Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • [Livre] Le monde des sorciers de J.K. Rowling - La magie du cinéma – T02 – Créatures fascinantes

    La magie du cinéma T02.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Une découverte fascinante des créatures et animaux fantastiques du monde des sorciers de J.K. Rowling.

     

    Auteur : Ramin Zahed

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 30 mars 2017

     

    Prix moyen : 27€

     

    Mon avis : Dans ce second tome, il y a moins de pop-up et de petits encarts secrets disséminés dans le livre que dans le premier tome, mais franchement, ça ne manque pas.
    Je trouvais déjà l’imagination de J.K Rowling plus que fertile en lisant les noms des différents créatures que rencontre Harry et ses amis dans Harry Potter, puis en lisant le petit bréviaires des animaux fantastiques, présentés comme un livre de classe de Harry, qui répertoriait toutes les créatures inventée par l’auteur, mais là, c’est encore plus époustouflant !
    Il faut dire que généralement, la création de créatures fantastiques passe mieux à l’écrit qu’à l’écran, quelques vagues descriptions et hop, l’imagination des lecteurs prend le relai. Mais les transposer à l’écran, c’est les ancrer dans la « réalité », ils prennent une forme définie, ce qui peut décevoir ceux qui les avaient imaginé autrement.
    Un choix malheureux et c’est toute la magie qui disparait.
    Ici, toute l’équipe a fait un travail d’imagination et de recherche remarquable, combinant sans relâche les descriptions de J.K Rowling avec les animaux de légendes, maintes fois décrits dans les textes au fil des siècles, et les animaux réels, contemporains ou disparus ; utilisant les caractéristiques de l’un appliqué à l’apparence de l’autre avec un talent exceptionnel ; affinant le tout jusqu’à obtenir un animal qui fasse « vrai ».
    J’ai par exemple beaucoup aimé le Nundu qui ressemble à une énorme félin dont la crinière se gonfle quand il rugit comme la collerette des cobras s’ouvre quand ils crachent.
    C’est un superbe livre que je suis ravie d’avoir dans ma bibliothèque et que je vais me faire un plaisir de feuilleter de temps en temps.

     

    Un extrait :

    magie ciné 1.jpg

    magie ciné 2.jpg

     

    adoré 5 étoiles.jpg

  • C'est lundi que lisez-vous? #138

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    La couleur des sentiments.jpg  Pour l'amour d'un terroriste.jpg Phobos - T04 - Victor Dixen.jpg

    Si les livres que j’ai lus cette semaine vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous. Si une image n’ouvre pas une page bookwitty, c’est que le livre n’y est pas encore disponible.

    lecture en cours.jpg

    L'exécutrice 6.jpg

    mes prochaines lectures.jpg

    Puisque je suis entre deux challenges, je vais tenter d'avancer un peu, entre autres, dans mes suites de saga.

    Lire entre 2 défis.jpg

    Lire entre 2 défis 2.jpg

     

    Et vous, que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #137

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres historiques (romancés ou non) que vous avez préférés

     

    Si les livres que je vous présente vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous.

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     

     coupe de bronze.jpg

    Prodigieuses créatures

     

     

    prodigieuses creatures.jpg

     

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Les 76 jours de Marie-Antoinette à la conciergerie

     

     

    Les 76 jour de Marie-Antoinette à la conciergerie T01.jpg

     

     

     

     coupe d'or.jpg

    Deux sœurs pour un roi

     

     

    deux soeurs pour un roi.jpg

     



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres avec un animal sur la couverture que vous avez préféré

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] De l’eau pour les éléphants

    De l’eau pour les éléphants affiche.jpg

     

    Titre original : Water for Elephants

     

    Réalisé par : Francis Lawrence

     

    Date de sortie : 04 mai 2011

     

    Genre : Drame         

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h55

     

    Casting : Reese Witherspoon, Robert Pattinson, Christoph Waltz, Hal Holbrook…

     

    Résumé : 1931, période de Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d'une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l'épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d'August, cette histoire d'amour les met irrémédiablement en danger.

