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Selene raconte... - Page 82

  • [Livre] Paroles d'honneur

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    Résumé : Rabat, été 2015. Suite à la parution de son livre "Dans le jardin de l'ogre", un roman cru et audacieux qui aborde la thématique de l'addiction sexuelle, Leila Slimani part à la rencontre de ses lectrices marocaines. Face à cette écrivaine franco-maghrébine décomplexée qui aborde la sexualité sans tabou, la parole se libère. Au fil des pages, l'auteur recueille des témoignages intimes déchirants qui révèlent le malaise d'une société hypocrite dans laquelle la femme ne peut être que vierge ou épouse, et où tout ce qui est hors mariage est nié : prostitution, concubinage, homosexualité.
    Le code pénal punit toute transgression : un mois à un an de prison pour les relations hétérosexuelles hors mariage, six mois à trois ans de prison pour les relations homosexuelles, un à deux ans de prison pour les adultères. Soumises au mensonge institutionnalisé, ces femmes nous racontent les tragédies intimes qui égrènent leurs vies et celles des femmes qui les entourent : IVG clandestines, viols, lynchages, suicides.
    Toutes sont tiraillées entre le désir de se libérer de cette tyrannie et la crainte que cette libération n'entraîne l'effondrement des structures traditionnelles. A travers cette BD, il s'agit de faire entendre la réalité complexe d'un pays où l'islam est religion d'Etat. Et où le droit des femmes passera, avant tout, par la défense de leurs droits sexuels.


    Auteur : Leila Slimani

     

    Edition : Les Arènes

     

    Genre : Bande-dessinée

     

    Date de parution : 06 Septembre 2017

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Ce qui m’a le plus frappée dans cette BD c’est l’hypocrisie. Il y a un article du code pénal qui puni de plusieurs mois d’emprisonnement et d’amende les relations sexuelles hors mariage. Bon, en dehors du fait qu’en tant qu’occidentale je ne peux que m’insurger contre une telle loi, il faut aussi voir son application dans le pays même qui l’a adoptée.
    A aucun moment dans cette loi, il n’est dit : Est punie de…. LA FEMME qui… non, c’est tout le monde, quel que soit son sexe. Pourtant, la femme semble être la seule touchée. Car une femme doit être vierge ou mariée. En revanche l’homme lui, pas de soucis, il peut s’envoyer en l’air à tous les coins de rue.
    Quand une femme seule veut prendre un appartement, non seulement on lui réclame l’autorisation écrite de son père mais en plus même cela ne suffit pas toujours car, dans l’esprit des propriétaires : femme seule = prostituée…Ben oui, forcément, c’est bien connu, perdez-nous des yeux trente secondes et on peut pas s’empêcher d’ouvrir des maisons closes !
    En revanche un homme célibataire est accueilli à bras ouvert par le même propriétaire !
    Un des personnages masculin va même s’énerver lorsque sa meilleure amie lui fait remarquer l’incohérence qu’il y a à collectionner les aventures mais à ne vouloir se marier avec une fille vierge seulement. Il lui sort cette phrase à graver dans les anales de l’hypocrisie masculine : C’est mon droit quand même, j’ai le droit de vouloir à la fois baiser et me marier avec une vierge.
    Et que dire du médecin qui, confronté à la grossesse extra-utérine d’une patiente célibataire (situation potentiellement mortelle), est plus concerné par la dénonciation de cette femme que par les soins à lui apporter ?
    Quand on pense que le Maroc est dans les premier au rang des pays plus gros consommateur de films pornographiques, il y a de quoi s’arracher les cheveux.
    Cette bande-dessinée me conforte dans l’idée que le problème ne vient pas de la religion mais des hommes qui la détournent afin d’assouvir leur soif de pouvoir et de contrôle sur les femmes.
    En quoi les femmes les effraient-elles tant pour vouloir à tout prix les enfermer dans un carcan de règles plus rétrogrades les unes que les autres ? Si c’est le pouvoir de donner la vie, franchement, les gars, on vous refile les règles douloureuses, les nausées matinales et l’accouchement de bon cœur !
    Cette bande dessinée est l’adaptation d’un essai de Leila Slimani : Sexe et mensonges, édité lui aussi aux éditions Les Arènes. Si la bande-dessinée permet de vulgariser le sujet et de le rendre accessible à tous, sans doute l’essai est-il plus étoffé et peut intéresser ceux qui veulent se documenter davantage sur le sujet.

