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  • [Film] La cage dorée

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    Titre original : La cage dorée

    Réalisé par : Ruben Alves

    Date de sortie : 24 avril 2013

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Portugal

    Durée : 1h31

    Casting : Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud…

    Résumé : Dans les beaux quartiers de Paris, Maria et José Ribeiro vivent depuis bientôt trente ans au rez-de-chaussée d’un bel immeuble haussmannien, dans leur chère petite loge. Ce couple d’immigrés portugais fait l’unanimité dans le quartier : Maria, excellente concierge, et José, chef de chantier hors pair, sont devenus au fil du temps indispensables à la vie quotidienne de tous ceux qui les entourent. Tant appréciés et si bien intégrés que, le jour où on leur offre leur rêve, rentrer au Portugal dans les meilleures conditions, personne ne veut laisser partir les Ribeiro, si dévoués et si discrets. Jusqu’où seront capables d’aller leur famille, les voisins, et leurs patrons pour les retenir ? Et après tout, Maria et José ont-ils vraiment envie de quitter la France et d’abandonner leur si précieuse cage dorée ?

    Mon avis : Les Ribeiro sont appréciés par tous, certes, mais leurs façons de se plier en quatre tout le temps, sans jamais rien exiger en retour et sans jamais poser de limites (chose que leur reproche leur fille, Paula), fait que tout le monde prend leur gentillesse pour acquise.
    De plus, leur fils adolescent, qui les voit sans cesse s’aplatir devant tout le monde, a honte d’eux.
    Quand ils en prennent conscience, ils vont enfin réagir en agissant exactement à l’inverse de leurs habitudes. Puisqu’on les « aime trop » pour les laisser partir au Portugal, et bien ils vont faire en sorte qu’on les aime un peu moins.
    Mais si son mari s’amuse comme un petit fou, du moins au début, on voit que Maria se fait violence, qu’elle va contre sa nature et qu’elle souffre vraiment de ce qu’elle doit faire.

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    Mais la vraie question est de savoir si, après 30 ans de vie en France, ils ont vraiment envie de partir, de rentrer au Portugal, même dans les conditions quasi idéales qu’on leur propose. Leur vie, leur famille, leurs amis, est-ce que ce n’est pas la France ?

    Le Portugal, c’est une revanche pour José, un vieux rêve pour Maria, mais en 30 ans, la revanche a-t-elle vraiment un sens et le rêve n’a-t-il pas changé ?
    J’ai trouvé le jeu des acteurs très juste. Chacun d’entre eux est émouvant à sa manière. Ce film est classé en comédie, mais même si le patron de José et sa femme sont de vrais comiques, même s’il y a des moments très amusants, le fond du film est parfois mélancolique. Il parle du conflit des générations, du sens de la vie…
    Et le fado prece, interprété par Catarina Wallestein tirerait des larmes à n’importe qui !



     

  • C'est lundi que lisez vous? #16

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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  • [Livre] Opération Cendrillon

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    Résumé : Rédactrice dans un célèbre magazine, Macie Graham est bien décidée à se venger de Ross Mannon, star de la radio, qui a critiqué son dernier article. Pour dénicher des dossiers compromettants, la jeune femme s’introduit incognito dans la vie de Ross en se faisant passer pour la gouvernante dont il a besoin pour éduquer sa fille délurée. L’animateur n’avait pas prévu de tomber sous le charme de son employée en talons aiguilles. Lorsque Macie découvre enfin le secret qui pourrait détruire sa réputation, elle ne sait plus si elle doit étouffer l’affaire au risque de perdre son travail ou la rendre publique, au risque de gâcher ce qui pourrait être un conte de fées…

