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  • [Livre] Miroir Miroir

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    Résumé : Il était une fois une jeune femme qui ignorait qu’elle était belle. Si belle qu’un roi en tomba éperdument amoureux. Il l’épousa et l’emmena vivre da Le roi avait une fille, Blanche Neige. Une vie de rêve commença pour faite de rires, de bals et de banquets. Tout était parfait. Jusqu’au jour où la guerre arriva, et qu’une ombre apparut dans le miroir de la reine. Une ombre qui allait déchaîner sa cruauté…

     

    Auteur : Serena Valentino

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 24 aout 2016

     

    Prix moyen : 14€

     

    Mon avis : Dans ce livre, on n’est pas totalement dans une réécriture de contes, puisque, à partir du moment où la reine veut tuer Blanche-neige, on rejoint presque parfaitement le dessin animé de Disney. Je dis presque parce que les pensées de la reine, qui est le personnage principal du livre, apporte une vision nouvelle sur la fin du Blanche Neige de Disney. Pour autant, le livre ne rejoins parfaitement le DA qu’à partir de la page 200 (sur 225) et, tout ce qui nous intéresse vraiment est tout ce qu’il se passe avant.
    Celle qu’on va appeler « la méchante reine » était la modeste fille d’un grand miroitier jusqu’à ce qu’elle soit remarquée par le roi, veuf depuis quelques temps.
    Très vite, ils se marient et la jeune reine s’épanouie très vite entre son mari qu’elle aime à la folie et Blanche-Neige, qu’elle appelle sa petite colombe et dont elle est très proche.
    Son père étant décédé peu de temps avant le mariage, le roi lui offre en cadeau de noce un immense miroir, une pièce magnifique, en l’honneur de son défunt beau-père. Très vite on sent un malaise vis-à-vis de ce miroir mais on n’en connaîtra les causes que plus tard dans le roman, en même temps qu’on apprendra la raison de l’obsession de la reine pour sa beauté.
    La famille aurait pu vivre dans le bonheur éternellement, mais le royaume est en guerre et le roi n’est pas homme à envoyer ses soldats au front pendant que lui reste sagement à l’abri de son château.
    A plusieurs reprises, il s’en va donc, et la jeune reine et Blanche-Neige, laissées en tête à tête (si on ne compte pas la centaine de domestiques) se rapprochent de plus en plus.
    Dans ce roman, l’auteur nous explique l’absence du roi, au début du dessin animé, et, même si on se doutait déjà qu’il était mort, on va savoir comment.
    L’auteur introduit plusieurs personnages dont trois cousines du roi dont on ne sait pas vraiment qui elles sont, mais qui vont jouer un rôle déterminant dans ce qui va se passer par la suite.
    La méchante reine ne provoque pas la peur qu’elle apporte dans le dessin animé, ou même dans le conte original. Ici on ressent avant tout pour elle de la tristesse et de la compassion. Sa vie n’est qu’une succession de souffrances et c’est pour s’en prémunir qu’elle va lentement basculer (un peu aidée quand même, si vous voulez mon avis) dans ce que le grand public connaît d’elle.
    J’ai beaucoup aimé le fait que Serena Valentino ne modifie pas les évènements du dessin animé pour les faire coller à sa vision du conte, mais amène on écriture vers ces évènements tout en intégrant des pensées, que l’on ne peut pas voir à l’écran, qui change complètement la perspective que l’on a pu avoir de ces scènes. J’ai eu l’impression de redécouvrir le Disney, beaucoup plus riche et complexe que je ne l’avais jamais vu.

     

    Un extrait : Seule dans ses appartements, la future reine fixait son reflet qui la dévisageait d’un air soucieux. Nul ne saurait voir sa vie changer de manière aussi drastique sans éprouver cette anxiété qui rongeait la jeune femme. Elle allait s’unir à l’homme de ses rêves, devenir mère de son enfant et reine d’un royaume. Reine ! Elle aurait dû être aux anges, cependant le miroir qui se dressait face à elle la troublait.
    Verona, sa dame de compagnie, toussota pour annoncer sa présence avant d’entrer dans la chambre. Ses yeux céruléens brillaient d’une joie sincère. Verona était radieuse, éclairée par une flamme intérieure, une flamme qui illuminait son teint et rendait sa chevelure de miel éclatante.
    La future reine lui sourit à peine. Pourtant, elle aimait sa dame de compagnie comme on aime une sœur. Avant d’arriver au château, elle n’avait jamais eu d’amies ni côtoyé la beauté ou même le bonheur. Sa vie, ici, lui avait tant apporté déjà !
    Blanche-Neige entra à la suite de Verona. C’était une enfant délicieuse, de trois ou quatre ans. Elle marchait toujours le pas léger, bondissant telle une biche, ses yeux éclairée d’une gaité inextinguible. Sa peau était plus cristalline que les premiers flocons de neige, sa bouche, boudeuse, plus rouge que le plus flamboyant des rubis et sa chevelure aussi noire et soyeuse que la robe d’un corbeau. Elle ressemblait à une délicate poupée de porcelaine qui aurait pris vie – surtout en ce jour, dans sa jolie petite robe velours cerise.
    Verona tenait la main de la princesse étroitement dans la sienne, espérant ainsi la dissuader de triturer les perles brodées sur sa tenue.

