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  • [Film] David et Madame Hansen


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    Titre original : David et madame Hansen

    Réalisé par : Alexandre Astier

    Date de sortie : 29 août 2012

    Genre : Drame

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h29

    Casting : Isabelle Adjani, Alexandre Astier

    Résumé : David est ergothérapeute. Il exerce depuis peu dans une riche clinique suisse. Alors que, un matin, il manque une de ses collègues à l'appel, on lui confie une patiente à accompagner pour une course en ville : Madame Hansen-Bergmann. D'abord prudent et respectueux du protocole médical, David se montre procédurier. Mais au fur et à mesure qu'il côtoie sa patiente, sa curiosité grandit : tant de provocation et d'insolence, mêlées à de si soudaines vagues de détresse et de chagrin inexpliquées, ne peuvent cacher qu'un grand traumatisme. Ils ne reviendront pas à l'heure prévue…

    Mon avis : Il s'agit d'un film étrange. Première réalisation d'Alexandre Astier, réalisation au sens large, car, non content de réaliser le film et d'y jouer, il l'a aussi écrit. A l'origine, le patient devait être un homme et être interprété par Alain Delon mais suite à un grave différent entre eux, Alexandre Astier s'est tourné vers Isabelle Adjani et a complètement réécrit son scénario pour l'adapter à une femme.20161996_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg
    Pendant tout le film, à l'instar de David, l'ergothérapeute, on se demande quel est exactement le problème de cette femme, quel évènement de son passé a pu la rendre telle qu'elle est et a pu la traumatiser à ce point que ses cheveux ont blanchi d'un coup.
    Madame Hansen passe d'une certaine gentille à une attitude odieuse en passant par une franchise brutale à la limite de la méchanceté.
    On ne sait pas qu'elle est la réelle étendu de son amnésie, si elle joue la comédie sur certains points ou si elle a réellement tout oublié de l'évènement qui l'a envoyé dans cet établissement de soin.

    20161998_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgDavid lui vient d'arriver dans ledit établissement comme ergothérapeute.
    Sa première mission a l'air simple, il doit emmener Madame Hansen en ville acheter des chaussures. Mais la "balade" qui devait durer un après-midi devient une quête du passé.
    Madame Hansen kidnappe presque son ergothérapeute, ou en tout cas elle lui force fortement la main pour l'emmener chez elle, en France (la clinique se trouve en suisse), ce qui va lui attirer quelques ennuis tant avec ses supérieurs à la clinique qu'avec sa fiancée qui ne comprend pas pourquoi il ne se débarasse pas du problème en refilant la "dingo" à d'autres membres du personnel de la clinique. Mais la curiosité de David est piquée, il veut comprendre ce qu'il se cache derrière la facade de Madame Hansen, et pour ça il est près à aller jusqu'au bout.

    Isabelle Adjani est magnifique dans ce rôle de femme meurtrie par un secret dont elle ne se souvient pas. Et personne ne cherche vraiment à l'aider à retrouver la mémoire, persuadés qu'ils sont que la vérité fera plus de mal que de bien à leur patiente. Elle passe avec une parfaite aisance de gentille à méchante, de fragile à dure et odieuse.

    Alexandre Astier joue ici un de ses rares rôles dramatique, sérieux. Ce qui ne l'empêche pas d'être lui même et d'introduire quelques doses de son humour habituel dans certaines répliques.
    Il semble toutefois aussi à l'aise dans ce genre de rôle que dans ceux, plus léger, auquels il semble cantonné d'ordinaire. Sans doute se doutait-il que son rôle du roi Arthur dans Kaamelott risquerait de le cantonner dans les rôle comiques. Est-ce pour cela que les dernières saisons de la série sont plus sombres? peut être a-t-il voulu montrer qu'il pouvait jouer autre chose que de la comédie.
    Pour ma part, je suis convaincue! Et je conseille ce film sans hésitation.