    Auteur : Hope Tarr

    Edition : Milady Romance

    Genre : Chick lit

    Date de parution : 22 août 2014

    Prix moyen : 8€

    Mon avis : Ross m’a énervée sur le fond. Alors oui il est beau, il est charmant, c’est un bon père, tout ce que vous voudrez, mais je n’ai pas pu dépasser le fait qu’il n’ait pas l’air de supporter que les autres aient d’autres opinions que lui. Ce que sa fille de 15 ans ne va pas se priver de lui faire remarquer.
    Essayer de couler un magazine qui énonce une vérité qui le dérange est extrême. S’il ne veut pas que sa fille le lise, c’est son droit, même s’il est ridicule de penser qu’une gamine de 15 ans a besoin d’un article dans un magasine pour apprendre que les ados ont des relations sexuelles de plus en plus tôt. Je veux dire qu’elle ne vit pas sous cloche, elle va au lycée, elle parle avec ses copines…
    Ross se dit conservateur, mais on peut être conservateur sans en être ridicule. Pour lui une femme doit passer sa journée à la cuisine ou au ménage et surtout ne pas avoir de vie personnelle.
    Du coté de Macie, j’ai compris son envie de se venger, de montrer au monde que cet homme n’est qu’un hypocrite, même si j’ai trouvé qu’elle allait un peu loin.
    J’ai trouvé que la fin était un peu rapide. En quelques pages hop hop, tout est découvert, expliqué etc… J’aurais préféré que ce soit plus progressif.
    J’ai bien aimé l’épilogue qui est là plus ou moins pour annoncer les prochains tomes dans lesquels les femmes que l’on a découvert autour de Macie seront à l’honneur.

    Au final c’est un livre de plage : agréable à lire mais pas inoubliable.

    Un extrait : L’enfoiré, le chroniqueur radio et très conservateur Ross Mannon, lui sourit dans le cadre de la vidéo qu’elle avait mise sur pause. Si l’on considérait ses courts cheveux blonds, ses traits ciselés et ses yeux d’un bleu céruléen, il ne fallait pas beaucoup d’imagination pour comprendre pourquoi une journaliste féminine du Newsweek l’avait qualifié de « Robert Redford de la droite ». Le sociologue texan avait fait les gros titres l’année précédente grâce à la publication d’une étude montrant la forte corrélation entre les heures que passaient les adolescents américains sur Internet et leur probabilité à se livrer à des attitudes à haut risque, y compris à avoir des rapports sexuels non protégés. Les médias conservateurs s’étaient jetés sur les conclusions de l’étude comme des sangsues affamées sur une banque de sang de la Croix-Rouge. En une semaine, le « docteur Ross » avait été invité dans de nombreuses émissions télévisées, où il dénonçait « la culture de l’éducation à temps partiel basée sur le déni et un discours hypocrite politiquement correct ». Six mois auparavant, il avait créé sa propre émission de radio quotidienne, diffusée depuis Washington. Depuis, trois cents stations de radio à travers tout le pays avaient intégré L’heure de Ross Mannon à leur programmation, et le site Internet de l’émission comptait environ cent mille visites par jour.

    Jusque-là, Macie avait laissé Mannon tranquille. On Top avait beau faire des numéros plutôt francs – bon d’accord, carrément provocants –, s’en prendre au dernier messie conservateur des médias aurait été une manœuvre stupide.

    Mais Mannon avait mis fin à leur coexistence paisible. Il avait mis la main sur un exemplaire du dernier numéro d’On Top, repéré l’article de Macie sur le nombre croissant de parents choisissant d’éviter les grossesses non désirées en faisant prendre la pilule à leurs filles avant même qu’elles aient des rapports (« Oubliez les contes de fées : le sexe chez les ados n’est pas une fiction mais la réalité ») et fait du magazine sa cible du Coup de Gueule de Ross du jour. Il avait terminé sa chronique en donnant l’adresse postale du siège d’On Top, l’adresse mail du magazine ainsi que son numéro de téléphone gratuit, invitant ses auditeurs à se faire entendre. En quelques minutes, le serveur informatique du magazine, surchargé, était tombé en panne, et le standard s’était illuminé comme un panneau lumineux de Times Square. 

    Les appels, certains simplement hostiles et d’autres carrément dérangés, avaient été accompagnés de nombreux mails adressés aux « personnes responsables » et condamnant l’article de Macie. Elle ne s’en était pas souciée. Le lectorat d’On Top et le public radiophonique de Ross Mannon étaient diamétralement opposés, deux espèces différentes de consommateurs de divertissement et d’actualité. Seulement, le problème venait d’ailleurs : la marque Beauté, fabricant de produits capillaires haut de gamme ciblant les adolescents, qui représentait une part majeure des recettes publicitaires du journal, avait demandé à mettre fin à leur partenariat, invoquant la clause morale du contrat et son inquiétude quant à son image.

  • Le tiercé du samedi #16

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

     

    Les trois livres qui vous ont donné envie de tout plaquer pour partir vivre dans leur univers. 

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

    Hunger Games! ...Non je déconne!