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Captive

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    Résumé : 1859 : Grace Marks, condamnée à perpétuité, s'étiole dans un pénitencier canadien. A l'âge de seize ans, Grace a été accusée de deux horribles meurtres. Personne n'a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, Grace s'est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ? Le docteur Simon Jordan veut découvrir la vérité. Gagnant sa confiance, Jordan découvre peu à peu la personnalité de Grace, qui ne semble ni démente ni criminelle. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ? Inspiré d'un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur.


    Auteur : Margaret Atwood

     

    Edition : Robert Laffon

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 05 juin 2003

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce roman inspiré d’un fait divers canadien. Même si l’auteur a romancé l’histoire, on peut voir qu’elle s’est documentée et qu’elle est restée aussi proche que possible de la réalité, du moins pour ce que l’on en sait.
    J’ai apprécié qu’elle ne cherche pas à nous donner une fin tranchée et que, si elle nous offre plusieurs explications possibles au cas Grace Marks (manipulatrice, innocente, amnésique ou victime de dédoublement de la personnalité), elle reste dans l’incertitude puisque la vérité à ce sujet n’a jamais été découverte et qu’aujourd’hui encore on se demande qu’elle a été la réelle implication de Grace dans les meurtres de son patron et de la femme de charge.
    Le récit alterne entre l’histoire à la troisième personne suivant le docteur Simon Jordan, le récit à la première personne de Grace et les lettres échangées, des coupures de journaux, des citations, qui éclairent sur l’opinion publique. D’ailleurs l’auteur effectue un changement de style entre les différentes parties. Grace a un langage oral, familier, elle dit les choses comme elles lui viennent, tandis que les parties concernant le docteur Jordan sont plus structurées, avec un ton plus soutenu.
    Les dialogues ne sont pas marqués par des tirets ou des guillemets dans le récit de Grace. C’est un peu déroutant, au début, car si on ne fait pas attention, on peut vite perdre le fil et ne plus savoir qui dit quoi, mais on fini par s’y habituer, d’autant plus que c’est assez logique puisque le texte est censé être la transcription du récit de la jeune femme.
    Le roman est long, tout est raconté de manière extrêmement détaillé, et le rythme est assez lent. Il n’y a pas vraiment d’action qui nous pousse à aller plus vite, pas de suspense concernant l’histoire puisqu’on sait qu’elle se fini par le meurtre et l’emprisonnement de Grace.
    C’est un roman passionnant mais qu’on peut avoir besoin de poser de temps en temps.
    Du côté des personnages, j’ai trouvé qu’en dehors de Grace, ils étaient, dans l’ensemble, assez antipathiques.
    Ils se montrent très souvent condescendants et considèrent Grace comme une distraction, même ceux qui cherchent à prouver son innocence.
    Quant au docteur Simon Jordan, je ne suis pas certaine de l’apprécier. Certes il essaie d’aider Grace, mais il veut avant tout se faire un nom et le cas de la jeune femme pourrait le propulser sur le devant de la scène. Son comportement en dehors des séances montre qu’il se croit facilement supérieur à ses semblables et j’ai eu du mal à le supporter.
    Grace, elle, est d’une complexité troublante. Elle est pétrie de contradictions et son récit laisse perplexe à plusieurs reprises. J’avoue que je m’interroge à propos d’un éventuel dédoublement de personnalité car elle a vécut un choc qui aurait pu le provoquer. Mais j’ai été incapable de découvrir si Grace simulait ou non les passages à ce propos.
    Je sais qu’une série a été faite sur ce livre, « Alias Grace », et j’ai hâte de voir ce qu’elle donne, maintenant que j’ai lu le livre !

     

    Un extrait : Je suis assise sur le canapé en velours cramoisi du petit salon du gouverneur, du petit salon de l’épouse du gouverneur ; ça a toujours été le petit salon de l’épouse du gouverneur, même si ce n’est pas toujours la même épouse, puisqu’on les déplace en fonction de la politique. J’ai les mains jointes sur les genoux, très comme il faut, bien que je n’aie pas de gants. Les gants que j’aimerais avoir seraient soyeux et blancs, et ils ne feraient pas du tout de plis.

