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Selene raconte... - Page 37

  • C'est lundi que lisez-vous? #256

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #97

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Eleanor & Park de Rainbow Rowell

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    Il n’essayait plus de la faire revenir.
    Elle revenait seulement quand elle en avait envie, dans des rêves, des mensonges et des déjà-vu délabrés.
    En voiture, par exemple, quand il allait au travail et qu’il apercevait au coin d’une rue une fille aux cheveux roux, il pouvait jurer, le temps d’une suffocation, que c’était elle.
    Alors il voyait que les cheveux de la fille étaient plus blonds que roux.
    Et qu’elle tenait une cigarette… Et qu’elle portait un tee-shirt des Sex Pistols.
    Eleanor détestait les Sex Pistols.
    Eleanor…
    Elle était debout derrière lui jusqu’à ce qu’il tourne la tête. Étendue près de lui juste avant qu’il se réveille. Elle lui donnait l’impression que tout le monde était terne et morne, jamais assez bien.
    Eleanor, qui gâchait tout.
    Eleanor, partie.
    Il n’essayait plus de la faire revenir.

     

    août 1986

     

    Park

    XTC ne pouvait pas faire disparaître les débiles au fond du bus.
    Park plaqua son casque sur ses oreilles.
    Demain, il prendrait Skinny Puppy ou les Misfits. Ou peut-être qu’il se ferait une cassette spéciale pour le bus avec dessus autant de cris et de hurlements que possible.
    Il pourrait repasser à la new wave en novembre, une fois son permis en poche. Ses parents lui avaient déjà promis l’Impala de sa mère, et il économisait pour un nouveau lecteur cassettes. Quand il irait au lycée en voiture, il pourrait écouter tout ce qu’il voudrait, ou pas, et en plus traîner au lit vingt minutes supplémentaires.
    Il entendit hurler derrière lui :
    — Ça n’existe pas !
    — Putain que si, ça existe ! beuglait Steve. La technique de kung-fu dans Drunken Monkey, mec, c’est un putain de vrai truc. Tu peux tuer quelqu’un avec ça…
    — Tu racontes que des conneries.
    — C’est toi qui racontes que des conneries. Park ! Hé, Park !
    Park l’a entendu, mais il n’a pas répondu. Parfois, si on ignorait Steve ne serait-ce qu’une minute, il passait à quelqu’un d’autre. Le savoir assurait quatre-vingts pour cent de votre survie lorsque Steve était dans les parages. Les vingt pour cent restants consistaient à faire profil bas.
    Mais Park avait oublié de baisser la tête et une boule de papier atterrit sur sa nuque.
    — C’était mes notes de Croissance et développement humain, suce-bite ! a gémi Tina.
    — Désolée, chérie. Je t’apprendrai tout ce que tu veux savoir sur la croissance et le développement humain. C’est quoi ta question au juste ?
    — Montre-lui la technique de Drunken Monkey, suggéra quelqu’un.
    Steve a braillé :
    — PARK !
    Park a enlevé son casque et s’est tourné vers le fond : Steve tenait séance sur la banquette arrière. Même assis, sa tête frôlait le toit. Steve avait toujours l’air d’un géant dans une maison de poupées. Il avait l’apparence d’un adulte depuis son entrée au collège, et encore, c’était avant qu’il se laisse pousser la barbe. Mais alors juste avant.
    Des fois, Park se demandait si Steve n’était pas avec Tina parce qu’il avait l’air encore plus monstrueux à côté d’elle. La plupart des filles du quartier des Flats étaient petites, mais Tina ne devait même pas atteindre un mètre cinquante. Épaisse chevelure comprise.
    Un jour, au collège, un mec avait essayé d’embrouiller Steve en lui sortant qu’il ferait mieux de ne pas mettre Tina en cloque, parce que ses bébés géants pourraient la tuer :
    — Ils vont lui exploser le ventre comme dans Alien.
    Steve s’était cassé le petit doigt en balançant son poing dans la tête du mec.
    Quand le père de Park avait entendu ça, il avait dit :
    — Quelqu’un ferait bien d’apprendre au petit Murphy à cogner.
    Mais Park espérait sincèrement que personne ne se dévouerait. Le mec que Steve avait frappé n’avait pas pu ouvrir les yeux pendant une semaine.
    Park renvoya son cours chiffonné à Tina.
    Son géant de copain a embrayé :
    — Park, explique à Mikey la technique de Drunken Monkey.
    — J’y connais rien en karaté, a répondu Park en haussant les épaules.
    — Mais ça existe, pas vrai ?
    — Je crois.
    — Tu vois, a ricané Steve.
    Il a cherché un truc à balancer dans la tronche de Mikey, mais ne trouvant rien, il a pointé un doigt sur lui en répétant :
    — Je te l’avais dit, putain.
    — Et qu’est-ce que Sheridan y connaît en kung-fu ?
    — T’es débile ou quoi ? Sa mère est chinoise.
    Mikey a dévisagé Park. Qui lui a souri en plissant les yeux.
    — Ouais, je crois que je vois maintenant. J’ai toujours pensé que t’étais mexicain.
    — Merde, Mikey, t’es vraiment qu’un gros connard de raciste, a ajouté Steve.
    — Elle n’est pas chinoise, a rectifié Tina. Elle est coréenne.
    — Qui ça ? a fait Steve.
    — La mère de Park.