     

    Mon avis : Je n’ai pas lu le livre, mais quand je vois le film et que je sais que l’auteur l’a écrit lors d’un défi consistant à écrire un roman en un mois, je ne peux qu’avoir envie de me plonger dedans, d’autant plus que, malgré les coupures et arrangements inévitables dans une adaptation à l’écran, l’auteur du roman, Sara Gruen, a trouvé le film très réussi.
    Je crois que je ne me lasserai jamais de voir et revoir ce film magnifique.
    Le meilleur acteur de ce film ? C’est une actrice : Tai, l’éléphante de 42 ans qui interprète le rôle de Rosie et qui joue parfaitement la peur, l’affolement, la souffrance et la colère (Bien que l’animal n’ait pas été maltraitée pendant le tournage, il existe une polémique selon laquelle elle aurait été dressée par la violence. Ces faits, révélés par une association après la sortie du film n’étaient pas connus du réalisateur et des acteurs, ce dont l’association a convenu. On se demande pourquoi, d’ailleurs, l’association, qui prétend détenir les preuves depuis 2005, à attendu plus de 6 ans pour les rendre publiques).

    De l’eau pour les éléphants Tai.jpg

    Le réalisateur nous plonge vraiment dans l’ambiance des états unis des années trente, en pleine crise financière et au beau milieu de la prohibition. On passe des paillettes et de la poudre aux yeux des spectacles du cirque et des bars clandestins à l’extrême pauvreté dans laquelle vivent non seulement les forains, qui passent des semaines sans être payés, mais aussi la population. Les costumes, en dehors du spectacle, sont volontairement sombres, ternes, la seule source de couleurs et de joie est dans les costumes de spectacle des artistes.
    Christoph Waltz joue à merveille le rôle d’August (dans le livre, il y a deux personnages que l’acteur a du interpréter en un seul personnage plus complexe), mais il faut dire qu’il excelle dans les rôles de méchants (ou de grand malade du moins).

    De l’eau pour les éléphants August.jpg

    Reese Witherspoon et Robert Pattinson forment un couple convaincant.

    De l’eau pour les éléphants couple.jpg

    On se demande si Auguste a toujours été aussi cinglé ou si c’est la dépression qui a fini par le rendre ainsi du fait du manque d’argent et d’un avenir toujours incertain. On ne peut pas s’empêcher de se dire que s’il a conquis une femme comme Marlène, c’est qu’à un moment ou un autre il a dû être charmant… ou alors qu’il cachait bien son jeu.

    L’histoire d’amour entre Jacob et Marlène est présente mais reste quand même en fil conducteur. La relation de chacun d’eux avec l’éléphante prend une place importante et les conditions de vie des gens du cirque, exploités, maltraités et à la merci des sautes d’humeur du « patron » restent au premier plan.
    Le tout forme un film magnifique et touchant dont on ne voit pas passer les deux heures.



  • [Livre] A tout jamais

    A tout jamais.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Landon Carter, maintenant un homme d'âge mûr, ne peut s'empêcher chaque mois d'avril, de repenser à sa dernière année de lycée. Il avait alors 17 ans, lorsque sa vie a été bouleversée à jamais...

    Enfant d'une famille riche dans un petit village, il n'était pas spécial et ne cherchait pas à l'être. Fuyant un père trop absent, il aimait sortir avec ses amis et s'amusait. Parfois, se moquer avec eux de la fille du pasteur : Jamie Sullivan, toujours prête à aider tout le monde, gentille et attentionnée envers tous. Président du conseil des élèves et sans cavalière pour le bal, Landon décide donc d'y aller avec elle. Il a alors l'occasion de mieux la connaître... Peu à peu, il tombe sous le charme de la jeune fille.

     

    Auteur : Nicholas Sparks

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Drame

     

    Date de parution : 21 novembre 2002

     

    Prix moyen : 6€

     