    Je suis souvent dans ce salon en train de débarrasser les affaires du thé et de faire la poussière des petites tables, du grand miroir au cadre orné de raisins et de feuilles et du piano ; et de la grande horloge venue d’Europe avec le soleil orange doré et la lune argent qui apparaissent et disparaissent selon l’heure de la journée et la semaine du mois. Moi, dans le petit salon, c’est l’horloge que je préfère bien qu’elle égrène le temps et que j’en aie déjà à revendre.

    Mais, avant, je ne m’étais jamais assise sur le canapé, vu que c’est pour les invités. Mme Alderman Parkinson avait dit qu’une dame ne devait jamais s’asseoir sur un siège qu’un gentilhomme venait de libérer, bien qu’elle n’eût pas voulu donner de raison ; mais Mary Whitney s’était écriée, Parce que, espèce d’andouille, il conserve encore la chaleur de son derrière ; ce qui était une grossièreté. C’est pour ça que je ne peux pas m’asseoir là sans penser à tous ces derrières distingués qui se sont assis sur ce canapé, tous délicats et blancs, comme des œufs mollets.

    Les visiteuses portent des robes d’après-midi avec des rangées de boutons sur le devant et des crinolines en fils métalliques bien raides par-dessous. C’est franchement un miracle qu’elles puissent s’asseoir, et, quand elles marchent, il n’y a rien qui touche leurs jambes sous leurs jupes bouffantes, excepté leurs chemises et leurs bas. Elles ressemblent à des cygnes, à avancer en glissant sur des pieds invisibles ; ou sinon aux méduses du petit port rocailleux à côté de notre maison, quand j’étais petite, avant même que j’aie entrepris cette longue et triste traversée de l’océan. Elles avaient une forme de cloche et ondoyaient gracieusement sous la mer ; mais quand elles étaient rejetées sur le rivage et qu’elles séchaient au soleil, il ne restait plus rien d’elles. Et c’est ce à quoi ressemblent les dames : à de l’eau, principalement.

    Les crinolines en métal n’existaient pas quand on m’a amenée ici pour la première fois. C’était du crin de cheval, à l’époque, vu qu’on n’avait pas inventé les armatures en métal. Je regarde celles qui sont accrochées dans les penderies quand je vais faire le ménage et vider les seaux de toilette. On dirait des cages à oiseaux ; mais qu’est-ce qu’elles enferment, ces cages ? Des jambes, les jambes des dames ; des jambes parquées dedans pour ne pas qu’elles s’échappent et aillent se frotter contre les pantalons des messieurs. L’épouse du gouverneur ne prononce jamais le mot jambe et, pourtant, les journaux ont dit jambes quand ils ont parlé de Nancy dont les jambes mortes dépassaient de dessous le cuvier.

     

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  • [Livre] La tresse

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    Résumé : Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
    Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
    Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
    Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
    Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.


    Auteur : Laetitia Colombani

     