     

    Alors, tenté?

  • [Livre] Ce rêve bleu

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    Lecture terminée le : 29 juin 2019

     

    Résumé : Aladdin est un vaurien.
    Comme les autres habitants d'Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre. La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu'une chose: échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais.
    Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultan, Jafar, prend subitement le pouvoir. À l'aide d'une lampe étrange dotée de pouvoirs extraordinaires, l'effrayant personnage tente de briser les lois de la magie, de l'amour, et de la mort. Désormais, Aladdin et la princesse déchue doivent unir le peuple d'Agrabah et mettre au point une rébellion pour faire tomber un dictateur avide de pouvoir, qui menace de déchirer le royaume...
    Ceci n'est pas l'histoire d'Aladdin telle que vous la connaissez. C'est une histoire de pouvoir. De révolution. D'amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer.


    Auteur : Liz Braswell

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 15 mai 2019

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Hachette développe deux nouvelles séries autour de l’univers Disney.
    La 1ère série raconte l’histoire des méchants de Disney, expliquant les raisons qui les ont poussés à devenir ce qu’ils sont.
    La seconde série raconte les histoires de Disney en changeant un élément crucial qui va modifier le cours de l’histoire telle qu’on la connait.
    Ce rêve bleu fait partie de la seconde série. L’histoire part du postulat qu’Aladdin n’a jamais récupéré la lampe des mains du vizir.
    Le début du livre est un quasi copier-coller du dessin animé, un peu étoffé par l’ajout de personnages, en prévision de la suite, jusqu’aux dialogues qui en sont la transcription exacte.
    Mais soudain, au beau milieu d’une scène bien connue de tous ceux qui ont vu le dessin animé, voilà que tout bascule.
    Jafar s’empare de la lampe, pousse Aladdin dans les entrailles de la caverne aux merveilles et… Abu ne subtilise pas cette satanée lampe.
    Du coup, non seulement Aladdin ne rencontre pas le génie, mais Jafar a entre les mains ce qu’il a toujours souhaité.
    Et tout prend dès lors un tour beaucoup, beaucoup plus sombre.

    Certaines scènes, comme l’entrée d’Aladdin en Ali dans Agrabah, sont reprises et détournée au profit de Jafar.
    Le sorcier, furieux de se voir limité dans ses vœux, décide de tout faire pour briser les lois de la magie, ce qui correspond bien au personnage.
    Les différents caractères sont bien représentés et approfondis. Ils ne sont pas invincibles, ont des failles et commettent des erreurs.
    La folie de Jafar ne connait aucune limite. Toute la partie avec les morts et les patrouilles de la paix sont vraiment prenantes.
    Aladdin n’a pas que le désir de conquérir Jasmine, il est aussi très préoccupé par le sort des classes les plus pauvres d’Agrabah.
    J’ai adoré cette histoire qui offre une alternative plus sombre mais très crédible à l’histoire que nous a fait connaitre Disney.
    Les nouveaux personnages qui sont introduit dans l’histoire sont géniaux. J’ai particulièrement aimé Morgiana (petit clin d’œil au conte d’Ali Baba des 1001 nuits ? Où l’esclave d’Ali, Morgiane, le sauve de la vengeance des voleurs et est affranchie en récompense)
    Certains aspects de l’histoire m’ont vraiment bluffée, comme le tapis ou encore Iago.

