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  • [Livre] Lexi Smart a la mémoire qui flanche

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    Résumé : Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos en trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d'hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime... et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s'effacer, Lexi ne se souvient de rien. Qui est cette snobinarde qui prétend être sa meilleure amie ? Depuis quand Lexi vit-elle dans un loft luxueux ? Qu'a-t-elle fait à ses collègues pour qu'ils la surnomment le Cobra ? Et qui est ce mystérieux architecte qui la harcèle de messages ? Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu'elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l'avenir...

     

    Auteur : Sophie Kinsella

     

    Edition : France loisirs collection piment

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 07 mai 2009

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Comme beaucoup des héroïnes de Sophie Kinsella, Lexi m’a un peu agacée. Mais beaucoup moins que Becky d’une accro au shopping.
    Becky se moque de tout et de tout le monde, sûre qu’elle finira par se sortir de toutes les situations alors que Lexi refuse de remettre en question la vie en apparence idyllique qu’elle découvre après son accident, mais j’ai eu l’impression que c’était plus par peur de l’inconnu. Certes cette vie idyllique lui est aussi inconnue, mais au moins tout le monde, ou presque, s’accorde à lui dire que c’était SA vie.
    Mais quand elle réalise qu’elle a perdu ses amies, elle décide de réagir.
    J’ai été bien plus énervé par son entourage. Sa sœur Amy est un peu égoïste et écervelée, mais bon, c’est une ado de 16 ans qui a du mal à gérer ce qu’elle a découvert sur son père, on peut donc la comprendre. En revanche, sa mère, est insupportable. Son obsession pour les chiens couplée à son refus de parler de tout ce qui la dérange, et même si cela empêche sa fille de retrouver la mémoire est insupportable (le coup de : « ce n’est qu’une question de volonté » m’a donné envie de la baffer).
    Eric aussi est pénible, dans un genre tout opposé. Tout chez lui n’est qu’apparences. On se demande si c’est un homme ou une poupée Ken animée.
    Quant à ses amies… je suis mitigée. C’est vrai que Lexi est devenue carriériste, qu’elle a grimpé rapidement les échelons de sa boîte, mais j’ai eu l’impression qu’elles lui reprochaient plus d’avoir été un manager et de ne pas accepter leur déjeuner à rallonge et leurs notes de frais délirantes que d’avoir été un mauvais chef. En gros, elles lui reprochent de ne pas avoir fait passer leur amitié avant son devoir envers l’entreprise. On dirait qu’elles espéraient pouvoir faire tout ce qu’elles voulaient sans aucune conséquence sous prétexte que leur copine avait eu une promotion.
    Tout le monde semble avoir beaucoup de mal à accepter et à comprendre la profondeur du traumatisme de Lexi. C’est le même problème que rencontre chaque personne victime d’une maladie qui ne se voit pas.
    Il y a pas mal de moments très drôle mais il y a également un côté plus sérieux dans la recherche de Lexi pour retrouver sa mémoire et surtout dans les raisons qui l’ont poussée à changer de vie.
    J’ai beaucoup aimé découvrir le cheminement de Lexie pour comprendre comment sa vie est passée de ce dont elle se souvient à ce qu’on lui raconte.
    Si ce n’est pas mon Kinsella préféré (il est moins léger et drôle que ses autres livres), j’ai passé un excellent moment.

     

    Un extrait : À mon réveil, une lumière matinale filtre sous les rideaux fermés. Un verre  de  jus  d'orange  est  posé  sur  ma  table  de  chevet  et  Maureen s'active  dans  un  coin  de  la  chambre.  Mon  goutte-à-goutte  a  disparu comme par miracle, et je me sens bien plus normale.

    —  Bonjour, Maureen, dis-je de ma voix d'écorchée, quelle heure est-il

    ?

    Elle se retourne, le sourcil levé.

    —Vous vous souvenez de moi ?

    —Bien sûr. On a bavardé ensemble hier soir.

    —Parfait  !  Ça  prouve  que  vous  êtes  sortie  de  votre  amnésie  post-traumatique.  Ne  vous  inquiétez  pas,  c'est  normal  après  une commotion cérébrale.

    Machinalement,  je  tâte  ma  tête  et  découvre  un  pansement.  Le  choc contre ces marches a dû être terrible.

