoolisme n’est jamais pris en compte, que malgré une surveillance maximum, aucun agent de probation n’est jamais ne serait-ce que venu voir où il vivait et ce même quand il ne venait pas aux rendez-vous... ou encore la police, qui est appelée pour une agression et qui conclut à une simple dispute entre un couple homosexuel, dispute dont ils ne veulent surtout pas se mêler et ce sans même vérifier les identités des personnes mises en cause…
    Dahmer aurait pu être arrêté une dizaine de fois, on dirait qu’il a lancé des fusées de détresse pour écrire dans le ciel : Je suis un meurtrier ! Et personne n’a bougé…

    L’auteur nous donne les détails sur ce que faisait exactement Dahmer à ses victimes, selon ses propres aveux et les éléments de l’enquête et il est effrayant de penser qu’il ait pu faire de telles choses. Pas dans une maison isolée au fond des bois, pas dans un entrepôt au fin fond d’une zone industrielle, non, dans un immeuble, entouré de voisins.
    Le livre est très détaillé et se termine sur une chronologie détaillé des faits.


    Un extrait : Ayant bien pris la situation en main, les flics voulurent éviter d'attiser la curiosité de la petite foule qui commençait à se rassembler. Ils décidèrent de monter à l'appartement de l'homme blanc, qui tentait de les persuader que le jeune homme nu était son compagnon. Mais les jeunes filles qui avaient appelé les secours ne l'entendaient pas de cette oreille et elles harcelèrent les policiers jusqu'à ce qu'ils prennent leur nom et les inscrivent comme témoins. Sandra Smith déclara plus tard qu'on les avait priées de s'en aller en disant qu'on n'avait plus besoin d'elles. Ce qu'elles firent. Mais en rentrant chez elles, encore bouleversées et en colère, elles racontèrent toute l'affaire à Glenda Cleveland, la mère de Sandra, et déclenchèrent ainsi une avalanche d'événements qui allaient prendre une tournure bizarre. Glenda Cleveland, à la suite du récit de sa fille, téléphona elle-même à la police et cet appel allait finalement être diffusé dans le monde entier.

    Mais, pour le moment, les policiers poussaient les deux vedettes masculines de ce mélodrame dans le grand immeuble et tous montèrent à l'appartement 213, indiqué par le grand homme blanc élancé à la fine moustache. Il poursuivait ses explications, comme s'il s'excusait, apparemment honteux d'être mêlé à un tel scandale. Comme il s'exprimait calmement, posément, les policiers se dirent qu'il y avait des crimes plus importants qui les attendaient dans les rues. Il y avait des cambrioleurs et des agresseurs, des revendeurs de drogue et des assassins qu'il fallait traquer, arrêter, et ils étaient en train de gaspiller un temps précieux à jouer les arbitres dans ce qui était manifestement une querelle de ménage.

    Le grand blond s'exprimait remarquablement bien, sans s'énerver, alors que le petit Asiatique paraissait ivre et incapable de formuler une phrase cohérente. Qui croire, dans ce genre de situation ? Le grand blond reconnaissait qu'il savait très bien que son ami était parti dans la rue, que c'était pour ça qu'il essayait de le ramener à la maison. C'était déjà arrivé. Ils étaient tous deux homosexuels, ils vivaient ensemble dans cet appartement et ce soir ils avaient bu un peu plus que de raison et s'étaient disputés assez aigrement. Le gosse avait en réalité dix-neuf ans, il était bien plus âgé qu'il n'en avait l'air.

    L'homme assura qu'il regrettait beaucoup cette histoire et promit que cela ne se reproduirait plus. Les policiers virent plusieurs photos du jeune homme, sur lesquelles il n'était vêtu que d'un slip.

    Konerak était si terrifié qu'il ne pouvait articuler un mot pour se défendre. Il restait assis en silence sur le canapé, pendant que les hommes causaient. Les flics avaient l'air de croire le grand type ! Et ces photos éparpillées sur le sol ou épinglées sur tous les murs, ces photos d'hommes nus ? Konerak avait été violé ! Et cette odeur à tomber raide, qui provenait d'un cadavre dans la pièce voisine ? L'appartement en était imprégné, et les trois flics interrogeaient sagement le grand type sur le jeune Asiatique !

    Mais le travail de patrouille dans les rues d'une grande ville finit par cuirasser d'acier toute émotion humaine normale. Si un officier de police prend à coeur chaque scène de crime, chaque victime, chaque histoire dramatique, s'il se laisse atteindre, émouvoir, il ne tarde pas à allonger la liste des suicides. Mieux vaut garder ses distances, prendre les choses froidement, ne pas se laisser toucher personnellement.

     

    Les trois policiers établirent qu'ils avaient affaire à un couple d'homosexuels. Les flics, qui n'aiment déjà pas se mêler de discussions entre mari et femme, ont absolument horreur de mettre le nez dans des brouilles d'homosexuels. Si le devoir les appelle chez ces gens-là, ils préfèrent prétendre que les livres et les photos pornos qu'ils voient traîner sont la règle plutôt que l'exception. Surtout, ne nous excitons pas et passons à autre chose.