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  • TAG The ultimate book TAG

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    Un petit Tag sympa que j'ai trouvé sur la chaîne de Margaud Liseuse.

     

    1. Es-tu malade quand tu lis dans les transports?

    Non, j’ai toujours lu dans les transports et, comme quand j’étais gamine, on partait en vacances en voiture, que ce soit à la campagne ou en Espagne, ça a été une bénédiction. Je ne sais pas comment j’aurais supporté les trajets si je n’avais pas pu lire.

    1. Le style de quel auteur est pour toi unique et pourquoi ?

    Celui de Michel Bussi. Parce quel que soit le polar, j’arrive toujours plus ou moins à cerner la vérité. Mais Bussi me mène par le bout du nez à chaque fois ! Et j’ai beau le savoir et du coup essayer de suivre des pistes qui contredisent mon instinct, rien à faire !

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    1. Harry Potter ou Twilight ?

    Harry Potter sans hésitation. J’ai beaucoup aimé Twilight, mais j’ai beaucoup aimé l’évolution dans la maturité du texte qui s’adapte à l’âge de son lectorat cible dans Harry Potter. Ainsi, au rythme d’un livre par an, le lecteur qui a commencé la série à l’âge de 11 ans, celui de notre petit sorcier, avait 17 ans lors de la sortie du dernier tome. Et le texte, l’histoire, s’assombrit de manière à rester captivant pour cet adolescent. Cette évolution est encore plus flagrante quand on lit les 7 tomes d’affilé.

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    1. As-tu un Book Bag? (sac dédié aux livres)

    Non… Déjà je commande beaucoup mes livres en ligne. Et quand je les achète en magasin, c’est en général des achats impulsifs. Soit je n’en achète qu’un et il rentre généralement dans la chose informe que j’ose appeler un sac à main (non en fait j’ai deux sacs, un sac à l’épaule et un autre sac qui fait office de fourre-tout), soit je me lâche un peu plus et dans ce cas, j’ai toujours un petit sac pliable en tissus sur moi, mais il me sert aussi bien pour des courses alimentaires de dernière minute que pour des achats loisirs.

    1. Sens-tu tes livres?

    C’est déjà arrivé. Certains livres sentent encore l’encre, comme s’ils venaient d’être imprimés quelques instants avant.

    1. Livres avec ou sans illustrations?

    Peu importe. Certaines illustrations sont certes superbes, mais je ne recherche pas particulièrement des livres illustrés.

    1. Quel livre as-tu adoré durant ta lecture mais dont la note baisse finalement une fois terminé?

    Il y en a plusieurs ! Pour n’en citer que deux :
    Divergente : J’ai adoré la trilogie, mais j’ai trouvé le troisième tome inférieur aux deux autres et j’ai carrément détesté la fin.
    Hortence de Jacques Expert : là je trouve qu’il n’y a carrément pas de fin.
    Les livres qui se terminent de manière à laisser entendre qu’il va y avoir un second tome sans qu’aucune mention de suite ne soit faite, ni par l’auteur ni par l’éditeur, eux aussi,  leur note plonge.

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    1. Une histoire drôle avec tes livres d'enfance?

    Quand j’avais 10 ou 11 ans, j’ai demandé à ma mère de m’acheter un livre. Elle a dit non (j’avais du l’énerver parce que c’était rare qu’elle me refuse un livre). Vexée comme un pou, j’ai profité qu’elle allait chercher d’autres produits pour ouvrir un carton de verres qu’elle allait acheter. J’ai glissé le livre à l’intérieur. Il est passé sans soucis à la caisse. Une fois dans la voiture, j’ai récupéré discrètement le livre.
    Elle m’a vu avec dans les mains pendant 3 jours, mais j’en avais tellement qu’elle n’a pas fait la relation avec celui qu’elle avait refusé de m’acheter. Finalement, elle n’a su la vérité que bien 20 ans plus tard !

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    1. Le livre le plus mince de ta bibliothèque?

    A voté d’Isaac Asimov. Il fait moins d’une 50aine de page.

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    1. Et le plus épais?

    Jusqu’à il y a peu, c’était Autant en emporte le vent avec ses 1232 pages. Mais récemment, il a été détrôné par l’intégrale de Terremer, d’Ursula K.Le Guin, qui fait 1800 pages.
    Cela dit, comme je ne l’ai pas encore lu, Autant en emporte le vent conserve le titre du livre le plus épais que j’ai lu !

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    1. Est-ce que tu écris aussi bien que tu lis? Tu te vois auteur plus tard?

    Non. J’écrivais des fanfictions mais je ne suis pas capable d’écrire une histoire à partir de rien. Je suis définitivement plus lectrice qu’auteur.