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    Percy Jackson

     

     

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    Être un demi-dieu, ça peut être mortel...
    Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus!
    Pour rester en vie, s'innocenter et découvrir l'identité du dieu qui l'a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

    Non parce que c'est quand même la classe d'être la progéniture d'un Dieu, surtout si on a des pouvoirs qui vont avec. Qui je voudrais? Poséidon, pour avoir un peu de maîtrise sur l'eau; Hadès parce que c'est toujours un bon plan d'avoir le dieu des enfers dans la poche; ou encore Ares parce que bon, quand ton papa est le Dieu de la guerre, on y réfléchit à deux fois avant de te chercher des noises!

     

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    Alpha et Omega

     

     

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    Anna a toujours ignoré l'existence des loups-garous, jusqu'à la nuit où elle a survécu à une violente agression... et en est devenue un elle aussi. Dans sa meute, elle a appris à faire profil bas et à se méfier des mâles dominants jusqu'à ce que Charles Cornick, Alpha, et fils du chef des loups-garous d'Amérique du Nord entre dans sa vie.
    Il affirme qu'Anna es non seulement sa campagne, mais qu'elle est aussi une Omega d'une puissance rare... ce qui se révélera très utile pour traquer un loup-garou doté d'une magie si sombre qu'il pourrait menacer l'ensemble de la meute.

    J'adorerais me transformer en loup, et pas que les soirs de pleine lune, hein. Par contre un truc qui me gonflerait vite, c'est cette hiérarchie et le fait que les louves ont le statut de leur compagnon et si elles sont célibataires, sont au ras des pâquerettes dans la hiérarchie de la meute, et même si elles sont capables de foutre une branlée à la moitié des mâle du groupe.
    Et comme en plus, dans chaque livre sur les loup-garous, on explique toujours que les femelles ne peuvent pas être solitaires parce que les meutes ne les laisseront pas faire (trop précieuses, rares, "fragiles"), je ne peux pas mettre ce monde en coupe d'or!

     

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    Harry Potter

     

     

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    Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure donc sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?

    Comme je suis française, je serais, bien sûr allée à Beaubatton. Et c'est tant mieux, parce que pour l'endroit le plus sûr d'Angleterre, vous m'excuserez, mais on y rentre un peu comme dans un moulin à Poudlard: des trolls, Voldemort en personne, des professeurs à sa solde, déguisés ou non, des serpents qui tuent d'un seul regard, des elfes qui n'ont rien à fiche là, des détenus en cavales, des animagus vicelard, des mangemorts, des folles furieuses, et j'en passe...Et les escaliers qui changent de direction pendant que de pauvres élèves innocents son dessus, manquant de les précipiter dans le vide? Nan nan nan, Beaubatton, c'est très bien!



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont un personnage secondaire mériterait qu’on lui écrive son propre tome, voire sa propre série…

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] L'école de tous les talents

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    Titre original : Ballet Shoes

    Réalisé par : Sandra Goldbacher

    Date de sortie : 22 juillet 2009

    Genre : Jeunesse

    Pays d’origine : Angleterre

    Durée : 1h25

    Casting : Emilia Fox, Emma Watson, Yasmin Paige…

    Résumé : Dans le Londres des années 30, trois orphelines, Pauline, Petrova et Posy, sont recueillies par un explorateur excentrique et sa nièce. Malgré les difficultés et l'absence de leur protecteur, les trois jeunes filles tenteront de réaliser leurs rêves. Pauline se voit actrice, Petrova aviatrice et Posy ballerine.

    Mon avis : La première chose qui m’a fait sourire dans ce film est que l’oncle qui se voit confier sa nièce, Sylvia, 

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    puis qui adopte trois bébés au fil de ses explorations, qui est un oncle adoptif gâteau, bien que souvent absent, n’est autre que Vernon Dursley, l’abominable oncle d’Harry Potter…

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    et second clin d’œil, l’ainé des bébés, qu’il sauve de la catastrophe du Titanic (qu’il décrit à sa nièce d’une désinvolte : oh le bateau a coulé à cause d’un Iceberg) n’est autre qu’Emma Watson, soit Hermione Granger, la meilleure amie d’Harry.
    Quand il ramène la première fillette, et que la gouvernante de sa nièce lui dit d’un ton ironique qu’un enfant doit avoir un nom, ce paléontologue déclare : elle s’appelle Pauline Fossil.