    J’avoue que je ne m’attendais pas à la fin, ou du moins à une partie de la fin. Mais c’était vraiment bien trouvé et j’espère que l’autre livre de cette série que je possède, sur la Belle et la Bête, sera aussi bien tourné.
    En tout cas, j’ai hâte de le découvrir.

     

    Un extrait : Peut-être que la lune était là, quelque part dans le ciel, mais l’astre du jour régnait désormais, et tout s’évanouissait dans sa clarté ardente – qui brûlait plus encore sur les toits aveuglés de soleil.

    - Enfin seul ! dit Aladdin, le sourire aux lèvres, en serrant son trésor durement acquis.

    Il regarda brièvement par-dessus le parapet pour vérifier que personne ne pouvait le voir. Ses bras sombres le soulevèrent sans effort au-dessus des briques râpeuses. Puis il s’assit et se détendit, prêt à partager le précieux magot. Ses grands yeux bruns pétillaient d’impatience :

    - Une miche de pain. Ça vaut tous les joyaux froids et scintillants du bazar.

    Le petit singe à ses côtés piaillait d’excitation.
    Abu était le dernier présent de sa mère. Le père d’Aladdin, bien sûr, n’était jamais revenu de « sa quête de fortune à l’étranger ».
    Aladdin n’avait jamais cru à cette fable, de tout manière, ce n’était donc pas une grande perte. Sa mère, qui craignait qu’Aladdin ne perde pied sans véritable famille, pensait qu’un animal de compagnie pourrait l’adoucir.
    Et peut-être que c’était le cas…
    … sauf qu’il devait désormais voler pour deux.

    - Ne bouge plus, voleur !

    Abu s’enfuit. Aladdin se dressa sur ses pieds.
    Les gardes avaient réussi à escalader l’échelle derrière lui. Deux d’entre eux se tenaient maintenant sur le toit. Rasoul, hors de lui, suivait de près. Ces derniers temps, il portait le turban rayé orné d’un onyx noir qui faisait de lui le capitaine de la garde. S’il avait eu trop souvent affaire à lui, Aladdin devait bien reconnaître qu’il avait gravi honnêtement les échelons.
    Mais ça ne voulait pas dire qu’il l’appréciait.

     

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  • [Livre] Nous danserons encore sous la pluie

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    Lecture terminée le : 28 juin 2019

     

    Résumé : Marie et Damien viennent de fêter leurs 30 ans, il s'aiment, ils ont des projets de mariage et de bébé. Leur amour est solide. Leur avenir, plein de promesses.
    Survient un accident. Damien est frappé d'amnésie. Il ne se souvient plus qui est Marie pour lui.
    Dès lors, que restera-t-il des promesses et de leur amour ?
    Ce lien, en apparence si fort, n'est-il qu'un fétu de paille balayé par le premier vent contraire ?


    Auteur : Valérie Bel

     

    Edition : Diva

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 2018

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : Ce livre étant un livre autoédité, il n’est pas passé entre les mains d’un professionnel pour être remanié. Et ça se sent.
    La plume est belle, un peu trop parfois.
    Les dialogues manquent parfois de naturel, ils sont un peu trop formels.
    Mais l’auteur a du potentiel et il aurait juste fallu adapter le ton aux circonstances pour qu’il n’y ait plus rien à redire sur la forme.
    Concernant l’histoire, je n’ai pas accroché.
    L’idée était intéressante et j’aurais sûrement beaucoup aimé si je n’avais pas autant détesté Damien.
    Avant son accident, Damien se montre régulièrement agressif verbalement. Selon les propres dires de Marie, il souffle le chaud et le froid, la culpabilisant à coup de remarques acides avant de s’excuser de ses « mouvements d’humeur ». La marque des pervers narcissiques.
    Après l’accident, il est odieux, d’une manière que l’amnésie n’excuse pas.

