Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • [Livre] Emma

    emma.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix! D'ailleurs, j'indique dans la fiche le prix auquel je l'ai acheté, mais si entre-temps une version poche est sortie, je vous mets le lien vers le format le moins cher (après à vous de voir!)

     

    Résumé : Orpheline de mère, seule auprès d'un père en mauvaise santé, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s'est mis en tête de marier Harriet Smith, une jeune fille qu'elle a recueillie chez elle. Ce faisant, ne s'est-elle pas attribué un rôle qui n'est pas (ou pas encore) pour elle ? Son inexpérience des cœurs et des êtres, ses propres émotions amoureuses, qu'elle ne sait guère interpréter ou traduire, lui vaudront bien des déconvenues et des découvertes.

     

    Auteur : Jane Austen

     

    Edition : Milady

     

    Genre : classique étranger

     

    Date de parution : 1ère parution : 1816
                                  Dans cette édition : 29 Mai 2015

     

    Prix moyen : 7,60€

     

    Mon avis : Je ne sais pas si c’est mon édition ou si on trouve ça dans toutes les éditions, mais une chose a vraiment été pénible dans ma lecture : la tentative de francisation des prénoms. Je dis tentative car ce n’est pas fait à chaque fois. Ainsi, le beau-frère d’Emma se prénomme alternativement John et Jean et son amie passe régulièrement d’Harriet à Henriette et inversement, et ce parfois dans la même page.
    Les premières fois que ça arrive, on se demande de qui l’auteur est en train de parler. Heureusement, on s’y fait vite, mais ça demeure pénible.
    Quand j’ai commencé à lire le livre, je me suis dit : Ah tiens, il n’y a aps de personnage complètement stupide et insupportable, comme Mrs Bennet dans orgueil et préjugés ou profondément méchant comme Fanny dans raison et sentiments pour n’en citer qu’une.

    Les personnages sont plus nuancés que dans les autres œuvres de Jane Austen.
    Certes le père d’Emma est un poil hypocondriaque et donne nombres de conseils à son entourage qui s’en fiche complètement mais fait mine de les observer pour ne pas bouleverser le vieil homme, mais en dehors de ce petit travers, il n’est guère dérangeant. Certes Mlle Bates ne cesse de parler, mais elle n’est pas sans cervelle.
    Emma est moins parfaite qu’Elinor dans raison et sentiments à qui on ne pouvait reprocher qu’un excès de sérieux. Ici, au fil de la lecture, on se rend compte qu’Emma est têtue comme une bourrique, qu’elle refuse souvent d’admettre ses torts. Elle a aussi une haute opinion d’elle-même et est très à cheval sur le rang social (elle semble se sentir un peu supérieure aux autres). Elle est touchante, mais elle m’a parfois agacée.
    Franck Churchill peut apparaître comme un garçon sans scrupules mais il est plus inconscient que méchant. Tout ce qu’il peut faire n’est pas fait dans le but de nuire.
    La tante, Mme Churchill semble être le type même du personnage nuisible, mais il n’est question d’elle que par récit, et on ne la voit pas dans l’histoire.
    Les Elton sont loin d’être sympathique mais ils m’ont semblé plus pathétiques et ridicules que vraiment nocifs.
    Mr Knightley, le frère ainé du beau-frère d’Emma et son plus proche voisin, est le plus sensé et raisonnable de tous les personnages, même s’il est parfois un peu sec dans ses paroles.
    Parfois, tout comme Emma, j’ai été étonnée des relations qui se nouent, même si j’ai désapprouvé l’influence qu’elle a sur Harriet concernant un de ses prétendants.
    Le style inimitable de Jane Austen nous emporte comme toujours dans l’histoire et on se prend au jeu des intrigues au mariage, des empêchements, des mésalliances ou des envies d’ascension sociale.
    Malgré sa longueur, Emma se lit rapidement et facilement, Jane Austen employant, certes, un langage de son époque, mais dépourvu du côté ampoulé que l’on peut trouver chez d’autres auteurs.

     

    Un extrait : Peu après le mariage de Mme Weston, Emma reçut un matin une lettre de Mme Goddard lui demandant en termes respectueux l’autorisation d’amener avec elle, après le dîner, une de ses pensionnaires, Mlle Smith ; il s’agissait d’une jeune fille de dix-sept ans qu’Emma connaissait de vue et dont la beauté l’avait frappée. Elle répondit par une très aimable invitation.

    Harriet Smith était une enfant naturelle ; un anonyme l’avait placée plusieurs années auparavant en pension chez Mme Goddard et ce même anonyme venait de l’élever de la situation d’écolière à la dignité de demoiselle pensionnaire. C’est tout ce qu’on savait de son histoire. Elle ne possédait pas de relations en dehors des amis qu’elle s’était créés à Highbury ; elle venait précisément de faire un long séjour chez d’anciennes compagnes de pension.

