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  • [Livre] Derrière la haine

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    Résumé : D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s'appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine...

     

    Auteur : Barbara Abel

     

    Edition : Fleuve noir

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 12 avril 2012

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Ce livre a été un tel coup de cœur que j’ai été incapable de lire quoi que ce soit d’autre pendant 24h !
    J’ai découvert Barbara Abel avec « je sais pas ». Dans ce roman, tous les personnages étaient plus ou moins antipathiques et on était plongé dans une atmosphère qui, dès les premiers chapitres, était glauque, malsaine…
    Ici, pas du tout. Que ce soit David et Laetitia ou Sylvain et Tiphaine, les deux couples sont plutôt sympathiques, même s’ils ne sont pas parfaits.
    Contrairement à beaucoup de thriller, il n’y a quasiment pas de violence dans « derrière la haine ». Les indices disséminés peuvent nous amener à une conclusion mais personnellement, je n’étais sûre de rien. Difficile de savoir si les indices nous induisent en erreur ou pas.
    Pendant la quasi-totalité du livre j’ai été incapable de dire si les craintes d’un des personnages étaient fondées ou si il était en train de devenir fou, comme semble le penser l’entourage.
    Chaque action de la mère qui a perdu son enfant semble parfaitement logique dans le travail de deuil, même si elle se montre parfois injuste. On ne peut que se dire qu’elle rejette son propre sentiment de culpabilité sur quelqu’un d’autre.
    Cependant, même si les plus perspicaces verront sans doute venir là où nous emmène l’auteur, au final, comme dans « je sais pas », ce n’est pas tant le final qui importe que la manière d’y arriver.
    Quand on lit le quatrième de couverture, on se dit que la rupture entre les voisins va être franche, nette, sans aucune ambiguïté. Et bien non ! On se retrouve sur une pente savamment savonnée, sur laquelle on glisse petit à petit, puis de plus en plus vite jusqu’à la conclusion.
    Barbara Abel sait nous tenir en haleine, et, même quand on finit par avoir un gros doute sur la fin (surtout si on a eu le malheur de lire le quatrième de couverture du second tome), on ne peut tout simplement pas lâcher le livre avant d’en avoir lu la dernière page !
    Et, en ce qui me concerne, il m’a également fallut toute ma volonté pour ne pas me jeter dans la foulée sur « Après la fin », le second tome qui va conclure cette histoire, car il faut bien avouer que la fin de « derrière la haine » nous laisse la bouche ouverte en train de nous dire : « non, elle n’a pas osé finir comme ça ! »
    Et bien si ! Elle ose tout !

    Un extrait : — Santé !

    Trois bras levés au bout desquels deux coupes de champagne et un verre d’eau s’entrechoquaient à l’unisson. Éclats de rire, regards entendus, hochements de têtes et sourires complices. Puis David et Sylvain sirotèrent à petites gorgées, et le champagne pétilla au fond des gosiers. Laetitia, quant à elle, reposa sa boisson sans autre forme de procès, puis caressa un ventre aux rondeurs éloquentes.

    — Tu n’as pas bu une seule goutte d’alcool depuis le début de ta grossesse ? s’enquit Sylvain.

    — Pas une goutte ! répondit Laetitia avec fierté.

    — Ma femme est une sainte, se moqua gentiment David. Tu n’imagines pas tout ce qu’elle s’inflige pour donner à notre fils le meilleur départ dans la vie : pas d’alcool, pas de sel, pas de graisse, très peu de sucre, légumes cuits à la vapeur, fruits à volonté, pas de viande rouge, beaucoup de poissons, yoga, natation, musique classique, dormir tôt…

    Il soupira. Avant d’ajouter :

    — Depuis six mois, notre vie est d’un ennui !

    — Je ne suis pas une sainte, je suis enceinte, c’est différent, rétorqua Laetitia en châtiant son mari d’une claque sur la cuisse pour ses propos narquois.

    — Sans compter qu’elle me bassine avec ses principes d’éducation… Pauvre gosse ! Je peux te dire qu’il ne va pas rigoler tous les jours !

    — Vous parlez déjà de la manière dont vous allez l’élever ? s’étonna Sylvain.