    1. Quand as-tu commencé à lire?

    Dès que j’ai su lire… Et même avant, je « lisais » mes livres préférés en m’appuyant sur les images. J’avais très hâte de savoir lire pour enfin pouvoir lire seule

    1. Quel est ton classique préféré?

    Raison et sentiment de Jane Austen

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    1. A l'école quelle matière te plaisait le plus?

    Je n’ai jamais été très fan de l’embrigadement scolaire qui passe plus de temps à essayer de forcer l’entrée dans un moule qu’à transmettre des connaissances. Le côté : apprend et tais toi… très peu pour moi. Je ne crois pas que j’avais une matière que j’aimais vraiment du coup.

    1. Mauvaise habitudes quand tu lis?

    Je me mords la langue. Quand je suis à un passage clef, je serre ma langue entre les dents. Quand je sors du passage, que je réalise et que je relâche la pression, je vous dis pas l’état de ma langue !

    1. Quel est ton mot favori?

    Les mots qui n’existent pas : congélifiée, absolutivement, réflexionner…. C’est bien plus drôle que de se cantonner aux mots qui existent. Sinon j’aime beaucoup « Mauvaiseté ». C’est ma mère qui me dit que je suis une mauvaiseté quand je me moque d’elle. Et oui, ça existe, j’ai vérifié !

    1. Vampire ou fée?

    Vampire ! Les fées sont trop limitées par les règles qu’elles doivent respecter.

    1. Triangle amoureux ou amour interdit ?

    Plutôt amour interdit. Les triangles, ça m’énerve parce que ce n’est jamais le couple que je veux qui fini ensemble !

     

    Voilà, ce TAG est terminé, n'hésitez pas à répondre à une, plusieurs ou toutes les questions en commentaire!

  • [Livre] Snowblind

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    Résumé : Au cours d'une terrible nuit d'hiver, la petite ville de Coventry fut frappée de plein fouet par une tempête de neige. D'une rare violence, celle-ci emporta avec elle plus d'une dizaine de victimes, à jamais perdues dans l'immensité blanche. Des familles entières furent brisées en une seule nuit, et l'existence des habitants de la petite ville en fut changée à jamais.
    Douze ans plus tard, la vie a repris son cours à Coventry, même si subsiste chez les survivants une angoisse aussi sombre qu'irrationnelle à l'approche de l'hiver. C'est alors qu'une nouvelle tempête s'annonce, plus terrifiante encore que la précédente... car cette fois, les disparus de cette fameuse nuit maudite sont de retour.


    Auteur : Christopher Golden

     

    Edition : Bragelonne

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 04 Juillet 2018

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Le début de ce livre est centré sur la tempête qui a coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes. Les décès, auxquels on assiste pour certains, sont très étranges. Ceux de Chérie, Isaac et de la mère de T.J sont les plus révélateurs. Si les morts semblent à première vue accidentelles, on peut sentir une présence, quelque chose qui n’est pas vraiment identifiable, qui nous laisse à penser que le naturel a bon dos.

    Puis on fait un saut 12 ans plus tard. La tension est palpable tandis qu’une tempête aussi violente que celle ayant frappé la ville 12 ans plus tôt est annoncée.
    Bien que le temps ait passé, le souvenir des disparus est toujours vivace et ceux qui ont perdu des êtres chers ne semblent pas avoir fait leur deuil.

    J’ai plutôt bien accroché avec les personnages. Chacun à sa manière m’a touché. Aucun d’eux n’est antipathique, à part Angie, mais on ne le sait que par la description qu’en fait sa fille, car, quand on la voit dans l’histoire, elle n’est pas exactement elle-même, dirons-nous.

    A la lecture du quatrième de couverture, on s’imagine un retour physique des disparus. Autant dire qu’on est loin du compte. Cela dit pas besoin de zombies ou autre joyeuseté du genre pour trembler dans ses pantoufles. Parce que l’auteur sait prendre son temps pour faire monter l’angoisse. Ce n’est rien de particulier : une ambiance, la neige qui commence à tomber, de plus en plus fort, une remarque étrange dans la bouche d’une enfant de 11 ans…

    Et quand on commence à se dire « mais merde, qu’est ce qui se passe ? », on commence à avoir des réponses et tout s’accélère.

    La dernière partie se rapproche du roman d’horreur, sans que ce soit insupportable (et c’est une grande trouillarde qui vous l’affirme), avec des créatures assez cauchemardesques mais dont on ne sait, au final, que peu de choses. En tout cas, je suis un peu restée sur ma faim sur ce sujet concernant les explications données à ce sujet.

    Le livre se finit sur une fin ouverte qui laisse place à toutes les hypothèses.

