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  • [Livre] Ma vie avec un scientifique

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    Résumé : Elle est émotive, il est pragmatique. Ensemble, ils forment un couple amoureux et complice. Mais leur bonheur est mis à l'épreuve le jour où ils entreprennent une nouvelle étape de leur vie à deux: celle de fonder une famille. Après plusieurs essais infructueux, ils se tournent vers les traitements de fertilité. Teintées par leurs perceptions très différentes des choses, leurs péripéties nous offrent un coup d'oeil plein de sensibilité et d'humour sur un sujet délicat, trop souvent tabou.


    Auteur : India Desjardins

     

    Edition : Editions De l'homme

     

    Genre : Bande Dessinée

     

    Date de parution : 26 mars 2018

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : La difficulté à concevoir et le parcours du combattant qui attend les couple atteint d’infertilité est souvent un sujet douloureux pour ceux qui sont passés par là.

    Avec beaucoup de justesse et d’humour, India Desjardins met en scène l’un de ces couples. Elle est émotive, fantasque et tire ses informations des sites féminins qu’elle consulte religieusement ; il est un scientifique qui oppose pragmatisme, chiffres et faits scientifiques à chacune des réflexions de sa compagne. Au grand agacement de cette dernière !

    Bach, avec ses illustrations, apporte une sacrée plus-value à la plume d’India Desjardins. Même sans le texte, on voit au premier coup d’œil les sentiments et l’évolution des personnages : enthousiasme, espoir, attente, déception, découragement, éloignement de deux personnes dont la vie intime n’a plus grand-chose de spontané…

    India Desjardins s’appuie sur son expérience personnelle pour nous décrire le parcours amical mais aussi les conseils et réflexions d’un entourage pas toujours bienveillant, se posant souvent en spécialistes du genre puisqu’ils ont, eux, pu concevoir sans problème.

    L’auteur et la dessinatrice s’attellent à un sujet peu traité car la difficulté à concevoir reste un sujet tabou bien que les couples dans cette situation soient de plus en plus nombreux.

    Une jolie BD pour expliquer à ceux qui croient savoir ce que vivent ces couples, mais aussi pour dédramatiser le parcours et redonner un peu d’espoir.

     

    Un extrait :

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  • C'est lundi que lisez-vous? #222

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Le mari de mon frère T02.jpg Le mari de mon frère T03.jpg Le mari de mon frère T04.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #64

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Ce que murmure la mer de Claire Carabas dont vous pouvez lire ma chronique ICI

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    Je suis la dernière fille du roi des océans.
    Depuis la nuit des temps, les légendes de ma glorieuse famille fascinent tous ceux qui les écoutent. Personne, même sur la terre, ne peut ignorer notre nom. Notre puissance s'étend jusqu'aux profondeurs qui vous resteront à jamais inconnues et sur des immensités que vous ne savez pas imaginer. Je garde les clefs de ces mondes. J'en connais les secrets. Je veille sur tous les trésors qui y ont sombré. Je nage au-dessus de mers de pierreries, de perles et d'or. Mes coffres regorgent de sesterces, de piastres, de pistoles, de liards, de doublons, de sols et d'écus... Il n'y a pas d'époque, pas de lieux qui ne m'aient livré ses monnaies. Tous les peuples terrestres payent leur tribut. Les statues destinées aux plus beaux jardins, les théières en argent, les fines porcelaines bordées de dentelles bleues, les vins dans leur flacon, les poteries, les tiares façonnées pour des reines, c'est moi qui les possède.
    Je règne sur les créatures les plus puissantes du monde. Je commande aux dauphins, aux pieuvres et aux baleines. Les requins se prosternent dans mon sillage. Les raies suivent mon cortège. Mes sujets sont multitudes. Des monstres insoupçonnés, des anges de grâce, des lutins minuscules, des géants titanesques se côtoient dans un monde dont vous ignorez les règles. C'est moi qui les régis. Un geste de ma main déclenche des tempêtes. Je gouverne vagues, tourbillons, courants, marées, flux et reflux, embruns et écumes. Ma colère balaie tout, ma splendeur vous fascine.
    J'organise des festins au cœur de mes palais. Mes fêtes ont le faste des plus grandes cours. Les conques font résonner leur corps au plus profond des eaux. Des algues épicées éclatent sous les dents. Les oursins et les huîtres sont aussi au menu. À ma table, je reçois des penseurs, des savants, des artistes. Et à la fin des soirées, ils se mélangent pour danser au son du chant amer des baleines.
    Parfois, je monte à la surface. Tout le long du chemin, la sagesse me répète que je ne devrais pas. Ma place est sur mon trône, auprès de mes sujets, mais je ne peux pas m’empêcher de franchir la frontière. Je sais pourtant ce qu'il coûte de vouloir savoir. Ma tête crève le plafond de la dernière vague. Je suis seule, écrasée dans l'eau par le poids de l'air. Je monte seule, toujours, sans soldat, sans arme. Je défends que quiconque m'accompagne. Je suis déjà si chargée de ma peine...
    Je quitte mon monde, une fois de plus, pour aller à la rencontre du vôtre. Je m'approche des lumières qui ceinturent vos rivages. Je respire l'odeur de votre terre, de vos plantes et de vos feux. Je longe vos côtes. Je peux nager longtemps. Inlassable, je fends l'eau. Je cherche ce chant à nul autre pareil. Ce chant que les femmes adressent à leurs hommes perdus.
    Il y a, sur chaque côte de la terre, une femme qui chante et qui pleure l'absent. Ce chant m'attire, irrépressiblement. Je m'approche des femmes. Je n'ai pas peur qu'elles me voient. Elles sont toutes à leur chant. Rien ne les distrait de leur peine. Ni le soleil qui sautille sur les vagues, ni la nuit qui les berce dans son velours, ni même les sirènes. Leurs larmes se déversent dans la mer. Moi, j'ai tant pleuré déjà ! Alors, gare à moi si je les écoute trop. La nostalgie me prend. Je me sens presque humaine.

