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  • [Film] Les saveurs du palais

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    Titre original : Les saveurs du palais

    Réalisé par : Christian Vincent

    Date de sortie : 19 septembre 2012

    Genre : Comédie dramatique

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h 35min

    Casting : Catherine Frot, Jean d'Ormesson, Arthur Dupont, Jean-Marc Roulot…

    Résumé : Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux…

    Les récompenses : Catherine Frot a été nommé deux fois pour ce film, sans toutefois remporter de victoire. La première nomination est dans la catégorie meilleure actrice pour les Césars 2013 (la victoire fut remportée par Emmanuelle Riva pour son rôle dans Amour), la seconde dans la catégorie meilleure actrice du festival lumières de la presse étrangère ( victoire de nouveau remportée par Emmanuelle Riva pour son rôle dans Amour).
    De son coté, Christian Vincent a été nommé au Festival du film francophone de Tübingen - Stuttgart 2012 pour le prix d'aide à la distribution qui a finalement été remporté par Namir Abdel Messeeh pour Les vierges, les coptes et moi.

    Mon avis : Tout au long du film, on passe du présent, sur une base de l'antarctique au passé, soit 4 ans plus tôt, dans les cuisines de l'Elysée.
    les-saveurs-du-palais-catherine-frot.jpgHortence Laborie, jouée par la génialissime Catherine Frot, aussi à l'aise dans les rôles comiques que dans des rôles plus sérieux, est "embauchée" ou plutôt nommée sans sommation ou presque. Jusqu'au dernier moment elle ignore d'ailleurs par qui elle va être embauchée. On lui a dit qu'un haut fonctionnaire avait besoin d'une cuisinière privée sans lui préciser qui est exactement ce haut fonctionnaire. Elle pense à un ambassadeur, un dignitaire, voire un ministre... mais le président... On s'imagine qu'elle tomberait des nues, mais en fait, tout ce qui compte pour elle c'est de cuisiner.
    Or, dès la première visite des lieux, le ton est donné. On lui parle de protocole, de trajet, de règles... mais jamais de cuisine.
    Sans compter la jalousie du chef de la cuisine centrale qui jusque là était en charge de la cuisine privée et qui l'appelle fort élégament "La Du Barry" (et pas uniquement parce qu'elle est une spécialiste du foie gras).
    Avec l'aide de son second, Nicolas, patissier, elle se lance dans l'aventure.
    Et au fil du film, en continuant à naviguer entre passé et présent, on découvre comment s'est les-saveurs-du-palais-jean-d-ormesson.jpgexactement passé cette expérience et comment et pourquoi celle-ci a prit fin.
    J'ai beaucoup aimé le passage, au début du film ou presque, où le Président rencontre Hortence et lui explique à quel point il est fatigué des menus compliqué, des décorations alambiquées. Il a envie de choses simples, lui rapelant la cuisine familiale et voilà pourquoi il a fait appel à une cuisinière du périgord, dans l'espoir de retrouver ces saveurs.
    Et Hortence est bien décidée à le contenter sur ce point.

    Mais c'est sans compter sur les arcanes du "pouvoir" au sein de l'Elysée. Pas le pouvoir politique, celui plus sournois, plus interne, des chefs de cabinets, de protocoles qui vont commencer à lui mettre des batons dans les roues.

    Catherine Frot fait dans un film une superbe performance. Elle n'est pas exubérante, pas froide comme un iceberg. Elle est réservée, parfois un peu pète-sec, mais on décèle son bon fond en permanence ainsi que son sens de l'humour.

    Quelques scènes du film ont pu être tournée à l'Elysée même. Le président Sarkosy ayant été absent au moment du tournage, cette autorisation exceptionnelle a pu être accordée.

    Le film s'inspire du parcours et des anecdotes racontées par Danièle Delpeuch qui fut la cuisinière privée de François Mitterand. Ce n'est pas pour autant un biopic (biographie filmée) puisque seuls quelques points de son histoire ont été repris pour cette fiction.

    C'est un film superbe mais que je déconseille aux adeptes d'explosion et d'effets spéciaux!

