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Selene raconte... - Page 87

  • [Livre] La mer en hiver

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    Résumé : Lorsque Carrie McClelland, auteur à succès, visite les ruines du château de Slains, elle est enchantée par ce paysage écossais, à la fois désolé et magnifique. La région lui semble étrangement familière, mais elle met de côté son léger sentiment de malaise afin de commencer son nouveau roman, pour lequel elle utilise le château comme cadre et l’une de ses ancêtres, Sophia, comme héroïne. Puis Carrie se rend compte que ses mots acquièrent une vie propre et que les lignes entre fiction et faits historiques se brouillent de plus en plus. Tandis que les souvenirs de Sophia attirent Carrie encore plus au cœur de l’intrigue de 1708, elle découvre une histoire d’amour fascinante, oubliée avec le temps. Après trois cents ans, le secret de Sophia doit être révélé.

    Auteur : Susanna Kearsley

     

    Edition : Pocket

     

    Genre : Romance historique

     

    Date de parution : 19 Octobre 2017

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : Ce roman m’a beaucoup fait penser au film « d’un rêve à l’autre », sauf qu’ici ce n’est pas quand Carrie s’endors que Sophia prend vie, mais quand elle entre dans une sorte de transe la poussant à écrire le roman qu’elle a voulu du point de vue de son ancêtre.
    Ce qui, au départ, devait être un ajout fictif à un fond historique, devient de plus en plus étrange. Des faits que Carrie écrit, comme poussée par une force mystérieuse, s’avèrent ayant vraiment eu lieu, chose qu’elle n’avait aucune possibilité de savoir.
    Nous, lecteur, nous passons de l’histoire de Carrie à l’histoire de Sophia sans heurt, retrouvant le présent quand Carrie sort de transe et cesse d’écrire.
    J’ai beaucoup aimé que les chapitres consacrés à Carrie soient noté 1, 2, 3 etc… et ceux consacrés à Sophia I, II, III… bien qu’au fil des chapitres, la distinction ne soit plus aussi tranchée.
    J’ai aussi beaucoup aimé découvrir l’histoire de la tentative de prise de pouvoir Jacobite. Dans une note de fin de livre, l’auteur explique que, quand les faits historiques étaient avérés, elle s’y est strictement tenue. Ainsi, malgré le côté romancé dû à l’introduction de personnages imaginé comme Sophia ou les domestiques, l’histoire avec un grand H est assez fidèle à la réalité.
    Pendant tout le livre, j’ai espéré une fin, qui, si elle n’a pas réalité historique aurait au moins le mérite de faire en sorte que l’histoire de Sophia ne se termine pas mal. Je ne vous dirais pas si mes espoirs ont été déçus ou comblés mais sachez qu’ils m’ont du moins tenus en haleine jusqu’à la dernière ligne.
    Pour une fiction, l’auteur s’est clairement compliqué la tâche en s’imposant le strict respect des connaissances historiques. Ainsi il a fallu qu’elle jongle avec les dates, avec les rapports fait de discussions qui ont eu lieu entre certains personnages et qu’il lui a fallu intégrer dans son histoire. Contrairement à beaucoup d’auteurs de fiction, elle n’a pas plié l’histoire à ses besoins, mais s’est pliée aux obligations de l’histoire. C’est sans doute pour cela que ce roman a été un tel coup de cœur pour moi !
    J’ai aimé tous les personnages. Même les méchants ! Enfin, disons plutôt que ceux-là, j’ai adoré les détester et les vouer aux flammes de l’enfer ! En tout cas, pas un ne m’a laissé indifférente, pas même ceux qui étaient déjà morts quand l’histoire commence.
    L’histoire de Carrie est moins exaltante que celle de Sophia, parce que, ne nous voilons pas la face, on se doute que tout finira bien pour elle, et si les gens qui l’entourent sont très gentils, il n’y a guère de surprises dans leurs réactions et attitudes. En revanche, on tremble sans cesse pour Sophia qui, non contente de vivre à une époque dangereuse, n’a pas non plus la vie facile à titre personnel. J’ai trouvé que les passages concernant Carrie nous permettaient de souffler et de digérer ce qu’il se passait en 1708. C’étaient d’agréables interludes qui nous permettaient d’en savoir plus sur la période historique à travers les recherches de Carrie sans que l’histoire de Sophia ne soit alourdie.
    Au début j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire mais ça s’est arrangé dès que j’ai plongé dans la partie concernant Sophia et surtout que je me suis concentrée uniquement sur ce livre, sans en lire un autre en même temps. C’est un livre qui n’aime pas la concurrence !
    Mais je ne regrette pas de n’avoir eu qu’une seule lecture pendant quelques jours, parce que, réellement, ça a été un immense coup de cœur.

     

    Un extrait : Ce n’était pas un hasard. Rien de tout cela n’était arrivé par simple hasard.

