Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • [Livre] Il était une fois – T03 – La princesse au petit pois

    La princesse au petit pois.jpg

     


    Résumé
     : Par une nuit d’orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s’empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s’embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?

     

    Auteur : Eloïsa James

     

    Edition : J’ai lu

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 21 août 2013

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Olivia n’a rien d’une duchesse telle que le rêve les duchesses douairières ou sa propre mère. Les maximes de bienséance lui paraissent ridicules, de même que toutes les manières affectées que se doit d’afficher une duchesse selon sa mère. Pourvue de formes voluptueuses, Olivia pense être trop en chair puisque sa mère le lui rappelle constamment. Mais comme son destin est tout tracé, elle s’en fiche un peu. En effet, d’après un pacte passé au collège entre son père et un de ses camarades, duc de son état, étant la fille ainé, elle est destinée à épouser le fils aîné du duc.
    Or non seulement Rupert a 5 ans de moins qu’elle, mais les circonstances de sa naissance difficile ont fait qu’il est un peu simplet. Pour autant, il est d’une gentillesse exceptionnelle et si Olivia voit d’un œil morne son futur avenir conjugal, elle se montre d’une loyauté sans faille envers le jeune homme pour qui elle a de la compassion et de l’affection.
    De plus, elle sait qu’une fois mariée, elle pourra doter sa sœur jumelle, Georgiana, qui, si elle est le modèle même de la duchesse délicate et réservée, n’en reste pas moins froide comme un glaçon et désargentée, ce qui n’attire pas vraiment les prétendants.
    De son côté, Tarquin, qui préfère qu’on l’appelle Quin, sait bien qu’en tant que Duc, il doit se remarier. Mais il a été assez échaudé par son premier mariage qui a été un vrai désastre, surtout pour son cœur. Sa mère est bien décidé à choisir elle-même la future duchesse afin d’épargner à son fils un nouveau chagrin. Pour cela, elle décide d’organiser une sorte d’audition, à laquelle Georgiana va être conviée. Olivia va l’accompagner, avec la complicité de son futur beau-père, histoire d’échapper aux remarques incessantes de sa mère.
    Et là, on s’en doute, c’est le drame : Quin est immédiatement attiré par la voluptueuse Olivia.
    Sauf que la duchesse douairière n’est pas ravie de ce qu’elle voit, et qu’Olivia est bien décidée à se montrer d’une fidélité et d’une loyauté sans faille tant envers son fiancé qu’envers sa sœur.
    Le lien avec le conte original a lieu de deux manières : d’une part, le fait que la douairière veut trouver une VRAIE duchesse pour son fils (comme dans le conte, la reine voulait trouver une VRAIE princesse), d’autre part, à un moment du livre, il y a effectivement quelque chose caché sous une flopée de matelas… mais je n’en dirais pas plus !
    On voit venir la fin à trente kilomètres mais ça reste une romance historique, ce n’est pas censé être original sur la fin, tout l’intérêt réside dans comment on arrive à cette fin.
    Un bon moment de lecture.

     

    Un extrait : La plupart des fiançailles ont pour origine l'un de ces deux sentiments violents que sont l'avidité et l'amour. Pourtant, celles d'Olivia Lytton n'étaient ni le fruit d'un échange de fortunes entre deux aristocrates de même sensibilité ni le résultat d'une brûlante combinaison de désir, de liens familiaux et de flèches de Cupidon.

    En vérité, il arrivait à la future épouse, dans ses moments de désespoir, de considérer son engagement comme la conséquence d'une malédiction.

    — Peut-être nos parents ont-ils oublié d'inviter une fée puissante à mon baptême, déclara-t-elle à sa sœur au retour du bal chez le comte de Micklethwait, où elle avait passé de longs moments en compagnie de son fiancé. La malédiction - dois-je le préciser ? - étant d'avoir Rupert pour mari. Je préférerais encore dormir cent ans.

    — Le sommeil possède certains attraits, reconnut Georgiana en descendant de la calèche familiale.

    Elle évita néanmoins d'associer cette remarque à son complément : le sommeil possède certains attraits... contrairement à Rupert.

    La gorge serrée, Olivia s'attarda un instant à l'intérieur de la voiture, le temps de se ressaisir. Ne savait-elle pas depuis toujours qu'elle serait un jour duchesse de Canterwick ? Alors pourquoi cette perspective l'accablait-elle autant ? Cela n'avait aucun sens. Mais elle n'y pouvait rien : une soirée auprès de son futur mari lui donnait l'impression d'être vide.

    Et le fait que tout Londres, y compris sa mère, la regardât comme la plus chanceuse des femmes n'arrangeait rien. Sa mère aurait été horrifiée, quoique guère surprise, si elle avait su qu'elle considérait sa future accession au rang de duchesse comme une malédiction. Pour ses parents, il était évident que l'ascension de leur fille dans la hiérarchie sociale était une chance inouïe. Autrement dit, une bénédiction.

