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Selene raconte... - Page 129

  • [Livre] L'héritière

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    Résumé : Twylla est promise au prince héritier du royaume de Lormere. Mais la jeune élue possède un don maléfique. Elle a le pouvoir de tuer par son simple toucher : elle est l'arme parfaite ! La cruelle reine qui l'a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Nul ne peut approcher Twylla sans risquer sa vie. Jusqu'au jour où Lief, son nouveau garde, charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et sa soumission ...

     

    Auteur : Melinda Salisbury

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 17 avril 2015

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Avec l’héritière, nous voilà dans un roman tirant vers le médiéval fantasy. Ainsi nous avons des monarchies, des légendes, des croyances, mais très peu de magie en dehors de la capacité de Twylla à tuer d’un simple contact.
    Sur le moment, on peut se dire que cette histoire de tuer au contact donne une impression déjà vu avec la saga insaisissable de Tahereh Mafi, mais ce n’est pas aussi simple. L’histoire de Twylla est bien plus complexe qu’il n’y parait au premier abord.
    On découvre l’univers petit à petit, ce qui peut parfois être frustrant. Comme par exemple dans le cas de la mangeuse de péchés. Ce nom est cité dès le début de l’histoire, mais ce n’est que bien plus tard qu’il nous est clairement expliqué. Parfois, certains détails ne le sont pas, laissant au lecteur le soin de faire une déduction logique en s’appuyant sur le contexte et les dialogues (comme la signification des yeux de taureau lors d’une dévoration).
    De la même façon, on apprend le contenu des croyances et les légendes qui s’y rattachent au fur et à mesure du récit, parfois bien loin du moment où on voit le nom des dieux ou héros de légende pour la première fois.
    Pour autant, cette façon de faire ne m’a pas gênée, bien au contraire. J’avais l’impression d’être en vacances dans un pays étrangers et d’en découvrir les coutumes au fur et à mesure de mon voyage.
    L’histoire se passe presque exclusivement dans une partie assez restreinte du château ainsi que dans les jardins. Les extérieurs sont très peu évoqués dans l’histoire : la forêt où a lieu les chasses un peu plus que le reste que l’on ne connait qu’au travers des souvenirs de la vie de Twylla avant qu’elle ne soit « élue ». On parle un peu des pays alentours par le biais des voyages de Merek mais on ne sait pas grand-chose d’eux.
    Quand l’histoire commence, on rencontre une Twylla soumise, très concentrée sur sa tâche et qui, bien qu’elle en déteste certains aspects, ne cherche absolument pas à s’y soustraire. Depuis sa naissance, la jeune fille est promise à une destinée et est donc conditionnée à ne pas remettre en question les choix des dieux.
    Dans l’histoire il va y avoir une sorte de triangle amoureux. Je dis une sorte car pour moi un triangle amoureux c’est quand deux personnes sont amoureux de la 3ème et que celle-ci éprouve des sentiments pour les deux de sorte qu’on ait vraiment du mal à savoir où va vraiment son cœur. Là c’est un peu différent, même si on a bien trois personnes.
    Concernant les personnages, j’ai pu constater que chaque personnage auquel l’auteur accorde de l’attention va avoir une importance dans l’histoire.
    On peut quand même retenir 4 personnages principaux : Twylla, bien sûr, dont j’ai déjà parlé ; Lief, son nouveau garde qui parait insousciant mais cache peut être des secrets, Merek, le prince à qui est promise Twylla et à qui j’ai eu un peu de mal à faire confiance et enfin la reine qui est tout simplement diabolique (cruelle, mot utilisé dans le quatrième de couverture pour la décrire n’est clairement pas assez fort !)
    La fin est ouverte, ce qui est normal puisqu’il y a 2 autres tomes en anglais (je ne sais pas si une traduction française est prévue) mais j’ai trouvé que cette fin pouvait se suffire à elle-même avec un brin d’imagination.
    J’ai vraiment passé un bon moment avec ce roman !