    Je l’appris plus tard ; même si j’eus du mal à accepter cette évidence quand elle me frappa, car j’avais toujours cru fermement à l’autodétermination. Jusque-là, ma vie avait semblé corroborer cette idée – j’avais choisi certaines voies qui m’avaient menée à certaines fins, toutes positives, et je considérais les quelques contretemps rencontrés le long de la route non comme de la malchance, mais comme de simples fruits de mon jugement imparfait. Si j’avais dû choisir un credo, j’aurais opté pour ces deux vers du poète William Henley, vibrants de courage : Je suis maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.

    Ainsi, lorsque tout commença en ce matin d’hiver, quand j’allai chercher la voiture que j’avais louée et que je quittai Aberdeen pour me diriger vers le nord, l’idée que quelqu’un d’autre puisse être à la barre ne m’effleura pas une seconde.

    Je croyais sincèrement que m’éloigner de la route principale pour emprunter celle qui longeait la rive découlait de ma propre décision. Sans doute pas la meilleure décision qui soit, d’ailleurs, étant donné que les routes étaient bordées de la neige la plus épaisse qui s’était abattue sur l’Écosse depuis quarante ans, et que l’on m’avait avertie des risques de dérapages et de retards. La prudence et le fait que j’aie un rendez-vous auraient dû m’inciter à rester sur la route principale, plus sûre, mais le petit panneau indiquant « Route côtière » me fit dévier.

    Mon père me disait toujours que j’avais la mer dans le sang. J’étais née et j’avais grandi sur la côte de la Nouvelle-Écosse, et je n’avais jamais pu résister à l’attrait des vagues. Alors, quand la route principale tourna vers l’intérieur des terres, je préférai bifurquer à droite et emprunter la voie côtière.

    Je ne pourrais pas dire à quelle distance je me trouvais lorsque j’aperçus sur les falaises le château en ruine, une ligne d’obscurité dentée se détachant sur un ciel nuageux, mais dès l’instant où je le vis, je fus captivée et accélérai. Je ne prêtai aucune attention aux grappes de maisons se dressant sur mon passage et sentis une pointe de déception lorsque la route repartit dans la direction opposée. Mais ensuite, derrière un bois touffu, la route tourna de nouveau et il surgit devant moi : un château sombre abandonné, s’élevant au milieu des champs enneigés qui s’étendaient entre la route et le bord de la falaise, comme pour en interdire l’accès.

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #169

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Le procès.jpg 84 charing cross road.jpg Les diamants du passé.jpg

    une irrésistible envie de dire oui.jpg Son dernier souffle.jpg Dans l'ombre de la clairière.jpg

     

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    Je commence le French Read-a-Thon avec:

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    Avec le French Read-a-Thon cette semaine, j'ai mis de côté ma petite PAL pour la remplacer par une PAL spéciale!

    coupable.jpg emprise.jpg Juste avant le bonheur.jpg

    La fille du rivage.jpg Les lions du Panshir.jpg On ne meurt pas la bouche pleine.jpg

     

    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #11

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Nos étoiles contraires de John Green dont vous pouvez lire le résumé et ma chronique ICI

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    L'année de mes dix-sept ans, vers la fin de l’hiver, ma mère a décrété que je faisais une dépression. Tout ça parce que je ne sortais quasiment pas de la maison, que je traînais au lit à longueur de journée, que je relisais le même livre en boucle, que je sautais des repas et que je passais le plus clair de mon immense temps libre à penser à la mort.
    Quoi qu’on lise sur le cancer (brochures, sites Internet ou autres), on trouvera toujours la dépression parmi les effets secondaires. Pourtant, la dépression n’est pas un effet secondaire du cancer. C’est mourir qui provoque la dépression (et le cancer, et à peu près tout, d’ailleurs). Mais ma mère, persuadée que je devais être soignée, a pris rendez-vous chez mon médecin, le docteur Jim, qui a confirmé que je nageais en pleine dépression, une dépression tétanisante et tout ce qu’il y a de plus clinique. Conclusion : il fallait modifier mon traitement, et je devais m’inscrire à un groupe de soutien hebdomadaire.
    Le groupe mettait en scène des personnages plus ou moins mal en point et sa composition changeait régulièrement. Pourquoi changeait-elle ? C’était un effet secondaire de mourir.
    Inutile de préciser que ces séances étaient déprimantes au possible. Elles avaient lieu tous les mercredis dans la crypte en forme de croix d’une église épiscopale aux murs de pierre. On s’asseyait en cercle au centre de la croix, là où les deux morceaux de bois auraient dû se croiser : pile où le cœur de Jésus aurait dû se trouver.
    Je le savais parce que Patrick, l’animateur, qui était aussi la seule personne du groupe à avoir plus de dix-huit ans, nous bassinait à chaque réunion avec le cœur de Jésus, au centre duquel nous, jeunes survivants du cancer, étions littéralement réunis.
    Voilà comment ça se passait au cœur du cœur de Dieu : notre groupe de six, sept ou dix arrivait à pied ou en chaise roulante, piochait dans un malheureux assortiment de biscuits et se servait un verre de limonade, avant de prendre place dans le cercle de la vérité et d’écouter Patrick débiter pour la millième fois le récit déprimant de sa vie – comment il avait eu un cancer des testicules et aurait dû en mourir, sauf qu’il n’était pas mort et que maintenant il était même un adulte bien vivant qui se tenait devant nous dans la crypte d’une église de la 137e ville d’Amérique la plus agréable à vivre, divorcé, accro aux jeux vidéo, seul, vivotant du maigre revenu que lui rapportait l’exploitation de son passé de super-cancéreux, futur détenteur d’un master ne risquant pas d’améliorer ses perspectives de carrière, et qui attendait, comme nous tous, que l’épée de Damoclès lui procure le soulagement auquel il avait échappé des années plus tôt quand le cancer lui avait pris ses couilles, mais avait épargné ce que seule une âme charitable aurait pu appeler « sa vie ».
    ET TOI AUSSI, TU PEUX AVOIR CETTE CHANCE !
    Après quoi, chacun se présentait : nom, âge, diagnostic et humeur du jour. Je m’appelle Hazel, avais-je dit quand mon tour était arrivé. J’ai seize ans. Cancer de la thyroïde à l’origine, mais mes poumons sont truffés de métastases depuis longtemps. Sinon ça va.