     


     

     

  • [Livre] La rose d'ébène

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    Résumé : Un escort-boy. Une danseuse de revue : tous deux ont été assassinés à une semaine d'intervalle. Des crimes manifestement commis par des tueurs distincts, mais étrangement reliés par une mise en scène troublante. Car les victimes ont toutes deux été retrouvées tatouées d'un coeur sur la poitrine... Pour Sophie Anderson, profileuse au FBI, comme pour son ami, l'inspecteur Darren Carter, aucun doute possible : il existe un lien entre ces homicides. Et les tueurs ne s'arrêteront pas là. En effet, ce n'est pas seulement son expérience d'agent du FBI qui conduit Sophie à cette conclusion. Ce sont aussi des visions - des visions atroces remontant à un drame de son enfance, qui la font entrer tour à tour dans la peau du tueur et dans celle de ses proies. Un terrible don qui, cette fois-ci encore, va la guider pas à pas sur les traces de l'assassin, et qui déjà l'oriente vers un petit tatouage, étrangement familier, sur l'une des victimes : une rose d'ébène.

    Auteur : P.D. Martin

    Edition : harlequin collection MIRA

    Genre : Thriller

    Date de parution : 1er septembre 2011

    Prix moyen : 10€

    Mon avis : Thriller bien ficelé, ce n’est que dans les tous derniers chapitres que j’ai compris l’identité d’American-psycho (je ne vous apprends rien de fondamental, il est cité dès la première page ou presque), mais quand même avant qu’il ne soit révélé par l’auteur ce qui a un peu fait tomber à plat l’effet de surprise qu’à voulu générer l’écrivain. Mais bon, c’est moi, peut être que d’autres ne verrons rien venir…
    En ce qui concerne les histoires, disons annexes à l’enquête, je n’ai pas trop aimé de ne pas avoir de détails sur le passé de Sophie. Il y a sans cesse des allusions sur ce que « l’écorcheur » (ou l’étrangleur, je ne sais plus), un criminel qu’elle a traqué avant le début du roman, lui a fait, mais on reste sur sa faim, car ça reste ça : des allusions. Et vagues qui plus est ! Et personnellement, ça m’énerve. Qu’on veuille donner de la profondeur à un personnage en parlant de son passé, ok. Mais laisser comme ça des tas de questions en suspens, c’est pénible. D’autant plus que Sophie voit un psychologue de la police suite à cette histoire, qu’elle se confie pas mal à Darren, son coéquipier sur cette nouvelle affaire et que donc, au travers de confidences, on aurait pu avoir le fin mot de l’histoire.
    C’est typiquement le genre de chose qui fait que, si je l’avais su à l’avance, je n’aurais pas lu le livre, dans la mesure où l’histoire est bien mais sans plus.
    Pour ceux, moins pénibles que moi, qui se fiche complètement du passé des personnages, ça reste un bon thriller et un bon moment lecture.

     

    Un extrait: Veuve-Noire vient d’entrer dans le salon.
    American-Psycho : Soyez la bienvenue, Veuve-Noire. Vous êtes la dernière arrivée dans notre petit groupe… et la seule femme.
    Veuve-Noire : Désolée pour le retard. Ai-je raté quelque chose ?
    American-Psycho : Non. Nous ne sommes en ligne que depuis une minute environ.
    Veuve-Noire : Très bien !
    Presque-Parfait : Bon, comment procède-t-on ?
    Jamais-Pris : C’est ça, passons aux réjouissances.
    American-Psycho : Aujourd’hui, ce sera surtout une journée d’introduction.
    Jamais-Pris : D’accord, allons-y !
    American-Psycho : Avant tout, nous devons aborder les problèmes de sécurité. J’ai mis au point un système capable de garantir notre protection, mais je dois m’assurer que vous avez bien suivi mes consignes. Avez-vous tous respecté les instructions données dans votre pack de bienvenue ?
    Presque-Parfait : Tout à fait.
    Jamais-Pris : Bien sûr.
    Veuve-Noire : Oui.
    American-Psycho : Excellent ! Ces consignes constituent notre première ligne de défense — vos ordinateurs portables sont tous spécialement équipés à cette fin.
    Jamais-Pris : Ouaip, les instructions sont très claires.
    American-Psycho : Pour le reste, je m’en suis occupé moi-même. On n’est jamais trop prudent.
    Jamais-Pris : Bien. Je tiens à rester jamais pris.
    American-Psycho : J’ai également installé un programme de filtrage permettant de détecter certains mots-clés, tels que votre métier, votre véritable nom, votre ville et Etat d’origine, etc., et de remplacer toute chaîne de caractères suspects par un nombre aléatoire de ***. Il faut prévoir un délai de deux secondes pour le déroulement du processus.
    Jamais-Pris : Génial !
    American-Psycho : La confidentialité doit être notre préoccupation primordiale à tout moment. Interdiction de parler ou d’aller se vanter auprès de qui que ce soit en ligne, sauf bien sûr entre vous. Ici, vous êtes en sécurité, vous pouvez dire tout ce que vous voulez. N’hésitez pas à donner libre cours à vos fantasmes les plus inavouables. Notre petit salon virtuel est très fermé et vous garantit un refuge sûr. Les contacts ne doivent s’établir qu’au sein de ce groupe de discussion. N’essayez jamais de vous mettre en rapport avec moi, ou les uns avec les autres, par un autre moyen, y compris les autres forums de discussion que vous fréquentez. J’afficherai régulièrement des informations, et vous pourrez également consulter les profils en ligne. Plus, cela va de soi, le clou du spectacle : la vidéo en flux continu. Avez-vous des questions ?
    Presque-Parfait : Merci, American-Psycho. Tout cela semble suffisamment clair.
    Veuve-Noire : Le FBI peut-il accéder à ce site ?
    American-Psycho : Notre site utilise les techniques les plus sophistiquées en matière de sécurité et de cryptage des données, et il sera pratiquement impossible à qui que ce soit, y compris le FBI, de le pirater… du moins, sans que j’en sois alerté. Mais rien n’est totalement hermétique. Si les choses devaient en arriver là, je dispose de toutes sortes de barrières de sécurité. Et n’oubliez pas — s’il arrivait quoi que ce soit, suivez les consignes d’urgence qui se trouvent dans votre pack.
    Jamais-Pris : Compris.
    American-Psycho : Okay, nous en avons terminé avec la partie la plus ennuyeuse. Maintenant, nous n’avons plus qu’à attendre… quelques semaines seulement. Les travaux de construction sont presque achevés.
    Jamais-Pris : Excellent !
    American-Psycho : D’autres questions ? Des commentaires ?
    Jamais-Pris : Juste une chose : vous connaissez nos noms !
    American-Psycho : Oui, et moi seul. Mais vos secrets seront bien gardés avec moi. Je suis le président du Club.