    —  Vous récupérez bien. Je vous apporte un jus d'orange frais.

    On  frappe  et  une  femme  d'une  cinquantaine  d'années,  grande  et mince, entre. Des yeux bleus, des pommettes saillantes et des cheveux gris-blond  bouclés.  Elle  porte  un  gilet  molletonné  rouge  sur  une longue robe imprimée, un collier d'ambre et un sac en papier.

    Maman  !  J'en  suis  sûre  à  quatre-vingt-dix-neuf  pour  cent.  Je  ne comprends même pas pourquoi j'hésite.

    —  On étouffe ici ! se plaint-elle de sa voix aiguë de petite fille.

    Oui, impossible de se tromper, c'est maman
    —Je  me  sens  mal,  continue-t-elle  en  s'éventant.  Et  quel  trajet atroce...

    Elle me jette un coup d'œil et demande, en se tournant vers Maureen

    :

    —Comment va-t-elle ?

    —Oh, bien mieux aujourd'hui. Beaucoup moins groggy qu'hier.

    —Dieu  merci,  fait  maman  en  baissant  la  voix  d'un  cran.  J'avais l'impression de parler à une dingue ou à une demeurée.

    —Lexi n'a rien de débile, elle comprend tout ce qu'on lui dit.

    En vérité, je l'écoute à peine. Je n'arrête pas de l'observer. Qu'est-ce qui  cloche  ?  Elle  a  changé.  Plus  mince.  Et  plus...  vieille.  Elle s'approche  de  la  fenêtre  et,  avec  la  lumière  en  pleine  figure,  c'est encore pire.

    Elle est peut-être malade ?

    Non.  J'aurais  été  au  courant.  Pourtant,  on  dirait  qu'elle  a  pris  un coup  de  vieux  en  une  nuit.  Pour  Noël,  je  vais  lui  offrir  un  pot  de Crème de la Mer. Sans faute.

    —  Me voici, dit-elle en détachant chaque syllabe, ta mère.

    Me  tendant  le  sac  en  papier  qui  contient  du  shampoing,  elle m'embrasse  sur  la  joue.  En  respirant  son  parfum,  moitié  odeur  de chien,  moitié  fragrance  rose-thé,  c'est  ridicule  mais  j'ai  les  larmes aux yeux. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point je me sentais abandonnée.

    —  Bonjour, maman !

    Je  veux  la  prendre  dans  mes  bras  mais  elle  s'est  déjà  reculée  et consulte sa petite montre en or.

    —Je ne peux rester qu'une minute, dit-elle comme si le monde allait exploser si elle traînait là une seconde de plus. J'ai rendez-vous avec un spécialiste pour Roly.

    —Roly?

    —Le dernier-né de Smoky, voyons. Tu te souviens du jeune Roly !

    Comment  ma  mère  peut-elle  s'attendre  à  ce  que  je  me  rappelle  les noms de ses chiens ? Elle en a une vingtaine, tous des whippets et chaque  fois  que  je  mets  les  pieds  à  la  maison,  il  y  en  a  encore  un nouveau. On n'avait pas de chien - en tout cas jusqu'à l'été de mes dix-sept  ans.  Pendant  des  vacances  au  pays  de  Galles,  maman  a acheté un chiot sur un coup de tête. Et sa folie pour les whippets a débuté.

    J'aime  les  chiens.  Modérément.  Mais  pas  quand  ils  sont  six  à  me sauter  dessus  pour  m'accueillir.  Ni  quand  ils  occupent  les  canapés ou les sièges où je veux m'asseoir. Ni quand les plus beaux cadeaux sous le sapin leur sont réservés

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #131

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #130

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres qui vous ont donné envie que les fées, gobelins et autres sympathiques créatures existent

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Le pays des contes

     

     

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    Même si les créatures fantastiques y sont un peu moins nombreuses que dans d'autres univers, on y croise tout de même quelques "sympathiques" bestioles!

     

     

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    Harry Potter

     

     

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    Malgré la présence du grand mégalo déplumé, il faut bien avouer que c'est un univers dans lequel on aimerait bien évoluer!

     

     

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    La magie du cinéma - Le monde des sorciers de JK Rowling - T02 - Créatures fascinantes

     

     

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    Ok, ce n'est pas un roman, mais l'imagination conjugué de J.K Rowling et des créateurs des films nous donne un tel aperçu de créatures comme le niffleur, l'Occamy ou autres charmantes bestioles qu'on aurait envie que ce monde soit réel rien que pour les rencontrer!