    — Et comment ! affirma Laetitia avec le plus grand sérieux. Ce n’est pas quand on sera face aux problèmes qu’il faudra commencer à réfléchir à la manière de les régler.

    — Et… vous parlez de quoi ?

    — De tout un tas de choses : faire équipe, ne jamais se contredire devant l’enfant, pas de bonbons avant 3 ans, pas de Coca avant 6 ans, pas de Nintendo avant 10 ans…

    Sylvain émit un sifflement impressionné.

    — Je pense qu’on va vite lui faire comprendre que, si la vie est trop dure chez vous, il pourra toujours venir chez nous !

    David consulta sa montre.

    — On aurait peut-être dû attendre ta douce moitié avant de trinquer, dit-il à Sylvain. Elle va nous en vouloir.

    — Absolument pas. D’abord parce qu’elle déteste le champagne, ensuite parce qu’elle n’avait pas envie de stresser et de nous faire attendre. Elle… elle est un peu fatiguée, ces jours-ci.

    — Au fait… Pourquoi du champagne ? demanda Laetitia. Une petite bouteille de vin aurait bien fait l’affaire.

    La question prit Sylvain de court. Visiblement à la recherche d’une raison plausible, il bredouilla deux « ben… », un « parce que… » et un « tu comprends… ».

    — Non, je ne comprends pas, répliqua aussitôt Laetitia qui s’amusait beaucoup de l’embarras de son ami.

    Embarras qui lui mit la puce à l’oreille : une bouteille de champagne n’a pas besoin de raison pour être offerte, encore moins pour être bue… Ou plutôt si ! On apporte une bouteille de champagne quand on a une bonne nouvelle à annoncer !

    Laetitia observa Sylvain d’un œil suspicieux, sentit l’anguille sous la roche, s’apprêta à ferrer le poisson. Puis, soudain, elle comprit.

    — Elle est enceinte ! hurla-t-elle en se redressant dans son fauteuil.

  • Le tiercé du samedi #104

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont le titre vous a le plus attiré

     

    J'ai choisi parmi les livres lus cette année, et le trio gagnant est:

     

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    Les diables du Mont-Saint-Michel

     

     

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    Wicked: La véritable histoire de la sorcière de l'Ouest

     

     

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    Tout n'est pas perdu

     

     

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    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois sagas que vous aimeriez voir adaptées en série TV

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] Le chasseur et la reine des glaces

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    Titre original : The Huntsman: Winter's War

     

    Réalisé par : Cedric Nicolas-Troyan

     

    Date de sortie : 20 avril 2016

     

    Genre : Aventures

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h54

     

    Casting : Chris Hemsworth, Charlize Theron, Jessica Chastain…

     

    Résumé : Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. 
    Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux. 
    Plus tard, à l’annonce de la défaite de sa sœur, Freya envoie ses guerriers récupérer le miroir dont elle est la seule à pouvoir catalyser les sombres facultés. Des tréfonds dorés de la psyché, elle réussit à ressusciter Ravenna. Les deux sœurs vont alors retourner leur puissance maléfique, décuplée par la rage, sur le royaume enchanté. 
    Leur armée s’avèrera désormais invincible…à moins que… les deux proscrits qui avaient jadis trahi la règle d’or, subissant l’exil et la séparation, ne parviennent à se retrouver…

     

    Mon avis : Chronologiquement, l’histoire entoure en quelque sorte Blanche-Neige et le chasseur.
    Elle commence bien avant que Ravenna ne s’empare du royaume de Blanche Neige - et on peut constater qu’elle avait déjà pour habitude de se faire épouser par des rois pour ensuite les supprimer et s’emparer de leur royaume – et se poursuit au-delà de sa défaite face à Blanche-Neige.
    Dans cette vie avant Blanche-Neige, Ravenna était secondée par sa petite sœur Freya, une jeune femme douce, romantique et dépourvue de pouvoirs magiques, ce qui, selon Ravenna, ne tarderait pas à changer.