     

     

  • Mon bébé a eu des misères

    Mes lectures, visionnages de films et recettes de cuisine en ont pris un coup dans l'aile!

    Mon petit bébé! Oui Sournoise a eu des petits ennuis de santé, et donc une opération (pas grand chose, un petit fibrome entre les omoplates). Quand on l'a récupérée, l'après-midi même, il y a 15 jours, la pauvre puce ne tenait plus sur ses pattes. Après s'être cassé la margoulette deux fois, elle a opté pour la prudence: trois pas, je me couche et j'attends... trois pas, je me couche et j'attends...

    Vu son état et vu la réaction de catastrophe qui ne reconnaissait pas sa soeur à cause de l'odeur du chenil et des désinfectant (quand dans la soirée, elle lui a grogné dessus, il s'est dit: Ah ben oui, tiens, c'est bien elle), je me réveillais en sursaut chaque fois qu'elle bougeait... J'avais du en plus installer mon lit par terre (pile de couette, aïe le dos!) car elle voulait rester avec moi, mais le lit était trop haut pour qu'elle puisse monter ou descendre... on avait pas besoin en plus d'une patte cassée!

    Autant dire que je n'avais la tête qu'à m'occuper de ma petite malade!

    Donc résultat des courses, un joli pansement pendant 15 jours. Le hic c'est qu'il fait chaud, donc le pansement ça gène, ça tire les poils, ça gratte et puis c'est vraiment pas fashion!

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    Pas top, hein?

    Franchement maman, tu pouvais pas me faire opérer en hiver? Comme ça j'aurais pu cacher cette horreur sous mon nouveau pull! Mais là comme il faisait très chaud, je n'ai pu le garder que le temps de l'essayage et de la photo!

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    Et puis enfin comme tout arrive, samedi, on a enfin retiré cette horreur. Personnellement je trouve la cicatrice énorme et impressionante, mais le véto en était content. Il dit qu'elle va s'aplatir, et qu'une fois les poils repoussés, on ne se doutera même plus qu'elle a été opérée!

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     Et Catastrophe? Oh lui, il va bien! Je commence doucement à repousser l'heure de son injection d'insuline pour finir par la faire à 20h au lieu de 19h, car les cours de la formation continue à laquelle j'ai enfin pu m'inscrire, finissent parfois assez tard.
    Après s'être pris quelques tartes sur le coin du museau (non pas par moi, mauvaises langues, moi je lui fritte l'oreille quand il m'énerve) il a compris que définitivement oui, c'était bien sa soeur et définitivement non, l'opération ne lui a pas modifié son charmant caractère ^^.

    Tout va donc parfaitement pour lui, si ce n'est que j'ai un peu joué avec les ciseaux... Un petit avant/après?

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    N'est-il pas chic? Bon en tout cas, il a moins chaud, c'est déjà ça!

    Allez déjà l'heure de préparer le repas!!