     

     

  • [Livre] La promesse des ténèbres

     

    Une prequel à la trilogie l'âme du mal où on découvre enfin ce qui est arrivé au mari d'Annabel

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    Résumé : New-York, hiver 2000.
    La vie de Brady O’Donnel, journaliste indépendant, bascule le jour où il accepte de rencontrer une starlette de films X. Mais la jeune femme se tire une balle en pleine tête devant lui après avoir murmuré d’étranges mots. Brady s’enfuit. Sa femme, Annabel, flic à Brooklyn, se voit confier l’enquête sur ce qui pourrait être un homicide déguisé. Commence alors une course poursuite vers la vérité, une enquête qui va disséquer l’Homme dans ce qu’il a de plus primitif…

    Auteur : Maxime Chattam

    Edition : Pocket

    Genre : Thriller

    Date de parution : 12 mai 2011

    Prix moyen : 7,70€

    Mon avis : Pour ceux, qui comme moi, se sont demandés, tout au long des deux derniers tomes de « la trilogie du mal », du même auteur, « Mais qu’est il donc, bon sang de bois, arrivé à Brady ????? », ce livre est fait pour vous ! Maxime Chattam lève le voile sur la disparition du mari d’Annabel O’Donnel dans un thriller toujours aussi prenant et encore plus glauque, si cela est possible, que la trilogie citée plus haut.
    Suivre Brady depuis la première décision qu’il prend au début du roman et qui va l’entraîner, malgré lui, dans un tourbillon dont l’issue m’a laissée sans voix ! J’avais imaginé plein de scénarii différents expliquant la disparation de Brady, mais je n’avais, à aucun moment, supposé celui-ci !
    Comme toujours, l’écriture de Maxime Chattam est agréable et j’ai eu l’impression qu’il utilisait moins de changement intempestif de temps avec de pseudo cours de criminologie ou de médecine légale… à moins que je ne me sois tout simplement habituée à son style.
    Mais il est difficile de parler plus de ce livre sans en révéler les détails, donc je vais vous laisser le découvrir ! Avec, comme toujours, un petit extrait, pour vous donner envie de l’ouvrir !

    Un extrait :

    La fin sera abrupte.
    Violente.
    C’est ainsi que Brady O’Donnel envisageait ses derniers instants. Depuis tout petit, il était convaincu qu’il mourrait tôt, et dans la douleur. Généralement, cette prédiction disparaît avec l’adolescence, mais, chez lui, elle avait perduré, avec insistance.

    Elle rejaillissait de temps à autre, souvent après un film, lorsque les notes du générique de fin s’élançaient, et que les premiers noms blancs sur fond noir se déroulaient.
    Brady était de ces cinéphiles sensibles qu’un long métrage pouvait influencer, la pellicule rendait son âme malléable. Combien de fois était-il ressorti d’une séance galvanisé ou au contraire bouleversé ?
    Ce jour-là, il venait de revoir Casablanca. Ce couple fascinant, ce vain amour. L’adieu sur une passerelle d’embarquement et cette dernière phrase, à mettre au panthéon des plans finals du cinéma au même titre que Citizen Kane. Une émotion quasi mystique, qui ne manquait pas de faire ressurgir en lui la même certitude :
    Je vais mourir jeune et ce sera brutal.
    Que lui prenait-il de songer à pareille chose ?

    Certes, la mélancolie d’une fin de film avait d’étranges pouvoirs sur l’esprit. Il l’avait souvent remarqué, et il suffisait d’aller voir un James Bond pour observer combien à la sortie les hommes bombaient le torse, ou combien les films de Meg Ryan faisaient briller les yeux des femmes, apportant un sourire particulier à leurs lèvres : entre espoir et résignation ; tandis qu’un bon Woody Allen provoquait la bonne humeur et lançait les débats entre amis.
    Pour lui, c’était différent à présent, il n’avait plus le temps de courir les films et puis la prolifération des multiplexes au détriment du cinéma de quartier plein de charme l’avait peu à peu chassé des salles obscures.
    Il s’était aménagé son antre.
    Dans son vaste atelier de Brooklyn, Brady avait transformé une partie de l’espace en cinéma privé. C’était un ancien entrepôt aux pièces longues et larges, flanquées de hautes fenêtres en ogive, et Brady en occupait tout le dernier étage. Il fallait soulever la lourde grille d’accès du monte-charge pour regagner son repaire. Dès l’entrée, son immense salle de travail l’accueillait, où le moindre pas lançait un écho, où le port du pull, même en demi-saison, devenait obligatoire tant elle était impossible à chauffer.
    Le lieu était pourtant idéal à ses yeux, spacieux et fonctionnel.
    Le QG parfait pour un reporter indépendant.