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois femmes, héroïnes ou personnages secondaires, qui vont ont inspirées

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] Igor

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    Titre original : Igor

     

    Réalisé par : Tony Leondis

     

    Date de sortie : 17 décembre 2008

     

    Genre : Film d’Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h20

     

    Casting : William Coryn (Igor), Céline Monsarrat (Violette), Jean-François Vlérick (Rapidos), Nicolas Marié (Brain), Emmanuel Curtil (Docteur Schadenfreude)…

     

    Résumé : A Malaria, pays plongé dans la pluie et l'obscurité, les Inventions Maléfiques assurent la prospérité, sous le règne autoritaire du roi Malbert. Les inventeurs de ces Créations Maléfiques sont les Savants Fous, classe dominante du pays. Ils sont aidés de leurs assistants, les Igors, de malheureux bossus dont le destin est d'obéir.

     

    Mon avis : La critique est globalement assez sévère pour ce film d’animation que j’ai trouvé assez réussi.
    Certes, on est loin du visuel Disney, on se rapproche plus des animations Tim Burton avec beaucoup d’angles droits, mais le résultat est très réussi.
    Dans ce DA, on suit Igor, serviteur d’un savant fou, ainsi que le veut le destin de tous les Igor.

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    Seulement le savant en question n’est pas très doué, contrairement à son serviteur qui se heurte à sa condition : les Igor n’ont pas le droit d’inventer.
    Qu’à cela ne tienne, suite à un concours de circonstance, Igor va se lancer dans l’invention de la plus terrible des créations maléfiques : la vie.

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    Comme presque toujours dans les DA, on a quelques personnages destinées à être loufoques, à apporter de l’humour quelle que soit la gravité de la scène qui se déroule. Ici ce rôle est tenu par deux inventions de notre Igor : Rapidos, un lapin dépressif mais, hélas pour lui, immortel, et Brain, un cerveau dans un bocal à la limite de la débilité.

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    La trame de l’histoire est assez classique, la fin comme la morale qui en découle ne surprend pas (enfin, peut être que ça peut surprendre les plus petits, je ne sais pas), mais on passe un bon moment à suivre Igor dans ses aventures et à se demander quelle nouvelle catastrophe Rapidos et Brain vont bien pouvoir provoquer en voulant apporter leur aide.


  • [Livre] Carry On

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    Résumé : Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...

     

    Auteur : Rainbow Rowell

     

    Edition : PKJ

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 05 janvier 2017

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : Quand j’ai commencé ce livre je me suis dis : c’est Harry Potter en moins bien. En fait, c’est une fanfiction Harry Potter avec un Harry/Draco à la clef.
    Cela dit, il y a des fanfictions bien écrites, des que j’ai beaucoup aimées et ici on a finalement une bonne fanfiction dans laquelle les détails les plus évidents comme les prénoms ou certaines situations, on été modifiées pour pouvoir être publiés et vendue.
    Ce qui m’a le plus dérangée, ce sont les formules. Je ne sais pas quel était le but : humour, désir de s’éloigner des formules latines de Harry Potter… Mais j’ai trouvé ça profondément ridicule, au point de sauter les lignes ou était noter ses soi-disant formules.

    C’est dommage parce que dans l’ensemble, c’est une bonne fanfiction, même si je trouve un peu gonflé de se servir aussi largement de l’univers créé par une autre personne, au point de ne pas avoir besoin de raconter dans le détail le passé des mages et les premières années d’école de Harry…euh pardon, de Simon.

    Simon et Agatha m’ont vraiment gonflée. Simon se noie dans les détails et Agatha est une sale gamine trop gâtée qui veut tout et son contraire.
    En revanche, j’ai bien aimé Baz qui m’a fait pensé à un mélange de Draco et du Severus Rogue jeune que l’on peut voir dans les fanfictions (oui, on en revient toujours là).
    Je ne dis pas que j’ai passé un mauvais moment de lecture, mais j’ai été déçue que ce roman ne soit finalement qu’une fanfiction. Si encore les personnages avaient été transposés dans un autre univers ou si les différences entre les deux univers avaient été plus marquantes…
    Bref, un livre qui se laisse lire, mais qui ne vaut pas le prix qu’il coûte.