    - Blanche, ma chérie, cesse donc de jouer avec ces perles ! Tu vas finir par abîmer ta robe avant même le début de la cérémonie.
    La future reine se dérida enfin.
    - Bonjour, ma petite colombe, tu es si jolie aujourd’hui !
    Blanche-Neige sourit et se cacha dans les jupons de Verona, d’où elle lui lança une œillade curieuse.
    - Ta nouvelle mère n’est-elle pas ravissante elle aussi ? la pressa Verona en se penchant vers elle, tentant de l’amadouer tel on le ferait avec une animal effarouché.
    Blanche Neige acquiesça.

    - Alors, dis le lui, ma chérie.

    - Tu es très jolie aussi, maman, dit-elle, faisant fondre la future reine.
    Celle-ci ouvrit grand les bras. Après quelques encouragements de la part de Verona, Blanche Neige osa enfin se glisser dans son étreinte.

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  • [Livre] Sauvage

    Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Calman Levy pour cette lecture

     

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    Résumé : De retour à Melbourne après un séjour éprouvant dans sa ville natale, l’agent fédéral Aaron Falk apprend la disparition d’Alice Russell. Cette dernière, qui n’est jamais revenue d’un challenge d’entreprise dans le bush, est son témoin clé dans une affaire de blanchiment d’argent à grande échelle.
    Alors que son enquête plonge Falk au cœur d’une nature magnifique mais impitoyable, surtout en plein hiver, il découvre que tous les participants à ce challenge ont quelque chose à cacher. Et qu’Alice, femme cruelle et insensible, est loin d’être appréciée par ses collègues. Le compte à rebours pour retrouver Alice vivante est enclenché mais, si les langues se délient progressivement, tout le monde ne semble pas prêt à coopérer.


    Auteur : Jane Harper

     

    Edition : Calmann Levy noir

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 04 Avril 2018

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Après une petite hésitation sur le titre (il a d’abord été annoncé sous le titre « par la force » puis « hostile » avant d’être titré définitivement « Sauvage »), voilà enfin le second roman de Jane Harper entre mes mains.
    Le livre est le second tome des aventures d’Aaron Falk et j’ai cru comprendre qu’il commençait juste après la fin du premier « Canicule ».
    Quelques allusions sont faites à ce premier livre, mais il n’est pas du tout nécessaire de l’avoir lu pour se plonger dans « Sauvage » (Bon, évidement, maintenant je meurs d’envie de lire « Canicule » qui a rejoint ma PAL).
    Le roman est conçu selon une alternance de chapitres que j’ai toujours bien aimé : un chapitre se passe dans le présent, avec l’enquête des policiers, puis un chapitre relate ce qu’il s’est passé. Le but étant que les chapitres traitant du « passé » (ici seulement une semaine plus tôt) finissent par rejoindre ceux du présent.
    La difficulté pour l’auteur est de donner suffisamment d’informations au lecteur pour qu’il ait l’impression d’en savoir plus que les flics, sans pour autant lui dévoiler toute la solution.
    Et Jane Harper y réussi parfaitement. J’étais persuadée de suivre la bonne piste et finalement, tout comme les femmes qui, perdues dans le bush, ont commencé à avoir du mal à s’orienter et par voir des choses là où il n’y avait rien, je me suis complètement laissée embarquée dans la mauvaise direction.
    Même si on espère retrouver Alice, on n’arrive pas à s’attacher à cette femme froide, insensible, méprisante et même carrément méchante. En fait, on espère qu’elle soit retrouvée pour qu’Aaron et sa coéquipière puissent continuer leur enquête de fraude et de blanchiment d’argent sans difficultés et non pour la sauvegarde d’Alice.
    En réalité, je n’ai pas vraiment trouvé l’ensemble des protagonistes sympathique, excepté Aaron, sa coéquipière et le policier de la police locale qui mène les recherches. Chacune des femmes a ses raisons de ne pas vouloir être totalement coopérative. Cependant, de toute, je pense que celle que j’ai préféré est Beth. Certes elle a eu des difficultés dans le passé, mais c’est une battante qui n’a aucunement l’intention de se laisser marcher sur les pieds, sauf pour protéger sa sœur.
    Les quelques critiques que j’ai lues sont unanimes sur le fait que « Canicule » est meilleur que « Sauvage ». Du coup, je suis encore plus impatiente de le lire parce que j’ai déjà trouvé « Sauvage » excellent.
    Un super thriller dépaysant qui met l’accent aussi bien sur l’enquête que sur le bush australien et ses particularités.