     

  • [Film] LoL!

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    Titre original : LOL (Laughing Out Loud) ®

    Réalisé par : Lisa Azuelos

    Date de sortie : 4 février 2009

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : Français

    Durée : 1h47

    Casting : Sophie Marceau, Christa Theret, Alexandre Astier, Jeremy Kapone

    Résumé : LOL ? Ca veut dire Laughing Out Loud - mort de rire - en langage SMS.
    C'est aussi comme ça que les amis de Lola l'appellent. Pourtant, le jour de sa rentrée, Lola n'a pas le coeur à rire. Arthur, son copain, la provoque en lui disant qu'il l'a trompée pendant l'été. Et sa bande de potes a le don pour tout compliquer. Tout comme sa mère, Anne, avec qui le dialogue est devenu impossible, et pas seulement parce qu'elle ignore ce que LOL signifie. Que ses parents aient divorcé est une chose. Qu'Anne traite son ado comme une enfant en lui mentant sur l'essentiel, par exemple sur le fait qu'elle revoit son ex en cachette ou qu'elle se fait draguer par un flic, en est une autre. De son côté, Anne se demande ce qui a bien pu arriver à sa douce petite fille. De la fusion à la confusion, les relations mères-filles bouillonnent d'amour et de LOL.

    Les récompenses : Christa Theret, qui interprète Lola, a été nommé deux fois dans la catégorie jeune espoir féminin aux Césars 2010 et aux Lumières de la presse étrangère 2010.
    Jeremy Kapone, qui interprète Maël, a été nommé pour sa part trois fois lors du Festival du film de Cabourg journée romantique 2009 dans les catégories Grand prix, Prix de la jeunesse et Prix du public.
    Enfin la réalisatrice, Lisa Azuelos, à qui ont doit notamment Tout ce qui brille et Comme t'y es belle, a été nommé du Monté-Carlos Film Festival de la comédie 2008.
    Aucune de ces nominations ne s'est soldée par une victoire.

    Mon avis : Lisa Azuelos dirige ici pour la première fois Sophie Marceau, en revanche elle avait déjà travaillé avec Alexandre Astier sur le film "Comme t'y es belle". Elle fait également ici ses premiers pas devant la caméra en interprétant la psy d'Anne, la mère de Lola, jouée par Sophie Marceau. Selon les propres paroles de la réalisatrice, elle a voulu, en tournant ce film, "montrer aux ados qu'on les a démasqués et aux parents qu'ils ne sont pas seuls". Et elle y arrive avec talent.
    La vie de Lola tourne autour des même soucis que n'importe quel ado.

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    D'un coté il y a Anne, sa mère. Anne qui ne peut pas s'empêcher de harceler sa fille de questions, puisque celle-ci ne lui dit rien ou presque; parce qu'elle s'inquiète aussi.
    Anne quis'empêtre aussi dans ses contradictions: Elle fume du canabis quasiment tous les soirs, cachée dans sa chambre ou avec ses amis mais interdit formellement à sa fille de tenter l'expérience. Elle est obsédée par la virginité de sa fille mais recouche avec son ex-mari et entame parallèlement une relation avec un flic, Lucas. Elle interdit à Lola de monter sur un deux roues, mais s'empresse de le faire elle-même. Toute ces contradictions, bien que compréhensible car elle veut protéger sa fille qu'elle estime trop jeune pour certaines expériences, n'échappent pas à Lola, qui en retour, juge sa mère hypocrite, ce qui l'empêche encore plus de se confier à elle.