    « Dieu merci ! avait-elle entendu son père s'exclamer au moins cinq mille fois depuis sa naissance. Si je n'étais pas allé à Eton... »

    Lorsqu'elles étaient enfants, Olivia et sa sœur jumelle, Georgiana, adoraient cette histoire.

    Perchées sur les genoux de leur père, elles l'écoutaient leur raconter comment lui M. Lytton, obscur nobliau (bien que lié à un comte d'un côté de sa famille, à un évêque et un marquis de l'autre) était allé à Eton, où il était devenu l'un des meilleurs amis du duc de Canterwick, qui portait son titre prestigieux depuis l'âge de cinq ans. Les deux garçons avaient fait le serment, signé de leur sang, que la fille aînée de M. Lytton deviendrait duchesse en épousant le premier-né du duc de Canterwick.

    Lytton assuma sa part avec un enthousiasme débordant, produisant non pas une mais deux filles en quelques mois de mariage. Quant au duc de Canterwick, il n'eut qu'un seul fils, et encore, après plusieurs années de vie conjugale. Mais cela suffit pour qu'il honorât sa promesse. Surtout, Sa Grâce resta fidèle à sa parole, rassurant régulièrement M. Lytton quant au destin commun de leurs progénitures.

     

    bonne lecture 3 étoiles.jpg

  • [Livre] Les contes de crimes

    les contes de crime.jpg

     

     

    Résumé : Imprégné des personnages des frères Grimm ou de Charles Perrault, l’auteur se livre ici à une réécriture un tantinet diabolique des contes ayant bercé notre enfance. Machiavélique, le mariage improbable des contes de fées avec le roman policier produit des monstruosités, des vengeances fatales de personnages depuis toujours persécutés : Cendrillon, lolita victime d'un prince héritier, la Belle au bois dormant, otage pathétique d'un époux déséquilibré.

    Inspirant la mise en scène macabre d'un tueur en série qui opère au cyanure, Blanche-Neige pose une énigme à C. Marmaduke Perthwee, fantasque détective des fées qui sait faire parler les nains de jardin, troublante signature du meurtrier. Rondement troussés par l'elficologue Pierre Dubois, Les Contes de crimes exhalent la musique envoûtante de ce familier du " Merveilleux Voisinage ". Noirs à souhait, ils font aussi entendre un humour sardonique qui fait frissonner.

     

    Auteur : Pierre Dubois

     

    Edition : Folio

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 02 avril 2009

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Pierre Dubois revisite les contes de fées à la sauce criminelle. J’ai trouvé dommage que les différentes histoires soient aussi inégales en longueur, en qualité et en intérêt. Autant j’ai trouvé très bien Le petit chaperon rouge ou cendrillon, autant j’ai trouvé Peter Pan et Rapunzel trop longs, trop alambiqués et au final brouillons.
    Je suis d’autant plus déçue que d’une part on m’avait dit beaucoup de bien du livre et que j’en attendais donc sûrement trop et d’autre part que je trouvais l’idée de remanier les contes de fées pour en faire des affaires criminelles tout simplement géniale.
    Ici j’ai trouvé la lecture longue et contraignante et j’avoue que j’ai parfois lu en diagonale certaines digressions interminables.
    D’autant plus que l’auteur s’amuse dans des tournures de phrases alambiquées, un vocabulaire plus que soutenu, des envolées lyriques etc… tant de choses qui ont ralenti ma lecture parce que j’ai trouvé que ce style n’était pas adapté au type de texte que voulait nous présenter l’auteur. J’aurais aimé plus de sobriété, qu’il aille un peu plus souvent droit au but.
    A part quelques nouvelles comme cendrillon ou le petit chaperon rouge, on ne retrouve pas grand-chose du conte originel dans ces histoires, et pour moi, du coup, il n’y a pas revisite de contes. Pierre Dubois aurait pu tout aussi bien écrire des nouvelles avec des protagonistes issus de son imagination, j’aurais moins eu l’impression d’être trompée sur la marchandise.
    Une lecture un peu laborieuse, même si j’ai réussi à aller jusqu’au bout. Mais sûrement un livre que je ne garderais pas, ni en mémoire, ni dans ma bibliothèque.

