Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • C'est lundi que lisez-vous? #254

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    cogito.jpg innocent.jpg

     

    lecture en cours.jpg

    les derniers jours des reines.jpg le prieure de l'oranger.jpg

     

    mes prochaines lectures.jpg

    PAL ebook 1.jpg

    PAL ebook 2.jpg

    PAL ebook 3.jpg

    PAL ebook 4.jpg

    PAL papier 1.jpg

    PAL papier 2.jpg

    PAL papier 3.jpg

    PAL papier 4.jpg

    PAL papier 5.jpg

    PAL papier 6.jpg

    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #95

    Premières lignes.jpg

    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente La disparue de Noël de Rachel Abbott

    La disparue de noël.jpg

    Dans dix minutes à peine, elle serait chez elle, saine et sauve.
    Caroline Joseph poussa un soupir de soulagement. Le long trajet était quasiment terminé. Elle détestait conduire la nuit ; elle avait l’impression d’être privée d’une partie de ses moyens. C’était comme si chaque paire de phares qui approchait l’attirait vers elle, et quand leur lumière blanche illuminait l’habitacle de la voiture, elle devait s’accrocher au volant pour ne pas dévier de sa trajectoire.
    Tout serait bientôt terminé, cependant. Elle avait hâte de faire prendre son bain à Natasha, de lui donner une tasse de chocolat chaud et de la border dans son lit. Elle pourrait ensuite consacrer ce qui resterait de la soirée à David. Quelque chose le turlupinait, elle en était certaine, mais si elle parvenait à le convaincre de boire un verre de vin avec elle au coin du feu, elle n’aurait aucun mal à le faire parler de son problème, qui avait sans doute trait à son travail.
    Caroline jeta un coup d’œil à son rétroviseur pour observer son adorable petite fille. Sa silhouette frêle la faisait paraître plus jeune, mais Tasha avait déjà six ans (ou six ans trois quarts, comme elle se plaisait à le dire). Ses cheveux blond platine retombaient en ondulations sur ses épaules, et ses traits délicats étaient baignés de lumière jaune chaque fois qu’elles passaient près d’un réverbère. Ses paupières étaient fermées. Et elle semblait si paisible que Caroline ne put s’empêcher de sourire.
    Ce jour-là, Tasha s’était montrée comme à son habitude très mignonne, jouant gaiement avec ses petits cousins pendant que les adultes se démenaient pour satisfaire les caprices de son grand-père. Son dernier décret : que Caroline, ses frères et sœurs et leurs familles respectives se rassemblent de toute urgence chez lui pour dîner ensemble avant Noël. Comme toujours, tout le monde s’était plié à sa volonté. Enfin, tout le monde sauf David.
    Le carrefour précédant le hameau où ils habitaient se rapprochait. Caroline jeta un dernier coup d’œil à Natasha. Une fois qu’elles auraient quitté la route principale et se seraient éloignées des vitrines vivement éclairées des magasins et de la lueur ambrée des hauts réverbères, la banquette arrière serait plongée dans le noir. La petite avait dormi pendant la plus grande partie du trajet, mais elle commençait à s’agiter.
    « Ça va, Tasha ? » lui demanda Caroline. Pas suffisamment réveillée pour répondre, la fillette murmura un vague « hmm » tout en se frottant les yeux avec ses poings. Caroline sourit. Elle freina et rétrograda pour bifurquer. Il ne lui restait plus que trois kilomètres à parcourir dans les routes sombres, étroites et bordées de haies. Trois petits kilomètres, et elle pourrait se détendre un peu. Elle ressentit soudain un élan de colère à l’encontre de David. Il savait bien qu’elle détestait conduire la nuit ; il aurait tout de même pu faire un effort. Au moins pour Natasha. Il leur avait manqué, à toutes les deux, au cours de la soirée.
    Tout à coup, un mouvement, à sa gauche, attira son attention. Le cœur battant à se rompre, elle tourna la tête. Une chouette qui volait au-dessus des haies ; son jabot blanc, éclairé par ses pleins phares, et se détachait nettement sur le ciel nocturne. Elle laissa échapper un soupir.
    Il n’y avait pas de lune, et le goudron noir des routes étroites qui menaient à leur maison scintillait de fragments de givre. Tout autour d’elle semblait parfaitement silencieux, comme si le temps s’était arrêté, et maintenant que la chouette avait disparu, elle avait l’impression d’être le seul être encore en mouvement. Elle savait que si elle ouvrait sa fenêtre, elle n’entendrait aucun autre bruit que le discret ronronnement du moteur. Il n’y avait pas la moindre lumière, ni devant ni derrière. Or elle avait toujours eu peur du noir, et cette peur menaçait de la submerger.
    Dès qu’elle eut mis la radio en sourdine, elle se sentit rassurée par la gaieté des chansons de Noël si familières. Dans quelques jours à peine, elle ne pourrait plus les supporter, mais en cet instant, leur banalité joyeuse eut sur elle un effet apaisant.
    Elle sourit. Et au même instant, son téléphone, sur le siège passager, se mit à sonner. Certaine qu’il s’agissait de David appelant pour demander quand elle pensait être rentrée, elle jeta un coup d’œil distrait à l’appareil, mais au dernier moment, elle s’aperçut que l’appel provenait d’un numéro masqué. Machinalement, elle appuya sur l’écran pour l’effacer. Elle ne savait pas qui c’était, mais cela attendrait. Alors qu’elle replaçait le téléphone sur le siège, elle dut aborder un virage serré de sa seule main libre. Les roues patinèrent un peu sur le givre, et elle fut soudain prise de panique. Mais la voiture tint la route, et elle put respirer à nouveau.
    Caroline négocia prudemment les quelques virages qui suivirent et elle sentit ses épaules crispées se détendre quand elle arriva à la courte ligne droite que de hautes haies protégeaient des profonds fossés. Tout à coup, elle se pencha vers le pare-brise pour mieux voir. Ses phares venaient d’éclairer une ombre plus sombre que les autres, un peu plus loin sur la route. Craignant un danger quelconque, elle appuya doucement sur la pédale de frein et rétrograda.
    Arrivée devant l’obstacle, elle passa la seconde et finit par comprendre avec horreur qu’il s’agissait d’une voiture arrêtée en travers de la route, ses roues avant enfoncées dans le fossé de droite. Il lui sembla discerner une silhouette à l’intérieur, comme le corps d’une personne avachie sur le volant.
    Tout en continuant d’avancer lentement, le cœur battant, elle appuya sur le bouton qui permettait de baisser la vitre. Apparemment, la ou les personnes qui se trouvaient dans cette voiture avaient besoin d’aide.
    Le téléphone se remit à sonner.
    Elle fut d’abord tentée de l’ignorer. Mais s’il y avait bel et bien eu un accident, il faudrait peut-être qu’elle demande de l’aide ? Brusquement, donc, elle saisit l’appareil et décrocha, s’apercevant à ce moment-là que ses mains tremblaient.
    « Allô ?
    — Caroline ? Tu es rentrée chez toi ? »
    La voix lui disait vaguement quelque chose, mais elle n’arrivait pas à la resituer. Sans quitter du regard l’obstacle qui se trouvait devant elle, elle immobilisa la voiture et retira sa ceinture de sécurité.
    « Pas encore, non. Pourquoi ? Qui est-ce ?
    — Écoute-moi. Quoi qu’il puisse se passer, il ne faut surtout pas que tu arrêtes la voiture. Quoi qu’il arrive, quelles que soient les circonstances, tu ne t’arrêtes pas, d’accord ? » L’homme parlait rapidement, mais d’une voix basse. « Rentre chez toi. Rentre chez toi directement. Tu m’as bien compris ? »