     

    Alors, tentés?

  • TAG Do you have that book?

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    Aujourd'hui, place à un petit TAG que j'ai trouvé sur la chaîne Rêve ta vie en lecteur, chaîne que je vous recommande vivement!

     

    1. Est-ce que je possède un livre avec les pages “abîmées” ?

    Si on m’avait posé la question dans quelques semaines, j’aurais répondu « non » car je vais bientôt donner ce livre. Mais oui, j’ai bien un livre avec les pages « abîmées », volontairement rugueuses, comme si elles avaient été détachées les unes des autres au couteau (les pages présentent aussi des tâches de café, de sang…)
    Il s’agit de : Manuel du chasseur de vampire

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    1. Est-ce que je possède un livre avec trois personnes ou plus sur la couverture ?

     Pour celui là, mon choix se porte sur un manga, que je n'ai pas encore lu d'ailleurs: Le mari de mon frère

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    1. Est-ce que je possède un livre basé sur une autre fiction ?

     Dans le roman Fandom, toute l'histoire tourne autour d'un livre dans l'univers duquel les personnages sont envoyés: "La danse des pendus". Même si on ne peut pas lire ce dernier (quoique, ce ne serait pas la première fois qu'un auteur se résout à écrire un livre fictif à la demande de ses lecteurs, ne désespérons pas), cela reste une fiction qui sert de base à une autre fiction.

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    1. Est-ce que je possède un livre avec un titre de 10 lettres ?

     Bon sang, j'ai cru ne jamais trouver. Soit j'avais 9 lettres, soit j'en avais 11! Mais j'ai trouvé ma pépite de 10 lettres avec Persepolis!

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    1. Est-ce que je possède un livre dont le titre commence et termine avec la même lettre ?

     Je lis la question, je lève les yeux sur ma bibliothèque-PAL et je tome sur: Le bruit du dégel. Du coup je ne l'ai pas encore lu, mais il commence et fini par la même lettre, le L. 

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    1. Est-ce que je possède un livre de poche ?

     Oui, pas qu'un seul d'ailleurs, mais je vais choisir le dernier que j'ai lu: J'irai revivre sous d'autres étoiles

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    1. Est-ce que je possède un livre par un auteur qui utilise un autre nom d’écriture ?

     Julia M. Tean, qui a publié plusieurs livres de fantasy (bien que ce soit peut-être un autre pseudonyme) a écrit Le parfum de Katsu sous le nom de plume: Claire Volanges. Je ne l'ai pas encore lu, mais il attend sagement son tour dans la Biblio-pal

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    1. Est-ce que je possède un livre avec le nom d’un personnage dans le titre ?

     Je crois que je ne peux pas faire mieux avec : Louise

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    1. Est-ce que je possède un livre avec deux cartes à l’intérieur ?

