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  • Premières lignes #98

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente La mort s'invite à Pemberley de P.D. James

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    Les habitantes de Meryton s’accordaient à penser que Mr et Mrs Bennet avaient eu bien de la chance de trouver des maris à quatre de leurs cinq filles. Meryton, un petit bourg du Hertfordshire, ne figure sur l’itinéraire d’aucun voyage d’agrément, n’ayant à offrir ni cadre pittoresque ni épisode historique notable. Quant à Netherfield Park, son unique grande demeure, aussi imposante soit-elle, elle n’est pas mentionnée dans les ouvrages consacrés aux architectures remarquables du comté. La ville possède une salle des fêtes où se tiennent régulièrement des bals, mais elle n’a pas de théâtre, et la plupart des divertissements restent confinés dans les maisons particulières, où les ragots viennent adoucir l’ennui des dîners et des tables de whist qui rassemblent invariablement la même société.

    Une famille de cinq filles à marier peut être assurée de susciter l’intérêt et la compassion de tous ses voisins, surtout lorsque les distractions sont rares. Or la situation des Bennet était particulièrement fâcheuse. En l’absence d’un héritier mâle, le domaine de Mr Bennet devait en effet revenir à son cousin, le révérend William Collins, lequel, comme Mrs Bennet aimait à le déplorer à grands cris, était légalement en droit de les expulser de chez elles, ses filles et elle, avant même que son époux ne reposât, froid, dans sa tombe. Il faut convenir que Mr Collins avait cherché à réparer ce tort, dans la mesure de ses possibilités. Malgré le dérangement que lui imposait cette démarche, mais avec l’approbation de sa redoutable protectrice Lady Catherine de Bourgh, il avait quitté sa paroisse de Hunsford dans le Kent pour rendre visite aux Bennet, dans la charitable intention de se choisir une épouse parmi leurs cinq filles. Ce projet fut accueilli avec enthousiasme par Mrs Bennet, laquelle jugea cependant préférable de l’avertir que, selon toute vraisemblance, Miss Bennet, l’aînée, serait fiancée sous peu. Son choix s’était donc porté sur Elizabeth, la deuxième en âge et en beauté, mais il s’était heurté à un refus inébranlable qui l’avait contraint à chercher une réponse plus favorable à ses prières auprès de l’amie d’Elizabeth, Miss Charlotte Lucas. Miss Lucas avait reçu sa demande avec un empressement flatteur et l’avenir auquel pouvaient s’attendre Mrs Bennet et ses filles avait été ainsi tranché, sans que la plupart de leurs voisins en conçoivent un trop grand regret. À la mort de Mr Bennet, Mr Collins envisageait d’installer ces dames dans un des plus spacieux cottages du domaine, où elles bénéficieraient de la nourriture spirituelle de sa tutelle et de l’alimentation matérielle des reliefs de la table de Mrs Collins, agrémentées d’un occasionnel présent de gibier ou d’une flèche de lard.

    La famille Bennet avait toutefois eu le bonheur d’échapper à ces bienfaits. À la fin de l’année 1799, Mrs Bennet pouvait s’enorgueillir d’être la mère de quatre filles mariées.

     

    Alors, tenté?

  • [Film] Edward aux mains d’argent

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    Titre original : Edward Scissorhands

     

    Réalisé par : Tim Burton

     

    Date de sortie : 10 avril 1991

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h45

     

    Casting : Johnny Depp, Winona Ryder, Diane Wiest…

     

    Résumé : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.

     

    Mon avis : Film culte de Tim Burton, sûrement le premier que j’ai vu d’ailleurs, j’ai toujours autant de plaisir à le revoir et le pumpkin autumn challenge était la période parfaite pour cela.
    Edward est, bon, en vrai, je sais pas trop ce qu’il est. Il a figure humaine mais a été construit de toute pièce, comme un robot. Je peux vous dire que je m’en suis posée des questions, gamine.

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    Bon aujourd’hui, j’ai tranché : c’est magique ! Parfaitement. Comme le Père Noël.

    Sauf que la magie a des ratés et qu’elle n’a rien fait quand le créateur d’Edward meurt d’une crise cardiaque (en même temps, c’est Jurassic Park à lui tout seul, le gars) sans avoir eu le temps de finir sa création qui, au lieu des jolies mimines qu’il avait préparé pour lui, se retrouve affublé à la place d’une enchevêtrement de ciseaux bien tranchants (L’histoire dit pas comment il aiguise ses engins, mais je veux bien son truc). (Alors pourquoi des ciseaux, déjà, à la base ? Je suis perplexe. « Sinon, il n’y aurait plus de film » dirait ma mère…).