     

    Un extrait : Après coup, les quatre femmes qui restaient ne s’accorderaient vraiment que sur deux points. Un : personne n’avait vu le bush engloutir Alice Russel. Et deux : Alice avait la langue si acérée qu’elle pouvait vous blesser.

    Les femmes étaient en retard au lieu de rendez-vous.
    Le groupe des cinq hommes – qui avait atteint le panneau trente-cinq bonnes minutes avant midi, l’heure prévue – ressortir de la forêt en se congratulant. Ils avaient fait du bon boulot. Le responsable du séminaire d’entreprise les attendait, l’air chaleureux et accueillant dans sa polaire rouge réglementaire. Les hommes lancèrent leurs duvets high-tech à l’arrière du minibus, dans lequel ils grimpèrent avec des soupirs de soulagement. A l’intérieur, ils trouvèrent des provisions de fruits secs et des Thermos de café. Les hommes se penchèrent par-dessus la nourriture, tendant plutôt le bras vers le sac contenant leurs téléphones portables, qu’ils avaient dû abandonner dès leur arrivée dans le parc. Retrouvailles.
    Il faisait froid dehors. Rien de changé, de ce côté-là. Le pâle soleil d’hiver n’était apparu qu’une seule fois au cours des quatre jours précédents. Au moins, dans le minibus, on était au sec. Les hommes s’enfoncèrent dans leurs sièges. L’un d’eux balança une blague sur les femmes et leur talent pour lire une carte, et tous éclatèrent de rire. Ils burent du café et attendirent que leurs collègues les rejoignent. Cela faisait trois jours qu’ils ne les avaient pas revus ; ils pouvaient bien patienter encore quelques minutes.
    Ce n’est qu’au bout d’une heure que leur autosatisfaction céda la place à l’irritation. Les uns après les autres, les cinq hommes s’extirpèrent des banquettes moelleuses et firent le cent pas sur la piste de terre. Ils tendaient leurs portables vers le ciel, comme si cette longueur de bras supplémentaire allait suffire pour capter un réseau hors d’atteinte. Ils tapaient des textos impatients que ne recevraient pas leurs moitiés respectives, restées en ville. En retard. On a été retenus. Ces quelques jours avaient paru une éternité, et des douches chaudes et des bières fraîches les attendaient là-bas. Et le boulot, le lendemain.
    Le responsable du séminaire contemplait les arbres.
    Finalement, il décrocha sa radio.

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #152

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Si ces lectures vous tentent, vous pouvez les acheter en cliquant sur leur image. Vous serez redirigés sur une plateforme super sympa.

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #154

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous reliriez si une loi absurde vous interdisait d’en relire plus de trois

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est (dans mes lectures les plus récentes):

     

     

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    Trahison

     

     

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    Jamais plus

     

     

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    Heartless

     

     

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    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres autoédités que vous avez adorés

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] Hansel et Gretel : Witch hunters

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    Titre original : Hansel and Gretel: Witch Hunters

     

    Réalisé par : Tommy Wirkola

     

    Date de sortie : 06 mars 2013

     

    Genre : Aventure, Action

     

    Pays d’origine : USA, Allemagne

     

    Durée : 1h28

     

    Casting : Jeremy Renner, Gemma Arterton, Famke Janssen

     

    Résumé : Liés par le sang, Hansel et Gretel ont aujourd’hui soif de vengeance, et ils s’en donnent à cœur joie. Pourtant, sans le savoir, ils sont désormais victimes d’une menace bien plus grande que leurs ennemis : leur passé.

     

    Mon avis : Après avoir tué la sorcière dans la maison de pain d’épices, Hansel et Gretel, contrairement au conte, n’ont pas essayé de rentrer chez eux. Non, furieux contre leurs parents qui les ont abandonnés en pleine forêt, ils partent à travers le royaume avec un seul but : tuer autant de sorcières qu’ils le peuvent. Leur duo est efficace et ils se font vite un nom dans le pays. Aujourd’hui adultes, ils monnayent leurs talents pour débarrasser les villages des sorcières comme d’autres viennent exterminer les rats.
    S’ils sont d’une loyauté sans faille l’un envers l’autre, ils se montrent parfois un peu brusques envers les autres. Gretel ne supporte pas les gros crétins qui méprisent les femmes et sont prêt à brûler n’importe laquelle d’entre elle sur un simple soupçon.

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    Et Hansel… et bien il ne supporte pas qu’on s’en prenne à sa sœur.

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    Quand ils sont engagés par le maire d’un village, qui veut recourir à des professionnels, aussi bien pour avoir une chance de retrouver des enfants enlevés par des sorcières (ou du moins pour sauver les autres enfants) que pour empêcher le shérif, un grand malade violent et au QI à peine plus élevé que ses sbires, de semer la terreur dans le village et alentours, ils ne se doutent pas qu’ils vont tomber sur un événement très rare et très important pour les sorcières. Et que leur venue dans ce village n’est pas uniquement due à leurs talents de chasseurs.