    Emma appréciait particulièrement le genre de beauté de Mlle Smith : celle-ci était de petite taille, blonde, la figure pleine avec un beau teint, des yeux bleus, des cheveux ondés, des traits réguliers qu’animait une grande douceur d’expression. Avant la fin de la soirée, les manières de la nouvelle venue avaient également gagné l’approbation d’Emma qui prit la résolution de cultiver cette connaissance. La jeune invitée, sans être timide à l’excès, fit preuve d’un tact parfait ; elle se montra gracieusement reconnaissante d’avoir été admise à Hartfield et naïvement impressionnée de la supériorité ambiante. Emma estima que l’ensemble de ces grâces naturelles formait un trop bel ornement pour la société de second ordre d’Highbury.

    Assurément la jeune fille ne vivait pas dans un milieu digne d’elle ; les amis auxquels elle venait de rendre visite, bien qu’excellentes gens, ne pouvaient que la gâter. Emma connaissait les Martin de réputation : ceux-ci étaient, en effet, locataires d’une grande ferme appartenant à M. Knightley ; elle savait qu’il avait d’eux une excellente opinion, mais à son avis ils ne pouvaient pas devenir les amis intimes d’une jeune fille à laquelle il ne manquait, pour être parfaite, qu’un peu plus de savoir-vivre et d’élégance.

    bonne lecture 3 étoiles.jpg

  • [Livre] Deux secondes en moins


    Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Magnard pour cette belle lecture

     

    deux secondes en moins.jpg

     

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Depuis qu'un accident de voiture l’a complètement défiguré, Igor se mure dans le silence. Sa rancune envers son père, responsable de l'accident, est immense, comme sa solitude.
    Rhéa sombre dans le chagrin après le suicide de son petit ami. Encore sous le choc, elle ne sait plus à qui ni à quoi se raccrocher dans la ville où elle vient d'emménager.
    Pour l'un et l'autre, tout s'est joué à deux secondes. Deux secondes qui auraient pu tout changer...
    Et pourtant, Igor et Rhéa reprennent jour après jour goût à la vie en se raccrochant à la musique. Une fantaisie de Schubert et un professeur de piano pas comme les autres vont les réunir et les mener sur un chemin inespéré.


    Auteur
     : Marie Colot et Nancy Guilbert

     

    Edition : Magnard

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 13 Février 2018

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : La particularité de ce roman est qu’il est écrit à quatre mains. Au fil des chapitres, on alterne le point de vue de Rhéa et celui d’Igor et chacun des deux ados a été « pris en main » par l’un des auteurs. Du coup les deux récits font vraiment ressortir une personnalité propre à chaque personnage.

    Les drames vécus par Igor et Rhéa sont très différents : Igor est blessé physiquement tandis que Rhéa a le cœur brisé. Mais leur souffrance, elle, est très similaire.

    J’ai trouvé que les réactions de l’entourage de Rhéa étaient assez dénuées d’empathie. A un moment sa mère lui dit qu’elle ne peut pas leur imposer son chagrin et j’ai trouvé ça vraiment anormal parce qu’on ne parle pas d’un simple chagrin d’amour, qui serait déjà une raison légitime d’avoir du chagrin, on parle d’un suicide, qui s’est déroulé à peine 4 ou 5 mois plus tôt. Je me suis demandé si cette femme s’entendait parler, si elle réalisait la dureté de ses mots.

    Du côté d’Igor, à plusieurs reprises, sa mère lui reproche à demi-mot sa rancune envers son père mais je comprends parfaitement cette rancune quand on connait les raisons de celle-ci.

    Fred est mon personnage préféré. Déjà, aux yeux des ados, comme aux miens, il a une légitimité pour leur parler du temps qui guéri les blessures, de la nécessité d’avancer, car lui aussi a vécu un drame, ensuite, il a une façon de présenter les choses, sans jamais mettre de pression ni exiger de réactions immédiates, qui pousse Rhéa et Igor à se poser des questions et à explorer leurs sentiments pour voir s'ils sont prêts à faire le pas suivant.

    Alors, il est vrai que j’ai eu les larmes aux yeux pendant la quasi-totalité du roman, mais, même si celui-ci démarre dans le drame vécu par Igor et Rhéa, on a ici un roman sur la reconstruction au travers de la musique.

    Bien sûr ce n’est pas facile pour autant et pour chaque pas en avant, Rhéa et Igor en font un en arrière et deux sur le côté, mais petit à petit, ils avancent, ils retrouvent leurs marques. Tout n’est pas effacé, les drames n’ont pas disparus, mais ils vont apprendre à vivre avec.