     

    Alors, tenté?

  • [Film] Percy Jackson : La mer des monstres

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    Titre original : Percy Jackson: Sea of Monsters

     

    Réalisé par : Thor Freudenthal

     

    Date de sortie : 14 août 2013

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h46

     

    Casting : Logan Lerman, Brandon T. Jackson, Alexandra Daddario, Jake abel, Douglas Smith, Stanley Tucci, Leven Rambien, Anthony Head…

     

    Résumé : Percy Jackson ne sent pas vraiment l’âme d’un héros. Même s’il a déjà sauvé le monde, ce demi-dieu se demande si ce n’était pas tout simplement un coup de bol extraordinaire. Lorsqu’il découvre que son demi-frère est un monstre, il commence même à penser qu’être le fils de Poséidon est peut-être une malédiction. Mais il ne va pas avoir le temps de méditer sur le sujet car la barrière de protection divine qui protège le Camp des Sang-Mêlé est attaquée par une horde de monstres mythologiques, menaçant de détruire le sanctuaire des demi-dieux. Pour sauver leur seul refuge, Percy et sa bande doivent se lancer à la recherche de la légendaire Toison d’Or.
    Leur périple va les conduire dans une odyssée à hauts risques sur les eaux inexplorées et mortelles de la Mer des Monstres, plus connue des humains sous le nom de Triangle des Bermudes. Ils devront faire face à d’incroyables créatures fantastiques : d’un taureau mécanique cracheur de feu, à des créatures des mers terrifiantes, en passant par des cyclopes géants. Et même d’autres demi-dieux à la loyauté douteuse... Les enjeux sont plus importants que jamais : si Percy échoue, le Camp des Sang-Mêlé disparaîtra à jamais et l’Olympe s’effondrera.

     

    Mon avis : Que les choses soient claires : il n’y a aucun rapport entre les livres et ce film et ceux qui le regarde en se disant : « chouette une adaptation du livre » risquent d’être cruellement déçus.
    Déjà, il était plus ou moins clair pour l’équipe que ce film serait le dernier Percy Jackson. Il était déjà lui-même un rescapé qui avait failli être annulé en raison d’un trop faible succès du premier film. Aussi il est très clair qu’il ne faut pas s’attendre à retrouver la richesse de l’univers de Rick Riordan en seulement 1h46.
    D’ailleurs, des tas de raccourcis sont pris, nous dévoilant des choses qui ne sont dévoilés dans les livres qu’au 4e ou 5e tome.
    Le mieux est donc de prendre ce film comme étant inspiré de l’œuvre de Rick Riordan et de ne pas tenter de comparer livres et film.
    Si on regarde le film en lui-même, c’est un bon divertissement. Les répliques sont souvent teintées d’humour, les effets spéciaux sont sympas et l’aventure agréable à suivre sans pour autant réellement faire trembler d’angoisse et d’anticipation.
    J’aime beaucoup Anthony Head dans le rôle de Chiron

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    et les problèmes de Dionysos avec Zeus est une des scènes les plus drôle du film.

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    Nathan Fillion est un excellent Hermes, et la scène où Percy, Annabeth, Grover et Tyson vont lui rendre visite est, elle aussi, un concentré d’humour, que ce soit à cause des remarques du Dieu ou des commentaires des deux serpents qui composent son caducée.

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    J’ai beaucoup aimé Clarisse, même si j’ai regretté que ses relations compliquées avec son père n’aient pas été plus mises en avant. Ici, elles ne sont même pas évoquées et pourtant, Arès aurait apporté un plus qui aurait expliqué le comportement de Clarisse au début du film.

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    Percy contient à grand peine sa colère de voir que son père, qui ne daigne jamais lui envoyer le moindre signe, s’est manifesté à plusieurs reprises quand son second fils, Tyson, jeune cyclope, lui adressait des demandes.