    Qu’il soit perturbé par sa perte de mémoire est parfaitement compréhensible, mais ça ne le dispense pas de se montrer poli.
    Quant à Marie, j’aurais eu de la compassion pour elle si elle avait seulement été prise au piège des manipulations de son compagnon.

    Mais son caractère est déplaisant. C’est une gamine capricieuse qui veut tout, tout de suite, qui ne supporte pas de ne pas être le centre de l’attention de son compagnon.
    Il y a un petit triangle amoureux et j’ai trouvé que Marie l’exploitait mal. Mais j’ai bien aimé les passages dédiés à la perte de mémoire, avec la Belle-mère qui essaie d’en profiter.
    La plume de l’auteur est vraiment belle, ce qui m’a donné envie de poursuivre l’histoire (si on excepte les dialogues) et même si je n’ai pas vraiment apprécié le contenu du récit, je ne regrette pas ma lecture.

     

    Un extrait : Le matin du troisième jour, avant d’atteindre le box de Damien, je fus alpaguée par l’infirmière de service.

    —   Mademoiselle, mademoiselle, attendez ! Le professeur souhaite vous voir avant que vous ne vous rendiez auprès de votre conjoint. Laissez-moi vous accompagner jusqu’à son bureau.

    Je la suivis docilement à travers les couloirs aux odeurs médicamenteuses, où chaque pas résonnait, jusqu’au bureau dudit professeur. Elle frappa à la porte entrouverte et reçut en retour un « oui » avenant.

    —   La compagne de Monsieur Acom est là…

    —   Faites-la entrer !

    Elle se mit de côté pour me laisser passer et partit.

    —   Je vous en prie, asseyez-vous ! dit le professeur d’une voix chaleureuse.

    C’était un homme d’une soixantaine d’années aux cheveux et à l’épaisse moustache blancs, auquel la sérénité, la bonhommie et la malice de ses traits donnaient des airs de père Noël. Il posait sur moi un regard bienveillant. Presque un peu trop bienveillant. Quelle annonce avait-il à me faire ? Il prit une profonde inspiration avant de parler :

    —   Madame, j’ai une bonne nouvelle et une mauvaise.

    Autre ample inspiration, comme pour m’inviter à mobiliser mon courage.

    —   Votre conjoint est sorti du coma…

    Je me redressai. Ce n’était pas une bonne mais une merveilleuse nouvelle ! A ce moment-là je pensai seulement : « Il ne va pas mourir, il ne va pas mourir ! » Quelle pouvait être la mauvaise nouvelle ?

    —   Mais… il semble qu’il souffre de séquelles…

    Je n’avais pas envie de précautions verbales. Juste la vérité. En urgence. Vite.

    —   Desquelles ?

    —   Il semble souffrir d’amnésie.

     

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  • Les sorties du mois #53: Sorties d'avril annulées, Films et Lectures de circonstances

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    Avec la fermeture des cinémas et des librairies, les sorties d'avril ont toutes été annulées et repoussées à des dates ultérieures.
    Mais du coup, que lire, que voir en avril?

    Petite sélection de films et de lectures de circonstance, à éviter si le confinement ou la situation vous angoisse. Ne pas hésiter si, comme moi, vous aimer soigner le mal par le mal!

    Comme d'habitude, je vous laisse découvrir résumé et/ou bande annonce sur les sites habituels. Pour les livres, quand il y a plusieurs tomes, je ne vous montre que le premier!

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    Voilà de quoi s'occuper en défiant le virus pendant un petit moment!
    Prenez soin de vous et restez chez vous!