    Sorti de son isolement par la gentille Peg, représentante Avon (ils sont partout ceux-là !), il intègre sa famille et fait sensation dans le voisinage.

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    Au-delà de l’histoire même d’Edward (conçu pour faire pleurer dans les chaumières), j’ai vraiment adoré la critique à peine voilée de la société. Toutes ces femmes de banlieue qui s’ennuient, avec leurs époux tous plus beaufs les uns que les autres, leurs enfants déjà ancrés dans la société de consommation, comme le petit ami de la fille de Peg qui veut tout sans avoir à faire d’effort.
    Et tous ces gens qui, dès que la différence cesse de les amuser ou de les fasciner, se retournent contre l’objet de leur fascination pour en faire un objet de peur sur qui se focalise toutes les suspicions.
    Franchement la famille de Peg m’a semblée la seule à être normale dans ce quartier. Tous les autres sont imbuvables.
    Le pire de tous est clairement le mec de Kim, la fille de Peg. C’est un gosse de riche qui ne supporte pas que son père refuse de lui payer ses caprices et exige qu’il bosse pour avoir son propre argent.
    Tout le contraire d’Edward, si gentil et serviable mais dont la naïveté lui jouera des tours.
    La fin est un peu triste, mais très émouvante.
    Je crois que je ne me lasserai jamais de le revoir.
    Même si je pleure à chaque fois.



  • [Livre] Rois de Cendres

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    Lecture terminée le : 07 juillet 2019

     

    Résumé : August et Jack n'ont jamais fait partie du même monde. August est discret, alors que Jack est la star du lycée. Pourtant, tous deux partagent bien des secrets, à commencer par leur amitié qui remonte à l'enfance. Quand Jack semble envahi par des hallucinations inquiétantes, c'est le monde d'August qui s'effondre. Il réagit alors de la seule façon qui lui semble envisageable : en plongeant dans la folie de Jack.


    Auteur : K. Ancrum

     

    Edition : Milan

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 20 février 2019

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : August et Jack sont deux amis fusionnels. Leur amitié a quelque chose de malsain. C’est une relation de domination mais il est difficile de dire qui est le plus affecté des deux. Jack est littéralement abandonné par ses parents et son seul socle affectif c’est August. August, de son côté, se démène pour garder la tête hors de l’eau, notamment financièrement, depuis le divorce de ses parents et la dépression de sa mère.
    Si Jack se pose comme le dominant, August est celui qui gère le quotidien.
    Jack voit un autre monde, qui se superpose au monde réel et cela, jusque-là, n’avait pas posé de problème, mais le « monde de Jack » semble devenir de plus en plus menaçant et Jack en est de plus en plus affecté.
    Les chapitres sautent d’une idée à l’autre de manière un peu déroutante, sans forcément beaucoup de logique au premier abord. C’est sur la durée seulement qu’une logique se dégage.
    Même si c’est un peu dur à suivre au début, cela renforce la folie de Jack et, dans une certaine mesure d’August.
    En effet, je trouve qu’August est aussi « fou » que Jack, peut-être même plus car il plonge dans le délire de Jack de son plein gré et c’est lui qui est l’instigateur de la relation malsaine qu’il y a entre eux.
    Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre, c’est que, au fur et à mesure que Jack s’enfonce dans la folie, la noirceur envahit littéralement les pages du livre au point de finir avec une police blanche sur des pages complètement noires.
    Au-delà de l’histoire en elle-même, j’ai beaucoup aimé l’analyse que fait l’auteur dans sa postface sur la responsabilité de chacun et notamment des adultes qui n’ont pas été capable de voir que Jack s’enfonçait dans la folie parce qu’ils ne s’intéressaient pas à lui dans son ensemble mais seulement aux parties de lui qui les concernaient directement, laissant des ados essayer de gérer tout ça tout seuls.
    Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette lecture est intense.
    Je suis passée par toute une palette d’émotions : colère, inquiétude, tristesse…
    Au point qu’après cette lecture, il m’a fallu quelques jours avant de pouvoir lire autre chose.