     

    Un extrait : Il était une fois une damoiselle rose et rousse dotée de tous les avantageux apanages propres aux vraies princesses - celles à qui un petit pois glissé sous cent matelas, en leur dormant, torture la peau de lys. Elle passait ses jours, comme il se doit, à ne rien faire de ses dix doigts, sinon se mirer, se coiffer, se manucurer. Ou bien, la mode n'étant plus au teint d'ivoire et veines bleues, à bronzer au bord de ses piscines et toutes les nuits à sortir en boîte.
    A dire vrai ce n'était pas sa pantoufle qu'elle abandonnait aux douze coups du clair de Lune !
    Or si, insatiablement, la gourgandine se complaisait au marivaudage, libertinait et consommait à en décrocher les baldaquins, c'était toujours en compagnie de douteux pointeurs, de gandins, de snobs noctambules, mais jamais, au grand jamais, avec de nobles et gents partis censés lui offrir l'anneau d'or du mariage.
    Toujours elle dédaignait ses prétendants qui, avec quelques espoirs, s'en venaient dès potron-minet faire antichambre pour s'en repartir bredouille et fort marris à la brune.
    Trouvant l'un, président-directeur général, trop vieux, ce jeune financier trop gros, cet autre-là trop maigre, trouve chauve ou fat... Mais surtout, se moquait-elle d'un brave roi de la couture de haut luxe aux rondes rentes mais dont le menton présentait une légère asymétrie."
    "Tiens ! se gaussait-elle, il a le menton de travers comme le bec d'une grive... C'est Barbe de Grive !

     

    Petite déception 2 étoiles.jpg

  • [Livre] Il était une fois – T02 – La Belle et la Bête

    La belle et la bête.jpg

     

    Résumé : À cause d'une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d'un accident qui l'a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu'il n'a aucun espoir d'engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie. Ce sera l'union de la belle et de la bête. Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d'être un monstre...

     

    Auteur : Eloïsa James

     

    Edition : J’ai lu

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 06 février 2013

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Quand j’ai commencé les premières pages de ce livre, j’ai eu du mal à croire que je lisais le même auteur que le tome 1 de la série Il était une fois tant le ton était radicalement différent.
    A la fin de son livre, l’auteur avoue s’être inspirée du personnage du Docteur House pour Piers Yelverton. Et effectivement, il faut dire qu’il y a une certaine ressemblance.
    Piers Yelverton est donc blessé à la jambe, se déplace avec une canne, et est réputé impuissant. Ajoutez à ça qu’il a un caractère épouvantable et vous comprendrez aisément qu’il ne soit pas vraiment sur la top liste des hommes à qui marier leur fille des femmes de la haute société. Mais il ne s’en porte que mieux, bien trop occupé à exercer son métier de médecin pour envisager de s’encombrer d’une épouse, et surtout si c’est là une idée de son père, qu’il méprise profondément.
    De son côté, Linnet est certes l’une des plus belles filles de Londres, mais elle a été victime de la mode. Et je parle littéralement ! Car sa robe à la dernière mode lui a laissé une silhouette qui a convaincu le tout Londres qu’elle attendait un (mal)heureux évènement. Il faut dire que le fait que le prince lui ait tourné autour pendant un certain temps n’a fait que conforter la bonne société dans son idée que la jeune fille s’était déshonorée. Et peu importe qu’elle n’ait échangé qu’un ou deux baisers avec le dit prince. Il faut dire que la pauvre fille a la malchance d’avoir eu une mère aux mœurs libérés dont la réputation entache la sienne.
    Expédiée au pays de galles pour y épouser Piers, les deux jeunes gens ne sont pas franchement ravis de la situation.
    Piers a une fierté parfois mal placée et il m’a énervée d’être prêt à repousser une femme avec qui il pourrait être heureux sous le seul prétexte qu’elle lui a été amenée par son père.
    Ni Linnet ni Piers n’ont la langue dans leur poche et leurs joutes verbales sont vraiment hilarantes.
    La fin de la romance n’est pas une surprise. Mais la manière dont on arrive à cette fin est plutôt originale.
    A côté de cette romance, on peut voir l’activité des médecins de l’époque, même si Piers se distingue de ses pairs et n’est pas porté sur les saignées. Il avoue lui-même être plus doué avec les mort qu’avec les vivants. En fait, il est plus médecin légiste que médecin.
    J’ai passé un excellent moment avec cette romance et maintenant j’ai hâte de lire le tome 3 pour voir si le ton du récit est encore différent.

     

    Un extrait : Il était une fois, il n'y a pas si longtemps...

     

    Dans les contes de fées, les jolies filles sont aussi nombreuses que les galets sur la plage. Des bergères au teint de magnolia rivalisent avec des princesses au regard ingénu et, en vérité, si l'on additionnait les yeux brillants de toutes ces demoiselles, on obtiendrait une galaxie entière d'étoiles scintillantes.

     

    Cet éclat rend encore plus triste le fait que les vraies femmes sont rarement à la hauteur de leurs homologues de fiction. Elles ont les dents jaunes, la peau boutonneuse, l'ombre d'une moustache ou le nez comme un promontoire.

     

    Bien sûr, il y en a de jolies. Toutefois, même celles-là n'échappent pas aux maux qui sont le lot de toute chair, comme le déplorait déjà Hamlet dans son célèbre monologue.

     

    Bref, rare est la femme capable d'éclipser vraiment le soleil. Et ne parlons pas des dents de perle, des voix cristallines et des visages si parfaits que les anges en pleurent de jalousie.