  • [Livre] La reine de lumière - Elora

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     Résumé: 1494. Dans une sombre forêt du Vercors, la jeune Elora, fille adoptive de la baronne Hélène de Sassenage, découvre un cadavre décharné. Au lieu de s'enfuir terrorisée, Elora fouille sans sourciller le gilet de l'homme à terre pour récupérer le précieux message qu'il était venu porter. Car Elora n'est pas une enfant comme les autres : descendante de Mélusine, elle détient les savoirs et les pouvoirs d'une fée. En cet instant, Hélène de Sassenage est loin d'imaginer l'impact qu'aura ce meurtre sur sa destinée. Mais Elora, elle, le sait déjà : leur chemin tourmenté va les entraîner toutes deux jusqu'à Rome, et le temps du bonheur ne reviendra qu'après bien du sang et des larmes...

    Auteur : Mireille Calmel

    Edition: Pocket

    Genre: Historique/ fantasy

    Date de parution : 10 février 2011

    Prix moyen : 7€

    Mon avis :  Ce livre est mon livre lumière. Je m'explique, dans le cadre d'un challenge, il fallait lire un livre dont le titre contenait le mot lumière et garder ce titre secret jusqu'à la date où l'on devait publier nos avis.
    Je n'avais qu'un ou deux livres lumières dans ma PAL et j'ai donc choisi celui-ci. Ce n'est qu'après l'avoir commencé que j'ai appris qu'il faisait suite à la trilogie "le chant de la sorcière". Cependant je n'ai eu aucun problème pour comprendre le récit, l'auteur rappelant les évènements clefs de la trilogie au fil du livre. Par contre, la lecture de ce livre m'a fait immédiatement mettre les trois tomes du chant des sorcière sur ma PAL!
    J'aime beaucoup le style d'écriture de cette auteur, même dans les descriptions on ne s'ennuie pas une seconde.
    J'ai bien aimé aussi le fait de passer d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, en lisant leur histoire qui semblent indépendantes les unes des autres et qui finissent par devenir indissociable malgré le fait que les différents personnages ne se rencontrent pas forcèment. C'est un peu la théorie du battement des ailes du papillon: chaque acte commis par l'un d'entre eux finit par affecter les autres plus ou moins directement, plus ou moins rapidement.
    J'ai vraiment apprécié que l'histoire d'Elora se mêle à celle des Borgia, même si ce sont des Borgia sans aucun scrupules et d'une cruauté extrème, sans vraiment aucun bon coté, que Mireille Calmel nous dépeint.
    La fin du récit est un peu triste mais donne envie de se ruer sur le tome 2 pour savoir comment tout cela va se terminer!

    Un extrait : Sidonie était une femme comblée. Elle était la dame d’un des plus beaux et riches castels du Dauphiné. Son époux, Jacques de Sassenage, l’aimait comme au premier jour, sa fille Claude, âgée de dix ans, grandissait en joliesse et en sagesse et les enfants de Jacques et de Jeanne, au nombre de six, étaient établis. Les garçons, Louis et François, auprès du roi reparti en guerre, les filles en ménage ou au couvent pour la dernière, Françoise, qui ne s’était jamais remise de la mort d’un des compagnons du prince Djem. Quant à Marthe, la Harpie qui l’avait si longtemps malmenée, Sidonie n’en avait plus entendu parler depuis le tragique assassinat d’Algonde.

    Oui, Sidonie était une femme comblée. D’attention, d’amour, de richesse et de beauté, malgré l’âge qui avançait. Sa seule tristesse venait de ses autres enfants. Les deux aînés qu’elle avait eus d’un premier mariage n’écrivaient ni ne la visitaient jamais, trop occupés à leurs affaires. Sidonie savait qu’ils n’avaient pas véritablement accepté ses frasques passées et lui battaient froid. Elle l’avait admis, même si elle en souffrait. Ce qu’elle supportait moins, c’était de n’avoir plus de nouvelles de son troisième fils, Enguerrand, qui s’était un jour décidé pour l’aventure. Si l’on exceptait une lettre de change que Jacques avait payée alors qu’Enguerrand se trouvait en Sardaigne, cela faisait rien de moins que neuf ans qu’il avait disparu sans laisser de traces.

    Faire le deuil de quelqu’un sur la tombe duquel on a pleuré est toujours difficile, mais moins que d’attendre jour après jour un être dont on redoute qu’il ne revienne jamais.

    Sidonie était une femme comblée. Mais au fond d’elle-même lui manquait l’essentiel. Cet enfant chéri qu’elle ne voulait pas enterrer.