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    En effet, Freya, trahi par celui qu’elle aime et confrontée à la plus horrible des pertes, folle de rage et de douleur, développe un pouvoir dévastateur. Trop meurtrie pour continuer à seconder sa sœur, elle part se conquérir son propre royaume où elle entreprend d’élever des enfants arrachés à leurs parents pour en faire une armée d’élite. C’est dans cette armée que va grandir Eric, le chasseur « de Blanche-Neige ».

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    Dans Blanche Neige, Eric lui disait être veuf, on va en effet assister à sa rencontre avec sa femme Sara, et assister à la manière dont elle lui est arrachée.

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    Plus par chance que par talent, Eric parvient à quitter le royaume de Freya et part s’installer dans le royaume enchanté. C’est là que vont avoir lieu les événements de Blanche Neige et le chasseur, qu’on ne va, évidemment, pas revoir.
    Au lieu de cela, on fit un bond de sept ans à partir du moment où Eric à quitté le royaume du nord et voilà qu’on lui demande de retrouver le miroir de Ravenna qui a été volé alors qu’il était en route pour être enfermé dans un sanctuaire.
    Est-il nécessaire de préciser qu’il va finir dans les mains de Freya, qui va (pas forcément volontairement) ramener sa sœur sur un plan physique (je n’irai pas jusqu’à dire : à la vie… vous comprendrez pourquoi en voyant le film).
    Ravenna et Freya, c’est un peu compliqué. On est loin d’un amour fraternel sans nuage. Ravenna méprise un peu sa sœur, qui le lui rend bien. Elles sont dans une rivalité constante et on voit que Freya en a marre d’être considérée comme du menu fretin par sa tarée de frangine.

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    J’ai un peu regretté qu’il n’y ait aucune mention de leur frère : Finn, au moins dans la première partie, avant le départ de Freya. Là on dirait qu’il n’a jamais existé.
    Pourtant le film, même s’il peut se voir indépendamment, a cet avantage qu’il rempli certains blancs laissés par le premier opus comme l’étendue des pouvoirs du miroir, le passé d’Eric, ce qui est arrivé à sa femme Sara…
    Eric va être accompagné de 2 nains, puis rejoins par 2 naines qui vont, à tous les quatre, être la touche d’humour nécessaire à un film relativement noir par ailleurs.

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    J’ai bien aimé les gobelins, même si on ne les voit pas beaucoup, juste le temps d’une bonne baston. Je n’avais jamais vu des gobelins imaginés ainsi : ils sont beaucoup plus flippants que ce qu’on peut voir d’habitude !

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    Enfin, j’ai une question : les reines du nord en guerre n’ont-elle qu’un seul moyen de transport ? Non parce que j’ai comme une impression de déjà vu !

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  • [Livre] J’ai épousé un con

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    Résumé : « J’ai épousé un con ! »

    Quelle femme n’a pas eu, un jour, cette pensée ?

    Et quel homme n’a jamais pensé, lui : « J’ai épousé une emmerdeuse ! » ?

    Pépita rêve d'amour, Roméo pense dîner entre potes. Elle veut du duo mère-enfant mais aussi du tango homme-femme. Elle n’aura qu’un unique programme : Papa, Maman et le Frigidaire. C’est simple, un homme.

     

    Auteur : Agnès Bouquet

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 03 mai 2012

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : J’ai été assez déçue par ce livre. J’ai voulu aller jusqu’au bout, parce que je m’attendais à une fin qui rattrape un peu le contenu du livre, mais même pas. La fin est fade, sans intérêt.
    Le titre promet beaucoup d’humour, un couple auquel on peut s’identifier, mais là on a un abruti égoïste et une gourde sans cervelle… difficile de s’y identifier à moins d’avoir une estime de soi au ras des pâquerettes !
    la narration se veut légère, utilisant pour cela un langage parlé censé nous rapprocher de Roméo et Pepita mais ne réussit à atteindre aucun de ses objectif : c’est ennuyeux, la lecture est laborieuse. Si ce langage parlé ne choque pas dans les dialogues, dans le corps du récit, j’attends autre chose d’un livre.
    En plus de n’être pas franchement une réussite, ce style de narration nous éloigne du texte ; on se sent complètement extérieur à l’histoire, on n’y plonge pas vraiment.
    La chose qui m’a le plus rebuté est la narration : on a une narration à la troisième personne, mais avec un narrateur omniscient qui fait des remarques sur les personnages sans pour autant faire partie de l’histoire.
    Malgré son peu d’épaisseur, il m’a fallu un temps infini pour arriver au bout de ce livre qui n’a aucun humour, qui est décousu comme si l’auteur avait écrit sans aucune réflexion, sans organiser ses pensées.
    Tout ce que je retiens de cette lecture, c’est que j’ai perdu mon temps !