  • [Livre] La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane

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    Lecture terminée le : 27 juin 2019

     

    Résumé : Quand Imogen et Anna héritent de façon totalement inattendue de la petite boutique de crèmes glacées de leur grand-mère, leur vie va se trouver chamboulée. Le glacier qui se trouve à Brighton en bord de mer possède énormément de charme mais n'attire plus les clients. L'été approchant à grand pas, les deux sœurs vont devoir trouver des solutions ! Leur meilleure volonté pourra-t-elle surmonter les tensions dans leurs familles leurs vies sentimentales agitées et le très réputé climat anglais ? Une chose est sûre, cet été ne sera pas comme les autres...


    Auteur : Abby Clements

     

    Edition : Prisma

     

    Genre : Contemporaine

     

    Date de parution : 05 juin 2014

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Il parait que c’était LE roman de l’été 2014. Je suis un poil en retard, pas vrai ? Il faut dire que question livres, je suis longtemps arrivée après la bagarre (comme les flics la cavalerie).
    Ça n’arrive plus (bon ok, disons que ça arrive moins souvent) depuis que je regarde booktube.
    J’ai donc vu souvent ce livre mentionné sans savoir exactement de quoi il parlait.
    Mais j’avais besoin d’une histoire se déroutant en été et ça me paraissait coller (la crème glacée m’a un peu mis sur la voie, j’avoue).
    Le début est un peu long et tout le côté « psychologique » (La passion du voyage d’Imogen, la relation amoureuse d’Anna, la dépression de leur père, les manipulations de la tante Françoise…) est survolé et la résolution de ces « problèmes » bien trop facile et rapide considérant l’importance donné à chacun d’entre eux quand ils sont présentés.

    Par contre, j’ai adoré la réhabilitation de la boutique, et surtout les expérimentations d’Anna qui me donnent envie d’enfin tester ma sorbetière.
    Sinon, tout est plutôt prévisible et notamment les amourettes des deux sœurs.

    En fait, il aurait fallu soit se consacrer exclusivement à la boutique et aux crèmes glacées et à ce qui touche directement à cela, soit faire un roman plus long pour intégrer les relations sentimentales des sœurs en les approfondissant correctement.

    Cela dit, je l’ai lu en pleine canicule et il faut avouer que lire un bouquin où il faut avouer que lire un bouquin où il n’y a pas à réfléchir est assez appréciable.
    C’était une lecture sympathique, à défaut d’être palpitante.

     

    Un extrait : Toute la famille connaissait bien la maison, surtout Tom et Martin qui y avaient grandi. Une maison mitoyenne de style victorien, dans une rue calme et résidentielle, aux pièces spacieuses et aux plafonds hauts, flanquée d’un grand jardin avec un bassin. Tous y avaient des souvenirs. Cette maison avait toujours été pleine de bruit et de vie.

    Viviane parlait depuis des années de trouver quelque chose de plus petit et fonctionnel. Mais Anna sentait bien qu’il lui était difficile de quitter le foyer qu’elle avait partagé tant d’années avec son mari Stanley.

    — Elle revient à parts égales à ses deux fils, Tom et Martin.

    Les frères échangèrent un signe de tête amical.

    Le notaire remonta légèrement ses lunettes sur son nez, et se tourna à nouveau vers ses papiers.

    — Passons à une autre part importante de la succession.

    Tous savaient ce qui allait suivre. Les mains manucurées de Françoise se levèrent vers son collier pour en triturer les délicates perles crème.

    Anna se mordit la lèvre. Tandis que le notaire feuilletait les pages, elle repensa à la conversation familiale au petit déjeuner, chez ses parents :

    — Elle n’est pas trop mal située, cette boutique, avait commenté Françoise en se versant une tasse de café noir. (La nourriture devant elle demeurait intacte.) Je crois qu’elle a du potentiel. Espérons que Viviane aura bien réfléchi à la personne la mieux placée pour le comprendre.

    L’ambition dans sa voix était impossible à ignorer.

    — Oui, je ne sais pas très bien ce que j’en ferais, avait dit Tom d’un ton un peu rêveur. (Il plongea une mouillette dans son œuf à la coque et la tint en l’air.) Je n’ai guère l’esprit d’entreprise, et ces temps-ci, je suis très occupé par mes sculptures. Et maman sait bien que Jan consacre tout son temps à l’agence. Enfin, elle savait bien, rectifia-t-il en posant sa mouillette au bord de son assiette, comme si sa faim avait disparu.