    Mon avis : Même si j’ai beaucoup aimé ce livre, ce n’est jamais qu’une énième reprise de Love Story, avec des protagonistes plus jeunes (peut-être pour faire plus dramatique ?)
    J’avais vu le film avant de lire le livre et j’ai trouvé que pour une fois, le film nous offrait une fin moins abrupte, plus développée et du coup plus satisfaisante. Il y a d’autres différences comme le physique de Jamie ou encore sa liste de choses à faire qui n’existe pas dans le livre mais qui a dû être rajoutée dans le film pour faire entrer un peu d’action dans l’histoire.
    Il faut dire que le livre est sans surprise, on sait assez vite de quoi il retourne et il n’y a aucun rebondissement.
    Le livre étant très court, tout se passe très vite. Un peu trop vite d’ailleurs : quand on voit le temps qu’il faut pour rentrer au cœur du problème, il reste très peu de temps pour le déroulement de l’histoire et on a l’impression que soudain les protagonistes ont sauté dans un train en marche pour aller plus vite.
    Le père de Landon est un politicien qui vit dans la capitale, et donc est souvent absent, mais, même si ce n’est pas le grand amour entre eux, Landon et lui se voit régulièrement, contrairement au film où le père est un médecin qui entretient de mauvais rapports avec son fils.
    Landon d’ailleurs n’est pas un mauvais garçon. Le pire qu’il fait est d’aller manger des cacahouètes dans le cimetière. Un vrai loubard !
    C’est un livre qui se lit rapidement et qui serre le cœur, mais quand on a vu Love Story ou lu le livre, on a juste l’impression d’un énorme plagiat et on se demande comment il se fait que personne ne semble s’en rendre compte.

     

    Un extrait : L’année de mes dix-sept ans, ma vie a changé à tout jamais.

    Je sais que certaines personnes sont intriguées en m’entendant dire cela.

    Elles me regardent d’un air étrange comme si elles essayaient de deviner ce qui a pu m’arriver. Ayant passé presque toute mon existence ici, je n’éprouve pas le besoin de m’expliquer. Ou alors il faudrait me laisser plus de temps qu’on ne m’en accorde en général : mon histoire ne se résume pas en deux ou trois phrases, on ne peut la réduire à un récit court et précis. Et même si quarante années se sont écoulées depuis, les gens d’ici qui me connaissaient alors se passent très bien de mes explications. En fait, mon histoire est aussi un peu la leur, car nous avons tous été touchés par elle.

    Mais moi, je l’ai été plus qu’aucun autre.

    J’ai cinquante-sept ans, pourtant je me souviens encore de cette année-là dans ses moindres détails. Elle revit souvent en moi, et, chaque fois que je la ressuscite, un curieux mélange de peine et de joie m’envahit. Parfois j’aimerais pouvoir remonter le temps et effacer tout ce qui fut triste, seulement la gaieté ne disparaîtrait-elle pas aussi ? Je laisse donc mes souvenirs m’entraîner comme ils l’entendent.

    Nous sommes le 12 avril et en sortant de chez moi je remarque malgré le ciel maussade que les cornouillers et les azalées sont en fleur. Il fait frais et je remonte légèrement le col de ma veste, mais je sais que d’ici quelques semaines la grisaille cédera la place à ces journées qui font de la Caroline du Nord une des plus belles régions du monde.

    Mes souvenirs resurgissent, mon cœur se serre. Je ferme les yeux et les années défilent, comme les aiguilles d’une horloge qui tourneraient à l’envers. Et comme par les yeux d’un autre je me regarde rajeunir. Mes cheveux redeviennent bruns, les rides autour de mes yeux s’estompent, mes bras et mes jambes retrouvent leur tonicité. Ce que j’ai appris de la vie s’estompe et c’est l’innocence qui s’impose au fur et à mesure que cette année mémorable se rapproche.

    Puis le décor autour de moi se met à changer lui aussi : les banlieues envahissantes sont reconquises par les fermes, les rues du centre-ville s’animent. Les hommes portent des chapeaux, les femmes sont en robe. Et au bout de la rue, la cloche sonne dans le beffroi du tribunal.

    Je rouvre les yeux face au fronton de l’église baptiste, et tout en le contemplant, je me revois exactement.

    Je m’appelle Landon Carter, et j’ai dix-sept ans.