    Un extrait : Elle a préparé le terrain. Et l’a choisi, surtout. Pas n’importe lequel, pas des copains de la fac qui y sont encore mais des copains à idées et opinions, les uns journalistes, les autres psys et (ou) écrivains qui reçoivent dans un appart’ à moulures du boulevard Saint-Germain… Avec La Très Grande Bibliothèque, les œuvres d’art, les livres de photos et les catalogues d’expositions sur la table du salon. Donc, très loin de la chambre de bonne ou du petit appart’ du 5 qui guigne sur le 6 mais sent les fins de mois difficiles…
    Elle a choisi ces copains-là, et espère faire passer Roméo des histoires drôles (le concours de blagues étant le summum des fins de dîner chasse-spleen) aux drôles d’histoires : celles de la folie ordinaire ou celles de reportages lointains qui le séduiront sûrement. Elle espère surtout lui faire prendre goût à LA CONVERSATION. L’échange, l’écoute… Et tout ce qui fera rupture avec ce que Pépita nomme déjà, malgré sa béatitude amoureuse, le degré zéro de la discussion…
    Je précise que ses copains, elle les tient certes de la fac et d’un parcours en zigzag qui l’a menée du journalisme au dessin, en passant, depuis peu, par la psycho… Mais elle les tient aussi d’un richissime parcours amoureux qui l’a amenée à découvrir de nombreux corps de métier… Ainsi Pépita a su, durant toutes ces années, élargir son champ de relation. Et de vision. D’où sa préoccupation actuelle : en faire bénéficier son homme.
    Se faire mousser aussi.
    Ne pas s’arrêter là surtout.
    Enfin, ne renoncer à rien.
    J’entends : réunir à la même table l’intelligence et l’argent, dans la même vie la culture et la nature, l’amour et l’amitié, les Ex et l’actuel, enfin cultiver l’érotique du Sud sans jamais perdre le Nord… En clair : continuer à lire Pavese et son Métier de vivre (le journal de son suicide !) sur un yacht de quarante cinq mètres, à côté d’un mec abonné au Journal de la Baleine.

    Un pari osé. Mais bien bordé, dont le test in vivo va s’effectuer ce soir.
    Oui, car Pépita a largement bordé son affaire. A une inconnue près, les moitiés de ses copains. Qu’elle maîtrise moins bien mais se réjouit de découvrir. Un zeste d’anxiété en plus… Confirmée par les premiers « bonjour » à des costumes gris et sérieux en train de commenter le dernier masque africain acquis par l’appart’ de Saint-Germain. Seule Cecile, sa copine psy et Gucci, la rassure : elle allie magnifiquement l’allure branchée et la pensée éclairée. Voire éclairante. Pépita suppose qu’elle sera une passeuse (de message) parfaite : un fion d’enfer et une façon de « faire des phrases » incomparable, qui combine douceur et efficacité.
    Enfin, en général…
    L’apéritif traîne, on attend Roméo. Pépita l’excuse, les autres ne disent rien. Ils évaluent l’importance du bonhomme à son retard grandissant. Des ondes d’hostilité traversent les esprits… C’est au moment où on ne l’attend – presque – plus que Roméo débarque. Une bombe ! Speed, boucle hirsute, œil hagard, costume explosé par la journée, cravate irradiant de pois multicolores (ultrachic, selon lui) et, enfin, Roméo et Juliette dans la petite poche supérieure de son costume trois pièces… Le cigare de trop. Le cigare qui annonce la couleur.
    Ou la confirme.