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    Annabeth quant à elle, a de gros préjugés envers les cyclopes, et quand on sait dans quelles circonstances elle en a rencontrés, on peut la comprendre, mais oublie, dans ses remarques acides, qu’elle parle du frère de Percy, ce qui a tendance à agacer ce dernier. Pendant la moitié du film, je me suis demandé quand est ce que ces deux-là allaient se décider à se parler et à mettre les choses à plat.
    Entre l’humour, l’aventure, les effets spéciaux, et malgré quelques approximations mythologiques, Percy Jackson : la mer des monstres est un bon film jeunesse qui fait passer un très bon moment.



  • [Livre] La disparue de noel

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    Résumé : En Angleterre, de nos jours. Emma le sait, il est des passés qui ne s'oublient pas. Mariée à David, directeur de banque traumatisé par la mort de sa première épouse et l'inexplicable disparition de sa fille Natasha la veille de Noël, six ans plus tôt, la jeune femme a appris à vivre avec les drames. Mais l'arrivée d'Ollie, leur fils de dix-huit mois, semble avoir redonné le sourire à David et renforcé leur couple. La promesse de jours meilleurs semble enfin possible... Mais le monde d'Emma se fissure lorsqu'une jeune fille apparaît un jour dans sa cuisine. Natasha. Alors que David est en joie, Emma, elle, s'interroge : où était-elle toutes ces années ? Comment l'intégrer dans leur vie de famille idéale ? Et pourquoi ce sentiment que l'adolescente pourrait représenter une menace pour elle et pour son bébé ? Que cache la disparue de Noël ?

    Auteur : Rachel Abbott

     

    Edition : Belfond

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 02 Novembre 2017

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Je ne connaissais cet auteur que de nom mais j’avais lu suffisamment de bonnes chroniques de ce thriller pour tenter le coup. Et je n’ai pas été déçue.
    Dès le prologue, je n’arrêtais pas de me demander qui voulait du mal à Natasha et sa mère, Carolyne et surtout qui avait appelé pour tenter de mettre Carolyne en garde. Avec le recul, je me dis que j’aurais dû comprendre plus tôt qui était au bout du fil, mais j’étais trop prise dans le thriller pour raccrocher ce détail aux wagons.
    Le récit alterne entre le point de vue d’Emma, la nouvelle femme du veuf de Carolyne, David, et celui de Tom, policier qui ne se remet pas de la mort de son frère, lequel avait été le petit ami d’Emma.
    Les chapitres sont assez courts et donnent un rythme effréné au récit qui ne se déroule que sur quelques jours.
    Je comprends la réaction d’Emma quand Tasha réapparait d’on ne sait où après 6 ans de disparition. David, lui, ne voit que le fait qu’il a récupéré sa fille et semble se moquer de savoir ce qu’a été sa vie pendant ces 6 années. Tout ce qui compte pour lui et qu’ils soient réunis. Emma, elle, réagit de manière plus détachée car elle n’a pas de lien avec Tasha. Tout ce qu’elle voit, c’est une adolescente agressive qui refuse de parler à la police et qui pourrait être un danger pour son bébé à cause de son instabilité.
    Dans le résumé, on nous dit : que cache la disparue de Noël ? Je m’attendais à une tension de plus en plus insoutenable jusqu’à ce que le vrai visage de la réapparue se dévoile. Mais en réalité, on sait très vite ce que cache Tasha puisque le thriller ne commence vraiment qu’à compter du moment où elle se dévoile.
    Au niveau des personnages, j’ai beaucoup aimé Tom et son équipe qui agissent vraiment avec précaution et sans jamais considérer Emma et les siens comme des pions qui n’ont pas leur mot à dire.
    Emma est forte et, même si elle n’a aucun goût pour la violence, elle n’hésite ni à se mettre en danger, ni à foncer dans le tas pour protéger sa famille.
    David est un faible. Il ne réagit jamais, comme si tout allait finir par s’arranger sans qu’il ait à lever le petit doigt. C’est un homme qui se laisse porter par le courant et semble toujours choisir la solution de facilité. Plus d’une fois j’ai eu envie de lui taper dessus. Vraiment, il m’a insupporté pendant tout le roman.
    Pour Tasha, je suis partagée. D’un côté, elle est agressive, manipulatrice, elle semble ne pas avoir le moindre sentiment à part une immense haine dirigée vers son père. Elle fait tout pour qu’Emma ne l’aime pas mais on sent qu’elle n’a pas vraiment quelque chose contre elle, qu’elle veut juste maintenir une distance.
    Au final, malgré certains aspects de sa personnalité (qui sont facilement excusable au fur et à mesure qu’on découvre sa vie) et certaines de ses actions (qui sont, elles aussi excusables quand on pense qu’il ne s’agit que d’une adolescente), je crois que je l’ai bien aimé. En tout cas, j’ai eu beaucoup de compassion pour elle.
    J’ai été un peu frustrée par la fin. J’aurais aimé quelque chose de plus tranché sur deux des personnages et rester ainsi dans l’interrogation m’a un peu déçue.
    Mais, malgré ce tout petit détail, j’ai vraiment adoré ce livre que j’ai quasiment lu d’une traite.