     

    Un extrait : Les seules fois où ils se croisaient délibérément au bahut, c’était lors des matchs. Leur équipe de football américain n’était pas la meilleure, mais étant donné que c’était l’unique événement sportif de cette ville, on en faisait généralement tout un foin.
    August n’aimait même pas le football, ce qui ne l’empêchait pas d’assister aux matchs. Jack avait une passion ridicule pour le sport et cette année, il jouait en première ligne, alors August n’avait aucune excuse. Il n’applaudissait jamais, c’était trop d’efforts. Mais il se pointait, et ça semblait suffire.
    Après les matchs, ils se retrouvaient au vestiaire avant de prendre la Chevrolet Camaro pourrie de Jack pour aller faire les cons dans les champs.
    Ils se battaient pour rire. Ce genre de trucs.
    C’était une tradition. Ça rattrapait toutes les journées pendant lesquelles ils ne se voyaient pas. Sincèrement, il valait mieux que personne ne sache qu’ils se connaissaient mieux que ce qu’on soupçonnait. Ils étaient si éloignés l’un de l’autre dans le spectre social que personne n’aurait compris qu’ils se mettent à traîner ensemble du jour au lendemain. Ça aurait été comme se donner en spectacle, et August détestait ça. Certaines choses gagnaient à rester intimes.

     

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  • [Livre] Les dames de Kimoto

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    Lecture terminée le : 04 juillet 2019

     

    Résumé : Elles sont trois, ces dames de la famille Kimoto, avec leurs amours, leurs passions, leurs drames qui racontent le destin de la femme japonaise de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui.


    Auteur : Sawako Ariyoshi

     

    Edition : Folio

     

    Genre : Classique

     

    Date de parution : 2018 dans cette édition. Première édition 1959 ; première édition française 1983

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : La mère, la fille, la petite-fille : de la fin du XIXème siècle à la fin des années 50, ce sont ces trois générations de femmes que l’on va suivre.

    On reste néanmoins du côté du point de vue de Hana que l’on suit de son mariage, à l’âge de 22 ans, à sa mort.
    Hana, élevée par sa grand-mère, construit sa vie selon la plus pure des traditions concernant le rôle et la place de la femme dans la société japonaise.
    Elle refuse catégoriquement l’évolution de la société. Son attitude montre bien que les traditions archaïques qui relèguent les femmes au rôle de quasi-esclave sont pérennisées non pas par les hommes, mais bien par les femmes.
    Quand sa fille, Fumio, cherche à s’émanciper du carcan de la tradition, elle provoque le désespoir de sa mère et même parfois des réactions violentes. Hana va faire pression sur son époux, qui serait plutôt partisan de laisser sa fille agir à sa guise, pour qu’il remette la demoiselle dans le rang, mais en vain.
    Fumio n’est guère délicate, mais il est fort à parier que la douceur ne lui aurait pas permis de s’extirper du destin qui aurait dû être le sien.

    La fille de Fumio, elle, dont la jeunesse va être bouleversée par la seconde guerre mondiale et la transformation politique du pays, va faire le lien entre modernité et tradition par la nostalgie qu’elle ressent pour cette dernière qu’elle n’a pas vraiment vécu.
    L’histoire est belle, bien écrite et prenante.
    Toutefois, j’ai un reproche à lui faire : A chaque fois que Fumio essuie un revers de fortune, c’est lié à son refus de suivre une tradition, comme si le sort la punissait de refuser de se plier aux croyances de sa mère. Je trouve dommage qu’un auteur qu’on a comparé à Simone de Beauvoir entérine l’asservissement de la femme en laissant entendre que tout se serait bien passé pour Fumio si elle était restée à sa place et s’était soumise aux désirs de sa mère.
    Certaines de ces traditions sont incompréhensibles pour un occidental moderne, comme l’obligation pour une jeune fille qui se marie de rompre les liens avec sa famille puisqu’elle « appartient » dorénavant à celle de son mari, ou encore l’obligation pour les fils cadet de partir fonder une nouvelle branche, sans héritage et sans le droit de conserver le nom de famille.
    D’autres semblent ridicules comme devoir nettoyer les toilettes quand on est enceinte pour assurer un accouchement facile (mais au moins, les toilettes seront propres, c’est déjà ça !).
    J’ai quand même eu l’impression constante que l’auteur voyait d’un mauvais œil l’abandon des traditions car elle ne cesse de montrer des conséquences désastreuses à leur non-respect.
    Cette lecture était agréable même si j’ai regretté que le livre prenne le parti des traditions archaïques plutôt que de montrer les côtés positifs de l’évolution.

     

    Un extrait : Tenant sa petite-fille Hana par la main, Toyono gravissait l’escalier de pierre d’une démarche décidée qui surprenait chez une femme de cet âge. Elle allait avoir soixante-seize ans et, renouant avec une habitude abandonnée depuis longtemps, elle avait fait venir, trois jours auparavant, une coiffeuse de Wakayama : ses cheveux blancs gonflés sur les côtés et relevés en arrière en un volumineux chignon – arrangement un peu trop jeune pour elle soulignaient ce que la journée avait d’exceptionnel. Sa chevelure épaisse et luisante gardait la trace de la beauté qu’elle avait eue autrefois, avant de perdre sa couleur de jais. Toyono, vêtue pour cette visite solennelle de deux kimonos superposés à petits motifs réguliers, semblait aider la jeune fille à monter les marches plutôt que s’appuyer sur elle. L’allure imposante de la Dame de Kimoto s’expliquait parce qu’en ce jour sa petite-fille quittait définitivement la demeure familiale pour se marier.

    Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre. Elle aussi était coiffée avec recherche – une coiffure de mariée aux coques luisantes – et l’éclat rosé de son teint de jeune fille transparaissait sous l’austère maquillage blanc. Elle portait un kimono de cérémonie de crêpe de soie violet à très longues manches, et le gland de métal accroché à la pochette glissée entre les pans croisés du kimono tintait légèrement à chaque pas. Hana était si tendue qu’elle vibrait au bruit. L’étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu’elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d’appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence. Elle lui disait aussi la tristesse et le regret de sa grand-mère qui devait se résoudre à la laisser partir.

    Le prieur du temple Jison, averti la veille de leur visite, les attendait devant le pavillon consacré à Miroku. Il n’avait pas revêtu sa robe sacerdotale car Toyono avait précisé qu’elles ne venaient pas assister à son office. Il s’inclina avec déférence devant l’aïeule d’une famille qui, depuis des générations, manifestait un intérêt bienveillant à la trésorerie de son temple.

     

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  • [Livre] Les gardiens des anges – T02 – Les ailes de l’oubli

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    Lecture terminée le : 02 avril 2020

     

    Résumé : « Je m’appelle Lily, j’ai 18 ans et je fais partie de ces humains dotés de pouvoirs qu’on nomme les potentiels.

    J’ai été transformée en chasseuse et j’ai dû quitter Lyon ainsi que mes amis et tous mes souvenirs d’enfance pour le centre d’entraînement créé par mon père.

    Bienvenue à Brocéliande !

    Tu parles...

    Je n’ai pas le droit de sortir à cause de ce nécromancien qui me traque pour pouvoir renaître à travers moi. Heureusement, j’ai de nouveaux amis sur qui je peux compter, parce qu’entre mon père qui élude mes questions, et Max qui agit comme si je n’existais pas, je vais peut-être bien devenir folle. À moins que je ne finisse par tuer l’un de mes nouveaux professeurs...

    Et je ne vous ai pas encore parlé de ce garçon qui hante mes rêves et dont je ne vois jamais le visage. Il m’appelle à l’aide, et je crois être la seule à pouvoir le retrouver.

    La routine, quoi !

     

    Je m’appelle Lily, et je suis une chasseuse. »


    Auteur : Michèle Beck

     

    Edition : Autoédité

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 03 Avril 2020

     

    Prix moyen : 15,90€

     

    Mon avis : Sa mémoire effacée de toute traces de Matthew, Lily a rejoint le complexe d’entrainement de son père et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est sur la défensive.
    Elle semble ne pas adhérer à la logique des lieux qui veut qu’un bon surnat est un surnat mort.
    J’avoue que pour le peu de cours qu’on nous dévoile, je partage les réserves de Lily (je dirais même que je me méfie un peu de toute cette clique).
    En particulier, Luc me sort des yeux. J’y peux rien, c’est viscéral. Même quand il agit bien, il m’insupporte. Je n’ai aucune confiance en lui et, pour moi, il a sacrifié le bonheur de sa fille pour servir ses propres intérêts (enfin, du moins pour servir sa cause).
    J’ai bien aimé que Lily ne se laisse pas faire. Elle ne rend pas la tâche facile à son père. Parfois, je l’aurais souhaité plus dure avec lui. Il le mérite ! (Oui je suis plus vindicative et rancunière que Lily !).
    J’ai aussi beaucoup aimé la manière dont le subconscient de Lily tente de passer outre la modification de sa mémoire.
    En alternance avec les chapitres de Lily, on a des chapitres consacré à Matthew, toujours à la recherche des gardiennes disparues.
    De sacrées révélations sur les anges, et surtout les archanges, sont faites dans ce tome et j’ai hâte de voir ce que ces révélations vont donner dans le prochain tome.
    Enfin, à chaque début de partie, on a une chapitre sur cette mystérieuse jeune femme du XIIème siècle. Comment est-elle liée à Lily et Matthew ? Dans ce tome, on commence à entrevoir des réponses…
    L’histoire avance bien, les divers indices semés dans le tome précédent, et même dans ce tome, débouchent sur des révélations, voire sur de nouvelles questions.
    La fin est atroce. Un tel sadisme de la part d’un auteur ne devrait pas être permis et devrait être puni par la loi !
    Je peux vous dire que je l’ai maudite de s’arrêter là, à ce moment précis, nous laissant pleins d’interrogations et de doutes.
    Et bien sûr, maintenant, je surveille de près l’arrivée du tome 3 !