     Avec 3 cartes, c'est un roman autoédité que je vous présente: La traque des anciens dieux (tome 1). Et exceptionnellement, j'ai sorti mon appareil pour que vous puissiez voir les cartes (mais c'est d'une galère sans nom!)

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    1. Est-ce que je possède un livre qui est devenu une série vidéo ?

     Là c'est facile, vu que je suis sur le point de regarder la saison 3: La servante écarlate!

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    1. Est-ce que je possède un livre écrit par quelqu’un connu pour autre chose qu’écrire des livres ?

     Un livre par Dr House lui-même, ou du moins son interprète, Hugh Laurie: Tout est sous contrôle. Si le livre est à moitié aussi déglingué que le personnage fétiche de l'auteur, je dirais que le titre est sûrement mensonger! Encore une livre qu'il me tarde de lire!

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    1. Est-ce que je possède un livre avec une horloge sur la couverture ?

     Alors celui là, j'ai eu du mal. Pourtant je me rappelais très bien avoir lu un livre récemment avec une horloge sur la couverture, mais bien évidemment, impossible de me rappeler lequel. J'ai fini par le trouver: Crime sans fin, le tome 24,5 de la série Lt Eve Dallas.

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    1. Est-ce que possède un livre de poésie ?

     J'ai les fleurs du mal de Baudelaire, depuis le lycée.

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    1. Est-ce que je possède un livre avec la mention d’un prix gagné écrit dessus ?

     Un livre intense et glaçant sur ces jeunes endoctrinés qui partent faire le Djihad en Syrie puis décident de rentrer quand ils découvre les réalités de la vie de djihadiste: Les revenants

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    1. Est-ce que je possède un livre avec un auteur qui a les mêmes initiales que moi ?

     Une série de livre qu'il me tarde de lire et dont j'ai déjà la prélude et le tome 1 (ma biblio-pal est une vrai mine pour ce challenge, ou alors c'est peut être la flemme de chercher dans les autres bibliothèque qui fait que je ne me lève que si vraiment je trouve pas dans celle-là): Les récits du demi-loups de Chloé Chevalier

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    1. Est-ce que je possède un livre de nouvelles ?

     Flocons d'amour, que j'ai lu à noël rassemble trois nouvelles de trois auteurs différents, qui ont des liens les unes avec les autres.

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    1. Est-ce que je possède un livre qui a entre 500 et 510 pages ?

     Avec 506 pages, (que demande le peuple) c'est Le wonderling qui est à l'honneur ici!

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    1. Est-ce que je possède un livre qui est devenu un film ?

     Un film avec Emma Watson que j'ai vu il n'y a pas longtemps mais qui me semble avoir survolé les choses, du coup, j'ai hâte de lire le livre que je me suis procurée après avoir vu le film: Le cercle

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    1. Est-ce que je possède un roman graphique ?

     Il est en deux tomes et couvre la vie de Marie Antoinette depuis son mariage jusqu'à son exécution: Mémoires de Marie-Antoinette

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    1. Est-ce que je possède un livre écrit à 4 mains ou plus ?

    Un livre qui a l'air bien flippant (surement ce qui m'a fait craquer dessus ^^): L'inciseur, écrit à quatre mains par Sebastian Fitzek et Michael Tsokos

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    Et voilà, c'est tout pour ce TAG. J'espère qu'il vous aura plu et n'hésitez pas à le reprendre et à me mettre le lien vers votre propre TAG en commentaire, j'adorerais voir vos réponses!

  • [Livre] Quand la neige danse

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    Résumé : 2014. L'hiver est le plus froid que Crystal Lake ait jamais connu. Cette petite ville paisible proche de Chicago semble pétrifiée, mais la neige et le blizzard ne sont pas les seuls coupables. Depuis un mois, quatre fillettes se sont volatilisées. Les habitants sont sous le choc. Ce matin-là, Joe Lasko s'équipe pour une énième battue dans les bois gelés lorsqu'on lui dépose un paquet. Dedans repose une poupée, une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, comme sa fille Lieserl disparue. Comble de l'horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s'est volatilisée. Ce matin de février 2014, toutes les familles des fillettes vont recevoir une poupée. C'en est trop pour Joe. Ce jeune divorcé n'a plus que Lieserl dans sa vie. Il décide de mener sa propre enquête, aidé par Eva Sportis, une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Eva comprend très vite que l'affaire la dépasse et appelle à l'aide Hanah Baxter, son ancienne prof de fac, la célèbre et charismatique profileuse et son inséparable pendule. Hanah réalise au fil de l'enquête que quelque part, dans Crystal Lake, quelqu'un s'en prend aux enfants depuis très longtemps. Les détient-il prisonniers ? Sont-ils encore en vie ? Un criminel maintes fois condamné semble être le coupable tout indiqué, pourtant Hanah, Eva et Joe sont persuadés que la police se trompe de coupable. Dans un décor impressionnant de froid et de glace, Sonja Delzongle mène de main de maître une histoire trépidante dont les rebondissements et les fausses pistes trouvent leur sens dans le passé et nous mènent inexorablement vers un final terrifiant.