    J’ai beaucoup aimé cette lecture qi ne souffre d’aucun temps mort. Je ne sais pas si je la qualifierais d’histoire d’horreur, car, si j’ai frissonné, on ne peut pas dire que j’ai vraiment eu peur, mais il est parfait pour les trouillardes qui veulent trembler un peu mais sans exploser leur facture d’électricité en dormant une semaine toutes lumières allumées.

     

    Un extrait : Cigarette à la main, Ella Santos regardait la neige tomber depuis le trottoir ; elle ne s’était jamais sentie aussi seule. La tempête, menaçante, semblait retenir son souffle en attendant qu’elle retourne à l’intérieur. Pendant deux ou trois minutes incroyablement longues, aucune voiture, aucun chasse-neige n’apparut dans la rue. La banque, la boutique de mode, le magasin d’instruments de musique et les autres restaurants installés dans cette partie de Washington Street avaient tous baissé le rideau depuis des heures, leurs vitrines sombres donnaient une impression d’abandon. La ville de Coventry avait rendu les armes devant la tempête. Soudain, Ella se sentit idiote de n’être pas déjà chez elle, sous la couette, avec une tasse de thé et un vieux film.

    Tirant une longue bouffée sur sa cigarette, elle se blottit plus profondément dans son manteau avant d’exhaler la fumée de ses poumons. La neige tombait tellement dru qu’elle produisait, en s’accumulant, le seul bruit audible. Ella frissonna, et pas seulement de froid. Dans cette rue déserte, elle aurait pu être la dernière femme sur Terre, une voix humaine, unique, mais effrayée d’interrompre le dialogue tranquille entre la neige et le ciel.

    Derrière elle, un grincement de gonds et des éclats de rire la firent sursauter. Deux clientes sortaient du restaurant. De la musique douce, le rythme d’une guitare acoustique, lui parvint également, juste avant que la porte ne se referme.

    — Bonne nuit, Ella, dit l’une d’elles, écartant ses cheveux blonds de ses yeux. Merci d’avoir gardé le restaurant ouvert.

    Ella sourit, s’en voulant de la manière dont elle avait laissé ce moment de solitude lui porter sur les nerfs. Enfant, elle avait adoré les tempêtes de ce genre, mais devenue adulte, et propriétaire d’un restaurant de surcroît, les jours de neige étaient plus rares… et très mauvais pour les affaires.

    — Je vous en prie, répondit-elle, saluant les deux femmes qui se hâtaient de traverser la rue, leurs chaussures dessinant des traces dans la neige fraîche. J’espère que ça vous a plu. Rentrez bien.

    — Vous aussi ! lança la deuxième cliente, dont la robe, même sous une lourde veste, n’était absolument pas adaptée à ce temps.

    — Je ne vais pas tarder à fermer.

    Elles avaient passé à peine plus d’une heure au restaurant, et pourtant une couche blanche de plus de deux centimètres s’était déposée sur leur voiture. Au lieu d’essayer de déblayer, elles s’entassèrent à l’intérieur du véhicule, puis les balais d’essuie-glaces entrèrent en action, dégageant en partie le pare-brise. La lunette arrière resta aveugle, alors qu’elles s’éloignaient. La conductrice n’y verrait pas grand-chose, mais fort heureusement elle ne risquait de croiser que peu d’autres automobilistes. Même les chasse-neige semblaient se faire discrets ce soir.

     

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  • [Livre] Un palais de colère et de brume

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    Résumé : Après avoir survécu aux défis d’Amarantha, Feyre est devenue une Fae et a hérité de pouvoirs qui échappent à son contrôle.
    Mais son cœur est resté celui d’une humaine, et elle ne peut effacer ce qu’elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps…
    Elle ne peut non plus oublier qu’elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais.
    D’abord réticente, Feyre découvrira pourtant qu’il est loin d’être le Fae cruel et manipulateur qu’elle croyait connaître. Avec lui, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs. Et douter de ce qu’elle ressent pour Tamlin…
    Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile. Car les desseins du roi d’Hybern pourraient bien ébranler tout le royaume des immortels.