    Un extrait : Mes gardes marchent prudemment à mes côtés, le corps tendu, en maintenant une bonne distance entre eux et moi. Si je levais le bras vers l’un d’eux, ils s’écarteraient, horrifiés. Si je trébuchais ou m’évanouissais et que leur instinct les trahissait, les poussant à accourir pour me rattraper, ils signeraient leur arrêt de mort. On leur trancherait la gorge sur-le-champ, par compassion. Être égorgé est une chance comparé à l’agonie causée par ma peau empoisonnée.

    Tyrek n’a pas eu cette chance.

    Dans la chambre de Révélation, mes gardes se placent contre la porte et l’apothicaire de la reine, Rulf, m’indique d’un bref signe de tête le tabouret sur lequel je dois m’asseoir, puis il me tourne le dos et passe en revue son équipement. Les murs sont tapissés d’étagères où s’alignent des bocaux emplis de substances troubles, de poudres étranges et de feuilles inconnues, entassés sans ordre apparent. Rien n’est étiqueté, du moins je ne distingue pas grand-chose à la faible lumière des bougies, car il n’y a point de fenêtres à cet étage souterrain. Au début, il me paraissait incongru qu’un rituel comme la Révélation s’accomplisse ici dans le secret, en ce lieu perdu dans le labyrinthe des passages qui sillonnent les sous-sols du château. Mais maintenant, je comprends. Si j’échouais… Il vaut mieux éviter que cela n’arrive sous le regard de la cour et de tout le royaume. Il vaut mieux que cela se passe dans le secret d’une petite pièce, à mi-chemin entre l’enfer des cachots et le quasi-paradis du Grand Salon.

    Tandis que, assise sur le tabouret, j’arrange mes jupes autour de moi, l’un de mes gardes, le plus jeune, racle le sol de ses pieds. Ce son est trop bruyant pour la pièce exiguë. Rulf se retourne et le gratifie d’un coup d’œil sévère. Puis il croise mon regard. Son expression est neutre, son visage impassible comme un masque, et je pense que, même s’il n’était pas muet, il n’aurait rien à me dire maintenant.

  • Mes sorties du mois #20

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Les sorties grand format:

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    Les sorties poche:

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de mai

  • Bilan de lecture avril 2017

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    En avril, j'ai lu 24 livres et 5 BD pour un total de 6968 pages

    Un bon mois grâce à 15 jours de vacances ET au weekend à 1000.


    Comme toujours, commençons par les partenariats

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    Trois bonnes lectures avec les trois romans. J'ai été plus mitigée avec la BD les secrets de Brune que j'ai trouvé peu aboutie.

     

    Du côté de mes lectures personnelles

    J'ai lu 4 BD

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    J'ai fini la série Elinor Jones qui ne fait que trois tomes, j'ai continué les sisters avec un tome 6 remplis des bêtises de Marine et je viens de découvrir que la BD chats! dont j'avais adoré le tome 1 a d'autres tomes, j'ai donc sauté sur le tome 3 en attendant de trouver le tome 2

     

    Et enfin, j'ai lu 21 romans

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    De bonnes lectures, avec 2 coups de cœur et sans réelle déception, même si certaines lectures étaient meilleures que d'autres

     

    En ce mois d'avril, j'ai aussi vu 3 films

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    J'ai bien aimé, mais sans coup de cœur.

    Et vous, quel est votre bilan du mois? Vous avez eu des coups de cœur? Des déceptions?
    Dites moi tout et à dans un mois pour le prochain bilan!

     

  • C'est lundi que lisez-vous? #105

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • [Livre] Derrière la haine

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    Résumé : D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s'appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine...