    Edition : Grasset

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 10 Mai 2017

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : 3 femmes, 3 destins. A première vue, Giulia, Sarah et Smitta n’ont rien en commun. Giulia est fille d’artisan en Italie au sein d’une famille ancrée dans ses traditions, Sarah est une working-girl au Canada et ne vit que pour son travail, n’accordant que peu de temps à ses enfants, et Smita est une intouchable en inde et veut absolument sauver sa fille de la vie de misère et d’humiliations qu’elle-même a toujours connu. Pourtant, ces trois femmes, si différentes les unes des autres, aux destins si distincts, ont en commun une soif d’indépendance de liberté et de dignité qui les met un peu en porte-à-faux avec leur entourage.
    Mais même là, il y a de grandes différences. Si Smita se fait surprendre à tenter de changer de vie, elle pourrait être tuée, tant le statut des intouchables, statut pourtant interdit, est misérable. Les « notables » du villages ne voudront pas prendre le risque de perdre de la main d’œuvre gratuite faisant le sale boulot et encore plus, refuseront de prendre le risque qu’un intouchable puisse dénoncer leurs actes (comme le viol appliqué comme sanction par des tribunaux tribaux totalement illégaux).
    Giulia risque de perdre sa famille dans sa quête pour laisser de côtés des traditions qui les empêchent d’avancer et de sortir la tête de l’eau.
    Enfin Sarah elle, risque de perdre son boulot en se consacrant à la lutte contre sa maladie, mais là elle a des recours. Sarah risque quand même beaucoup moins que Giulia qui elle-même a beaucoup moins à perdre que Smita.
    En plus de cette soif de liberté, un point particulier va être un trait d’union entre ces trois femmes, une tresse, pour reprendre le titre du livre, mais on ne le découvre qu’à la fin du livre puisqu’il va servir de conclusion à chacune des histoires. J’avoue que je ne m’attendais pas à cette fin, et pourtant, franchement, c’est d’une logique ! Mais j’étais tellement prise dans l’histoire que je n’ai pas fait le rapprochement entre les différents éléments !
    Bien entendu ces histoires n’ont pas de fins tranchées. On ne sait pas si sur la durée l’idée de Giulia est viable, on ne sait pas si Smita et sa fille vont vraiment avoir une nouvelle vie, on ne sait pas si Sarah va vaincre la maladie, mais on les quitte pleines d’espoirs, de projets et de rêves qui ont plus de chances de se réaliser qu’au début du roman.
    Je n’ai pas eu de coup de cœur, mais ce n’était pas très loin, j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Il se lit très vite. D’une part, il ne fait que 222 pages et les chapitres, tous assez courts, s’enchaînent assez vite, chacun nous donnant envie de sauter 3 chapitres plus loin pour avoir la suite de l’histoire de celle qu’on vient de suivre. Et du coup, une chose en entraînant une autre, on ne le lâche pas du début à la fin.

     

    Un extrait : L’alarme sonne et le compte à rebours commence. Sarah est en lutte contre le temps, de l’instant où elle se lève à celui où elle se couche. A la seconde où elle ouvre les yeux, son cerveau s’allume comme le processeur d’un ordinateur.

    Chaque matin, elle se réveille à cinq heures. Pas le temps de dormir plus, chaque seconde est comptée. Sa journée est chronométrée, millimétrée comme ces feuilles de papier qu’elle achète à la rentrée pour les cours de maths des enfants. Il est loin le temps de l’insouciance, celui d’avant le cabinet, la maternité, les responsabilités. Il suffisait alors d’un coup de fil pour changer le cours d’une journée : et si ce soir on faisait… ? et si on partait… ? et si on allait… ? Aujourd’hui tout est planifié, organisé, anticipé. Plus d’improvisation, le rôle est appris, joué, répété chaque jour, chaque semaine, chaque mois, toute l’année. Mère de famille, cadre supérieur, working-girl, it-girl, wonder-woman, autant d’étiquettes que les magazines féminins collent sur le dos des femmes qui lui ressemble comme autant de sacs pesant sur leurs épaules.

    Sarah se lève, se douche, s’habille. Ses gestes sont précis, efficaces, orchestrés comme une symphonie militaire. Elle descend à la cuisine, dresse la table du petit déjeuner, toujours dans le même ordre : lait/bol/jus d’orange/chocolat/pancake pour Hannah et Simon/ céréales pour Ethan/ double café pour elle. Elle va ensuite réveiller les enfants, Hannah d’abord, puis les jumeaux. Leurs vêtements ont été préparés la veille par Ron, ils n’ont qu’à se débarbouiller et les enfiler pendant qu’Hannah remplit les lunchboxes, c’est une affaire qui roule, aussi vite que la berline de Sarah dans les rues de la ville, pour les déposer à l’école, Simon et Ethan en primaire, Hannah au collège.
    Après les bises, les tu n’as rien oublié les couvre toi mieux, les bon courage pour ton examen de maths, les arrêtez de chahuter derrière, les non, tu vas à la gym, et enfin le traditionnel le weekend prochain vous êtes chez vos pères, Sarah prend la direction du cabinet.