    Auteur : Sarah J. Maas

     

    Edition : La martinière

     

    Genre : Young adult, Fantasy

     

    Date de parution : 08 février 2018

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Ce tome commence quelques mois après la fin du précédent.
    Feyre a vaincu Amarantha et est désormais immortelle. Elle est hantée par ce qu’elle a du faire pour survivre Sous la montagne.
    Feyre est vraiment déstabilisée. Elle a du mal à se faire à sa nouvelle condition et on ne peut pas dire que Tamlin lui soit d’une grande aide.
    Il me laissait déjà plutôt indifférente dans le tome 1 (je lui préférais nettement Lucien), mais là, il m’a carrément révulsée.
    Il essaie de faire de Feyre une poupée, un bibelot qu’on exhibe comme un trophée. Il la tient dans l’ignorance la plus complète, refuse de la laisser aller et venir à sa guise, ne s’émeut pas de la voir dépérir…
    D’ailleurs, quand on voit comment se passent les choses à la cour de la nuit, du moins dans la partie où Rhysand n’est pas en représentation, on se rend bien compte de la cruauté de Tamlin, cruauté qu’il cache derrière un soi-disant respect des traditions.
    a l’inverse, Rhysand, que j’appréciai déjà beaucoup dans le tome 1, est encore plus parfait dans celui-ci.
    Au fil de ma lecture, j’ai vraiment développé une aversion très marquée pour la cour de printemps. Pourtant, j’ai l’impression qu’au final, elle n’est pas très différente des autres cours, que c’est plus la cour de la nuit qui se distingue des autres.
    Alors qu’à la cour de printemps, je n’appréciais que Lucien et Alis, tout en supportant mal leur soumission aveugle à Tamlin, à la cour de la nuit, je les ai tous adoré : Cassian, Azriel, Amren et Morrigan en tête, avec un vrai coup de cœur pour cette dernière.
    L’évolution de Feyre se fait petit à petit, si subtilement qu’on se rend compte soudain qu’elle réagit de manière totalement différente en se demandant presque ce qui s’est passé.
    Sa transformation en immortelle lui a donné certains pouvoirs, mais comme son cas est unique, elle va devoir les découvrir au fur et à mesure qu’ils apparaissent, en, espérant qu’ils ne se manifesteront pas à de trop mauvais moments.
    Au-delà de l’adaptation de Feyre à sa nouvelle condition, des problèmes que pose Tamlin et de la relation entre Feyre et Rhysand, une nouvelle menace se profile sur le monde des immortels comme sur celui des mortels.
    Le roi d’Hybern, dont Amarantha était un des lieutenants, ce qui donne une idée du caractère du bonhomme, semble bien décidé à asseoir sa domination partout.
    Et Rhysand semble être le seul grand seigneur à réaliser le sérieux de cette menace.
    Franchement, ils mériteraient tous de se retrouver en esclavage ! Après 50 années d’asservissement sous le joug d’Amarantha, ils refusent tous d’ouvrir les yeux et de se bouger pour empêcher les choses de recommencer (en pire, de toute évidence).
    La fin est époustouflante et nous laisse dans un état de tension incroyable.
    J’ai lu ce tome fin décembre, et heureusement que le tome 3 est prévu pour février, parce que je ne sais pas si j’aurais pu supporter d’attendre un an pour savoir la suite !

     

    Un extrait : La force des immortels était plus une malédiction qu’un don. Pendant les trois jours qui avaient suivi mon retour à la Cour du Printemps, j’avais plié ou froissé chaque pièce d’argenterie qui m’était passée entre les mains. Gênée par la longueur insolite de mes jambes, j’avais trébuché si souvent qu’Alis avait ôté tous les objets de valeur de mes appartements, et j’avais brisé pas moins de cinq portes en verre en les fermant trop fort.

    Je dépliai mes doigts. Ma main droite était blanche et lisse, une vraie main de Fae. J’examinai sur le dos de ma main gauche les volutes des tatouages qui recouvraient mes doigts et se prolongeaient sur mon poignet et mon avant-bras. Leur encre sombre semblait boire l’obscurité de la salle. L’œil gravé au centre de ma paume paraissait m’observer, calme et rusé comme celui d’un chat. Sa pupille était plus dilatée que dans la journée, peut-être pour s’adapter à l’intensité de la lumière comme n’importe quel œil…

    Je les foudroyai du regard, lui et l’être qui m’épiait peut-être à travers ce tatouage.

    J’étais sans nouvelles de Rhysand depuis mon retour. Je n’avais pas osé poser de questions ni à Tamlin, ni à Lucien, ni à personne, de crainte de faire resurgir le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit… Et de lui rappeler le marché de dupes que j’avais conclu avec lui Sous la Montagne : je devais passer une semaine par mois avec lui depuis qu’il m’avait sauvé la vie.

    Mais même si Rhysand avait miraculeusement oublié ce marché, moi, je ne le pourrais jamais. Tamlin, Lucien… Personne ne le pourrait. Pas avec ce tatouage.

    Rhysand était l’ennemi de Tamlin et de toutes les autres cours de Prythian. Rares étaient ceux qui, après avoir franchi les frontières de la Cour de la Nuit, avaient survécu. Aucun étranger à cette cour n’aurait pu vraiment décrire la région la plus septentrionale de Prythian.

    On savait seulement qu’elle n’était que montagnes, ténèbres, étoiles et désolation.