    Auteur : Sonja Delzongle

     

    Edition : Denoël

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 01 Avril 2016

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : J’ai mis très longtemps à commencer ce livre et c’est dommage parce que je l’ai dévoré.
    Dès les premières lignes, on fait la connaissance de Jo Lasko, un médecin dont la vie a basculé un mois plus tôt quand sa fille a été enlevée. Depuis, trois autres fillettes ont connu le même sort. Aucune demande de rançon, aucun cadavre.
    Il y a de nombreux personnages, donc de nombreuses pistes.
    J’ai beaucoup aimé Jo, même si on ne le voit pas énormément et quand on le voit, il est souvent en position de suspect (même si le chef de la police semble ne le considérer comme suspect pour respecter la procédure plus que par réelle conviction).
    J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié le chef Stevens. Il est méticuleux, ne laisse rien au hasard mais il a aussi l’esprit ouvert. Il ne monte pas sur ses grands chevaux quand il apprend que Jo a fait appel à une aide extérieure. On peut même dire qu’il est plutôt content d’avoir un coup de main. Sa phobie des microbes et sa vocation philosophique contrariée le rendent plus humain et sympathique.
    L’aide extérieure, c’est la criminologue Hannah Baxter.
    Celle-ci a une histoire personnelle difficile (histoire personnelle qui va d’ailleurs lui revenir en pleine poire dans le prochain tome) et des méthodes peu conventionnelles mais efficaces (elle se sert d’un pendule).
    Au milieu de l’enquête actuelle, on trouve des chapitres concernant une certaine Puppa, qui parle à une poupée inquiétante, et également une fillette qui semble avoir elle aussi été victime d’un enlèvement.
    Chaque personnage est vraiment bien travaillé sans pour autant en faire trop sur leurs caractéristiques.
    Par exemple, si Hannah est homosexuelle, l’auteur n’a pas ressenti le besoin de mettre ce fait en avant à chaque page, si le chef Stevens a des phobies, cela n’a pas d’incidence sur son professionnalisme.

    Le récit est à la troisième personne, et, puisqu’on suit tour à tour plusieurs personnages, on finit par avoir une vision de la situation plein plus globale que chacun d’entre eux.
    Pour autant l’enquête est complexe et certains éléments qui la composent se révèlent être de fausses pistes. Celles-ci sont nombreuses, plusieurs affaires semblent s’entremêler dans que de liens les reliant ne sautent aux yeux.
    J’avoue que j’ai dû attendre que les enquêteurs, et Eva, une jeune privée, amie de Lasko, qui travaille avec Hannah, découvrent la vérité pour que moi-même je comprenne enfin de quoi il retournait.
    J’ai vraiment adoré ce thriller et j’ai vraiment hâte de lire d’autres écrits de l’auteur.

     

    Un extrait : Son corps fit un bruit sourd en tombant dans l’eau. Elle était glaciale, le froid lui saisit les membres. La bouche serrée, laissant échapper quelques bulles sporadiques, il battit des jambes pour remonter à la surface. En vain. Son poids l’entraînait vers le fond. En haut, juste au-dessus de lui, la couche gelée du lac, particulièrement épaisse cet hiver. D’un bleu translucide où ondulaient des reflets lumineux, alternant avec des ombres furtives. C’était le dernier spectacle que lui offrait la nature.

    Alors qu’il disparaissait dans les ondes glacées, il revit son visage. Son expression figée. Ses yeux du même bleu que l’eau, sa bouche entrouverte, sa peau si pâle, presque transparente, sous laquelle couraient les veines du front, des tempes. Lieserl. Sa fille unique, adorée.