     

    Linnet Thrynne possédait tous ces attraits, à l'exception, peut-être, de la voix cristalline. "Cependant, sa voix était tout à fait agréable, et on lui avait déjà dit que son rire évoquait le tintement de clochettes d'or.

     

    Elle n'avait pas besoin de se regarder dans le miroir pour savoir que ses cheveux brillaient, que ses yeux brillaient, et que ses dents... peut-être ne brillaient-elles pas, mais elles étaient incontestablement blanches.

     

    Linnet était de celles pour qui un chevalier n'aurait pas hésité à se livrer à toutes sortes de prouesses ; ou un prince moins intrépide à traverser un buisson de ronces simplement pour lui donner un baiser.

     

    Ce qui ne changeait rien, hélas, au fait que, depuis la veille, elle était immariable.

     

    bonne lecture 3 étoiles.jpg

  • C'est lundi que lisez vous? #158

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Les highlanders du nouveau monde.jpg Personne n'a oublié.jpg Emma dans la nuit.jpg


    Comme c'est une lecture qui ne m'emballait pas, mais que j'avais décidé de finir tout de même, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai fini les Calendar girl. Bilan: de janvier à mai, c'est vraiment une horreur, il n'y a pratiquement aucune histoire pour justifier les scènes de sexe. D'ailleurs, j'ai abandonné mai en cours de route, c'était plus possible.
    A partir de juin, il y a moins de sexe. Malheureusement, les scènes présentes sont souvent mal amenées (le sexe pour soigner un stress post-traumatique, c'est plus que moyen). Du coup j'ai fini par carrément sauter ces passages (l'auteur, en plus, ne fait clairement pas la différence entre érotisme et porno). Du côté de l'histoire, ça s'améliore un peu. C'est dommage que l'auteur n'aie pas jugé utile de construire une histoire dans les 5 premiers mois.

    Pour finir la dédicace de décembre m'a achevée: vous rêvez que votre fille soit une pute de haut-vol? Audrey Carlan l'a fait en donnant à son héroïne le nom d'une fillette qui n'est pas encore née! A la place de ses parents, j'aurais moyennement apprécié ce qu'elle a fait du nom de ma fille!

    calendar girl juin.jpg calendar girl juillet.jpg calendar girl aout.jpg

    calendar girl septembre.jpg calendar girl octobre.jpg calendar girl novembre.jpg

    calendar girl décembre.jpg


    Et deux livres que j'ai abandonné parce que ce n'était juste pas possible: l'un à cause de "l'histoire" l'autre à cause d'une écriture ampoulée où l'auteur semble croire que plus le langage est soutenu mieux c'est (sauf que ce n'est pas du tout adapté à l'histoire)

    calendar girl mai.jpg yasmina dévoilée.jpg

    lecture en cours.jpg

    Black Ice.jpg La fugitive.jpg

     

    mes prochaines lectures.jpg

    Au fond de l'eau.jpg La malédiction T01.jpg La Passe-miroir T02.jpg La voie duloup.jpg Le chemin parcouru.jpgLe justicier d'Athènes.jpg meutres à la carte.jpg Miss Peregrine T03.jpgsang de glace.jpg

     

    Et vous, que lisez-vous?

  • Le tiercé du samedi #160

    podium.jpg

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois personnages qui vous ont le plus touchés

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     

     coupe de bronze.jpg

    Reyes Farrow dans Charley Davidson

     

     

    charley davidson T01.jpg

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Lily dans Jamais plus

     

     

    jamais plus.jpg

     

     

     coupe d'or.jpg

    Lochan dans Forbidden

     

     

    forbidden.jpg



    Pour la semaine prochaine, il n'y aura pas de tiercé du samedi. J'ai épuisé les thèmes et les idées de thèmes. J'ai même fais deux fois le tour des thèmes. 
    Je ne sais pas encore si ce rdv reviendra ou non quand un peu de temps aura passé, en attendant, un autre RDV sera présent: Premières lignes! Un RDV dans lequel on présente un livre ainsi que ses premières lignes. Je ne sais pas encore si je présenterais les livres un par un ou deux par deux, ni combien de lignes je vais proposer en lecture mais j'espère vous faire découvrir de belles lectures!

    N'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • TAG petites questions de curieuse

    benefits-of-effective-questions-800x448-300x168.jpg


    Aujourd'hui, je vous propose un petit TAG vu sur la chaîne de Lemon June.
    C'est un petit TAG de 15 questions. Pour savoir d'où elles viennent, je vous encourage à aller voir sa vidéo!

    1) En privé ou en public, as-tu l’habitude de sentir tes livres ?

    C’est rare…mais ça peut arriver (à la maison ou carrément dans le magasin)


    2) Comment organises-tu ta bibliothèque ? (genres, maisons d’éditions, couleurs, etc.) ?

    Les grands formats et les poches chacun de leur coté (les étagères n'ont pas le même écart partout).
    Après j’essaie, le plus souvent en vain, de m’en tenir à un classement par genre. Mais j’ai des petites manies : par exemple tous les livres de la maison d’édition sarbacane sont ensemble, les livres jeunesses sont à part...