     

    Auteur : Barbara Abel

     

    Edition : Fleuve noir

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 12 avril 2012

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Ce livre a été un tel coup de cœur que j’ai été incapable de lire quoi que ce soit d’autre pendant 24h !
    J’ai découvert Barbara Abel avec « je sais pas ». Dans ce roman, tous les personnages étaient plus ou moins antipathiques et on était plongé dans une atmosphère qui, dès les premiers chapitres, était glauque, malsaine…
    Ici, pas du tout. Que ce soit David et Laetitia ou Sylvain et Tiphaine, les deux couples sont plutôt sympathiques, même s’ils ne sont pas parfaits.
    Contrairement à beaucoup de thriller, il n’y a quasiment pas de violence dans « derrière la haine ». Les indices disséminés peuvent nous amener à une conclusion mais personnellement, je n’étais sûre de rien. Difficile de savoir si les indices nous induisent en erreur ou pas.
    Pendant la quasi-totalité du livre j’ai été incapable de dire si les craintes d’un des personnages étaient fondées ou si il était en train de devenir fou, comme semble le penser l’entourage.
    Chaque action de la mère qui a perdu son enfant semble parfaitement logique dans le travail de deuil, même si elle se montre parfois injuste. On ne peut que se dire qu’elle rejette son propre sentiment de culpabilité sur quelqu’un d’autre.
    Cependant, même si les plus perspicaces verront sans doute venir là où nous emmène l’auteur, au final, comme dans « je sais pas », ce n’est pas tant le final qui importe que la manière d’y arriver.
    Quand on lit le quatrième de couverture, on se dit que la rupture entre les voisins va être franche, nette, sans aucune ambiguïté. Et bien non ! On se retrouve sur une pente savamment savonnée, sur laquelle on glisse petit à petit, puis de plus en plus vite jusqu’à la conclusion.
    Barbara Abel sait nous tenir en haleine, et, même quand on finit par avoir un gros doute sur la fin (surtout si on a eu le malheur de lire le quatrième de couverture du second tome), on ne peut tout simplement pas lâcher le livre avant d’en avoir lu la dernière page !
    Et, en ce qui me concerne, il m’a également fallut toute ma volonté pour ne pas me jeter dans la foulée sur « Après la fin », le second tome qui va conclure cette histoire, car il faut bien avouer que la fin de « derrière la haine » nous laisse la bouche ouverte en train de nous dire : « non, elle n’a pas osé finir comme ça ! »
    Et bien si ! Elle ose tout !

    Un extrait : — Santé !

    Trois bras levés au bout desquels deux coupes de champagne et un verre d’eau s’entrechoquaient à l’unisson. Éclats de rire, regards entendus, hochements de têtes et sourires complices. Puis David et Sylvain sirotèrent à petites gorgées, et le champagne pétilla au fond des gosiers. Laetitia, quant à elle, reposa sa boisson sans autre forme de procès, puis caressa un ventre aux rondeurs éloquentes.

    — Tu n’as pas bu une seule goutte d’alcool depuis le début de ta grossesse ? s’enquit Sylvain.

    — Pas une goutte ! répondit Laetitia avec fierté.

    — Ma femme est une sainte, se moqua gentiment David. Tu n’imagines pas tout ce qu’elle s’inflige pour donner à notre fils le meilleur départ dans la vie : pas d’alcool, pas de sel, pas de graisse, très peu de sucre, légumes cuits à la vapeur, fruits à volonté, pas de viande rouge, beaucoup de poissons, yoga, natation, musique classique, dormir tôt…

    Il soupira. Avant d’ajouter :

    — Depuis six mois, notre vie est d’un ennui !

    — Je ne suis pas une sainte, je suis enceinte, c’est différent, rétorqua Laetitia en châtiant son mari d’une claque sur la cuisse pour ses propos narquois.

    — Sans compter qu’elle me bassine avec ses principes d’éducation… Pauvre gosse ! Je peux te dire qu’il ne va pas rigoler tous les jours !

    — Vous parlez déjà de la manière dont vous allez l’élever ? s’étonna Sylvain.