     

    Alors, tentés?

  • [Livre] Mers mortes

    mers mortes.jpg

    Lecture terminée le : 26 juin 2019

     

    Résumé : Les humains ont massacré les mers et les océans. L’eau s’est évaporée ; les animaux sont morts. Quelques années plus tard, les mers et les océans reviennent. Ils déferlent sur le monde sous la forme de marées fantômes et déplacent des vagues de poissons spectraux, tous avides de vengeance. Les fantômes arrachent leurs âmes aux hommes et les dévorent. Bientôt, les humains eux aussi seront éteints… Leur dernier rempart face à la mort : les exorcistes. Caste indispensable à l’humanité, les exorcistes sont bien entendu très convoités. L’un d’eux, Oural, va se faire kidnapper par une bande de pirates qui navigue sur les mers mortes à bord d’un bateau fantôme. Voilà notre héros embarqué de force dans une quête sanglante et obligé, tôt ou tard, de se salir les mains…


    Auteur : Aurélie Wellenstein

     

    Edition : Scrineo

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 14 mars 2019

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Un autre livre d’Aurélie Wellenstein, je ne pouvais pas résister. Et pourtant, la lecture de ses livres n’est jamais un long fleuve tranquille, bien au contraire.
    Dans « Mers mortes », l’auteur met en avant la maltraitance animale. Le sujet principal du roman est déjà limpide, mais, pour appuyer ses dires, aurélie Wellenstein nous raconte certaines scènes de massacre (Je ne peux décemment pas appeler cela de la pêche) vues du point de vue des victimes à qui elle prête sentiments humains et conscience.

    Je ne suis ni vegan, ni particulièrement portée sur l’écologie. Je pense que la Terre se régénéra très bien sans aide, comme elle l’a déjà fait par le passé, du moment que ses parasites actuels auront disparus, et que le but des écolos n’est pas tant de sauver la planète que de nous sauver nous-même. Or je pense que nous somme  destinés à disparaitre afin que la planète puisse recommencer un nouveau cycle, comme ce fut le cas après les dinosaures.