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    A chaque fillette qu’il ramène, l’oncle, puis sa nièce, vident une chambre des fossiles, tableaux et squelettes, qu’ils donnent à un musée.
    Quand l’oncle, qui leur a laissé de quoi vivre pour 5 ans, oublie de revenir au bout de ce délai, sa nièce vide de nouvelles chambres pour les proposer en location et lutter ainsi contre le manque d’argent.
    Vont alors s’installer dans la maison des personnages hauts en couleur qui vont agrandir l’univers confiné des sœurs Fossil :
    Le prof de danse leur permet de débuter une carrière artistique (même si seule la plus jeune est emballée par les cours de danse), les professeurs à la retraite leur font la classe et enfin le jeune veuf devient à la fois le confident de Petrova et le chevalier servant de Sylvia.

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    Alors pour ceux qui se posent la question, ce n’est pas le rôle d’Hermione qui veut que ses sourcils s’agitent sans cesse, mais bien un tic d’Emma Watson !
    Pauline va prendre un peu la grosse tête lorsqu’elle va réussir une audition mais va vite se rendre compte que la chance peut rapidement tourner quand on se met les gens à dos.
    Des trois sœurs, je trouve que Petrova est la moins égoïste : elle n’aime pas la scène mais accepte de passer des auditions et de jouer pour gagner de l’argent et aider sa famille.

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    Posy est affreusement égocentrique pour son jeune âge

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    et Pauline a peut être un peu la tête tournée par son succès mais on voit qu’elle va retrouver ses esprits.
    Jusqu’à la fin, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions : qu’est devenu l’oncle Gum ? Le jeune veuf est-il amoureux de la prof de danse ou de Sylvia ? Petrova réalisera-t-elle un jour son rêve ?
    Il faudra attendre la toute fin du film pour avoir les réponses à nos questions… ou pas…


     

  • [Livre] Un avion sans elle

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    Résumé : 23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? 
    Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné. 
    Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité...


    Auteur : Michel Bussi

    Edition : Pockett

    Genre : Thriller

    Date de parution : 12 janvier 2012

    Prix moyen : 8€

    Mon avis : Ce livre est à déconseiller aux inconditionnels de Columbo. En effet, pas question ici de connaître la solution avant les dernières pages. Difficile aussi de la deviner, puisque l’indice principal, primordial, connu de certains protagonistes, ne nous est dévoilé qu’à la presque toute fin. Un peu plus Poirot que Columbo donc.
    J’avoue que c’est parfois un peu agaçant de n’avoir pas les indices nécessaires pour essayer de comprendre, comme si l’auteur ne se pensait pas capable de distiller des indices susceptibles de résoudre l’intrigue mais sans trop de facilité non plus. Alors il préfère attendre les dernières pages pour sortir l’As de sa poche, l’indice, qui est tellement éclairant qu’on ne peut même plus, en fait, l’appeler un indice.
    Pour ceux qui aiment résoudre les énigmes en lisant, c’est frustrant.
    Cependant, l’écriture de Michel Bussi fait que, malgré cela, le roman devient très vite addictif.
    Au fil de la lecture, on passe de certitudes en incertitudes. La justice s’est trompée, le bébé est Lyse-Rose ; Ah oui mais non, finalement c’est bien Emilie… Quoi que…
    Et ainsi de suite…

    On suit l’enquête de Marc avec impatience, on n’arrive pas à tourner les pages assez vite pour assouvir notre soif de vérité, de réponses.
    Nos sentiments pour les personnages balancent entre compassion, indignation, espoir…
    Je suis incapable de parler vraiment du style d’écriture ce qui veut dire qu’il est bon : Je n’aurais pas pu me plonger aussi profondément dans un roman s’il avait été truffé de fautes de syntaxe, si les dialogues n’avaient pas été crédibles, si le style avait été lourd… C’est comme ça, je ne remarque vraiment le style que s’il ne me plait pas.
    Bussi a décidé de faire dans la caricature : les riches sont odieux, les pauvres sont humbles, vaillants et gentils, le détective est limite obsessionnel, et Lylie « la libellule » est limite parfaite… Avec un auteur moins doué, cet étalage de stéréotypes aurait été rédhibitoire… Mais ici, ça passe comme une lettre à la poste.

    Lylie, même si elle est au centre de l’intrigue est quasi absente du livre : d’elle, on n’a que quelques messages, de très brefs passages, des souvenirs… Elle est quasi absente mais omniprésente.

    Au final c’est un roman dont le point fort est le style prenant mais j’ai regretté de ne pas avoir les indices nécessaires pour résoudre l’enquête et le coté caricatural des personnages.

    Un extrait : 23 décembre 1980, 00 h 33

    L’Airbus 5403 Istanbul-Paris décrocha. Un plongeon de près de mille mètres en moins de dix secondes, presque à la verticale, avant de se stabiliser à nouveau. La plupart des passagers dormaient. Ils se réveillèrent brusquement, avec la sensation terrifiante de s’être assoupis sur le fauteuil d’un manège de foire.