    — Et nous bien sûr, on vit à Paris, remarqua Martin en beurrant un toast.

    — Mais ce n’est pas forcément un problème, objecta Françoise en portant sa tasse à ses lèvres maquillées de rouge. Martin, tu sais bien que je cherchais un petit… Comment dit-on déjà ? Un petit projet. Ce serait peut-être la solution ? Bien entendu, nous devons attendre de connaître la décision de Viviane, mais espérons qu’elle aura montré davantage de sens des affaires que dans la gestion de sa boutique.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #255

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    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #96

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente La disparue de la cabine n°10 de Ruth Ware

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    Dans mon rêve, la fille dérivait, bien au-dessous des vagues et du cri des mouettes, dans les profondeurs froides et ténébreuses de la mer du Nord. Ses yeux rieurs étaient blancs et gorgés d’eau salée, sa peau pâle était ridée, ses vêtements réduits à l’état de haillons par des rochers coupants.
    Seuls restaient ses longs cheveux noirs qui flottaient dans l’eau comme des algues, s’emmêlaient dans les coquillages et les filets de pêche, pour s’échouer finalement tels des écheveaux de corde effilochée, tandis que le mugissement des vagues qui s’écrasaient sur la rive résonnait dans mes oreilles, assourdissant.
    Je me suis réveillée, pleine d’effroi. Il m’a fallu un petit moment pour me rappeler où je me trouvais, et plus longtemps encore pour réaliser que le grondement que j’entendais n’était pas le fruit de mon imagination.
    La pièce était plongée dans la pénombre, et l’humidité y suintait comme dans mon rêve. En me redressant, j’ai senti un courant d’air frais contre ma joue. Le bruit semblait venir de la douche.
    Je suis descendue du lit en frissonnant légèrement. La salle de bains était fermée, mais en m’approchant j’ai entendu le grondement enfler, tandis que mon cœur s’emballait. Prenant mon courage à deux mains, j’ai ouvert brusquement la porte. Le bruit de l’eau emplissait l’espace confiné. J’ai cherché l’interrupteur à tâtons. La lumière a inondé la pièce – et c’est là que je l’ai vu.
    En travers du miroir couvert de buée, en lettres d’une vingtaine de centimètres de haut, on avait écrit les mots : « ARRÊTE DE FOUINER ».


    Alors, tentés?

  • [Film] Bird box

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    Titre original : Bird Box

     

    Réalisé par : Susanne Bier

     

    Date de sortie : 21 décembre 2018

     

    Genre : Angoisse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h57

     

    Casting : Sandra Bullock, Trevante Rhodes, Julian Edwards, Vivien Lyra Blair…

     

    Résumé : Alors qu'une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l'amour, l'espoir et un nouveau départ avant de tout voir s'envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu'au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.

     

    Mon avis : Le problème de ce film ? Croire que les gens, abrutis par les réseaux sociaux et par les films dans lesquels le méchants est d’une transparence ridicule avec un mobile aussi évolué qu’une amibe unicellulaire, et éliminé en bonne et due forme par le héros 10 minutes montre en main avant la fin, soient encore capable d’imagination.
    Dans un monde où de plus en plus de personnes délaissent les livres au profit des adaptations ciné parce qu’un livre « c’est trop long » ; ou pour les lecteurs, qui décrètent un roman « nul » parce que l’auteur ose prendre le temps de construire son histoire (De quoi ? Pas d’action héroïque dans les 100 premières pages ? Au bûcher !), un film comme Bird Box ne pouvait que s’attirer des critiques.
    Car finalement, quel est le maître mot de ce film ? La suggestion.
    Jamais on ne voit les « créatures », jamais on ne connait leur origine ou leur but. Pas plus qu’on ne sait pourquoi leur vue est fatale à tous sauf à une fraction de la population qui devient infectée et un peu les bras armés de ces créatures immatérielles.
    Et pourtant, c’est bien cette suggestion qui fait la force de ce film.
    Qu’est ce qui est en effet plus effrayant que l’inconnu ? Qu’une menace qu’on ne peut ni identifier, ni combattre ?
    Comment tuer des êtres intangibles qui peuvent vous pousser à vous tuer d’un seul regard?
    Comment éviter de regarder ce qui est invisible ?

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    Le film est séparé en deux parties qui alternent jusqu’à se rejoindre. La première a lieu au moment où la catastrophe arrive aux USA (d’après les infos que regardent Malorie au début du film, tout aurait commencé à l’est). Malorie, enceinte, voit soudain autour d’elle, les gens, y compris sa propre sœur, devenir fou et se donner la mort. Grâce à Tom, qui comme elle essaie de fuir cette folie, elle se réfugie chez Greg, un homme qui vit non loin de là et qui héberge déjà des survivants.

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    La seconde partie se passe 5 ans plus tard. Malorie tente de rejoindre une communauté de survivants avec ses deux enfants. Le trajet doit impérativement se faire les yeux fermés, pour ne pas risquer d’être infectés par les créatures, ce qui accroît le danger d’être attaqué par ceux qui travaillent pour les envahisseurs.
    Si la première partie est la plus riche en violence de tout type, car les gens, n’étant pas habitué au mode de fonctionnement des créatures, ont du mal à se protéger, c’est la seconde partie que j’ai trouvé la plus prenante.
    Cette angoisse viscérale de se retrouver dans le noir complet (ici les yeux bandés), entouré d’une menace qu’on sait présente sans pouvoir la voir arriver.

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    Sandra Bullock est parfaite dans son rôle de femme que son obstination à ne pas s’attacher rend peu sympathique. Les acteurs qui interprètent les enfants sont vraiment bien aussi, d’autant que ça n’a pas dû être un tournage facile.
    J’ai vraiment bien aimé ce film qui met sous tension sans être effrayant (et pourtant, je suis une vraie chochotte).
    Je trouve reposant de faire marcher un peu son imagination au lieu d’être bombardés de dizaines d’informations auditives et visuelles, et de ne pas rejouer, une fois de plus, un remake d’Independence Day ou La guerre des mondes.

     


  • Bilan du mois de mars 2020

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    En mars, j'ai lu 14 livres dont 2 BD, 1 livre de développement et 11 romans pour un total de 5217 pages

     

    Le livre de développement personnel était aussi un SP. Je l'ai lu, mais je n'ai pas encore essayé le programme.

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    J'ai lu aussi deux BD

    Billy Brouillard Les fantomes.jpg tant pis pour l'amour.jpg


    Et enfin, j'ai lu des romans, certains qui entraient dans des challenges, d'autres au feeling
    C'était un accident.jpg cogito.jpg cry for help.jpg

    innocent.jpg La traque des anciens dieux HS le troisième village.jpg Lady Smoke.jpg

    lire lolita à Téhéran.jpg Lt Eve Dallas T33 crimes de new york à Dallas.jpg nevermoor.jpg

    les derniers jours des reines.jpg au risque des tenebres.jpg

     

    Si, malgré le confinement, je ne lis pas tant que ça, côté écran, je me rattrape!

    En séries, j'ai vu les saisons 13 et 14 de supernatural (je veux la saison 15!!) et la saison 2 de You
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    Mais aussi la saison 5 de the originals, la 7 de Elementary, et la 6 de Younger
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    Et encore les saisons 3 de Sabrina et de la servante écarlate et la saison 2 des rivières pourpres!
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    Et je n'ai pas oublié les films car j'ai vu:
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    Vous comprenez mieux pourquoi je ne lis pas plus?

     

    Côté achats hors livres, c'est assez vide puisque dès que la crise sanitaire a débuté, j'ai cessé de passer des commandes.
    Je n'ai donc que ma box du mois, que j'ai reçu à la toute fin du mois dernier (remarquez, ça me fais faire des économies!!)

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    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci, on se retrouve le mois prochain pour le bilan d'avril!