    D’ailleurs Oural, l’exorciste, se pose cette question : les humains valent-ils la peine d’être sauvés ? Et si oui, ce qui se discute, à quel prix ?

    Je ne me suis jamais vraiment attachée aux personnages.
    Les pirates étaient une idée originale pour un monde où les mers et océans ont disparus. Mais même si le but qu’ils poursuivent leur semble noble, j’ai eu beaucoup de mal à cautionner leurs méthodes. Surtout celles de Bengale, leur chef, qui affiche au mépris incroyable pour autrui.

    J’ai un peu plus apprécié Oural qui, malgré les circonstances, cherche à respecter son serment en protégeant les êtres humains.
    Cela dit, Oural change. Ses cauchemars l’éloignent de plus en plus de l’humanité pour le rapprocher des fantômes des animaux. Il les combat toujours mais commence à comprendre les raisons de leur colère.

    Les scènes des marées hautes sont impressionnantes, tout comme les souvenirs des tueries qui les ont provoquées.
    Et comme si les marées hautes ne présentaient pas un danger suffisant, comme à chaque fois que la situation est désespérée, il faut aussi se méfier de ses semblables : La peur, l’avidité, la soif de pouvoir, sont autant de raisons pour les être-humains de s’entretuer.

    Du côté de l’écriture, j’aime toujours autant la plume de l’auteur, sans surprise.
    Le seul petit bémol, qui m’a fait grincer des dents tout au long du livre, c’est l’emploi de « Delphine » pour désigner un dauphin femelle. Il n’y a PAS de féminin à dauphin (tout comme il n’y a pas de masculin à grenouille, d’ailleurs).
    Si encore elle avait utilisé « Dauphine », j’aurais moins grincé des dents, car au moins il s’agit d’un nom commun, contrairement à Delphine qui est strictement un nom propre.

    La fin du roman comporte comme toujours une part de frustration tout en apportant de la satisfaction.
    Et malgré ce petit point de langage énervant, « Mers mortes » est un roman addictif, presque impossible à lâcher avant la dernière ligne.

     

    Un extrait : La vague roulait sur lui en silence. Face à elle, l’exorciste était impuissant. Personne en ce monde ne pouvait la repousser ou la faire dévier. Elle allait se fracasser sur eux, les recouvrir. El alors, les fantômes des animaux marins surgiraient. D’un coup, ils seraient tous là, avides. Il les sentait déjà qui se pressaient dans l’air, affamés, impitoyables. Oural avala sa salive. Aux yeux des spectres, il était comme une torche jetée dans les ténèbres. Son âme brillait avec une telle force…

    Une minute avant l’impact.

    La brèche entre les plans s’élargissait. Les survivants n’occupaient plus qu’un coin minuscule du monde et les océans colossaux se pressaient contre les murs fragiles de leur refuge. C’était difficile à concevoir… Oural avant la tête légère.

    Trente secondes.

    La vague fantôme ressemblait désormais à une nappe de brouillard tendue d’un bout à l’autre du ciel. Une brume de poix. On en distinguait plus rien à vingt mètres. Les formes noires dansaient, se chevauchaient, s’étiraient. Des algues fantômes, rien d’autres. C’était une chance.

    Quinze secondes

    Dans le bastion s’éleva la mélopée de ses sujets. Durance commençait la messe. Son bouclier allait progressivement recouvrir l’église pour les dissimuler aux yeux des monstres.

    C’est très bien petite, pensa-t-il.

    Dix seconde

    Durance avait toujours été bonne élève. Une fille sérieuse, née après la catastrophe. Comment des parents pouvaient-ils avoir la cruauté de faire naître un enfant dans un monde pareil ?

    Cinq secondes.

    Jusqu’à quel âge vivrait Durance ?

    Quatre secondes.

    Quinze ans grand maximum ?

    Trois secondes.

    Oural retint machinalement sa respiration. La vague géante toucha les créneaux du bastion.

    Deux secondes.

    Se répandit sur les terrasses.

    Une.

    Et engloutit Oural.

     

    adoré 5 étoiles.jpg

  • [Livre] L’ombre de l’autre femme

    l'ombre de l'autre femme.jpg

    Lecture terminée le : 23 juin 2019

     

    Résumé : Quand Libby rencontre Jack, elle croit vivre le plus grand bonheur de sa vie. Elle l'épouse quatre mois plus tard. Mais à peine a-t-elle emménagé dans la grande demeure de son mari que son rêve tourne au cauchemar. Jack est obsédé par son ex-femme décédée, Eve. Et son comportement est de plus en plus étrange.
    C'est alors que Libby découvre qu'Eve a peut-être été assassinée. Elle décide de tout faire pour savoir ce qui lui est arrivé.
    Et si Libby était elle aussi en danger ?