    « Lieserl ! Lieserl ! » C’était le seul mot que ses lèvres devenues exsangues formaient alors que Joe Lasko touchait le fond. Soudain, il se sentit agrippé par le poignet. Tournant la tête, il la vit. Les yeux exorbités, les iris bleus baignant dans un faisceau écarlate, le visage congestionné autour duquel ondulaient, comme des algues, ses cheveux roux, la bouche déformée en un rictus.

    Lieserl ? Liese ! C’est papa ! criait-il sans qu’un son ne sorte de sa gorge. Mais, les doigts crispés sur le poignet de Joe, telles de petites serres acérées, Lieserl demeurait immobile, pétrifiée.

    Il tenta de l’attirer à lui. Viens, Liese ! Viens ! l’encourageait-il du regard. Il comprit alors qu’elle le retenait délibérément, avec une force inouïe - ou bien étaient-ce les siennes qui l’avaient définitivement quitté ? Il se rendit compte que cette créature au visage de succube n’était pas sa fille et qu’il allait se noyer sans parvenir à se libérer de l’étreinte mortelle.

    Dans un ultime instinct de survie, les poumons comprimés, il commença à se débattre, à secouer le bras qui l’empêchait de remonter. Si violemment qu’il l’arracha du tronc, dont les chairs se décomposèrent aussitôt, s’éparpillant dans les eaux assombries du lac.

       C’est à cet instant que Joe Lasko se réveilla, en sueur, récupérant son souffle dans un râle.

    La sueur… Il n’était plus que cette eau salée sortant par ses pores depuis le 7 janvier. La sueur, qui plaque les cheveux sur les tempes et la nuque, qui colle les vêtements à la peau, qui trempe les draps comme en pleine fièvre, coule sous les aisselles et se répand le long des côtes ou auréole le dos. Sueur nocturne, parfois annonciatrice de maladie. Il avait prescrit des examens à quelques-uns de ses patients qui lui rapportaient ces symptômes. Les résultats les avaient parfois condamnés. Dans le cas de Joe, la sueur était différente. Son odeur aussi. Stigmate de la peur. Une peur intense, folle, désespérée.

    Il mit quelques minutes à retrouver une respiration normale. Puis fondit en larmes. C’était le même cauchemar depuis un mois… depuis que sa fille avait disparu sur le lac gelé où sa baby-sitter l’avait emmenée patiner. Le chagrin l’étouffait un peu plus chaque jour, comme un poison à diffusion lente. Survivrait-il à ce vide ?

     

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  • [Livre] Les orphelins du Grand Nord

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    Résumé : Au centre du Canada, à la limite de la grande forêt boréale... Allie a 15 ans, et elle est orpheline.
    Le petit loup a quelques jours, et il est orphelin.
    Elle nourrit, soigne, cajole la fragile boule de poils terrorisée. Elle l'appele Rolph. Maintenant, ils se regardent avec tendresse ; même, ils se sourient. Ils ne sont plus orphelins.
    Une histoire d'amour commence.
    Qui apprendra la liberté à l'autre ?
    Au cœur du monde sauvage où elle vit, Allie n'est pas seule : des gens qui l'aiment l'accompagnent dans son aventure. Et même ce garçon venu de France qui, au début, ne comprend rien à l'univers de passion et de grandeur de la jeune fille.


    Auteur : Elina Vincent

     

    Edition : Edition de la Seine

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 2004

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Je ne suis pas une grande adepte des livres nature writing ou s’en approchant. Dans le cadre du Cold Winter Challenge, il fallait lire un livre de ce type et, comme j’ai horreur de laisser une catégorie vide, je me suis mise à la recherche d’un livre qui pourrait me convenir.
    Ce livre est très bien écrit et très poignant.
    Le fait que l’auteur n’ait eu que 15 ans quand elle l’a écrit renforce ce sentiment car on ne s’attend pas à une telle sensibilité chez quelqu’un de si jeune.
    Si j’ai beaucoup aimé ce livre, malgré tout, tout au long de ma lecture, j’ai eu un sentiment d’oppression. Le deuil d’Aurélie et Matty, la colère d’Aurélie, le désarroi de Matty… et le sentiment persistant que l’histoire entre Aurélie et louveteau, Rolph, ne peut que mal se terminer, tout ceci n’était certainement pas étranger à cette sensation.
    Concernant Aurélie, j’ai souvent hésité entre compassion et agacement. Compassion parce que des personnes, autour d’elle, semblent penser qu’après un peu plus de deux ans, elle devrait avoir fait le deuil de ses parents. Mais comment se remettre d’une telle perte quand on a son âge ? D’une perte aussi brutale qui plus est. Agacement à cause de son agressivité permanente, notamment envers Matthieu qu’elle décide de détester au premier regard, sans rien savoir de lui.
    Pour Matty c’est différent. Oui il est collant, possessif, parfois méchant dès qu’il a l’impression que sa sœur lui échappe, mais j’ai l’impression que personne ne lui a posé de limite après la mort de ses parents, et maintenant, 2 ans plus tard, il ne comprend pas pourquoi les choses devraient changer, pourquoi il devrait soudainement reprendre une vie normale comme si de rien n’était.