     

    bonne lecture 3 étoiles.jpg

  • [Livre] Hortense

    hortense.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : 1993 : Sophie Delalande est folle d’amour pour sa fille Hortense, presque trois ans, qu’elle élève seule. Celle-ci lui permet d’oublier les rapports difficiles qu’elle entretient avec le père de cette dernière, Sylvain, un homme violent qui l’a abandonnée alors qu’elle était enceinte et à qui elle refuse le droit de visite. Un jour, pourtant, Sylvain fait irruption chez elle et lui enlève Hortense. « Regarde-la. Nous allons disparaître et tu ne la reverras plus. »

    2015 : après des années de recherches vaines, Sophie ne s’est jamais remise de la disparition d’Hortense. Fonctionnaire au ministère de l’Éducation, elle mène une existence morne et très solitaire. Jusqu’au soir où une jeune femme blonde la bouscule dans la rue. Sophie en est sûre, c’est sa fille, c’est Hortense. Elle la suit, l’observe sans relâche. Sans rien lui dire de leur lien de parenté, elle sympathise avec la jeune femme, prénommée Emmanuelle, tente d’en savoir plus sur elle. La relation qui se noue alors va vite devenir l’objet de bien des mystères. Sophie ne serait-elle pas la proie d’un délire psychotique qui lui fait prendre cette inconnue pour sa fille ? Et la jeune femme est-elle aussi innocente qu'elle le paraît ?

     

    Auteur : Jacques Expert

     

    Edition : Sonatine

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 9 juin 2016

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : J’ai bien aimé le schéma de ce livre. Sur toute la première partie, on ne suit que le point de vue de « Sophie », puis viennent s’intégrer des chapitres du point de vue d’Emmanuelle « Hortense », moins nombreux. Tout au long du roman sont intercalé des procès-verbaux d’audition concernant un évènement qui n’a pas encore eu lieu.
    Au début de l’histoire, on plaint beaucoup Sophie. Non seulement sa fille est enlevée mais l’enlèvement se fait avec une violence inouïe. Pour nous, Sylvain Dufayet est un salopart et on espère qu’il va vite tomber entre les mains de la police (précision : je n’ai pas lu le quatrième de couverture avant de lire !).
    Et puis, au fil de la lecture, Sophie nous parle de sa relation avec Sylvain, qui semble avoir tout du pervers narcissique, puis de sa relation avec sa fille. Et là, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise. La relation entre Sophie et Hortense m’est apparu de plus en plus comme malsaine, obsessionnelle…
    Et puis j’ai réalisé que de la relation entre Sophie et Sylvain, on ne connaissait que la version de Sophie qui m’apparaissait de moins en moins comme fiable.
    J’ai commencé à me poser des questions : Est-ce que Sylvain est vraiment le monstre qu’elle nous a décrit ? Ou est ce qu’elle n’a pas supporté qu’il ne réagisse pas en tout comme elle se l’était imaginé dans une sorte de délire sur leur couple ? Et surtout : est-ce que Sylvain a enlevé Hortense pour faire du mal à Sophie, comme elle le prétend ? Ou a-t-il ressenti le besoin impérieux de protéger sa fille de la folie de sa mère ?
    De la même façon, on se demande pendant tout le livre si Emmanuelle et Hortense sont une seule et même personne ou si tout ne repose que sur l’imaginaire de Sophie.
    Je n’ai trouvé aucune preuve formelle pour étayer les allégations de Sophie. Il y a des coïncidences, c’est sûr, mais à aucun moment je n’ai eu de certitudes.
    Jusqu’au dernier chapitre, j’ai vraiment été emporté par cette histoire et la plume de l’auteur, même si j’ai trouvé une erreur dans le livre qui m’a un peu fait tiqué (Emmanuelle parle de sa mère en l’appelant Nathalie. 120 pages plus loin, la mère devient Pauline).
    Mais il y a un MAIS. Et un gros en plus. C’est la fin.
    La fin est plus que brutale. Aucune des questions que l’on se pose au fil du roman n’est résolue mais cette fin pose elle-même une nouvelle question qui ne trouve pas de réponse. J’ai eu l’impression que l’auteur ne savait plus comment se sortir de son histoire et qu’il a balancé un épilogue pour s’en débarrasser. Je pense qu’il aurait fallu encore 3 ou quatre chapitres + un épilogue pour finir ce roman correctement. Si la fin avait été digne de ce nom, il aurait pu être un coup de cœur, mais cette fin le fait sacrément dégringoler dans le classement.
    J’ai été très déçue. Je déteste ce genre de fin qui est complètement incohérente. Elle m’a donné l’impression d’avoir perdu mon temps à lire un roman inachevé. J’ai déjà lu des romans de Jacques Expert, mais celui-ci m’a vraiment déçue.