    — Et comment ! affirma Laetitia avec le plus grand sérieux. Ce n’est pas quand on sera face aux problèmes qu’il faudra commencer à réfléchir à la manière de les régler.

    — Et… vous parlez de quoi ?

    — De tout un tas de choses : faire équipe, ne jamais se contredire devant l’enfant, pas de bonbons avant 3 ans, pas de Coca avant 6 ans, pas de Nintendo avant 10 ans…

    Sylvain émit un sifflement impressionné.

    — Je pense qu’on va vite lui faire comprendre que, si la vie est trop dure chez vous, il pourra toujours venir chez nous !

    David consulta sa montre.

    — On aurait peut-être dû attendre ta douce moitié avant de trinquer, dit-il à Sylvain. Elle va nous en vouloir.

    — Absolument pas. D’abord parce qu’elle déteste le champagne, ensuite parce qu’elle n’avait pas envie de stresser et de nous faire attendre. Elle… elle est un peu fatiguée, ces jours-ci.

    — Au fait… Pourquoi du champagne ? demanda Laetitia. Une petite bouteille de vin aurait bien fait l’affaire.

    La question prit Sylvain de court. Visiblement à la recherche d’une raison plausible, il bredouilla deux « ben… », un « parce que… » et un « tu comprends… ».

    — Non, je ne comprends pas, répliqua aussitôt Laetitia qui s’amusait beaucoup de l’embarras de son ami.

    Embarras qui lui mit la puce à l’oreille : une bouteille de champagne n’a pas besoin de raison pour être offerte, encore moins pour être bue… Ou plutôt si ! On apporte une bouteille de champagne quand on a une bonne nouvelle à annoncer !

    Laetitia observa Sylvain d’un œil suspicieux, sentit l’anguille sous la roche, s’apprêta à ferrer le poisson. Puis, soudain, elle comprit.

    — Elle est enceinte ! hurla-t-elle en se redressant dans son fauteuil.

  • Le tiercé du samedi #104

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont le titre vous a le plus attiré

     

    J'ai choisi parmi les livres lus cette année, et le trio gagnant est:

     

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    Les diables du Mont-Saint-Michel

     

     

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    Wicked: La véritable histoire de la sorcière de l'Ouest

     

     

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    Tout n'est pas perdu

     

     

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    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois sagas que vous aimeriez voir adaptées en série TV

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] Le chasseur et la reine des glaces

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    Titre original : The Huntsman: Winter's War

     

    Réalisé par : Cedric Nicolas-Troyan

     

    Date de sortie : 20 avril 2016

     

    Genre : Aventures

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h54

     

    Casting : Chris Hemsworth, Charlize Theron, Jessica Chastain…

     

    Résumé : Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. 
    Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux. 
    Plus tard, à l’annonce de la défaite de sa sœur, Freya envoie ses guerriers récupérer le miroir dont elle est la seule à pouvoir catalyser les sombres facultés. Des tréfonds dorés de la psyché, elle réussit à ressusciter Ravenna. Les deux sœurs vont alors retourner leur puissance maléfique, décuplée par la rage, sur le royaume enchanté. 
    Leur armée s’avèrera désormais invincible…à moins que… les deux proscrits qui avaient jadis trahi la règle d’or, subissant l’exil et la séparation, ne parviennent à se retrouver…

     

    Mon avis : Chronologiquement, l’histoire entoure en quelque sorte Blanche-Neige et le chasseur.
    Elle commence bien avant que Ravenna ne s’empare du royaume de Blanche Neige - et on peut constater qu’elle avait déjà pour habitude de se faire épouser par des rois pour ensuite les supprimer et s’emparer de leur royaume – et se poursuit au-delà de sa défaite face à Blanche-Neige.
    Dans cette vie avant Blanche-Neige, Ravenna était secondée par sa petite sœur Freya, une jeune femme douce, romantique et dépourvue de pouvoirs magiques, ce qui, selon Ravenna, ne tarderait pas à changer.