    3) Tes livres restent-ils précieusement à la maison où ils t’accompagnent partout ?

    Ils restent à la maison sauf exception. Pour la lecture en extérieur, j’ai ma liseuse.


    4) As-tu déjà acheté une autre édition d’un roman (ou série) parce que tu n’aimais pas particulièrement celle que tu avais déjà ?

    Non. Enfin une fois : J’avais les 4 premiers tomes d’Harry Potter en poche et j’ai acheté les suivants en GF. Donc j’ai donné les premier tomes et je les ai rachetés en GF par soucis de cohérence. Mais je ne vais pas racheter les 7 tomes sous prétexte que la nouvelle édition a de plus jolies couvertures.


    5) Depuis combien de temps collectionnes-tu les livres ? Est-ce que Booktube t’as beaucoup influencée ?

    Depuis que je sais lire. Dans la mesure où j’ai appris il y a plus de 30 ans, on ne peut pas dire que booktube m’ait influencée (qui a dit, évidemment y'avait pas d'ordinateur sous l'Ancien Régime??) .
    Mais aujourd’hui, il me donne des idées de lecture, ça oui (mon banquier tient à remercier chaleureusement les booktubeurs, d’ailleurs)


    6) Tu as acheté un livre il y a un bon moment et il attend sagement que tu le lises… mais il ne t’attire plus du tout. Tu le gardes juste au cas où ? Tu t’en débarrasses ?

    D’expérience, je le garde et j’y reviens de temps en temps. Je marche par cycle et un livre que je n’arrivais pas du tout à lire en janvier peut être dévoré en 2 jours 6 mois plus tard. J'en ai encore fais l'expérience il y quelques temps avec le thriller "Que ta chute soit lente" de Peter James. Il y a plusieurs mois, je l'avais abandonné à la page 100, impossible de continuer, il m'ennuyait. Je l'ai repris suite à un challenge et je l'ai littéralement dévoré. Il y a quelques mois, je n'étais pas dans le bon état d'esprit!


    7) Plutôt donner, revendre ou entasser les livres lus ?

    Avant j’aurais dit strictement entasser.
    Vendre j’ai essayé, mais vu les frais de port, ce n’est franchement pas rentable.
    Aujourd’hui, les livres que je sais d’avance que je ne relirais pas, je les propose à mes copines et/ou famille, puis ceux qui n’ont pas trouvé preneurs, je les donne à la biblio du boulot.
    Après eux, ils gardent ou ils vendent pour en racheter d’autres selon leurs besoins.


    8) Livre et adaptations cinématographiques : sacrilège, bon filon, ou grand plaisir de retrouver l’univers sur grand écran ?

    Ça dépend de l’adaptation. Mais je suis en général bon public parce que je n’ai jamais trop de mal à regarder un film en le dissociant complètement du livre.


    9) Tu préfères les livres d’occasion ou les livres neufs ?
     
    J’ai un peu de mal avec les gens, donc je préfère un livre qui n’a pas été feuilleté par je ne sais qui. Mais bon, si je veux vraiment le livre, je fais un effort mais avec des livres marqués « état neuf » ou « très bon état » uniquement.


    10) Est-ce que tu cornes ou écris sur tes livres ou est-ce que c’est sacrilège pour toi ?

    Je ne parlerais pas de sacrilège mais, en dehors des livres de cours, je n’écris pas dans les livres (et quand j’écrivais dans un livre de cours, c'était uniquement au crayon !) et pour le fait de corner les pages, je préfère utiliser un marque page, mais ça ne me choque pas qu’on puisse corner le coin.


    11) Parles-tu à tes livres durant tes lectures ?

    Non pas vraiment. J’aime pas les malpolis qui ne répondent pas quand on leur parle. En revanche, je commente souvent les scènes à ma chatte (qui s’en fout comme de sa première boite de thon mais qui se fend d'un miaou de temps en temps).


    12) Peux-tu prêter un livre de ta bibliothèque que tu n’as pas encore lu ou est-ce que cela te dérange ?

    Non je ne prête que quand j’ai lu (et qu’à des gens dont je sais qu’ils me les rendront.)
    C’est pas tant que ça me dérange, mais comme ils imaginent toujours qu’on a lu le livre, ils racontent des scènes dès qu’ils nous voient avant même qu’on ait le temps de dire ouf (même quand on les a prévenus avant, ils oublient… je me méfie maintenant)


    13) Parmi les 5 sens, lequel définit le mieux ton rapport aux livres ?
    . La vue (jolies couvertures, anciennes éditions, belles illustrations…)
    . Le toucher (les pages qui défilent sous nos doigts, la sensation d’un pavé entre les mains…)
    . L’odorat (l’odeur des livres neufs ou au contraire des livres anciens…)
    . L’ouïe (le bruit des pages que l’on tourne, le bruit d’un livre que l’on referme après l’avoir terminé…)
    . Le goût (sauf si tu aimes manger tes livres, ce serait plus la petite gourmandise pendant la lecture : thé, gâteaux…)

    La vue : pour le texte imprimé à l’intérieur. Après je me fiche des couvertures, des illustrations, du support, du moment que je lis ! Tout ça c'est du bonus, agréable, certes, mais pas essentiel!