     

    Un extrait : Je n’aime pas les épais nuages noirs qui assombrissent Paris et qui déjà s’emparent de la colline de Montmartre. En quelques secondes à peine il fait presque nuit. Pourtant il est tôt, pas encore dix-neuf heures, et nous sommes passés à l’heure d’été dimanche dernier. Déjà, une lourde goutte de pluie se faufile sous le col de ma chemise de coton gris. Je devrais presser le pas pour échapper à l’orage qui menace. Mon petit logement, rue des Martyrs, où je vis depuis tant d’années, n’est plus très loin.

    Comme chaque soir de la semaine, je suis sortie du métro à Anvers, et je descends à présent l’avenue Trudaine. Ensuite, je prendrai à gauche. Je m’arrêterai chez Tong pour acheter cinq nems, mon dîner du soir, avec une des pommes granny dont je fais provision tous les samedis matin au Verger de Montmartre. J’arriverai à mon immeuble, au 42 bis. Je monterai jusqu’au troisième étage, en ignorant l’ascenseur. À mon âge, cinquante et un ans dans trois mois, je peux bien me contraindre à ce petit exercice. Et puis je déteste être enfermée dans le minuscule habitacle. Ils l’ont installé il y a quatre ans et je crois ne l’avoir utilisé qu’à deux ou trois reprises. J’ai toujours peur d’y rester bloquée.

    Ma soirée sera semblable à celle d’hier, semblable à celle de demain. Je ne veux rien d’autre que cette monotonie quotidienne. Elle me convient. Les week-ends par contre sont douloureux. Ils s’éternisent, interminables, aussi je me force à marcher jusqu’à la place du Tertre dans l’après-midi, le samedi comme le dimanche, quelle que soit la saison, qu’il pleuve à verse ou qu’il règne un soleil de plomb. J’aime traîner au milieu des peintres qui me saluent amicalement. Depuis le temps (si longtemps…) que je viens ici, tous me reconnaissent, me font un signe de tête. Aucun ne me parle, ils me sourient et cela me suffit. Sans doute ne suis-je pour eux que cette étrange dame qui vient tous les week-ends se promener parmi les badauds. Peut-être leur fais-je un peu peur ?

    Moi, je m’amuse du ballet des touristes, surtout ceux qui se font faire un portrait, ou pire, une caricature grotesque qu’ils payent une fortune. Puis je redescends par la rue Lepic et je prends le boulevard de Pigalle. Je reconnais chacun des rabatteurs qui tentent d’attirer dans son établissement les visiteurs naïfs ou les pauvres types en goguette. Je compte les vieilles putes qui semblent endurer l’ennui de leur sort encore plus que moi. Depuis le temps, à force de les entendre s’interpeller, j’ai retenu leurs prénoms. Pas sûr, en revanche, qu’elles aient jamais vraiment remarqué la femme sans âge qui passe chaque dimanche à leur hauteur.

    Cette femme sans âge, c’est moi, transparente, anonyme.

    Voilà ce que je suis devenue. Rien.

    Même pas un fantôme. Un fantôme, on finit toujours par le voir. Moi je ne suis rien, depuis une éternité, et cela m’indiffère.

    Mieux, cela me convient tout à fait.

    Une fois de retour chez moi, vers dix-huit heures, je tire les rideaux, et j’attends, allongée sur mon canapé couvert de toile grise, l’heure du dîner. Le week-end c’est un plat surgelé, qui me fait les deux jours. Ensuite, je lis un peu, puis je vais au lit, à vingt-deux heures précises. Je n’ai même pas besoin de regarder ma montre. Cette vieille montre, qui me vient de ma mère décédée il y a dix-neuf ans. Je la lui avais enlevée en cachette de mes deux frères, je l’avais prise à son poignet avant qu’on ne referme le cercueil. Ils prétendaient qu’elle voulait être enterrée avec.