     

    Un extrait : Le claquement d’une porte me réveille en sursaut. Pendant un instant, je suis désorientée, puis je comprends. C’est ma nuit. Mon épreuve de la mise à mort.

    Tout le monde attend avec impatience cet évènement. Pour un bon nombre d’entre nous, c’est la première rencontre avec un surnat. Le premier affrontement.

    J’ai déjà eu affaire à un démon par le passé, avant mon arrivée au complexe, et même à un mort-vivant. On m’a demandé de garder ce dernier point pour moi. Je n’en parle donc pas. Cependant, tout est bien présent dans mon esprit. Les images, les sons, les odeurs. La souffrance de perdre mon meilleur ami, Charly.

    Bien que tous les élèves du complexe se languissent de l’épreuve de la mise à mort, personne n’entre dans les détails. On ne sait pas comment ça se passe. Le seul fait établi est qu’au cours d’une nuit, on doit tuer une créature surnaturelle. Laquelle ? Certains disent que c’est la loterie. Je ne suis pas de cet avis, je pense que mon père les choisit en fonction de nos capacités.

    Ce qui me surprend le plus c’est que personne ne s’inquiète d’avoir à tuer. Créatures surnaturelles ou pas, qui nous donne le droit de les supprimer ainsi ? À mon sens, c’est une exécution.

    Allongée par terre, je me redresse et procède à l’inventaire des lieux. Une salle rectangulaire, avec une fenêtre donnant sur une autre pièce, et deux portes. Sur le sol taché par diverses substances — du sang de toute évidence, mais aussi le contenu de l’estomac des précédents candidats — je repère un poignard.

    Au même instant, une des portes s’ouvre dans un grincement métallique et laisse entrer un homme. De grande taille, il semble confus. Sa respiration est rapide et bruyante. Un liquide, mélange de rouge et de noir, s’écoule de ses yeux.

    Les cris de Max, de l’autre côté de la vitre, attirent mon attention. Le silence de mon père, qui se tient près de lui, est plus éloquent.

    — Elle n’est pas prête à affronter un vampire !

    Mon père reste statique. Je ne sais pas ce qui me vexe le plus : le manque de confiance accordé par Max, ou la désinvolture de Luc face à ma mort prochaine.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #256

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #97

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Eleanor & Park de Rainbow Rowell

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    Il n’essayait plus de la faire revenir.
    Elle revenait seulement quand elle en avait envie, dans des rêves, des mensonges et des déjà-vu délabrés.
    En voiture, par exemple, quand il allait au travail et qu’il apercevait au coin d’une rue une fille aux cheveux roux, il pouvait jurer, le temps d’une suffocation, que c’était elle.
    Alors il voyait que les cheveux de la fille étaient plus blonds que roux.
    Et qu’elle tenait une cigarette… Et qu’elle portait un tee-shirt des Sex Pistols.
    Eleanor détestait les Sex Pistols.
    Eleanor…
    Elle était debout derrière lui jusqu’à ce qu’il tourne la tête. Étendue près de lui juste avant qu’il se réveille. Elle lui donnait l’impression que tout le monde était terne et morne, jamais assez bien.
    Eleanor, qui gâchait tout.
    Eleanor, partie.
    Il n’essayait plus de la faire revenir.

     

    août 1986

     