    Auteur : Dorothy Koomson

     

    Edition : Charleston noir

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 10 avril 2018

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : Dans la première partie du livre, une ambiance pesante est mise en place. On alterne entre le passé, au moment de la rencontre de Jack et Libby, et le présent qui commence avec un accident dans lequel Libby a été gravement blessée.
    C’est au cours de cette partie que l’on apprend les circonstances de la mort de Eve, la première femme de Jack, et que l’on voit le souvenir de cette dernière s’immiscer entre Libby et son mari.
    J’ai trouvé dommage que la flic qui montre une hostilité particulièrement tenace envers Jack, ne soit pas plus exploitée. Même si j’ai vraiment apprécié de voir Libby rembarrer cette saleté, j’ai vraiment regretté que cette punaise disparaisse ainsi, en un claquement de doigts.

    Dans la seconde partie, on plonge dans la vie d’Eve, via ses journaux intimes que l’on découvre en même temps que Libby.
    On assiste alors à la véritable descente aux enfers d’une jeune femme que la vie n’a décidément pas épargnée.
    Je crois que j’ai encore plus aimé cette partie que la première. J’ai aimé voir le cheminement d’Eve, son évolution dans la vie comme son évolution psychologique.
    Plus Libby, et nous par la même occasion, avance dans la lecture des journaux, plus on sent une menace planer sur la jeune femme.

    On se demande très vite si la mort d’Eve est vraiment accidentelle ou si elle est liée à son lourd passé. Car dans ce passé, les suspects ne manquent pas.
    L’un d’eux, en particulier, m’a semblé très intéressant mais je n’aurais jamais cru que cette piste m’entrainerait là où elle m’a conduit.
    Mais remonter cette piste ne sonne pas la fin du livre, car il reste à Libby à se dépatouiller de tout ce qu’elle va découvrir.
    L’angoisse avait un peu diminuée au profit d’une certaine répulsion à l’égard de la gent masculine à la lecture de l’histoire d’Eve, mais elle va revenir dès lors qu’on réalise qu’avoir trouvé ces récits met Libby en grand danger.
    La toute fin du roman était une surprise mais j’ai vraiment adoré ça. Ça change de ce qu’on a l’habitude de voir.

     

    Un extrait : Quand je pense à Jack, j’essaie de penser à nos jambes flageolantes au sortir des montagnes russes miniatures au bout de la jetée de Brighton. J’essaie de penser à nous deux, allongés sur une couverture élimée sur la plage de galets, des filaments de barbe à papa collante plein la bouche.
    J’essaie de penser aux poignées de pop-corn fourrées dans ma chemise au premier rang de cinéma, à nos fous rires, à moi pliée en deux, les larmes roulant sur mes joues.

    « Libby, Libby, allez, réveillez-vous. Ne vous endormez pas tout de suite. »

    Cette voix douce, légèrement implorante, résonne comme un encouragement.
    J’ouvre les yeux et il est flou. L’homme à la voix douce et implorante apparait, un peu trouble. Cligner des yeux ne semble rien y faire. J’ai le visage trempé, la tête qui me tourne et un froid glacial s’est emparé de moi. La douleur me transperce le corps.

    « C’est bien. Essayez de garder les yeux ouverts, ok ? Essayez de rester éveillée. Vous savez qui je suis ? Vous vous souvenez de moi ?

    - Sam, dis-je, même si je n’ai pas l’impression que les mots sortent de ma bouche. Vous êtes un pompier, donc votre nom c’est Sam, comme dans le dessin-animé. »

    Je le vois un peu plus nettement maintenant que le voile s’estompe et j’arrive à distinguer suffisamment pour entrevoir son visage mat se fendre d’un sourire.

    « - C’est presque ça.

    - Je vais mourir ? »

    Encore une fois, je ne sais pas trop si j’ai parlé, mais Sam le pompier à l’air de ma comprendre.

    « - Pas si je peux l’éviter. »

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

  • [Livre] Persepolis

    persepolis.jpg

    Lecture terminée le : 19 juin 2019

     

    Résumé : A L’Association, on n’aime pas beaucoup le terme d’intégrale, alors on ne va pas en plus l’écrire sur le livre (certains n’hésitent pas). On préfère parler de monovolume (on ne l’écrira pas dessus non plus). Bref, ce livre rassemble les quatre volumes du Persepolis de Marjane Satrapi. On ne fera pas non plus le visuel de la couverture avec l’affiche du film, comme cela se pratique dans ces cas-là. Car il y a bel et bien un long-métrage d’animation de Persepolis qui sortira sur les écrans au moment du festival de Cannes, que Marjane a réalisé elle-même avec Winshluss, et qui sera aussi un événement. Que l’édition de Persepolis en un volume soit prête à cette occasion était la moindre des choses.