    Pour soulager la tension, le torrent d’émotions qu’apporte ce récit, il y a Obama. Un perroquet, très bavard, rapporteur et fan de son homonyme au point d’avoir appris les slogans anti-Trump, vexé que son chouchou ne soit plus à l’honneur. Il dit parfois tout haut ce que les autres pensent tout bas sans oser le dire et allège un peu l’ambiance parfois morose.

    Ce livre, que j’ai lu sans penser trouver autre chose qu’une énième histoire d’adolescent devant se reconstruire après un drame ou une maladie, a été un vrai coup de cœur tant il a su me toucher que ce soit par l’histoire elle-même ou par les plumes des auteurs, aussi belles l’une que l’autre.

     

    Un extrait : Fred, je le connais depuis que je suis petit. C’est un ami de ma mère. Ils ont étudié ensemble au Conservatoire, ils étaient comme les deux doigts de la main jusqu’à ce qu’ils prennent des voies opposées. Quand elle a rencontré mon père, ma mère a délaissé son violon, puis elle est tombée enceinte au cours des premiers mois de leur histoire, et ses doigts ont troqué l’archet contre les couches culottes. Pendant ce temps, Fred taillait son chemin de grand pianiste, les mains courant sur le clavier de son piano. Il a joué quelques années avec un orchestre, a voyagé un peu partout en Europe et en Asie, jusqu’à trouver son âme sœur au premier rang d’une belle salle de concert parisienne. Il a abandonné les tournées pour rester auprès d’elle, en compagnie de notes de musique, évidemment. Il enseigne au Conservatoire depuis huit ans et, s’il n’y avait pas eu l’accident, il aurait été mon prof de troisième cycle cette année.
    A la place, depuis début septembre, il vient me donner une leçon trois fois par semaine. Il parait que j’ai du talent. Et il faut éviter que je perde la main puisque j’ai déjà perdu la face. Fred m’aide à persévérer, malgré tout. Il me répète que « ça va passer », que quand ça ne va pas, il suffit de respirer, comme avant d’entamer la Toccata de Bach au piano. Je n’ose pas l’envoyer se faire voir avec ses bons conseils. Lui, il sait de quoi il parle : Hua est décédée il y a six ans, mais il est toujours là, avec son air confiant, sa barbe de trois jours, ses doigts longs et nets, sa veste e velours et son jean délavé dont s’échappe souvent un bout de chemise. Il n’a jamais arrêté de jouer, même si elle n’était plus là pour l’écouter. Il était au piano à son enterrement, et il m’a dit souvent que ça l’avait sauvé de cette maudite journée d’adieu, que les notes de musique avaient apporté de la lumière dans sa maison où il broyait du noir depuis le départ de sa femme.
    « Fourrer le nez dans le clavier, ça permet de garder la tête hors de l’eau ! »

     

    coup de coeur.jpg

  • C'est lundi que lisez vous? #145

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Que ta chute soit lente.jpg Où passe l'aiguille.jpg

    Si ces lectures vous tentent, vous pouvez les acheter en cliquant sur leur image. Vous serez redirigés sur une plateforme super sympa.
    Pour en savoir plus sur eux: https://www.bookwitty.com/about_us

     

    lecture en cours.jpg

    La disparue de noël.jpg


    mes prochaines lectures.jpg

    L'ultime refuge.jpg La mer en hiver.jpg Black Ice.jpg

    Belle de glace.jpg Le bonhomme de neige.jpg la passe-miroir T01 les fiancés de l'hiver.jpg

     

    Et vous que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #147

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous ne vous lassez pas de relire (même si vous n’avez, en fait, jamais le temps de le faire)

     

    Si les livres que je vous présente vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous.

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     

     coupe de bronze.jpg

    Geisha

     

     

    geisha.jpg

     

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Saga Alpha et Omega

     

     

    alpha & omega T01 le cri du loup.jpg

     

     

     coupe d'or.jpg

    Autant en emporte le vent

     

     

    autant en emporte le vent.jpg

     

    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois personnages que vous voudriez interpréter à l’écran si vous étiez actrice (et oui, si c’était bien fait, évidemment)

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] Les quatre filles du Docteur March

    Les 4 filles du docteur march 1949 affiche.jpg

    Titre original : Little women

     

    Réalisé par : Mervyn LeRoy

     

    Date de sortie : 1949

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h01

     

    Casting : Mary Astor, Janet Leigh, June Allyson, Margaret O’Brien, Elizabeth Taylor, Peter Lawford…

     

    Résumé : Le quotidien de Mme March et ses quatre filles avec ce qu'il comporte de joies et de tracas alors que leur père est parti à la guerre.