     

    Un extrait : Un rayon de soleil filtrant à travers les nuages noirs illumina la fenêtre de la cuisine, faisant disparaître le reflet comme s’il n’avait jamais existé. Instinctivement, Emma s’accrocha au rebord de l’évier. Avait-elle pu imaginer tout cela ? Mais le soleil avait à peine eu le temps de percer qu’il fut chassé par les nuages. Et le reflet réapparut.

    Sans quitter des yeux cette image fantomatique qui devenait de moins en moins nette à mesure que la lumière à l’extérieur passait du noir au gris, Emma se mit à tâtonner devant elle, cherchant une arme potentielle. Mais il n’y avait rien d’autre sur l’égouttoir qu’un bol en plastique. Sans réfléchir, elle tendit le bras vers le panier à couverts et éprouva une douleur aiguë suivie d’une sensation de chaleur liquide au moment où elle referma sa main sur la lame d’un couteau désosseur. Nerveusement, elle fit remonter ses doigts humides et poisseux le long de l’acier pour empoigner le manche.

    Ne voulant pas briser le fragile contact visuel, ne serait-ce qu’une seconde, de crainte que la personne ne se déplace, ne se rapproche d’elle ou d’Ollie, ne quitte son champ de vision ou ne parte vers le hall, où elle serait contrainte de la suivre, Emma inspira profondément et se retourna, appuyant ses jambes, soudain devenues faibles, contre le placard sous l’évier.

    Le cœur battant, la gorge trop serrée pour lui permettre de hurler, elle regarda fixement la personne qui se trouvait en face d’elle, tandis que des décharges d’adrénaline lui traversaient le corps, comme pour la préparer au combat ou à la fuite.

    C’était une toute jeune fille, presque une enfant.
    Elle était de constitution fine, avec des cheveux blonds hirsutes qui retombaient au niveau de ses épaules sur un duffle-coat gris élimé, dans les poches duquel elle avait enfoncé ses mains. Les yeux dont Emma avait vu le reflet dans la fenêtre étaient hypnotisants. Grands, ovales et d’un gris-vert sombre semblable à celui de l’océan quand il est agité par la tempête, ils cillèrent légèrement au moment où Emma brandit le couteau. Mais la jeune fille ne bougea pas.

    Emma reposa l’ustensile sur le plan de travail de l’îlot, mais ne lâcha pas son manche. Elle ne savait pas ce que voulait cette fille, mais malgré son jeune âge, elle ne lui faisait pas confiance.

    « Qu’est-ce que tu fais dans ma cuisine ? lui demanda-t-elle. Sors d’ici tout de suite, ou j’appelle la police. »

    L’adolescente ne bougea pas. Et elle continua de regarder Emma. Ses yeux étaient rivés sur son visage, et la jeune femme crut y lire de l’hostilité, mais peut-être était-ce de la confusion ou de la peur.

     

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  • [Livre] L'ultime refuge

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    Résumé : Depuis qu’un inconnu lui envoie des photos inquiétantes sur lesquelles elle croit se reconnaître, Jo Hathaway vit en permanence dans la terreur. Une terreur qui monte encore d’un cran le jour où elle s’aperçoit que l’un des clichés ne la représente pas elle, mais sa mère, Annabelle, disparue vingt ans plus tôt sans laisser de traces… Peu après, la photo est subtilisée dans son appartement. Sans preuve à fournir à la police, et épuisée par la tension et la peur, Jo se réfugie alors dans la maison familiale, sur une île au large de la Géorgie. Là, espère-t-elle, elle sera en sécurité. Mais, dans ce lieu où flotte encore l’ombre d’Annabelle, le danger est partout. Et Jo pourrait bien avoir trouvé là son dernier refuge…

    Auteur : Nora Roberts

     