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    En effet, Freya, trahi par celui qu’elle aime et confrontée à la plus horrible des pertes, folle de rage et de douleur, développe un pouvoir dévastateur. Trop meurtrie pour continuer à seconder sa sœur, elle part se conquérir son propre royaume où elle entreprend d’élever des enfants arrachés à leurs parents pour en faire une armée d’élite. C’est dans cette armée que va grandir Eric, le chasseur « de Blanche-Neige ».

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    Dans Blanche Neige, Eric lui disait être veuf, on va en effet assister à sa rencontre avec sa femme Sara, et assister à la manière dont elle lui est arrachée.

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    Plus par chance que par talent, Eric parvient à quitter le royaume de Freya et part s’installer dans le royaume enchanté. C’est là que vont avoir lieu les événements de Blanche Neige et le chasseur, qu’on ne va, évidemment, pas revoir.
    Au lieu de cela, on fit un bond de sept ans à partir du moment où Eric à quitté le royaume du nord et voilà qu’on lui demande de retrouver le miroir de Ravenna qui a été volé alors qu’il était en route pour être enfermé dans un sanctuaire.
    Est-il nécessaire de préciser qu’il va finir dans les mains de Freya, qui va (pas forcément volontairement) ramener sa sœur sur un plan physique (je n’irai pas jusqu’à dire : à la vie… vous comprendrez pourquoi en voyant le film).
    Ravenna et Freya, c’est un peu compliqué. On est loin d’un amour fraternel sans nuage. Ravenna méprise un peu sa sœur, qui le lui rend bien. Elles sont dans une rivalité constante et on voit que Freya en a marre d’être considérée comme du menu fretin par sa tarée de frangine.

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    J’ai un peu regretté qu’il n’y ait aucune mention de leur frère : Finn, au moins dans la première partie, avant le départ de Freya. Là on dirait qu’il n’a jamais existé.
    Pourtant le film, même s’il peut se voir indépendamment, a cet avantage qu’il rempli certains blancs laissés par le premier opus comme l’étendue des pouvoirs du miroir, le passé d’Eric, ce qui est arrivé à sa femme Sara…
    Eric va être accompagné de 2 nains, puis rejoins par 2 naines qui vont, à tous les quatre, être la touche d’humour nécessaire à un film relativement noir par ailleurs.

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    J’ai bien aimé les gobelins, même si on ne les voit pas beaucoup, juste le temps d’une bonne baston. Je n’avais jamais vu des gobelins imaginés ainsi : ils sont beaucoup plus flippants que ce qu’on peut voir d’habitude !

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    Enfin, j’ai une question : les reines du nord en guerre n’ont-elle qu’un seul moyen de transport ? Non parce que j’ai comme une impression de déjà vu !

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  • [Livre] J’ai épousé un con

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    Résumé : « J’ai épousé un con ! »

    Quelle femme n’a pas eu, un jour, cette pensée ?

    Et quel homme n’a jamais pensé, lui : « J’ai épousé une emmerdeuse ! » ?

    Pépita rêve d'amour, Roméo pense dîner entre potes. Elle veut du duo mère-enfant mais aussi du tango homme-femme. Elle n’aura qu’un unique programme : Papa, Maman et le Frigidaire. C’est simple, un homme.