  • [Livre] Gloria

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    Résumé : Gloria, tombée enceinte trop jeune d’un prof de théâtre dont elle était follement amoureuse, a abandonné son bébé pour poursuivre son rêve de devenir une star, et partir pour Los Angeles… Sept ans plus tard, son ambition glorieuse s’est diluée dans les déconvenues et les rôles de figuration. Alors, elle décide de récupérer son enfant. Sauf que la mère adoptive n’est pas d’accord, bien sûr. Il ne reste plus à Gloria qu’à enlever Jamie et à fuir avec lui d’État en État à travers l’Ouest américain, direction le Canada. Pas si simple d’autant que Jamie, lui, ne veut pas rester avec elle.

     

    Auteur : Martine Pouchain

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 03 mai 2017

     

    Prix moyen : 15,50€

     

    Mon avis : J’ai commencé cette lecture avec beaucoup de réserves. En effet, j’avais déjà lu un autre titre de l’auteur, et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’étais pas emballée par son style.
    Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire de voir qu’après avoir vu T-shirt orthographié Ticheurte au début du livre (et avoir frôlé une brûlure au troisième degré de ma rétine devant le barbarisme), le mot était ensuite orthographié correctement (merci au correcteur ?).
    Mes sentiments pour le personnage de Gloria ont été assez ambigus. Si d’un côté, j’ai trouvé ses parents ignobles et que j’ai compati de toute mes forces avec elle, malgré son côté naïf qui a pu m’agacer un peu, je n’ai pas pu lui trouver d’excuse pour l’enlèvement de Jamie.
    Certes, pour moi, Emilie Hampton est une criminelle qui a profité de la détresse d’une adolescente pour s’accaparer un enfant sans avoir à passer par une procédure d’adoption, et si Gloria avait voulu faire valoir ses droits un an plus tard, de manière légale, en s’appuyant justement sur cet abus de faiblesse, je l’aurais soutenu sans réserves. Mais un enfant n’est pas un objet que l’on prête et que l’on décide soudain de récupérer parce qu’on ne peut pas en obtenir un autre équivalent.
    Si je compati de tout cœur avec la douleur de Gloria quand elle apprend sa stérilité (et je suis bien placée pour la comprendre), je ne peux pas être d’accord avec les actes qui en ont découlés.
    Malgré ses 25 ans, elle s’est conduite comme une adolescente capricieuse qui ne supporte pas qu’on lui dise non.
    Jamie est très attachant, même s’il est un peu trop sérieux et précoce pour qu’on ait l’impression d’être en contact avec un enfant de 7 ans. La plupart du temps, j’oubliais son âge et je lui donnais entre 10 et 12 ans. Si je n’adhère pas vraiment aux principes d’éducation que lui inculque sa « mère adoptive » et que j’ai été contente de le voir se comporter en enfant de son âge avec Gloria, j’ai beaucoup aimé son petit côté adulte miniature qui ressort de certaines de ses répliques.
    J’ai beaucoup aimé l’hôtel de la sardine et ses occupants. Ils permettent à Gloria, surtout la propriétaire, de faire le point sur ses actes et de prendre des décisions primordiales.
    Les personnages plus secondaires, souvent négatifs, sont très bien décrits et en peu de mot, l’auteur a su nous les faire détester, que ce soit les parents de Gloria, le professeur de théâtre ou Melvin, l’acolyte du petit ami de Gloria : Doug (qui lui-même n’est pas très glorieux).
    La fin de l’aventure est sans surprise. Mais une autre fin aurait été incompréhensible pour moi. L’épilogue est plus surprenant et correspond à ce que j’espérais.

    Même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire et à me mettre dans l’état d’esprit nécessaire à la lecture, une fois prise dans l’engrenage, j’ai passé un très bon moment.