     

    Mon avis : J’avais déjà vu l’adaptation de 1994 du roman de Louisa May Ascott.
    Quand celui-ci, de 1949, est passé sur Arte, je n’ai pas résisté.
    L’histoire est fraîche et pétillante. A part les deux ou trois événements les plus graves qu’on pouvait difficilement passer sous silence, j’ai trouvé que l’accent était mis sur l’amitié qui soude les sœurs, l’amour de leur mère, en laissant de côté les passages plus sombres mais plus réalistes.
    Ainsi j’ai regretté l’accent mis dans le livre sur leur pauvreté et la difficulté qu’ont les 4 jeunes filles à s’adapter à cette nouvelle situation, l’angoisse permanente d’une nouvelle tragique du front, les affrontements entre Jo et Amy qui auraient pu tourner au drame, les plaisanteries de gamin mal éduqué de Laurie qui aurait pu briser à jamais le bonheur de Meg, la solitude d’Amy face à ses camarades de classe hautaines devant la nouvelle pauvreté de leur ancienne amie, la difficulté pour Meg et Jo dans leur travail respectif, la première aux prises avec des fillettes insolentes et gâtée et la seconde devant tenir compagnie à son horrible tante.
    A croire que le réalisateur a voulu gommer tout ce qu’il y avait de négatif dans la vie des 4 sœurs pour ne garder que le positif. Et quand il ne peut écarter le négatif : tout est bien qui fini bien.

    les quatre filles du dr march groupe.jpeg

    Le plus grand drame qui touche la famille est escamoté d’une pirouette en mode : et oui, écrasons une larme, mais oh, ça y tout va mieux !!
    Je suppose qu’en 49, au sortir de la seconde guerre mondiale, les gens avait besoin de voir des films qui faisait un peu pleurer dans les chaumières mais où, en somme, tout se passait bien.
    J’ai trouvé les actrices bien choisies, bien que les âges de Beth et Amy aient été inversés.
    Cela reste un petit film plaisant à voir, idéal en période de noël !

     

  • [Livre] Caraval

    caraval.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix! D'ailleurs, j'indique dans la fiche le prix auquel je l'ai acheté, mais si entre-temps une version poche est sortie, je vous mets le lien vers le format le moins cher (après à vous de voir!)

     

    Résumé : Depuis qu’elle a dix ans, Scarlett envoie des lettres au maître de Caraval, Légende, pour qu’il vienne donner son extraordinaire spectacle sur son île. Alors qu’elle a dix-sept ans et qu’elle est sur le point de se marier avec un inconnu, le maître de Caraval lui répond enfin. Il l’invite, elle et sa sœur Donatella à venir sur l’île des Songes pour voir le spectacle... Mais leur père, un homme tyrannique, refuse qu’elles s’y rendent.

    Aidées par Julian, un marin, les deux sœurs s’échappent. Mais quand le bateau accoste sur l’île des Songes, Donatella a disparu, enlevée par Légende. Scarlett découvre que cette année le spectacle prend la forme d’un jeu dont le but est de retrouver sa sœur. Le gagnant verra son souhait le plus cher exaucé. Prête à tout pour sauver sa sœur, Scarlett accepte de participer, aidée par Julian. La jeune fille découvre alors un monde troublant, empreint de magie. Scarlett a beau savoir que tout ce qui se passe à Caraval n’est qu’un jeu, elle se retrouve bientôt empêtrée dans un univers à cheval entre rêve et réalité.

    Finalement, dans ce monde, Scarlett n’est sûre que d’une chose : si elle ne retrouve pas sa sœur avant que les cinq nuits du jeu soient écoulées, celle-ci disparaîtra pour toujours...

     

    Auteur : Stephanie Garber

     