    A huit heures vingt précisément, elle gare sa voiture dans le parking, devant le panneau portant son nom : « Sarah Cohen, Johnson & Lockwood ». Cette plaque, qu’elle contemple tous les matins avec fierté, désigne plus que l’emplacement de sa voiture ; elle est un titre, un grade, sa place dans le monde. Un accomplissement, le travail d’une vie. Sa réussite, son territoire.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #177

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Ni mariée ni enterrée T01.jpg November 9.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #19

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Forbidden de Tabitha Suzuma dont vous pourrez lire ma chronique ICI

     

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    Je regarde les petites boules noires éparpillées sur le rebord de la fenêtre à la peinture blanche écaillée, et qui crisseraient sous les pas si l’on marchait dessus. Difficile d’imaginer qu’elles ont un jour été en vie ! Je me demande ce qu’on peut ressentir enfermé dans un bocal en verre sans air, à rôtir pendant deux longs mois sous un soleil de plomb, à voir l’extérieur où le vent agite les arbres verts, alors qu’on se heurte encore et encore à un mur invisible qui interdit accès à tout ce qui est réel, vivant et vital, et que, blessé, épuisé, vaincu par cet obstacle infranchissable, on finit par succomber. À quel moment une mouche renonce-t-elle à s’évader par une fenêtre fermée ? Son instinct de survie la pousse-t-il à continuer jusqu’à ce qu’elle en soit physiquement incapable, ou comprend-elle enfin, après s’être écrasée une fois de trop contre la vitre, qu’elle ne pourra jamais sortir ? À quel moment estime-t-on qu’il est temps de renoncer ?
    Je détourne les yeux des minuscules carcasses et tente de me concentrer sur les nombreuses équations du second degré tracées au tableau. Je sens que je transpire ; des mèches de cheveux sont collées à mon front, ma chemise adhère à ma peau. Le soleil a cogné tout l’après-midi à travers les grandes baies et je suis précisément assis derrière l’une d’elles, à moitié aveuglé par ses rayons puissants. Le rebord de la chaise en plastique me rentre dans le dos, car je suis légèrement penché en arrière, une jambe étendue et le talon posé sur le petit radiateur contre le mur. Les poignets de ma chemise pendent autour de ma main, maculés d’encre, sales. La page blanche posée devant moi semble me considérer d’un air désespéré et, dans un état quasi léthargique, je me mets à résoudre les équations, d’une écriture à peine lisible. Le stylo glisse entre mes doigts moites, j’essaie de déglutir, mais j’ai la bouche si sèche que je n’y parviens pas… Cela fait à peu près une heure que je suis dans cette position, cependant je sais qu’il est vain d’essayer d’en trouver une plus confortable. Je m’attarde sur les résultats que j’ai trouvés, inclinant la plume de mon stylo de sorte qu’elle accroche un peu le papier, car, si je finis trop tôt, je n’aurai plus rien à faire, à part contempler de nouveau le spectacle des insectes morts. J’ai mal à la tête. L’air de la pièce est chargé de la transpiration de trente-deux adolescents qui macèrent dans une classe où il fait bien trop chaud. Je ressens comme une pression sur la cage thoracique. J’ai du mal à respirer, et ce n’est pas seulement dû à l’atmosphère étouffante qui règne dans la salle de classe. Cette boule pèse sur moi depuis mardi, au moment où j’ai franchi les grilles du lycée pour affronter une nouvelle année scolaire. La semaine n’est pas encore terminée, et j’ai déjà l’impression d’être ici depuis une éternité. Entre les murs de l’école, le temps ne s’écoule pas, il semble se solidifier. Rien n’a changé. Les gens sont toujours les mêmes : expressions ineptes, sourires méprisants. Je les regarde sans les voir quand j’entre dans la classe, tout comme je suis transparent à leurs yeux. Je suis ici sans l’être. Les professeurs me marquent présent, mais personne ne me voit : il faut dire que, après des années de pratique, j’ai le don de me rendre invisible.

     

    Alors tenté?

  • [Livre] La cuisinière d’Himmler

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    Résumé : Ceci est l'épopée drolatique d'une cuisinière qui n'a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu'elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l'avant. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d'une centenaire scandaleuse qui a un credo : "Si l'Enfer, c'est l'Histoire, le Paradis, c'est la vie".