    Un extrait : Le lendemain, après avoir constaté le ciel gris et la sale petite pluie qui bat les vitres, son moral lui dégringole dans les chaussettes en même temps qu’elle se souvient d’un détail : au début de leur liaison, Fitz lui a recommandé de « faire attention »
    - Tu prends la pilule, hein ? Pas de blague.
    - ‘videmment...
    - Articule
    - E-vi-da-man !
    Pressentant l’engueulade, elle décide d’attendre un peu pour lui parler.
    Elle se dit qu’au point où elle en est, rien ne presse : il est trop tard pour avorter. Et puis ça ne se voit pas encore.
    Une autre semaine s’étire donc, peuplée d’angoisses et de visions cauchemardesques de la belle Ingrid parvenant à ses fins avec Fitz et la reléguant, elle, au rang d’objet encombrant.
    Force est de constater que son amant trouve de plus en plus souvent prétexte à différer leurs ébats : trop de boulot, de pression, de dossiers de ceci ou de cela à terminer.
    Arrive cahin-caha le moment où ses jeans taille 36 refusent de la laisser entrer.
    Gloria choisit alors, dans un moment d’égarement, de s’en ouvrir à Jenny, espérant elle ne sait quel conseil miraculeux.
    Le début de leur conversation se déroule paisiblement, comparé à leurs altercations quasi quotidiennes. L’occasion pour Gloria de se rendre compte que Jenny fait partie de ces gens qui deviennent adorables avec vous quand vous souffrez.


  • [Livre] Les secrets de Brune - L'amie parfaite

     

    Je remercie les éditions Sarbacane pour cette lecture

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    Résumé : C’est bientôt la rentrée et Brune change de collège… Son angoisse grandit à mesure que le jour fatidique approche. A quoi ressemblera sa nouvelle vie ? Son histoire commence…

     

    Auteur : Bruna Vieira

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 03 mai 2017

     

    Prix moyen : 15,50€

     

    Mon avis : Je sors de ma lecture très mitigée. Les illustrations sont douces, avec un petit côté flou. Personnellement ce n’est pas le genre d’illustrations qui me plaisent, mais tout est question de goût.
    Ce qui m’a vraiment gênée dans cet album, c’est qu’il y a vraiment trop peu de texte, surtout en considérant le prix de l’album.
    Il n’y a pas vraiment d’histoire suivie, seulement des bribes de dialogues et de pensées. Pour moi, c’est plus une ébauche, comme si l’auteur avait jetée quelques idées dans l’intention de faire un album. J’aurais préféré quelque chose de plus fourni, avec une vraie histoire.
    Pour le peu que j’ai lu, j’ai trouvé Brune assez irritante : elle se plaint que personne lui parle, mais ne va vers personne ; Et quand les gens lui parle, elle n’est encore pas contente : une critique et c’est la fin du monde ; un compliment et elle se sent agressée…
    J’aurais peu être plus eu de sympathie pour elle si le personnage avait été un peu plus approfondi, ici, je n’ai eu l’impression ni de suivre une histoire, ni de découvrir le personnage de Brune.
    En revanche j’ai bien aimé le côté interactif : il y a des emplacements pour que le lecteur écrive son histoire, ses pires journées à l’école ou encore sa playlist de musique qui donne la pêche etc…

    Un extrait :

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  • C'est lundi que lisez-vous? #104

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Pas de SP ni de lecture obligatoire, puisque je n'ai toujours pas reçu le livre remporté lors de la masse critique Babelio (envoyé le 24 mars selon les dires de la maison d'édition). Donc mes lectures de la semaine prochaine seront exclusivement issues de ma Book Jar!

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    Voici les 4 lectures que j'ai tirées au sort pour commencer (ce weekend étant un weekend à 1000, je tirerais d'autres lectures pour l'occasion!)

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    Et vous, que lisez-vous?

     

  • [Livre] Nils & Zena #3 Le commandeur

     

    Je remercie les éditions Sarbacane pour cette lecture

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    Résumé
     : Ce matin, c’est Nils qui emmène Pou, son petit frère mutique, à l’école maternelle. En chemin, ils passent devant le Manoir, la demeure du Commandeur – et son garde du corps, la Gorgone, les prend alors en chasse ! Nils et Pou s’en sortent sans encombre et arrivent à l’école. Mais quelques heures plus tard, la maîtresse lance l’alerte : Pou a disparu !
    Nils et Zena accourent aussitôt sur les lieux où, très vite, Zena trouve une piste, qui mène le duo sur la trace d’un cirque clandestin…

     

    Auteur : Sylvie Deshors

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 03 mai 2017

     

    Prix moyen : 11€

     