    Edition : Bayard

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 08 Février 2017

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : J’ai beaucoup entendu parler de ce livre. Tellement en fait, que je l’avais mis de côté et que je n’arrivais pas à m’y mettre.
    Et puis finalement, à la faveur d’un challenge, j’ai décidé de me lancer et je ne l’ai pas regretté !
    Difficile de décrire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre. Au début, l’écriture me paraissait bien, mais sans plus. Un livre banal. Pas un qu’on a envie d’abandonner, plutôt une bonne lecture même, mais bon celui-là ou un autre…
    Et puis… je ne suis pas bien sûre de ce qu’il s’est passé. Au fur et à mesure de ma lecture, c’est comme si l’histoire s’adaptait à mes envies. C’est devenu de plus en plus addictif, à tel point que j’aurais presque pu me retrouver au cœur de Caraval. J’avais vraiment l’impression que l’histoire, l’écriture, se modifiait sous mes yeux.
    Est-il nécessaire de préciser que j’ai encore eu une nuit très courte ?
    Dans Caraval tout est fait pour déstabiliser les joueurs et du même coup le lecteur. Déjà, le jeu n’a lieu que de nuit. Le temps est donc inversé, ce qui est très déstabilisant car en 5 jours seulement, les joueurs n’ont pas le temps d’adapter leur corps à échanger ainsi les temps de sommeil et de veille, ce qu’il fait qu’ils sont moins attentifs dans une aventure ou chaque détail compte. Ensuite ce temps, il ne s’écoule pas de la même façon selon l’endroit où l’on se trouve. Il faut compter aussi avec les paiements qui ne se font jamais en espèces sonnantes et trébuchantes, mais avec des secrets, des désirs, voire même des jours de vie, avec les lieux et objets qui réagissent selon les émotions de ceux qui s’y trouve ou les utilise…
    J’ai beaucoup aimé Scarlett. C’est une jeune fille qui est un peu perdue, bien décidée à protéger sa sœur au détriment de son propre bonheur. Confrontée à un père d’une violence et d’un sadisme extrême, elle essais de faire face et de surmonter la peur qui l’envahit chaque fois qu’elle fait quoi que ce soit qui pourrait lui attirer les foudres de son père, autant dire à peu près tout.
    J’ai beaucoup aimé le fait qu’elle voit ses émotions en couleur mais j’ai regretté que ça n’apporte rien à l’histoire, qu’il n’y ait ni explication à ce sujet ni conséquences. J’aurais aimé que cette particularité ait vraiment un impact sur l’aventure de Scarlett.
    J’ai eu un peu plus de mal avec Donatella qui m’est apparue sans cervelle et égoïste.
    Concernant Julian, le fiancé de Scarlett, Dante et les autres personnages qui entourent plus ou moins Scarlett, j’ai été incapable de savoir qui était nocif pour la jeune fille, qui était digne de confiance… Les caractères, les réactions des uns et des autres, sont aussi changeant que le reste du jeu et j’ai passé ma lecture à me méfier de tout le monde.
    J’ai vraiment été emportée dans la lecture et, chose rare chez moi, j’ai refermé le livre en me disant : « pitié, faite qu’il y ait une suite ! »
    Ouf, c’est bien le cas ! Mais il va falloir être patient car il ne sort qu’en mai 2018 en anglais… La sortie VF n’est pas encore renseignée. Mais clairement, je me jetterais dessus dès sa sortie !

     

    Un extrait : Quand Scarlett était âgée de huit ans, les soldats de son père l’avaient mise en garde contre le sable noir et scintillant de la plage de Los Oros pour la dissuader d’approcher du rivage. « Il est noir parce que ce sont les restes de squelettes de pirates brûlés », lui avaient-ils affirmé. N’étant qu’une fillette à l’époque, elle les avait crus.

    Pendant un an au moins, elle s’était tenue à l’écart de la plage au point de ne même pas la voir. Puis un jour, Felipe, le fils aîné du garde le plus aimable de son père, lui avait dévoilé la vérité : le sable n’était que du sable, et pas du tout des os de pirates. Mais le mensonge des gardes s’était ancré profondément en Scarlett, comme c’est souvent le cas chez les enfants. Dans son esprit, ce sable noir resterait à jamais de la poussière de squelette calciné.

    Sous la lueur bleutée et inquiétante de la pleine lune, elle approcha de la crique rocheuse de Los Oros. À sa droite, la plage se terminait au pied d’une falaise noire et déchiquetée. À sa gauche, un ponton délabré s’avançait dans l’eau, derrière des rochers qui lui évoquaient des dents abîmées. Par une nuit pareille, elle parvenait à humer l’odeur de la lune, qui se mêlait au parfum iodé de l’océan.

    Elle songea aux mystérieux billets fourrés dans sa poche et aux inscriptions métalliques qui s’étaient illuminées sous ses yeux. L’espace d’un instant, elle fut tentée de changer d’avis, de céder à sa sœur et à la petite part d’elle-même encore capable de rêver.

    Hélas, ce n’était pas leur premier essai.

    Un jour, Felipe leur avait obtenu des places à bord d’une goélette.

    Tella et elle n’étaient pas allées plus loin que la passerelle d’embarquement du navire, mais elles l’avaient payé très cher. Un garde particulièrement brutal avait assommé Tella. Mais Scarlett, elle, n’avait pas perdu connaissance. On l’avait contrainte à rester au bord de la plage de galets, où, les pieds trempés par les flaques laissées par la marée, elle avait regardé son père conduire Felipe dans les vagues.

    C’était elle qu’on aurait dû tuer, ce soir-là. C’était sa tête à elle que son père aurait dû enfoncer sous l’eau jusqu’à ce qu’elle cesse de se débattre, que son corps devienne inanimé comme les algues qui s’échouaient sur le rivage. Au palais, tout le monde avait cru que Felipe s’était noyé par accident, seule Scarlett connaissait la vérité.