    Auteur : Franz-Olivier Giesbert

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Historique

     

    Date de parution : 26 avril 2013

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : J’ai vraiment bien aimé ce livre, mais honnêtement, je cherche encore le « drolatique » dans cette histoire. Même si Rose a parfois des réactions qui arrachent un sourire, le livre est surtout tragique. Rose a tout connu des horreurs du XXème siècle : génocide arménien (elle sera la seule survivante de sa famille et connaitra l’esclavage sexuel), 2nd guerre mondiale (son ex-mari et ses enfants seront déportés, elle sera violé par un nazi), le régime de Mao (son 3ème mari sera tué. Elle n’aura la vie sauve que grâce à son emploi à l’ambassade qui lui permettra de fuir le pays).
    Rose n’oublie rien, ne pardonne rien. Elle n’hésite pas à se venger en éliminant ceux qui lui ont fait du tort. Si on peut comprendre son envie de vengeance et si on ne va pas pleurer sur le sort de ses cousins adoptifs qui la réduisent en esclavage pour s’approprier l’héritage ou des collabos à qui elle a fait payer ses malheurs, on ne peut que s’interroger sur la moralité de cette femme qui s’érige en juge, jury et bourreau. D’autant plus qu’elle n’a pas hésité à travailler pour Himmler et plus si affinité, cuisinant même pour Hitler en personne pour avoir des informations sur le sort de ses enfants. Pendant tout ce temps, elle a fait les 4 volontés de ce haut fonctionnaire nazi sans broncher.
    J’avoue que si j’ai été très intéressée par le côté historique (Rose nous fait découvrir ou redécouvrir l’Histoire), j’ai été moins emballée par toutes les parties se déroulant de nos jours et où une rose de 105 ans continue à avoir « la gâchette facile ».
    Disons qu’à trop de surenchère, le personnage de Rose devient si absurde (mais pas dans le sens amusant du terme) qu’il perd tout intérêt au fur et à mesure qu’il perd en crédibilité.
    C’est dommage car c’était une manière intéressante de raconter l’histoire. Mais je pense que la Chine de Mao était de trop. Ou alors il aurait fallu plus d’un personnage, pour que chacun ait sa part d’histoire.
    Pour autant l’écriture est agréable et cette manière de raconter l’Histoire reste originale et percutante.
    Une lecture en demi-teinte quand on en attendait autre chose, trompé par le résumé.

    Un extrait : Je ne supporte pas les gens qui se plaignent. Or, il n’y a que ça, sur cette terre. C’est pourquoi j’ai un problème avec les gens.

    Dans le passé, j’aurais eu maintes occasions de me lamenter sur mon sort mais j’ai toujours résisté à ce qui a transformé le monde en grand pleurnichoir.

    La seule chose qui nous sépare des animaux, finalement, ce n’est pas la conscience qu’on leur refuse bêtement, mais cette tendance à l’auto-apitoiement qui tire l’humanité vers le bas. Comment peut-on y laisser libre cours alors que, dehors, nous appellent la nature et le soleil et la terre ?

    Jusqu’à mon dernier souffle et même encore après, je ne croirai qu’aux forces de l’amour, du rire et de la vengeance. Ce sont elles qui ont mené mes pas pendant plus d’un siècle, au milieu des malheurs, et franchement je n’ai jamais eu à le regretter, même encore aujourd’hui, alors que ma vieille carcasse est en train de me lâcher et que je m’apprête à entrer dans ma tombe.

    Autant vous dire tout de suite que je n’ai rien d’une victime. Bien sûr, je suis, comme tout le monde, contre la peine de mort. Sauf si c’est moi qui l’applique. Je l’ai appliquée de temps en temps, dans le passé, aussi bien pour rendre la justice que pour me faire du bien. Je ne l’ai jamais regretté.