     

    Un extrait : JE VAIS SEUL À L’ARRÊT DE BUS.

    D’habitude, chaque fois que je sors, c’est toute une histoire avec mes papiers. Pendant l’été, rien que pour aller à Tesco, il m’a fallu un chaperon et l’autorisation de la Reine. Mais maintenant, il suffit que je signe le registre de sortie du foyer, et c’est bon, je peux filer. Parce que c’est la rentrée.

    — Il va dans une école spéciale, explique une des deux secrétaires à l’autre.

    Elles sont dans une sorte de bocal en plexiglas, et je dois glisser mes papiers par une fente dans la vitre.

    — Une école pour délinquants, ajoute-t-elle en chuchotant.

    L’autre femme ne lève même pas les yeux.

    C’est toujours la même chose, en septembre ; pourtant je ne suis jamais dans le même foyer.

    La première fois que je suis allé à l’école, le Mage est venu me chercher en personne. J’avais onze ans. Mais l’année suivante, il m’a dit que je pouvais me débrouiller tout seul pour aller à Watford. « Tu as tué un dragon. Tu te sortiras très bien d’une longue marche et de quelques bus. »

    Je n’avais pas voulu tuer ce dragon. Il ne m’aurait pas fait de mal, je ne crois pas. (J’en rêve encore. Je revois la manière dont le feu l’a consumé de l’intérieur, comme s’il avait avalé de la braise et qu’elle lui dévorait les entrailles.)

    À l’arrêt de bus, je mange un Milky Way en attendant. J’ai d’abord un bus, puis un autre. Et enfin un train.

    Une fois dans le train, j’essaie de dormir, les pieds posés sur le siège en face et mon sac sur les genoux, mais un homme, trois rangées derrière, n’arrête pas de m’observer. Je sens son regard sur ma nuque.

    Un pervers, peut-être. Ou un flic.

    À moins que ce soit un chosseur de primes qui a entendu parler d’un des contrats qu’il y a sur moi… (« On dit chasseur de primes », ai-je corrigé Pénélope, la première fois qu’on en a combattu un. « Non, chosseur, m’a-t-elle répondu. Avec le mot os ; c’est ce qu’ils vont récolter s’ils t’attrapent. »)

    Je change de wagon et je renonce à dormir. Plus je me rapproche de Watford, plus je suis impatient. Chaque année, j’ai envie de sauter du train et de me jeter un sort pour arriver plus vite à l’école, quitte à tomber dans le coma.

    Je pourrais lancer au train : Dépêche-toi ! mais c’est un sort risqué en soi, et comme mes premiers sorts de l’année scolaire sont toujours un peu hasardeux, je préfère m’abstenir. L’été, je suis censé m’entraîner. Travailler des sorts faciles, prévisibles, quand personne ne regarde. Allumer une veilleuse, par exemple. Ou transformer des pommes en oranges.

     

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  • [Livre] Miss Peregrine et les enfants particuliers – T02 – Hollow City

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    Résumé : Jacob et les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l’attaque des Estres, des âmes damnées, sur l’île Cainholm. Les voilà donc livrés à eux-mêmes ! Après avoir essuyé une tempête entre Cainholm et le continent, Jacob et ses amis s’échouent sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage. Entre fuir des Estres déguisés en soldats, des rencontres avec des animaux singuliers, et la recherche de la dernière Ombrune en liberté afin de redonner à la directrice de l’orphelinat sa forme humaine, cette deuxième aventure de la série s’annonce palpitante et pleine de frissons !

     

    Auteur : Ransom Riggs

     