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    J’ai beaucoup aimé la relation qui lie Hansel et Gretel. Ils sont très protecteurs l’un envers l’autre mais sans cette jalousie qu’on voit souvent dans ce genre de duo. Ici ni Hansel ni Gretel ne voit d’un mauvais œil une éventuelle relation amoureuse pour l’autre. Ils ont une relation très saine (bon même si leur vie consiste à couper des sorcières en morceaux).

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    Au fil du film on voir que ni l’un ni l’autre n’a digéré son passé. Hansel refuse catégoriquement de parler de leurs parents, malgré les quelques tentatives de Gretel d’aborder le sujet.
    Ce ne sont pas non plus des héros invincibles. Si les sorts des sorcières n’ont pas d’effets sur eux, ce n’est pas parce qu’ils sont si fort qu’ils ne peuvent pas être envoutés. Une explication sera donnée. Ils en prennent parfois plein la tronche et Hansel a gardé des séquelles de son séjour dans la maison en pain d’épices.
    Après, même s’il y a une histoire derrière, c’est avant tout un film d’action dans lequel une sorcière éclate en morceau toutes les 3 minutes. De là à le qualifier de film d’horreur, il ne faut rien exagérer, je suis une vraie froussarde, et je l’ai regardé sans problème.
    Si on est dans un monde de type médiéval, on reste quand même dans un univers de conte, d’héroïc fantasy : fusils, mitraillettes, taser… on a tout un arsenal moderne mais arrangé de manière à ce qu’ils ne soient pas totalement assimilés au monde contemporain : ainsi le taser doit être rechargé à la main et personne ne m’approchera avec la seringue à insuline d’Hansel !
    Le film joue avant tout sur l’action et l’humour et  n’est pas fait pour explorer en profondeur la psychologie des personnages. On nous donne juste ce qu’il faut d’explications pour que le tout demeure cohérent et que l’on passe un bon moment.

     


  • [Livre] La gouvernante suivi d’Eros matutinus

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    Résumé : Deux fillettes surprennent la relation que leur gouvernante entretient avec leur cousin, et c'est pour Zweig l'occasion de raconter l'éveil à la sexualité dans une société du mensonge et de la dissimulation, une société qui fabrique en masse du secret. Cette nouvelle de 1907, proche de «Brûlant secret», est suivie de l'un des meilleurs chapitres du «Monde d'hier», « Eros matutinus », dans lequel Zweig revient avec une rare franchise sur ce que fut cette puberté pour lui et les jeunes garçons de sa génération. 

     

    Auteur : Stefan Zweig

     

    Edition : Payot et Rivages

     

    Genre : Classique

     

    Date de parution : 16 mars 2016

     

    Prix moyen : 6€

     

    Mon avis : Dans ce livre très court comportant une nouvelle de 47 pages et un chapitre de son ouvrage « le monde d’hier » d’environ 45 pages, on peu voir toute la vie de Stefan Zweig.
    La gouvernante, en effet, a été écrite en 1907, alors qu’il avait à peine 26 ans, alors qu’Eros Matutinus est tiré d’un espèce de mémoire qu’il a commencé à écrire en 1934 et qu’il a envoyé à son éditeur 1 jour avant son suicide.
    Malgré le grand nombre d’années qui séparent ces deux textes, je n’ai pas trouvé de grande évolution, ni dans l’écriture ni dans les pensées.
    Zweig dénonce, peut être de manière plus abrupte dans Eros matutinus que dans la gouvernante, l’ignorance des jeunes en matière de sexualité.
    Que ce soit les deux fillettes qui découvrent que leur gouvernante a une relation avec leur cousin, se méprennent sur certaines confidences entendues à travers une porte, puis assistent à des scènes que personne ne leur explique et qui les conduisent à considérer les adultes comme autant d’ennemis chargés de leur mentir sur toute chose, ou les adolescents, presque des adultes, privés d’éducation sexuelle, quelque soit leur sexe d’ailleurs. Alors que le garçon, s’il a un père « attentif » ou des amis plus âgés et plus au fait de ces choses là, aura tôt fait de s’instruire dans les maisons de tolérance, la jeune fille reste ignorante jusqu’à ce qu’elle apprenne brutalement la chose dans son lit de noce. Imaginez le traumatisme que cela doit être pour elle !
    Zweig déplore ce maintien dans l’ignorance au nom d’une soi disant bienséance et pense, à juste titre d’ailleurs, que cette absence d’éducation ne peut qu’apporter des dérives. Il pense surtout aux jeunes garçons, qui inconscient des danger des prostituées de rues, n’ayant pas forcément leurs entrées dans des maisons de tolérance plus sûre mais beaucoup plus chère, n’osant pas s’ouvrir de leurs tourments et interrogations à leurs pères, se mettent en position de contracter ce que l’on appelait les « maladies honteuses » pour lesquelles, à l’époque, on ne connaissait guère de traitement.
    Il n’a pas tort quand il laisse entendre qu’une éducation sur ce sujet, même succincte, épargnerait beaucoup de doutes, d’erreurs et de souffrance à la jeunesse en passe d’entrer dans l’âge adulte.