    Il y a aussi son père, parfois absent, parfois présent. 19023285_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg Il est peut être plus à l'écoute de sa fille mais un peu à l'ouest par rapport à la vie de sa fille.
    Il espère reconstruire quelque chose avec Anne mais on ne peut pas dire qu'il fasse le nécessaire pour ça.

     

     

     

     

     

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    Il y a aussi les petits copains, l'ancien, qui se montre assez odieux. Et le nouveau/futur, avec lequel elle tatonne car d'un coté, elle l'aime et d'un autre c'est son meilleur ami et le risque de gâcher une amitié, surtout à cet âge est grand.

     

     

     

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    Et enfin, il y a les copains et surtout les copines ! Et là, ça devient vite du grand n'importe quoi!

    Mais c'est comme ça quand on a 16 ans!

     

     

     

    Beaucoup de monde ont trouvé que ce film exagérait les comportements adolescents et c'est vrai que parfois, on peut se dire que ces ados là cumulent!
    Mais il fallait bien matière à faire un film!
    Sophie Marceau joue avec une grande justesse et les adolescent du casting, en particulier Christa Theret et Jeremy Kaprone ont un bel avenir devant eux.
    Je ne suis peut être pas objective car Sophie Marceau et Alexandre Astier sont les deux acteurs français que je préfère. Je ne trouve aucun défaut dans leur jeu, quelque soit le rôle qu'ils interprètent.


     

  • [Cuisine] Papillottes de saumon au curry

    Une recette que j'ai piquée sur Elle rale (beaucoup)...mais elle cuisine (un peu). Sa recette est plus complexe vu qu'il y a du miel etc... mais j'ai du l'adapter un peu because le diabète...

    Cela dit, j'adore et moi qui n'aime pas vraiment le poisson (et qui en plus fait des réactions allergiques si j'en mange trop) je me prépare ce plat le plus souvent possible.

    Alors rien de plus simple!

    Il nous faut:

    * 1 ou 2 pavés de saumons (ça dépend de leur taille, les miens sont tout rikiki, donc j'en met 2 mais en passant devant le poissonier sur le marché, j'ai vu qu'il avait de beaux pavés et que si j'en achète chez lui un jour, un seul suffira)

    * 2 cuillères à soupe d'oignons hachés

    * 1 cuillère à soupe de crème fraiche épaisse allégée

    * du curry (j'en met une cuillère à café, mais on peu faire plus ou moins épicé)

     

    Alors on commence par faire cuire l'oignon haché dans une petite casserole avec une cuillère à café d'eau. Pendant que ça cuit, on s'occupe de la papillote (sans oublier de mélanger les oignons de temps en temps).

    On prend un grand morceau d'alu (pas immense non plus, mais assez grand pour pouvoir le replier) personellement, je met au centre de l'alu un carré de papier sulférisé juste un peu plus grand que mes pavés, histoire que le poisson ne colle pas à l'alu pendant la cuisson.

    On dispose les pavés de saumon au centre, on les recouvre des oignons grillés et on étale par dessus la crème allégée qu'on aura préalablement mélangée avec le curry...

    Et c'est tout! On referme la papillote et on la referme bien, hein, il faut que ce soit le plus hermétique possible...et zou! au four pour 35 min à 180° (avant je mettais 25 min a 200° mais finalement je préfère une cuisson un peu plus longue à une température plus basse)

    Et voilà ma papillote au sortir du four (l'avantage de l'alu, c'est que deux minutes après être sorti du four il a suffisament refroidi pour être manipulé sans causer de brulures)

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    Je le sers avec de la purée de potiron, ça se marie super bien. La purée, vous pouvez l'acheter toute faite (je la prend chez picard) sinon, il suffit de mixer du potiron cuit avec une cuillère a café de crème fraiche allégée.

    Bon appétit! Moi, ça va être ma gamelle pour demain midi!!