    La relation qui se noue entre Aurélie et Rolph est puissante, d’autant plus qu’elle a été presque immédiate.
    Greg m’a d’ailleurs énervée car il dit aimer les loups et ne vouloir que leur bien mais il refuse de faire le nécessaire pour les réhabiliter à la vie sauvage. Je ne sais pas si c’est par paresse ou incompétence. J’ai même eu le sentiment que, comme Matty, il était dévoré par la jalousie. Aurélie arrive à s’occuper d’un louveteau tout en lui conservant les instincts nécessaires à la vie sauvage alors que lui-même ne peut même pas approcher l’animal. On dirait qu’il le prend comme un affront personnel. J’ai trouvé son attitude bien peu digne de l’affection que lui porte Aurélie et l’adolescente ne va pas se priver de lui dire ses quatre vérités.

    Mathieu lui aussi est blessé par la vie. Mais sa souffrance est presque amenuisée par le drame vécu par Aurélie, comme si le fait que ses parents à elle soient morts l’empêchait lui de souffrir du divorce de ses parents et des relations conflictuelles qu’il entretient avec eux.
    La relation qui unie ces deux-là est houleuse, compliquée et en dents de scie.

    Il y a quelques incohérences au fil du récit, notamment sur l’âge d’Aurélie, mais rien de vraiment dérangeant.

    La fin est juste parfaite à mes yeux. On n’est pas dans un conte de fée et un happy end aurait totalement manqué de crédibilité. Comme la vie, la fin n’est pas parfaite, pas entièrement heureuse, mais pas non plus dramatique.

    Au travers de son récit, Elina Vincent partage avec nous ses réflexions sur la nature, la place de l’homme et les conséquences de ses actes sur la faune.
    Si ce roman a quelques défauts, il en a étonnamment peu quand on considère l’inexpérience de l’auteur.
    Si elle décide d’écrire un autre roman, il se pourrait qu’il soit exceptionnel.

     

    Un extrait : La nuit tombait, lentement, sur le Canada.

    C’était une nuit claire, fraîche et sans étoiles. La lune, pleine et argentée, éclairait les sous-bois de sa lueur blanchâtre et les arbres, aux lourdes branches recouvertes de neige, s’inclinaient sans bruit sous le souffle du vent.

    Un loup hurla.

    Un beau hurlement, puissant et grave, dont les notes harmonieuses s’élevèrent vers le ciel avant de se muer en un appel plus triste, et de s’évanouir.

    Le hurlement d’un chef de meute : vibrant d’une sauvagerie sans fin et sans mesure. Alors une louve souple et gracile, à la splendide fourrure grise, se détacha de l’ombre pour rejoindre le mâle et, dans un gémissement, s’immobilisa au milieu d’une vaste clairière déserte.

    Les pas feutrés du chasseur se firent plus silencieux sur la neige. Les loups sentirent son odeur, redressèrent la tête, tendirent l’oreille.

    L’odeur de l’homme… du danger. Ils hésitèrent, figés, les sens en alerte. Puis à son approche ils prirent la fuite, aussitôt suivis par toute la meute.

    L’homme devina juste des ombres, des froissements dans les branches. Il épaula précipitamment son fusil et tira… Un coup de feu, puis plus rien. La brusque détonation retentit dans la nuit comme un cri de victoire et le silence se fit lourd, pesant.

    La louve venait de s’effondrer sans bruit.

    L’homme s’approcha d’elle, sur ses gardes, et examina la blessure d’où s’échappait un mince filet de sang qui rougissait la neige. Elle était morte.