    Edition : Best Seller Harlequin

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 01 Juillet 2005

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : J’ai trouvé qu’on avait là un thriller psychologique prometteur. Le tueur cherche à bouleverser Jo Ellen en lui envoyant de nombreuses photos d’elle, au milieu desquelles il glisse des photos de sa mère avant de faire disparaitre ces dernières. Jo Ellen qui est restée traumatisée par l’abandon de la famille par sa mère 20 ans plus tôt, qui s’est coupé de sa famille, qui n’a quasiment aucune vie personnelle et ne vit réellement que pour son métier. Autant dire que, n’ayant personne à qui se confier, Jo Ellen sombre. Son arrivée sur l’île de son enfance ne pas guère arranger les choses. Déjà, on comprend très vite que le tueur l’a amenée très exactement où il voulait qu’elle soit, ensuite on ne peut pas dire que Jo Ellen soit aidée par sa famille (cela dit, elle ne leur dit rien non plus, mais on peut comprendre.) son frère ne pense qu’à maintenir l’affaire familiale à flot, sa petite sœur est rongée par la jalousie et a l’impression que la réussite de Jo Ellen l’empêche de réussir elle-même et la condamne à rester sur l’île, quant au père, il ne s’est pas remis du départ de sa femme et ne s’occupe de rien sauf de la sauvegarde de sa chère île. Au milieu de ça, Kate, la cousine qui a dû remplacer la mère essaie de réunir la famille et de les forcer à s’ouvrir les uns aux autres.
    Le problème que j’ai eu avec ce livre est que, dès que Nathan arrive et raconte son histoire, j’ai su qui était celui qui traquait Jo Ellen. J’avais même un énorme doute sur toute l’histoire. Mais j’ai quand même laissé le bénéfice du doute à Nora Roberts en me disant que, peut-être, il y aurait un coup de théâtre. Mais non, tout ce que j’avais soupçonné s’est réalisé. Je n’ai même pas eu à faire marcher mes petites cellules grises, comme dirait Poirot, et ça, c’est vraiment un truc qui me manque dans un thriller. Ça m’énerve quand l’auteur ne laisse pas la moindre chance au lecteur de démasquer le coupable, mais trouver trop vite est aussi très frustrant (sauf si tout l’intérêt du livre est la manière d’arrêter le coupable plus que son identité !).
    Pour finir, je dirais que j’ai bien aimé le côté reconstruction familiale du livre, mais que le côté thriller ne m’a pas interpellé, étant bien trop prévisible.

     

    Un extrait : Et maintenant, elle se retrouvait à son point de départ… Par excès de confiance et, surtout, de naïveté.
    « Bah ! Ce n’est que temporaire, se répéta-t-elle. Dans un peu moins d’un an, elle aurait vingt-cinq ans et entrerait en possession de son héritage – ou de ce qu’il en restait. Alors elle repartirait pour New York et, cette fois, se montrerait plus avisée, plus prudente. Elle prendrait une année sabbatique et, un beau jour, se retrouverait sur une scène, sous les feux des projecteurs, enivrée par la ferveur et l’admiration du public qui monteraient jusqu’à elle en vagues enthousiastes.
    Et elle serait enfin quelqu’un.
    Et pas seulement la plus jeune fille d’Annabelle.

    Elle apporta les dernières assiettes sales dans la cuisine tandis que Brian s’affairait déjà à remettre tout en ordre.
    Plus de vaisselle ni de poêles huileuses dans l’évier, plus de déchets ni de graisse sur le comptoir. Tout en sachant que c’était un geste stupide, Lexy posa une tasse encore remplie de café sur la pile d’assiettes propres. Le café se renversa et la tasse, déséquilibrée, alla se briser sur le carrelage.
    « Oups ! » fit-elle avec un sourire narquois.
    « On dirait que ça te fait plaisir de jouer à l’imbécile, Lex », remarqua froidement son frère. « Dans ce domaine, je dois dire que tu excelles.
    - Vraiment ? »
    Elle lâcha la pile d’assiettes qui se fracassa à son tour sur le sol. Des restes de nourriture et des éclats de porcelaine s’éparpillèrent à travers toute la cuisine. « Et ça ? fit-elle, c’est bien joué aussi ?
    - Bon Dieu, Lex ! Qu’est-ce que tu cherches à prouver ? Que tu es toujours aussi destructrice ? Tu crois peut-être qu’il y aura toujours quelqu’un derrière toi pour réparer tes conneries ? »
    Il bondit vers un placard et revint, armé d’un balai qu’il lui tendit.
    « Ramasse ça tout de suite ! »
    Elle regrettait déjà son geste impulsif mais, par pur entêtement, refusa d’obtempérer. « Fais-le toi-même. Après tout, ces précieuses assiettes sont les tiennes…
    - Tu vas obéir, sinon je t’assure que je vais te casser le balai sur le dos !

    - Essaie un peu, Bri ! »

    Elle se dressa, toute droite, pour l’affronter. Une petite voix intérieure lui soufflait qu’elle avait tort de se comporter ainsi, mais c’était plus fort qu’elle.
    « Oui, essaie ! cria-t-elle, et moi, je t’écorche vif ! J’ai ai archimarre d’être traitée comme une moins que rien. Cette maison m’appartient autant qu’à toi !
    - Eh bien ! Je vois que rien n’a décidément changé, ici… »
    Ils se retournèrent en même temps, leurs visages empourprés de colère. Jo se tenait sur le seuil de la pièce, deux valises posées à ses pieds, l’air épuisé.
    « J’ai su que j’étais à la maison rien qu’en entendant le fracas de la vaisselle et l’écho gracieux de vos voix… »
    Instantanément, Lexy changea d’expression. Abandonnant sa mauvaise humeur, elle glissa son bras sous celui de son frère, se serrant contre lui.
    « Regarde, Brian. Un autre enfant prodigue de retour. J’espère qu’il reste encore un peu de veau gras.
    - J’aimerais bien une tasse de café », dit Jo en refermant la porte derrière elle.