    14) Quelle est pour toi la plus belle bibliothèque du monde ? (imaginaire ou réelle)

    Il y en a deux : une fictive et une réelle.

    La fictive c’est bien sûr la bibliothèque de la bête dans la belle et la bête
    beauty_and_the_beast_library1.jpg

     
    La vraie, c’est la bibliothèque de l’Abbaye d’Admont en Autriche

    bibliothèque de l’Abbaye d’Admont en autriche.jpg



    15) As-tu l’habitude de prendre un livre aux toilettes ?

    En sortir un exprès pour y aller, non. Mais emporter le livre que je suis en train de lire parce que j’ai pas envie de m’interrompre même pour quelques minutes, oui, régulièrement!


    Et vous? Que répondriez vous à ces questions?

     

     

  • [Livre] Le Grand Méchant Renard

    Le grand méchant renard.jpg

     

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle, un renard chétif tente de trouver sa place en tant que grand prédateur. Devant l'absence d'efficacité de ses méthodes, il développe une nouvelle stratégie. Sa solution : voler des œufs, élever les poussins, les effrayer et les croquer. Mais le plan tourne au vinaigre lorsque le renard se découvre un instinct maternel...

     

    Auteur : Benjamin Renner

     

    Edition : Delcourt

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 21 janvier 2015

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Je suis tombée sur quelques planches de cette bande dessinée au détour d’un blog et j’ai immédiatement eu envie de me la procurer tant les deux ou trois pages lues m’avaient fait rire.
    J’avoue que j’avais une crainte : celle que, à l’instar de certains films, tout l’intérêt de la BD réside dans la « bande annonce » et que l’humour ne tienne pas la distance sur la totalité de l’ouvrage.
    Eh bien, j’ai vite été rassurée : l’humour ne retombe pas une seule seconde.
    Le grand méchant renard fait rire, fait pitié, attendrit… tout cela à la fois.
    Quant aux personnages secondaires, je ne saurais dire qui j’ai préféré de la poule caractérielle et à la main leste, du loup blasé, du chien paresseux ou encore du duo cochon et lapin aussi timbré l’un que l’autre.
    Les illustrations mettent l’accent sur les personnages, ne faisant qu’esquisser les décors et supprimant cadres et bulles qui rendent un effet trop strict. Même les dessins des personnages sont simples, sans détails superflus. L’auteur de la BD a vraiment mis l’humour au centre de son œuvre et ne laisse rien l’en détourner.
    C’est le type même de BD qui convient à tous les âges. Les plus petits riront des « baffes » que prend ce pauvre renard, les plus grands seront plus sensibles aux dialogues truffés d’humour et de sous-entendus.
    J’ai rarement autant rit dans une BD. La plupart du temps l’humour retombe à un moment ou un autre, mais pas ici ! Et chose rare, elle plaira aussi bien aux filles qu’aux garçons !
    La bande dessinée a été adaptée en dessin animé, je vais essayer de le voir, par curiosité, pour voir si l’esprit de la BD a vraiment été respecté.

     

    Un extrait :

    le-grand-mechant-renard-1.jpg

    le-grand-mechant-renard-2.jpg

     

     

    coup de coeur.jpg

     

  • [Livre] Les contes politiquement corrects

    politiquement correct.jpg de plus en plus politiquement correct.jpg contes de noël politiquement corrects.jpg 

     

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer sur les images. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Politiquement correct : Il était une fois une reine qui lisait le Petit Chaperon Rouge à la princesse sa fille,

    lorsqu'elle découvrit que ce conte était cousu de remarques sexistes, racistes et politiquement incorrectes.

    Elle persuada son tendre époux, le roi, de décréter obligatoire la réécriture des contes tant appréciés par les enfants du peuple.

    Mais il fallut attendre James Finn Garner pour lire ces histoires traditionnelles enfin débarrassées de tous les préjugés archaïques qui les encombraient et pour découvrir la vraie nature de Blanche-Neige et des sept hommes à la verticalité contrariée.

    De plus en plus politiquement correct : Après le succès époustouflant de Politiquement correct, James Finn Garner poursuit sa croisade pour délivrer les contes classique des préjugés révolus et malsains - sexisme, âgisme, mais aussi lookisme, spécisme, environnementalisme - , qui ont empoisonné tant de générations. Désormais les enfants sont des "pré-adulte", les vieillards des "des personnes temporellement avancées". La Belle au bois dormant une "personne endormie plus belle que la moyenne", le bûcheron d'Hansel et Gretel un "exterminateur d'arbres". Et tant pis pour le héros du chat Botté s'il néglige les conseils en communication de son animal! Ce comportement frileux et rétrograde lui vaudra de s'étioler sur un siège de sénateur, quand il pouvait viser la présidence des Etats-Unis. Huit contes et fables universellement connus, enfin adaptés au lecteur évolué de notre temps!