     

    Ce dix-neuf novembre, elle sortait de la chapelle contiguë au corps de logis lorsqu’un équipage s’annonça dans la cour principale.

    Depuis que le roi Charles de France avait convaincu ses vassaux de venir grossir les rangs de l’host dans son ambition de croisade et de reconquête de Naples, les courtisans se trouvaient moins nombreux au château de la Bâtie. Seules les dames de compagnie de Sidonie, comme elles privées d’époux, y séjournaient encore. Là où autrefois des dizaines de litières allaient et venaient dans un ballet joyeux, on ne voyait plus guère que les charrettes de marchands franchir les portes du corps de garde.

    Aussi, comme ses amies qui venaient d’assister à l’office, Sidonie s’arrêta-t-elle sur les marches du parvis pour détailler cette troupe frappée d’armes inconnues, un pincement d’angoisse au cœur.

    Les guerres laissaient de nombreuses années durant les castels à la merci des audacieux. Les châtellenies changeaient de main par le biais d’attaques intestines. Même si Sidonie voyait mal qui aurait eu assez de cran pour oser investir la Bâtie, elle n’était pas à l’abri d’un fou venu d’une autre région.

    Déjà, autour d’elles, ses compagnes s’étaient resserrées, saisies d’une même curiosité.

    Sidonie fit taire leurs cancaneries en les abandonnant sur place.

    Tout en descendant les marches pour s’en venir à la rencontre du visiteur, elle se convainquit du fait que les gardes en faction n’auraient pas autorisé l’accès du château à une vingtaine de soldats si la personne qui ouvrait la porte de la litière n’avait été d’importance et, qui plus est, sans intention belliqueuse.

     

    Lui la reconnut à peine le pied posé à terre. Il s’immobilisa près de la portière, se fendit d’un large sourire et, d’une main zébrée de fines cicatrices, repoussa sa lourde cape de voyage vers l’arrière, révélant une cotte de velours frappée d’une femme-serpent que traversait une plume d’aigle.

    Le cœur de Sidonie s’emballa. Elle s’avança plus vite, scrutant le visage mangé de barbe, refusant d’y croire, mais déjà des larmes lui brûlaient les yeux.

    Lorsque Enguerrand de Sassenage ouvrit ses bras, elle poussa un cri de joie et se mit à courir, indifférente à tout pour serrer contre elle ce miracle vivant.

     

     

  • Anniversaire 2013

    32 ans... bouhouhou

    Mais bon l'avantage des anniversaires, c'est quand même les cadeaux (ben oui, ne nous voilons pas la face, ce n'est pas ajouter une bougie sur le gateau qui nous amuse le plus!). Papa, maman et beau-papa ont fait classique et toujours apprécié: des souuuuuuuuuuuussssssssss

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    Hmmm oui pardon, je me reprends... des sous donc, qui sont directement alimenter mon compte épargne (pour une fois que j'arrive a faire des économies sans être obligée de puiser dedans chaque mois pour renflouer le découvert... c'est étrange d'ailleurs cette sagesse financière... serais-je malade?)

    J'ai eu également plein de cadeau de petite sœur chérie, copine du grand nord, copines du sud...

    Ma meilleure amie, elle, bien au fait de ma récente obsession pour les Monster High, n'a fais ni une ni deux et m'a offert...(entre autre choses)...tadaaaammm

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    Il s'agit de la fille du dragon: Jinafire Long

     

    Meilleure Amie m'a aussi kidnappée mercredi soir (jour J) et traînée pieds et poings liés (ou presque) au restaurant: le "bouchon provençal" situé sur la place aux huiles à Marseille.
    Que je recommande à tous. Allez histoire de vous faire baver, je vous donne le menu (enfin le mien):
    Un petit apéro (un Kir en ce qui me concerne)

    Puis on attaque les choses sérieuses!

    EntréeTartinette chèvre chaud au miel
    Le nom a l'air simple mais il s'agissait d'une belle tranche de pain de campagne recouverte d'un caviar de poivron sur lequel était posé trois tranches de fromage de chèvre au miel. Le tout servi sur une salade composée d'oseille, épinard, mâche et copeau de parmezan frais.

    PlatVeau grillé sur purée de vitelotte et emulsion de jambon cru
    Le veau était parfaitement cuit, la purée délicieuse, et je me damnerais pour la recette de leur sauce au jambon cru (pardon émulsion ^^)

    Du coup pour le dessert, je me suis montrée raisonnable et je me suis contentée de deux boules de sorbet: passion et poire.

    Alors ayant été lâchement kidnappée comme dit plus haut, je n'ai malheureusement pas de photo à vous montrer du restaurant.