    Park

    XTC ne pouvait pas faire disparaître les débiles au fond du bus.
    Park plaqua son casque sur ses oreilles.
    Demain, il prendrait Skinny Puppy ou les Misfits. Ou peut-être qu’il se ferait une cassette spéciale pour le bus avec dessus autant de cris et de hurlements que possible.
    Il pourrait repasser à la new wave en novembre, une fois son permis en poche. Ses parents lui avaient déjà promis l’Impala de sa mère, et il économisait pour un nouveau lecteur cassettes. Quand il irait au lycée en voiture, il pourrait écouter tout ce qu’il voudrait, ou pas, et en plus traîner au lit vingt minutes supplémentaires.
    Il entendit hurler derrière lui :
    — Ça n’existe pas !
    — Putain que si, ça existe ! beuglait Steve. La technique de kung-fu dans Drunken Monkey, mec, c’est un putain de vrai truc. Tu peux tuer quelqu’un avec ça…
    — Tu racontes que des conneries.
    — C’est toi qui racontes que des conneries. Park ! Hé, Park !
    Park l’a entendu, mais il n’a pas répondu. Parfois, si on ignorait Steve ne serait-ce qu’une minute, il passait à quelqu’un d’autre. Le savoir assurait quatre-vingts pour cent de votre survie lorsque Steve était dans les parages. Les vingt pour cent restants consistaient à faire profil bas.
    Mais Park avait oublié de baisser la tête et une boule de papier atterrit sur sa nuque.
    — C’était mes notes de Croissance et développement humain, suce-bite ! a gémi Tina.
    — Désolée, chérie. Je t’apprendrai tout ce que tu veux savoir sur la croissance et le développement humain. C’est quoi ta question au juste ?
    — Montre-lui la technique de Drunken Monkey, suggéra quelqu’un.
    Steve a braillé :
    — PARK !
    Park a enlevé son casque et s’est tourné vers le fond : Steve tenait séance sur la banquette arrière. Même assis, sa tête frôlait le toit. Steve avait toujours l’air d’un géant dans une maison de poupées. Il avait l’apparence d’un adulte depuis son entrée au collège, et encore, c’était avant qu’il se laisse pousser la barbe. Mais alors juste avant.
    Des fois, Park se demandait si Steve n’était pas avec Tina parce qu’il avait l’air encore plus monstrueux à côté d’elle. La plupart des filles du quartier des Flats étaient petites, mais Tina ne devait même pas atteindre un mètre cinquante. Épaisse chevelure comprise.
    Un jour, au collège, un mec avait essayé d’embrouiller Steve en lui sortant qu’il ferait mieux de ne pas mettre Tina en cloque, parce que ses bébés géants pourraient la tuer :
    — Ils vont lui exploser le ventre comme dans Alien.
    Steve s’était cassé le petit doigt en balançant son poing dans la tête du mec.
    Quand le père de Park avait entendu ça, il avait dit :
    — Quelqu’un ferait bien d’apprendre au petit Murphy à cogner.
    Mais Park espérait sincèrement que personne ne se dévouerait. Le mec que Steve avait frappé n’avait pas pu ouvrir les yeux pendant une semaine.
    Park renvoya son cours chiffonné à Tina.
    Son géant de copain a embrayé :
    — Park, explique à Mikey la technique de Drunken Monkey.
    — J’y connais rien en karaté, a répondu Park en haussant les épaules.
    — Mais ça existe, pas vrai ?
    — Je crois.
    — Tu vois, a ricané Steve.
    Il a cherché un truc à balancer dans la tronche de Mikey, mais ne trouvant rien, il a pointé un doigt sur lui en répétant :
    — Je te l’avais dit, putain.
    — Et qu’est-ce que Sheridan y connaît en kung-fu ?
    — T’es débile ou quoi ? Sa mère est chinoise.
    Mikey a dévisagé Park. Qui lui a souri en plissant les yeux.
    — Ouais, je crois que je vois maintenant. J’ai toujours pensé que t’étais mexicain.
    — Merde, Mikey, t’es vraiment qu’un gros connard de raciste, a ajouté Steve.
    — Elle n’est pas chinoise, a rectifié Tina. Elle est coréenne.
    — Qui ça ? a fait Steve.
    — La mère de Park.

     

    Alors, tenté?

  • [Livre] Ce rêve bleu

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    Lecture terminée le : 29 juin 2019

     

    Résumé : Aladdin est un vaurien.
    Comme les autres habitants d'Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre. La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu'une chose: échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais.
    Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultan, Jafar, prend subitement le pouvoir. À l'aide d'une lampe étrange dotée de pouvoirs extraordinaires, l'effrayant personnage tente de briser les lois de la magie, de l'amour, et de la mort. Désormais, Aladdin et la princesse déchue doivent unir le peuple d'Agrabah et mettre au point une rébellion pour faire tomber un dictateur avide de pouvoir, qui menace de déchirer le royaume...
    Ceci n'est pas l'histoire d'Aladdin telle que vous la connaissez. C'est une histoire de pouvoir. De révolution. D'amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer.