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  • [Livre] Que ta chute soit lente

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    Résumé
     : Pour la star américaine Gaia Lafayette, la superproduction hollywoodienne dans laquelle elle s'apprête à tourner est enfin l'occasion d'être prise au sérieux, et pourrait même lui valoir une nomination aux Oscars... Pour la ville de Brighton qui accueille le tournage, c'est la promesse d'un formidable coup de publicité. Mais pour l'inspecteur Roy Grace, c'est un cauchemar ! Il est chargé de la protection de la diva. Or, quelques jours avant de rejoindre Brighton, Gaia est victime d'une tentative de meurtre perpétrée par un fan. Roy Grace est prévenu, un psychopathe erre dans la nature, sans doute est-il déjà arrivé à Brighton. Dissimulé dans l'ombre, il attend, épie, planifie... Son but ? Voir son étoile tomber !

    Auteur : Peter James

     

    Edition : fleuve noir

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 11 Septembre 2014

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Ce livre est le 8ème mettant en scène Roy Grace et le premier que je lis. Même si, au niveau de la vie personnelle des enquêteurs et sur certaines enquêtes passées, je pense que les réponses ou le début des évènements ont lieu dans les tomes, précédents, ça ne gêne absolument pas la lecture, des rappels étant faits à chaque fois de manière à ce qu’on comprenne sans problème de quoi il retourne. De plus, les enquêtes en cours dans ce tome sont indépendantes des autres tomes, et donc, le livre peut être lu sans problème par quiconque n’ayant jamais lu les précédents.
    J’ai beaucoup aimé que les policiers soient aux prises avec plusieurs affaires car souvent, dans les livres comme dans les films, on dirait que le monde s’arrête de tourner le temps de l’enquête. Ici, non seulement, il y a plusieurs affaires en cours, mais, quand les policiers doivent se concentrer plus particulièrement sur ces affaires-là, le commissaire laisse clairement entendre qu’il culpabilise de laisser tout le reste plus ou moins en suspens. En plus des affaires en cours, les enquêtes passées sont encore sur le devant de la scène, puisque les flics concernés doivent se préparer à aller témoigner devant le tribunal. Ainsi, en quelques lignes placées ici et là, l’auteur rappelle que le travail du policier ne s’arrête pas quand il passe les menottes à un suspect, et qu’il a rarement le luxe de pouvoir se consacrer pleinement à une seule enquête, d’autant plus qu’il doit souvent attendre un bon moment pour avoir les résultats scientifiques et que pendant cette attente, il ne reste pas les bras croisé, mais fait d’autres recherche.
    L’auteur met également en avant la dichotomie entre l’exigence de résultat, avec la pression constante des politiciens, et le manque de moyen financier et humain auquel sont confrontés les enquêteurs.
    A côté des enquêtes sur lesquelles planchent Roy Grace et son équipe dans ce tome, il y a des éléments qui donnent envie de découvrir la suite parce qu’on se dit : mais c’est quoi ce bordel ?
    Ces éléments sont essentiellement liés à la vie personnelle de Roy Grace, mais je pense que ça pourrait très vite tourner en enquête officielle.
    Si je me suis doutée assez vite que les différentes enquêtes avaient un point commun, même si cela n’en faisait pas forcément une seule et même affaire, j’avoue qu’il y a un élément que je n’avais absolument pas vu venir, et j’ai adoré parce que, certes, j’ai été bluffée, mais ce n’était pas incohérent et comme un cheveu sur la soupe.
    Il y a quelques mois, j’avais abandonné ce livre mais je l’avais gardé de côté en me disant que soit je n’aimais vraiment pas, soit ce n’était pas le bon moment pour lire un thriller de ce type.
    Je suis ravie de voir que le problème venait du timing et pas du roman en lui-même ! Comme ça, j’ai un autre auteur à mettre dans la catégorie : valeur sûre !

     

    Un extrait : Marla jeta un coup d’œil à sa montre. Elle avait un rendez-vous ce soir-là, et déjà deux heures de retard, à cause des exigences de Gaia… La routine. Avant elle, aucune assistante personnelle n’avait tenu plus de dix-huit mois. Aussi incroyable cela soit-il, elle venait d’entamer sa troisième année. Le job était difficile, les journées longues, le salaire pas mirobolant, mais c’était une expérience incroyable. Malgré sa relative dureté, sa patronne était attachante. Un jour, elle prendrait le large, mais ce moment n’était pas encore arrivé.

    — Pas de problème, répondit-elle.

    — Prends la Mercedes.

    La nuit était douce. Gaia était suffisamment intelligente pour savoir quand accorder une petite faveur.

    — Cool ! Je reviens tout de suite. Autre chose ?

    Gaia secoua la tête.

    — Tu peux garder la voiture jusqu’à demain matin.

    — Vraiment ?

    — Bien sûr, je ne sors pas.

    Marla adorait cette SL55 AMG gris métallisé. Elle se voyait déjà arpenter Sunset Boulevard jusqu’au bureau de tabac. Puis aller chercher Jay. Que lui réserverait la nuit ? Travailler pour Gaia était, chaque jour, une véritable aventure. Tout comme l’était chaque nuit, depuis qu’elle avait rencontré Jay. C’était un acteur débutant et elle avait décidé de l’aider à percer en surfant sur le réseau de Gaia.