    En ce qui me concernait, je n’avais pas eu le sentiment d’être l’ennemie de Rhysand lors de notre dernière entrevue qui avait suivi la mort d’Amarantha. Je n’avais raconté à personne cette rencontre, ce qu’il m’avait dit et ce que je lui avais confié.

    Réjouissez-vous de posséder un cœur humain, Feyre. Et plaignez ceux qui ne ressentent rien.

     

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  • [Livre] Shades of magic

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    Résumé : Kell est le dernier des Visiteurs, des magiciens capables de voyager d’un monde à l’autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est le centre à chaque fois. Le nôtre est gris, sans magie d’aucune sorte. Celui de Kell, rouge, et on y respire le merveilleux avec chaque bouffée d’air. Le troisième est blanc : les sortilèges s’y font si rares qu’on s’y coupe la gorge pour voler la moindre incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui s’y est répandue quand la magie a dévoré tout ce qui s’y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.
    Depuis cette contagion, il est interdit de transporter un objet d’un monde à l’autre. C’est pourtant ce que va faire Kell, un chien fou tout juste sorti de l’adolescence, pour défier la famille royale qui l’a pourtant adopté comme son fils, et le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait pourtant sa vie sans hésiter. Et un jour, il commet l’irréparable : il passe une pierre noire comme la nuit dans le Londres gris où une jeune fille du nom de Lila la lui subtilise.
    Mais la magie n’attire jamais à elle personne par hasard !


    Auteur : Victoria E. Schwab

     

    Edition : Lumen

     

    Genre : Young adult

     

    Date de parution : 08 juin 2017

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : Quatre mondes dont le seul point commun est d’avoir une capitale nommée Londres.
    Il y a le Londres gris qui est dépourvu de toute magie, le Londres rouge qui baigne dans la magie, le Londres blanc dans lequel la magie est si convoitée qu’on peut s’y faire égorger pour le moindre sortilège et enfin le Londres noir où la magie noire a pris le dessus au point de tout dévorer.
    C’est pour échapper à se sort funeste que les Londres gris, rouge et blanc ont fermé les ponts qui les reliaient.
    Aujourd’hui, seuls les Antari, les magiciens de sang, peuvent se déplacer entre les mondes.
    Kell est l’un de ces (trop) rares magiciens.
    Adopté par la famille royale, il a toujours l’impression d’être leur propriété plutôt que leur fils et j’ai trouvé qu’il n’avait pas vraiment tort. Seul Rhys, le prince, le traite vraiment comme son frère.
    Le passage d’objet d’un monde à l’autre est interdit mais Kell en a fait une spécialité.
    Je ne sais pas trop s’il fait cela comme une provocation secrète envers sa famille ou juste s’il veut assouvir sa passion de collectionneur, mais il prend beaucoup de risques avec son petit trafic.
    Lila, elle, vit dans le Londres gris, n’avait jamais entendu parler de magie et survit comme elle peut, à coup de combines et de larcins, dans le Londres pré-victorien qui n’était vraiment pas tendre pour les pauvres, les orphelins et les femmes, trois situations qu’elle a le malheur de cumuler.  Elle vit dans un monde très dur dans lequel on se doit d’être impitoyable et de ne faire confiance à personne pour survivre.
    J’ai beaucoup aimé l’évolution de Lila au fil du roman. Elle devient plus altruiste, plus réfléchie. Si elle ne croit pas vraiment Kell quand il la met en garde contre les dangers des Londres rouge et blanc, ça peut facilement se comprendre.
    Son Londres étant dépourvu de magie, les dangers évoqués par Kell sont au-delà de sa compréhension. Cela dit, une fois qu’elle y est confrontée, elle sait s’adapter très vite.
    Kell et Lila vont se retrouver réuni dans la même aventure autour d’une drôle de pierre noire pourvue de grands pouvoirs mais qui semble malsaine et néfaste.
    Certains personnages secondaires ne sont pas très développés, comme le couple royal du Londres rouge, mais j’espère qu’on en saura plus sur eux dans les prochains tomes. En effet, la mémoire de Kell avant son adoption semble avoir été effacée et je me demande s’ils ont leur part de responsabilité là-dedans et si oui, pourquoi ils ont agi ainsi.
    A un moment, j’ai eu un gros flip sur un personnage dont je ne savais de quel côté il était. Mais j’ai réalisé que je savais déjà ce qu’il en était puisqu’une scène, au début du livre, me donnait la réponse. Sauf que quand je l’ai lu, je n’en ai pas mesuré la portée et que quand les choses se sont accélérées, je n’ai pas fait le rapprochement.
    La fin pourrait se suffire à elle-même, on ne s’arrête pas sur un gros cliffhanger de folie. Cependant, le passé de Kell reste mystérieux.
    J’ai quand même hâte de voir comment l’auteur va introduire son tome 2 et ce qu’il va bien pouvoir s’y passer.