    Mes frères ? Pierre, l’aîné, est mort dans son sommeil, d’une crise cardiaque. Sa veuve m’a raconté comment elle l’a découvert, encore chaud, à son réveil. Je ne suis pas allée à ses funérailles. Pourtant je l’aimais bien, celui-là, davantage que Philippe et Serge, mes cadets. Mais cela aurait été trop dur. Pas de voir son cadavre, non, ce que je ne voulais pas, c’était les revoir eux. Cette famille, mon père, mes deux frères, leurs femmes, et leur ribambelle de gamins bruyants

     

    Petite déception 2 étoiles.jpg

  • [Livre] Directs du droit

    directs-du-droit.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Recordman des acquittements aux assises, Éric Dupond-Moretti aurait un peu trop tendance, selon ses détracteurs, à faire relaxer tous ses clients. Il nous montre ici que la Justice, elle, à une réelle propension à condamner tous ceux qui paraissent devant elle.

    À travers le récit de plusieurs affaires criminelles dans lesquelles il est intervenu, traitées comme des thrillers dans des chapitres coups de poing, il dénonce les imperfections d'un système qui respecte de moins en moins les droits de la défense.

     

    Auteur : Eric Dupond-Moretti

     

    Edition : Michel Lafon

     

    Genre : Témoignage

     

    Date de parution : 18 janvier 2017

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Au travers d’affaires qu’il a traité, le ténor du barreau nous fait part de son inquiétude devant une évolution de la justice peu favorable à la défense. Véritable retour en arrière moyenâgeux, les magistrats semblent, pour certains, penser que quelqu’un qui se retrouve aux assises à forcément quelque chose à se reprocher et peu importe si les preuves de sa culpabilité sont des plus légères.
    Ainsi, ils n’hésitent pas à influencer les jurés lors des délibérés, voire à modifier leurs votes quand ils ne leurs conviennent pas. La morale et la religion apparaissent de plus en plus souvent dans les débats au mépris de la règle de droit qui stipule que le droit doit s’affranchir de la morale.
    Les magistrats livrent une véritable guerre aux avocats de la défense, vus comme des traîtres qui défendent les criminels, oubliant que la loi française garanti le droit à la défense à tous, même au pire des criminels. Les magistrats voudraient-ils que les avocats de la défense fassent mal leur office pour leur garantir la condamnation des prévenus ? Qu’en est-il de la maxime : Innocent jusqu’à preuve du contraire ?
    Dans les sept chapitres présentés, on va pouvoir découvrir des pratiques indignes de représentants du droit : tentative d’intimidation, plainte auprès du barreau parce qu’un avocat s’est plaint d’un mauvais comportement, fuite dans la presse, audience devant la cour d’assise d’un homme, mineur au moment des faits et déjà acquitté par la cour d’assise des enfants, condamnation d’un homme pouvant prouver qu’il n’était pas présent sur le territoire français au moment des faits…
    Véritable lanceur d’alerte, Éric Dupond-Moretti met en garde contre cette évolution qui tend à bafouer les droits les plus élémentaires de tout justiciable : un procès équitable et le droit à une défense.

     

    Un extrait : En quatre ans, j’ai encore vu changer le monde que je connais le mieux : celui de la justice. Depuis que j’ai prêté le serment d’avocat, en 1984, ce monde est en révolution perpétuelle, pas forcément pour le meilleur. Les lois, votées à la va-vite et au doigt mouillé, les lois, propulsées dans le code pénal par le vent versatile de l’émotion alors qu’elles devraient résister à cette tornade, les lois se durcissent. Les faits divers successifs modèlent et remodèlent la hiérarchie des crimes : du temps où André Gide siégeait comme juré à la cour d’assises de la Seine-Inférieure, il était plus grave d’incendier une grange que de violer une fille de ferme. Nous étions au début du XXe siècle, avant la Grande Guerre, avant l’acquittement de Raoul Villain, l’homme qui avait assassiné Jaurès en 1914 : le pire des crimes, après la défaite de l’Allemagne, c’était le pacifisme, et la veuve de Jaurès fut même condamnée aux dépens. À la fin des années 1990, quand éclatèrent, en Belgique l’affaire Dutroux, et dans le Pas-de-Calais celle d’Outreau, la pédophilie, communément présentée comme plus grave que l’homicide, était hissée par l’opinion sur la plus haute marche de ce dérisoire podium. Depuis janvier 2015 et la tuerie de Charlie Hebdo, il n’est pas pire abomination que l’attentat islamiste. Peu importe ces échelles éphémères : les appels à la sévérité aveugle (donc injuste) se multiplient ; les établissements pénitentiaires français n’ont jamais été aussi surpeuplés, mais des députés veulent supprimer les aménagements de peine pour certaines catégories de détenus, créer des « Guantánamo à la française » pour des suspects qui n’ont pas été condamnés, transformer la Constitution en blanc-seing pour le tout-répressif. Ce n’est donc plus « surveiller et punir », comme du temps de Michel Foucault, mais punir d’abord pour mieux surveiller, au cas où. La société de ce début de XXIe siècle se met à ressembler à ce qu’avaient imaginé des auteurs de science-fiction comme George Orwell ou Philip K. Dick : j’ai peur.