    En attendant, je n’accepte pas de me laisser marcher sur les pieds, même chez moi, à Marseille, où les racailles prétendent faire la loi. Le dernier à l’avoir appris à ses dépens est un voyou qui opère souvent dans les files d’attente qui, à la belle saison, pas loin de mon restaurant, s’allongent devant les bateaux en partance pour les îles d’If et du Frioul. Il fait les poches ou les sacs à main des touristes. Parfois, un vol à l’arraché. C’est un beau garçon à la démarche souple, avec les capacités d’accélération d’un champion olympique. Je le surnomme le « guépard ». La police dirait qu’il est de « type maghrébin » mais je n’y mettrais pas ma main à couper.

    Je lui trouve des airs de fils de bourgeois qui a mal tourné. Un jour que j’allais acheter mes poissons sur le quai, j’ai croisé son regard. Il est possible que je me trompe, mais je n’ai vu dedans que le désespoir de quelqu’un qui est sens dessus dessous, après s’être éloigné, par paresse ou fatalisme, de sa condition d’enfant gâté.

    Un soir, il m’a suivie après que j’eus fermé le restaurant. C’était bien ma chance, pour une fois que je rentrais chez moi à pied. Il était presque minuit, il faisait un vent à faire voler les bateaux et il n’y avait personne dans les rues. Toutes les conditions pour une agression. À la hauteur de la place aux Huiles, quand, après avoir jeté un œil par-dessus mon épaule, j’ai vu qu’il allait me doubler, je me suis brusquement retournée pour le mettre en joue avec mon Glock 17. Un calibre 9 mm à 17 coups, une petite merveille.

     

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  • Book Haul d'août et septembre 2018

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    Je n'ai pas posté de book haul en août parce que je n'avais pas grand chose à vous montrer. Il faut dire que je n'ai acheté que deux livres et que les 3 autres m'ont été offerts. Mais je me suis rattrapée en septembre!

    Voilà donc ce que j'ai acheté en août

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    Et voici ce que ma maman m'a offert

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    cadeau maman aout 2.JPG

     

    En septembre, j'ai commencé par acheter la nouvelle publication de la petite maison d'édition Magic mirror. Je n'ai eu qu'une seule petite déception sur leurs publications, mais je tiens à continuer à les soutenir!

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    Puis, j'ai fais mon achat trimestriel de France loisirs

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    Enfin j'ai passé une grosse commande sur Decitre.

    Je n'ai jamais été portée sur les mangas, mais, à force qu'on me répète que celui-là en particulier devrait me plaire, j'ai fini par me dire que j'allais tenter le coup

    Décitre septembre manga.JPG


    Ensuite, je me suis pris une bd qui me faisait très envie depuis l'annonce de sa sortie. Pour l'avoir feuilletée, je ne suis pas particulièrement fan des dessins, mais l'histoire promet d'être intéressante.

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    Avec la sortie de nouveaux tomes, j'ai repéré deux nouvelles BD qui m'ont fait très envie. J'ai commandé le premier tome de chacune. Si j'ai un flash, j'aurais pas mal de tomes à rattraper!

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    Et bien sûr, je ne pouvais pas rater la sortie du tome 11 de princesse Sara. Autant vous dire que je l'ai déjà lu et que la fin est AB-SO-LU-MENT intenable!! Quand je pense qu'il va falloir attendre un an pour la suite! Les BD devraient vraiment sortir plus souvent (une tous les six mois? Ce serait bien, non?)

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    Enfin, si je n'avais pas vraiment prévu d'acheter des romans, j'ai craqué sur ces deux titres

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    Voilà, c'est tout pour ces deux derniers mois! Je vais peut être un peu attendre avant de faire de nouveaux achats (il faudrait que je fasse un peu baisser ma PAL avant de songer à la re-remplir)

  • Mes sorties du mois #37

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois d'Octobre?

  • Bilan de lecture de septembre 2018

    Bilan lecture.jpg

    En septembre, j'ai lu 14 livres, 1 album et 2 BD pour un total de 5358 pages.