    – Si tu recommences, ta sœur subira le même sort, l’avait avertie le gouverneur Dragna.

    Scarlett n’avait jamais rien raconté à personne. Elle avait veillé sur Tella en lui laissant penser qu’elle était devenue surprotectrice. Seule Scarlett savait qu’elles ne pourraient jamais quitter Trisda en toute sécurité à moins qu’elle se marie et que son époux puisse les emmener.

    adoré 5 étoiles.jpg

     

  • [Livre] Les suicidées

    les suicidees.jpg

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix! D'ailleurs, j'indique dans la fiche le prix auquel je l'ai acheté, mais si entre-temps une version poche est sortie, je vous mets le lien vers le format le moins cher (après à vous de voir!)

     

    Résumé : Tony Hill fait à nouveau équipe avec Carol Jordan sur une affaire de meurtres en série maquillés en suicide. Les victimes, des féministes actives sur Internet, ont été l'objet de cyber harcèlement et des livres de Sylvia Plath et Virginia Woolf sont retrouvés près de leurs corps. Une brillante hackeuse vient en aide au duo pour traquer le tueur.

     

    Auteur : Val McDermid

     

    Edition : Flammarion

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 22 mars 2017

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce livre qui se distingue des autres thrillers que j’ai l’habitude de lire.
    Ici, si nous, lecteurs, savons qu’il y a bien un meurtrier et connaissons ses motivations, bien qu’on ne connaisse pas son identité, il n’en est pas de même pour l’équipe d’enquêteurs.
    En effet, comme le titre l’indique, les femmes retrouvées mortes se sont suicidées. C’est du moins ce que laisse penser les apparences. Et comme les différents services de police ne communiquent pas sur les suicides, bien évidemment, personne ne s’inquiète de trouver un point commun entre ces morts.
    Jusqu’à ce que Tony Hill soit interloqué par un détail et qu’il le livre en pâture à Carol Jordan pour la détourner de son addiction à l’alcool.
    Car l’enquête, au début, n’est rien d’autre que cela : une distraction.
    Jusqu’à ce que Carol soit placée à la tête d’une nouvelle équipe pilote de la police anglaise : une brigade volante spécialisée dans les homicides et autres crimes violents, sur lesquels les policiers lambda ne sont pas vraiment formés, et qui va couvrir plusieurs secteurs.
    Au début, Carol Jordan apparaît comme extrêmement antipathique en plus d’être clairement alcoolique. Mais rapidement, j’ai eu l’impression que, comme l’alcool, son attitude n’était qu’un masque destiné à se protéger de ses propres émotions. Il faut dire que les quelques bribes d’informations qu’on a sur son passé ne sont pas des plus joyeuses. Moi aussi, à sa place j’aurais sombrée dans l’alcool.
    Les personnages étant présents dans les livres précédents de l’auteur, on ne nous refait pas leur biographie, mais j’ai trouvé que leur comportement était suffisamment expliqué, ce qui n’empêche pas d’aller lire les autres livres si on veut leurs histoires dans le détail.
    Quant à l’enquête, j’ai particulièrement apprécié le fait qu’on n’avait pas droit, comme souvent dans les thrillers, à quelque chose d’époustouflant, avec des rebondissements de folies, des enquêteurs qui manquent de se faire tuer à tous les coins de rue…etc… J’ai trouvé cette enquête très réaliste : les enquêteurs cherchent, ne savent pas toujours vraiment ce qu’ils cherchent d’ailleurs, ils tâtonnent, ils ne savent pas, ne sont pas sûrs, ils avancent un peu par à-coup et parfois à la faveur d’un coup de bol. Quand ils font une avancée majeure, tout s’accélèrent soudain parce qu’ils ne vont plus être en phase de recherches mais en phase d’action.
    Le fait d'en savoir parfois, souvent même, plus que les enquêteurs a été pour moi un plus. J'avais envie de secouer le livre en criant: "mais non, pas ça!! Là à côté, juste à côté!!!" (Avec en voix off: "ils t'entendent pas, tu sais?").
    J’ai vraiment passé un excellent moment avec cette enquête et je n’hésiterais pas à tenter un autre roman de l’auteur.

     

    Un extrait : Le week-end, c'était idéal. Il ne travaillait pas, si bien qu'il était plus facile pour lui de surveiller les femmes qui l'intéressaient. La plupart du temps, elles ne travaillaient pas non plus ces jours-là, ce qui lui permettait d'observer leurs habitudes et de réfléchir au meilleur moyen de les tuer.