    Auteur : Marjane Satrapi

     

    Edition : L’association

     

    Genre : Bande dessinée

     

    Date de parution : 20 Octobre 2017

     

    Prix moyen : 36€

     

    Mon avis : Je n’ai pas (encore) vu l’adaptation animé mais les deux courts extraits que j’ai vus m’ont donné très envie de lire la BD.
    Avec cette intégrale (désolée à ces messieurs dames de l’association, mais moi je continue à utiliser le mot. Déjà qu’il y en a de plus en plus qui inventent des mots, si on commence à ne plus utiliser ceux qui existent, on ne va pas s’en sortir), j’ai pu lire les 4 tomes sans interruption.
    Ce qui m’a le plus frappé dans cette histoire, c’est l’hypocrisie.
    Hypocrisie du père de Marjane qui manifeste pour la liberté mais qui est offusqué que sa servante ose vouloir épouser quelqu’un qui n’est pas de sa classe sociale et qui explique plus ou moins à Marjane qu’elle doit rester à sa place ; hypocrisie des filles soi-disant libérées qui sont les 1ère à traiter Marjane de pute parce qu’elle a eu des rapports sexuels en Europe ; hypocrisie des religieuses catholiques qui véhiculent des messages bien peu chrétien (mensonges et préjugés) ; des potes « anarchistes » mais partant au ski aux frais de papa maman ; sans parler bien sûr des « religieux » iraniens dont Marjane ne cesse de pointer du doigt les incohérences… Bref, de l’hypocrisie à quasiment toutes les pages.
    A travers les yeux de Marjane, qui n’a que 10 ans au moment de la révolution islamique, on voit l’évolution de la prise de pouvoir des religieux.

    Marjane ne comprend pas toujours ce qu’il se passe et les explications que lui apportent ses parents permettent au lecteur de comprendre l’évolution du pays.

    On voit à quel point il est difficile d’avoir des informations fiables tant les média mentent tous : les média occidentaux diabolisent les orientaux et exagèrent les victoires irakiennes et les média iraniens diabolisent les occidentaux et minimisent leurs défaites dans la guerre qui les opposent à l’Irak.
    A l’adolescence, Marjane est envoyée en Europe pour sa sécurité et on constate que malgré la liberté qu’elle y trouve, l’intégration y est difficile et le mal du pays, intolérable.
    Malgré le climat politique instable et extrêmement hostile aux femmes, Marjane ne le quittera avec réticence. Après ses études en Autriche, elle va revenir en Iran, puis, plus tard, à l’âge adulte, elle va partir pour la France, laissant sa famille derrière elle.

    Si elle entretient l’espoir de voir son pays sortir un jour de l’obscurantisme, elle doit pour l’instant vivre séparée des siens car, comme elle dit « la liberté a un prix ».
    Il ne me reste plus maintenant qu’à découvrir l’adaptation !

     

    Un extrait :

    persepolis-498240.jpg

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

  • [Livre] Pretty dead girls

    pretty dead girls.jpg

     

    Lecture terminée le : 17 juin 2019

     

    Résumé : Les filles les plus populaires du campus sont tuées les unes après les autres et la reine de la promotion, Penelope Malone, présidente du club qui les réunit, est terrifiée à l'idée d'être la prochaine sur la liste. La seule issue, pour elle ? Fouiner un peu, chercher qui peut bien être ce tueur en série qui menace la tranquillité de cette petite ville côtière de Californie, un havre de paix habité par certaines des plus grandes fortunes du pays. Ses soupçons se portent d'abord sur Cass Vicenti, d'autant qu'il était étrangement proche de certaines des victimes malgré son statut de nerd de service. Mais échapper au tueur va demander à la jeune fille de se faire beaucoup, beaucoup plus maligne qu'elle ne le pensait...


    Auteur : Monica Murphy

     

    Edition : Lumen

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 14 juin 2018

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : Quand ses copines/rivales se font assassiner, Penny Malone, présidente du club élitiste Les cygnes blancs, est morte de peur à l’idée d’être la prochaine.
    Devant l’attitude des inspecteurs chargés de l’affaire, à la fois agressifs et incompétents, Penny commence à fouiner.
    L’histoire est bien menée et les pensées du coupable, qui sont intercalées dans le récit, si elle donne un bon aperçu de sa psychologie, ne révèlent pas son identité. D’ailleurs, dans la version VO, ces pensées ne nous révèlent même pas le sexe du coupable. En revanche, en français, on a cette information quasiment dès le début, mais ça ne nous aide pas beaucoup ! D’ailleurs, je n’ai trouvé son identité que quelques pages avant que Penny ne le découvre elle-même.
    Du côté des personnages, j’ai beaucoup aimé Cass, stigmatisé pour son passé comme pour l’histoire de ses parents dans laquelle il n’a pourtant aucune responsabilité.
    Il est intelligent, mature, gentil et patient. Très patient ! La preuve, il supporte Penny !
    Penny n’est pas affreuse, elle se conduit parfois en peste mais ce n’est jamais avec la volonté de nuire, comme on peut le voir parfois chez certaines cheerleader reine du lycée. Elle a bon fond et est ouverte aux autres.
    Mais mon Dieu qu’elle est puérile ! Entre ses jugements à l’emporte-pièce sous prétexte qu’elle n’apprécie pas une personne, ne supportant pas que son entourage n’adhère pas à ses théories, et ses crises d’hystéries dès qu’elle réalise que Cass a connu d’autres filles avant elle, elle est ridicule. Alors qu’un tueur rode, elle se préoccupe plus du fait que son nouveau petit ami ait osé avoir une vie avant de la connaître que du danger qu’elle court.
    Franchement, Cass a du mérite.