     

    Auteur : Agnès Bouquet

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 03 mai 2012

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : J’ai été assez déçue par ce livre. J’ai voulu aller jusqu’au bout, parce que je m’attendais à une fin qui rattrape un peu le contenu du livre, mais même pas. La fin est fade, sans intérêt.
    Le titre promet beaucoup d’humour, un couple auquel on peut s’identifier, mais là on a un abruti égoïste et une gourde sans cervelle… difficile de s’y identifier à moins d’avoir une estime de soi au ras des pâquerettes !
    la narration se veut légère, utilisant pour cela un langage parlé censé nous rapprocher de Roméo et Pepita mais ne réussit à atteindre aucun de ses objectif : c’est ennuyeux, la lecture est laborieuse. Si ce langage parlé ne choque pas dans les dialogues, dans le corps du récit, j’attends autre chose d’un livre.
    En plus de n’être pas franchement une réussite, ce style de narration nous éloigne du texte ; on se sent complètement extérieur à l’histoire, on n’y plonge pas vraiment.
    La chose qui m’a le plus rebuté est la narration : on a une narration à la troisième personne, mais avec un narrateur omniscient qui fait des remarques sur les personnages sans pour autant faire partie de l’histoire.
    Malgré son peu d’épaisseur, il m’a fallu un temps infini pour arriver au bout de ce livre qui n’a aucun humour, qui est décousu comme si l’auteur avait écrit sans aucune réflexion, sans organiser ses pensées.
    Tout ce que je retiens de cette lecture, c’est que j’ai perdu mon temps !

    Un extrait : Elle a préparé le terrain. Et l’a choisi, surtout. Pas n’importe lequel, pas des copains de la fac qui y sont encore mais des copains à idées et opinions, les uns journalistes, les autres psys et (ou) écrivains qui reçoivent dans un appart’ à moulures du boulevard Saint-Germain… Avec La Très Grande Bibliothèque, les œuvres d’art, les livres de photos et les catalogues d’expositions sur la table du salon. Donc, très loin de la chambre de bonne ou du petit appart’ du 5 qui guigne sur le 6 mais sent les fins de mois difficiles…
    Elle a choisi ces copains-là, et espère faire passer Roméo des histoires drôles (le concours de blagues étant le summum des fins de dîner chasse-spleen) aux drôles d’histoires : celles de la folie ordinaire ou celles de reportages lointains qui le séduiront sûrement. Elle espère surtout lui faire prendre goût à LA CONVERSATION. L’échange, l’écoute… Et tout ce qui fera rupture avec ce que Pépita nomme déjà, malgré sa béatitude amoureuse, le degré zéro de la discussion…
    Je précise que ses copains, elle les tient certes de la fac et d’un parcours en zigzag qui l’a menée du journalisme au dessin, en passant, depuis peu, par la psycho… Mais elle les tient aussi d’un richissime parcours amoureux qui l’a amenée à découvrir de nombreux corps de métier… Ainsi Pépita a su, durant toutes ces années, élargir son champ de relation. Et de vision. D’où sa préoccupation actuelle : en faire bénéficier son homme.
    Se faire mousser aussi.
    Ne pas s’arrêter là surtout.
    Enfin, ne renoncer à rien.
    J’entends : réunir à la même table l’intelligence et l’argent, dans la même vie la culture et la nature, l’amour et l’amitié, les Ex et l’actuel, enfin cultiver l’érotique du Sud sans jamais perdre le Nord… En clair : continuer à lire Pavese et son Métier de vivre (le journal de son suicide !) sur un yacht de quarante cinq mètres, à côté d’un mec abonné au Journal de la Baleine.

    Un pari osé. Mais bien bordé, dont le test in vivo va s’effectuer ce soir.
    Oui, car Pépita a largement bordé son affaire. A une inconnue près, les moitiés de ses copains. Qu’elle maîtrise moins bien mais se réjouit de découvrir. Un zeste d’anxiété en plus… Confirmée par les premiers « bonjour » à des costumes gris et sérieux en train de commenter le dernier masque africain acquis par l’appart’ de Saint-Germain. Seule Cecile, sa copine psy et Gucci, la rassure : elle allie magnifiquement l’allure branchée et la pensée éclairée. Voire éclairante. Pépita suppose qu’elle sera une passeuse (de message) parfaite : un fion d’enfer et une façon de « faire des phrases » incomparable, qui combine douceur et efficacité.
    Enfin, en général…
    L’apéritif traîne, on attend Roméo. Pépita l’excuse, les autres ne disent rien. Ils évaluent l’importance du bonhomme à son retard grandissant. Des ondes d’hostilité traversent les esprits… C’est au moment où on ne l’attend – presque – plus que Roméo débarque. Une bombe ! Speed, boucle hirsute, œil hagard, costume explosé par la journée, cravate irradiant de pois multicolores (ultrachic, selon lui) et, enfin, Roméo et Juliette dans la petite poche supérieure de son costume trois pièces… Le cigare de trop. Le cigare qui annonce la couleur.
    Ou la confirme.