     

    Un extrait : Pendant ces huit années d’école secondaire, chacun de nous fut confronté à un fait très intime : d’enfants de dix ans, nous devînmes peu à peu des jeunes gens nubiles de seize à dix-huit ans, et la nature commença à réclamer ses droits. Cet éveil de la puberté semble aujourd’hui un problème strictement privé, avec lequel chaque adolescent doit se débattre à sa manière et ne se prête, à première vue, nullement à un débat public. Mais pour notre génération, cette crise dépassa les limites de la sphère personnelle. En même temps, elle donna lieu à l’éveil d’une autre conscience car, pour la première fois, elle nous apprit à observer d’un regard plus critique le monde social où nous avions grandi et ses conventions. Les enfants, et même les jeunes gens, sont en général bien disposés à se conformer aux lois de leur milieu. Mais ils ne se soumettent aux conventions qu’on leur impose que tant qu’ils voient les autres les observer avec la même honnêteté. Un seul mensonge de leurs professeurs ou de leurs parents les pousse inévitablement à considérer tout leur entourage d’un œil méfiant et, partant, plus aigu. Et nous ne mîmes pas longtemps à découvrir que toutes ces autorités auxquelles nous nous étions fiés jusqu’alors – l’école, la famille et la morale publique – traitaient la sexualité d’une manière étrangement peu sincère, voire exigeaient aussi de nous sur ce pont le secret et la dissimulation.

     

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  • [Livre] Harry Potter et les reliques de la mort

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    Résumé : Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage, les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal.

     

    Auteur : JK Rowling

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 26 octobre 2007

     

    Prix moyen : 27€

     

    Mon avis : Je suis très en retard sur la date de lecture commune car il fallait lire ce dernier tome avant le 10 décembre, et en fait il a été ma dernière lecture de 2017 et ma première de 2018 puisque je l’ai commencé le 31 au matin, je l’ai repris le soir vers 22h et je l’ai terminé vers 3h du mat le 1er janvier (Autant dire que j’ai commencé 2018 en pétant le feu ! ^^).
    Mais je suis contente, à part ce dernier tome, j’ai toujours été dans les temps, je me suis pliée au calendrier et du coup Harry Potter m’aura accompagnée pendant une année entière.
    J’aime beaucoup ce dernier tome qui est rempli de doute pour Harry, Ron et Hermione.
    Hermione a fait un grand sacrifice dont elle ne parle qu’en passant, comme si ce n’était rien, ce qui prouve, une fois de plus, son immense capacité à se concentrer sur les choses qui importent la collectivité. Ron, au début, se sent perdu, il est inquiet, il faut dire qu’avec sa grande famille, il a tant à perdre, il y a tant de cibles potentielles.
    Quant à Harry, il doute de sa capacité à remplir la mission que lui a donnée Dumbledore, d’autant plus que, comme à son habitude, le vieux sorcier ne lui a rien expliqué, ne lui a pas laissé de plan, rien d’autre que des indices nébuleux, difficiles à interpréter. Il ressent du coup également beaucoup de colère contre le défunt directeur tout en continuant à lui être fidèle envers et contre tout.
    Dans ce tome, pour la première fois, Harry ne va pas retourner à Poudlard. C’est par choix. Mais très vite, il n’aurait plus eu le choix, car Voldemort revient au sommet de sa puissance. Il règne littéralement sur le monde de la magie d’Angleterre, toujours en sous main, jamais vraiment au grand jour, mais personne n’est dupe.
    A de nombreuses reprises, on a l’impression de stagner, on a une impression de lenteur qui, à mon sens, est absolument nécessaire. Car la mission du trio nous semble d’autant plus impossible et on prend conscience de la tâche de titan qui repose sur leurs épaules alors qu’ils doivent fuir les hommes de Voldemort.
    Dans ce tome, je ne vous cache pas qu’il y a bon nombre de morts, car cette fois-ci, la guerre est ouverte. Et que j’ai versé des larmes à plusieurs reprises.
    Dans ce dernier tome, on va enfin savoir bon nombres de choses. Des choses que beaucoup d’entre nous se demandaient.
    Déjà, une question bête : Pourquoi Harry et sa mère n’ont il pas eu le temps de sortir de la maison et de s’enfuir puisque Harry entendait, lorsqu’il croisait les détraqueurs, son père crier : « prends Harry et court, je vais le retenir ! » Même s’il est évident que James n’aurait pas pu tenir bien longtemps en duel contre Voldemort, je me suis toujours demandé pourquoi Lily n’avait pas eu le temps de fuir.
    Ensuite, on va en savoir un peu plus sur Dumbledore. Lui qui semblait tout savoir sur tout le monde mais dont on ne savait de lui que deux choses : il avait été professeur de métamorphose et il avait été réparti à Gryffondor.
    Enfin, on va savoir ! ENFIN ! LA véritable allégeance de Severus Rogue !
    J’ai été un peu déçue de voir que tant de personnes semblent ne pas avoir trouvé d’intérêt de l’épilogue. Pour moi, cet épilogue n’a pas tant vocation à nous dire ce que sont devenus les différents personnages, mais à nous montrer que, malgré la guerre, malgré les morts, la vie continue, la nouvelle génération est en marche.
    Et cet épilogue nous laisse également un doute : la guerre entre les maisons va-t-elle enfin se terminer ? Certaines paroles nous laissent penser qu’elle existe encore, même si certaines personnes semblent ne plus y accorder d’importance. Et la question qui demeure en suspend : Si cette rivalité continue, si des différences sont encore faites entre les maisons, combien de temps pour qu’un nouvel élève, puissant mais frustré, maltraité psychologiquement par ses pairs, ne se décide à emprunter la voie qu’avaient prise avant lui Gellert Grindelwald puis, 50 ans plus tard, Tom Jedusor.
    La vie continue, oui. Mais est-elle appelée à être un éternel recommencement ?