    Ce furent les hurlements qui brisèrent net le fragile sommeil d’Izel, pas les soubresauts de l’avion. Les bourrasques, les trous d’air, elle en avait l’habitude, depuis presque trois ans qu’elle enchaînait les tours du monde pour Turkish Airlines. C’était son heure de pause. Elle dormait depuis moins de vingt minutes. Elle avait à peine ouvert les yeux que sa collègue de garde, Meliha, une vieille, penchait déjà vers elle son décolleté boudiné.

    — Izel ? Izel ? Fonce ! C’est chaud. C’est la tempête, dehors, il paraît. Zéro visibilité, d’après le commandant. Tu prends ton allée ?

    Izel afficha l’air lassé de l’hôtesse expérimentée qui ne panique pas pour si peu. Elle se leva de son siège, réajusta son tailleur, tira un peu sur sa jupe, admira un instant le reflet de son joli corps de poupée turque dans l’écran éteint devant elle et avança vers l’allée de droite.

    Les passagers réveillés ne hurlaient plus, mais ouvraient des yeux plus étonnés qu’inquiets. L’avion continuait de tanguer. Izel entreprit de se pencher avec calme sur chacun d’entre eux.

    — Tout va bien. Aucun souci. On traverse simplement une tempête de neige au-dessus du Jura. On sera à Paris dans moins d’une heure.

    Le sourire d’Izel n’était pas forcé. Son esprit vagabondait déjà vers Paris. Elle devait y rester trois jours, jusqu’à Noël. Elle était excitée comme une gamine à l’idée de jouer les Stambouliotes libérées dans la capitale française.

    Ses attentions rassurantes se posèrent successivement sur un garçon de dix ans qui s’accrochait à la main de sa grand-mère, sur un jeune cadre à la chemise froissée qu’elle aurait volontiers recroisé le lendemain sur les Champs-Elysées, sur une femme turque dont le voile, sans doute mal ajusté à cause du réveil brutal, lui barrait la moitié des yeux, sur un vieil homme recroquevillé sur lui-même, les mains coincées entre ses genoux, qui lui jetait un regard implorant…

    — Tout va bien. Je vous assure.

    Izel progressait calmement dans l’allée quand l’Airbus pencha à nouveau sur le côté. Quelques cris fusèrent. Un jeune type assis sur la droite d’Izel, qui tenait à deux mains un baladeur-cassette, cria d’un air faussement enjoué :

    — C’est pour quand, le looping ?

    Quelques rires timides lui répondirent, immédiatement couverts par les cris d’un nourrisson. L’enfant était allongé dans un cosy juste devant Izel. A quelques mètres. Le regard de l’hôtesse de l’air se posa sur la petite fille âgée à peine de quelques mois, elle portait une robe blanche à fleurs orange qui dépassait d’un pull de laine écru en jacquard.

    — Non, madame, intervint Izel. Non !

    La mère, assise juste à côté, détachait sa ceinture pour se pencher vers sa fille.

    — Non, madame, insista Izel. Vous devez rester attachée. C’est impératif. C’est…

    La mère ne se donna même pas la peine de se retourner, encore moins de répondre à l’hôtesse. Ses longs cheveux dénoués tombaient dans le cosy. Le bébé hurla, plus fort encore.

    Izel hésita sur la conduite à tenir, se rapprocha.

    L’avion décrocha encore. Trois secondes, mille nouveaux mètres, peut-être.

    De brefs cris explosèrent, mais la plupart des passagers gardèrent le silence. Muets. Conscients que le mouvement de l’avion n’était plus simplement provoqué par de simples rafales hivernales. Sous l’effet de la secousse, Izel tomba sur le côté. Son coude enfonça le baladeur-cassette dans la poitrine de son propriétaire, sur sa droite, lui coupant le souffle. Elle ne prit même pas le temps de s’excuser, se redressa. Juste devant elle, la fillette de trois mois pleurait toujours. Sa mère se penchait à nouveau vers elle, commençait à détacher la ceinture de sécurité de l’enfant…

    — Non, madame ! Non…

    Izel pesta. Elle tira machinalement sa jupe relevée sur son bas filé. Quelle galère ! Elle les aurait bien mérités, ses trois jours et deux nuits de plaisirs à Paris !

    Tout alla alors très vite.

