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  • [Cuisine] Carbonnade flamande

    Au boulot, tous les mois ou presque, on a droit à la carbonnade flamande. Sauf que comme c’est la cantine du boulot et que je n’ai pas confiance (on battra bientôt le record d’intoxication alimentaire) je ne la prends jamais. Et depuis très longtemps, je me dis : Il faut que je fasse cette recette !
    Comme je n’avais pas beaucoup de viande, j’ai du adapter les quantités et, comme à mon habitude, j’ai fais ça au pif. Mais je vous donne ici les quantités prévues pour un plat familial. J’ai tiré la recette du livre « recettes de Belgique » d’un magnifique coffret (l’Odyssée gourmande d’Astérix) que l’on m’a offert. Mais j’ai un peu adapté la recette…

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    Ingrédients

    1,5kg de bœuf
    4 oignons émincés
    300g de lardons
    2 CS de vergeoise (comme je n’en avais pas, j’ai mis un peu de sucre roux)
    ½ verre de vinaigre de vin (j’ai mis du vinaigre de cidre)
    1L de bière brune (j’ai mis de la bière ambrée et la recette peut être faite avec de la blonde)
    1L de fond de volaille
    3 tranches de pain d’épice

     

    ¤ Faire revenir la viande coupée en morceaux et la réserver

    ¤ Faire revenir l’oignon et les lardons

    ¤ Ajouter la vergeoise et le vinaigre et laisser cuire 2 ou 3 minutes

    ¤ Remettre la viande et ajouter la bière et le fond de volaille

    ¤ Déposer les tranches de pain d’épice sur le dessus

    ¤ Couvrir et laisser cuire 2h minimum à feu doux en remuant régulièrement (vérifier la réduction de la sauce : si trop épaisse, allonger d’un peu d’eau, si trop liquide, poursuivre la cuisson à découvert, normalement ça règle le problème)

    Bon appétit!

     

  • [Livre] Docteur Sleep

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    Résumé : Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi... Hanté par l’idée qu’il aurait pu hériter des pulsions meurtrières de son père Jack, Dan Torrance n’a jamais pu oublier le cauchemar de l’Hôtel Overlook. Trente ans plus tard, devenu aide-soignant dans un hospice du New Hampshire, il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser les mourants, gagnant ainsi le surnom de « Docteur Sleep », Docteur Sommeil. La rencontre avec Abra Stone, une gamine douée d’un shining phénoménal, va réveiller les démons de Dan, l’obligeant à se battre pour protéger Abra et sauver son âme...

     

    Auteur : Stephen king

     

    Edition : Albin Michel

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 30 octobre 2013

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire. Celle-ci est très longue à démarrer et à trouver un rythme. Je n’ai pas retrouvé la dynamique qu’il y avait dans Shinning et j’ai failli abandonner le livre à plusieurs reprises.
    D’ailleurs, je l’ai commencé, posé, laissé de coté plusieurs mois, avant de retenter l’expérience. A plusieurs reprises !
    Finalement, je me suis forcée à tenter le coup une dernière fois en me disant : « Si j’accroche pas cette fois ci, je laisse tomber ».

    Ce n’est qu’à partir de la page 100 environ que j’ai commencé à réussir à entrer dans l’histoire (Il a eu de la chance, c’était la limite que je m’étais fixée).

    J’ai trouvé le livre un peu long. Pourtant, passé les 100 premières pages, il n’y a pas de longueurs car les descriptions sont disséminées dans le texte et entourées d’action. Mais même comme ça, il y a peut être un peu trop d’explications. Il faut dire que ce n’est pas simple d’appréhender l’histoire du nœud vrai. La manière dont ils fonctionnent, leur façon de se faire passer par des gens normaux, le fait qu’il y ait deux noms pour chacun d’entre eux. Leurs forces, leurs faiblesses… tout cela aurait pu faire l’objet d’un livre séparé, alors l’intégrer dans une autre histoire… forcément, ça prend des pages.
    Le livre est intéressant, il se lit facilement (toujours passé ces satanées 100 premières pages), mais ce n’est pas un coup de cœur, ce n’est pas un livre pour lequel on promet qu’on lit encore un chapitre avant de dormir pour finir par en avaler une dizaine avant de céder au sommeil. Ici, je n’ai eu aucun mal à le reposer le soir, même si j’ai toujours eu plaisir à le reprendre le lendemain.
    A aucun moment je n’ai eu de doute sur la fin, elle était plus que prévisible, même si la façon dont les personnages atteignent ce résultat était une vraie surprise.
    J’avoue qu’il a fallu, à plusieurs reprises, que je me force à continuer à lire sans faire de pause pour dévier sur d’autres ouvrages qui me faisaient de l’œil.
    Même si je pense que Shinning n’avait pas réellement besoin d’une suite et se suffisait à lui-même, j’ai été contente de pouvoir découvrir ce qu’était devenu Danny Torrance.


    Un extrait : Le deuxième jour du mois de décembre d’une année où un planteur de cacahuètes de Géorgie était aux affaires à la Maison-Blanche, l’un des plus grands hôtels de villégiature du Colorado brûla de fond en comble. L’Overlook fut déclaré perte totale. Après enquête, le chef du service des incendies du comté de Jicarilla attribua la cause de l’incendie au mauvais fonctionnement d’une chaudière. L’hôtel était fermé pour l’hiver lorsque l’accident se produisit et seules quatre personnes étaient présentes sur les lieux. Trois d’entre elles en réchappèrent. John Torrance, le gardien de l’hôtel, trouva la mort en tentant vainement (et héroïquement) de faire tomber la pression de la vapeur qui avait atteint un niveau anormalement élevé dans la chaudière en raison d’une soupape de sécurité défectueuse.

    Parmi les trois survivants, on comptait l’épouse du gardien et son jeune fils. Le troisième était le chef cuisinier de l’Overlook, Richard Hallorann. Ce dernier était revenu de Floride, où il faisait la saison d’hiver, pour voir comment se débrouillaient les Torrance car il avait eu « l’intuition fulgurante », comme il disait, que la famille était en difficulté. Les deux adultes survivants furent très grièvement blessés dans l’explosion. Seul l’enfant s’en sortit indemne.

    Physiquement, du moins.

    Wendy Torrance et son fils reçurent une indemnisation de la firme propriétaire de l’Overlook. Ce n’était pas une somme énorme, mais elle leur permit de vivre durant les trois ans d’incapacité de travail de Wendy pour ses blessures au dos. L’avocat qu’elle consulta lui assura que si elle était prête à l’épreuve de force, elle pourrait obtenir beaucoup plus car la firme était soucieuse d’éviter un procès. Mais Wendy était tout aussi désireuse de reléguer dans le passé cet hiver désastreux dans le Colorado. Elle répondit à l’avocat qu’elle s’en remettrait, ce qu’elle fit, même si ses douleurs dorsales se rappelèrent à elle jusqu’à la fin de ses jours. Côtes cassées et vertèbres brisées guérissent mais ne cessent jamais de crier.

    Winifred Torrance et Daniel vécurent un temps dans le Sud-Central, avant de descendre vers Tampa en Floride. Dick Hallorann (l’homme aux intuitions fulgurantes) montait parfois de Key West pour les voir. Voir le petit Danny surtout. Un lien particulier les unissait.

    Très tôt un matin du début du mois de mars 1981, Wendy appela Dick pour lui demander de venir. Danny l’avait réveillée en pleine nuit, lui apprit-elle, pour lui dire de ne pas entrer dans la salle de bains.

     

    Après quoi, il avait totalement refusé de lui parler.

     

     

  • C'est lundi que lisez vous? #23

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Vous parler de ça

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    Résumé : Melinda Sordino ne trouve plus les mots. Ou plus exactement, ils s'étranglent avant d'atteindre ses lèvres. Sa gorge se visse dans l'étau d'un secret et il ne lui reste que ces pages pour vous parler de ça. Se coupant du monde, elle se voit repoussée progressivement par les élèves, les professeurs, ses amis, et même ses parents. Elle fait l'expérience intime de la plus grande des injustices: devenir un paria parce que ceux donc elle aurait tant besoin pensent que le mal-être, c'est trop compliqué, contagieux, pas fun. Melinda va livrer une longue et courageuse bataille, contre la peur, le rejet, contre elle-même et le monstre qui rôde dans les couloirs du lycée.

     

    Auteur : Laurie Halse Anderson

    Edition : France loisirs

     

    Genre : Young adult

     

    Date de parution : 09 octobre 2014

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : Avant de lire ce livre, j’ai lu beaucoup de critiques. La plupart étaient bonnes, mais un nombre non négligeable de critiques reprochaient à l’auteur de ne pas révéler clairement ce qui est arrivé à Melinda et de se contenter de raconter sa vie quotidienne.
    Je pense que les auteurs de ces critiques sont totalement passés à côté du livre : le but n’était pas de raconter ce qu’il lui est arrivé (on le devine assez rapidement, rien que le titre est assez évocateur, mais peut être que les ados les plus jeunes ne feront pas la relation tout de suite) mais de montrer l’impact que cet événement a sur sa vie quotidienne : la réaction de son entourage à son quasi-mutisme, la chute de ses notes etc…
    Au point où j’en suis de ma lecture, personne ne semble savoir ce qui lui est arrivé. Personne ne semble vraiment s’en soucier non plus d’ailleurs. Ses parents lui reprochent son silence et la baisse de ses notes (mais la famille ne semblait pas être unie, même avant) ; ses profs lui reprochent son silence et son manque d’implication dans ses études ; enfin ses anciennes amies lui reprochent d’avoir appelé la police lors de la fête donnée à la fin du collège, mais sans se demander pourquoi elle en est venue là. Elle a gâché leur soirée, voilà tout ce qui compte.

    Ses parents sont d’un égoïsme qui laisse sans voix. Même les convocations par le lycée ne les détournent pas de l’explication la moins dérangeante : Melinda est en crise d’adolescence et refuse de parler pour les emmerder. Pour le personnel enseignant, à l’exception du prof d’art plastique, c’est un refus de coopérer et les punitions tombent. Comme si ne pas parler était une insulte faite aux autres. Aucun d’entre eux ne se dit que ce refus de parler cache peut être un malaise.
    Je n’ai qu’un regret, c’est de ne pas savoir les conséquences que l’événement à la fin du bouquin a réellement eu sur les parents de Melinda, sur l’équipe pédagogique du lycée, sur ses anciennes amies qui l’ont rejetée et sur celui qu’elle appelle « ça ».

    Mais que ceux qui se plaignaient de ne pas tout savoir clairement se rassure : dans la seconde moitié du bouquin on apprend tout : le déroulé des événements, les noms… Rien ne nous sera caché, plus de place à l’imagination, Melinda a beau ne rien dire à personne, à nous, elle ne cachera rien.


    Un extrait : C’est la rentrée ; mon premier jour au lycée. Je pars avec sept cahiers neufs, une jupe que je déteste et l’estomac noué.

    À l’angle de ma rue, le car s’arrête dans un chuintement. La porte s’ouvre, je monte. Je suis la première passagère de la tournée. Quand le chauffeur redémarre, je suis encore debout. Bon, où est-ce que je m’assois ? Je n’ai jamais été le genre rebelle qui squatte les places du fond. Si je m’installe au milieu, quelqu’un que je ne connais pas pourrait s’incruster à côté de moi.

    Et si je m’assieds à l’avant, je passerai pour une gamine… mais à la réflexion, c’est aussi le meilleur moyen d’attirer l’attention de mes amies, au cas où

    l’une d’elles aurait envie de m’adresser la parole.

    Ça y est, les élèves envahissent le car par groupes de quatre ou cinq. En s’avançant dans l’allée, celles et ceux que j’avais connus au collège, en sport ou en travaux pratiques de physique-chimie, me jettent des regards noirs. Je ferme les yeux. C’est bien ce que je craignais.

    Lorsque le car a fini de recueillir ses derniers passagers, je suis la seule à ne pas avoir de voisin.

    Le chauffeur rétrograde pour gravir les collines, faisant rugir le moteur. Les types du fond en profitent pour brailler des obscénités. Quelqu’un a eu la main

    lourde sur le parfum, alors j’essaie d’ouvrir ma vitre, mais les petits loquets restent bloqués. Derrière moi, un garçon déballe son petit déjeuner et me balance un truc. Un papier atterrit sur mes genoux – l’emballage

    d’une barre chocolatée.

    On passe à côté des gardiens, occupés à repeindre la plaque du lycée. Le conseil d’établissement a décidé que « Lycée Merryweather – Foyer des Troyens » envoyait un message contradictoire quant à l’abstinence que les élèves sont censés observer ; il nous a donc transformés en Spartiates. Les couleurs de l’école resteront le violet et le gris. Le conseil n’avait pas d’argent à mettre dans de nouveaux maillots.

    Si les élèves de Terminale ont le droit de traîner jusqu’à la sonnerie, on conduit les Secondes dans l’amphithéâtre principal. Des clans se forment, les

    élèves se regroupent plus ou moins consciemment : les sportifs, les bobos, les intellos, les pom-pom girls, les roots, les bling-bling, les graines de fachos, les nanas populaires, les lèche-culs, les artistes maudits, les théâtreux, les gothiques, les métalleux. Je ne fais partie d’aucun de ces clans. J’ai passé la moitié du mois d’août à buller devant des dessins animés débiles – une sacrée

    perte de temps. Pas une fois je n’ai mis les pieds au centre commercial, je ne suis allée ni au lac ni à la piscine, et je n’ai pas non plus décroché le téléphone. Je débarque au lycée avec une coupe de cheveux naze, des

    fringues horribles, un karma pourri. Et, encore une fois, personne ne veut s’asseoir à côté de moi.

    Je suis un paria.

     

  • Le tiercé du samedi #23

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous rêveriez de voir adaptés au cinéma, mais bien hein, sinon vous ne répondez plus de rien 

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    People or not people

     

     

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    Beth a vingt-six ans, travaille quatre-vingts heures par jour pour un patron odieux, et vit seule avec son chien hypoallergénique, depuis que son petit ami Cameron l'a plaquée pour un mannequin. Mais le jour où Pen, sa meilleure amie, lui annonce ses fiançailles, elle décide de passer un bon coup de Karcher dans sa vie et de commencer par... démissionner. Et, finalement, les journées, vautrée sur son canapé à dévorer des tablettes de chocolat et des romans à l'eau de rose, lui conviennent bien mieux. Jusqu'au jour où Will, son oncle gay, bien décidé à la mettre au travail, lui trouve une place dans une boîte de R.P. Terminées, les soirées pantoufles ou dîners tranquilles, entre copines ! Place aux sorties branchées avec les VIP, aux nuits arrosées assorties de réveils difficiles. Surtout quand on apprend ce qu'on a fait la veille, comme Beth, dans les gros titres d'un journal people...

    Ca pourrait donner une petite comédie romantique/humoristique avec au choix Anne Hathaway ou Katherine Heigl, selon que l'héroïne est brune ou blonde (parce que que là, de tête, je me souviens plus)

     

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    La selection

     

     

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    Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
    Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
    Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...

    Tant qu'à adapter des dystopies, autant en adapter une où il y a pas un mort à chaque page... ça change, non?
    Je sais qu'il y a eu des rumeurs de projet, mais comme il n'y a pas eu de suite pour l'instant...

     

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    Ma raison de vivre

     

     

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    Lycéenne parfaite, athlète accomplie aux notes maximales, Emma n’a pourtant qu’une amie, Sara, et ne sort jamais. Personne ne la connaît vraiment. C’est ce mystère qui attire immédiatement Evan, tout juste arrivé de San Francisco. En quelques jours, il va bouleverser le quotidien bien huilé de la jeune fille, et devenir sa raison de vivre. Mais il ignore qu’en tentant coûte que coûte d’entrer dans sa vie, il la menace directement. En effet, Emma vit chez son oncle et sa tante qui la maltraitent quotidiennement, parfois jusqu’au sang. Et si elle fait profil bas, c’est avant tout pour que personne ne remarque ses nombreux bleus…

    J'ai adoré ce livre. Il est bouleversant et met en même temps les nerfs en pelote. Vu les émotions qui m'ont envahies à la lecture, si le film est bien fait, avec des acteurs bien choisis et que le livre est bien respecté, le support visuel devrait les décupler...



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres mettant en scène une personne réelle (témoignage, biographie…) que vous n’avez pas pu lâcher

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Livre] Sacré famille

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    Résumé : La petite librairie d’Emma va mal, mais ce sera bientôt de l’histoire ancienne : la visite de la célébrissime Stephanie Meyer va lui apporter la gloire ! Sauf que la rencontre tourne mal… Dépités, Emma et les siens, tous déguisés pour l’occasion, rentrent chez eux. En chemin, ils croisent une étrange vieille dame qui leur jette un sort : chacun se retrouve propulsé dans la peau du personnage dont il porte le costume… Afin de briser le sortilège, il faut retrouver la vieille femme. Mais, pour cela, il faudra d’abord retrouver l’esprit d’équipe !

     

    Auteur : David Safier

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Inclassable

     

    Date de parution : 19 septembre 2013

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Dans ce livre, Franck, le mari, est sûrement le personnage le plus sympathique. Certes, sa femme, Emma, le trouve effacé, absent et le regard un peu trop baladeur, mais quand on voit les chapitres de son point de vue, on se rend compte qu’il est simplement fatigué, probablement à cause d’une déprime certainement causée par un travail qui l’use.
    Fée, la fille adolescente, est une ado classique, rebelle (avec un nom pareil, il faut dire…), insolente, en conflit avec sa mère… Cependant quand elle fait la petite blague qui sonne la débâcle de la rencontre avec Stephenie Meyer, elle cherche une chose à dire en anglais à l’auteur pour ne pas l’offenser. Sans son frère, tout se serait bien passé au final.
    Max, justement, le frère, refuse de vivre dans la réalité sauf quand il s’agit de causer des ennuis à sa sœur…et tant pis s’il y a des dommages collatéraux, comme sa mère.
    Emma m’a un peu énervée : Elle veut contrôler la vie de ses enfants et ne supporte pas qu’ils puissent avoir des pensées à eux.
    Son vrai problème est surtout qu’elle n’assume pas ses choix : Il y a 16 ans, elle a refusé une promotion importante dans un métier de rêve car elle était enceinte de sa fille. Aujourd’hui, sa petite librairie périclite car elle refuse de diversifier les ouvrages qu’elle propose (elle est spécialisée uniquement dans la littérature enfantine). Et elle en veut à tout le monde. D’ailleurs quand son ancienne collègue lui propose de rencontrer Stephenie Meyer afin d’organiser une séance de dédicace dans sa librairie, elle force sa famille à l’accompagner, sans même prendre la peine de leur expliquer que sans cette opportunité elle risque de perdre sa librairie (Ses enfants se seraient-ils mieux comportés ? Je ne sais pas, mais ça aurait été une bonne idée de tenter le coup).
    Voilà l’histoire posée. Ah non j’oubliais un détail qui a son importance : Est-ce une perfidie de son ancienne collègue ou un simple malentendu, Emma oblige sa famille à se déguiser en monstres pour aller à cette soirée (Alors que seul le groupe de musique est censé être grimé).
    Sur le retour de cette soirée désastreuse, Emma surprend sa fille sourire à la lecture d’un SMS et explose devant tant d’égocentrisme : Comment cette gamine ose-t-elle sourire alors qu’on vient de lui gâcher la vie, qu’on la lui gâche depuis 16 ans (un peu mélodramatique la Emma sur ce coup là). Et manque de pot, Baba Yaga est dans le coin… Et à partir de là, le livre part en biberine : clichés, situations absurdes, soi-disant humour… Si le début est assez rythmé, le texte devient vite lent, sans action ou presque. Les passages avec Dracula m’ont profondément ennuyée.
    Ce livre était bien jusqu’à ce qu’il tombe dans le « fantastique ».
    Et la fin est encore plus tirée par les cheveux que le déroulement. Je pense que le début du livre est adapté à un public adulte, mais à partir du moment où il entre dans le registre du fantastique, il devient plus adapté à un public plus jeune (pré-ados).


    Un extrait : — Connais-tu ce proverbe indien : « Plus on aime quelqu’un, plus on a envie de le tuer » ? me demanda mon employée.

    Et je me dis : La vache, qu’est-ce que je dois aimer ma famille !

    Pour la énième fois de la journée, le portable sonna dans ma petite librairie spécialisée en littérature enfantine.

    Ma fille de quinze ans, Fée, avait d’abord appelé pour me préparer psychologiquement à la voir redoubler (car, hélas, elle était à peu près aussi douée en maths qu’un labrador).

    Puis ç’avait été le tour de son petit frère Max, pour me dire qu’il ne pouvait pas rentrer à la maison parce qu’il avait encore oublié la clé de l’appartement (existerait-il une forme d’Alzheimer propre aux enfants ?).

    Cette fois, d’après le numéro affiché sur mon portable, c’était mon mari, Frank. Vraisemblablement pour m’annoncer qu’il rentrerait plus tard du bureau – comme presque tous les soirs, en fait. (Ce qui signifiait que j’aurais à affronter seule non seulement la fainéantise olympique de Fée en matière de devoirs scolaires, mais aussi le chaos qui régnait dans l’appartement. Certains jours, on aurait dit qu’il venait de subir le passage d’une horde de Huns. Accompagnés d’éléphants. Et d’ogres. Et de Britney Spears.)

    Je décidai de ne pas répondre. Cela m’éviterait une conversation qui ne pouvait que m’énerver, sans compter qu’à la fin je serais encore plus énervée de m’être énervée comme ça.

    A la place, je regardai dehors d’un air morne à travers la vitrine de ma librairie « Lemmi und die Schmöker», tout en songeant avec tristesse qu’à une certaine époque j’avais aimé ma famille sans arrière-pensées négatives. C’était avant l’intrusion de ces monstres ordinaires qui ont nom : stress au travail, crise de la quarantaine et puberté.

    Oui, nous, les Wünschmann, nous avions été une famille heureuse. Mais quelque chose s’était perdu au fil des dernières années. A mon grand regret, je n’avais aucune idée de ce que c’était au juste, donc encore moins de la façon de le retrouver. Pourtant, je le désirais tellement !

    Tandis que je rêvais avec nostalgie au bon vieux temps, un jeune homme aux fesses fascinantes passa devant la vitrine. Je rajustai mes lunettes pour mieux voir.


    — Beau cul, hein ? observa ma vieille employée, Cheyenne.

    En réalité, elle s’appelait Renate, mais ne répondait pas à ce nom. Avec ses fleurs dans les cheveux et ses fanfreluches, ce devait être la plus vieille hippie du monde connu.


    — Euh, je n’ai rien vu, prétendis-je de façon peu convaincante.

    Devant l’air moqueur de Cheyenne, je m’empressai d’ajouter :

    — D’ailleurs, il était un peu maigrichon.

    — Emma, tu l’as donc bien vu, dit-elle en souriant. Ce garçon pourrait être ton fils, renchérit-elle tandis que je baissais les yeux d’un air coupable.

    Mon Dieu, elle avait raison ! J’approchais de la quarantaine, et ce type devait avoir au maximum vingt-deux ans. Je pouvais être honteuse de lorgner un jeunot comme lui.

    — Quand as-tu fait l’amour pour la dernière fois, Emma ? demanda Cheyenne en sirotant son thé des yogis – dont l’odeur suggérait qu’un très vieux yogi avait dû y prendre un bain de pieds.

    — Euh… hésitai-je, car j’avais du mal à me souvenir de la réponse.

    — C’est bien ce que je pensais, dit-elle avec amusement.

     

     

  • [Livre] Chronologie des rois de France

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    Résumé
     : Offrant un tableau complet de la monarchie française, cet ouvrage couvre quinze siècles de royauté.
    Il s'étend de sa période la plus obscure, l'histoire des Mérovingiens, à l'établissement du royaume de France à travers les rois fondateurs, Philippe Auguste, Saint-Louis et Philippe le Bel.
    Le lecteur traverse l'exercice de la monarchie absolue sous Louis XIV jusqu'à la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe.
    Dynastie par dynastie, roi par roi, cet ouvrage présente la vie et les grandes réalisations de chacun, leur apport à la construction du royaume de France, leur vision politique, leurs divertissements ainsi que leur caractère.

     

    Auteur : Pierre Vallaud

     

    Edition : Archipoche  

     

    Genre : Historique

     

    Date de parution : 17 août 2011

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Ce livre est une sorte de petit mémento. Il est intéressant dans le sens où il répertorie tous les rois, même les plus insignifiants, ayant régné depuis Clovis.
    Il sera ainsi utile pour un élève de primaire, de collège ou de lycée qui a besoin d’un petit rappel de dates ou de faits importants. A la fin du livre, quelques cartes montrent l’évolution du royaume de France.
    Les passionnés d’histoire apprécieront de découvrir des rois qui ont régné si peu de temps qu’on ne les étudie pas à l’école, mais regretteront certaines approximations (dans le paragraphe sur Louis XVI, il est dit qu’il est arrêté à Varennes le 20 juin ; dans celui sur Louis XVII, c’est le 25 juin), certains déroulements qui ne sont pas chronologiques (On parle de la mort de Louis XV avant de parler de son mariage), des omissions (pas un mot sur le 1er mariage annulé de Louis XV avec Maria Anna Victoria, infante d’Espagne), ou encore des faits cités sans être expliqués (l’affaire des brus de Philippe le Bel) ce qui obligent ceux qui ne connaissent pas ces événements à faire des recherches annexes pour tout comprendre.
    Enfin, j’ai regretté un certain manque de partialité de l’auteur (il présente la reine Isabeau de Bavière comme une traîtresse, frivole et dévergondée, sans préciser que dès sa nuit de noce, qui fut un cauchemar selon les témoignages, elle a du, pendant des années, faire face, seule, aux crises de violences d’un roi dément).
    Voilà pourquoi je trouve que cet ouvrage, bien qu’intéressant, n’est rien de plus qu’un mémento, une énumération des différents monarques, et a plus sa place sur le bureau d’un élève que dans la bibliothèque d’un lecteur, car il tient plus de l’ouvrage scolaire que du livre historique.
    Cela dit, on ne pouvait guère attendre plus d’un livre qui couvre près de 14 siècles et 70 monarques en seulement 144 pages.

    Un extrait : CLOVIS IV
                        v. 682 – 695
    Roi des Francs (691-695)

    FILS AÎNÉ de Thierry III, il est désigné par le maire du palais et vrai souverain du royaume, Pépin de Herstal, pour monter sur le trône à la mort de son père. Pépin de Herstal fait ainsi réapparaître le droit d’aînesse. Placé sous l’étroite tutelle du maire du palais, ce fantôme de roi règne nominalement pendant quatre ans avant de mourir à l’âge de treize ans.

    CHILDEBERT III

    v. 683 - 711

    Roi des Francs (695-711)

     

    DEUXIÈME FILS de Thierry III, il devient roi en 695, à la mort de son frère, Clovis IV. Placé sous l’étroite tutelle du maire du palais, Pépin de Herstal, il ne dispose d’aucun pouvoir réel. Plusieurs campagnes sont menées contre les Frisons et les Alamans sous son règne. Il meurt à l’âge de vingt-huit ans, après seize ans de règne, un record de longévité pour les rois fainéants.

    DAGOBERT III

    v. 699 - 715

    (711-715)

     

    FILS DE CHILDEBERT III, il devient roi en 711, à l’âge de douze ans. Le maire du palais, Pépin de Herstal, et véritable maître du royaume, l’a choisi de préférence à son oncle, Clotaire, majeur, mais le jeune homme meurt à l’âge de seize ans.

    Il est l’un des derniers Mérovingiens, rois sans pouvoir presque tous morts dans la fleur de l’âge. Aussi est-il clair aux yeux de tous les Francs que c’est la famille de Pépin qui est désormais considérée comme royale. 

     

  • [Livre] Nobody

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    Résumé : Le tout, quand on est un sociopathe de 16 ans et qu'on rêve d'éviscérer sa petite copine, c'est de trouver des distractions... Pour John Wayne Cleaver, jeune serial killer en puissance qui tente de maîtriser ses pulsions, c'est la traque des psychopathes. Coup de chance, sa ville en regorge.
    Et quand ils sont tous morts, il suffit de tendre des perches pour en appâter d'autres. Le monstre qu'on nomme Nobody, par exemple. Voilà plus de deux mois que John l'attend lorsqu'une vague de suicides étranges et de meurtres sauvages déferle sur Clayton.
    Plus de doute : l'adversaire est dans la place...

     

    Auteur : Dan Wells

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 12 juin 2014

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Nobody n’est pas, comme je croyais, le dernier tome des aventures de John Cleaver puisque l’auteur a sortir un quatrième tome aux USA en 2015. On croise les doigts pour qu’une traduction française sorte rapidement !
    Dans ce tome, John Cleaver (et son tueur intérieur qu’il appelle Mr Monster) semble en avoir assez d’avoir des démons qui lui tombent sur le coin du museau sans prévenir et a décidé de les traquer avant que ce soit eux qui le traquent. Il est sûr qu’il est sur les traces d’une démone puisqu’à la fin du tome précédent, il l’avait eue au téléphone pour lui annoncer la mort de son second ami et la défier de venir le trouver.
    Sans pour autant lui dire de quoi il retourne, il embarque dans ses réflexions la fille d’un des policiers de la ville et accessoirement la fille la plus populaire du lycée.
    A ce moment de ma lecture, John vient de décider que sa règle consistant à ne pas fixer les filles n’a plus lieu d’être puisqu’il peut nourrir Mr Monster de sa traque et ainsi mieux le contrôler.
    Dans ce tome, comme dans les trois 1er, il est impossible de découvrir à l’avance qui est le démon et c’est frustrant. Frustrant et angoissant car, dès lors, tout le monde est suspect. N’importe laquelle des personnes que John côtoie depuis son enfance peut être remplacée par le démon, d’autant plus qu’il ne sait pas quels sont les pouvoirs que celui-ci peut bien avoir.
    Dans ce tome, John semble plus aux prises avec des émotions qu’il n’est pas supposé ressentir mais l’émotion qui domine est très clairement la frustration.
    Dans le tome 2, le démon dit à John Cleaver que chacun d’eux a des pouvoirs différents mais aussi que chacun d’eux recherche ce qui lui manque.
    Pendant tout le livre, John (et nous du coup) cherche quels sont les pouvoirs de ce nouveau démon qu’il traque. Et quand il comprend enfin, on se dit que, bon sang, il avait (et nous aussi) la réponse sous le nez depuis le début !!!
    La fin de ce tome m’a surprise et même choquée, il y a beaucoup de choses auxquelles je ne m’attendais pas du tout et, considérant les dernière pages, j’ai vraiment hâte de lire le prochain tome.

     

    Un extrait : Je m’étais mis à surveiller les gens, à remuer leur linge sale, à observer qui sortait tard le soir, qui voyait qui et qui avait quelque chose à cacher. À ma grande surprise, presque tout le monde. On aurait dit que la ville entière macérait dans la corruption. Les habitants s’entre-déchiraient avant même que les démons puissent le faire à leur place. Ces gens-là méritaient-ils d’être sauvés ? Le désiraient-ils seulement ? S’ils étaient vraiment aussi masochistes, alors les démons les aidaient davantage que moi en les propulsant vers leur objectif d’annihilation totale. Toute une ville, tout un monde se tailladait les veines et se vidait de son sang dans l’indifférence générale.

    Non. Je secouai la tête. Je ne dois pas raisonner comme ça. Il faut persévérer.

    Trouver cette démone et l’arrêter.

    Le problème, c’est que c’était bien plus compliqué que ça en avait l’air. Sherlock Holmes a résumé l’essence de l’enquête dans une phrase célèbre : « Une fois l’impossible exclu, tout le reste, même l’improbable, est vérité. » Super conseil, Sherlock, sauf que tu n’as jamais eu affaire à un démon. Moi j’en avais vu deux, parlé avec un troisième, et tout, chez eux, relevait de l’impossible. Je les avais vus s’arracher des organes, se relever d’un bond après avoir encaissé une douzaine de balles, se greffer les membres de leurs victimes et même absorber les émotions des autres. Je les avais vus voler des identités, des visages, des vies entières. Manifestement, ils pouvaient accomplir n’importe quoi, alors comment réussir à les comprendre ? Si Nobody voulait bien se donner la peine de buter quelqu’un, j’aurais quelque chose à me mettre sous la dent.

    Je m’arrêtai à quelques centaines de mètres de chez moi et observai une grande maison beige. Celle de Brooke. Lors de nos deux sorties, nous avions été interrompus par un cadavre, et je commençais vraiment à… bien l’aimer ? Était-ce seulement possible ? Je l’ignorais. On avait décelé chez moi une sociopathie, un trouble psychologique dont l’un des nombreux symptômes est l’absence totale d’empathie. Impossible, donc, de tisser de véritables liens avec Brooke. Appréciais-je sa compagnie ? Oui. Rêvais-je d’elle la nuit ? Oui, d’accord. Mais ces rêves n’étaient pas joli-jolis et ma compagnie, n’en parlons pas. Alors c’était tant mieux qu’elle se soit mise à m’éviter. Il ne s’agissait pas là d’une rupture puisque nous n’avions jamais été « ensemble », mais de son équivalent platonique, appelez ça comme vous voudrez. Il n’y a pas dix mille façons d’interpréter un « tu me fais peur, je ne veux plus te voir ».

    En même temps, je comprenais son point de vue. Après tout, je lui avais fourré un couteau sous le nez, c’était pas un truc facile à encaisser, même si j’avais une bonne raison de le faire. Sauvez la vie d’une fille en la menaçant et à peine aura-t-elle eu le temps de vous remercier qu’elle vous dira déjà au revoir.

     

    Pourtant, cela ne m’empêchait pas de ralentir chaque fois que je passais à côté de chez elle, voire de m’arrêter − comme ce soir-là − en me demandant à quoi elle pouvait bien s’occuper. Donc, elle m’avait plaqué, la belle affaire ! Tout le monde m’avait plaqué. Le seul être qui m’intéressait vraiment, de toute façon, c’était Nobody, et je comptais la tuer.

     

  • [Livre] Les mystères de Teelendelf T01 La forêt dorée

     

    Je remercie les éditions du Panthéon pour cette lecture

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    Résumé
     : « Par la suite, la vieille dame marmonna des paroles incompréhensibles. Eloïse essayait tant bien que mal de comprendre ce que cette femme disait. Les seuls mots qu’elle comprit étaient : " or ", " maudit " et " mort ". »

    Il existe en France un petit village paisible... ou presque. Cette bourgade réserve bien des surprises à Eloïse Demets, qui vient d’y emménager.
    La jeune fille tentera de résoudre d’étranges mystères dans la Forêt Dorée, une forêt magique, selon la légende du village. Mais quelle est cette légende dont tout le monde parle ? De surprenants événements lui prouveront que la magie existe. Mais se résoudra-t-elle à y croire ?

    Et vous, croyez-vous en la magie ?

    Bienvenue à Teelendelf !

     

    Auteur : Camille Gonzales

     

    Edition : Panthéon

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 12 juin 2015

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Dans ce livre il y a un point positif et des points négatifs.
    Là vous vous dites : Ah il y a plusieurs points négatifs et un seul point positif ?
    Ben oui, mais il y a plusieurs petits points négatifs et un point positif mais alors THE BIG point positif : Il y a une histoire !
    Oui, oui, j’imagine votre petit sourire en coin qui dit : « Ben oui, y’a une histoire dans un livre, c’est le concept ». Et bien, l’air de rien, c’est pas si évident. J’ai lu beaucoup de livres où j’ai passé mon temps à me demander où l’auteur voulait bien en venir. Des livres où il n’y a aucune cohérence, aucun but, rien…
    Ici, l’idée de départ est bonne et l’auteur a clairement un but vers lequel elle va méthodiquement. Dès le début, on est intrigué par cette histoire d’or qui disparaît et de touristes qui disparaissent à leur tour dès lors qu’elles reviennent pour la seconde fois dans les collines.

    Je comprends qu’Eloïse, qui a été arrachée à son environnement, soit intéressée par cette histoire, surtout qu’elle se retrouve dans un petit village paumé.

    Après, il y a aussi quelques points négatifs, mais ce sont des points négatifs qui sont « rattrapables ». Du moment que l’auteur est capable de faire passer une histoire, une vraie histoire, que le fond est là, le reste, c’est de la réécriture dans la forme du texte.

    L’écriture manque un peu de maturité (mais si j’ai bien compris l’auteur est une adolescente, donc on va lui laisser le temps de mûrir à la louloute) avec un peu d’abus sur les adjectifs au début du roman (mais ça s’arrange ensuite).
    Toujours au début, les dialogues ne sont pas crédibles mais une fois entré dans l’intrigue, ça s’arrange.
    Le roman présente quelques coquilles (comme « plusieurs » écrit sans le « s ») voire quelques fautes un peu plus importantes qui auraient du être vues par un correcteur (« l’affront final » au lieu de l’affrontement final)…
    Le plus gros point noir est l’abondance de scènes inutiles. A plusieurs reprises, on attend des conséquences sur l’histoire qui ne viennent pas (la dispute entre les parents d’Eloïse, le jeu d’Halloween au lycée…). Ca ne veut pas dire que ces scènes sont mal écrites, j’ai adoré la scène du jeu de piste organisé au lycée pour Halloween, mais elle n’apporte rien à l’histoire. Si Eloïse avait surpris une conversation qui la mette sur une piste pour l’intrigue de la forêt dorée, j’aurais compris le passage, mais là….

    J’ai aussi regretté que certains personnages ne soient pas plus exploités. Par exemple, l’un des personnages, Julien, est décrit depuis le début comme étant proche de Solange. Or, quand Solange prend de l’importance, plus de nouvelle de ce personnage, alors pourquoi avoir tant insisté sur lui au début ? C’est la même chose avec les profs, certains ont de toute évidence des pathologies et je m’attendais à ce qu’ils aient un rôle par la suite, mais non.
    C’est pareil avec la taille du collège qui est martelée au début du roman, je m’attends doc à ce que ce détail ait une importance, ça n’a pas été le cas. Peut-être que ces personnages et ces détails auront leur place dans le tome 2 ?

    Bref le roman a vraiment un fort potentiel et il ne manque pas grand-chose pour qu’il soit quasiment parfait. Il faudrait qu’il soit expurgé des scènes inutiles et que d’autres scènes soient au contraire étoffées (là je ne peux pas vous donner d’exemple sans spoiler l’histoire, désolée).

    La fin a été bien maîtrisée. J’avais deviné avant de la lire, mais peu de temps avant (une trentaine de pages avant la révélation) et c’était bien parce que j’étais ravie d’avoir trouvé sans pour autant avoir trouvé ça trop facile.

    Et comme les adolescents mûrissent quasiment au jour le jour, je suis certaine que le tome 2 sera encore meilleur que ce tome 1…

    Affaire à suivre….

    Un extrait : Eloïse ouvrit la porte et sortit, suivie de près par sa mère.
    Elles montèrent toutes les deux dans la BMW et Christelle ouvrit le portail à l'aide d'un petit boîtier.

    - Allez ! Tu vas rencontrer du monde mon cœur.

    - Oui, mais mes amis me manquent.

    - Je sais ma puce mais, tu les retrouveras dans un an. Ce n'est pas grand-chose. Et puis, tu as ton téléphone portable. Tu peux aussi les appeler avec le fixe.

    - Oui, mais ce n'est pas pareil.

    - Ecoute, pour les vacances, je t'amènerai à Cannes. Je te le promet et ton père a intérêt à être d'accord ! s'exclama Christelle avec un petit sourire.

    Eloïse fit de même. Mais son visage s’assombrit immédiatement.

    - Mais il dira qu'il a trop de travail.

    - Non, ne t'en fais pas.

    - Et mes grands-parents sont trop loin de moi. Ils me manquent déjà.

    - Je sais mon ange mais ils viendront souvent, ils me l'ont dit.

    - Ouais, mais des fois, ce qu'on dit, on ne le fait pas forcément. Surtout eux !

    - Eloïse ! Je comprends que tu sois triste mais arrête d'être aussi pessimiste. Tu n'es pas comme ça d'habitude !

    - Oui, mais je ne suis plus à Cannes.

    - Bon, maintenant ça suffit ! Tu vas vivre pendant un an à Teelendelf que tu le veuilles ou non. Je suis sûre que ça va te plaire et que tu ne voudras plus partir.

    - Cela m'étonnerait !

    - Tu m'agaces !

    Elles arrivèrent au collège. C'était à cinq minutes de leur maison. Une dame, postée devant le grand portail noir de l'établissement, s'approcha de la voiture. Christelle baissa la vitre.

    - Bonjour, madame. Je suis Christelle Demets, la maman d'Eloïse qui est nouvelle dans votre collège.

    - Bonjour. Bienvenue. Mon nom est Valérie Collie. Je suis une des surveillantes du collège.  On va vous ouvrir le portail.

    Cette dernière semblait antipathique et froide. Elle regarda sa montre.

    - Vous arrivez en avance, dit-elle, avec un air de reproche.

    - Oui, c'est le directeur qui m'a demandé de venir avant 9 heures.

    - Ah d'accord. Je comprends mieux.

    La surveillante passa un coup de téléphone et, le portail s'ouvrit quelques secondes après.

     

  • C'est lundi que lisez vous? #22

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?