  • [Livre] Gloria

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    Résumé : Gloria, tombée enceinte trop jeune d’un prof de théâtre dont elle était follement amoureuse, a abandonné son bébé pour poursuivre son rêve de devenir une star, et partir pour Los Angeles… Sept ans plus tard, son ambition glorieuse s’est diluée dans les déconvenues et les rôles de figuration. Alors, elle décide de récupérer son enfant. Sauf que la mère adoptive n’est pas d’accord, bien sûr. Il ne reste plus à Gloria qu’à enlever Jamie et à fuir avec lui d’État en État à travers l’Ouest américain, direction le Canada. Pas si simple d’autant que Jamie, lui, ne veut pas rester avec elle.

     

    Auteur : Martine Pouchain

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 03 mai 2017

     

    Prix moyen : 15,50€

     

    Mon avis : J’ai commencé cette lecture avec beaucoup de réserves. En effet, j’avais déjà lu un autre titre de l’auteur, et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’étais pas emballée par son style.
    Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire de voir qu’après avoir vu T-shirt orthographié Ticheurte au début du livre (et avoir frôlé une brûlure au troisième degré de ma rétine devant le barbarisme), le mot était ensuite orthographié correctement (merci au correcteur ?).
    Mes sentiments pour le personnage de Gloria ont été assez ambigus. Si d’un côté, j’ai trouvé ses parents ignobles et que j’ai compati de toute mes forces avec elle, malgré son côté naïf qui a pu m’agacer un peu, je n’ai pas pu lui trouver d’excuse pour l’enlèvement de Jamie.
    Certes, pour moi, Emilie Hampton est une criminelle qui a profité de la détresse d’une adolescente pour s’accaparer un enfant sans avoir à passer par une procédure d’adoption, et si Gloria avait voulu faire valoir ses droits un an plus tard, de manière légale, en s’appuyant justement sur cet abus de faiblesse, je l’aurais soutenu sans réserves. Mais un enfant n’est pas un objet que l’on prête et que l’on décide soudain de récupérer parce qu’on ne peut pas en obtenir un autre équivalent.
    Si je compati de tout cœur avec la douleur de Gloria quand elle apprend sa stérilité (et je suis bien placée pour la comprendre), je ne peux pas être d’accord avec les actes qui en ont découlés.
    Malgré ses 25 ans, elle s’est conduite comme une adolescente capricieuse qui ne supporte pas qu’on lui dise non.
    Jamie est très attachant, même s’il est un peu trop sérieux et précoce pour qu’on ait l’impression d’être en contact avec un enfant de 7 ans. La plupart du temps, j’oubliais son âge et je lui donnais entre 10 et 12 ans. Si je n’adhère pas vraiment aux principes d’éducation que lui inculque sa « mère adoptive » et que j’ai été contente de le voir se comporter en enfant de son âge avec Gloria, j’ai beaucoup aimé son petit côté adulte miniature qui ressort de certaines de ses répliques.
    J’ai beaucoup aimé l’hôtel de la sardine et ses occupants. Ils permettent à Gloria, surtout la propriétaire, de faire le point sur ses actes et de prendre des décisions primordiales.
    Les personnages plus secondaires, souvent négatifs, sont très bien décrits et en peu de mot, l’auteur a su nous les faire détester, que ce soit les parents de Gloria, le professeur de théâtre ou Melvin, l’acolyte du petit ami de Gloria : Doug (qui lui-même n’est pas très glorieux).
    La fin de l’aventure est sans surprise. Mais une autre fin aurait été incompréhensible pour moi. L’épilogue est plus surprenant et correspond à ce que j’espérais.