     

    Un extrait : Le manteau de Kell était absolument unique en son genre.

    Ce vêtement n’avait ni un seul côté (pour le coup, il n’y aurait pas eu de quoi fouetter un chat), ni même deux (ce qui aurait déjà semblé plus surprenant), non… son pardessus avait tout bonnement plusieurs faces – concept, il faut bien l’avouer, complètement invraisemblable.

    Le premier geste de Kell, quand il quittait un Londres pour un autre, était de retirer le manteau en question et de le retourner une, deux, voire trois fois, afin de trouver le côté qu’il cherchait. Tous n’étaient pas à la dernière mode, mais chacun avait son intérêt. Certains lui permettaient de se fondre dans le paysage, d’autres de se faire remarquer. L’un d’entre eux se trouvait même, à vrai dire, dénué de la moindre utilité – ce qui n’empêchait pas le jeune homme de beaucoup aimer le porter.

    C’est pourquoi, quand Kell eut traversé le mur du palais pour pénétrer dans l’une de ses nombreuses antichambres, il prit quelques instants pour se ressaisir – passer d’un monde à l’autre n’était jamais sans conséquences – puis ôter son manteau rouge à col montant afin de le tourner une fois de droite à gauche, histoire d’en faire une veste noire toute simple. Enfin… simple, certes, mais élégamment rehaussée de fil d’argent et décorée de deux colonnes luisantes de boutons du même métal. Même s’il choisissait d’adopter une allure moins voyante quand il était en mission (il ne souhaitait ni offenser le monarque local, ni attirer l’attention sur lui-même), il n’en sacrifiait pas pour autant toute élégance.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #217

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    la légende des 4 le clan des tigres.jpg un automne à kyoto.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #59

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Dix petites poupées de B.A. Paris

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    Douze ans plus tôt
    Extrait de déposition : Finn McQuaid
    Date : 15/03/2006
    Heure : 03:45
    Lieu de la déposition : Fonches