    Edition : Bayard Jeunesse

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 19 juin 2014

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Dans ce second tome, les enfants particuliers sont contraints de voyager. Leur boucle a été détruite et de toute façon, ce n’est pas en restant à la maison qu’ils vont trouver une ombrune encore libre pour redonner sa forme humaine à miss Peregrine.
    Très vite, un compte à rebours se met en place : les enfants n’ont que trois jours pour sauver miss Peregrine avant qu’elle ne soit définitivement coincée dans son corps de piaf.
    Bon d’un autre côté, vu qu’ils ont une armée d’estres aux basques et qu’ils sont dans la capitale anglaise en pleine guerre mondiale avec des bombes qui tombent de tous les côtés, ils ne sont pas trop dans l’esprit ballade touristique.
    J’avais beaucoup aimé le premier tome. Ici, il n’y a pas vraiment de rappel des personnages et de leurs capacités, si ce n’est un petit trombinoscope au début du roman. Mais bon, pour moi ce n’est pas vraiment un problème (quand tu as lu Game of Throne, les personnages à foison te font plus peur, tu es rodé !).
    Les enfants particuliers vont vivre pas mal d’aventures que je vais taire pour ne pas trop en dire.
    Sachez seulement que Jacob se pose beaucoup de questions existentielles et que Enoch est de plus en plus énervant au fur et à mesure des pages (j’avais envie de le noyer ou de l’offrir en cadeau à un sépulcreux). Miss Peregrine m’a manquée car elle est absente du livre (en terme de présence réelle et utile). Le père de Jacob  ne fait qu’une très brève apparition, mais dans cette brève apparition a suffi pour que toute l’antipathie que j’ai ressenti pour lui dans le premier tome ressurgisse (il ne s’améliore pas, en clair).
    Dans les 50 ou 60 dernières pages, une révélation, à laquelle on ne s’attend pas du tout, va préparer l’arrivée du tome 3 qui promet d’être explosif quand on voit comment fini ce tome 2 !

     

    Un extrait : Nous avons traversé le port à la rame. Ici et là, des bateaux dansaient sur l’onde en pleurant des larmes de rouille le long de leurs soudures. Des jurys d’oiseaux de mer silencieux nous regardaient passer, perchés sur les vestiges de quais effondrés, colonisés par les bernacles.

    Les pêcheurs qui jetaient leurs filets interrompaient leur besogne pour nous observer, sans savoir si nous étions réels ou imaginaires : des fantômes flottants ou des fantômes en devenir.

    Notre petite procession – dix enfants et un oiseau, entassés dans trois frêles embarcations – ramait vers la haute mer avec une tranquille intensité. Nous laissions derrière nous le seul refuge sûr à des kilomètres à la ronde – notre île magique, dont le relief escarpé se découpait dans la lumière bleu doré de l’aube –, pour rejoindre la côte déchiquetée du pays de Galles. Le continent était quelque part devant nous, à peine plus visible qu’une bavure d’encre à l’horizon.

    Dans notre dos se dressait le vieux phare qui avait servi de théâtre aux incidents tragiques de la veille au soir. C’était là que, sous une pluie de bombes, nous avions failli nous noyer et périr déchiquetés par des balles. Là aussi que j’avais saisi un revolver, appuyé sur la détente et tué un homme – un acte que j’avais encore du mal à comprendre. C’était là, enfin, que nous avions perdu Miss Peregrine, avant de la retrouver et de la soustraire aux mâchoires d’acier d’un sous-marin.

    Hélas, notre directrice était blessée. Elle avait cruellement besoin d’aide, et nous étions impuissants à la secourir. Perchée à l’arrière de notre barque, elle regardait l’abri qu’elle avait créé pour ses protégés s’estomper dans le lointain.

    Passé le môle, nous avons mis le cap vers le large. Les eaux calmes et miroitantes du port avaient cédé la place à des vaguelettes qui léchaient les flancs de nos barques. J’ai entendu un avion filer entre les nuages et je me suis immobilisé, le cou tendu, l’oreille aux aguets. Je venais d’avoir une vision de notre petite armada depuis le ciel. Ce monde que j’avais choisi, et tout ce qu’il contenait de précieux pour moi. Nos vies fragiles et particulières, entassées dans trois coques de bois, à la dérive sur le vaste œil de la mer, qui jamais ne cillait.

     

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  • [Livre] La maison en pain d'épices

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    Résumé : Une série de meurtres barbares s'abat sur la Suède. Fait troublant : les victimes ont le même âge et ont fréquenté la même école. Le coupable idéal : Thomas, leur ancien souffre-douleur, aujourd'hui dévoré par la rancune. Le commissaire Sörjberg en est sûr. Pourtant Thomas jure qu'il est innocent. La vérité n'est pas aussi simple qu'il y paraît....