    Même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire et à me mettre dans l’état d’esprit nécessaire à la lecture, une fois prise dans l’engrenage, j’ai passé un très bon moment.

    Un extrait : Le lendemain, après avoir constaté le ciel gris et la sale petite pluie qui bat les vitres, son moral lui dégringole dans les chaussettes en même temps qu’elle se souvient d’un détail : au début de leur liaison, Fitz lui a recommandé de « faire attention »
    - Tu prends la pilule, hein ? Pas de blague.
    - ‘videmment...
    - Articule
    - E-vi-da-man !
    Pressentant l’engueulade, elle décide d’attendre un peu pour lui parler.
    Elle se dit qu’au point où elle en est, rien ne presse : il est trop tard pour avorter. Et puis ça ne se voit pas encore.
    Une autre semaine s’étire donc, peuplée d’angoisses et de visions cauchemardesques de la belle Ingrid parvenant à ses fins avec Fitz et la reléguant, elle, au rang d’objet encombrant.
    Force est de constater que son amant trouve de plus en plus souvent prétexte à différer leurs ébats : trop de boulot, de pression, de dossiers de ceci ou de cela à terminer.
    Arrive cahin-caha le moment où ses jeans taille 36 refusent de la laisser entrer.
    Gloria choisit alors, dans un moment d’égarement, de s’en ouvrir à Jenny, espérant elle ne sait quel conseil miraculeux.
    Le début de leur conversation se déroule paisiblement, comparé à leurs altercations quasi quotidiennes. L’occasion pour Gloria de se rendre compte que Jenny fait partie de ces gens qui deviennent adorables avec vous quand vous souffrez.


  • [Livre] Les secrets de Brune - L'amie parfaite

     

    Je remercie les éditions Sarbacane pour cette lecture

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    Résumé : C’est bientôt la rentrée et Brune change de collège… Son angoisse grandit à mesure que le jour fatidique approche. A quoi ressemblera sa nouvelle vie ? Son histoire commence…

     

    Auteur : Bruna Vieira

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 03 mai 2017

     

    Prix moyen : 15,50€

     

    Mon avis : Je sors de ma lecture très mitigée. Les illustrations sont douces, avec un petit côté flou. Personnellement ce n’est pas le genre d’illustrations qui me plaisent, mais tout est question de goût.
    Ce qui m’a vraiment gênée dans cet album, c’est qu’il y a vraiment trop peu de texte, surtout en considérant le prix de l’album.
    Il n’y a pas vraiment d’histoire suivie, seulement des bribes de dialogues et de pensées. Pour moi, c’est plus une ébauche, comme si l’auteur avait jetée quelques idées dans l’intention de faire un album. J’aurais préféré quelque chose de plus fourni, avec une vraie histoire.
    Pour le peu que j’ai lu, j’ai trouvé Brune assez irritante : elle se plaint que personne lui parle, mais ne va vers personne ; Et quand les gens lui parle, elle n’est encore pas contente : une critique et c’est la fin du monde ; un compliment et elle se sent agressée…
    J’aurais peu être plus eu de sympathie pour elle si le personnage avait été un peu plus approfondi, ici, je n’ai eu l’impression ni de suivre une histoire, ni de découvrir le personnage de Brune.
    En revanche j’ai bien aimé le côté interactif : il y a des emplacements pour que le lecteur écrive son histoire, ses pires journées à l’école ou encore sa playlist de musique qui donne la pêche etc…

    Un extrait :

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