     

    Un extrait : Lors d’une édition du journal télévisé, les Dursley avaient vu Kingsley marcher discrètement derrière le Premier Ministre moldu qui visitait un hôpital. Cela, ajouté au fait que Kingsley avait le don de s’habiller comme un Moldu – sans parler d’un petit quelque chose de rassurant dans sa voix lente et grave –, avait amené les Dursley à lui accorder une considération qu’ils refusaient aux autres sorciers. Mais il est vrai qu’ils ne l’avaient encore jamais vu avec son anneau à l’oreille.

    — Désolé, il n’est pas libre, dit Harry. Hestia Jones et Dedalus Diggle, en revanche, sont plus que qualifiés pour cette tâche…

    — Si au moins nous avions vu leur curriculum…, commença l’oncle Vernon, mais Harry perdit patience.

    Se levant, il s’avança vers son oncle et montra à son tour la télévision du doigt.

    — Ces accidents ne sont pas des accidents – les collisions, les explosions, les déraillements et tout ce qui a pu se passer depuis le dernier journal télévisé que nous avons vu. Des gens disparaissent, meurent, et c’est lui qui en est responsable. – Voldemort. Je te l’ai répété cent fois, il tue des Moldus pour s’amuser. Même les nappes de brouillard sont provoquées par des Détraqueurs et si tu ne te souviens pas de ce qu’ils sont, demande donc à ton fils !

    D’un geste brusque, Dudley se couvrit la bouche de ses mains. Voyant le regard de Harry et de ses parents tourné vers lui, il baissa lentement les bras et demanda :

    — Il y en a… encore d’autres ?

    — D’autres ? s’esclaffa Harry. Tu veux dire d’autres que les deux qui t’ont attaqué ? Bien sûr, ils sont des centaines, peut-être des milliers, à l’heure qu’il est, il suffit de voir comment ils se repaissent de la terreur et du désespoir…

    — D’accord, d’accord, tempêta Vernon Dursley. Tu as été convaincant…

    — J’espère bien, répliqua Harry, parce que quand j’aurai dix-sept ans, tous ces êtres là – les Mangemorts, les Détraqueurs, peut-être même les Inferi, c’est-à-dire des cadavres ensorcelés par un mage noir – pourront vous retrouver facilement et s’attaqueront à vous. Si vous vous souvenez de ce qui s’est passé la dernière fois que vous avez essayé de vous opposer à des sorciers, vous admettrez sans doute que vous avez besoin d’aide.

    Il y eut un bref silence pendant lequel l’écho du fracas qu’avait produit Hagrid en défonçant une porte de bois sembla retentir par-delà les années. La tante Pétunia regardait l’oncle Vernon. Dudley fixait Harry. Enfin, l’oncle Vernon lança :

    — Et mon travail ? Et l’école de Dudley ? J’imagine que tout cela n’a pas d’importance aux yeux d’une bande de sorciers fainéants…

    — Tu ne comprends donc pas ? s’écria Harry. Ils vont vous torturer comme ils ont torturé mes parents !

    — Papa, intervint Dudley d’une voix forte. Papa, moi, je veux partir avec ces gens de l’Ordre.

    — Dudley, dit Harry, pour la première fois de ta vie, tu viens de faire preuve d’intelligence.

    Il savait que le combat était gagné. Si Dudley avait suffisamment peur pour accepter l’aide de l’Ordre, ses parents lui emboîteraient le pas : jamais ils ne supporteraient d’être séparés de leur Duddlynouchet.

     

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  • [Livre] La dernière carte

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    Résumé : Sven-Gunnar Erlandsson est un homme ordinaire : entraîneur de football apprécié de tous, il mène une existence paisible entouré de sa femme Adrianti, une Singapourienne rencontrée lors d’un voyage en Asie, et de leurs deux enfants. Jusqu’à ce fameux soir où il se rend à une partie de poker et se fait abattre sur le chemin du retour. Dans sa poche, quarte cartes à jouer ainsi qu’un étrange code. Qui les y a mis et pourquoi ?