    Ce qu’elle ignorait, en se dirigeant vers la Mercedes, c’est qu’elle était en train de commettre une grave erreur.

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #168

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    le zoo.jpg les gourmands mémorables.jpg Le charmant cottage d'Amelia.jpg

    le bonhomme de neige.jpg Le lac des cygnes.jpg Folle de lui.jpg

     

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    Le procès.jpg

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    84 charing cross road.jpg Le chaperon rouge.jpg Là où elle repose.jpg

    charley davidson T12.jpg le chant de la meute T4.jpg Crime et imposture pavé.jpg

     

    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #10

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !


    Cette semaine, je vous présente Fils unique de Jack Ketchum dont vous pouvez lire le résumé et ma chronique ICI

     

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    Assez, pensa-t-elle.
    Ça suffit, bon sang !
    Le bébé pleurait.
    Le bébé voulait téter. Ou le bébé voulait être porté. Ou alors le bébé s’était chié ou pissé dessus ou peut-être voulait-il pisser ou chier sur elle, qu’il se retenait, emmagasinait tout ça, en attendant le bon moment, quand elle viendrait le changer et qu’il pourrait lui projeter sa merde en pleine figure. C’était déjà arrivé.
    Elle sortit du lit et marcha jusqu’au berceau. L’homme continua à dormir.
    Elle souleva le bébé et palpa sa couche. Sèche. Elle agita l’enfant de haut en bas. Il pleura de plus belle.
    Pas question de lui donner le sein !
    Ses mamelons étaient déjà bien assez endoloris comme cela.
    Elle était encore une belle femme et elle avait bien l’intention de le rester.
    À partir de demain, je te mets au biberon, pensa-t-elle. Je me fiche de l’avis des médecins. Je peux faire ce que je veux avec toi…
    Tu sais quoi ? Tu m’appartiens.
    Encore un peu éméchée à cause de tout le porto qu’elle avait bu avant le dîner, elle avait mal à la tête. Elle buvait peu. Excepté ces derniers temps. Elle n’avait qu’une envie : retourner se coucher et cuver. Mais non, elle devait de nouveau s’occuper du bébé. Toutes les nuits, la même histoire. Toutes les nuits, le bébé. Son mari ne se réveillait jamais. Et les rares fois où cela lui arrivait, il se contentait de rouler vers elle et de lui dire que le bébé pleurait. Comme si elle ne le savait pas déjà, comme si elle n’avait pas appréhendé ce moment…
    En tout cas, le bébé n’avait peut-être pas besoin de faire pipi, mais elle si.
    Elle prit le nourrisson avec elle, espérant que le trajet entre la chambre et les toilettes l’aiderait à se rendormir. On pouvait toujours rêver…
    Elle avança à pas feutrés dans le couloir qui menait à la salle de bains, releva sa chemise de nuit et s’accroupit, le bébé dans les bras, son visage rouge de colère et la bouche grande ouverte. Le bruit qui en sortait sans interruption lui sembla remplir la pièce minuscule. Elle sentit l’odeur forte de sa propre urine, mêlée à celle, chaude et charnelle, si caractéristique du bébé. L’odeur de ses larmes également.
    Certaines personnes aimaient l’odeur des bébés.
    Pas elle.
    Pour elle, son bébé ne sentait même pas comme un être humain.
    Quand elle se releva et tira la chasse, le bébé hurla.
    Pour de bon.
    Elle le secoua.
    — Bon Dieu ! le gronda-t-elle. Tu vas la fermer, oui ?
    Il se mit à pleurer. Elle eut l’impression qu’un vent brûlant soufflait en elle.
    Je vais te faire taire, tu vas voir. C’est terminé !

     

    Alors tentés?

  • Book Haul de juillet 2018

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    Bon, ce mois-ci, c'était mon anniversaire et, si je n'ai pas explosé le budget sur les livres, si on prend en compte tout le reste, le budget a bel et bien explosé! (rho ça va, c'est qu'une fois l'an!)

     

    Mes copines m'ont offert un livre qui me faisait très envie

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    Ma maman, elle, m'a offert deux superbes livres

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    Et moi en fait, je n'ai fais que trois commandes (ça va, c'est pas énorme, hein?)

    Une à Amazon

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    Une sur décitre

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    (J'ai jamais dis qu'il y avait qu'un seul livre par commande, vous noterez)

     

    Et une sur Priceminister sur la boutique de Gibert

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    (ça va hein, c'est des occasions, je peux!)


    Au final, ça fait 18 livres ce mois-ci, dont 3 qu'on m'a offert et 8 occasions.
    Je pense que août va être très raisonnable! Ne serait-ce que, pour tenir ma résolution de 3 livres lus = 1 livres acheté, il faut que je lise encore 27 livres avant de pouvoir recommencer à acheter!

    Je ne sais donc pas s'il y aura un book haul en août, mais, dans le pire des cas, on se retrouve en septembre!