     

    Auteur : Carin Gerhardsen

     

    Edition : Fleuve noir

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 10 février 2011

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : La maison en pain d’épice est le premier d’une série de 4 tomes (pour l’instant) suivant le commissaire Conny Sjôberg et son équipe d’enquêteurs. J’avais déjà lu « Hanna était seule à la maison » qui est le second tome. Techniquement, les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres puisque chacun dépeint une enquête distincte, mais il y a quand même un certain fil conducteur au travers des vies personnelles des enquêteurs.
    Dans « Hanna était seule à la maison », Petra, l’une des enquêtrice, était aux prises avec un supérieurs aux mains baladeuses qui justifie son attitude par une photo de la jeune femme en pleine action qu’il a reçu par mail, apparemment de la part de Petra elle-même. Petra avoue donc à Conny qu’elle a été droguée et violée plusieurs mois auparavant et que si l’un de ses agresseurs a été appréhendé, l’autre est dans la nature et en possession d’un film de la scène.
    C’est dans « une maison en pain d’épices » que la jeune femme est agressée et c’est vrai qu’avoir lu « Hanna était seule à la maison » en premier m’a fait voir la scène, et certains des personnages, sous un autre angle.
    Concernant l’enquête, j’ai été menée par le bout du nez. Je pensais vraiment avoir le coupable et je pensais même pouvoir expliquer pourquoi il avait l’air aussi sincère quand il disait qu’il n’avait rien fait. Et toutes mes belles théories ont volés en éclats (clairement, il vaut mieux pour tous que je ne sois pas flic !).
    J’ai beaucoup aimé que le récit soit entrecoupé du journal intime de l’assassin, même si ça ne nous aide pas beaucoup à trouver la vérité.
    J’ai aussi beaucoup aimé que les inspecteurs pédalent dans la semoule. Non parce que parfois on a un inspecteur qui comprend toute l’affaire à partir d’un mégot de cigarette trouvé dans une voiture à l’autre bout du pays et c’est tellement peu crédible que c’est énervant.
    Là, les inspecteurs cherchent, ils galèrent, ils se tapent des listings entier de noms, ils passent des heures à appeler des témoins et potentiels suspect… on voit vraiment qu’ils n’ont pas la science infuse (il leur faut plus de la moitié du livre pour trouver un lien entre plusieurs meurtres).
    Un excellent polar que j’ai dévoré. Maintenant je n’ai qu’une envie : lire les deux tomes qui me manquent !

     

    Un extrait : Le commissaire Conny Sjöberg somnole devant un dessin animé sur son canapé. Sur sa poitrine, un petit garçon d’un an s’agite frénétiquement, tentant par tous les moyens d’attraper les lunettes de son père, et ce malgré les réprimandes plus ou moins énergiques de ce dernier. De toute façon, elles sont déjà trop couvertes de traces de doigts pour qu’il puisse voir quoi que ce soit.
    Un deuxième énergumène du même âge est assis près du porte-revues, jetant consciencieusement les magazines par terre, un à un. Sjöberg se dit pour la énième fois qu’il doit vraiment trouver un autre système de rangement. Il se promet de s’en occuper le lendemain.
    Une fillette de quatre ans est plantée, à genoux, devant le poste de télévision, profondément concentrée sur un zèbre, une girafe, un singe et deux petits nounours qui rangent gaiement une chambre d’enfant.
    Impassible et totalement hermétique aux ravages perpétrés au même moment par ses petits frères, elle est littéralement absorbée par son émission préférée.
    Asa, la femme de Conny Sjöberg, finit de ranger la cuisine après le dîner, assistée par leur fille de six ans, passionnée de vaisselle et bavarde invétérée.
    Sjöberg entend sa voix claire par-dessus le vacarme de la télévision et les cris enjoués des jumeaux. Il ne manque plus que Simon, leur fils aîné, âgé de huit ans, qui est invité chez un copain, pour que la famille soit au complet.
    L’ordre qui règne dans l’appartement de la famille Sjöberg est surprenant, vu le nombre de personnes qui y vivent. C’est un élément indispensable au bien-être du père de famille, si bien qu’il veille à ce qu’il en soit toujours ainsi. Pour le visiteur non averti, lorsque tous les enfants sont rentrés et que commencent les activités de jeu, de bain et de dîner, la maison ressemble à un grand capharnaüm. Mais à 21 heures, lorsque les enfants dorment, l’appartement est toujours net, débarrassé des stigmates de l’agitation de l’après-midi.