    De longues minutes s’écoulèrent avant qu’un autre hurlement, déjà lointain mais déchirant, fasse à nouveau trembler les montagnes rendormies. L’homme leva la tête mais demeura immobile, les doigts sur la crosse du fusil. Puis il passa une main experte sur le flanc de la louve morte ; elle allaitait des petits. C’était une mère.

     

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  • [Livre] Bride Stories - Tome 2

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    Résumé : Amir, qui ignore encore que son père a pour projet de la marier à un autre homme, s’habitue peu à peu à sa nouvelle vie aux côtés de Karluk et de sa famille.
    Hélas, après avoir vu ses émissaires renvoyés sans ménagement, le clan de la jeune femme n’a pas l’intention d’en rester là : cette fois-ci, c’est toute une troupe de cavaliers qui font irruption dans le village, et ils comptent bien ramener Amir avec eux… quitte à employer la force !


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 8 septembre 2011

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Bien que j’ai toujours du mal avec le côté noir et blanc qui fait que je n’arrive pas toujours à identifier les personnages féminins qui sont proches en âge, comme Amir et sa belle-sœur.
    C’est en cela que je regrette les couleurs qui auraient permis de les distinguer.
    L’histoire est toujours intéressante mais ne conviendra pas aux amateurs d’action.
    Il y a, en effet, beaucoup de planches où il ne se passe rien et qui n’ont d’autre but que de montrer différentes coutumes, comme l’importance des tissus du trousseau et de leurs splendides broderies.
    La famille d’Amir est toujours décidée à récupérer la jeune femme pour la donner en mariage dans un clan plus puissant. Deux de ses sœurs semblent avoir été ainsi mariées, dans ce clan ou un autre du même genre, et en sont mortes, ce qui donne une idée du genre d’alliés que recherche désormais la famille de la jeune femme.
    Dans la postface, l’auteur explique que cette coutume de ne considérer un mariage comme valide qu’à la naissance du premier enfant avait également cours au Japon. La famille de Karluk, et tout le clan, sont bien décidés à ne pas se laisser faire et Amir ne semble pas non plus disposée à obéir à sa famille.
    Ce tome voit également le départ de Mr Smith, qui laisse entendre qu’il s’est attardé plus longtemps que prévu dans le clan de Karluk.
    Comme il semblerait que nous allons suivre Smith, nous allons donc laisser Amir et Karluk dans une situation incertaine.
    Mais Smith ayant promis de repasser chez eux au retour de son voyage, sans doute auront nous des nouvelles dans un prochain tome. Peut-être même que nous continuerons à avoir des planches leur étant consacrées, même en l’absence de Smith ?
    En tout cas, nous allons sûrement rencontrer de nouvelles jeunes mariées et découvrir de nouvelles coutumes.

     

    Un extrait :

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  • C'est lundi que lisez-vous? #221

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #63

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Am stram gram de M.J. Arlidge