    Auteur : Liz Braswell

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 15 mai 2019

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Hachette développe deux nouvelles séries autour de l’univers Disney.
    La 1ère série raconte l’histoire des méchants de Disney, expliquant les raisons qui les ont poussés à devenir ce qu’ils sont.
    La seconde série raconte les histoires de Disney en changeant un élément crucial qui va modifier le cours de l’histoire telle qu’on la connait.
    Ce rêve bleu fait partie de la seconde série. L’histoire part du postulat qu’Aladdin n’a jamais récupéré la lampe des mains du vizir.
    Le début du livre est un quasi copier-coller du dessin animé, un peu étoffé par l’ajout de personnages, en prévision de la suite, jusqu’aux dialogues qui en sont la transcription exacte.
    Mais soudain, au beau milieu d’une scène bien connue de tous ceux qui ont vu le dessin animé, voilà que tout bascule.
    Jafar s’empare de la lampe, pousse Aladdin dans les entrailles de la caverne aux merveilles et… Abu ne subtilise pas cette satanée lampe.
    Du coup, non seulement Aladdin ne rencontre pas le génie, mais Jafar a entre les mains ce qu’il a toujours souhaité.
    Et tout prend dès lors un tour beaucoup, beaucoup plus sombre.

    Certaines scènes, comme l’entrée d’Aladdin en Ali dans Agrabah, sont reprises et détournée au profit de Jafar.
    Le sorcier, furieux de se voir limité dans ses vœux, décide de tout faire pour briser les lois de la magie, ce qui correspond bien au personnage.
    Les différents caractères sont bien représentés et approfondis. Ils ne sont pas invincibles, ont des failles et commettent des erreurs.
    La folie de Jafar ne connait aucune limite. Toute la partie avec les morts et les patrouilles de la paix sont vraiment prenantes.
    Aladdin n’a pas que le désir de conquérir Jasmine, il est aussi très préoccupé par le sort des classes les plus pauvres d’Agrabah.
    J’ai adoré cette histoire qui offre une alternative plus sombre mais très crédible à l’histoire que nous a fait connaitre Disney.
    Les nouveaux personnages qui sont introduit dans l’histoire sont géniaux. J’ai particulièrement aimé Morgiana (petit clin d’œil au conte d’Ali Baba des 1001 nuits ? Où l’esclave d’Ali, Morgiane, le sauve de la vengeance des voleurs et est affranchie en récompense)
    Certains aspects de l’histoire m’ont vraiment bluffée, comme le tapis ou encore Iago.

    J’avoue que je ne m’attendais pas à la fin, ou du moins à une partie de la fin. Mais c’était vraiment bien trouvé et j’espère que l’autre livre de cette série que je possède, sur la Belle et la Bête, sera aussi bien tourné.
    En tout cas, j’ai hâte de le découvrir.

     

    Un extrait : Peut-être que la lune était là, quelque part dans le ciel, mais l’astre du jour régnait désormais, et tout s’évanouissait dans sa clarté ardente – qui brûlait plus encore sur les toits aveuglés de soleil.

    - Enfin seul ! dit Aladdin, le sourire aux lèvres, en serrant son trésor durement acquis.

    Il regarda brièvement par-dessus le parapet pour vérifier que personne ne pouvait le voir. Ses bras sombres le soulevèrent sans effort au-dessus des briques râpeuses. Puis il s’assit et se détendit, prêt à partager le précieux magot. Ses grands yeux bruns pétillaient d’impatience :

    - Une miche de pain. Ça vaut tous les joyaux froids et scintillants du bazar.

    Le petit singe à ses côtés piaillait d’excitation.
    Abu était le dernier présent de sa mère. Le père d’Aladdin, bien sûr, n’était jamais revenu de « sa quête de fortune à l’étranger ».
    Aladdin n’avait jamais cru à cette fable, de tout manière, ce n’était donc pas une grande perte. Sa mère, qui craignait qu’Aladdin ne perde pied sans véritable famille, pensait qu’un animal de compagnie pourrait l’adoucir.
    Et peut-être que c’était le cas…
    … sauf qu’il devait désormais voler pour deux.

    - Ne bouge plus, voleur !

    Abu s’enfuit. Aladdin se dressa sur ses pieds.
    Les gardes avaient réussi à escalader l’échelle derrière lui. Deux d’entre eux se tenaient maintenant sur le toit. Rasoul, hors de lui, suivait de près. Ces derniers temps, il portait le turban rayé orné d’un onyx noir qui faisait de lui le capitaine de la garde. S’il avait eu trop souvent affaire à lui, Aladdin devait bien reconnaître qu’il avait gravi honnêtement les échelons.
    Mais ça ne voulait pas dire qu’il l’appréciait.

     

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  • [Livre] Nous danserons encore sous la pluie

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    Lecture terminée le : 28 juin 2019

     

    Résumé : Marie et Damien viennent de fêter leurs 30 ans, il s'aiment, ils ont des projets de mariage et de bébé. Leur amour est solide. Leur avenir, plein de promesses.
    Survient un accident. Damien est frappé d'amnésie. Il ne se souvient plus qui est Marie pour lui.
    Dès lors, que restera-t-il des promesses et de leur amour ?
    Ce lien, en apparence si fort, n'est-il qu'un fétu de paille balayé par le premier vent contraire ?


