Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Livre] A tout jamais

A tout jamais.jpg

Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

 

Résumé : Landon Carter, maintenant un homme d'âge mûr, ne peut s'empêcher chaque mois d'avril, de repenser à sa dernière année de lycée. Il avait alors 17 ans, lorsque sa vie a été bouleversée à jamais...

Enfant d'une famille riche dans un petit village, il n'était pas spécial et ne cherchait pas à l'être. Fuyant un père trop absent, il aimait sortir avec ses amis et s'amusait. Parfois, se moquer avec eux de la fille du pasteur : Jamie Sullivan, toujours prête à aider tout le monde, gentille et attentionnée envers tous. Président du conseil des élèves et sans cavalière pour le bal, Landon décide donc d'y aller avec elle. Il a alors l'occasion de mieux la connaître... Peu à peu, il tombe sous le charme de la jeune fille.

 

Auteur : Nicholas Sparks

 

Edition : Pocket

 

Genre : Drame

 

Date de parution : 21 novembre 2002

 

Prix moyen : 6€

 

Mon avis : Même si j’ai beaucoup aimé ce livre, ce n’est jamais qu’une énième reprise de Love Story, avec des protagonistes plus jeunes (peut-être pour faire plus dramatique ?)
J’avais vu le film avant de lire le livre et j’ai trouvé que pour une fois, le film nous offrait une fin moins abrupte, plus développée et du coup plus satisfaisante. Il y a d’autres différences comme le physique de Jamie ou encore sa liste de choses à faire qui n’existe pas dans le livre mais qui a dû être rajoutée dans le film pour faire entrer un peu d’action dans l’histoire.
Il faut dire que le livre est sans surprise, on sait assez vite de quoi il retourne et il n’y a aucun rebondissement.
Le livre étant très court, tout se passe très vite. Un peu trop vite d’ailleurs : quand on voit le temps qu’il faut pour rentrer au cœur du problème, il reste très peu de temps pour le déroulement de l’histoire et on a l’impression que soudain les protagonistes ont sauté dans un train en marche pour aller plus vite.
Le père de Landon est un politicien qui vit dans la capitale, et donc est souvent absent, mais, même si ce n’est pas le grand amour entre eux, Landon et lui se voit régulièrement, contrairement au film où le père est un médecin qui entretient de mauvais rapports avec son fils.
Landon d’ailleurs n’est pas un mauvais garçon. Le pire qu’il fait est d’aller manger des cacahouètes dans le cimetière. Un vrai loubard !
C’est un livre qui se lit rapidement et qui serre le cœur, mais quand on a vu Love Story ou lu le livre, on a juste l’impression d’un énorme plagiat et on se demande comment il se fait que personne ne semble s’en rendre compte.

 

Un extrait : L’année de mes dix-sept ans, ma vie a changé à tout jamais.

Je sais que certaines personnes sont intriguées en m’entendant dire cela.

Elles me regardent d’un air étrange comme si elles essayaient de deviner ce qui a pu m’arriver. Ayant passé presque toute mon existence ici, je n’éprouve pas le besoin de m’expliquer. Ou alors il faudrait me laisser plus de temps qu’on ne m’en accorde en général : mon histoire ne se résume pas en deux ou trois phrases, on ne peut la réduire à un récit court et précis. Et même si quarante années se sont écoulées depuis, les gens d’ici qui me connaissaient alors se passent très bien de mes explications. En fait, mon histoire est aussi un peu la leur, car nous avons tous été touchés par elle.

Mais moi, je l’ai été plus qu’aucun autre.

J’ai cinquante-sept ans, pourtant je me souviens encore de cette année-là dans ses moindres détails. Elle revit souvent en moi, et, chaque fois que je la ressuscite, un curieux mélange de peine et de joie m’envahit. Parfois j’aimerais pouvoir remonter le temps et effacer tout ce qui fut triste, seulement la gaieté ne disparaîtrait-elle pas aussi ? Je laisse donc mes souvenirs m’entraîner comme ils l’entendent.

Nous sommes le 12 avril et en sortant de chez moi je remarque malgré le ciel maussade que les cornouillers et les azalées sont en fleur. Il fait frais et je remonte légèrement le col de ma veste, mais je sais que d’ici quelques semaines la grisaille cédera la place à ces journées qui font de la Caroline du Nord une des plus belles régions du monde.

Mes souvenirs resurgissent, mon cœur se serre. Je ferme les yeux et les années défilent, comme les aiguilles d’une horloge qui tourneraient à l’envers. Et comme par les yeux d’un autre je me regarde rajeunir. Mes cheveux redeviennent bruns, les rides autour de mes yeux s’estompent, mes bras et mes jambes retrouvent leur tonicité. Ce que j’ai appris de la vie s’estompe et c’est l’innocence qui s’impose au fur et à mesure que cette année mémorable se rapproche.

Puis le décor autour de moi se met à changer lui aussi : les banlieues envahissantes sont reconquises par les fermes, les rues du centre-ville s’animent. Les hommes portent des chapeaux, les femmes sont en robe. Et au bout de la rue, la cloche sonne dans le beffroi du tribunal.

Je rouvre les yeux face au fronton de l’église baptiste, et tout en le contemplant, je me revois exactement.

Je m’appelle Landon Carter, et j’ai dix-sept ans.

 

bonne lecture 3 étoiles.jpg

Écrire un commentaire

Optionnel