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[Livre] Carry On

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Résumé : Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...

 

Auteur : Rainbow Rowell

 

Edition : PKJ

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 05 janvier 2017

 

Prix moyen : 19€

 

Mon avis : Quand j’ai commencé ce livre je me suis dis : c’est Harry Potter en moins bien. En fait, c’est une fanfiction Harry Potter avec un Harry/Draco à la clef.
Cela dit, il y a des fanfictions bien écrites, des que j’ai beaucoup aimées et ici on a finalement une bonne fanfiction dans laquelle les détails les plus évidents comme les prénoms ou certaines situations, on été modifiées pour pouvoir être publiés et vendue.
Ce qui m’a le plus dérangée, ce sont les formules. Je ne sais pas quel était le but : humour, désir de s’éloigner des formules latines de Harry Potter… Mais j’ai trouvé ça profondément ridicule, au point de sauter les lignes ou était noter ses soi-disant formules.

C’est dommage parce que dans l’ensemble, c’est une bonne fanfiction, même si je trouve un peu gonflé de se servir aussi largement de l’univers créé par une autre personne, au point de ne pas avoir besoin de raconter dans le détail le passé des mages et les premières années d’école de Harry…euh pardon, de Simon.

Simon et Agatha m’ont vraiment gonflée. Simon se noie dans les détails et Agatha est une sale gamine trop gâtée qui veut tout et son contraire.
En revanche, j’ai bien aimé Baz qui m’a fait pensé à un mélange de Draco et du Severus Rogue jeune que l’on peut voir dans les fanfictions (oui, on en revient toujours là).
Je ne dis pas que j’ai passé un mauvais moment de lecture, mais j’ai été déçue que ce roman ne soit finalement qu’une fanfiction. Si encore les personnages avaient été transposés dans un autre univers ou si les différences entre les deux univers avaient été plus marquantes…
Bref, un livre qui se laisse lire, mais qui ne vaut pas le prix qu’il coûte.

 

Un extrait : JE VAIS SEUL À L’ARRÊT DE BUS.

D’habitude, chaque fois que je sors, c’est toute une histoire avec mes papiers. Pendant l’été, rien que pour aller à Tesco, il m’a fallu un chaperon et l’autorisation de la Reine. Mais maintenant, il suffit que je signe le registre de sortie du foyer, et c’est bon, je peux filer. Parce que c’est la rentrée.

— Il va dans une école spéciale, explique une des deux secrétaires à l’autre.

Elles sont dans une sorte de bocal en plexiglas, et je dois glisser mes papiers par une fente dans la vitre.

— Une école pour délinquants, ajoute-t-elle en chuchotant.

L’autre femme ne lève même pas les yeux.

C’est toujours la même chose, en septembre ; pourtant je ne suis jamais dans le même foyer.

La première fois que je suis allé à l’école, le Mage est venu me chercher en personne. J’avais onze ans. Mais l’année suivante, il m’a dit que je pouvais me débrouiller tout seul pour aller à Watford. « Tu as tué un dragon. Tu te sortiras très bien d’une longue marche et de quelques bus. »

Je n’avais pas voulu tuer ce dragon. Il ne m’aurait pas fait de mal, je ne crois pas. (J’en rêve encore. Je revois la manière dont le feu l’a consumé de l’intérieur, comme s’il avait avalé de la braise et qu’elle lui dévorait les entrailles.)

À l’arrêt de bus, je mange un Milky Way en attendant. J’ai d’abord un bus, puis un autre. Et enfin un train.

Une fois dans le train, j’essaie de dormir, les pieds posés sur le siège en face et mon sac sur les genoux, mais un homme, trois rangées derrière, n’arrête pas de m’observer. Je sens son regard sur ma nuque.

Un pervers, peut-être. Ou un flic.

À moins que ce soit un chosseur de primes qui a entendu parler d’un des contrats qu’il y a sur moi… (« On dit chasseur de primes », ai-je corrigé Pénélope, la première fois qu’on en a combattu un. « Non, chosseur, m’a-t-elle répondu. Avec le mot os ; c’est ce qu’ils vont récolter s’ils t’attrapent. »)

Je change de wagon et je renonce à dormir. Plus je me rapproche de Watford, plus je suis impatient. Chaque année, j’ai envie de sauter du train et de me jeter un sort pour arriver plus vite à l’école, quitte à tomber dans le coma.

Je pourrais lancer au train : Dépêche-toi ! mais c’est un sort risqué en soi, et comme mes premiers sorts de l’année scolaire sont toujours un peu hasardeux, je préfère m’abstenir. L’été, je suis censé m’entraîner. Travailler des sorts faciles, prévisibles, quand personne ne regarde. Allumer une veilleuse, par exemple. Ou transformer des pommes en oranges.

 

Petite déception 2 étoiles.jpg

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