    Nous revenions d’un séjour de ski à Megève. J’avais décidé de m’arrêter à Paris au retour pour faire une surprise à Layla, car elle n’y était jamais allée. Nous avons dîné dans un restaurant près de Notre-Dame, puis sommes allés nous promener le long de la Seine. Nous aurions pu passer la nuit à Paris ; maintenant je regrette de ne pas l’avoir fait, mais nous avions tous les deux hâte de retrouver notre cottage de St Mary, dans le Devon.
    Il devait être près de minuit quand nous avons quitté Paris. Environ une heure et demie après avoir repris la route, j’ai eu envie d’aller aux toilettes et j’ai quitté l’autoroute à l’aire de Fonches. Il n’y a pas de station-service, on ne peut pas faire le plein ni rien acheter mais je savais qu’il y avait des toilettes parce que je m’y étais déjà arrêté lors de mes précédents voyages à Megève. L’endroit était désert, à part la voiture dont je vous ai parlé, celle qui était garée juste devant les sanitaires. Je crois qu’il y avait quelques camions dans le parking poids lourds – au moins deux : celui que j’ai vu partir et celui du chauffeur à qui je me suis adressé, ensuite.
    Dans la voiture, il y avait une bouteille d’eau vide qui roulait et les emballages des en-cas que nous avions grignotés en remontant de Megève, donc je suis passé devant le bloc des sanitaires et je me suis garé au bout du parking, devant la poubelle, pour m’en débarrasser. Je… j’aurais dû me garer devant les toilettes et aller à la poubelle à pied. Si j’avais fait ça, j’aurais été plus proche… J’aurais dû être plus près.
    Layla dormait. Elle s’était endormie dès que nous avions rejoint l’autoroute et je ne voulais pas la réveiller, donc je suis resté un moment là, pour me détendre un peu. Elle s’est réveillée quand j’ai commencé à ramasser les déchets que je voulais jeter. Elle n’a pas voulu aller aux toilettes, elle a dit qu’elle préférait attendre une vraie station-service, donc quand je suis descendu de voiture, je lui ai dit de verrouiller les portières derrière moi. Ça ne me plaisait pas de la laisser là dans le noir. Elle a très peur du noir, vous comprenez. En me rendant aux toilettes, j’ai croisé un homme et une minute plus tard à peu près, j’ai entendu une voiture démarrer. Il était moins grand que moi, un mètre quatre-vingt, peut-être. Il avait les cheveux bruns, je crois ; et une barbe, ça c’est sûr. Je n’ai pas traîné aux toilettes, j’ai eu une sensation désagréable, troublante, comme si quelqu’un m’observait. C’est peut-être parce que la porte d’un des W.-C. était fermée.
    En revenant à la voiture, j’ai entendu un poids lourd quitter le parking et je l’ai regardé prendre la bretelle d’accès à l’autoroute. Il conduisait vite, comme s’il était pressé, mais honnêtement, sur le moment, ça ne m’a pas du tout alerté. Je devinais la silhouette de ma voiture, plus loin. C’était la seule voiture parce que l’autre, celle qui était garée devant les sanitaires, était partie. C’est seulement en m’approchant que j’ai vu que Layla n’était pas à l’intérieur et je me suis dit qu’elle avait dû changer d’avis et vouloir aller aux toilettes. Je me souviens d’avoir regardé autour de moi, en m’attendant à la voir se dépêcher de me rejoindre – j’étais sûr que l’endroit lui paraissait aussi sinistre qu’à moi – mais elle n’était pas là et je suis allé l’attendre dans la voiture. Et puis l’obscurité a commencé à m’oppresser et j’ai démarré pour revenir me garer devant les toilettes, où il y avait au moins un peu de lumière, pour que Layla n’ait pas à faire tout ce chemin dans le noir. Au bout de deux minutes, même pas, j’ai commencé à m’inquiéter. Il n’était pas normal qu’elle ne réapparaisse pas, alors je suis redescendu de voiture pour aller la chercher dans les toilettes des femmes. Il y avait trois portes, deux ouvertes et la troisième fermée, donc j’ai supposé que Layla y était. Je l’ai appelée mais comme elle ne répondait pas, j’ai mis la main sur la poignée et j’ai poussé. La porte s’est ouverte facilement, et j’ai vu qu’il n’y avait personne. Alors je suis vite ressorti et je l’ai cherchée, en pensant qu’elle avait peut-être décidé de faire un petit tour pour se dégourdir les jambes ou pour prendre l’air. Mais en même temps, je savais que jamais elle ne se serait éloignée, pas la nuit, pas dans une obscurité pareille parce que, comme je vous l’ai dit, elle n’aime pas le noir.
    J’ai fait le tour du bloc sanitaire en courant, au cas où, et comme elle restait introuvable j’ai pris une lampe torche dans mon coffre et j’ai élargi mon périmètre de recherche. J’ai exploré toute l’aire de pique-nique, en continuant de l’appeler. Il restait un camion sur le parking des poids lourds, alors j’y suis allé et j’ai appelé, en espérant que son conducteur m’aiderait à la chercher. Mais il n’y avait personne dans la cabine et je n’ai pas eu de réponse quand j’ai frappé à la portière. J’ai supposé que le chauffeur dormait à l’arrière. J’ai aussi cogné à l’arrière, mais il ne s’est rien passé. Et quand j’ai pris mon téléphone, j’ai vu qu’il n’y avait pas de réseau. Je ne savais plus quoi faire. Je ne voulais pas partir parce que Layla était peut-être tombée, qu’elle était peut-être là quelque part, blessée, mais j’ai compris que je ne pouvais pas la retrouver avec seulement ma petite lampe torche. J’ai fini par revenir à ma voiture et j’ai foncé à la station- service suivante où je suis allé demander de l’aide. J’ai eu du mal à me faire comprendre parce que mon français n’est pas très bon mais ils ont fini par accepter d’appeler la police. Et puis vous êtes arrivés, avec quelqu’un qui parle bien anglais, et vous m’avez ramené à l’aire de repos pour m’aider à chercher Layla. Il fallait absolument que je la retrouve.


    Voilà la déposition que j’ai faite à la police, dans un commissariat quelque part près de l’A1, en France. C’est la vérité. Mais pas toute la vérité.

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #216

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    les dames de kimoto.jpg Le pensionnat de Mlle géraldine T02.jpg rois de cendres.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #58

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Un palais de cendres et de ruines de Sarah J. Maas