    Un bref instant, Izel crut entendre, en écho, un autre cri de nourrisson, quelque part dans l’avion, un peu plus loin sur sa gauche. La main troublée du type au baladeur frôla le nylon gris de ses cuisses. Le vieil homme turc avait passé une main autour de l’épaule de la femme voilée et levait l’autre vers Izel, suppliante. La mère, juste devant elle, debout, tendait les bras pour serrer sa fille libérée des sangles de son cosy.

    Ce furent les dernières images avant la collision, avant que l’Airbus ne défie la montagne.

    Le choc propulsa Izel dix mètres plus loin, contre l’issue de secours. Ses deux adorables petites jambes gainées de noir se tordirent comme les membres d’une poupée de plastique entre les mains d’une fillette sadique ; sa mince poitrine s’écrasa contre le fer-blanc ; sa tempe gauche explosa contre l’angle de la portière.

    Izel fut tuée sur le coup. En cela, elle fut la plus chanceuse.

    Elle ne vit pas les lumières s’éteindre. Elle ne vit pas l’avion se tordre comme une vulgaire canette de soda au contact d’une forêt d’arbres qui semblaient un à un se sacrifier pour ralentir la course folle de l’Airbus.

    Quand tout s’arrêta, enfin, elle ne sentit pas l’odeur de kérosène se répandre. Elle ne ressentit aucune douleur lorsque l’explosion déchiqueta son corps, ainsi que ceux des vingt-trois passagers les plus proches. 

    Elle ne hurla pas lorsque les flammes envahirent l’habitacle, piégeant les cent quarante-cinq survivants.

     

  • [Film] Odette Toulemonde

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    Titre original : Odette Toulemonde

    Réalisé par : Eric-Emmanuel Schmitt

    Date de sortie : 7 février 2007

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Belgique

    Durée : 1h44

    Casting : Catherine Frot, Albert Dupontel, Jacques Weber…

    Résumé : Odette Toulemonde n'a objectivement rien pour être heureuse mais l'est. Balthazar Balsan a tout pour être heureux mais ne l'est pas.
    Odette, la quarantaine maladroite, entre un fils coiffeur savoureux, une fille engluée dans sa puberté, travaille le jour au rayon cosmétiques d'un grand magasin et coud le soir des plumes sur des costumes de revues parisiennes. Elle rêve de remercier Balthazar Balsan, son auteur préféré, à qui - pense-t-elle- elle doit son optimisme.
    L'écrivain parisien, riche et séducteur, va débarquer dans sa vie de façon inattendue. Récit de la rencontre comique et fantasque de deux naufragés atypiques que tout sépare...


    Mon avis
     : Odette n’a effectivement rien pour être heureuse entre ses deux boulots aussi peu exaltants et mal payés l’un que l’autre, le petit copain parasite de sa fille qui s’incruste comme s’il était chez lui, les collègues de travail qui sont stupides, jalouses, ridicules… Mais elle prend tout avec philosophie et si parfois quelques larmes lui échappent, il suffit d’une musique entraînante ou de quelques pages d’un roman de Balthazar Balsan pour retrouver le sourire et se sentir légère. 
    D’ailleurs on voit Odette s’élever dans les airs pour matérialiser son état d’esprit.

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    Son héros, son écrivain préféré, Balsan, lui, c’est le contraire, il a un adorable petit garçon, des dizaines de livres qui ont eu du succès, mais il n’est pas content de sa vie et ne se focalise que sur les points négatifs, comme le fait que son fils préfère porter le nom de famille de sa mère, plus anonyme, ou la critique très négative qu’un écrivain pompeux et prétentieux qui prétend avoir reçu le prix nobel de littérature alors que ce n’est pas le cas a fait de lui dans une émission TV.

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    Lui aussi est un peu prétentieux sur ce coup là, parce que ce qui le vexe le plus c’est qu’on l’étiquette : écrivain qui écrit pour les ménagères. Parce que selon lui, les ménagères, les caissières, les vendeuses, les coiffeuses, les secrétaires, n’ont pas droit à la détente d’un bon bouquin qui ne soit pas un essai philosophique ? La littérature populaire est-elle si dégradante que cela à écrire (mais l’argent qu’elle apporte, lui, ne semble pas poser de problème en revanche).