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    Sam dort. Je pourrais le tuer là, maintenant. Son visage n’est pas tourné vers moi : ce ne serait pas difficile. Se réveillerait-il si je bougeais ? Essaierait-il de m’arrêter ? Ou serait-il simplement soulagé que ce cauchemar finisse ?
    Je ne peux pas penser des choses pareilles. Il faut que j’essaie de me rappeler ce qui est vrai, ce qui est bon. Mais quand on est prisonnier, les jours paraissent sans fin et l’espoir est le premier à mourir. Je me creuse la tête en quête de souvenirs joyeux susceptibles de repousser les idées noires : ils sont de plus en plus durs à convoquer.
    Nous ne sommes là que depuis dix jours (onze ?), et pourtant la vie normale ressemble déjà à un souvenir lointain. On faisait du stop après un concert à Londres quand c’est arrivé. Il pleuvait des cordes, plusieurs voitures nous avaient déjà dépassés sans même nous jeter un regard. Trempés jusqu’aux os, on s’apprêtait à retourner à l’abri quand une camionnette a fini par s’arrêter. À l’intérieur, il faisait chaud, il faisait sec. On nous a offert du café venant d’une bouteille Thermos. Sa seule odeur a suffi à nous revigorer. Au goût, c’était encore meilleur. Nous n’avions pas conscience que ce serait notre dernière gorgée de liberté.
    Quand je suis revenue à moi, j’avais la tête comme une casserole. Une croûte de sang sur les lèvres. Fini la camionnette douillette. J’étais dans un endroit glacial, obscur. Étais-je en train de rêver ? Derrière moi, un bruit m’a fait sursauter. Ce n’était que Sam qui se relevait en titubant.
    On avait été dépouillés. Dépouillés et largués. Laborieusement, j’ai avancé en me tenant aux parois qui nous entouraient. Des carreaux froids, durs. J’ai percuté Sam et je l’ai étreint une seconde, inhalant cette odeur que j’aime tant. Cet instant passé, l’horreur de la situation nous a frappés.
    On était dans une fosse à plongeon. Délaissée, mal aimée, elle avait été privée de ses plongeoirs, de ses panneaux, même de ses marches. Tout ce qui pouvait être récupéré l’avait été. Ne restait qu’un bassin profond et lisse, impossible à escalader.
    Ce putain de monstre écoutait-il nos cris ? Probablement. Car quand on a fini par se taire, c’est arrivé. Un portable sonnait : durant une seconde merveilleuse, on a cru à l’arrivée des secours. Ensuite on a vu l’écran du téléphone éclairé sur le sol du bassin. Sam n’a pas bougé, alors j’ai couru. Pourquoi moi ? Pourquoi fallait-il toujours que ce soit moi ?
    « Bonjour Amy. »
    À l’autre bout du fil, la voix était déformée, inhumaine. J’avais envie d’implorer pitié, d’expliquer qu’il s’agissait d’une terrible erreur, mais le fait qu’on connaisse mon nom m’a vidée de toute conviction. Comme je ne répondais pas, la voix a enchaîné, implacable, froide :
    « Est-ce que tu veux vivre ?
    — Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous nous av…
    — Est-ce que tu veux vivre ? »
    Pendant une minute, impossible de répondre. Ma langue refuse de m’obéir. Ensuite :
    « Oui.
    — Par terre, à côté du téléphone, tu trouveras un flingue. Il y a une balle dedans. Pour Sam ou pour toi. C’est le prix de votre liberté. Vous devez tuer pour vivre. Est-ce que tu veux vivre, Amy ? »
    Impossible de parler. J’ai envie de vomir.
    « Alors, oui ou non ? »
    On raccroche. Et là Sam demande :
    « Qu’est-ce qu’ils ont dit ? »
     
    Sam dort à côté de moi. Je pourrais le faire. Là, maintenant.

     

    Alors, tentés?

  • [Film] Numéro quatre

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    Titre original : I Am Number Four

     

    Réalisé par : D.J. Caruso

     

    Date de sortie : 06 avril 2011

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h51

     

    Casting : Alex Pettyfer, Timothy Olyphant, Teresa Palmer, Dianna Agron, Callan McAuliffe, Jake Abel, Kevin Durand…

     

    Résumé : Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…

     

    Mon avis : Ces bandes annonces qui présentent les films à leur sauce sans se soucier que les scènes qu’elles présentent soient dans le film ou non, commencent à me gonfler !
    Selon la bande annonce, John est censé ne pas savoir qu’il est numéro quatre, or, dès les premières minutes du film, on peut constater qu’il sait tout, ou presque, à ce sujet.
    En dehors de ce détail légèrement crispant, j’ai trouvé le film très bien mené et je regrette que la suite de la saga n’ait pas été adaptée.
    Les effets spéciaux sont plutôt pas mal (j’ai particulièrement aimé la transformation de la chimère).

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    Même si j’ai retrouvé des bases déjà vues, notamment dans la série Roswell pour le côté survivants d’une planète poursuivis par une autre race extraterrestre et avec l’un d’entre eux qui a été entrainé à maitriser ses pouvoirs alors que les autres ont grandi plus coupés de leur nature profonde  ou encore dans le film independance day pour le côté race extraterrestre hostile, incapable de coloniser sans détruire (en plus sadique), je me suis laissée embarquée dans l’histoire.
    Les acteurs sont convaincants et j’ai trouvé qu’ils portaient plutôt bien le film. Malgré le peu de temps, car le film dure moins de 2h et il y a beaucoup de scènes d’action, le passé des personnages principaux est suffisamment bien brossé pour qu’on s’attache vraiment à eux.

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    N’ayant pas encore lu la saga, je n’avais pas d’a priori et du coup je n’ai pas passé le film à râler que « ça, ce n’est pas dans le livre ! ».
    Comme de toute évidence il n’y aura pas d’adaptation des suites (la faute à la crucifixion de ce premier opus par la presse ?), je vais découvrir cette saga de 7 tomes en me plongeant dans la lecture !
    Mais je garderais tout de même un excellent souvenir de ce film.