     

    Auteur : Carin Gerhardsen

     

    Edition : 10/18

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 10 avril 2014

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : 4ème tome des aventures de Conny Sjoberg et son équipe, j’ai été surprise qu’à aucun moment, personne, dans l’équipe, ne fasse allusion à leur collègue, décédé dans des circonstances assez horribles, dans le tome précédent. Il est vrai que ce tome semble se passer un an et demi plus tard, si j’en crois la chronologie apportée par les réflexions à propos du viol de Petra (qui a eu lieu dans le premier tome) que se fait un de ses rares collègues au courant, bien décidé à faire tomber le « deuxième homme ». Mais quand même, quelques allusions à un collègue « tombé au combat », ça m’aurait paru normal.
    Alors qu’ils doivent tous reprendre le travail le lendemain, le sort décide de les faire revenir sur le terrain un jour plus tôt sur la scène d’un crime qui ressemble fort à une exécution. Un homme à été abattu d’une balle dans le dos et achevé d’une dans la nuque.
    Dans sa poche 4 cartes de jeu et une bande papier sur laquelle est inscrite une suite de chiffres et de lettres quasiment illisible.
    Dès le début de cette nouvelle enquête, on rencontre deux nouveaux membres de l’équipe : Hedvig Gerdin, qui reprend un poste après près de 30 ans d’interruption qu’elle a mit à profit pour se perfectionner intellectuellement et qui est assez antipathique au premier abord, toujours assez agressive, mais avec un bon instinct ; et Odd Andersson, très bon policier mais rendu célèbre pour avoir failli aller en finale dans la nouvelle star suédoise, ce qui parfois fait que les adolescentes ont du mal à le voir comme un policier.
    L’enquête part de suite sur la piste du poker, à cause d’une part des cartes retrouvées sur lui et du fait que la victime jouait chaque mois, avec trois camarades, et qu’ils avaient pour habitude, chaque année, de dépenser leurs gains dans un repas bien arrosé.
    Je comprends que les policiers aient immédiatement suivi cette piste qui parait évidente, mais j’ai trouvé que Conny Sjoberg commettait une grossière erreur en refusant d’envisager d’autres pistes sur le seul prétexte qu’elles sont soulevées par Hedvig Gerdin qu’il semble ne pas supporter.
    Il y a des retournements de situation auxquelles je ne m’attendais pas du tout, même si je n’étais en fait pas très loin de la vérité. Je pensais juste que ce n’était pas à ce point, et que ce n’était pas vraiment lié à l’enquête.
    Concernant l’enquête elle-même, comme dans chaque tome, on va jusqu’au bout. Concernant l’affaire du viol de Petra, on a avancé, beaucoup avancé même, mais j’attends le prochain tome où j’espère voir enfin le « deuxième homme » révélé au grand jour et se faire lamentablement écraser par l’équipe !

     

    Un extrait : Elles ont été intenses, ces vacances d’été. Le commissaire Conny Sjöberg a passé de longues journées à rénover sa maison de campagne et autant de longues soirées baignées par la clarté nordique à bien manger et à déguster du vin. Malheureusement, le travail physique n’a pas éliminé les traces de sa gourmandise sur son corps plus tout jeune. Toute la famille est retournée en ville le vendredi pour que les enfants reprennent un rythme de sommeil plus régulier avant la rentrée à la crèche et à l’école maternelle, lundi. La famille a passé le samedi au parc d’attractions Gröna Lund dans une ambiance proche du chaos, avec deux adultes tiraillés dans tous les sens par cinq enfants avec autant d’envies différentes. Le côté positif de la chose, c’est qu’ils peuvent désormais faire des activités ensemble, à présent, tous les enfants sont suffisamment grands pour des projets plus stimulants que des jeux à quatre pattes. Les jumeaux ont bien grandi cet été et se sont beaucoup calmés. Ce qui, combiné aux avancées dans la rénovation de leur exquise maison de la région de Bergslagen, lui procure un sentiment de calme et de libération. Le temps des dodos, landaus, tétines et cris de nourrissons est enfin révolu.

    Et pourtant, ce dimanche matin, il se retrouve quand même réveillé à cinq heures et demie. Mais cette fois, c’est à cause du téléphone.

    *

    Jens Sandén est déjà de retour au travail depuis une semaine. Après son attaque cérébrale de 2007, l’inspecteur âgé de 53 ans, s’est, contre toute attente, totalement repris en main en perdant vingt-deux kilos. Désormais il mange équilibré, fait de longues balades avant le petit déjeuner et ne manque jamais le match de tennis du vendredi matin avec son vieux compagnon d’armes Conny Sjöberg. Globalement, il se sent en pleine forme, et le fait que sa fille légèrement handicapée mentale mène désormais une vie plus rangée facilite les choses. Elle aussi est de retour au travail et a retrouvé ses marques à l’accueil du commissariat.

    Ce matin, Sandén s’est réveillé de lui-même à cinq heures et quart, puis s’est fait cuire un œuf au micro-ondes à l’aide d’un truc acheté dans une boutique design. Il est sur le point d’enfiler son ciré et ses bottes pour sortir faire un tour quand le téléphone sonne et qu’on lui demande de rejoindre au plus vite un lieu situé dans le bois d’Herrängen. Bon, ben…, se résigne-il, ça me fera toujours une balade.

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #151

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Si ces lectures vous tentent, vous pouvez les acheter en cliquant sur leur image. Vous serez redirigés sur une plateforme super sympa.

     

    Chats T02.jpg La tresse.jpg sauvage.jpg

     

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    Charley Davidson T10.jpg Fragiles.jpg la passe-miroir T01 les fiancés de l'hiver.jpg

    La soeur du roi.jpg Rédemption.jpg Paroles d'honneur.jpg


    Et vous, que lisez-vous?

  • Bilan de lecture de mars 2018

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    En mars, j'ai lu 24 livres pour un total de 7598 pages

     

    Si ces livres vous tentent, vous pouvez les acheter en cliquant sur leur image. Vous serez redirigés sur une plateforme d'achat super sympa!

     

    Pas de BD ce mois-ci, mais un certain nombre de nouvelles de noël, de 120 à 200 pages chacune, lues rapidement, qui m'ont servies à augmenter mon score au challenge d'hiver!

    La détective de noel.jpg La disparue de noel.jpg La promesse de noel.jpg

    La révélation de noel.jpg Le condamné de noel.jpg le secret de noel.jpg

    le spectacle de noel.jpg le voyageur de noel.jpg Un noel à New York.jpg

    Un noel plein d'espoir.jpg

     

    Une collègue de bureau m'a prêté un roman. Moi qui avait eu une expérience décevante avec cet auteur, j'en sors un peu réconciliée!

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    J'ai été chanceuse ces derniers temps avec les masses critiques de Babelio, qu'elles soient communes ou privilégiées, du coup, j'ai eu quelques SP à lire en priorité.

    La légende des quatre.jpg Le livre du hygge.jpg Qui je suis.jpg

     

    Et enfin, j'ai bien sûr, fait baisser ma PAL de quelques livres!

    13 et demi.jpg bébé boum.jpg La mer en hiver.jpg

    Le voyage de Ruth.jpg L'enfer de Kathy.jpg Les sorcières de Salem.jpg

    L'ultime refuge.jpg Mortelle impasse.jpg treize raisons.jpg

    Pourvu que la nuit s'achève.jpg

     

    Coté cinéma, je ne suis toujours pas vraiment dans une bonne période pour me caler devant un film, mais j'ai quand même vu 1 film ce mois-ci, et il s'agit de:

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    Je ne peux pas dire que j'ai été emballée par cette version du conte. Ou plutôt la vision du conte était bien, mais la mise en scène ne m'a pas convaincue.


    Même si je n'ai pas été portée sur le cinéma, je n'ai pas pour autant laissé la télé éteinte, puisqu'au mois de mars j'ai vu deux séries.

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    Ça faisait super longtemps que cette saison 6 m'attendait et j'ai enfin pu me poser pour la voir. Je sais bien qu'il y a une saison 7, mais honnêtement, à la fin du dernier épisode de la 6, j'ai vu le moment exact où la série aurait du s'arrêter. La fin était parfaite et, pour avoir lu le synopsis de la saison 7, je pense que ce sera la saison de trop!

     

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    J'ai beaucoup aimé cette série, plus que le livre en fait. J'ai trouvé que le livre banalisait presque le suicide alors que la série fait mieux ressortir l'impact que celui-ci a eu sur les proches d'Hannah et ce qui l'a conduit à en arriver là (le contenu d'une des cassette a été changé, donnant une meilleure raison à Hannah d'avoir perdu pied. Dans le livre, honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour Hannah alors que dans la série, c'est venue tout seul)

     

    Coté privé, je ne peux pas m'empêcher de vous partager les images de l'entrée et d'une des salles d'un restaurant où je suis allée déjeuner. On mange dans une salle remplie de livres anciens. C'est vraiment magnifique (et les plats sont très bons, ce qui ne gâche rien!)

    arcenault entrée.jpg
    Voilà l'entrée du restaurant, rien que là, on est dans l'ambiance!

     

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    Et voici la salle où j'ai déjeuné (on était sous le miroir, à gauche) Sur la photo, ça rend moins bien qu'en vrai, où on a réellement l'impression d'être totalement entouré par les livres.

    Restaurant les Arcenaulx
    25 cours d'Estienne d'Orves
    13001 Marseille
    www.les-arcenaulx.com

     

    C'est tout pour ce mois-ci! On se retrouve début mai pour le bilan du mois d'avril!