    La rencontre d’Odette et Balthazar va changer leur deux vies dans un certain sens : Odette va laisser plus libre court à ses émotions, même si elles sont négatives et Balthazar va prendre conscience de ce qu’il y a de bon dans la vie.
    Elle est plus terre à terre que lui, plus réaliste peut être aussi. Elle ne se voit pas comme une Cendrillon des temps moderne.
    Lui a juste besoin qu’on l’aime.
    Dans l’ensemble ce film n’a rien d’exceptionnel : ce n’est pas une folle aventure, pas un récit héroïque, pas une romance tragique.
    C’est juste un film qui fait du bien.


     

  • [Livre] 48h pour mourir

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    Résumé : Le téléphone sonne: une voix étrange vous pose une devinette. Vous avez 48h pour trouver la réponse, sinon quelqu'un mourra...
    Une série de meurtres abominables est perpétrée : un maniaque fait subir à des femmes les plus terribles tortures puis les tue après 48 heures... si personne n'apporte de réponse à l'énigme qu'il a posée. 
    La jeune inspectrice Sabine Nemez se retrouve cruellement mêlée à l'affaire : sa mère est une des victimes du tueur fou. Sneijder, un profiler aussi génial qu'insupportable, l'associe à l'enquête. Quel esprit dérangé, s'interrogent-ils, est capable de commettre de tels crimes ? 
    C'est alors que Sabine découvre qu'un livre pour enfants sert de modèle aux crimes...


    Auteur : Andreas Gruber

    Edition : France loisirs

    Genre : Thriller

    Date de parution : 2014

    Prix moyen : 21€

    Mon avis : Ce bouquin est flippant ! Sérieusement ! Après avoir lu le prologue, j’ai fais le tour de la maison pour vérifier que le tueur ne s’était pas introduit chez moi (et j’exagère à peine).
    L’intrigue est bien menée et des indices disséminés dans tout le bouquin. On sait assez vite qui est le tueur, quasiment dès le début, ce qui nous maintient en haleine est sa motivation, l’élément déclencheur de sa violence…
    Malgré les indices, je n’ai pas compris la relation entre deux personnages, Anne et Rose, avant d’avoir le nez dessus et à ce moment là, je me suis dit qu’en fait c’était évident et que l’auteur nous avait mis des indices gros comme une maison, mais à ce moment là, on se pose tellement de questions sur un autre aspect de l’intrigue qu’on ne fait absolument pas attention… Enfin, moi en tout cas !
    L’angoisse monte au fil du roman encore plus une fois que les enquêteurs connaissent l’identité du tueur, ce qui se comprend, quoi de plus frustrant que de connaître l’identité du meurtrier, de savoir pourquoi il fait cela, et de ne pas réussir à lui mettre la main dessus parce qu’on a « raté » un élément ?

    J’ai beaucoup aimé Sabine, la flic et Sneijder, le profiler, même s’il déteste ce titre qu’il juge bon pour les séries TV américaines et qu’il est plein de névroses et d’arrogance.
    Je ne peux pas en dire plus sur les personnages sans en dévoiler plus sur l’intrigue mais disons qu’au moins une des victimes n’a eu, à mon sens, que ce qu’elle méritait.
    Une chose est sure, si ce livre est le premier de l’auteur à être traduit en français, je n’hésiterais pas à lire d’autres titres si on a la chance de les voir traduits à leur tour.


    Un extrait : Le miroir tourna, si bien qu’elle aperçut son propre visage un instant.
    Et elle ne voyait…que son visage !
    La peur, la panique et la folie montèrent en elle.

    - Non ! cria-t-elle. Non, je vous en prie…Oh mon Dieu, non !

    Ses pensées s’entrechoquèrent. Soudain, tout prenait sens : ce qu’il avait dit à propos de sa peau, de ses reins, de sa colonne vertébrale, de la claustrophobie et de l’accès à ses veines. On n’avait effectivement plus accès à ses veines.
    Elle voyait, dans le miroir devant elle, un coffrage en bois, haut de deux mètres et large de soixante centimètres environ, à l’intérieur duquel avait été coulé du béton. Seul son visage émergeait de la surface grise, du front jusqu’au menton…plus deux tuyaux à hauteur des hanches.

    - Non ! hurla-t-elle. Non, je vous en prie !

    Elle se mit à pleurer. Ses muscles se contractèrent involontairement, comme pour faire sauter le béton, mais plus elle essayait de bouger, plus elle s’essoufflait. Elle était dans l’incapacité de faire bouger sa cage thoracique.

    - Au secours !

    Il fallait que quelqu’un vienne casser le bloc de béton à coups de marteau avant qu’elle ne perde la raison.

    - Au secours ! cria-t-elle le plus fort possible, cherchant à reprendre haleine. Je vous en prie, libérez-moi. S’il vous plait !