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  • C'est lundi que lisez-vous? #130

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #129

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous refuseriez de lire même si votre vie en dépendait

     

    Alors cette fois, je ne vais pas donner des titres particuliers mais plutôt des groupes, genres ou auteurs:

     

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    Amélie Nothomb

     

     

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    J'ai essayé deux livres: Barbe bleu et Stupeur et tremblements. Mais rien à faire, je n'aime ni ses histoires (le style, ça passe, c'est vraiment les histoires et pas l'écriture elle-même qui me posent problème). Et comme je n'aime pas le personnage non plus...

     

     

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    Livres ou contes philosophiques

     

     

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    Y'a rien à faire, la philo, ça me saoûle! J'ai essayé, promis! Mais à part comme somnifère...peut-être...

     

     

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    Les pseudos romans érotiques

     

     

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    Depuis 50 nuances de Grey, et ce malgré toutes les critiques qu'on a pu entendre sur ce livre, on voit arriver sur le marché toujours plus de livres dont toute l'histoire semble tourner autour le fait que la pauvre petite fille sage et/ou blessée va se révéler torride au contact du beau ténébreux riche, adepte du contrôle et/ou blessé. Les scènes de sexe sont de plus en plus de type pornographique plutôt qu'érotique (oui, pour ceux qui s'interrogent, il y a une différence) et l'histoire au ras des pâquerettes... A part quelques exceptions qui dénotent par la qualité de l'écriture ou l'originalité de l'histoire, c'est plat et du copier-coller...



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres qui vous ont donné envie que les fées, gobelins et autres sympathiques créatures existent

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] ÇA, il est revenu

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    Titre original : It

     

    Réalisé par : Tommy Lee Wallace

     

    Date de sortie : 16 octobre 1993

     

    Genre : Fantastique, Horreur

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 3h12

     

    Casting : Harry Anderson, Dennis Christopher, Richard Masur, Annette O'Toole, Tim Reid, John Ritter, Richard Thomas, Jonathan Brandis, Brandon Crane, Adam Faraizl, Seth Green, Ben Heller, Marlon Taylor, Emily Perkins, Tim Curry…

     

    Résumé : Une créature sans nom, Ça, répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu'à ce qu'une bande d'enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ça est revenu...

     

    Mon avis : Adaptation assez fidèle du livre de Stephen King, Ça – il est revenu souffre un peu des effets spéciaux de l’époque (qui rendent complètement ridicule l’apparition physique de Ça quand il n’est pas caché sous son apparence de clown).
    Le jeu des acteurs n’est pas non plus des meilleurs. A chaque fois que j’entends Annette O’Toole dire, des trémolos dans la voix : Mais pourquoi Ça est-il aussi méchant, j’ai cette image dans la tête :

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    Je me doute bien que l’adaptation cinéma de 2017 est bien plus effrayante et va rester bien plus ancrée dans les mémoire, mais bon, pour un simple téléfilm qui a plus de 20 ans, je trouve qu’ils ne se sont pas trop mal débrouillés.
    Il faut dire qu’ils n’ont pas été aidés avec le réalisateur qui ne casse pas des briques. C’est bien simple, je n’arrive pas à trouver un seul succès, un seul bon film, réalisé par lui. C’est, au mieux, un réalisateur de série z. Les acteurs adolescents et Tim Curry remontent le niveau mais peinent à porter le téléfilm à bout de bras.

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    Mais bon, il y a 24 ans, j’avais 12 ans, alors le jeu des acteurs, je m’en fichais un peu, j’avais la trouille (déjà que j’ai jamais particulièrement aimé les clowns)… c’est un peu comme les dents de la mer. Quand je vois les scènes aujourd’hui dans lesquelles on voit le requin de près, je me dis : oh le joli carton-pâte… Quand je l’ai vu, il y a près de 30 ans…. Ben j’ai eu une trouille d’enfer… et je n’ai quasiment plus refoutu les pieds à la mer depuis…
    Et il faut bien reconnaître à ce téléfilm qu’il a le mérite d’avoir fait découvrir le roman de Stephen King au plus grand nombre. Je ne pense pas être la seule à avoir voulu découvrir le livre, puis l’auteur, après avoir visionné le téléfilm.