    Mon avis : Pour ce troisième et dernier tome des aventures de Nils et Zena, je confirme et je signe : Zena et moi, ça ne le fait pas du tout ! Je continue à trouver cette fille inconsciente et égoïste. Il suffit de voir sa réaction quand Nils ne veut pas la suivre pour rester avec son frère le temps que sa mère arrive. Elle ne comprend tout simplement pas qu’il puisse choisir son frère plutôt qu’elle et préférerait nettement coller le gamin dans les pattes d’un des petits voyous du quartier, comme un paquet qu’il garderait en consigne.
    Nils lui, en revanche, est dévoré d’inquiétude quand il apprend la disparition de son petit frère (j’ai d’ailleurs trouvé très bien la réaction du proviseur du collège à ce sujet), et est d’autant plus préoccupé qu’il a bien vu que la Gorgone en avait après Pou.
    Le commandeur est plus méprisable que jamais. Voilà qu’il s’en prend à un bébé, maintenant. Comme si un bout de chou de trois ans pouvait menacer son empire. Mais on voit bien qu’il ne supporte simplement pas la moindre anicroche dans sa parfaite organisation. Il tient tout le monde soit par l’argent, soit par la menace, et, comme personne ne s’est probablement jamais élevé contre lui, il se sent tout puissant, invincible…

    On se demande d’ailleurs comment il peut toujours être à la tête de son organisation quand on voit comment il traite ses complices. Aucun d’entre eux ne se rend compte que s’ils s’unissaient, le commandeur n’aurait d’autre choix que de s’écraser ?
    J’ai bien aimé avoir le fin mot de l’histoire sur ce que trafiquait exactement ce sale type dans son manoir, et on peut dire que ce n’est pas petit comme révélation.
    J’ai cependant regretté que certains s’en sortent un peu facilement. J’aurais aimé une fin plus tranchée.
    Malgré tout, une fois commencé, je n’ai plus pu lâcher le livre avant d’en avoir lu la dernière ligne !

    Un extrait : Quand Nils sort de ses pensées, Pou a lâché sa main sans qu’il y prenne garde.
    Alerte ! Le petit se dirige droit vers le portail du maudit Manoir qui trône à l’entrée de l’impasse ! Pas du tout impressionné, il s’arrête pour tendre le cou et fixer avec curiosité la façade aux balcons tarabiscotés. Qu’est ce qui peut l’intéresser autant ? Ca le regarde… Mais quand Pou se met à faire coucou au Manoir, Nils le rejoint d’un bond et reprend d’autorité sa petite main dans la sienne.
    - On ne reste pas là. C’est la maison du méchant Commandeur, et elle est gardée par une affreuse gardienne, la Gorgone ! Viens vite.
    Seulement, Pou ne veut pas partir. Il se raidit, agite furieusement les bras, tape des pieds. Il résiste en silence, avec obstination, à la traction de son grand frère, sans quitter la bâtisse des yeux. Quant à Nils, tiraillé entre son appréhension du Commandeur et son étonnement face au comportement de Pou, il observe à son tour la demeure. Une porte-fenêtre bat, sur un des balcons du premier étage. Pou se pend à son bras avec insistance.
    Mais à cet instant, le portail métallique coulisse sur ses rails – Nils tire vivement son frère en arrière. Trop tard : la face aplatie de la Gorgone se tord avec mépris en les découvrant ! Elle jette un regard de haine pure à Pou et s’écrie :

    - Sale morveux fouineur, attends un peu… Ah, on est avec son grand frère, à ce que je vois. Encore dans mes pattes, le danseur ? On y prend goût !
    La gardienne du Manoir ricane, et dans le même temps, elle s’approche imperceptiblement. En vérité, elle essaie d’hypnotiser Nils de son regard bovin tout en tendant ses bras d’Haltérophile vers son petit frère.
    Nils s’en rend compte in extremis : vif comme l’éclair, il attrape Pou et le soulève juste avant que les gros poings n’aient pu s’en saisir. Nils file déjà, le petit accroché à son cou – il bondit, sprinte, sans se retourner. La peur lui donne des ailes…
    … mais la Gorgone les talonne, aboyant injures et menaces. Elle veut sans doute lui faire peur, pour se venger de la dernière fois, et lui filer une bonne raclée. Quel monstre, cette horrible femme ! Ses pas qui ébranlent le bitume et son souffle de taureau terrorisent Pou, qui cache son visage contre celui de son frère.
    Allez, plus vite, plus vite ! S’encourage Nils en accélérant. Leur traversée du rond point provoque un déluge de coups de klaxon et de crissements de pneus.
    Restée sur le trottoir, la Gorgone pousse un cri de guerre guttural !

  • Le tiercé du samedi #103

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous garderiez si, par le plus grand des malheurs vous ne pouviez en garder que 3

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Raison et sentiments

     

     

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    Je ne me lasse pas de le relire, donc pour une île déserte, c'est parfait!

     

     

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    Autant en emporte le vent

     

     

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    Lui aussi, je ne me lasse pas de le relire. Parfois je n'en lis que des passages. Donc il est aussi parfait pour une île déserte

     

     

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    Hunger Games l'intégrale

     

     

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    Un peu d'action, parce que les classiques c'est bien, mais ça manque un peu de baston ^^



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont le titre vous a le plus attiré

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] Le bon gros géant

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    Titre original : The BFG

     

    Réalisé par : Steven Spielberg

     

    Date de sortie : 20 juillet 2016

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA, Canada, Angleterre

     

    Durée : 1h57

     

    Casting : Mark Rylance, Ruby Barnhill, Penelope Wilton, Rebecca Hall…

     

    Résumé : Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Il n’est pas très malin mais tout à fait adorable, assez secret et refuse catégoriquement de manger des humains.
    Parce qu’elle l’a vu, il enlève Sophie, petite orpheline de 10 ans et l’emmène au pays des géants. Comme elle n’a encore jamais vu de géant, elle a beaucoup de questions à lui poser. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va tout apprendre à Sophie sur la magie et le mystère des rêves…
    Mais la présence de la petite fille au Pays des Géants attire bientôt l’attention des autres géants…

     

    Mon avis : Avec le BGG, Spielberg revient aux films jeunesse et il fait bien. Avec E.T. on avait un petit extraterrestre, avec le BGG on a un petit géant (ah oui, quand on le voit à côté des autres géants, il fait un peu nabot !).

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    Ca fait des années que j’ai lu ce livre, un des préférés de Roald Dahl, et j’ai retrouvé toutes les émotions de ma lecture. Ce film est vraiment fidèle au livre (sans doute la veuve de Dahl y a-t-elle veillé), bien qu’il y ait quelques différences, en particuliers avec la fin qui a été totalement remaniée sur un point. Cependant, ça ne m’a pas choquée car, en prévision de ce point, des petits indices avaient été disséminés dans le film ce qui fait que cette fin parait tout à fait naturelle.
    L’histoire ne va pas trop vite. Sophie ne devient pas instantanément la meilleure amie de BGG, elle est d’abord apeurée, puis méfiante, parfois en colère…

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    le BGG de son côté est assez secret et ne se livre pas facilement à sa nouvelle amie. De plus sa façon de déformer les mots agace Sophie et ne le rend pas toujours aisé à comprendre.

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    Mais peu à peu, ils vont se rapprocher, se découvrir des points communs et s’apprécier de plus en plus.
    Les effets spéciaux sont discrets mais sublimes (surtout au pays des rêves).
    J’ai un peu regretté que la frambouille, qui pétille de haut en bas, soit devenue la vertibulle, je ne comprends pas pourquoi la traduction française d’origine n’a pas été conservée.
    Le pays des géant a été embelli : on y voit pas mal de verdure alors que dans le livre il est décrit comme une terre désolée avec des arbres morts. Les géants ont un air plus préhistorique dans le livre, ils sont vêtus de simples pagnes, ont la peau brûlée par le soleil ; alors que dans le film ils portent des habits plus élaborés et vivent au milieu d’étendues d’herbes verdoyantes.
    L’installation du géant à table dans le palais est, à la virgule près, tel que l’a écrit Roald Dahl.

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    Une très belle adaptation qui enchantera aussi bien les enfants que les adultes, surtout ceux ayant lu le livre qui replongeront ainsi dans des souvenirs d’enfance bien agréables.