    Même si le roman laisse une grande place au thriller, il reste avant tout un young adult avec une part de romance. Autant dire que si vous avez envie de flipper, même si ce roman a du potentiel, si vous avez plus de 20 ans et que vous avez l’habitude de lire des thrillers, il ne vous fera pas dresser les poils sur la tête ! (Quoi que pour l’âge, quand on voit les séries que regardent les ados aujourd’hui, ça peut être bien avant 20 ans !)
    J’ai un peu regretté le côté caricatural des flics : agressifs et totalement à côté de la plaque. C’était un peu trop et le coup des deux ados de 17 ans plus perspicaces que des enquêteurs chevronnés, ça devient vite un peu ridicule et peu crédible.
    Heureusement, les scènes avec ces deux policiers sont relativement peu nombreuses, juste assez fréquentes pour rappeler leur présence.

    J’ai aimé le fait que les personnages aient des failles : le passé de Cass, le côté puéril de Penny, la manière dont Dany court après un garçon qui se fiche ouvertement d’elle, l’addiction aux médicaments de Courtney…
    Pretty dead girls est un bon petit thriller aux allures de « scream » avec une fin un peu rapide mais qui répond à mes questions. Et malgré la puérilité de l’héroïne, j’ai beaucoup aimé ce roman.

     

    Un extrait : Tu es au courant ? chuchote Dani. Un… un corps a été retrouvé ce matin. Une fille de notre âge, il paraît.

    Prise de court, je referme brutalement mon casier pour la dévisager.

    — C’est une blague ? D’où est-ce que tu sors ça ?

    Mercredi, fin de matinée : les couloirs du lycée fourmillent d’une cohue d’élèves pressés de se rendre en cours. Malgré les coups d’épaule, j’essaie de déposer quelques bouquins à l’abri, histoire de m’épargner de les porter toute la journée. Notre uniforme est déjà assez moche comme ça, autant éviter que mon sac à dos déforme le gilet bleu marine immonde que je suis obligée de porter tous les jours.

    — Je te jure que c’est vrai. J’ai mes sources…

    Danielle, ma meilleure amie, parle si bas que c’est à peine si je l’entends. Mais après tout, si ça lui chante ! Ce n’est pas comme s’il y avait la moindre parcelle de vérité dans ce bruit de couloir improbable. Je vois déjà les gros titres : « Nouvelle preuve des ravages de la drogue chez les jeunes : Danielle Sanchez, élève de terminale du très exclusif lycée privé de Cape Bonita, invente de toutes pièces une histoire de meurtre ! » Non parce qu’un authentique cadavre, retrouvé aux aurores, entre deux villas de fortunes de la nouvelle économie, dans notre charmante petite ville de bord de mer dorée par le soleil californien, je ne sais pas vous, mais moi je dis…

    Même pas en rêve !

    Je me mords les lèvres, peine perdue : un petit rire m’échappe.

    — « Tes sources » ? Tu t’es crue dans un film policier ? Et arrête de chuchoter, tu vois bien que personne ne t’écoute !

    Ah, Dani ! Je la connais depuis la maternelle, et elle n’a jamais changé d’un iota : très crédule, elle répète la moindre rumeur qui lui revient aux oreilles, depuis les inepties que lui sert le premier sportif sans cervelle venu (elle a un petit faible pour les athlètes) jusqu’aux ragots la plupart du temps infondés qui se répandent comme une traînée de poudre à la pause-déjeuner. Et elle marche à fond à chaque fois.