    Elle ne lui ferait rien. Elle lui promit que, s’il la libérait tout de suite, elle ne le dénoncerait même pas. Elle oublierait et pardonnerait tout.

    - Je vous en prie !

    Il revint devant elle. Elle remarqua, à la lueur de la lampe frontale, qu’il hochait la tête.

    - A titre préventif, je t’ai injecté un antibiotique à large spectre. Et puis, à l’occasion, je t’apporterai des cachets de vitamines, mais ça ne t’empêchera pas de souffrir de rachitisme. (Il lui éclaira la figure) Et tes yeux vont être atteints de photophobie.

    Elle ne comprit tout d’abord pas ce qu’il voulait dire, car elle n’entendait que son propre halètement et, en pensée, ne cessait de contempler son visage. Mais il répéta ce qu’il venait de dire.
    Carence en vitamines et photosensibilité ? Ces deux phénomènes ne se manifesteraient qu’au bout de plusieurs semaines. Combien de temps comptait-il la tenir prisonnière de ce bloc de béton ?

  • C'est lundi que lisez vous #15

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez vous?

  • [Film] Le goût de la vie

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    Titre original : No reservations

    Réalisé par : Scott Hicks

    Date de sortie : 12 septembre 2007

    Genre : Comédie dramatique, Romance…

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h43

    Casting : Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart, Abigail Breslin…

    Résumé : Kate règne sur les cuisines du 22 Bleecker, un des restaurants les plus cotés de Manhattan. Inventive et exigeante, précise et rigoureuse, elle mène sa petite équipe à la baguette et accomplit chaque soir de nouveaux prodiges dans une ambiance studieuse et concentrée. Consciente de ses mérites, elle se veut irréprochable et ne s'autorise aucun relâchement. Son perfectionnisme fait l'admiration de tous, mais intimide les hommes et décourage les avances. Fréquemment levée avant 5 heures, jamais couchée avant minuit, Kate mène une existence quasi monacale...
    Après la mort soudaine de sa soeur cadette, Kate recueille et prend en charge sa nièce, Zoe, 9 ans, en faisant de son mieux pour l'aider à surmonter l'épreuve. Mais la fibre maternelle lui fait cruellement défaut, et ses efforts les plus méritoires se heurtent à la résistance polie de la fillette, qui lui reproche d'en faire trop.
    De retour au restaurant après une semaine d'absence, Kate a la désagréable surprise de trouver en cuisine un nouveau sous-chef : Nick, blagueur et exubérant, braillant à pleins poumons des airs de Verdi et Puccini pour la plus grande joie du personnel...

    Mon avis : Dire que Kate n’est pas maternelle est un euphémisme. Quand sa nièce lui est confiée, elle est complètement perdue. Elle lui sert des repas gastronomiques alors que la gamine a été élevée à la pizza surgelée, elle l’emmène avec elle sur les marchés à 4h du matin, bref, elle a du mal à se faire à son rôle de maman de substitution.

    Parallèlement, dans son travail, elle se montre exigeante et arrogante, y compris avec les clients, ce qui a le don de rendre folle la proprio du restaurant.
    Kate est organisée et intransigeante dans tous les aspects de sa vie et quand sa patronne embauche un second qui chante en cuisinant, qui danse, bref qui s’amuse dans son boulot, elle le prend immédiatement en grippe.

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    J’aime beaucoup Catherine Zeta-Jones et j’adore l’air pincé qu’elle prend face à cet envahisseur de ses cuisines qui ne va pas tarder à envahir d’autres aspects de sa vie. Elle qui aime tout contrôler, elle va se retrouver prise en sandwich entre une petite fille en deuil qui n’a pas l’intention de lui faciliter la tâche et un second qui lui, a bien l’intention de l’obliger à se lâcher un peu.
    C’est peut être un peu beaucoup en même temps pour une seule femme ?
    Ce film est une comédie romantique agréable et pas prise de tête comme les américains savent si bien le faire.
    Mais le scénario est vraiment bien tourné et montre différentes façons d’aborder la cuisine. Il y a le coté froidement professionnel de Kate et le coté amusement et sel de la vie de Nick.

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    Tous les acteurs sont touchants et leur jeu est parfait, en particulier celui d’Abigail Breslin qui interprète la petite Zoé.

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    C’est un film à voir les soirs de coup de blues car c’est un film qui montrent des personnes qui se relèvent de coups extrêmement dur et reprennent goût à la vie.