    Il savait observer. Ses professeurs, et plus tard ses employeurs, avaient toujours remarqué l'attention qu'il portait aux détails. Il ne se lançait jamais dans un projet sans en avoir au préalable mesuré les risques et les possibilités. La première fois qu'il avait tué, ça l'avait secoué mais il n'en avait pas moins suivi son plan à la lettre. Plus tard, il avait compris que cet acte avait été pour lui le début d'une nouvelle mission. Une mission qui occupait maintenant une place centrale dans sa vie.

    Comme aujourd'hui. Il n'avait pas encore déterminé qui serait la prochaine. Il avait plusieurs noms en tête et savait comment il allait tuer celle qu'il choisirait. Il ne restait plus qu'à s'assurer de la logistique. Quand on prévoyait de pendre quelqu'un, il fallait être sûr d'avoir le bon support. Il n'était pas pressé. Le souvenir de la précédente était encore frais dans sa mémoire, source de profonde satisfaction. Exécuté à la perfection.

    Celle-ci cependant… elle remplissait tous les critères. Mais il n'allait pas prendre de décision trop hâtive. Pas comme la première fois où il s'était lancé dans cette aventure, selon l'expression qu'il affectionnait. Se remémorer cette expérience alors qu'il observait une maison où il ne se passait rien était excitant. Excitant mais stressant, aussi. Tout aurait pu tellement mal se dérouler.

    C'était si inattendu de la voir seule qu'il en avait perdu l'équilibre. Il s'était égratigné les doigts contre le mur de briques et avait légèrement saigné. Il avait eu du mal à y croire, mais elle était bel et bien seule. Pas de garde du corps, pas de chauffeur, pas d'assistante, aucune de ces sales bonnes femmes qui jacassaient sans arrêt et lui apportaient leur soutien. Rien qu'elle, descendant à grands pas les cinq marches du perron pour gagner l'étroite allée gravillonnée séparant sa jolie maison de la rue où étaient relégués les gens comme lui. Il s'attendait presque à voir la porte s'ouvrir de nouveau pour laisser un ou plusieurs de ses employés lui emboîter le pas, la rattraper avant qu'elle n'atteigne le portillon.

    Mais non. Il n'y avait personne. Rien qu'elle.

     

    bonne lecture 3 étoiles.jpg

  • [Livre] Les nouveaux voisins

    Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Michel Lafon pour cette lecture

     

    les nouveaux voisins.jpg

     

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Peut-on faire confiance à ceux qui nous entourent ?
    Julie Prentice, son mari Daniel et leurs jumeaux de six ans emménagent à Cincinnati pour échapper à une femme qui a harcelé Julie après la parution de son roman Le Jeu de l'assassin, devenu un best-seller. Un charmant quartier résidentiel semble l'endroit parfait pour un nouveau départ.
    Mais la présidente de l'association du quartier ne leur rend pas la tâche facile. À grand renfort d'e-mails et de lettres sur les règles de bonne conduite à suivre, elle régit la vie de tous et oppresse Julie qui doit faire face à la curiosité du voisinage.
    Lorsqu'elle reçoit des menaces, Julie prend peur : sont-elles le fait de sa harceleuse ou de voisins malveillants ? Alors que la tension monte, les ennemis se révèlent et le calme apparent d'une rue sans histoires se transforme en cauchemar.

     

    Auteur : Catherine Mckenzie

     

    Edition : Michel Lafon

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 11 janvier 2018

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on ne voit pas passer les 400 pages de ce livre. Sa construction est vraiment faite pour faire monter le stress ! On alterne entre deux moments : aujourd’hui qui est du point de vue de John et le récit de ce qu’il s’est passé en commençant 12 mois plus tôt et en avançant dans le temps. Dans ce second récit, on alterne encore cette fois entre deux points de vue : celui de Julie et celui de John. Enfin, tous les trois chapitres (donc si vous me suivez bien on a par exemple « aujourd’hui », « douze mois plus tôt – John », « douze mois plus tôt – Julie ») on peut lire un des mails envoyé par Cindy, la fondatrice et présidente auto-proclamée de l’association de quartier, qui tyrannise tout le monde.
    Dès le début, dès le premier chapitre « aujourd’hui », on sait qu’il s’est passé quelque chose. Quelque chose de grave qui implique la famille de John. Mais on ne sait pas quoi. Au fur et à mesure de la lecture, l’impression qu’un drame a eu lieu se précise, mais non seulement on ne sait pas ce qu’il s’est passé exactement, on ne sait pas qui dans la famille de John est sur la sellette, mais on ne sait pas non plus qu’est ce qui a provoqué le drame qu’on pressent.
    A plusieurs reprises, l’auteur met l’accent sur Julie en la montrant comme une femme qui a perdu pied à un moment de sa vie et qui, aujourd’hui, est devenue parano et dont l’attitude va provoquer certains des événements. Personnellement, j’ai trouvé que Julie avait toutes les raisons de se montrer un peu parano. D’ailleurs, est-on parano quand on a raison et qu’il se passe vraiment quelque chose de pas normal ?
    En revanche, je n’ai pas supporté Hanna, la femme de John. Je l’ai trouvé vraiment cinglé et odieuse.
    Cindy aussi, mais c’est un tigre de papier. Si tout le monde lui avait dit d’aller se faire voir avec son règlement à la con, elle se serait dégonflée comme une baudruche. Le seul point où j’ai été d’accord avec elle, ça a été l’histoire des ralentisseurs parce que je pense qu’il devrait y en avoir dans toutes les zones résidentielles.
    J’ai trouvé la fin parfaite mais, seul point négatif, j’aurais aimé en savoir plus sur Heather, la harceleuse qui a poussé Julie et sa famille à déménager et dont on parle régulièrement.
    L’auteur a écrit un thriller psychologique vraiment prenant, difficile à lâcher avant les révélations qui n’ont lieu qu’à la dernière ligne, ou presque.