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    Rhysand

    Deux ans avant le mur

    Le bourdonnement des mouches et les hurlements des survivants avaient depuis longtemps succédé au martèlement des tambours de guerre.
    Le champ de massacre n’était plus qu’un enchevêtrement de corps de mortels et d’immortels où, de loin en loin, une aile brisée ou la masse d’un cheval abattu se détachaient sur le ciel gris.
    Avec la chaleur que l’épaisse couche de nuages ne pouvait atténuer, l’odeur deviendrait bientôt intolérable. Des mouches rampaient déjà sur des yeux fixes levés vers le ciel, sans faire de différence entre de la chair de mortel ou d’immortel.
    Je me frayai un chemin à travers la plaine autrefois couverte d’herbe parmi les bannières à demi enfouies dans la boue et le sang. Je devais rassembler toutes les forces qui me restaient pour ne pas laisser traîner mes ailes sur les cadavres et les armures à terre. J’avais épuisé mon pouvoir longtemps avant la fin du carnage.
    Comme les mortels à mes côtés, j’avais passé les dernières heures à combattre à l’épée, avec mes poings et sans jamais relâcher ma concentration. Nous avions tenu bon face aux légions de Ravennia. Nous avions tenu bon d’heure en heure, comme mon père m’en avait donné l’ordre et comme mon devoir l’exigeait. Le plus bref instant de faiblesse aurait porté le coup de grâce à notre résistance déjà vacillante.
    La forteresse qui s’élevait dans mon dos était trop précieuse pour être abandonnée aux loyalistes, en raison de sa position au cœur du continent et surtout des réserves qu’elle renfermait. Sans compter les forges sur son flanc occidental, brûlant jour et nuit au service de nos armées.
    La fumée de ces forges se mêlait à celle des bûchers funéraires qu’on allumait derrière moi tandis que je poursuivais mon chemin en scrutant les visages des morts. Je notai d’envoyer ceux de mes soldats qui en auraient encore la force ramasser les armes de ceux qui étaient tombés. Nous en avions un besoin trop vital pour nous soucier d’un code d’honneur dont nos adversaires se moquaient complètement.
    Quel calme… quel calme sur ce champ de bataille après le chaos et le massacre qui avaient pris fin plusieurs heures auparavant… L’armée des loyalistes avait préféré le retrait à la défaite, livrant ses morts aux corbeaux.
    Je contournai le cadavre d’un hongre bai, une bête splendide aux yeux encore agrandis de terreur dont le flanc saignant était couvert de mouches. Son cavalier gisait sous lui, presque décapité, mais non par une épée : ces profonds sillons étaient la marque de griffes.
    La victoire serait ardue. Ces royaumes et ces territoires avides d’esclaves humains lutteraient jusqu’à l’épuisement de leurs forces. Et même s’ils étaient vaincus… nous avions appris à nos dépens et très tôt qu’ils n’avaient aucun respect ni pour les rites ni pour les règles de la guerre et aucune pitié pour les immortels alliés aux mortels… Ils nous écraseraient comme de la vermine.
    Je chassai une mouche bourdonnant près de mon oreille d’une main couverte de sang séché, un sang qui était le mien mêlé à celui d’autres guerriers.
    J’avais toujours imaginé la mort comme un paisible retour au foyer, une berceuse douce et triste qui m’accompagnerait dans l’au-delà.
    Je foulai le mât d’un porte-étendard des loyalistes, maculant de boue le sanglier aux défenses saillantes brodé sur la bannière émeraude.
    Je me demandai si, au lieu d’une douce chanson, la berceuse de la mort n’était pas plutôt le vrombissement des mouches, si les mouches et les vers n’étaient pas les serviteurs de la mort.

     

    Alors, tentés?

  • Book Haul juin 2019

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    Ce mois-ci j'ai une quinzaine de livres à vous présenter.

    Comme j'avais atteint les 100 points chez France Loisirs, je suis allée choisir mon livre gratuit. Et comme il fallait rentabiliser les frais de port, j'en ai pris quelques autres:

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    Comme fin mai, c'est le mois de la prime, j'en ai profité pour me procurer les nouveautés qu'il me manquait chez les éditions Inceptio

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    Sans aucune justification autre qu'il me fallait un livre avec une particularité physique pour un challenge, je suis allée sur Amazon. Rois de cendres était du coup prévu, les autres, beaucoup moins!

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    Ensuite, j'ai trouvé aussi quelques occasions

    Sur Priceminister, j'ai déniché un nouveau bouquin d'Edward Brasey

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    Et une copinaute m'a parlé de la bouquinerie du Sart qui est une boutique solidaire qui emploie des personnes SDF hébergées dans des centres d'hébergement. L'idée est de leur donner du travail pour qu'ils puissent, à terme, avoir un logement à eux et ainsi libérer des places dans le centre pour d'autres SDF.
    On peut les aider aussi bien en achetant sur leur boutique: https://www.librairiesolidaire.com/ où les livres sont majoritairement à 2,90€ (tout le monde est gagnant), qu'en leur donnant les livres dont on ne veux plus pour alimenter leurs rayons (on peut leur déposer si on est en région lilloise, soit en leur envoyant un colis gratuitement par mondial relay. Tout est expliqué ICI 
    Je n'ai pas trouvé grand chose (et la recherche est assez laborieuse sur le site) mais j'irais y faire un tour de temps en temps.

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    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci. Mais avec mon anniversaire qui était hier, je doute que juillet soit raisonnable!

  • Mes sorties du mois #45

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de juillet?