    Pour l'album, j'ai découvert le premier tome de l'encyclopédie du merveilleux d'Edouard Brasey

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    Pour les BD, j'ai relu le tome 10 de princesse Sara pour pouvoir enchaîner avec le 11ème tome qui vient de sortir sans avoir à me remémorer les tomes précédents au fil de ma lecture

    Princesse Sara T10.jpg Princesse Sara T11.jpg


    Et puis, bien sur, entre le Pumpkin Autumn Challenge et le Challenge Back to school, j'ai lu pas mal de romans

    Le ferry.jpg Nos âmes jumelles.jpg Après la fin.jpg

    Billie.jpg Dolorine à l'école.jpg Dracula tiré du film.jpg

    irrésistible T04.jpg Une irrésistible envie de bonheur.jpg Jack l'éventreur affaire classée.jpg

    L'autre soeur.jpg Le jour où les lions mangeront de la salade verte.jpg Le roi des fauves.jpg

    Moi Simon, 16 ans, Homo Sapiens.jpg Nous les filles de nulle part.jpg

     

    Côté écran, j'ai enfin fini par me plonger dans un film (et même 2) et par finir les séries entamées à la fin du mois dernier


    En film, j'ai craqué sur le 3e volet de la trilogie 50 nuances et sur Downsizing, qui n'était pas ce à quoi je m'attendais mais que j'ai beaucoup aimé.

    50 nuances plus claires.jpg downsizing.jpg

     

    En série, j'ai regardé les 6 épisodes de la saison 6 de Clem et les 6 épisodes qui me manquaient pour finir la 15ème saison de NCIS

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    Côté privé, j'ai fais quelques achats, essentiellement en rapport avec les livres ou le bullet journal


    D'abord j'ai commandé une série de stylos

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    Les micron sont aussi bien que les Stadler, mais en plus, ils ne bavent pas quand on passe un trait de couleur dessus. Le stylo blanc, à droite, est super pratique pour corriger les erreurs ou écrire sur fond sombre, et les trois autres sont des stylo à calligraphie. C'est bien pratique de faire les pleins d'un seul geste sans être obligée de repasser avec un feutre noir sur les barres descendantes.

     

    Ensuite j'ai pris des pochoirs car je me suis rendu compte que je perdais beaucoup de temps sur certaines pages alors qu'avec ces pochoirs, en deux temps trois mouvements, je fais quelques choses d'encore mieux!

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    Comme je suis toujours aussi nulle en dessin, j'ai pris également des tampons

    en silicone

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    Et en bois

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    Enfin, j'ai commandé, sur la boutique Ribonitachocolat, sur Etsy, de super marques pages.

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    Côté découverte, même si ce n'est pas vraiment une découverte car nous sommes des habituées avec les copines, j'ai mangé à la Jonque Viet.
    Il ne paye pas de mine vu de l'extérieur, mais l'intérieur est agréable, la carte très fournie et le rapport qualité prix très correct. A 20€ par personne environ, on a eu apéro (le cocktail maison est un délice), entrée, plat et dessert (l'entrée et le plat sont copieux).
    Par contre ce n'est pas très grand, il vaut mieux réserver. Ils font aussi à emporter.

    Sans titre.jpg

    haisan.jpg
    (bien plus agréable en vrai, la les contrastes ont été forcé sur la photo et elle a été surexposée)

    La Jonque Viet
    28 rue maréchal Fayolle
    13004 Marseille 
    0491497038
    0628603296
    www.lajonqueviet.fr

     

    Et voilà, c'est tout pour ce mois-ci. On se retrouve en fin octobre pour le prochain bilan!

  • C'est lundi que lisez vous? #176

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Princesse Sara T10.jpg Princesse Sara T11.jpg

    Nos âmes jumelles.jpg Le ferry.jpg

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    Ni mariée ni enterrée T01.jpg

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    Après la fin.jpg Au dessus de tout soupçon.jpg Billie.jpg

    Confess.jpg Dolorine à l'école.jpg Dracula tiré du film.jpg

    irrésistible T04.jpg Jack l'éventreur affaire classée.jpg La meute du phenix T01.jpg

    L'autre soeur.jpg Le ferry.jpg Le jour où les lions mangeront de la salade verte.jpg

    Le roi des fauves.jpg Le souffle de midas.jpg L'encyclopédie du merveilleurx.jpg

    Moi Simon, 16 ans, Homo Sapiens.jpg Ni mariée ni enterrée T01.jpg Nos âmes jumelles.jpg

    Nous les filles de nulle part.jpg November 9.jpg Une irrésistible envie de bonheur.jpg

     

    Et vous, que lisez-vous?