    Auteur : Valérie Bel

     

    Edition : Diva

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 2018

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : Ce livre étant un livre autoédité, il n’est pas passé entre les mains d’un professionnel pour être remanié. Et ça se sent.
    La plume est belle, un peu trop parfois.
    Les dialogues manquent parfois de naturel, ils sont un peu trop formels.
    Mais l’auteur a du potentiel et il aurait juste fallu adapter le ton aux circonstances pour qu’il n’y ait plus rien à redire sur la forme.
    Concernant l’histoire, je n’ai pas accroché.
    L’idée était intéressante et j’aurais sûrement beaucoup aimé si je n’avais pas autant détesté Damien.
    Avant son accident, Damien se montre régulièrement agressif verbalement. Selon les propres dires de Marie, il souffle le chaud et le froid, la culpabilisant à coup de remarques acides avant de s’excuser de ses « mouvements d’humeur ». La marque des pervers narcissiques.
    Après l’accident, il est odieux, d’une manière que l’amnésie n’excuse pas.

    Qu’il soit perturbé par sa perte de mémoire est parfaitement compréhensible, mais ça ne le dispense pas de se montrer poli.
    Quant à Marie, j’aurais eu de la compassion pour elle si elle avait seulement été prise au piège des manipulations de son compagnon.

    Mais son caractère est déplaisant. C’est une gamine capricieuse qui veut tout, tout de suite, qui ne supporte pas de ne pas être le centre de l’attention de son compagnon.
    Il y a un petit triangle amoureux et j’ai trouvé que Marie l’exploitait mal. Mais j’ai bien aimé les passages dédiés à la perte de mémoire, avec la Belle-mère qui essaie d’en profiter.
    La plume de l’auteur est vraiment belle, ce qui m’a donné envie de poursuivre l’histoire (si on excepte les dialogues) et même si je n’ai pas vraiment apprécié le contenu du récit, je ne regrette pas ma lecture.

     

    Un extrait : Le matin du troisième jour, avant d’atteindre le box de Damien, je fus alpaguée par l’infirmière de service.

    —   Mademoiselle, mademoiselle, attendez ! Le professeur souhaite vous voir avant que vous ne vous rendiez auprès de votre conjoint. Laissez-moi vous accompagner jusqu’à son bureau.

    Je la suivis docilement à travers les couloirs aux odeurs médicamenteuses, où chaque pas résonnait, jusqu’au bureau dudit professeur. Elle frappa à la porte entrouverte et reçut en retour un « oui » avenant.

    —   La compagne de Monsieur Acom est là…

    —   Faites-la entrer !

    Elle se mit de côté pour me laisser passer et partit.

    —   Je vous en prie, asseyez-vous ! dit le professeur d’une voix chaleureuse.

    C’était un homme d’une soixantaine d’années aux cheveux et à l’épaisse moustache blancs, auquel la sérénité, la bonhommie et la malice de ses traits donnaient des airs de père Noël. Il posait sur moi un regard bienveillant. Presque un peu trop bienveillant. Quelle annonce avait-il à me faire ? Il prit une profonde inspiration avant de parler :

    —   Madame, j’ai une bonne nouvelle et une mauvaise.

    Autre ample inspiration, comme pour m’inviter à mobiliser mon courage.

    —   Votre conjoint est sorti du coma…

    Je me redressai. Ce n’était pas une bonne mais une merveilleuse nouvelle ! A ce moment-là je pensai seulement : « Il ne va pas mourir, il ne va pas mourir ! » Quelle pouvait être la mauvaise nouvelle ?

    —   Mais… il semble qu’il souffre de séquelles…

    Je n’avais pas envie de précautions verbales. Juste la vérité. En urgence. Vite.

    —   Desquelles ?

    —   Il semble souffrir d’amnésie.

     

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  • Les sorties du mois #53: Sorties d'avril annulées, Films et Lectures de circonstances

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    Avec la fermeture des cinémas et des librairies, les sorties d'avril ont toutes été annulées et repoussées à des dates ultérieures.
    Mais du coup, que lire, que voir en avril?

    Petite sélection de films et de lectures de circonstance, à éviter si le confinement ou la situation vous angoisse. Ne pas hésiter si, comme moi, vous aimer soigner le mal par le mal!

    Comme d'habitude, je vous laisse découvrir résumé et/ou bande annonce sur les sites habituels. Pour les livres, quand il y a plusieurs tomes, je ne vous montre que le premier!

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    Voilà de quoi s'occuper en défiant le virus pendant un petit moment!
    Prenez soin de vous et restez chez vous!