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[Livre] Un palais de colère et de brume

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Résumé : Après avoir survécu aux défis d’Amarantha, Feyre est devenue une Fae et a hérité de pouvoirs qui échappent à son contrôle.
Mais son cœur est resté celui d’une humaine, et elle ne peut effacer ce qu’elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps…
Elle ne peut non plus oublier qu’elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais.
D’abord réticente, Feyre découvrira pourtant qu’il est loin d’être le Fae cruel et manipulateur qu’elle croyait connaître. Avec lui, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs. Et douter de ce qu’elle ressent pour Tamlin…
Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile. Car les desseins du roi d’Hybern pourraient bien ébranler tout le royaume des immortels.


Auteur : Sarah J. Maas

 

Edition : La martinière

 

Genre : Young adult, Fantasy

 

Date de parution : 08 février 2018

 

Prix moyen : 22€

 

Mon avis : Ce tome commence quelques mois après la fin du précédent.
Feyre a vaincu Amarantha et est désormais immortelle. Elle est hantée par ce qu’elle a du faire pour survivre Sous la montagne.
Feyre est vraiment déstabilisée. Elle a du mal à se faire à sa nouvelle condition et on ne peut pas dire que Tamlin lui soit d’une grande aide.
Il me laissait déjà plutôt indifférente dans le tome 1 (je lui préférais nettement Lucien), mais là, il m’a carrément révulsée.
Il essaie de faire de Feyre une poupée, un bibelot qu’on exhibe comme un trophée. Il la tient dans l’ignorance la plus complète, refuse de la laisser aller et venir à sa guise, ne s’émeut pas de la voir dépérir…
D’ailleurs, quand on voit comment se passent les choses à la cour de la nuit, du moins dans la partie où Rhysand n’est pas en représentation, on se rend bien compte de la cruauté de Tamlin, cruauté qu’il cache derrière un soi-disant respect des traditions.
a l’inverse, Rhysand, que j’appréciai déjà beaucoup dans le tome 1, est encore plus parfait dans celui-ci.
Au fil de ma lecture, j’ai vraiment développé une aversion très marquée pour la cour de printemps. Pourtant, j’ai l’impression qu’au final, elle n’est pas très différente des autres cours, que c’est plus la cour de la nuit qui se distingue des autres.
Alors qu’à la cour de printemps, je n’appréciais que Lucien et Alis, tout en supportant mal leur soumission aveugle à Tamlin, à la cour de la nuit, je les ai tous adoré : Cassian, Azriel, Amren et Morrigan en tête, avec un vrai coup de cœur pour cette dernière.
L’évolution de Feyre se fait petit à petit, si subtilement qu’on se rend compte soudain qu’elle réagit de manière totalement différente en se demandant presque ce qui s’est passé.
Sa transformation en immortelle lui a donné certains pouvoirs, mais comme son cas est unique, elle va devoir les découvrir au fur et à mesure qu’ils apparaissent, en, espérant qu’ils ne se manifesteront pas à de trop mauvais moments.
Au-delà de l’adaptation de Feyre à sa nouvelle condition, des problèmes que pose Tamlin et de la relation entre Feyre et Rhysand, une nouvelle menace se profile sur le monde des immortels comme sur celui des mortels.
Le roi d’Hybern, dont Amarantha était un des lieutenants, ce qui donne une idée du caractère du bonhomme, semble bien décidé à asseoir sa domination partout.
Et Rhysand semble être le seul grand seigneur à réaliser le sérieux de cette menace.
Franchement, ils mériteraient tous de se retrouver en esclavage ! Après 50 années d’asservissement sous le joug d’Amarantha, ils refusent tous d’ouvrir les yeux et de se bouger pour empêcher les choses de recommencer (en pire, de toute évidence).
La fin est époustouflante et nous laisse dans un état de tension incroyable.
J’ai lu ce tome fin décembre, et heureusement que le tome 3 est prévu pour février, parce que je ne sais pas si j’aurais pu supporter d’attendre un an pour savoir la suite !

 

Un extrait : La force des immortels était plus une malédiction qu’un don. Pendant les trois jours qui avaient suivi mon retour à la Cour du Printemps, j’avais plié ou froissé chaque pièce d’argenterie qui m’était passée entre les mains. Gênée par la longueur insolite de mes jambes, j’avais trébuché si souvent qu’Alis avait ôté tous les objets de valeur de mes appartements, et j’avais brisé pas moins de cinq portes en verre en les fermant trop fort.

Je dépliai mes doigts. Ma main droite était blanche et lisse, une vraie main de Fae. J’examinai sur le dos de ma main gauche les volutes des tatouages qui recouvraient mes doigts et se prolongeaient sur mon poignet et mon avant-bras. Leur encre sombre semblait boire l’obscurité de la salle. L’œil gravé au centre de ma paume paraissait m’observer, calme et rusé comme celui d’un chat. Sa pupille était plus dilatée que dans la journée, peut-être pour s’adapter à l’intensité de la lumière comme n’importe quel œil…

Je les foudroyai du regard, lui et l’être qui m’épiait peut-être à travers ce tatouage.

J’étais sans nouvelles de Rhysand depuis mon retour. Je n’avais pas osé poser de questions ni à Tamlin, ni à Lucien, ni à personne, de crainte de faire resurgir le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit… Et de lui rappeler le marché de dupes que j’avais conclu avec lui Sous la Montagne : je devais passer une semaine par mois avec lui depuis qu’il m’avait sauvé la vie.

Mais même si Rhysand avait miraculeusement oublié ce marché, moi, je ne le pourrais jamais. Tamlin, Lucien… Personne ne le pourrait. Pas avec ce tatouage.

Rhysand était l’ennemi de Tamlin et de toutes les autres cours de Prythian. Rares étaient ceux qui, après avoir franchi les frontières de la Cour de la Nuit, avaient survécu. Aucun étranger à cette cour n’aurait pu vraiment décrire la région la plus septentrionale de Prythian.

On savait seulement qu’elle n’était que montagnes, ténèbres, étoiles et désolation.

En ce qui me concernait, je n’avais pas eu le sentiment d’être l’ennemie de Rhysand lors de notre dernière entrevue qui avait suivi la mort d’Amarantha. Je n’avais raconté à personne cette rencontre, ce qu’il m’avait dit et ce que je lui avais confié.

Réjouissez-vous de posséder un cœur humain, Feyre. Et plaignez ceux qui ne ressentent rien.

 

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