     

    Contes de Noël politiquement correct : Les contes de Noël nous enchantent depuis toujours, mais ils sont farcis de valeurs morales! Ils renforcent le système de castes et perpétuent un stéréotype majeur: le patriarche bonasse qui opprime et utilise des animaux sauvages les jours fériés... James Finn Garner n'oublie pas non plus les gloutonneries de cette période de l'année, la richesse des uns et la misère des autres... tout comme nos contes d'autrefois!

     

    Auteur : James Finn Garner

     

    Edition : Grasset – J’ai lu

     

    Genre : Humour

     

    Date de parution : entre 1995 et 1997

     

    Prix moyen : 8€ pièce

     

    Mon avis : Que les féministes, celles qui vilipendent les contes de fées, persuadées que ces histoires sont autant de méthodes pour l’asservissement de la femme (S’il t’en faut si peu pour t’asservir ma cocotte, crois-moi, tu as un problème autrement plus important que les contes de fées… mais bon, moi je dis ça…), James Finn Garner a remédié au problème !
    Terminé Blanche neige et les sept nains, la famille pauvre ou encore le pauvre bûcheron, bonjour à Blanche Neige et les sept hommes à la verticalité contrariée, la famille économiquement défavorisée et le technicien du ravitaillement en combustible (ou exterminateur d’arbres, ça dépend de l’histoire).
    Garner nous fait bien rire en fustigeant le « politiquement correct » si cher aux yeux de certains et qui apparait comme totalement ridicule lorsqu’il est associé aux contes. Non content de revoir le vocabulaire, Garner réadapte les contes pour qu’ils soient socialement acceptables. Ainsi, il passe presque plus de temps à justifier chaque acte de ses personnages qu’à raconter l’histoire. Ecris il y a une vingtaine d’année, ces contes « revisités » sont toujours d’actualité. Encore plus même, puisque de nos jours on ne peut rien dire sans être taxée de racisme, sexisme, et autres vilaines choses en –isme.
    Si j’ai vraiment beaucoup aimé les deux premiers tomes, politiquement correct et De plus en plus politiquement correct, j’ai moins accroché avec Contes de Noël politiquement corrects. En effet ce livre est essentiellement constitué de la revisite du conte de Noël de Dickens et je trouve que Dickens faisaient déjà une critique sans concession de la société sans son histoire ce qui fait que l’effet « politiquement correct » devient de trop.
    Cependant, l’écriture est agréable et les contes se lisent avec autant de plaisir que les originaux.

     

    Un extrait : Cette sorcière était d'une bonté défectueuse. Attention : il n'est pas question ici de suggérer que toutes les sorcières, ou même certaines, ont cette déficience ni de contester à celle-là le droit d'exprimer une tendance qui lui vient naturellement, loin de là. Sans aucun doute, sa nature avait été conditionnée par de nombreux facteurs, dont son éducation et ses fréquentations, autant d'éléments qu'on doit, hélas, laisser de côté si on veut rester brefs.

    Comme on vient de le mentionner plus haut, la sorcière était donc d'une bonté défectueuse, et le rétameur était vert de peur. Elle le saisit par la peau du cou, et lui demanda: « Où allez-vous comme ça avec mes laitues ? »
    Au lieu d'avoir le réflexe de discuter avec elle du concept de propriété – après tout, les laitues « appartenaient » légitimement à tout individu affamé qui avait assez de cran pour les prendre –, le rétameur demanda grâce en se livrant à un spectacle dégradant et typiquement mâle: « C'est la faute de ma femme, gémit-il. Elle est enceinte et crève d'envie de manger quelques-unes de vos belles laitues. Je vous en prie, épargnez-moi ! Même si un foyer monoparental est tout à fait acceptable, s'il vous plaît, ne me tuez pas, ne privez pas mon enfant de la structure stable d'une famille biparentale. »

     

    Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

     

  • [Livre] Animale – T01 – La malédiction de Boucle d’Or

    animale t01 la malediction de boucle d'or.jpg

     

    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?
    1832. 
    Blonde, dix-sept ans, est cloîtrée depuis toujours dans un couvent perdu au cœur d’une forêt profonde. Pourquoi les sœurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes sombres ? Qui sont ses parents, et que leur est-il arrivé ?

    Alors qu’elle s’enfuit pour remonter le fil du passé, Blonde se découvre un versant obscur, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.