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

  • C'est lundi que lisez-vous? #137

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    avec tes yeux.jpg étiquette et espionnage.jpg duelle.jpg

     

    Si les livres que j’ai lus cette semaine vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous. Si une image n’ouvre pas une page bookwitty, c’est que le livre n’y est pas encore disponible.

     

    lecture en cours.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    La couleur des sentiments.jpg


    mes prochaines lectures.jpg

    Défi lecture 2017.jpg

    Lire entre 2 défis 2.jpg

    Lire entre 2 défis.jpg


    Et vous, qu'avez-vous lu? Que lisez-vous? Qu'allez vous lire? Dites-moi tout!

  • Le tiercé du samedi #136

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres ayant pour thème le handicap ou la maladie que vous avez préférés

     

    Si les livres que je vous présente vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous.

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     

     coupe de bronze.jpg

    Nos étoiles contraires

     

     

    nos etoiles contraires.jpg

    Suivre des ados atteint du cancer c'est éprouvant et John Green ne cous épargne rien. Je n'ai pu finir ni le livre, ni le film sans fondre en larmes

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Journal d'un vampire en pyjama

     

     

    journal d'un vampire en pyjama.jpg

    Mathias Malzieu nous parle de sa maladie, depuis le diagnostic jusqu'au dénouement en passant par ses angoisses, les examens, les frayeurs... Un coup de cœur!

     

     

     coupe d'or.jpg

    Le silence de Mélodie

     

     

    le silence de melodie.jpg

    Melodie est une petite fille exceptionnellement intelligente, mais tout le monde pense qu'elle est stupide sous le prétexte qu'elle est handicapée moteur. Elle ne peut ni marcher, ni parler et tout le monde, pas seulement ses camarades d'école mais aussi les professeurs et les médecins, s'arrête aux apparences pour la juger et la mettre dans une case.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres historique (romancé ou non) que vous avez préférés

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • Book Haul d'octobre et novembre

    book haul.jpg

    Comme mon compte en banque n'est, hélas, pas extensible, j'ai décidé de ne m'autoriser à acheter un livre que quand j'en ai lu trois. Evidemment, ça ne concerne que les livres papier (parce que j'ai un gros stock de livres numérique).
    Du coup, il faut bien avouer que mes book hauls sont moins importants.
    Bon évidemment, cette résolution ne prend pas en compte les achats trimestriels de France loisirs, ni les SP (forcément) et encore moins la descente annuelle de janvier chez Cultura avec les bons de noël du boulot (Quoi? Comment ça y'a plus d'exceptions que de règles?)
    Enfin bref! Voilà donc un tout petit book haul pour les deux derniers mois.

     

    Du côté des SP j'ai reçu un petit pepix de sarbacane et un masse critique

    sarbacane.JPG

    masse critique.JPG
    Deux lectures jeunesses bien sympathiques, surtout Le bois sans dessus dessous qui est vraiment tout mignon.

     

    Puis, j'ai fais mon achat trimestriel chez France Loisirs

    france loisirs.JPG

     

    Enfin, j'ai fait sur Amazon des achats soumis au 3 lus = 1 acheté

    amazon.JPG

    amazon 2.JPG

    Je ne les ai pas encore lu, mais j'ai hâte!

     

    Comme je vous disais, c'est un tout petit book haul, mais avec noël et les bons de noël du boulot, le book haul des mois de décembre et janvier sera sans doute bien plus conséquent!

    Je vous dis donc à dans deux mois pour le prochain book haul, et en attendant, ayez de bonnes lectures!