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

  • C'est lundi que lisez-vous? #253

    c'est lundi que lisez vous.png

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Billy Brouillard Les fantomes.jpg cry for help.jpg La traque des anciens dieux HS le troisième village.jpg

    Lady Smoke.jpg tant pis pour l'amour.jpg

     

    lecture en cours.jpg

    cogito.jpg

     

    mes prochaines lectures.jpg

    PAL ebook 1.jpg

    PAL ebook 2.jpg

    PAL ebook 3.jpg

    PAL ebook 4.jpg

    PAL papier 1.jpg

    PAL papier 2.jpg

    PAL papier 3.jpg

    PAL papier 4.jpg

    PAL papier 5.jpg

    PAL papier 6.jpg

    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #94

    Premières lignes.jpg

     

    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente L’île des absents de Caroline Eriksson

    l'ile des absents.jpg


    Le canot à moteur fend les eaux glauques avec la précision d’une lame. Le soleil est bas en ce soir d’été. Assise à la proue, je ferme les yeux pour les protéger des gouttes d’eau, luttant contre la nausée qui me gagne au rythme des bonds du hors-bord. Si seulement il allait un peu moins vite. Comme s’il avait lu dans mes pensées, Alex ralentit. Je le regarde. Installé à la poupe, une main sur la barre, tout son être exprime la virilité et le contrôle. Le crâne rasé, la mâchoire saillante et les plis de concentration entre les sourcils. Normalement, on n’emploie pas le mot « joli » pour les hommes, mais Alex l’est. Je l’ai toujours pensé. Je le pense toujours.
    Sans crier gare, il coupe le contact et la barque retombe dans l’eau en décrivant un arc de cercle. Smilla vacille sur le banc de nage entre nous. Je me penche pour la soutenir. Par réflexe, elle saisit ma main de ses petits doigts et une vague de chaleur m’envahit. Le silence revient. Les cheveux blonds de Smilla frisottent sur sa nuque, à quelques centimètres de mon visage. Je m’apprête à enfouir le nez dans les fines mèches, quand Alex désigne les rames.
    — Tu veux essayer ?
    Smilla me lâche aussitôt et bondit de son siège.
    — Viens, reprend Alex avec un sourire. Papa va t’apprendre.
    Il l’aide à faire les quelques pas qui la séparent de la poupe et elle s’assied sur ses genoux en lui donnant de petites tapes, ravie. Alex lui montre comment placer ses mains, qu’il entoure des siennes, puis il commence à manœuvrer avec des gestes lents. Smilla glousse de plaisir, de ce rire bien à elle. Je fixe la fossette sur sa joue gauche jusqu’à ce que mon regard se trouble. Alors, je contemple l’immensité du plan d’eau.
    Alex affirme que celui-ci a sûrement un « nom officiel quelque part sur une carte », mais qu’ici on l’appelle le Cauchemar. Il raconte aussi des histoires, toutes pires les unes que les autres, sur le lac et ses prétendus pouvoirs. Des bêtises à propos de ses eaux supposées maudites depuis la nuit des temps, qui pousseraient les hommes à commettre des actes terribles. Dans la région, des adultes et des enfants ont disparu sans laisser de traces, le sang a coulé. Enfin, d’après la légende.
    Je suis interrompue dans mes réflexions par une plainte à donner le frisson. Je me tourne dans la direction du bruit et remarque qu’Alex et Smilla font de même. Le cri retentit à nouveau. Un grincement grave qui se transforme en hululement rauque. Dans un battement d’ailes, une forme sombre fond vers la surface de l’eau. L’instant suivant, elle n’est plus là, avalée par le lac. Pas le moindre clapotement ni la plus infime vague. Alex passe un bras autour de Smilla.

     

    Alors, tentés?

  • [Livre] J'aime tout ce qui me rappelle que je suis pas la seule à souffrir sur cette Terre

    J'aime tout ce qui me rappelle que je suis pas seule à souffrir sur terre.jpg

    Lecture terminée le : 15 juin 2019

     

    Résumé : Loveday travaille dans une librairie d'occasion et préfère la compagnie des livres à celle de ses semblables. Elle reçoit un jour trois mystérieuses livraisons de livres qui la plongent dans les souvenirs de son enfance difficile. Quelqu’un connaît le secret de sa vie. Est-ce Archie, son patron marginal et paternel ? Rob, l’amoureux éconduit qui ne cesse de la harceler ? Nathan, le poète-magicien qu’elle vient de rencontrer, celui qui pourrait l’aider à trouver les mots pour raconter son histoire ? Le moment semble venu pour elle d’affronter son passé et d’enfin tourner la page.


    Auteur : Stephanie Butland

     