     

    Auteur : Victor Dixen

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 22 août 2013

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : J’ai mal commencé ce livre. Ou plus exactement, j’ai fait l’erreur de commencer par le prélude qui nous entraîne en pleine campagne de Russie. Un peu comme l’un des préludes au trône de fer, le fait que ce prélude ne concerne pas directement un des personnages principaux ou secondaires du roman m’a ennuyé. Je voulais lire une réécriture de Boucle d’Or et à la place j’ai eu un récit de soldat.
    Du coup, je partais dans de mauvaises dispositions pour lire ce tome 1. Il m’a donc fallu une bonne cinquantaine de pages pour entrer dans l’histoire. Bon, sur plus de 530 pages, c’est pas la mort non plus.
    J’aime beaucoup la plume de Victor Dixen que j’ai découvert avec Phobos et une fois entrée dans l’histoire, j’ai été captivée.
    J’ai beaucoup aimé Blonde et la voir évoluer au fil du livre. Au début elle est docile, craintive, résignée, mais au fil des pages, elle gagne en assurance même si elle reste assez effrayée par tout ce qu’elle découvre.
    J’ai beaucoup aimé le fait que chaque personnage, qu’il soit principal ou secondaire, ait une importance dans le récit : soit ils apportent des réponses directes, soit ils permettent à Blonde d’avancer dans ses recherches de manière indirecte.
    J’aime bien quand les histoires fantastiques s’intègrent dans un monde normal. Ici on se trouve, selon les périodes des différents récits, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, de Napoléon et de Louis-Philippe.
    A travers certaines parties du récit, on retrouve vraiment une revisite du conte de Boucle d’Or, mais l’histoire va au-delà d’une simple revisite.
    Contrairement à certains livres qui font toutes les révélations à la fin du tome (pour donner envie de se jeter sur le suivant), celui-ci pourrait être un one shot. Les révélations nous sont apportées au fur et à mesure de la lecture et la fin pourrait se suffire à elle-même, ce qui donne encore plus envie de lire le tome 2 pour savoir ce que Victor Dixen nous réserve.

     

    Un extrait : La jeune fille saisit une mèche dépassant de son chignon, pareille au marin d’un navire en détresse qui s’agrippe à un cordage pour tenter d’échapper au naufrage.

    Ce fut le geste qui la perdit.

    Des murmures commencèrent de s’élever du premier rang, qui, à travers les verres bleutés, ressemblait à une vague menaçante. C’était là qu’étaient assises les demoiselles issues des familles riches. Plus on s’enfonçait vers l’arrière de la salle où les sœurs faisaient la classe, moins les pensionnaires étaient argentées. La place de Blonde était tout au fond, à un petit pupitre bancal, pour bien marquer sa différence. Contrairement aux quinze autres élèves de la classe des cadettes, elle n’était pas à Sainte-Ursule pour quelques années seulement, le temps de parfaire son éducation avant de retourner dans le monde pour s’y marier. Elle n’avait toujours connu que ce couvent perdu au creux de la vallée de la Moselle, et elle ne connaîtrait jamais que lui : les mains qui l’avaient placée sous le porche avaient aussi déposé une somme d’argent couvrant ses frais de logement et de couvert jusqu’à sa mort. Cette manière archaïque de se débarrasser des bâtards nés en dehors du mariage avait encore cours parmi quelques grandes familles lorraines.

    C’était à titre gracieux que les sœurs avaient décidé d’assurer également l’éducation de Blonde, d’abord parmi les minimes (la classe qui regroupait les couventines âgées de six à douze ans), puis parmi les cadettes (rassemblant les demoiselles de treize à dix-huit ans).

    – J’attends…, s’impatienta sœur Prudence, excédée.

    Blonde savait qu’elle aurait dû reposer sa main, mais quelque chose l’en empêchait. Il lui semblait que le contact de ses cheveux contre sa peau était tout ce qui la rattachait à la réalité, à cet instant, à cette classe ; que si elle les avait lâchés, elle se serait à nouveau enfouie dans ses pensées moites et obscures. Aussi les entortilla-t-elle plus fiévreusement autour de ses doigts.

    – Elle cherche la réponse dans ses cheveux ! fit une voix, quelque part.

    Un gloussement secoua les rangs, semblables à une mauvaise bête qui s’ébroue.

    – Silence ! gronda sœur Prudence. Silence !

    La petite préceptrice en charge des cours de Morale était la religieuse qui éprouvait le plus de difficultés à tenir les demoiselles.

    – Les quatre vertus cardinales…, répéta finalement Blonde.

    Elle parlait dans un souffle, et sa voix semblait remonter de très loin, des brumes d’un rêve.

    – Je suis désolée, je ne m’en souviens pas…



    bonne lecture 3 étoiles.jpg

  • C'est lundi que lisez vous? #157

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    Après nous T01.jpg Une vicime idéale.jpg

    lecture en cours.jpg

    La fugitive.jpg

    mes prochaines lectures.jpg

    Black Ice.jpg La voie duloup.jpg Le chat qui a tout vu.jpg

    Les highlanders du nouveau monde.jpg meutres à la carte.jpg Yasmina dévoilée.jpg

     

    Et vous, que lisez-vous?