     

    Un extrait : Le premier matin dans notre nouvelle maison, je me levai au point du jour, enfilai le survêtement que j’avais laissé au bout du lit, et me faufilai par la porte de devant avec notre berger allemand, Sandy, en faisant aussi peu de bruit que possible.
    Nous étions début octobre. L’aube avait la fraîcheur vivifiante de l’automne. Je tirai la fermeture éclair de mon jogging, remontai la capuche, et écartai mes cheveux de mes yeux. Sandy haletait à côté de moi, son souffle formant un nuage autour de son museau noir.
    Les maisons de notre nouvelle rue étaient une explosion de couleur. C’était pour cela que j’avais choisi ce quartier. Ses rues vallonnées et ses maisons resserrées me rappelaient San Francisco, avec une touche de Cape Cod pour faire bonne mesure.
    Construites sur les flancs de Mount Adams, l’une des sept collines de Cincinnati, les maisons sont hautes et étroites, avec des enduits peints ou des bardeaux usés. Plus loin derrière coule la rivière Ohio, joyeux mélange de vert et de bleu. Il y a une grande église de pierre au sommet de la rue, de discrets chemins arborés, et une petite rue commerçante pleine de jolies boutiques et de restaurants en brique rouge à quelques pâtés de maisons de là.
    Je n’étais jamais allée à Cincinnati avant que nous nous installions ici, ce qui, je dois l’admettre, faisait partie de son attrait. Partir pour un endroit entièrement nouveau, vierge de mon passé, semblait être la meilleure solution face au désastre qu’était devenue ma vie. J’avais passé des semaines à étudier les cartes de la région avant de déménager, pour pouvoir me repérer et débuter ma nouvelle vie sans entrave.
    Je me récitai intérieurement la route d’Eden Park en courant vers le bas de la colline. J’avais choisi un chemin simple : Parkside jusqu’à Martin Drive, qui me mènerait jusqu’au bosquet des Ecrivains.
    Du moins, je l’espérais.

     

    adoré 5 étoiles.jpg

  • C'est lundi que lisez vous? #144

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Si les livres que j’ai lus cette semaine vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous. Si une image n’ouvre pas une page bookwitty, c’est que le livre n’y est pas encore disponible.

     

    le sang versé.jpg Melusine T07.jpg Melusine T08.jpg

    les nouveaux voisins.jpg La piste noire.jpg deux secondes en moins.jpg

     

     

    lecture en cours.jpg

     

    Que ta chute soit lente.jpg

    mes prochaines lectures.jpg

    J'ai quelques priorités

    La lune etait rouge.jpg La disparue de noël.jpg Où passe l'aiguille.jpg

    L'ultime refuge.jpg La mer en hiver.jpg Black Ice.jpg


    Après ceux là, on avisera selon ma PAL 

     

    Et vous? Que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #146

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont vous aimeriez changer un ou plusieurs éléments de la fin

     

    Si les livres que je vous présente vous intéressent, vous pouvez les achetez sur bookwitty en cliquant sur leur image. Je touche une petite commission sur les achats mais cela ne change rien au prix pour vous.

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     

     coupe de bronze.jpg

    Phobos 4

     

     

    Phobos - T04.jpg

    J'aurais aimé que certaines choses soient plus tranchées, même si je comprends les choix de l'auteur.

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Avec tes yeux

     

     

    avec tes yeux.jpg

    Parce que j'en ai pas dormi de trois jour de cette fin! Alors si Sire Cédric pouvait avoir un sursaut de pitié pour ses lecteurs...

     

     

     coupe d'or.jpg

    Forbidden

     

     

    forbidden.jpg

    Parce que ... ben la fin quoi!! Ceux qui l'ont lu comprendront!!!



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que vous ne vous lassez pas de relire (même si vous n’avez, en fait, jamais le temps de le faire)

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!