    Edition : Milady

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 17 octobre 2018

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Tout l’univers de Loveday, jeune femme de 25 ans, tourne autour de la petite librairie d’occasion où elle travaille dans la petite ville de York.
    Loveday est solitaire, elle se décrit elle-même comme une misanthrope et n’a pas vraiment l’intention de faire le moindre effort pour s’ouvrir aux autres, à part Archie, son patron.
    Elle a eu un petit ami, Rob, mais depuis qu’elle a rompu (et à juste titre), il la harcèle littéralement ce qui l’a conforté dans l’idée qu’elle se fait du genre humain.
    Loveday a eu une enfance difficile qu’elle s’efforce de cacher jusqu’à l’obsession.
    Le récit alterne entre trois périodes : le présent, en 2016 ; 2013 qui est la période où Loveday est sortie avec Rob et enfin 1999, qui est la période où son enfance à basculée.
    Sans vous dévoiler le secret de Loveday, je peux vous dire que j’ai trouvé son attitude à propos de tout cela très puérile. Qu’elle ait eu ce type de réaction au moment où tout est arrivé, c’est normal, qu’elle ait continué à avoir une réaction épidermique à ce sujet à l’adolescence, c’est également compréhensible, qu’à l’âge adulte, elle ait encore de la rancœur, je peux le concevoir, mais qu’elle continue à nier les faits 17 ans après, des faits dont elle avait déjà connaissance enfant, juste parce que la vérité lui déplait, là c’est un peu trop. A un moment il faut grandir, surtout quand son attitude rejailli sur d’autres personnes.
    Heureusement, il y a Nathan. Nathan, magicien confirmé et poète amateur, qui est bien décidé à tout faire pour faire sortir Loveday de sa coquille.
    Parallèlement à cette nouvelle rencontre, Loveday, en triant les cartons de livres déposés quotidiennement devant la boutique, tombe sur des livres issus directement de son passé, comme si quelqu’un voulait la forcer à y faire enfin face.
    J’ai eu un vrai coup de cœur pour Archie, le patron de la librairie, qui semble avoir vécu 1000 vies en une, et qui veille sur Loveday comme si c’était sa fille d’aussi près qu’elle veut bien le laisser approcher.
    Je crois que j’avais craqué sur ce livre dès le titre. C’est plus fort que moi, j’adore les titres à rallonge. Je les trouve tellement plus intéressants que les titres courts qui se veulent percutants. Bien sûr ça ne fonctionne pas avec tous les genres mais c’est parfait avec les romans contemporains.
    Sans mon agacement pour Loveday, ce livre aurait pu être un coup de cœur.
    Il reste quand même une excellente lecture.

     

    Un extrait : Un livre, c’est cet instant suspendu entre le craquement de l’allumette et le jaillissement de la flamme.
    Archie dit que les livres sont nos meilleurs amants et nos amis les plus exigeants. Il a raison. Mais j’ajoute aussi qu’ils peuvent blesser.
    Je croyais le savoir le jour où j’ai trouvé le Brian Patten, mais il est apparu que j’avais encore beaucoup à apprendre.
    Je termine toujours à pied le trajet jusqu’à la librairie où je travaille, en poussant mon vélo. C’est plus simple. Elle est située au cœur du vieux quartier de York, dans une rue pavée qui rétrécit à partir de l’arrêt de bus. Ce matin de février, je marchais donc à côté de mon vélo quand je failli heurter une de ces femmes qui se croient tout permis sous prétexte qu’elles circulent avec une poussette. Son engin à cheval entre la chaussée et le trottoir, elle attendait pour traverser, me barrant le passage.
    Je m’apprêtais à la contourner, quand mes yeux tombèrent sur un livre abandonné par terre à côté d’une benne à ordures, comme si quelqu’un l’avait lancé vers la poubelle en passant, sans vraiment viser. Bien entendu, je m’arrêtai net : on ne laisse pas un livre sur un trottoir.

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

  • [Livre] Bride Stories - Tome 5

    bride stories T05.jpg

    Lecture terminée le : 12 juin 2019

     

    Résumé : Le mariage de Layla et de Leyli approche à grands pas et les préparatifs vont bon train ! Négociations entre familles, organisation des réjouissances, préparation des mariés… Tout le monde s’affaire, même Smith, qui parvient à convaincre son guide de rester jusqu’aux festivités.


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 2013

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Ce 5ème tome oublie l’action pour se consacrer à la culture de ces peuples que rencontre Smith.
    Le double mariage de Layla et Leyli et cela se révèle une épreuve pour les jumelles, si remuantes, qui doivent rester immobiles, cachées sous un voile opaque, sous la surveillance vigilante de leur mère.
    Mais leur futurs époux, complices involontaires, elles sont bien décidées à échapper à la lourdeur de la tradition.
    Les jumelles sont toujours aussi pétillantes, du moins jusqu’à ce qu’elles réalisent qu’elles doivent quitter la maison familiale.

    Le désespoir qui les envahit est incompréhensible aux yeux de leurs époux puisque les deux familles ne vivent qu’à 30 mètres l’une de l’autre.
    Au milieu de ce tome, on laisse définitivement Layla et Leyli à leur félicité conjugale tandis que Smith reprend la route et que nous, lecteurs, allons jeter un œil du côté de Karluk et Amir.
    Si j’ai été contente de revoir le jeune couple, il faut reconnaitre que vois les tâches quotidienne d’Amir, quasiment sans dialogues, n’est pas des plus passionnants.
    On sent cependant les deux amoureux pressés que Karluk grandisse afin d’avoir une vraie vie conjugale.
    J’ai l’impression que l’on va un peu plus voir ce jeune couple mais je suis aussi curieuse de voir où son périple va conduire Smith !

    Un extrait :

    9782355926365_pg.jpg

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg